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Épisode 3/3 | Rêver grand, réussir autrement : Le parcours d'Éric Greff, l'homme derrière Helmut Fritz. cover
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La légende personnelle : Les secrets du personal branding

Épisode 3/3 | Rêver grand, réussir autrement : Le parcours d'Éric Greff, l'homme derrière Helmut Fritz.

Épisode 3/3 | Rêver grand, réussir autrement : Le parcours d'Éric Greff, l'homme derrière Helmut Fritz.

39min |19/07/2024
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La légende personnelle : Les secrets du personal branding

Épisode 3/3 | Rêver grand, réussir autrement : Le parcours d'Éric Greff, l'homme derrière Helmut Fritz.

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39min |19/07/2024
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Description

Il a créé le personnage emblématique d'Helmut Fritz, "figure maléfique" qui a connu un succès retentissant.

Une idée née d'une fulgurance qui a transformé sa carrière.


Dans ce nouvel épisode en 3 parties de "La Légende Personnelle", je te propose d'explorer le concept même de création.

Le parcours unique d'un homme qui voulait :

  • vivre une vie extraordinaire,

  • s'exprimer à travers la musique et l'écriture,

  • créer un lien fort avec le public.


Ce que tu vas découvrir :


  • L'évolution de la vision artistique, business et personnelle.

  • Alignement avec l'ikigaï et exploration de ses composantes.

  • Quelles seraient les déclinaisons du personnage d'Helmut Fritz dans d'autres domaines comme la comédie et la mini-série

  • L'importance de suivre ses rêves pour explorer de nouveaux horizons.


Pourquoi écouter cet épisode ?


Parce qu'il est rempli de leçons de vie, de réflexions profondes et d'inspirations pour tous ceux qui cherchent à aligner leur vie avec leur passion.

Que tu sois artiste, entrepreneur ou simplement en quête de sens, cet épisode est pour toi !


Si tu veux contacter Eric, c'est ici 👉🏼 Instagram


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Oublie les règles du jeu classique. Ici, on écrit l'histoire autrement. Et la meilleure façon d'y arriver, c'est d'écouter celles et ceux qui l'ont fait avant toi. Je suis Marina Datto, et tu écoutes La Légende Personnelle, le podcast qui t'aide à comprendre une chose essentielle. Dans ce monde hyper connecté, ton plus grand pouvoir, c'est ton identité. Alors je vais faire un petit Previously.

  • Speaker #1

    Épisode 3.

  • Speaker #0

    Épisode 3. Petit Previously.

  • Speaker #1

    Previously on Lost.

  • Speaker #0

    Oui. Exactement. Ou dans l'ombre d'Elmout. C'est ça. C'est Elisa. Tu rêves de pop.

  • Speaker #1

    In the shadow of the fritz.

  • Speaker #0

    C'est pas mal ça. C'est pas mal non ? Ah oui oui c'est pas mal. Ok. Vas-y tu me le fais. Previously.

  • Speaker #1

    Previously in the shadow of the fritz.

  • Speaker #0

    Magnifique. Tu rêves de pop. Ouais. Tu démissionnes. Ouais. Tu travailles sur ton projet Elliot. Ça ne fonctionne pas. Un soir, tu as une fulgurance. Tu crées un mood qui devient ton double magnifique.

  • Speaker #1

    J'aime beaucoup ce terme de fulgurance, l'histoire de ma vie.

  • Speaker #0

    C'est ça. Tu cartonnes. Le public et les médias t'adorent. Au bout de deux ans de tournée et de représentation, tu te dis que c'est le bon moment pour lancer Eric, le vrai toi. C'est ça. Mauvais timing.

  • Speaker #1

    Très.

  • Speaker #0

    Le boss de Sony te convainc de refaire un autre album. Tu y vas. On peut dire à contre-cœur ou pas ?

  • Speaker #1

    Ouais, sur le coup, à contre-cœur. Et après, dans le process, heureux de faire toutes ces rencontres.

  • Speaker #0

    Finalement, cet album sonne pour toi la vraie fin, la vraie première fin de Helmhut. Tu annonces sa mort sur les réseaux sociaux et tu te lances dans ton projet de cœur.

  • Speaker #1

    C'est le départ à la retraite de Michel Sardou, en fait. C'est ça. Cette fois-ci, j'arrête. Oui, cette fois-ci, j'arrête.

  • Speaker #0

    Non, c'était à Snabourg. C'était comme la clope. C'était comme à Snabourg.

  • Speaker #1

    Sardou aussi. Ah oui.

  • Speaker #0

    Donc là tu veux, tu te lances après deux ans aussi d'absence, tu lances Géronimo. Oui. Très bon accueil jusqu'à ce qu'on apprenne que c'est un nouveau projet du créateur de Helmut. Et là, on te ferme les portes. Barrière. Barrière. 2020, confinement. Résurrection d'Helmut. Nouvel album. Oui. 2022, sortie du livre Rockstar Sinon Rien avec une nouvelle annonce de la fin d'Helmut. Oui. On est sur la troisième fois.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et là, tu te rends compte que tout le monde veut voir Helmut sur scène. et tu reçois des propositions de tous les sens.

  • Speaker #1

    Juste appeler Remo parce que le recueil, c'est aussi pendant le confinement.

  • Speaker #0

    C'est vrai, tu as raison.

  • Speaker #1

    Et ça sort, mais de manière confidentielle parce que projet perso et pas projet d'exposition.

  • Speaker #0

    Pour le moment. Moment, la transition est magnifique puisque Remo, c'est un moment d'alignement.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Et là, justement, je vais t'amener sur l'alignement. Est-ce que tu connais l'ikigai ?

  • Speaker #1

    Pas du tout.

  • Speaker #0

    L'ikigai, c'est un concept japonais qui signifie raison d'être. Et donc, là, c'est... Comment est-ce que tu peux travailler sur ton alignement ? Et donc, c'est la convergence entre quatre éléments essentiels qui, lorsqu'ils sont réunis, permettent à une personne de trouver un sens profond et une satisfaction à sa vie.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc, c'est ce que tu aimes faire, tes activités, tes passions, ce qui te procure de l'argent.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas les quatre accords Toltec ? Pas du tout. Ok.

  • Speaker #0

    Ce dans quoi tu es doué. Donc, les talents, les compétences que tu possèdes et ce en quoi tu excelles. Ouais. Ce dont le monde a besoin.

  • Speaker #1

    Le monde ?

  • Speaker #0

    Le monde a besoin.

  • Speaker #1

    Je ne prétends pas faire des choses dont le monde a besoin.

  • Speaker #0

    Chacun donne quelque chose au monde. En tout cas, ta contribution ou ton service qui apporte de la valeur à la société ou qui pourrait répondre à un besoin collectif. D'accord. Et ce, pourquoi tu peux être payé. Ok. Ok, donc tes activités, tes services dans lesquels tu peux recevoir une compensation financière qui te permet de subvenir à tes besoins. Ok. Est-ce qu'on fait l'ikigai ? Allez, feu. On y va ? Oui.

  • Speaker #1

    C'est parti. C'est intéressant.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu aimes faire ?

  • Speaker #1

    Ce que j'aime faire, c'est créer. Des chansons, donc écrire, trouver des mélodies, travailler en studio et plus que tout être sur scène. Et interpréter mes morceaux sur scène et échanger de l'énergie avec le public, c'est ce que je préfère.

  • Speaker #0

    Dans quoi est-ce que tu es particulièrement doué ?

  • Speaker #1

    Je crois que je me défends pas mal dans l'écriture et je pense que je suis quelqu'un de... Je pense que je suis fait pour la scène. C'est pas à moi de dire si je suis doué, mais je suis fait pour la scène. Clairement.

  • Speaker #0

    De quoi le monde a-t-il besoin, selon toi ?

  • Speaker #1

    Le monde a besoin de divertissement. Il a besoin d'être emmené ailleurs et de sortir justement de son quotidien. Il a besoin de bouffer d'oxygène via l'entertainment.

  • Speaker #0

    Et pourquoi est-ce que tu peux te payer ?

  • Speaker #1

    Mais pour ça ! Donc ça veut dire que je suis aligné, en fait.

  • Speaker #0

    Écoute, je pense que tu... T'es aligné ? Je fais une synthèse ? Ah ouais, ouais,

  • Speaker #1

    carrément.

  • Speaker #0

    Donc ton Ikigai semble être centré sur l'utilisation de ton talent pour créer des personnages, écrire... être sur scène communiquée, chercher des émotions intenses à travers des performances musicales. Et donc apporter du divertissement et de la réflexion au monde. Et donc, c'est cette convergence entre tes passions, tes talents, les besoins du public et ta capacité à vivre qui constitue ton Ikigai. Donc, en fait, c'est tout ce que tu sais faire aujourd'hui. Et finalement, tu l'as très bien dit tout à l'heure, à la fin de l'épisode précédent. C'est-à-dire que Helmut, en tout cas, ça m'énerve, c'est devenu un business. Maintenant, tu danses ça pour pouvoir faire tes projets de cœur. C'est ça. T'es aligné avec tes mots, t'as senti que t'étais en recentrage. Ouais. Voilà, qu'est-ce que t'en penses ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est très cool et je pense que c'était un super exercice pour moi parce qu'en fait, le fait de se raconter comme ça et de revenir sur les différentes étapes de vie, sur les différentes... Ouais, toutes les phases de création avec des terrains, encore une fois, différents. Des fois, ça met un peu le bazar dans la tête et on se dit finalement je suis qui, je vais où ? En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'en dehors du fait de vouloir exister sur scène, moi je n'ai jamais eu de plan de carrière. Je ne me suis jamais dit dans 10 ans, je veux vendre 15 millions de disques. De toute façon, c'est stupide de se dire ça, mais je pense que quand tu as initié une carrière où tu progresses année après année, où tu distribues des albums. comme un booba ou autre, c'est des objectifs que tu peux te fixer. Dans mon cas, pas du tout. C'est beaucoup trop chaotique. Mais en tout cas, cet exercice me met finalement quand même en paix avec qui je suis. Et il me montre que je suis parti d'un rêve que j'ai quand même réalisé en acceptant quand même d'être un peu secoué et en ne cochant pas toutes les cases que j'avais au départ. mais en en cochant pas mal. Et je pense que j'ai de la chance d'être encore, enfin, de faire ce que je fais aujourd'hui, d'être dans ce métier, de pouvoir continuer à créer, d'avoir maintenant cette marque, ce business qui me donne cette liberté. Je pense que finalement, c'est cool, sachant qu'en plus, c'est un métier de plus en plus difficile, avec de plus en plus de prétendants. Beaucoup de gens qui veulent accéder à ce métier maintenant, parce que... Tu as un mode de communication et de distribution de musique qui est facilité, mais il y a aussi beaucoup de déchets, et c'est devenu très compliqué de tirer son épingle du jeu et d'émerger dans tous ces artistes qui arrivent et dans cette surenchère d'entertainment et de gens qui veulent te proposer des choses. Donc, merci Marina Tato.

  • Speaker #0

    Je vous en prie, grâce. Est-ce que, par rapport à cette définition, et ceci... comment dire, ces prises de conscience que tu as, est-ce qu'il y a des choses que tu veux ajuster, justement, pour aller encore plus loin dans ton événement ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faut que j'écoute aussi cette histoire de création de personnages via le théâtre plus jeune, et peut-être, je me fais la réflexion depuis quelque temps, que je reprenne mes cours de théâtre au cours Simon, avec ce formidable professeur qui m'avait eu en classe libre. Il y a une douzaine d'années où j'avais dit, je veux finalement faire que de la musique, et il m'avait dit, t'es con, parce que je voulais te proposer une formation professionnelle, parce que je pense que t'es un acteur, il faut que tu sois un acteur. Pourquoi pas retourner vers le théâtre ? Pourquoi pas commencer à rêver de cinéma ? Il n'est jamais trop tard, tu sais, on a tous le droit et l'envie d'avoir plusieurs vies dans une vie. Donc je pense que je vais explorer ça très prochainement, que je vais me donner les moyens en tout cas d'explorer ça bien. On verra où ça va. Et c'est cool. C'est très cool. Parce qu'il y a une suite. Comme disait Elid Piaf lors d'une interview que j'avais vue sur Lina, où le mec lui disait, mais finalement, vous faites des concerts, des représentations tout le temps. Mais qu'est-ce qu'il y aura après cela, quand ça s'arrêtera ? Et elle lui avait dit, vous savez, je n'y pense pas, parce qu'il y aura toujours quelque chose. Et le il y aura toujours quelque chose Je trouvais que c'était magnifique parce que ça voulait tout et rien dire, mais en même temps, ça ouvrait tellement de possibilités. Donc, merci Edith.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'elle a raison, il y a toujours quelque chose. Il faut juste savoir le saisir en fait. C'est ça. C'est ça.

  • Speaker #1

    Voilà, je suis comme elle. Rien de rien, je ne regrette rien.

  • Speaker #0

    Bravo. Bravo. On y retourne ? Oui. On y retourne. Alors, on s'était quitté, tu étais en pleine promo de ton livre. Tu dis à tout le monde qu'Helmut c'est fini, tout le monde le réclame, remise en question, cette conversation avec ta femme qui t'a dit mais enfin regarde ce que tu as, ce que tu peux faire etc. Tu remets finalement en question tes croyances de les gens ne veulent que Helmuth et je ne peux exister qu'à travers Helmuth. Je veux dire que c'est un business et tu crées des choses évidemment à côté.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc finalement, tu remontes sur scène.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    T'as vu d'après, je pense que j'ai eu le coup de cette vidéo. Tu as des dates quasiment tous les week-ends, donc ça, c'était week-end. C'est ça.

  • Speaker #1

    Là, on voit que je ne suis plus du tout dans le perso de l'époque. Tu n'es plus du tout dans le perso. Que je suis décomplexé et que je viens interpréter le truc de manière en lâcher prise.

  • Speaker #0

    Et ça le fait. C'est un lâcher prise total. Donc, si on se dit, on fait un bilan et on regarde dans le rétro, on observe les choses suivantes. Tu avais un rêve qui était... faire connaître ta musique, tes textes. Et puis surtout, tu avais un objectif d'avoir une existence extraordinaire. Est-ce que tu penses, après aussi tout ce qu'on s'est vu là, vu qu'on a commencé, avoir accompli toute ou partie de ton rêve ?

  • Speaker #1

    Oui, en grande partie, parce que le rêve dans cette existence de chanteur, c'était encore une fois l'objectif en bout de chaîne, c'est-à-dire la scène. C'est certes la création, c'est faire vivre des chansons, faire de la promo, etc. T'es content au début et après ça te saoule assez vite. Mais c'est d'être sur scène et c'est de partager quelque chose avec un public. C'est d'avoir l'adrénaline, le stress avant de monter. C'est d'ailleurs très drôle parce que chacun vit son stress différemment. Moi j'ai une espèce de décharge électrique qui part juste dans un doigt en fait, avant de monter sur scène, c'est très bizarre. Et je sais à ce moment-là, quand j'ai ça, que c'est du stress. positif lié au fait d'aller défendre quelque chose sur scène. C'est assez fou. Et donc j'aime cette sensation-là. C'est une espèce de fausse douleur, en fait.

  • Speaker #0

    C'est une vibration.

  • Speaker #1

    C'est une vibration, exactement.

  • Speaker #0

    C'est qu'Antonin qui disait quand on ne vibre plus, on est mort. C'est ça ? Ouais. C'est ça que tu veux.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Et le fait de vibrer, le fait de pouvoir vibrer en ayant fait un choix compliqué à l'époque et et Mais obligatoire, parce que c'était un choix de survie, c'était un choix de... Ouais, il me fallait ce parcours, il me fallait cette vie extraordinaire. Et puis, à partir du moment où je l'ai décidé, ça on n'en a pas parlé, mais c'est un message aussi que j'ai envie de faire passer aux gens. J'en suis plus jamais sorti, c'est-à-dire que je me suis jamais laissé faire par les gens qui voulaient me décentrer de ça, qui me disaient t'es fou, c'est trop tard T'as un job, garde-le. Tu vas pas y arriver. Tu crois vraiment que tu vas signer dans une maison de disques à 30 balais ? Et je détestais, même ceux qui me disaient avec bienveillance Fais-le, si ça marche pas, au moins t'auras essayé. Je détestais cette phrase parce que pour moi, c'était une phrase de perdant. Il fallait me dire Fais-le, ça va marcher. Et c'est pour ça que tous les gens qui viennent me voir aujourd'hui, qui ont une passion, un truc vraiment qui brûle en eux, qui veulent faire quelque chose, je leur dis Vas-y, ça va marcher. Vas-y, dis-toi que ça va marcher. Va jusqu'au bout. Ça va marcher, c'est sûr, ça va marcher.

  • Speaker #0

    Et c'est aussi une sorte de prophétie autoréalisatrice, si on croit. Si on croit, on se donne les moyens, si on se donne les moyens, forcément, on avance et on y arrive.

  • Speaker #1

    Et quand ça ne marche pas, il faut que tu fais comme si ça... En fait, c'est Anthony Hopkins qui disait ça aussi. Il disait, fais comme si... Ça ne marche pas, fais comme si ça marchait. Fais comme si ça marchait. Continue, comporte-toi comme si ça marchait. Avance comme si ça marchait, parce que ça va marcher à un moment donné. Ça ne marche toujours pas, mais continue de faire comme si ça marchait. Ça marche, ça va marcher. C'est obligatoire, ça va marcher. Ta volonté, elle est là, ça va marcher. C'est tout.

  • Speaker #0

    Ça me pensait... Alors, je n'ai pas exactement la phrase, mais justement, je l'ai lisé hier. C'est Tony Montana, c'est dans Scarface, qui dit... On m'a dit de croire... Jeune enfant, on m'a dit de croire en Dieu. J'ai cru en Dieu. On m'a dit de... On m'a dit de... Aujourd'hui, j'ai décidé de croire en moi. Bon, c'est Scarface, c'est un peu vénère. Néanmoins... le sujet c'est ça, c'est croire en soi pour avancer, prendre des conseils évidemment parce que ce que tu disais tout à l'heure aussi l'ego il doit pas être non plus trop présent parce que quand il est trop présent c'est là où on n'arrive pas justement à prendre du recul et se dire à ce moment là il faut peut-être pivoter il faut peut-être faire comme ça c'est

  • Speaker #1

    dur aussi quand t'es pas seul quand tu partages la vie de quelqu'un quand t'as des obligations familiales quand ta décision de bifurcation parfois elle intervient sur le tard quand ce n'est pas un truc qui te mène depuis que tu as deux ans ou trois ans, mais qu'un jour tu décides vraiment, je pense qu'il y a plein de gens qui n'y vont pas parce qu'ils sont dans un... Peut-être pas dans un confort, mais ils sont dans une habitude de vie. Ils sont enfermés dans un schéma de vie qui fait que c'est trop compliqué pour eux d'en sortir. Sauf que s'ils ne le font pas, peut-être qu'ils n'ont pas suffisamment à l'esprit le fait qu'un jour, ils vont être très malheureux et tout envoyer péter. Donc, je pense qu'il faut vraiment s'écouter. Et il faut écouter ce qui vous donne le jus et l'énergie. Et il faut oublier ceux qui veulent vous empêcher parce qu'ils projettent sur vous leur propre peur. Ça, c'est très dangereux.

  • Speaker #0

    C'est la projection.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est quoi avoir une vie extraordinaire, toi, aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Il y a plein de ça. Il y a plein de façons d'avoir une vie extraordinaire. C'est comment tu perçois ce que tu fais, d'abord, je pense. Parce que, tu vois, je pense que quelqu'un qui est embarqué dans Médecins du Monde, il peut se dire qu'il a une vie extraordinaire. Il sauve des vies dans des pays en conflit. Un pompier, il peut se dire qu'il a une vie extraordinaire. Un chirurgien aussi, parce qu'il répare les gens, tu vois. Je te cite ces métiers-là, parce que c'est les métiers que j'admire le plus. Et quoi ?

  • Speaker #0

    La vie extraordinaire, tu rêvais d'une vie extraordinaire. Finalement, c'est quoi pour toi ?

  • Speaker #1

    La vie extraordinaire, c'est d'avoir le luxe de faire ce pour quoi je suis fait et que je fais naturellement, sans me forcer. C'est-à-dire que je ne me force pas à écrire des chansons, je ne me force pas quand je suis sur scène, et pourtant c'est devenu mon métier, c'est ce qui me fait vivre, c'est ce qui me fait manger, c'est ce qui me porte. La création me porte et elle m'est accessible, elle m'est facile, quelque part. Elle n'est pas toujours bien, des fois j'écris de la merde comme tout le monde, mais en tout cas, je sais faire. Et donc c'est en ça que c'est extraordinaire, parce que je ne suis pas en pilote automatique. dans un boulot qui pourrait me fracasser, me meurtrir, me donner des envies suicidaires, ou tout simplement, en étant moins extrême, ne pas m'épanouir. Et ça, dans le monde dans lequel on vit, dans toute cette violence et toute cette difficulté, pas faire des grandes phrases toutes faites, mais dans cette géopolitique dégueulasse, je trouve que ça, c'est assez extraordinaire.

  • Speaker #0

    Comment est-ce que ta vision, et d'un point de vue artistique, et business et personnel, a évolué depuis que tu as commencé ? Tu en as parlé un peu tout à l'heure.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup moins de naïveté. La musique, c'est un métier qui est très compliqué sur le plan business, parce qu'il y a beaucoup de bâtards, il y a beaucoup de requins, il y a beaucoup de gens qui veulent croquer, il y a beaucoup de producteurs véreux, il y a beaucoup de sales mecs. Il y en a beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup. Et j'ai eu la chance, moi, d'avoir un conseil, un avocat extraordinaire, qui n'est plus de ce monde-là, qui nous a quittés il y a quelque temps, qui m'a sorti de plein de contrats de merde, qui m'a sauvé en quelque sorte, sur le plan légal et financier. Je pense que je suis... plus du tout naïf avec le temps. J'ai compris qui étaient ces gens. Je les vois venir maintenant. Donc ça, c'est le premier truc important, je crois. Après, j'ai compris aussi que quand tu as des échecs, il ne faut pas que tu le prennes personnellement parce que ce n'est pas toujours parce que tu as mal travaillé ou que tu n'as pas fabriqué de la qualité, mais parce que parfois, tu as une barrière média qui t'empêche d'accéder aux gens ou tu n'es pas dans l'air du temps ou tu... qui n'est pas pris de la bonne façon, mais ça ne veut pas dire que tes chansons sont mauvaises. Il y a vachement une histoire de timing. Et puis, mine de rien, il y a quand même encore et toujours ce que dit Rodolphe, patron de Roy Musique, qui est mon label actuel sur Géronimo. Il me dit, tu sais, à un moment donné, c'est aussi toi et ta chance. C'est-à-dire que tu travailles comme un chien pour la provoquer. À un moment donné, elle arrive ou elle n'arrive pas. Elle décide de prendre le train avec toi ou pas. Et c'est vrai quand même dans ce métier. Ce n'est pas un métier qui fonctionne au mérite. Certes, il faut bosser, mais si tu es chercheur et que tu bosses et que tu cherches, au bout d'un moment, tu vas trouver, le médicament tu l'auras quoi, avec les années, avec les subventions, etc. La musique, non, à un moment donné, il faut quand même une part de chance. Il faut que ce soit aligné entre la vérité de ce que tu as proposé, les gens qui t'aident à le distribuer. Comment le public le reçoit ? Qu'est-ce qui se passe à ce moment-là dans le monde, dans l'ère du temps, pour qu'on te dise oui ? Quelle est l'énergie de l'univers ? Qu'on te dise oui, tu vois ? Alors si tout ça, ce n'est pas extraordinaire, je ne sais pas ce qu'il est.

  • Speaker #0

    Mais avec un facteur, il y a un facteur chance. Tu ne seras jamais opérant s'il n'y a pas de derrière.

  • Speaker #1

    Ah non, s'il n'y a pas la volonté, le travail. Et ne jamais,

  • Speaker #0

    jamais,

  • Speaker #1

    jamais se l'éteindre. Ne jamais lâcher. C'est impossible. Le jour où tu lâches, comme disait mon père, tu leur donnes raison. A ceux qui ont envie, tu lâches.

  • Speaker #0

    Donc il y a une exigence encore plus forte.

  • Speaker #1

    Permanente.

  • Speaker #0

    Finalement, est-ce qu'atteindre son objectif en utilisant une voix détournée, ça fonctionne ?

  • Speaker #1

    On atteint une partie de l'objectif. Oui, parce que si tu me dis sur le papier, tu voudrais être où aujourd'hui ? Je te dirais, je voudrais que Géronimo fasse le Zénith de Paris avec 5000 personnes qui connaissent ses chansons. Et on en est très, très loin puisqu'on est encore dans le développement. Mais en tout cas... J'ai atteint une forme de liberté, encore une fois, dans la créa, grâce à ce succès d'il y a 15 ans, qui était beaucoup plus gros que ce que je pensais, qui a touché les gens, pas comme je pensais le faire, mais qui les a touchés quand même. Et là où l'objectif est atteint, c'est que quand tu parles aux gens, tu parles aux gens. Moi, en club, on vient me dire putain mec, Edmout, t'as refait mon enfance Je me souviens exactement où j'étais la première fois que je l'ai entendu, j'écoutais ça avec mes potes, je faisais du skate dans le jardin de mon pote, on écoutait ça, etc. Tu te rends compte que tu fais partie d'une petite tranche de vie des gens, c'est ouf en fait. Et j'y reviens sans cesse, c'est la millième fois depuis le début de cette discussion, mais je suis sur scène. Je suis sur scène en ce moment avec Géronimo, on fait le tour des plateaux radio en France où je chante mes chansons pop en Géronimo slash Eric, puisque j'ai pas de... Comment ? Costume. De costume. Et je suis sur scène dans des clubs et dans des festivals de plusieurs milliers, voire plusieurs dizaines de milliers de personnes encore avec Helmuth. Donc j'ai les deux là, en ce moment. Donc c'est pas trop mal quoi.

  • Speaker #0

    C'est pas mal. Ouais. Finalement, quand on se prend une porte, on pivote.

  • Speaker #1

    On prend le vasistas. On reprend le signe. Le vasistas, c'est la toute petite lucarne, tu sais, dans le toit.

  • Speaker #0

    Ah, le Vélux ?

  • Speaker #1

    Non, le vasistas. J'espère que je ne te raconte pas de conneries. Il faut qu'on regarde vite, qu'on demande vite à Google à quoi ça ressemble. Je crois que le vasistas, c'est une toute petite fenêtre, je crois.

  • Speaker #0

    Ah ok Je crois On n'a pas de connexion On ne pourra pas Mais on regardera

  • Speaker #1

    Insultez-moi Si je ne me respecte pas C'est pas grave

  • Speaker #0

    Être un artiste C'est aussi être un entrepreneur Tu en as parlé tout à l'heure C'est un business J'aimerais bien avoir Ton point de vue là-dessus Comment est-ce qu'on Comment est-ce qu'on doit Se positionner Ou en tout cas Positionner sa marque personnelle Par rapport à son business Ou son produit Et donc Tu en as parlé De toute l'évolution Que tu as eue Je prends le cas de Ça m'énerve Ouais

  • Speaker #1

    dépasser elle nous fait ça fait pas longtemps ouais c'est pas longtemps que je n'ai pas longtemps voilà ça fait pas longtemps que je raisonne en marque si tu veux mais si à force d'entendre les gens me dire bah ouais mais tu as une marque et moussé une marque abandonne pas la marque ne tue pas la marque tu vois je suis à mon avis putain il parle de moi comme un produit mais en fait non il parle de mon ma la projection et ma création comme un produit s'en est en fait

  • Speaker #0

    la marque même si je le pousse dans le marketing c'est à la chaise ouais bien sûr bien sûr bien sûr on peut dire ça en fait la marque elle est elle est elle

  • Speaker #1

    perdure malgré moi quelque part, c'est ça qui est très bizarre c'est que dans le business quelle que soit ta marque, t'es obligé de communiquer, t'es obligé de matraquer les gens, encore et toujours tu vois, moi je l'ai fait d'une certaine façon en sortant des disques mais qui ont été des fours donc qui n'ont pas servi la marque par contre je continue de le faire en étant sur scène, c'est à dire que là où je fais perdurer la marque et là où ça me sert c'est que comme je suis fou sur scène en Helmuth et que je donne toute l'énergie possible et qu'à la fin du showcase, ma chemise, je peux la jeter, ça parle. En club et en festival, les gens disent c'est dingue, c'est cool, on est smart, il y a plein d'énergie. Donc, ça boucle d'autres dates derrière et donc ça fait perdurer exister la marque sur le plan business, ce qui moi me nourrit en fait, donc la tournée. Après, comment tu te positionnes ? Je ne sais pas si ça va bien répondre à la question, mais en tout cas, il faut quand même que je le dise. Si tu es aujourd'hui artiste et que tu es ton propre producteur, il faut que tu te poses en chef d'entreprise. C'est-à-dire qu'il faut que tu comprennes... absolument le 360 de ce métier sur un plan comptable sur un plan juridique sur la communication c'est là où je suis le moins bon d'ailleurs parce que j'ai j'aime bien insta mais snap tic toc tout ça ça m'emmerde donc voilà je suis pas là où je devrais être par rapport aux métiers que je fais mais il faut que tu saches comment ça fonctionne et c'est un métier qui est très complexe moi j'ai mis des années à comprendre Comment il fallait me comporter quand je signais un contrat ? Quels étaient les premiers réflexes qu'il fallait que j'ai avec mon avocat ? Sur un plan comptable, quand tu es artiste, c'est très compliqué parce qu'il y a une pluralité de droits. Les pires pour les experts comptables, c'est les artistes et les inventeurs parce que ce que tu gagnes, ça rentre dans des cases complètement improbables, sur des feuillets à part, machin, donc tu as des droits d'auteur, sur tes passages en radio, en télé, tu as tes cachets de scène. t'as tes royalties sur ce que tu vends t'as des droits voisins d'interprètes qui sont versés par des organismes à part qui s'appellent l'adami, l'aspédidam donc c'est infiniment complexe et donc il faut que tu sois chef d'entreprise et que tu percutes sur tout ça si t'es un artiste très intérieur que dans ton art et complètement habité par ce que tu fais faut que t'aies quelqu'un qui te fasse pour toi et faut que ce soit vraiment quelqu'un de confiance quoi Mais tous les gens que j'ai autour de moi, ils gèrent leur vie artistique aujourd'hui comme un business.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et alors, tu disais, tout le monde te dit c'est une marque. Ouais. Ça m'énerve qu'il y ait une marque.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Tu... Tu t'en ferais quelque chose ? Tu l'as déposé, Sam & Nerve ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est Helmut Fritz qui est déposé. C'est difficile de déposer le Sam & Nerve, mais en tout cas, toute la déclinaison autour du personnage, tout est déposé à l'INPI, tout est à moi. La marque, en fait, tu dis c'est Sam & Nerve, mais la marque, vraiment, c'est Helmut Fritz qui est déposé.

  • Speaker #0

    Mais justement, tu vois, quand tu dis je vais dans des clubs et finalement, ce que les gens attendent... C'est Sam Énerve, c'est l'interprète de Sam Scher, c'est même plus finalement

  • Speaker #1

    Helmut. Non, non, c'est l'interprète de Sam Énerve.

  • Speaker #0

    En l'occurrence, toi.

  • Speaker #1

    Oui, mais quand je dis Helmut Fritz, c'est parce que Helmut Fritz a la paternité du titre et que si demain ça doit se décliner en merchandising ou autre, il faut que ça figure quelque part. Mais je n'ai pas d'autre envie aujourd'hui que de conduire encore ce projet sur scène. Pour toutes les raisons qu'on a évoquées, c'est mon job. c'est mon business, ce sont mes rentrées d'argent c'est ce qui me fait quand même kiffer quand je suis face aux gens c'est ce qui me donne la liberté de créer ailleurs donc voilà mais j'ai pas envie de faire ce que j'ai décliné à l'époque parce qu'à l'époque, grande époque numéro 1 on venait me chercher pour de la télé Anouna est venu me chercher quand il montait TPLP pour que je sois chroniqueur, j'ai pas eu envie Coé à l'époque est venu me chercher il avait la méthode Coé qui cartonnait Il m'a dit on va faire une émission, on va l'appeler Saménerve, tu vas rentrer dans des fêtes comme un trublion, tu vas foutre le bordel. Je lui ai dit non merci, moi je veux faire que de la musique. C'était un hack, je ne vais pas aller ailleurs. Il l'avait compris avec beaucoup d'élégance d'ailleurs, parce qu'il était en plein un truc, c'était difficile de lui dire non. Et Cyril aussi, tu vois. Et demain tu ne me verras pas, et ça je te le signe avec mon sang. Tu ne me verras pas.

  • Speaker #0

    Attention.

  • Speaker #1

    Non mais tu ne me verras pas être changé d'avis, être chroniqueur chez Hanouna et dire oui bonsoir, on est machin et tout. Le seul truc qui me titille un peu, parce qu'on en a parlé, ce serait de décliner... C'est les gens qui ont lu mon livre qui m'en ont parlé, c'est de sortir du livre une histoire déclinable en épisodes et en faire une espèce de mini-série, et d'aller chercher pourquoi pas Netflix. Mais c'est pareil, tout à l'heure je te parlais des envies de faire peut-être de la comédie.

  • Speaker #0

    Oui, donc c'est...

  • Speaker #1

    Ça serait bien de pouvoir faire de la comédie, mais pas de nouveau en n'ayant besoin que d'Elmout, tu vois ce que je veux dire. En disant, mais ça peut être une amorce, encore une fois. Donc, tu vois, il est encore là. Il est encore là. Il y a encore, voilà.

  • Speaker #0

    Oui, mais d'où l'intérêt.

  • Speaker #1

    Ce n'est même pas un truc que j'ai encore matérialisé. J'envisage un truc et déjà, je dis, regarde, lui, il est en embuscade, là. Parce que s'il faut un pilote, ce que tu vas exercer dans l'image, ce sera peut-être ça. Donc, c'est fou. Finalement, c'est...

  • Speaker #0

    Oui, mais si c'est fait en conscience. Si c'est fait en conscience avec un objectif...

  • Speaker #1

    Mais bien sûr. Aujourd'hui, ce ne sera fait que comme ça. C'est un objectif. Ce ne sera fait que comme ça. Mais ça me fait rire parce que je repense à cette toute première télé que j'ai faite. C'était Ruquier. C'était On n'est pas couché. Et il y avait Zemmour et Nolo qui étaient là pour me déstabiliser. Ils étaient payés pour. Pour dire il est bidon, c'est un faux accent, etc. On le savait de toute façon, j'étais venu en marionnette. Mais du coup, Ruquier m'interrogeait et j'étais obligé de répondre dans la peau du personnage. À un moment donné, il me dit... Il me dit, mais de toute façon, vous, vous n'êtes pas que là pour un coup. Vous êtes Helmut Fritz pour toujours. Et je lui avais répondu, à vie ! Et mine de rien, il y a une part de moi qui sera toujours Helmut, à vie, dans ce que je fais, ce à quoi je reviens, la façon dont je l'utilise aujourd'hui, tu vois. C'est quelque chose qui est encore et toujours là.

  • Speaker #0

    Mais au service d'eux.

  • Speaker #1

    Au service d'eux.

  • Speaker #0

    C'est ça, là.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est ce qui me sauve. c'est le fait de l'avoir transformé oui exactement alors on arrive sur la fin ouais est-ce que tu te sens aligné maintenant ? je crois qu'un artiste n'est jamais aligné en fait je me sens plus en paix aligné ma phrase du début là Des poètes disparus pour découvrir que je n'avais pas vécu. Je n'ai pas encore vécu assez de choses. J'ai encore des choses à vivre. Et je pense que tu es aligné quand tu as tout vécu, tout fait. Ou en tout cas, quand tu as suffisamment de nourriture en toi. Et j'ai encore faim.

  • Speaker #0

    Alors justement, qu'est-ce que tu voudrais explorer pour te nourrir ?

  • Speaker #1

    La comédie. Encore et toujours la musique. Géronimo, c'est en train de prendre un virage rock. Donc je reviens à mes premiers amours d'Eliott et d'Eric sur le single Billetang. j'ose enfin mettre du rock tu vois en me préoccupant plus que maintenant c'est un truc vu que j'ai elle mouton qui me sécurise pas d'enjeu à l'enjeu non mais surtout j'ai pas besoin de faire des morceaux pour absolument plaire à un média donc je peux commencer à faire ce que j'ai envie de faire et et arranger les morceaux comme je le veux donc j'ai ça à explorer Voilà, je trouve que c'est déjà pas mal de continuer dans la musique et de se dire est-ce que je ne vais pas aller voir du côté du cinéma ? Je le ferai, je ne le ferai pas. Et puis j'ai mon éditrice qui me dit alors il arrive quand le deuxième livre ? Oui. Tu vois, il faudrait que je commence à y penser aussi. Ouais. En tout cas, il y a le recueil de poèmes que je n'ai jamais sorti, que je vais sortir aussi.

  • Speaker #0

    Que tu vas sortir, oui. Ouais,

  • Speaker #1

    il faut que je trouve un éditeur quand même. Je n'ai pas envie de le balancer dans la nature comme ça. J'ai envie de le défendre un peu. Donc il y a plein de choses.

  • Speaker #0

    Il y a plein de choses. Il y a plein de choses. Est-ce qu'il y a une question qui aurait aimé ? que tu aurais aimé que je te pose et que je ne t'ai pas posé.

  • Speaker #1

    Non, je suis très content que tu ne m'aies pas demandé. Et alors, qu'est-ce qui t'énerve aujourd'hui ? Comme l'ont fait 90 journalistes sur 100 au cours des 15 dernières années. Non, non, j'ai l'impression d'avoir plus que fait le tour avec toi. C'est assez fou d'ailleurs, parce que ça m'a remis en face de plein de choses, tu vois. Et en fait, là où je vais te remercier, c'est que je vais sortir, je pense, de cette discussion. Avec, comme me l'avait dit Benjamin à l'époque qui m'avait donné l'idée du bouquin, un regard moins dur sur moi. Parce que ça fait toujours du bien de se rappeler de tout ce qu'on a fait, pourquoi on l'a fait, comment on l'a fait, et où on est arrivé depuis qu'on a commencé à travailler pour faire tout ça. Et donc c'est une... Je crois qu'on a bien étalé le truc.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas un hasard, ce que vous disiez tout à l'heure. C'est vraiment du travail. Du travail, du talent, un tout petit peu de chance, mais surtout du travail.

  • Speaker #1

    Du travail, et puis ça part mine de rien de tellement d'envie, d'une telle flamme que c'est bien quand ça peut arriver quelque part.

  • Speaker #0

    Attends, je crois que je suis très phrase, mais parce que j'ai une émotion de bouffée. Pour préparer tous les épisodes de la légende personnelle, je crois que c'était Jacques Brel qui disait Le talent, c'est avoir envie.

  • Speaker #1

    Non, il disait Le talent, ça n'existe pas. Il n'y a que le travail.

  • Speaker #0

    Il n'y a que le travail, mais c'est aussi assez avoir envie. Il y a une histoire d'envie. Il y a une histoire d'envie,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #0

    Il y a ça.

  • Speaker #1

    L'envie, oui.

  • Speaker #0

    Alors, on a un peu parlé tout à l'heure, mais je te repose quand même la question. Qu'est-ce que tu aimerais que nos auditeurs retiennent de ces épisodes, de ces trois épisodes ?

  • Speaker #1

    C'est la phrase de... La phrase de...

  • Speaker #0

    Oualsam ? Non,

  • Speaker #1

    non, non. De Michel Blanc. Dans les bronzés. Mais bien sûr !

  • Speaker #0

    Mais on l'a fait d'ailleurs avec Emmanuel.

  • Speaker #1

    Thibaut et Bernard, toi et moi on a un peu le même problème. C'est-à-dire qu'on ne peut pas tout miser sur notre physique. Donc si tu veux un conseil, oublie que tu n'as aucune chance. Vas-y, fonce. On ne sait jamais sur un malentendu, ça peut marcher. Voilà. Quand t'es pas biberonné à la musique Et quand t'as pas une guitare dans les mains Et que t'as quand même des rêves de rockstar Vas-y parce qu'on sait jamais sur un malentendu Ça peut marcher Moi j'ai un malentendu qui dure depuis 15 ans

  • Speaker #0

    C'est marrant parce qu'on s'en était parlé En prenant l'épisode Et tu le sors Qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour l'avenir ?

  • Speaker #1

    C'est pas mal cette histoire d'alignement D'être de plus en plus aligné D'avoir Mais pour ça faut aussi On l'a un peu évoqué, mais il faut un équilibre vie perso et vie pro. Donc il faut quand même, je pense, toujours privilégier le noyau, la famille, avant de vouloir de manière très égotique exister, être sur scène et tout. C'est quand même la deuxième chose, tu vois. Donc que ça se passe bien. que je puisse continuer à exercer ce métier. Pour ça, il faut que les gens continuent à accueillir ce que j'ai à leur proposer. Et pour ça, il faut que je continue à faire les choses de manière sincère, en fait. C'est tout.

  • Speaker #0

    Authentique. Oui. Le vrai toi. Le petit Eric de 8 ans. Oui. C'est ça. C'est marrant, finalement. C'est toujours le petit enfant intérieur qui revient. Tout le monde l'a vu. Comment est-ce que les auditeurs peuvent te contacter s'ils ont des questions ? Est-ce qu'ils veulent te suivre ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. Je ne veux pas te faire un casque. Je ne veux parler à personne. Tout ce que j'ai dit était un tissu de mensonge, mais éhonté. Franchement, je suis vraiment un sale gars. Je m'en vais et je ne vais plus jamais entendre parler de vous. Avec plaisir. Je trouve que je n'ai pas assez de gens qui m'écrivent en vrai.

  • Speaker #0

    Alors, où on t'écrit ?

  • Speaker #1

    Sur Instagram. at Geronimo le vrai et je réponds toujours tu sais j'ai toujours je sais pas si c'est le syndrome de l'imposteur mais j'ai toujours du mal avec les gens qui me disent putain tu m'as répondu comme si j'étais Bono tu vois je leur dis non mais je suis que moi donc c'est normal que je te réponde donc bien sûr écris moi et j'ai plaisir à te répondre et à discuter avec toi donc toujours une réponse Instagram parce que sinon ça prend trop de temps euh Sur Helmuth, il y a encore un Facebook, mais qui est que géré par mon tour manager pour parler de la... Voilà, Instagram et c'est tout.

  • Speaker #0

    Et c'est tout ? Ouais. Ok.

  • Speaker #1

    Voilà. Et puis si vous me croisez dans Paname et que vous me reconnaissez, levez la main, on ira boire une bière ensemble. Avec plaisir. Grave.

  • Speaker #0

    Faut te reconnaître, bah du coup on t'a vu là. Ouais. On est en même temps, donc on peut te reconnaître sans...

  • Speaker #1

    Yes.

  • Speaker #0

    Sans tes lunettes. Alors maintenant, il va falloir que tu nommes quelqu'un à ta place.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #0

    Pour venir raconter sa légende personnelle. Ah ouais ! Oui, et transmettre.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Et que tu me dises ce que tu attends de lui ou d'elle.

  • Speaker #1

    Ok, alors je vais nommer mon copain Thomas, Théo Emma, qui est un artiste de dingue, qui est quelqu'un de très complexe, qui dans sa musique navigue entre le côté urbain qui fait partie de ses racines et la... pop mélancolique parce que c'est un magnifique auteur aussi et qui a une histoire très sacrée histoire puisqu'il est né sous X et dont il a fait un spectacle musical là où il s'est mis en scène, où il est mi-comédien mi-chanteur, je suis allé le voir, c'était bouleversant c'est l'une des personnes les plus intéressantes et les plus intenses que j'ai croisé dans ma vie d'artiste depuis 15 ans et je pense que vous allez avoir beaucoup de choses à vous dire

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Eric.

  • Speaker #1

    Salut Marie.

  • Speaker #0

    Avant de clore cet épisode, je voulais remercier Emmanuel qui est là au fond et qui réalise depuis tout à l'heure. Emmanuel et donc le studio Narrative grâce à qui on a pu faire ces trois épisodes.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Merci à vous. Et merci à toi.

  • Speaker #1

    Allez, un verre de rosé. Allez, c'est parti.

  • Speaker #0

    Voilà. Alors moi, si j'avais un mot de la fin à te dire, c'est que finalement, le phénix, ce n'est pas Helmut, c'est toi. Parce que dans tout ce qui s'est passé, celui qui se relevait tout le temps, celui qui avançait tout le temps, c'était toi.

  • Speaker #1

    Je vais garder ça précieusement. Merci beaucoup. Merci Marine.

  • Speaker #0

    Et moi, je vous dis à très vite pour un nouvel épisode. Ciao ! J'espère que tu as été inspiré par cet épisode. Si tu as plu, partage-le autour de toi. Laisse-moi un commentaire et abonne-toi. En attendant le prochain, retrouve le contenu vidéo de La Légende Personnelle sur YouTube, Facebook, TikTok et Instagram. Merci de nous avoir écoutés et n'oublie pas, ta marque personnelle est ton super pouvoir. T'es le meilleur.

Chapters

  • Doutes et Nouvel Album : Le dilemme.

    01:29

  • L'ikigai d'Eric: faire converger ses passions, ses talents et les besoins du public

    03:02

  • La prophétie auto-réalisatrice : un histoire de conviction et de détermination

    13:21

  • L'importance de ne pas prendre les échecs personnellement

    17:21

  • L'artiste comme entrepreneur

    22:57

  • Réflexion sur le positionnement de sa marque personnelle par rapport à son business ou son produi

    23:17

  • Futurs projets artistiques: quelle est la suite ?

    31:22

Description

Il a créé le personnage emblématique d'Helmut Fritz, "figure maléfique" qui a connu un succès retentissant.

Une idée née d'une fulgurance qui a transformé sa carrière.


Dans ce nouvel épisode en 3 parties de "La Légende Personnelle", je te propose d'explorer le concept même de création.

Le parcours unique d'un homme qui voulait :

  • vivre une vie extraordinaire,

  • s'exprimer à travers la musique et l'écriture,

  • créer un lien fort avec le public.


Ce que tu vas découvrir :


  • L'évolution de la vision artistique, business et personnelle.

  • Alignement avec l'ikigaï et exploration de ses composantes.

  • Quelles seraient les déclinaisons du personnage d'Helmut Fritz dans d'autres domaines comme la comédie et la mini-série

  • L'importance de suivre ses rêves pour explorer de nouveaux horizons.


Pourquoi écouter cet épisode ?


Parce qu'il est rempli de leçons de vie, de réflexions profondes et d'inspirations pour tous ceux qui cherchent à aligner leur vie avec leur passion.

Que tu sois artiste, entrepreneur ou simplement en quête de sens, cet épisode est pour toi !


Si tu veux contacter Eric, c'est ici 👉🏼 Instagram


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Oublie les règles du jeu classique. Ici, on écrit l'histoire autrement. Et la meilleure façon d'y arriver, c'est d'écouter celles et ceux qui l'ont fait avant toi. Je suis Marina Datto, et tu écoutes La Légende Personnelle, le podcast qui t'aide à comprendre une chose essentielle. Dans ce monde hyper connecté, ton plus grand pouvoir, c'est ton identité. Alors je vais faire un petit Previously.

  • Speaker #1

    Épisode 3.

  • Speaker #0

    Épisode 3. Petit Previously.

  • Speaker #1

    Previously on Lost.

  • Speaker #0

    Oui. Exactement. Ou dans l'ombre d'Elmout. C'est ça. C'est Elisa. Tu rêves de pop.

  • Speaker #1

    In the shadow of the fritz.

  • Speaker #0

    C'est pas mal ça. C'est pas mal non ? Ah oui oui c'est pas mal. Ok. Vas-y tu me le fais. Previously.

  • Speaker #1

    Previously in the shadow of the fritz.

  • Speaker #0

    Magnifique. Tu rêves de pop. Ouais. Tu démissionnes. Ouais. Tu travailles sur ton projet Elliot. Ça ne fonctionne pas. Un soir, tu as une fulgurance. Tu crées un mood qui devient ton double magnifique.

  • Speaker #1

    J'aime beaucoup ce terme de fulgurance, l'histoire de ma vie.

  • Speaker #0

    C'est ça. Tu cartonnes. Le public et les médias t'adorent. Au bout de deux ans de tournée et de représentation, tu te dis que c'est le bon moment pour lancer Eric, le vrai toi. C'est ça. Mauvais timing.

  • Speaker #1

    Très.

  • Speaker #0

    Le boss de Sony te convainc de refaire un autre album. Tu y vas. On peut dire à contre-cœur ou pas ?

  • Speaker #1

    Ouais, sur le coup, à contre-cœur. Et après, dans le process, heureux de faire toutes ces rencontres.

  • Speaker #0

    Finalement, cet album sonne pour toi la vraie fin, la vraie première fin de Helmhut. Tu annonces sa mort sur les réseaux sociaux et tu te lances dans ton projet de cœur.

  • Speaker #1

    C'est le départ à la retraite de Michel Sardou, en fait. C'est ça. Cette fois-ci, j'arrête. Oui, cette fois-ci, j'arrête.

  • Speaker #0

    Non, c'était à Snabourg. C'était comme la clope. C'était comme à Snabourg.

  • Speaker #1

    Sardou aussi. Ah oui.

  • Speaker #0

    Donc là tu veux, tu te lances après deux ans aussi d'absence, tu lances Géronimo. Oui. Très bon accueil jusqu'à ce qu'on apprenne que c'est un nouveau projet du créateur de Helmut. Et là, on te ferme les portes. Barrière. Barrière. 2020, confinement. Résurrection d'Helmut. Nouvel album. Oui. 2022, sortie du livre Rockstar Sinon Rien avec une nouvelle annonce de la fin d'Helmut. Oui. On est sur la troisième fois.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et là, tu te rends compte que tout le monde veut voir Helmut sur scène. et tu reçois des propositions de tous les sens.

  • Speaker #1

    Juste appeler Remo parce que le recueil, c'est aussi pendant le confinement.

  • Speaker #0

    C'est vrai, tu as raison.

  • Speaker #1

    Et ça sort, mais de manière confidentielle parce que projet perso et pas projet d'exposition.

  • Speaker #0

    Pour le moment. Moment, la transition est magnifique puisque Remo, c'est un moment d'alignement.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Et là, justement, je vais t'amener sur l'alignement. Est-ce que tu connais l'ikigai ?

  • Speaker #1

    Pas du tout.

  • Speaker #0

    L'ikigai, c'est un concept japonais qui signifie raison d'être. Et donc, là, c'est... Comment est-ce que tu peux travailler sur ton alignement ? Et donc, c'est la convergence entre quatre éléments essentiels qui, lorsqu'ils sont réunis, permettent à une personne de trouver un sens profond et une satisfaction à sa vie.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc, c'est ce que tu aimes faire, tes activités, tes passions, ce qui te procure de l'argent.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas les quatre accords Toltec ? Pas du tout. Ok.

  • Speaker #0

    Ce dans quoi tu es doué. Donc, les talents, les compétences que tu possèdes et ce en quoi tu excelles. Ouais. Ce dont le monde a besoin.

  • Speaker #1

    Le monde ?

  • Speaker #0

    Le monde a besoin.

  • Speaker #1

    Je ne prétends pas faire des choses dont le monde a besoin.

  • Speaker #0

    Chacun donne quelque chose au monde. En tout cas, ta contribution ou ton service qui apporte de la valeur à la société ou qui pourrait répondre à un besoin collectif. D'accord. Et ce, pourquoi tu peux être payé. Ok. Ok, donc tes activités, tes services dans lesquels tu peux recevoir une compensation financière qui te permet de subvenir à tes besoins. Ok. Est-ce qu'on fait l'ikigai ? Allez, feu. On y va ? Oui.

  • Speaker #1

    C'est parti. C'est intéressant.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu aimes faire ?

  • Speaker #1

    Ce que j'aime faire, c'est créer. Des chansons, donc écrire, trouver des mélodies, travailler en studio et plus que tout être sur scène. Et interpréter mes morceaux sur scène et échanger de l'énergie avec le public, c'est ce que je préfère.

  • Speaker #0

    Dans quoi est-ce que tu es particulièrement doué ?

  • Speaker #1

    Je crois que je me défends pas mal dans l'écriture et je pense que je suis quelqu'un de... Je pense que je suis fait pour la scène. C'est pas à moi de dire si je suis doué, mais je suis fait pour la scène. Clairement.

  • Speaker #0

    De quoi le monde a-t-il besoin, selon toi ?

  • Speaker #1

    Le monde a besoin de divertissement. Il a besoin d'être emmené ailleurs et de sortir justement de son quotidien. Il a besoin de bouffer d'oxygène via l'entertainment.

  • Speaker #0

    Et pourquoi est-ce que tu peux te payer ?

  • Speaker #1

    Mais pour ça ! Donc ça veut dire que je suis aligné, en fait.

  • Speaker #0

    Écoute, je pense que tu... T'es aligné ? Je fais une synthèse ? Ah ouais, ouais,

  • Speaker #1

    carrément.

  • Speaker #0

    Donc ton Ikigai semble être centré sur l'utilisation de ton talent pour créer des personnages, écrire... être sur scène communiquée, chercher des émotions intenses à travers des performances musicales. Et donc apporter du divertissement et de la réflexion au monde. Et donc, c'est cette convergence entre tes passions, tes talents, les besoins du public et ta capacité à vivre qui constitue ton Ikigai. Donc, en fait, c'est tout ce que tu sais faire aujourd'hui. Et finalement, tu l'as très bien dit tout à l'heure, à la fin de l'épisode précédent. C'est-à-dire que Helmut, en tout cas, ça m'énerve, c'est devenu un business. Maintenant, tu danses ça pour pouvoir faire tes projets de cœur. C'est ça. T'es aligné avec tes mots, t'as senti que t'étais en recentrage. Ouais. Voilà, qu'est-ce que t'en penses ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est très cool et je pense que c'était un super exercice pour moi parce qu'en fait, le fait de se raconter comme ça et de revenir sur les différentes étapes de vie, sur les différentes... Ouais, toutes les phases de création avec des terrains, encore une fois, différents. Des fois, ça met un peu le bazar dans la tête et on se dit finalement je suis qui, je vais où ? En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'en dehors du fait de vouloir exister sur scène, moi je n'ai jamais eu de plan de carrière. Je ne me suis jamais dit dans 10 ans, je veux vendre 15 millions de disques. De toute façon, c'est stupide de se dire ça, mais je pense que quand tu as initié une carrière où tu progresses année après année, où tu distribues des albums. comme un booba ou autre, c'est des objectifs que tu peux te fixer. Dans mon cas, pas du tout. C'est beaucoup trop chaotique. Mais en tout cas, cet exercice me met finalement quand même en paix avec qui je suis. Et il me montre que je suis parti d'un rêve que j'ai quand même réalisé en acceptant quand même d'être un peu secoué et en ne cochant pas toutes les cases que j'avais au départ. mais en en cochant pas mal. Et je pense que j'ai de la chance d'être encore, enfin, de faire ce que je fais aujourd'hui, d'être dans ce métier, de pouvoir continuer à créer, d'avoir maintenant cette marque, ce business qui me donne cette liberté. Je pense que finalement, c'est cool, sachant qu'en plus, c'est un métier de plus en plus difficile, avec de plus en plus de prétendants. Beaucoup de gens qui veulent accéder à ce métier maintenant, parce que... Tu as un mode de communication et de distribution de musique qui est facilité, mais il y a aussi beaucoup de déchets, et c'est devenu très compliqué de tirer son épingle du jeu et d'émerger dans tous ces artistes qui arrivent et dans cette surenchère d'entertainment et de gens qui veulent te proposer des choses. Donc, merci Marina Tato.

  • Speaker #0

    Je vous en prie, grâce. Est-ce que, par rapport à cette définition, et ceci... comment dire, ces prises de conscience que tu as, est-ce qu'il y a des choses que tu veux ajuster, justement, pour aller encore plus loin dans ton événement ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faut que j'écoute aussi cette histoire de création de personnages via le théâtre plus jeune, et peut-être, je me fais la réflexion depuis quelque temps, que je reprenne mes cours de théâtre au cours Simon, avec ce formidable professeur qui m'avait eu en classe libre. Il y a une douzaine d'années où j'avais dit, je veux finalement faire que de la musique, et il m'avait dit, t'es con, parce que je voulais te proposer une formation professionnelle, parce que je pense que t'es un acteur, il faut que tu sois un acteur. Pourquoi pas retourner vers le théâtre ? Pourquoi pas commencer à rêver de cinéma ? Il n'est jamais trop tard, tu sais, on a tous le droit et l'envie d'avoir plusieurs vies dans une vie. Donc je pense que je vais explorer ça très prochainement, que je vais me donner les moyens en tout cas d'explorer ça bien. On verra où ça va. Et c'est cool. C'est très cool. Parce qu'il y a une suite. Comme disait Elid Piaf lors d'une interview que j'avais vue sur Lina, où le mec lui disait, mais finalement, vous faites des concerts, des représentations tout le temps. Mais qu'est-ce qu'il y aura après cela, quand ça s'arrêtera ? Et elle lui avait dit, vous savez, je n'y pense pas, parce qu'il y aura toujours quelque chose. Et le il y aura toujours quelque chose Je trouvais que c'était magnifique parce que ça voulait tout et rien dire, mais en même temps, ça ouvrait tellement de possibilités. Donc, merci Edith.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'elle a raison, il y a toujours quelque chose. Il faut juste savoir le saisir en fait. C'est ça. C'est ça.

  • Speaker #1

    Voilà, je suis comme elle. Rien de rien, je ne regrette rien.

  • Speaker #0

    Bravo. Bravo. On y retourne ? Oui. On y retourne. Alors, on s'était quitté, tu étais en pleine promo de ton livre. Tu dis à tout le monde qu'Helmut c'est fini, tout le monde le réclame, remise en question, cette conversation avec ta femme qui t'a dit mais enfin regarde ce que tu as, ce que tu peux faire etc. Tu remets finalement en question tes croyances de les gens ne veulent que Helmuth et je ne peux exister qu'à travers Helmuth. Je veux dire que c'est un business et tu crées des choses évidemment à côté.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc finalement, tu remontes sur scène.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    T'as vu d'après, je pense que j'ai eu le coup de cette vidéo. Tu as des dates quasiment tous les week-ends, donc ça, c'était week-end. C'est ça.

  • Speaker #1

    Là, on voit que je ne suis plus du tout dans le perso de l'époque. Tu n'es plus du tout dans le perso. Que je suis décomplexé et que je viens interpréter le truc de manière en lâcher prise.

  • Speaker #0

    Et ça le fait. C'est un lâcher prise total. Donc, si on se dit, on fait un bilan et on regarde dans le rétro, on observe les choses suivantes. Tu avais un rêve qui était... faire connaître ta musique, tes textes. Et puis surtout, tu avais un objectif d'avoir une existence extraordinaire. Est-ce que tu penses, après aussi tout ce qu'on s'est vu là, vu qu'on a commencé, avoir accompli toute ou partie de ton rêve ?

  • Speaker #1

    Oui, en grande partie, parce que le rêve dans cette existence de chanteur, c'était encore une fois l'objectif en bout de chaîne, c'est-à-dire la scène. C'est certes la création, c'est faire vivre des chansons, faire de la promo, etc. T'es content au début et après ça te saoule assez vite. Mais c'est d'être sur scène et c'est de partager quelque chose avec un public. C'est d'avoir l'adrénaline, le stress avant de monter. C'est d'ailleurs très drôle parce que chacun vit son stress différemment. Moi j'ai une espèce de décharge électrique qui part juste dans un doigt en fait, avant de monter sur scène, c'est très bizarre. Et je sais à ce moment-là, quand j'ai ça, que c'est du stress. positif lié au fait d'aller défendre quelque chose sur scène. C'est assez fou. Et donc j'aime cette sensation-là. C'est une espèce de fausse douleur, en fait.

  • Speaker #0

    C'est une vibration.

  • Speaker #1

    C'est une vibration, exactement.

  • Speaker #0

    C'est qu'Antonin qui disait quand on ne vibre plus, on est mort. C'est ça ? Ouais. C'est ça que tu veux.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Et le fait de vibrer, le fait de pouvoir vibrer en ayant fait un choix compliqué à l'époque et et Mais obligatoire, parce que c'était un choix de survie, c'était un choix de... Ouais, il me fallait ce parcours, il me fallait cette vie extraordinaire. Et puis, à partir du moment où je l'ai décidé, ça on n'en a pas parlé, mais c'est un message aussi que j'ai envie de faire passer aux gens. J'en suis plus jamais sorti, c'est-à-dire que je me suis jamais laissé faire par les gens qui voulaient me décentrer de ça, qui me disaient t'es fou, c'est trop tard T'as un job, garde-le. Tu vas pas y arriver. Tu crois vraiment que tu vas signer dans une maison de disques à 30 balais ? Et je détestais, même ceux qui me disaient avec bienveillance Fais-le, si ça marche pas, au moins t'auras essayé. Je détestais cette phrase parce que pour moi, c'était une phrase de perdant. Il fallait me dire Fais-le, ça va marcher. Et c'est pour ça que tous les gens qui viennent me voir aujourd'hui, qui ont une passion, un truc vraiment qui brûle en eux, qui veulent faire quelque chose, je leur dis Vas-y, ça va marcher. Vas-y, dis-toi que ça va marcher. Va jusqu'au bout. Ça va marcher, c'est sûr, ça va marcher.

  • Speaker #0

    Et c'est aussi une sorte de prophétie autoréalisatrice, si on croit. Si on croit, on se donne les moyens, si on se donne les moyens, forcément, on avance et on y arrive.

  • Speaker #1

    Et quand ça ne marche pas, il faut que tu fais comme si ça... En fait, c'est Anthony Hopkins qui disait ça aussi. Il disait, fais comme si... Ça ne marche pas, fais comme si ça marchait. Fais comme si ça marchait. Continue, comporte-toi comme si ça marchait. Avance comme si ça marchait, parce que ça va marcher à un moment donné. Ça ne marche toujours pas, mais continue de faire comme si ça marchait. Ça marche, ça va marcher. C'est obligatoire, ça va marcher. Ta volonté, elle est là, ça va marcher. C'est tout.

  • Speaker #0

    Ça me pensait... Alors, je n'ai pas exactement la phrase, mais justement, je l'ai lisé hier. C'est Tony Montana, c'est dans Scarface, qui dit... On m'a dit de croire... Jeune enfant, on m'a dit de croire en Dieu. J'ai cru en Dieu. On m'a dit de... On m'a dit de... Aujourd'hui, j'ai décidé de croire en moi. Bon, c'est Scarface, c'est un peu vénère. Néanmoins... le sujet c'est ça, c'est croire en soi pour avancer, prendre des conseils évidemment parce que ce que tu disais tout à l'heure aussi l'ego il doit pas être non plus trop présent parce que quand il est trop présent c'est là où on n'arrive pas justement à prendre du recul et se dire à ce moment là il faut peut-être pivoter il faut peut-être faire comme ça c'est

  • Speaker #1

    dur aussi quand t'es pas seul quand tu partages la vie de quelqu'un quand t'as des obligations familiales quand ta décision de bifurcation parfois elle intervient sur le tard quand ce n'est pas un truc qui te mène depuis que tu as deux ans ou trois ans, mais qu'un jour tu décides vraiment, je pense qu'il y a plein de gens qui n'y vont pas parce qu'ils sont dans un... Peut-être pas dans un confort, mais ils sont dans une habitude de vie. Ils sont enfermés dans un schéma de vie qui fait que c'est trop compliqué pour eux d'en sortir. Sauf que s'ils ne le font pas, peut-être qu'ils n'ont pas suffisamment à l'esprit le fait qu'un jour, ils vont être très malheureux et tout envoyer péter. Donc, je pense qu'il faut vraiment s'écouter. Et il faut écouter ce qui vous donne le jus et l'énergie. Et il faut oublier ceux qui veulent vous empêcher parce qu'ils projettent sur vous leur propre peur. Ça, c'est très dangereux.

  • Speaker #0

    C'est la projection.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est quoi avoir une vie extraordinaire, toi, aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Il y a plein de ça. Il y a plein de façons d'avoir une vie extraordinaire. C'est comment tu perçois ce que tu fais, d'abord, je pense. Parce que, tu vois, je pense que quelqu'un qui est embarqué dans Médecins du Monde, il peut se dire qu'il a une vie extraordinaire. Il sauve des vies dans des pays en conflit. Un pompier, il peut se dire qu'il a une vie extraordinaire. Un chirurgien aussi, parce qu'il répare les gens, tu vois. Je te cite ces métiers-là, parce que c'est les métiers que j'admire le plus. Et quoi ?

  • Speaker #0

    La vie extraordinaire, tu rêvais d'une vie extraordinaire. Finalement, c'est quoi pour toi ?

  • Speaker #1

    La vie extraordinaire, c'est d'avoir le luxe de faire ce pour quoi je suis fait et que je fais naturellement, sans me forcer. C'est-à-dire que je ne me force pas à écrire des chansons, je ne me force pas quand je suis sur scène, et pourtant c'est devenu mon métier, c'est ce qui me fait vivre, c'est ce qui me fait manger, c'est ce qui me porte. La création me porte et elle m'est accessible, elle m'est facile, quelque part. Elle n'est pas toujours bien, des fois j'écris de la merde comme tout le monde, mais en tout cas, je sais faire. Et donc c'est en ça que c'est extraordinaire, parce que je ne suis pas en pilote automatique. dans un boulot qui pourrait me fracasser, me meurtrir, me donner des envies suicidaires, ou tout simplement, en étant moins extrême, ne pas m'épanouir. Et ça, dans le monde dans lequel on vit, dans toute cette violence et toute cette difficulté, pas faire des grandes phrases toutes faites, mais dans cette géopolitique dégueulasse, je trouve que ça, c'est assez extraordinaire.

  • Speaker #0

    Comment est-ce que ta vision, et d'un point de vue artistique, et business et personnel, a évolué depuis que tu as commencé ? Tu en as parlé un peu tout à l'heure.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup moins de naïveté. La musique, c'est un métier qui est très compliqué sur le plan business, parce qu'il y a beaucoup de bâtards, il y a beaucoup de requins, il y a beaucoup de gens qui veulent croquer, il y a beaucoup de producteurs véreux, il y a beaucoup de sales mecs. Il y en a beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup. Et j'ai eu la chance, moi, d'avoir un conseil, un avocat extraordinaire, qui n'est plus de ce monde-là, qui nous a quittés il y a quelque temps, qui m'a sorti de plein de contrats de merde, qui m'a sauvé en quelque sorte, sur le plan légal et financier. Je pense que je suis... plus du tout naïf avec le temps. J'ai compris qui étaient ces gens. Je les vois venir maintenant. Donc ça, c'est le premier truc important, je crois. Après, j'ai compris aussi que quand tu as des échecs, il ne faut pas que tu le prennes personnellement parce que ce n'est pas toujours parce que tu as mal travaillé ou que tu n'as pas fabriqué de la qualité, mais parce que parfois, tu as une barrière média qui t'empêche d'accéder aux gens ou tu n'es pas dans l'air du temps ou tu... qui n'est pas pris de la bonne façon, mais ça ne veut pas dire que tes chansons sont mauvaises. Il y a vachement une histoire de timing. Et puis, mine de rien, il y a quand même encore et toujours ce que dit Rodolphe, patron de Roy Musique, qui est mon label actuel sur Géronimo. Il me dit, tu sais, à un moment donné, c'est aussi toi et ta chance. C'est-à-dire que tu travailles comme un chien pour la provoquer. À un moment donné, elle arrive ou elle n'arrive pas. Elle décide de prendre le train avec toi ou pas. Et c'est vrai quand même dans ce métier. Ce n'est pas un métier qui fonctionne au mérite. Certes, il faut bosser, mais si tu es chercheur et que tu bosses et que tu cherches, au bout d'un moment, tu vas trouver, le médicament tu l'auras quoi, avec les années, avec les subventions, etc. La musique, non, à un moment donné, il faut quand même une part de chance. Il faut que ce soit aligné entre la vérité de ce que tu as proposé, les gens qui t'aident à le distribuer. Comment le public le reçoit ? Qu'est-ce qui se passe à ce moment-là dans le monde, dans l'ère du temps, pour qu'on te dise oui ? Quelle est l'énergie de l'univers ? Qu'on te dise oui, tu vois ? Alors si tout ça, ce n'est pas extraordinaire, je ne sais pas ce qu'il est.

  • Speaker #0

    Mais avec un facteur, il y a un facteur chance. Tu ne seras jamais opérant s'il n'y a pas de derrière.

  • Speaker #1

    Ah non, s'il n'y a pas la volonté, le travail. Et ne jamais,

  • Speaker #0

    jamais,

  • Speaker #1

    jamais se l'éteindre. Ne jamais lâcher. C'est impossible. Le jour où tu lâches, comme disait mon père, tu leur donnes raison. A ceux qui ont envie, tu lâches.

  • Speaker #0

    Donc il y a une exigence encore plus forte.

  • Speaker #1

    Permanente.

  • Speaker #0

    Finalement, est-ce qu'atteindre son objectif en utilisant une voix détournée, ça fonctionne ?

  • Speaker #1

    On atteint une partie de l'objectif. Oui, parce que si tu me dis sur le papier, tu voudrais être où aujourd'hui ? Je te dirais, je voudrais que Géronimo fasse le Zénith de Paris avec 5000 personnes qui connaissent ses chansons. Et on en est très, très loin puisqu'on est encore dans le développement. Mais en tout cas... J'ai atteint une forme de liberté, encore une fois, dans la créa, grâce à ce succès d'il y a 15 ans, qui était beaucoup plus gros que ce que je pensais, qui a touché les gens, pas comme je pensais le faire, mais qui les a touchés quand même. Et là où l'objectif est atteint, c'est que quand tu parles aux gens, tu parles aux gens. Moi, en club, on vient me dire putain mec, Edmout, t'as refait mon enfance Je me souviens exactement où j'étais la première fois que je l'ai entendu, j'écoutais ça avec mes potes, je faisais du skate dans le jardin de mon pote, on écoutait ça, etc. Tu te rends compte que tu fais partie d'une petite tranche de vie des gens, c'est ouf en fait. Et j'y reviens sans cesse, c'est la millième fois depuis le début de cette discussion, mais je suis sur scène. Je suis sur scène en ce moment avec Géronimo, on fait le tour des plateaux radio en France où je chante mes chansons pop en Géronimo slash Eric, puisque j'ai pas de... Comment ? Costume. De costume. Et je suis sur scène dans des clubs et dans des festivals de plusieurs milliers, voire plusieurs dizaines de milliers de personnes encore avec Helmuth. Donc j'ai les deux là, en ce moment. Donc c'est pas trop mal quoi.

  • Speaker #0

    C'est pas mal. Ouais. Finalement, quand on se prend une porte, on pivote.

  • Speaker #1

    On prend le vasistas. On reprend le signe. Le vasistas, c'est la toute petite lucarne, tu sais, dans le toit.

  • Speaker #0

    Ah, le Vélux ?

  • Speaker #1

    Non, le vasistas. J'espère que je ne te raconte pas de conneries. Il faut qu'on regarde vite, qu'on demande vite à Google à quoi ça ressemble. Je crois que le vasistas, c'est une toute petite fenêtre, je crois.

  • Speaker #0

    Ah ok Je crois On n'a pas de connexion On ne pourra pas Mais on regardera

  • Speaker #1

    Insultez-moi Si je ne me respecte pas C'est pas grave

  • Speaker #0

    Être un artiste C'est aussi être un entrepreneur Tu en as parlé tout à l'heure C'est un business J'aimerais bien avoir Ton point de vue là-dessus Comment est-ce qu'on Comment est-ce qu'on doit Se positionner Ou en tout cas Positionner sa marque personnelle Par rapport à son business Ou son produit Et donc Tu en as parlé De toute l'évolution Que tu as eue Je prends le cas de Ça m'énerve Ouais

  • Speaker #1

    dépasser elle nous fait ça fait pas longtemps ouais c'est pas longtemps que je n'ai pas longtemps voilà ça fait pas longtemps que je raisonne en marque si tu veux mais si à force d'entendre les gens me dire bah ouais mais tu as une marque et moussé une marque abandonne pas la marque ne tue pas la marque tu vois je suis à mon avis putain il parle de moi comme un produit mais en fait non il parle de mon ma la projection et ma création comme un produit s'en est en fait

  • Speaker #0

    la marque même si je le pousse dans le marketing c'est à la chaise ouais bien sûr bien sûr bien sûr on peut dire ça en fait la marque elle est elle est elle

  • Speaker #1

    perdure malgré moi quelque part, c'est ça qui est très bizarre c'est que dans le business quelle que soit ta marque, t'es obligé de communiquer, t'es obligé de matraquer les gens, encore et toujours tu vois, moi je l'ai fait d'une certaine façon en sortant des disques mais qui ont été des fours donc qui n'ont pas servi la marque par contre je continue de le faire en étant sur scène, c'est à dire que là où je fais perdurer la marque et là où ça me sert c'est que comme je suis fou sur scène en Helmuth et que je donne toute l'énergie possible et qu'à la fin du showcase, ma chemise, je peux la jeter, ça parle. En club et en festival, les gens disent c'est dingue, c'est cool, on est smart, il y a plein d'énergie. Donc, ça boucle d'autres dates derrière et donc ça fait perdurer exister la marque sur le plan business, ce qui moi me nourrit en fait, donc la tournée. Après, comment tu te positionnes ? Je ne sais pas si ça va bien répondre à la question, mais en tout cas, il faut quand même que je le dise. Si tu es aujourd'hui artiste et que tu es ton propre producteur, il faut que tu te poses en chef d'entreprise. C'est-à-dire qu'il faut que tu comprennes... absolument le 360 de ce métier sur un plan comptable sur un plan juridique sur la communication c'est là où je suis le moins bon d'ailleurs parce que j'ai j'aime bien insta mais snap tic toc tout ça ça m'emmerde donc voilà je suis pas là où je devrais être par rapport aux métiers que je fais mais il faut que tu saches comment ça fonctionne et c'est un métier qui est très complexe moi j'ai mis des années à comprendre Comment il fallait me comporter quand je signais un contrat ? Quels étaient les premiers réflexes qu'il fallait que j'ai avec mon avocat ? Sur un plan comptable, quand tu es artiste, c'est très compliqué parce qu'il y a une pluralité de droits. Les pires pour les experts comptables, c'est les artistes et les inventeurs parce que ce que tu gagnes, ça rentre dans des cases complètement improbables, sur des feuillets à part, machin, donc tu as des droits d'auteur, sur tes passages en radio, en télé, tu as tes cachets de scène. t'as tes royalties sur ce que tu vends t'as des droits voisins d'interprètes qui sont versés par des organismes à part qui s'appellent l'adami, l'aspédidam donc c'est infiniment complexe et donc il faut que tu sois chef d'entreprise et que tu percutes sur tout ça si t'es un artiste très intérieur que dans ton art et complètement habité par ce que tu fais faut que t'aies quelqu'un qui te fasse pour toi et faut que ce soit vraiment quelqu'un de confiance quoi Mais tous les gens que j'ai autour de moi, ils gèrent leur vie artistique aujourd'hui comme un business.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et alors, tu disais, tout le monde te dit c'est une marque. Ouais. Ça m'énerve qu'il y ait une marque.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Tu... Tu t'en ferais quelque chose ? Tu l'as déposé, Sam & Nerve ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est Helmut Fritz qui est déposé. C'est difficile de déposer le Sam & Nerve, mais en tout cas, toute la déclinaison autour du personnage, tout est déposé à l'INPI, tout est à moi. La marque, en fait, tu dis c'est Sam & Nerve, mais la marque, vraiment, c'est Helmut Fritz qui est déposé.

  • Speaker #0

    Mais justement, tu vois, quand tu dis je vais dans des clubs et finalement, ce que les gens attendent... C'est Sam Énerve, c'est l'interprète de Sam Scher, c'est même plus finalement

  • Speaker #1

    Helmut. Non, non, c'est l'interprète de Sam Énerve.

  • Speaker #0

    En l'occurrence, toi.

  • Speaker #1

    Oui, mais quand je dis Helmut Fritz, c'est parce que Helmut Fritz a la paternité du titre et que si demain ça doit se décliner en merchandising ou autre, il faut que ça figure quelque part. Mais je n'ai pas d'autre envie aujourd'hui que de conduire encore ce projet sur scène. Pour toutes les raisons qu'on a évoquées, c'est mon job. c'est mon business, ce sont mes rentrées d'argent c'est ce qui me fait quand même kiffer quand je suis face aux gens c'est ce qui me donne la liberté de créer ailleurs donc voilà mais j'ai pas envie de faire ce que j'ai décliné à l'époque parce qu'à l'époque, grande époque numéro 1 on venait me chercher pour de la télé Anouna est venu me chercher quand il montait TPLP pour que je sois chroniqueur, j'ai pas eu envie Coé à l'époque est venu me chercher il avait la méthode Coé qui cartonnait Il m'a dit on va faire une émission, on va l'appeler Saménerve, tu vas rentrer dans des fêtes comme un trublion, tu vas foutre le bordel. Je lui ai dit non merci, moi je veux faire que de la musique. C'était un hack, je ne vais pas aller ailleurs. Il l'avait compris avec beaucoup d'élégance d'ailleurs, parce qu'il était en plein un truc, c'était difficile de lui dire non. Et Cyril aussi, tu vois. Et demain tu ne me verras pas, et ça je te le signe avec mon sang. Tu ne me verras pas.

  • Speaker #0

    Attention.

  • Speaker #1

    Non mais tu ne me verras pas être changé d'avis, être chroniqueur chez Hanouna et dire oui bonsoir, on est machin et tout. Le seul truc qui me titille un peu, parce qu'on en a parlé, ce serait de décliner... C'est les gens qui ont lu mon livre qui m'en ont parlé, c'est de sortir du livre une histoire déclinable en épisodes et en faire une espèce de mini-série, et d'aller chercher pourquoi pas Netflix. Mais c'est pareil, tout à l'heure je te parlais des envies de faire peut-être de la comédie.

  • Speaker #0

    Oui, donc c'est...

  • Speaker #1

    Ça serait bien de pouvoir faire de la comédie, mais pas de nouveau en n'ayant besoin que d'Elmout, tu vois ce que je veux dire. En disant, mais ça peut être une amorce, encore une fois. Donc, tu vois, il est encore là. Il est encore là. Il y a encore, voilà.

  • Speaker #0

    Oui, mais d'où l'intérêt.

  • Speaker #1

    Ce n'est même pas un truc que j'ai encore matérialisé. J'envisage un truc et déjà, je dis, regarde, lui, il est en embuscade, là. Parce que s'il faut un pilote, ce que tu vas exercer dans l'image, ce sera peut-être ça. Donc, c'est fou. Finalement, c'est...

  • Speaker #0

    Oui, mais si c'est fait en conscience. Si c'est fait en conscience avec un objectif...

  • Speaker #1

    Mais bien sûr. Aujourd'hui, ce ne sera fait que comme ça. C'est un objectif. Ce ne sera fait que comme ça. Mais ça me fait rire parce que je repense à cette toute première télé que j'ai faite. C'était Ruquier. C'était On n'est pas couché. Et il y avait Zemmour et Nolo qui étaient là pour me déstabiliser. Ils étaient payés pour. Pour dire il est bidon, c'est un faux accent, etc. On le savait de toute façon, j'étais venu en marionnette. Mais du coup, Ruquier m'interrogeait et j'étais obligé de répondre dans la peau du personnage. À un moment donné, il me dit... Il me dit, mais de toute façon, vous, vous n'êtes pas que là pour un coup. Vous êtes Helmut Fritz pour toujours. Et je lui avais répondu, à vie ! Et mine de rien, il y a une part de moi qui sera toujours Helmut, à vie, dans ce que je fais, ce à quoi je reviens, la façon dont je l'utilise aujourd'hui, tu vois. C'est quelque chose qui est encore et toujours là.

  • Speaker #0

    Mais au service d'eux.

  • Speaker #1

    Au service d'eux.

  • Speaker #0

    C'est ça, là.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est ce qui me sauve. c'est le fait de l'avoir transformé oui exactement alors on arrive sur la fin ouais est-ce que tu te sens aligné maintenant ? je crois qu'un artiste n'est jamais aligné en fait je me sens plus en paix aligné ma phrase du début là Des poètes disparus pour découvrir que je n'avais pas vécu. Je n'ai pas encore vécu assez de choses. J'ai encore des choses à vivre. Et je pense que tu es aligné quand tu as tout vécu, tout fait. Ou en tout cas, quand tu as suffisamment de nourriture en toi. Et j'ai encore faim.

  • Speaker #0

    Alors justement, qu'est-ce que tu voudrais explorer pour te nourrir ?

  • Speaker #1

    La comédie. Encore et toujours la musique. Géronimo, c'est en train de prendre un virage rock. Donc je reviens à mes premiers amours d'Eliott et d'Eric sur le single Billetang. j'ose enfin mettre du rock tu vois en me préoccupant plus que maintenant c'est un truc vu que j'ai elle mouton qui me sécurise pas d'enjeu à l'enjeu non mais surtout j'ai pas besoin de faire des morceaux pour absolument plaire à un média donc je peux commencer à faire ce que j'ai envie de faire et et arranger les morceaux comme je le veux donc j'ai ça à explorer Voilà, je trouve que c'est déjà pas mal de continuer dans la musique et de se dire est-ce que je ne vais pas aller voir du côté du cinéma ? Je le ferai, je ne le ferai pas. Et puis j'ai mon éditrice qui me dit alors il arrive quand le deuxième livre ? Oui. Tu vois, il faudrait que je commence à y penser aussi. Ouais. En tout cas, il y a le recueil de poèmes que je n'ai jamais sorti, que je vais sortir aussi.

  • Speaker #0

    Que tu vas sortir, oui. Ouais,

  • Speaker #1

    il faut que je trouve un éditeur quand même. Je n'ai pas envie de le balancer dans la nature comme ça. J'ai envie de le défendre un peu. Donc il y a plein de choses.

  • Speaker #0

    Il y a plein de choses. Il y a plein de choses. Est-ce qu'il y a une question qui aurait aimé ? que tu aurais aimé que je te pose et que je ne t'ai pas posé.

  • Speaker #1

    Non, je suis très content que tu ne m'aies pas demandé. Et alors, qu'est-ce qui t'énerve aujourd'hui ? Comme l'ont fait 90 journalistes sur 100 au cours des 15 dernières années. Non, non, j'ai l'impression d'avoir plus que fait le tour avec toi. C'est assez fou d'ailleurs, parce que ça m'a remis en face de plein de choses, tu vois. Et en fait, là où je vais te remercier, c'est que je vais sortir, je pense, de cette discussion. Avec, comme me l'avait dit Benjamin à l'époque qui m'avait donné l'idée du bouquin, un regard moins dur sur moi. Parce que ça fait toujours du bien de se rappeler de tout ce qu'on a fait, pourquoi on l'a fait, comment on l'a fait, et où on est arrivé depuis qu'on a commencé à travailler pour faire tout ça. Et donc c'est une... Je crois qu'on a bien étalé le truc.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas un hasard, ce que vous disiez tout à l'heure. C'est vraiment du travail. Du travail, du talent, un tout petit peu de chance, mais surtout du travail.

  • Speaker #1

    Du travail, et puis ça part mine de rien de tellement d'envie, d'une telle flamme que c'est bien quand ça peut arriver quelque part.

  • Speaker #0

    Attends, je crois que je suis très phrase, mais parce que j'ai une émotion de bouffée. Pour préparer tous les épisodes de la légende personnelle, je crois que c'était Jacques Brel qui disait Le talent, c'est avoir envie.

  • Speaker #1

    Non, il disait Le talent, ça n'existe pas. Il n'y a que le travail.

  • Speaker #0

    Il n'y a que le travail, mais c'est aussi assez avoir envie. Il y a une histoire d'envie. Il y a une histoire d'envie,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #0

    Il y a ça.

  • Speaker #1

    L'envie, oui.

  • Speaker #0

    Alors, on a un peu parlé tout à l'heure, mais je te repose quand même la question. Qu'est-ce que tu aimerais que nos auditeurs retiennent de ces épisodes, de ces trois épisodes ?

  • Speaker #1

    C'est la phrase de... La phrase de...

  • Speaker #0

    Oualsam ? Non,

  • Speaker #1

    non, non. De Michel Blanc. Dans les bronzés. Mais bien sûr !

  • Speaker #0

    Mais on l'a fait d'ailleurs avec Emmanuel.

  • Speaker #1

    Thibaut et Bernard, toi et moi on a un peu le même problème. C'est-à-dire qu'on ne peut pas tout miser sur notre physique. Donc si tu veux un conseil, oublie que tu n'as aucune chance. Vas-y, fonce. On ne sait jamais sur un malentendu, ça peut marcher. Voilà. Quand t'es pas biberonné à la musique Et quand t'as pas une guitare dans les mains Et que t'as quand même des rêves de rockstar Vas-y parce qu'on sait jamais sur un malentendu Ça peut marcher Moi j'ai un malentendu qui dure depuis 15 ans

  • Speaker #0

    C'est marrant parce qu'on s'en était parlé En prenant l'épisode Et tu le sors Qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour l'avenir ?

  • Speaker #1

    C'est pas mal cette histoire d'alignement D'être de plus en plus aligné D'avoir Mais pour ça faut aussi On l'a un peu évoqué, mais il faut un équilibre vie perso et vie pro. Donc il faut quand même, je pense, toujours privilégier le noyau, la famille, avant de vouloir de manière très égotique exister, être sur scène et tout. C'est quand même la deuxième chose, tu vois. Donc que ça se passe bien. que je puisse continuer à exercer ce métier. Pour ça, il faut que les gens continuent à accueillir ce que j'ai à leur proposer. Et pour ça, il faut que je continue à faire les choses de manière sincère, en fait. C'est tout.

  • Speaker #0

    Authentique. Oui. Le vrai toi. Le petit Eric de 8 ans. Oui. C'est ça. C'est marrant, finalement. C'est toujours le petit enfant intérieur qui revient. Tout le monde l'a vu. Comment est-ce que les auditeurs peuvent te contacter s'ils ont des questions ? Est-ce qu'ils veulent te suivre ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. Je ne veux pas te faire un casque. Je ne veux parler à personne. Tout ce que j'ai dit était un tissu de mensonge, mais éhonté. Franchement, je suis vraiment un sale gars. Je m'en vais et je ne vais plus jamais entendre parler de vous. Avec plaisir. Je trouve que je n'ai pas assez de gens qui m'écrivent en vrai.

  • Speaker #0

    Alors, où on t'écrit ?

  • Speaker #1

    Sur Instagram. at Geronimo le vrai et je réponds toujours tu sais j'ai toujours je sais pas si c'est le syndrome de l'imposteur mais j'ai toujours du mal avec les gens qui me disent putain tu m'as répondu comme si j'étais Bono tu vois je leur dis non mais je suis que moi donc c'est normal que je te réponde donc bien sûr écris moi et j'ai plaisir à te répondre et à discuter avec toi donc toujours une réponse Instagram parce que sinon ça prend trop de temps euh Sur Helmuth, il y a encore un Facebook, mais qui est que géré par mon tour manager pour parler de la... Voilà, Instagram et c'est tout.

  • Speaker #0

    Et c'est tout ? Ouais. Ok.

  • Speaker #1

    Voilà. Et puis si vous me croisez dans Paname et que vous me reconnaissez, levez la main, on ira boire une bière ensemble. Avec plaisir. Grave.

  • Speaker #0

    Faut te reconnaître, bah du coup on t'a vu là. Ouais. On est en même temps, donc on peut te reconnaître sans...

  • Speaker #1

    Yes.

  • Speaker #0

    Sans tes lunettes. Alors maintenant, il va falloir que tu nommes quelqu'un à ta place.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #0

    Pour venir raconter sa légende personnelle. Ah ouais ! Oui, et transmettre.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Et que tu me dises ce que tu attends de lui ou d'elle.

  • Speaker #1

    Ok, alors je vais nommer mon copain Thomas, Théo Emma, qui est un artiste de dingue, qui est quelqu'un de très complexe, qui dans sa musique navigue entre le côté urbain qui fait partie de ses racines et la... pop mélancolique parce que c'est un magnifique auteur aussi et qui a une histoire très sacrée histoire puisqu'il est né sous X et dont il a fait un spectacle musical là où il s'est mis en scène, où il est mi-comédien mi-chanteur, je suis allé le voir, c'était bouleversant c'est l'une des personnes les plus intéressantes et les plus intenses que j'ai croisé dans ma vie d'artiste depuis 15 ans et je pense que vous allez avoir beaucoup de choses à vous dire

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Eric.

  • Speaker #1

    Salut Marie.

  • Speaker #0

    Avant de clore cet épisode, je voulais remercier Emmanuel qui est là au fond et qui réalise depuis tout à l'heure. Emmanuel et donc le studio Narrative grâce à qui on a pu faire ces trois épisodes.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Merci à vous. Et merci à toi.

  • Speaker #1

    Allez, un verre de rosé. Allez, c'est parti.

  • Speaker #0

    Voilà. Alors moi, si j'avais un mot de la fin à te dire, c'est que finalement, le phénix, ce n'est pas Helmut, c'est toi. Parce que dans tout ce qui s'est passé, celui qui se relevait tout le temps, celui qui avançait tout le temps, c'était toi.

  • Speaker #1

    Je vais garder ça précieusement. Merci beaucoup. Merci Marine.

  • Speaker #0

    Et moi, je vous dis à très vite pour un nouvel épisode. Ciao ! J'espère que tu as été inspiré par cet épisode. Si tu as plu, partage-le autour de toi. Laisse-moi un commentaire et abonne-toi. En attendant le prochain, retrouve le contenu vidéo de La Légende Personnelle sur YouTube, Facebook, TikTok et Instagram. Merci de nous avoir écoutés et n'oublie pas, ta marque personnelle est ton super pouvoir. T'es le meilleur.

Chapters

  • Doutes et Nouvel Album : Le dilemme.

    01:29

  • L'ikigai d'Eric: faire converger ses passions, ses talents et les besoins du public

    03:02

  • La prophétie auto-réalisatrice : un histoire de conviction et de détermination

    13:21

  • L'importance de ne pas prendre les échecs personnellement

    17:21

  • L'artiste comme entrepreneur

    22:57

  • Réflexion sur le positionnement de sa marque personnelle par rapport à son business ou son produi

    23:17

  • Futurs projets artistiques: quelle est la suite ?

    31:22

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Description

Il a créé le personnage emblématique d'Helmut Fritz, "figure maléfique" qui a connu un succès retentissant.

Une idée née d'une fulgurance qui a transformé sa carrière.


Dans ce nouvel épisode en 3 parties de "La Légende Personnelle", je te propose d'explorer le concept même de création.

Le parcours unique d'un homme qui voulait :

  • vivre une vie extraordinaire,

  • s'exprimer à travers la musique et l'écriture,

  • créer un lien fort avec le public.


Ce que tu vas découvrir :


  • L'évolution de la vision artistique, business et personnelle.

  • Alignement avec l'ikigaï et exploration de ses composantes.

  • Quelles seraient les déclinaisons du personnage d'Helmut Fritz dans d'autres domaines comme la comédie et la mini-série

  • L'importance de suivre ses rêves pour explorer de nouveaux horizons.


Pourquoi écouter cet épisode ?


Parce qu'il est rempli de leçons de vie, de réflexions profondes et d'inspirations pour tous ceux qui cherchent à aligner leur vie avec leur passion.

Que tu sois artiste, entrepreneur ou simplement en quête de sens, cet épisode est pour toi !


Si tu veux contacter Eric, c'est ici 👉🏼 Instagram


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Oublie les règles du jeu classique. Ici, on écrit l'histoire autrement. Et la meilleure façon d'y arriver, c'est d'écouter celles et ceux qui l'ont fait avant toi. Je suis Marina Datto, et tu écoutes La Légende Personnelle, le podcast qui t'aide à comprendre une chose essentielle. Dans ce monde hyper connecté, ton plus grand pouvoir, c'est ton identité. Alors je vais faire un petit Previously.

  • Speaker #1

    Épisode 3.

  • Speaker #0

    Épisode 3. Petit Previously.

  • Speaker #1

    Previously on Lost.

  • Speaker #0

    Oui. Exactement. Ou dans l'ombre d'Elmout. C'est ça. C'est Elisa. Tu rêves de pop.

  • Speaker #1

    In the shadow of the fritz.

  • Speaker #0

    C'est pas mal ça. C'est pas mal non ? Ah oui oui c'est pas mal. Ok. Vas-y tu me le fais. Previously.

  • Speaker #1

    Previously in the shadow of the fritz.

  • Speaker #0

    Magnifique. Tu rêves de pop. Ouais. Tu démissionnes. Ouais. Tu travailles sur ton projet Elliot. Ça ne fonctionne pas. Un soir, tu as une fulgurance. Tu crées un mood qui devient ton double magnifique.

  • Speaker #1

    J'aime beaucoup ce terme de fulgurance, l'histoire de ma vie.

  • Speaker #0

    C'est ça. Tu cartonnes. Le public et les médias t'adorent. Au bout de deux ans de tournée et de représentation, tu te dis que c'est le bon moment pour lancer Eric, le vrai toi. C'est ça. Mauvais timing.

  • Speaker #1

    Très.

  • Speaker #0

    Le boss de Sony te convainc de refaire un autre album. Tu y vas. On peut dire à contre-cœur ou pas ?

  • Speaker #1

    Ouais, sur le coup, à contre-cœur. Et après, dans le process, heureux de faire toutes ces rencontres.

  • Speaker #0

    Finalement, cet album sonne pour toi la vraie fin, la vraie première fin de Helmhut. Tu annonces sa mort sur les réseaux sociaux et tu te lances dans ton projet de cœur.

  • Speaker #1

    C'est le départ à la retraite de Michel Sardou, en fait. C'est ça. Cette fois-ci, j'arrête. Oui, cette fois-ci, j'arrête.

  • Speaker #0

    Non, c'était à Snabourg. C'était comme la clope. C'était comme à Snabourg.

  • Speaker #1

    Sardou aussi. Ah oui.

  • Speaker #0

    Donc là tu veux, tu te lances après deux ans aussi d'absence, tu lances Géronimo. Oui. Très bon accueil jusqu'à ce qu'on apprenne que c'est un nouveau projet du créateur de Helmut. Et là, on te ferme les portes. Barrière. Barrière. 2020, confinement. Résurrection d'Helmut. Nouvel album. Oui. 2022, sortie du livre Rockstar Sinon Rien avec une nouvelle annonce de la fin d'Helmut. Oui. On est sur la troisième fois.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et là, tu te rends compte que tout le monde veut voir Helmut sur scène. et tu reçois des propositions de tous les sens.

  • Speaker #1

    Juste appeler Remo parce que le recueil, c'est aussi pendant le confinement.

  • Speaker #0

    C'est vrai, tu as raison.

  • Speaker #1

    Et ça sort, mais de manière confidentielle parce que projet perso et pas projet d'exposition.

  • Speaker #0

    Pour le moment. Moment, la transition est magnifique puisque Remo, c'est un moment d'alignement.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Et là, justement, je vais t'amener sur l'alignement. Est-ce que tu connais l'ikigai ?

  • Speaker #1

    Pas du tout.

  • Speaker #0

    L'ikigai, c'est un concept japonais qui signifie raison d'être. Et donc, là, c'est... Comment est-ce que tu peux travailler sur ton alignement ? Et donc, c'est la convergence entre quatre éléments essentiels qui, lorsqu'ils sont réunis, permettent à une personne de trouver un sens profond et une satisfaction à sa vie.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc, c'est ce que tu aimes faire, tes activités, tes passions, ce qui te procure de l'argent.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas les quatre accords Toltec ? Pas du tout. Ok.

  • Speaker #0

    Ce dans quoi tu es doué. Donc, les talents, les compétences que tu possèdes et ce en quoi tu excelles. Ouais. Ce dont le monde a besoin.

  • Speaker #1

    Le monde ?

  • Speaker #0

    Le monde a besoin.

  • Speaker #1

    Je ne prétends pas faire des choses dont le monde a besoin.

  • Speaker #0

    Chacun donne quelque chose au monde. En tout cas, ta contribution ou ton service qui apporte de la valeur à la société ou qui pourrait répondre à un besoin collectif. D'accord. Et ce, pourquoi tu peux être payé. Ok. Ok, donc tes activités, tes services dans lesquels tu peux recevoir une compensation financière qui te permet de subvenir à tes besoins. Ok. Est-ce qu'on fait l'ikigai ? Allez, feu. On y va ? Oui.

  • Speaker #1

    C'est parti. C'est intéressant.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu aimes faire ?

  • Speaker #1

    Ce que j'aime faire, c'est créer. Des chansons, donc écrire, trouver des mélodies, travailler en studio et plus que tout être sur scène. Et interpréter mes morceaux sur scène et échanger de l'énergie avec le public, c'est ce que je préfère.

  • Speaker #0

    Dans quoi est-ce que tu es particulièrement doué ?

  • Speaker #1

    Je crois que je me défends pas mal dans l'écriture et je pense que je suis quelqu'un de... Je pense que je suis fait pour la scène. C'est pas à moi de dire si je suis doué, mais je suis fait pour la scène. Clairement.

  • Speaker #0

    De quoi le monde a-t-il besoin, selon toi ?

  • Speaker #1

    Le monde a besoin de divertissement. Il a besoin d'être emmené ailleurs et de sortir justement de son quotidien. Il a besoin de bouffer d'oxygène via l'entertainment.

  • Speaker #0

    Et pourquoi est-ce que tu peux te payer ?

  • Speaker #1

    Mais pour ça ! Donc ça veut dire que je suis aligné, en fait.

  • Speaker #0

    Écoute, je pense que tu... T'es aligné ? Je fais une synthèse ? Ah ouais, ouais,

  • Speaker #1

    carrément.

  • Speaker #0

    Donc ton Ikigai semble être centré sur l'utilisation de ton talent pour créer des personnages, écrire... être sur scène communiquée, chercher des émotions intenses à travers des performances musicales. Et donc apporter du divertissement et de la réflexion au monde. Et donc, c'est cette convergence entre tes passions, tes talents, les besoins du public et ta capacité à vivre qui constitue ton Ikigai. Donc, en fait, c'est tout ce que tu sais faire aujourd'hui. Et finalement, tu l'as très bien dit tout à l'heure, à la fin de l'épisode précédent. C'est-à-dire que Helmut, en tout cas, ça m'énerve, c'est devenu un business. Maintenant, tu danses ça pour pouvoir faire tes projets de cœur. C'est ça. T'es aligné avec tes mots, t'as senti que t'étais en recentrage. Ouais. Voilà, qu'est-ce que t'en penses ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est très cool et je pense que c'était un super exercice pour moi parce qu'en fait, le fait de se raconter comme ça et de revenir sur les différentes étapes de vie, sur les différentes... Ouais, toutes les phases de création avec des terrains, encore une fois, différents. Des fois, ça met un peu le bazar dans la tête et on se dit finalement je suis qui, je vais où ? En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'en dehors du fait de vouloir exister sur scène, moi je n'ai jamais eu de plan de carrière. Je ne me suis jamais dit dans 10 ans, je veux vendre 15 millions de disques. De toute façon, c'est stupide de se dire ça, mais je pense que quand tu as initié une carrière où tu progresses année après année, où tu distribues des albums. comme un booba ou autre, c'est des objectifs que tu peux te fixer. Dans mon cas, pas du tout. C'est beaucoup trop chaotique. Mais en tout cas, cet exercice me met finalement quand même en paix avec qui je suis. Et il me montre que je suis parti d'un rêve que j'ai quand même réalisé en acceptant quand même d'être un peu secoué et en ne cochant pas toutes les cases que j'avais au départ. mais en en cochant pas mal. Et je pense que j'ai de la chance d'être encore, enfin, de faire ce que je fais aujourd'hui, d'être dans ce métier, de pouvoir continuer à créer, d'avoir maintenant cette marque, ce business qui me donne cette liberté. Je pense que finalement, c'est cool, sachant qu'en plus, c'est un métier de plus en plus difficile, avec de plus en plus de prétendants. Beaucoup de gens qui veulent accéder à ce métier maintenant, parce que... Tu as un mode de communication et de distribution de musique qui est facilité, mais il y a aussi beaucoup de déchets, et c'est devenu très compliqué de tirer son épingle du jeu et d'émerger dans tous ces artistes qui arrivent et dans cette surenchère d'entertainment et de gens qui veulent te proposer des choses. Donc, merci Marina Tato.

  • Speaker #0

    Je vous en prie, grâce. Est-ce que, par rapport à cette définition, et ceci... comment dire, ces prises de conscience que tu as, est-ce qu'il y a des choses que tu veux ajuster, justement, pour aller encore plus loin dans ton événement ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faut que j'écoute aussi cette histoire de création de personnages via le théâtre plus jeune, et peut-être, je me fais la réflexion depuis quelque temps, que je reprenne mes cours de théâtre au cours Simon, avec ce formidable professeur qui m'avait eu en classe libre. Il y a une douzaine d'années où j'avais dit, je veux finalement faire que de la musique, et il m'avait dit, t'es con, parce que je voulais te proposer une formation professionnelle, parce que je pense que t'es un acteur, il faut que tu sois un acteur. Pourquoi pas retourner vers le théâtre ? Pourquoi pas commencer à rêver de cinéma ? Il n'est jamais trop tard, tu sais, on a tous le droit et l'envie d'avoir plusieurs vies dans une vie. Donc je pense que je vais explorer ça très prochainement, que je vais me donner les moyens en tout cas d'explorer ça bien. On verra où ça va. Et c'est cool. C'est très cool. Parce qu'il y a une suite. Comme disait Elid Piaf lors d'une interview que j'avais vue sur Lina, où le mec lui disait, mais finalement, vous faites des concerts, des représentations tout le temps. Mais qu'est-ce qu'il y aura après cela, quand ça s'arrêtera ? Et elle lui avait dit, vous savez, je n'y pense pas, parce qu'il y aura toujours quelque chose. Et le il y aura toujours quelque chose Je trouvais que c'était magnifique parce que ça voulait tout et rien dire, mais en même temps, ça ouvrait tellement de possibilités. Donc, merci Edith.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'elle a raison, il y a toujours quelque chose. Il faut juste savoir le saisir en fait. C'est ça. C'est ça.

  • Speaker #1

    Voilà, je suis comme elle. Rien de rien, je ne regrette rien.

  • Speaker #0

    Bravo. Bravo. On y retourne ? Oui. On y retourne. Alors, on s'était quitté, tu étais en pleine promo de ton livre. Tu dis à tout le monde qu'Helmut c'est fini, tout le monde le réclame, remise en question, cette conversation avec ta femme qui t'a dit mais enfin regarde ce que tu as, ce que tu peux faire etc. Tu remets finalement en question tes croyances de les gens ne veulent que Helmuth et je ne peux exister qu'à travers Helmuth. Je veux dire que c'est un business et tu crées des choses évidemment à côté.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc finalement, tu remontes sur scène.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    T'as vu d'après, je pense que j'ai eu le coup de cette vidéo. Tu as des dates quasiment tous les week-ends, donc ça, c'était week-end. C'est ça.

  • Speaker #1

    Là, on voit que je ne suis plus du tout dans le perso de l'époque. Tu n'es plus du tout dans le perso. Que je suis décomplexé et que je viens interpréter le truc de manière en lâcher prise.

  • Speaker #0

    Et ça le fait. C'est un lâcher prise total. Donc, si on se dit, on fait un bilan et on regarde dans le rétro, on observe les choses suivantes. Tu avais un rêve qui était... faire connaître ta musique, tes textes. Et puis surtout, tu avais un objectif d'avoir une existence extraordinaire. Est-ce que tu penses, après aussi tout ce qu'on s'est vu là, vu qu'on a commencé, avoir accompli toute ou partie de ton rêve ?

  • Speaker #1

    Oui, en grande partie, parce que le rêve dans cette existence de chanteur, c'était encore une fois l'objectif en bout de chaîne, c'est-à-dire la scène. C'est certes la création, c'est faire vivre des chansons, faire de la promo, etc. T'es content au début et après ça te saoule assez vite. Mais c'est d'être sur scène et c'est de partager quelque chose avec un public. C'est d'avoir l'adrénaline, le stress avant de monter. C'est d'ailleurs très drôle parce que chacun vit son stress différemment. Moi j'ai une espèce de décharge électrique qui part juste dans un doigt en fait, avant de monter sur scène, c'est très bizarre. Et je sais à ce moment-là, quand j'ai ça, que c'est du stress. positif lié au fait d'aller défendre quelque chose sur scène. C'est assez fou. Et donc j'aime cette sensation-là. C'est une espèce de fausse douleur, en fait.

  • Speaker #0

    C'est une vibration.

  • Speaker #1

    C'est une vibration, exactement.

  • Speaker #0

    C'est qu'Antonin qui disait quand on ne vibre plus, on est mort. C'est ça ? Ouais. C'est ça que tu veux.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Et le fait de vibrer, le fait de pouvoir vibrer en ayant fait un choix compliqué à l'époque et et Mais obligatoire, parce que c'était un choix de survie, c'était un choix de... Ouais, il me fallait ce parcours, il me fallait cette vie extraordinaire. Et puis, à partir du moment où je l'ai décidé, ça on n'en a pas parlé, mais c'est un message aussi que j'ai envie de faire passer aux gens. J'en suis plus jamais sorti, c'est-à-dire que je me suis jamais laissé faire par les gens qui voulaient me décentrer de ça, qui me disaient t'es fou, c'est trop tard T'as un job, garde-le. Tu vas pas y arriver. Tu crois vraiment que tu vas signer dans une maison de disques à 30 balais ? Et je détestais, même ceux qui me disaient avec bienveillance Fais-le, si ça marche pas, au moins t'auras essayé. Je détestais cette phrase parce que pour moi, c'était une phrase de perdant. Il fallait me dire Fais-le, ça va marcher. Et c'est pour ça que tous les gens qui viennent me voir aujourd'hui, qui ont une passion, un truc vraiment qui brûle en eux, qui veulent faire quelque chose, je leur dis Vas-y, ça va marcher. Vas-y, dis-toi que ça va marcher. Va jusqu'au bout. Ça va marcher, c'est sûr, ça va marcher.

  • Speaker #0

    Et c'est aussi une sorte de prophétie autoréalisatrice, si on croit. Si on croit, on se donne les moyens, si on se donne les moyens, forcément, on avance et on y arrive.

  • Speaker #1

    Et quand ça ne marche pas, il faut que tu fais comme si ça... En fait, c'est Anthony Hopkins qui disait ça aussi. Il disait, fais comme si... Ça ne marche pas, fais comme si ça marchait. Fais comme si ça marchait. Continue, comporte-toi comme si ça marchait. Avance comme si ça marchait, parce que ça va marcher à un moment donné. Ça ne marche toujours pas, mais continue de faire comme si ça marchait. Ça marche, ça va marcher. C'est obligatoire, ça va marcher. Ta volonté, elle est là, ça va marcher. C'est tout.

  • Speaker #0

    Ça me pensait... Alors, je n'ai pas exactement la phrase, mais justement, je l'ai lisé hier. C'est Tony Montana, c'est dans Scarface, qui dit... On m'a dit de croire... Jeune enfant, on m'a dit de croire en Dieu. J'ai cru en Dieu. On m'a dit de... On m'a dit de... Aujourd'hui, j'ai décidé de croire en moi. Bon, c'est Scarface, c'est un peu vénère. Néanmoins... le sujet c'est ça, c'est croire en soi pour avancer, prendre des conseils évidemment parce que ce que tu disais tout à l'heure aussi l'ego il doit pas être non plus trop présent parce que quand il est trop présent c'est là où on n'arrive pas justement à prendre du recul et se dire à ce moment là il faut peut-être pivoter il faut peut-être faire comme ça c'est

  • Speaker #1

    dur aussi quand t'es pas seul quand tu partages la vie de quelqu'un quand t'as des obligations familiales quand ta décision de bifurcation parfois elle intervient sur le tard quand ce n'est pas un truc qui te mène depuis que tu as deux ans ou trois ans, mais qu'un jour tu décides vraiment, je pense qu'il y a plein de gens qui n'y vont pas parce qu'ils sont dans un... Peut-être pas dans un confort, mais ils sont dans une habitude de vie. Ils sont enfermés dans un schéma de vie qui fait que c'est trop compliqué pour eux d'en sortir. Sauf que s'ils ne le font pas, peut-être qu'ils n'ont pas suffisamment à l'esprit le fait qu'un jour, ils vont être très malheureux et tout envoyer péter. Donc, je pense qu'il faut vraiment s'écouter. Et il faut écouter ce qui vous donne le jus et l'énergie. Et il faut oublier ceux qui veulent vous empêcher parce qu'ils projettent sur vous leur propre peur. Ça, c'est très dangereux.

  • Speaker #0

    C'est la projection.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est quoi avoir une vie extraordinaire, toi, aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Il y a plein de ça. Il y a plein de façons d'avoir une vie extraordinaire. C'est comment tu perçois ce que tu fais, d'abord, je pense. Parce que, tu vois, je pense que quelqu'un qui est embarqué dans Médecins du Monde, il peut se dire qu'il a une vie extraordinaire. Il sauve des vies dans des pays en conflit. Un pompier, il peut se dire qu'il a une vie extraordinaire. Un chirurgien aussi, parce qu'il répare les gens, tu vois. Je te cite ces métiers-là, parce que c'est les métiers que j'admire le plus. Et quoi ?

  • Speaker #0

    La vie extraordinaire, tu rêvais d'une vie extraordinaire. Finalement, c'est quoi pour toi ?

  • Speaker #1

    La vie extraordinaire, c'est d'avoir le luxe de faire ce pour quoi je suis fait et que je fais naturellement, sans me forcer. C'est-à-dire que je ne me force pas à écrire des chansons, je ne me force pas quand je suis sur scène, et pourtant c'est devenu mon métier, c'est ce qui me fait vivre, c'est ce qui me fait manger, c'est ce qui me porte. La création me porte et elle m'est accessible, elle m'est facile, quelque part. Elle n'est pas toujours bien, des fois j'écris de la merde comme tout le monde, mais en tout cas, je sais faire. Et donc c'est en ça que c'est extraordinaire, parce que je ne suis pas en pilote automatique. dans un boulot qui pourrait me fracasser, me meurtrir, me donner des envies suicidaires, ou tout simplement, en étant moins extrême, ne pas m'épanouir. Et ça, dans le monde dans lequel on vit, dans toute cette violence et toute cette difficulté, pas faire des grandes phrases toutes faites, mais dans cette géopolitique dégueulasse, je trouve que ça, c'est assez extraordinaire.

  • Speaker #0

    Comment est-ce que ta vision, et d'un point de vue artistique, et business et personnel, a évolué depuis que tu as commencé ? Tu en as parlé un peu tout à l'heure.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup moins de naïveté. La musique, c'est un métier qui est très compliqué sur le plan business, parce qu'il y a beaucoup de bâtards, il y a beaucoup de requins, il y a beaucoup de gens qui veulent croquer, il y a beaucoup de producteurs véreux, il y a beaucoup de sales mecs. Il y en a beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup. Et j'ai eu la chance, moi, d'avoir un conseil, un avocat extraordinaire, qui n'est plus de ce monde-là, qui nous a quittés il y a quelque temps, qui m'a sorti de plein de contrats de merde, qui m'a sauvé en quelque sorte, sur le plan légal et financier. Je pense que je suis... plus du tout naïf avec le temps. J'ai compris qui étaient ces gens. Je les vois venir maintenant. Donc ça, c'est le premier truc important, je crois. Après, j'ai compris aussi que quand tu as des échecs, il ne faut pas que tu le prennes personnellement parce que ce n'est pas toujours parce que tu as mal travaillé ou que tu n'as pas fabriqué de la qualité, mais parce que parfois, tu as une barrière média qui t'empêche d'accéder aux gens ou tu n'es pas dans l'air du temps ou tu... qui n'est pas pris de la bonne façon, mais ça ne veut pas dire que tes chansons sont mauvaises. Il y a vachement une histoire de timing. Et puis, mine de rien, il y a quand même encore et toujours ce que dit Rodolphe, patron de Roy Musique, qui est mon label actuel sur Géronimo. Il me dit, tu sais, à un moment donné, c'est aussi toi et ta chance. C'est-à-dire que tu travailles comme un chien pour la provoquer. À un moment donné, elle arrive ou elle n'arrive pas. Elle décide de prendre le train avec toi ou pas. Et c'est vrai quand même dans ce métier. Ce n'est pas un métier qui fonctionne au mérite. Certes, il faut bosser, mais si tu es chercheur et que tu bosses et que tu cherches, au bout d'un moment, tu vas trouver, le médicament tu l'auras quoi, avec les années, avec les subventions, etc. La musique, non, à un moment donné, il faut quand même une part de chance. Il faut que ce soit aligné entre la vérité de ce que tu as proposé, les gens qui t'aident à le distribuer. Comment le public le reçoit ? Qu'est-ce qui se passe à ce moment-là dans le monde, dans l'ère du temps, pour qu'on te dise oui ? Quelle est l'énergie de l'univers ? Qu'on te dise oui, tu vois ? Alors si tout ça, ce n'est pas extraordinaire, je ne sais pas ce qu'il est.

  • Speaker #0

    Mais avec un facteur, il y a un facteur chance. Tu ne seras jamais opérant s'il n'y a pas de derrière.

  • Speaker #1

    Ah non, s'il n'y a pas la volonté, le travail. Et ne jamais,

  • Speaker #0

    jamais,

  • Speaker #1

    jamais se l'éteindre. Ne jamais lâcher. C'est impossible. Le jour où tu lâches, comme disait mon père, tu leur donnes raison. A ceux qui ont envie, tu lâches.

  • Speaker #0

    Donc il y a une exigence encore plus forte.

  • Speaker #1

    Permanente.

  • Speaker #0

    Finalement, est-ce qu'atteindre son objectif en utilisant une voix détournée, ça fonctionne ?

  • Speaker #1

    On atteint une partie de l'objectif. Oui, parce que si tu me dis sur le papier, tu voudrais être où aujourd'hui ? Je te dirais, je voudrais que Géronimo fasse le Zénith de Paris avec 5000 personnes qui connaissent ses chansons. Et on en est très, très loin puisqu'on est encore dans le développement. Mais en tout cas... J'ai atteint une forme de liberté, encore une fois, dans la créa, grâce à ce succès d'il y a 15 ans, qui était beaucoup plus gros que ce que je pensais, qui a touché les gens, pas comme je pensais le faire, mais qui les a touchés quand même. Et là où l'objectif est atteint, c'est que quand tu parles aux gens, tu parles aux gens. Moi, en club, on vient me dire putain mec, Edmout, t'as refait mon enfance Je me souviens exactement où j'étais la première fois que je l'ai entendu, j'écoutais ça avec mes potes, je faisais du skate dans le jardin de mon pote, on écoutait ça, etc. Tu te rends compte que tu fais partie d'une petite tranche de vie des gens, c'est ouf en fait. Et j'y reviens sans cesse, c'est la millième fois depuis le début de cette discussion, mais je suis sur scène. Je suis sur scène en ce moment avec Géronimo, on fait le tour des plateaux radio en France où je chante mes chansons pop en Géronimo slash Eric, puisque j'ai pas de... Comment ? Costume. De costume. Et je suis sur scène dans des clubs et dans des festivals de plusieurs milliers, voire plusieurs dizaines de milliers de personnes encore avec Helmuth. Donc j'ai les deux là, en ce moment. Donc c'est pas trop mal quoi.

  • Speaker #0

    C'est pas mal. Ouais. Finalement, quand on se prend une porte, on pivote.

  • Speaker #1

    On prend le vasistas. On reprend le signe. Le vasistas, c'est la toute petite lucarne, tu sais, dans le toit.

  • Speaker #0

    Ah, le Vélux ?

  • Speaker #1

    Non, le vasistas. J'espère que je ne te raconte pas de conneries. Il faut qu'on regarde vite, qu'on demande vite à Google à quoi ça ressemble. Je crois que le vasistas, c'est une toute petite fenêtre, je crois.

  • Speaker #0

    Ah ok Je crois On n'a pas de connexion On ne pourra pas Mais on regardera

  • Speaker #1

    Insultez-moi Si je ne me respecte pas C'est pas grave

  • Speaker #0

    Être un artiste C'est aussi être un entrepreneur Tu en as parlé tout à l'heure C'est un business J'aimerais bien avoir Ton point de vue là-dessus Comment est-ce qu'on Comment est-ce qu'on doit Se positionner Ou en tout cas Positionner sa marque personnelle Par rapport à son business Ou son produit Et donc Tu en as parlé De toute l'évolution Que tu as eue Je prends le cas de Ça m'énerve Ouais

  • Speaker #1

    dépasser elle nous fait ça fait pas longtemps ouais c'est pas longtemps que je n'ai pas longtemps voilà ça fait pas longtemps que je raisonne en marque si tu veux mais si à force d'entendre les gens me dire bah ouais mais tu as une marque et moussé une marque abandonne pas la marque ne tue pas la marque tu vois je suis à mon avis putain il parle de moi comme un produit mais en fait non il parle de mon ma la projection et ma création comme un produit s'en est en fait

  • Speaker #0

    la marque même si je le pousse dans le marketing c'est à la chaise ouais bien sûr bien sûr bien sûr on peut dire ça en fait la marque elle est elle est elle

  • Speaker #1

    perdure malgré moi quelque part, c'est ça qui est très bizarre c'est que dans le business quelle que soit ta marque, t'es obligé de communiquer, t'es obligé de matraquer les gens, encore et toujours tu vois, moi je l'ai fait d'une certaine façon en sortant des disques mais qui ont été des fours donc qui n'ont pas servi la marque par contre je continue de le faire en étant sur scène, c'est à dire que là où je fais perdurer la marque et là où ça me sert c'est que comme je suis fou sur scène en Helmuth et que je donne toute l'énergie possible et qu'à la fin du showcase, ma chemise, je peux la jeter, ça parle. En club et en festival, les gens disent c'est dingue, c'est cool, on est smart, il y a plein d'énergie. Donc, ça boucle d'autres dates derrière et donc ça fait perdurer exister la marque sur le plan business, ce qui moi me nourrit en fait, donc la tournée. Après, comment tu te positionnes ? Je ne sais pas si ça va bien répondre à la question, mais en tout cas, il faut quand même que je le dise. Si tu es aujourd'hui artiste et que tu es ton propre producteur, il faut que tu te poses en chef d'entreprise. C'est-à-dire qu'il faut que tu comprennes... absolument le 360 de ce métier sur un plan comptable sur un plan juridique sur la communication c'est là où je suis le moins bon d'ailleurs parce que j'ai j'aime bien insta mais snap tic toc tout ça ça m'emmerde donc voilà je suis pas là où je devrais être par rapport aux métiers que je fais mais il faut que tu saches comment ça fonctionne et c'est un métier qui est très complexe moi j'ai mis des années à comprendre Comment il fallait me comporter quand je signais un contrat ? Quels étaient les premiers réflexes qu'il fallait que j'ai avec mon avocat ? Sur un plan comptable, quand tu es artiste, c'est très compliqué parce qu'il y a une pluralité de droits. Les pires pour les experts comptables, c'est les artistes et les inventeurs parce que ce que tu gagnes, ça rentre dans des cases complètement improbables, sur des feuillets à part, machin, donc tu as des droits d'auteur, sur tes passages en radio, en télé, tu as tes cachets de scène. t'as tes royalties sur ce que tu vends t'as des droits voisins d'interprètes qui sont versés par des organismes à part qui s'appellent l'adami, l'aspédidam donc c'est infiniment complexe et donc il faut que tu sois chef d'entreprise et que tu percutes sur tout ça si t'es un artiste très intérieur que dans ton art et complètement habité par ce que tu fais faut que t'aies quelqu'un qui te fasse pour toi et faut que ce soit vraiment quelqu'un de confiance quoi Mais tous les gens que j'ai autour de moi, ils gèrent leur vie artistique aujourd'hui comme un business.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et alors, tu disais, tout le monde te dit c'est une marque. Ouais. Ça m'énerve qu'il y ait une marque.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Tu... Tu t'en ferais quelque chose ? Tu l'as déposé, Sam & Nerve ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est Helmut Fritz qui est déposé. C'est difficile de déposer le Sam & Nerve, mais en tout cas, toute la déclinaison autour du personnage, tout est déposé à l'INPI, tout est à moi. La marque, en fait, tu dis c'est Sam & Nerve, mais la marque, vraiment, c'est Helmut Fritz qui est déposé.

  • Speaker #0

    Mais justement, tu vois, quand tu dis je vais dans des clubs et finalement, ce que les gens attendent... C'est Sam Énerve, c'est l'interprète de Sam Scher, c'est même plus finalement

  • Speaker #1

    Helmut. Non, non, c'est l'interprète de Sam Énerve.

  • Speaker #0

    En l'occurrence, toi.

  • Speaker #1

    Oui, mais quand je dis Helmut Fritz, c'est parce que Helmut Fritz a la paternité du titre et que si demain ça doit se décliner en merchandising ou autre, il faut que ça figure quelque part. Mais je n'ai pas d'autre envie aujourd'hui que de conduire encore ce projet sur scène. Pour toutes les raisons qu'on a évoquées, c'est mon job. c'est mon business, ce sont mes rentrées d'argent c'est ce qui me fait quand même kiffer quand je suis face aux gens c'est ce qui me donne la liberté de créer ailleurs donc voilà mais j'ai pas envie de faire ce que j'ai décliné à l'époque parce qu'à l'époque, grande époque numéro 1 on venait me chercher pour de la télé Anouna est venu me chercher quand il montait TPLP pour que je sois chroniqueur, j'ai pas eu envie Coé à l'époque est venu me chercher il avait la méthode Coé qui cartonnait Il m'a dit on va faire une émission, on va l'appeler Saménerve, tu vas rentrer dans des fêtes comme un trublion, tu vas foutre le bordel. Je lui ai dit non merci, moi je veux faire que de la musique. C'était un hack, je ne vais pas aller ailleurs. Il l'avait compris avec beaucoup d'élégance d'ailleurs, parce qu'il était en plein un truc, c'était difficile de lui dire non. Et Cyril aussi, tu vois. Et demain tu ne me verras pas, et ça je te le signe avec mon sang. Tu ne me verras pas.

  • Speaker #0

    Attention.

  • Speaker #1

    Non mais tu ne me verras pas être changé d'avis, être chroniqueur chez Hanouna et dire oui bonsoir, on est machin et tout. Le seul truc qui me titille un peu, parce qu'on en a parlé, ce serait de décliner... C'est les gens qui ont lu mon livre qui m'en ont parlé, c'est de sortir du livre une histoire déclinable en épisodes et en faire une espèce de mini-série, et d'aller chercher pourquoi pas Netflix. Mais c'est pareil, tout à l'heure je te parlais des envies de faire peut-être de la comédie.

  • Speaker #0

    Oui, donc c'est...

  • Speaker #1

    Ça serait bien de pouvoir faire de la comédie, mais pas de nouveau en n'ayant besoin que d'Elmout, tu vois ce que je veux dire. En disant, mais ça peut être une amorce, encore une fois. Donc, tu vois, il est encore là. Il est encore là. Il y a encore, voilà.

  • Speaker #0

    Oui, mais d'où l'intérêt.

  • Speaker #1

    Ce n'est même pas un truc que j'ai encore matérialisé. J'envisage un truc et déjà, je dis, regarde, lui, il est en embuscade, là. Parce que s'il faut un pilote, ce que tu vas exercer dans l'image, ce sera peut-être ça. Donc, c'est fou. Finalement, c'est...

  • Speaker #0

    Oui, mais si c'est fait en conscience. Si c'est fait en conscience avec un objectif...

  • Speaker #1

    Mais bien sûr. Aujourd'hui, ce ne sera fait que comme ça. C'est un objectif. Ce ne sera fait que comme ça. Mais ça me fait rire parce que je repense à cette toute première télé que j'ai faite. C'était Ruquier. C'était On n'est pas couché. Et il y avait Zemmour et Nolo qui étaient là pour me déstabiliser. Ils étaient payés pour. Pour dire il est bidon, c'est un faux accent, etc. On le savait de toute façon, j'étais venu en marionnette. Mais du coup, Ruquier m'interrogeait et j'étais obligé de répondre dans la peau du personnage. À un moment donné, il me dit... Il me dit, mais de toute façon, vous, vous n'êtes pas que là pour un coup. Vous êtes Helmut Fritz pour toujours. Et je lui avais répondu, à vie ! Et mine de rien, il y a une part de moi qui sera toujours Helmut, à vie, dans ce que je fais, ce à quoi je reviens, la façon dont je l'utilise aujourd'hui, tu vois. C'est quelque chose qui est encore et toujours là.

  • Speaker #0

    Mais au service d'eux.

  • Speaker #1

    Au service d'eux.

  • Speaker #0

    C'est ça, là.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est ce qui me sauve. c'est le fait de l'avoir transformé oui exactement alors on arrive sur la fin ouais est-ce que tu te sens aligné maintenant ? je crois qu'un artiste n'est jamais aligné en fait je me sens plus en paix aligné ma phrase du début là Des poètes disparus pour découvrir que je n'avais pas vécu. Je n'ai pas encore vécu assez de choses. J'ai encore des choses à vivre. Et je pense que tu es aligné quand tu as tout vécu, tout fait. Ou en tout cas, quand tu as suffisamment de nourriture en toi. Et j'ai encore faim.

  • Speaker #0

    Alors justement, qu'est-ce que tu voudrais explorer pour te nourrir ?

  • Speaker #1

    La comédie. Encore et toujours la musique. Géronimo, c'est en train de prendre un virage rock. Donc je reviens à mes premiers amours d'Eliott et d'Eric sur le single Billetang. j'ose enfin mettre du rock tu vois en me préoccupant plus que maintenant c'est un truc vu que j'ai elle mouton qui me sécurise pas d'enjeu à l'enjeu non mais surtout j'ai pas besoin de faire des morceaux pour absolument plaire à un média donc je peux commencer à faire ce que j'ai envie de faire et et arranger les morceaux comme je le veux donc j'ai ça à explorer Voilà, je trouve que c'est déjà pas mal de continuer dans la musique et de se dire est-ce que je ne vais pas aller voir du côté du cinéma ? Je le ferai, je ne le ferai pas. Et puis j'ai mon éditrice qui me dit alors il arrive quand le deuxième livre ? Oui. Tu vois, il faudrait que je commence à y penser aussi. Ouais. En tout cas, il y a le recueil de poèmes que je n'ai jamais sorti, que je vais sortir aussi.

  • Speaker #0

    Que tu vas sortir, oui. Ouais,

  • Speaker #1

    il faut que je trouve un éditeur quand même. Je n'ai pas envie de le balancer dans la nature comme ça. J'ai envie de le défendre un peu. Donc il y a plein de choses.

  • Speaker #0

    Il y a plein de choses. Il y a plein de choses. Est-ce qu'il y a une question qui aurait aimé ? que tu aurais aimé que je te pose et que je ne t'ai pas posé.

  • Speaker #1

    Non, je suis très content que tu ne m'aies pas demandé. Et alors, qu'est-ce qui t'énerve aujourd'hui ? Comme l'ont fait 90 journalistes sur 100 au cours des 15 dernières années. Non, non, j'ai l'impression d'avoir plus que fait le tour avec toi. C'est assez fou d'ailleurs, parce que ça m'a remis en face de plein de choses, tu vois. Et en fait, là où je vais te remercier, c'est que je vais sortir, je pense, de cette discussion. Avec, comme me l'avait dit Benjamin à l'époque qui m'avait donné l'idée du bouquin, un regard moins dur sur moi. Parce que ça fait toujours du bien de se rappeler de tout ce qu'on a fait, pourquoi on l'a fait, comment on l'a fait, et où on est arrivé depuis qu'on a commencé à travailler pour faire tout ça. Et donc c'est une... Je crois qu'on a bien étalé le truc.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas un hasard, ce que vous disiez tout à l'heure. C'est vraiment du travail. Du travail, du talent, un tout petit peu de chance, mais surtout du travail.

  • Speaker #1

    Du travail, et puis ça part mine de rien de tellement d'envie, d'une telle flamme que c'est bien quand ça peut arriver quelque part.

  • Speaker #0

    Attends, je crois que je suis très phrase, mais parce que j'ai une émotion de bouffée. Pour préparer tous les épisodes de la légende personnelle, je crois que c'était Jacques Brel qui disait Le talent, c'est avoir envie.

  • Speaker #1

    Non, il disait Le talent, ça n'existe pas. Il n'y a que le travail.

  • Speaker #0

    Il n'y a que le travail, mais c'est aussi assez avoir envie. Il y a une histoire d'envie. Il y a une histoire d'envie,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #0

    Il y a ça.

  • Speaker #1

    L'envie, oui.

  • Speaker #0

    Alors, on a un peu parlé tout à l'heure, mais je te repose quand même la question. Qu'est-ce que tu aimerais que nos auditeurs retiennent de ces épisodes, de ces trois épisodes ?

  • Speaker #1

    C'est la phrase de... La phrase de...

  • Speaker #0

    Oualsam ? Non,

  • Speaker #1

    non, non. De Michel Blanc. Dans les bronzés. Mais bien sûr !

  • Speaker #0

    Mais on l'a fait d'ailleurs avec Emmanuel.

  • Speaker #1

    Thibaut et Bernard, toi et moi on a un peu le même problème. C'est-à-dire qu'on ne peut pas tout miser sur notre physique. Donc si tu veux un conseil, oublie que tu n'as aucune chance. Vas-y, fonce. On ne sait jamais sur un malentendu, ça peut marcher. Voilà. Quand t'es pas biberonné à la musique Et quand t'as pas une guitare dans les mains Et que t'as quand même des rêves de rockstar Vas-y parce qu'on sait jamais sur un malentendu Ça peut marcher Moi j'ai un malentendu qui dure depuis 15 ans

  • Speaker #0

    C'est marrant parce qu'on s'en était parlé En prenant l'épisode Et tu le sors Qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour l'avenir ?

  • Speaker #1

    C'est pas mal cette histoire d'alignement D'être de plus en plus aligné D'avoir Mais pour ça faut aussi On l'a un peu évoqué, mais il faut un équilibre vie perso et vie pro. Donc il faut quand même, je pense, toujours privilégier le noyau, la famille, avant de vouloir de manière très égotique exister, être sur scène et tout. C'est quand même la deuxième chose, tu vois. Donc que ça se passe bien. que je puisse continuer à exercer ce métier. Pour ça, il faut que les gens continuent à accueillir ce que j'ai à leur proposer. Et pour ça, il faut que je continue à faire les choses de manière sincère, en fait. C'est tout.

  • Speaker #0

    Authentique. Oui. Le vrai toi. Le petit Eric de 8 ans. Oui. C'est ça. C'est marrant, finalement. C'est toujours le petit enfant intérieur qui revient. Tout le monde l'a vu. Comment est-ce que les auditeurs peuvent te contacter s'ils ont des questions ? Est-ce qu'ils veulent te suivre ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. Je ne veux pas te faire un casque. Je ne veux parler à personne. Tout ce que j'ai dit était un tissu de mensonge, mais éhonté. Franchement, je suis vraiment un sale gars. Je m'en vais et je ne vais plus jamais entendre parler de vous. Avec plaisir. Je trouve que je n'ai pas assez de gens qui m'écrivent en vrai.

  • Speaker #0

    Alors, où on t'écrit ?

  • Speaker #1

    Sur Instagram. at Geronimo le vrai et je réponds toujours tu sais j'ai toujours je sais pas si c'est le syndrome de l'imposteur mais j'ai toujours du mal avec les gens qui me disent putain tu m'as répondu comme si j'étais Bono tu vois je leur dis non mais je suis que moi donc c'est normal que je te réponde donc bien sûr écris moi et j'ai plaisir à te répondre et à discuter avec toi donc toujours une réponse Instagram parce que sinon ça prend trop de temps euh Sur Helmuth, il y a encore un Facebook, mais qui est que géré par mon tour manager pour parler de la... Voilà, Instagram et c'est tout.

  • Speaker #0

    Et c'est tout ? Ouais. Ok.

  • Speaker #1

    Voilà. Et puis si vous me croisez dans Paname et que vous me reconnaissez, levez la main, on ira boire une bière ensemble. Avec plaisir. Grave.

  • Speaker #0

    Faut te reconnaître, bah du coup on t'a vu là. Ouais. On est en même temps, donc on peut te reconnaître sans...

  • Speaker #1

    Yes.

  • Speaker #0

    Sans tes lunettes. Alors maintenant, il va falloir que tu nommes quelqu'un à ta place.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #0

    Pour venir raconter sa légende personnelle. Ah ouais ! Oui, et transmettre.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Et que tu me dises ce que tu attends de lui ou d'elle.

  • Speaker #1

    Ok, alors je vais nommer mon copain Thomas, Théo Emma, qui est un artiste de dingue, qui est quelqu'un de très complexe, qui dans sa musique navigue entre le côté urbain qui fait partie de ses racines et la... pop mélancolique parce que c'est un magnifique auteur aussi et qui a une histoire très sacrée histoire puisqu'il est né sous X et dont il a fait un spectacle musical là où il s'est mis en scène, où il est mi-comédien mi-chanteur, je suis allé le voir, c'était bouleversant c'est l'une des personnes les plus intéressantes et les plus intenses que j'ai croisé dans ma vie d'artiste depuis 15 ans et je pense que vous allez avoir beaucoup de choses à vous dire

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Eric.

  • Speaker #1

    Salut Marie.

  • Speaker #0

    Avant de clore cet épisode, je voulais remercier Emmanuel qui est là au fond et qui réalise depuis tout à l'heure. Emmanuel et donc le studio Narrative grâce à qui on a pu faire ces trois épisodes.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Merci à vous. Et merci à toi.

  • Speaker #1

    Allez, un verre de rosé. Allez, c'est parti.

  • Speaker #0

    Voilà. Alors moi, si j'avais un mot de la fin à te dire, c'est que finalement, le phénix, ce n'est pas Helmut, c'est toi. Parce que dans tout ce qui s'est passé, celui qui se relevait tout le temps, celui qui avançait tout le temps, c'était toi.

  • Speaker #1

    Je vais garder ça précieusement. Merci beaucoup. Merci Marine.

  • Speaker #0

    Et moi, je vous dis à très vite pour un nouvel épisode. Ciao ! J'espère que tu as été inspiré par cet épisode. Si tu as plu, partage-le autour de toi. Laisse-moi un commentaire et abonne-toi. En attendant le prochain, retrouve le contenu vidéo de La Légende Personnelle sur YouTube, Facebook, TikTok et Instagram. Merci de nous avoir écoutés et n'oublie pas, ta marque personnelle est ton super pouvoir. T'es le meilleur.

Chapters

  • Doutes et Nouvel Album : Le dilemme.

    01:29

  • L'ikigai d'Eric: faire converger ses passions, ses talents et les besoins du public

    03:02

  • La prophétie auto-réalisatrice : un histoire de conviction et de détermination

    13:21

  • L'importance de ne pas prendre les échecs personnellement

    17:21

  • L'artiste comme entrepreneur

    22:57

  • Réflexion sur le positionnement de sa marque personnelle par rapport à son business ou son produi

    23:17

  • Futurs projets artistiques: quelle est la suite ?

    31:22

Description

Il a créé le personnage emblématique d'Helmut Fritz, "figure maléfique" qui a connu un succès retentissant.

Une idée née d'une fulgurance qui a transformé sa carrière.


Dans ce nouvel épisode en 3 parties de "La Légende Personnelle", je te propose d'explorer le concept même de création.

Le parcours unique d'un homme qui voulait :

  • vivre une vie extraordinaire,

  • s'exprimer à travers la musique et l'écriture,

  • créer un lien fort avec le public.


Ce que tu vas découvrir :


  • L'évolution de la vision artistique, business et personnelle.

  • Alignement avec l'ikigaï et exploration de ses composantes.

  • Quelles seraient les déclinaisons du personnage d'Helmut Fritz dans d'autres domaines comme la comédie et la mini-série

  • L'importance de suivre ses rêves pour explorer de nouveaux horizons.


Pourquoi écouter cet épisode ?


Parce qu'il est rempli de leçons de vie, de réflexions profondes et d'inspirations pour tous ceux qui cherchent à aligner leur vie avec leur passion.

Que tu sois artiste, entrepreneur ou simplement en quête de sens, cet épisode est pour toi !


Si tu veux contacter Eric, c'est ici 👉🏼 Instagram


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Transcription

  • Speaker #0

    Oublie les règles du jeu classique. Ici, on écrit l'histoire autrement. Et la meilleure façon d'y arriver, c'est d'écouter celles et ceux qui l'ont fait avant toi. Je suis Marina Datto, et tu écoutes La Légende Personnelle, le podcast qui t'aide à comprendre une chose essentielle. Dans ce monde hyper connecté, ton plus grand pouvoir, c'est ton identité. Alors je vais faire un petit Previously.

  • Speaker #1

    Épisode 3.

  • Speaker #0

    Épisode 3. Petit Previously.

  • Speaker #1

    Previously on Lost.

  • Speaker #0

    Oui. Exactement. Ou dans l'ombre d'Elmout. C'est ça. C'est Elisa. Tu rêves de pop.

  • Speaker #1

    In the shadow of the fritz.

  • Speaker #0

    C'est pas mal ça. C'est pas mal non ? Ah oui oui c'est pas mal. Ok. Vas-y tu me le fais. Previously.

  • Speaker #1

    Previously in the shadow of the fritz.

  • Speaker #0

    Magnifique. Tu rêves de pop. Ouais. Tu démissionnes. Ouais. Tu travailles sur ton projet Elliot. Ça ne fonctionne pas. Un soir, tu as une fulgurance. Tu crées un mood qui devient ton double magnifique.

  • Speaker #1

    J'aime beaucoup ce terme de fulgurance, l'histoire de ma vie.

  • Speaker #0

    C'est ça. Tu cartonnes. Le public et les médias t'adorent. Au bout de deux ans de tournée et de représentation, tu te dis que c'est le bon moment pour lancer Eric, le vrai toi. C'est ça. Mauvais timing.

  • Speaker #1

    Très.

  • Speaker #0

    Le boss de Sony te convainc de refaire un autre album. Tu y vas. On peut dire à contre-cœur ou pas ?

  • Speaker #1

    Ouais, sur le coup, à contre-cœur. Et après, dans le process, heureux de faire toutes ces rencontres.

  • Speaker #0

    Finalement, cet album sonne pour toi la vraie fin, la vraie première fin de Helmhut. Tu annonces sa mort sur les réseaux sociaux et tu te lances dans ton projet de cœur.

  • Speaker #1

    C'est le départ à la retraite de Michel Sardou, en fait. C'est ça. Cette fois-ci, j'arrête. Oui, cette fois-ci, j'arrête.

  • Speaker #0

    Non, c'était à Snabourg. C'était comme la clope. C'était comme à Snabourg.

  • Speaker #1

    Sardou aussi. Ah oui.

  • Speaker #0

    Donc là tu veux, tu te lances après deux ans aussi d'absence, tu lances Géronimo. Oui. Très bon accueil jusqu'à ce qu'on apprenne que c'est un nouveau projet du créateur de Helmut. Et là, on te ferme les portes. Barrière. Barrière. 2020, confinement. Résurrection d'Helmut. Nouvel album. Oui. 2022, sortie du livre Rockstar Sinon Rien avec une nouvelle annonce de la fin d'Helmut. Oui. On est sur la troisième fois.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et là, tu te rends compte que tout le monde veut voir Helmut sur scène. et tu reçois des propositions de tous les sens.

  • Speaker #1

    Juste appeler Remo parce que le recueil, c'est aussi pendant le confinement.

  • Speaker #0

    C'est vrai, tu as raison.

  • Speaker #1

    Et ça sort, mais de manière confidentielle parce que projet perso et pas projet d'exposition.

  • Speaker #0

    Pour le moment. Moment, la transition est magnifique puisque Remo, c'est un moment d'alignement.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Et là, justement, je vais t'amener sur l'alignement. Est-ce que tu connais l'ikigai ?

  • Speaker #1

    Pas du tout.

  • Speaker #0

    L'ikigai, c'est un concept japonais qui signifie raison d'être. Et donc, là, c'est... Comment est-ce que tu peux travailler sur ton alignement ? Et donc, c'est la convergence entre quatre éléments essentiels qui, lorsqu'ils sont réunis, permettent à une personne de trouver un sens profond et une satisfaction à sa vie.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc, c'est ce que tu aimes faire, tes activités, tes passions, ce qui te procure de l'argent.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas les quatre accords Toltec ? Pas du tout. Ok.

  • Speaker #0

    Ce dans quoi tu es doué. Donc, les talents, les compétences que tu possèdes et ce en quoi tu excelles. Ouais. Ce dont le monde a besoin.

  • Speaker #1

    Le monde ?

  • Speaker #0

    Le monde a besoin.

  • Speaker #1

    Je ne prétends pas faire des choses dont le monde a besoin.

  • Speaker #0

    Chacun donne quelque chose au monde. En tout cas, ta contribution ou ton service qui apporte de la valeur à la société ou qui pourrait répondre à un besoin collectif. D'accord. Et ce, pourquoi tu peux être payé. Ok. Ok, donc tes activités, tes services dans lesquels tu peux recevoir une compensation financière qui te permet de subvenir à tes besoins. Ok. Est-ce qu'on fait l'ikigai ? Allez, feu. On y va ? Oui.

  • Speaker #1

    C'est parti. C'est intéressant.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu aimes faire ?

  • Speaker #1

    Ce que j'aime faire, c'est créer. Des chansons, donc écrire, trouver des mélodies, travailler en studio et plus que tout être sur scène. Et interpréter mes morceaux sur scène et échanger de l'énergie avec le public, c'est ce que je préfère.

  • Speaker #0

    Dans quoi est-ce que tu es particulièrement doué ?

  • Speaker #1

    Je crois que je me défends pas mal dans l'écriture et je pense que je suis quelqu'un de... Je pense que je suis fait pour la scène. C'est pas à moi de dire si je suis doué, mais je suis fait pour la scène. Clairement.

  • Speaker #0

    De quoi le monde a-t-il besoin, selon toi ?

  • Speaker #1

    Le monde a besoin de divertissement. Il a besoin d'être emmené ailleurs et de sortir justement de son quotidien. Il a besoin de bouffer d'oxygène via l'entertainment.

  • Speaker #0

    Et pourquoi est-ce que tu peux te payer ?

  • Speaker #1

    Mais pour ça ! Donc ça veut dire que je suis aligné, en fait.

  • Speaker #0

    Écoute, je pense que tu... T'es aligné ? Je fais une synthèse ? Ah ouais, ouais,

  • Speaker #1

    carrément.

  • Speaker #0

    Donc ton Ikigai semble être centré sur l'utilisation de ton talent pour créer des personnages, écrire... être sur scène communiquée, chercher des émotions intenses à travers des performances musicales. Et donc apporter du divertissement et de la réflexion au monde. Et donc, c'est cette convergence entre tes passions, tes talents, les besoins du public et ta capacité à vivre qui constitue ton Ikigai. Donc, en fait, c'est tout ce que tu sais faire aujourd'hui. Et finalement, tu l'as très bien dit tout à l'heure, à la fin de l'épisode précédent. C'est-à-dire que Helmut, en tout cas, ça m'énerve, c'est devenu un business. Maintenant, tu danses ça pour pouvoir faire tes projets de cœur. C'est ça. T'es aligné avec tes mots, t'as senti que t'étais en recentrage. Ouais. Voilà, qu'est-ce que t'en penses ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est très cool et je pense que c'était un super exercice pour moi parce qu'en fait, le fait de se raconter comme ça et de revenir sur les différentes étapes de vie, sur les différentes... Ouais, toutes les phases de création avec des terrains, encore une fois, différents. Des fois, ça met un peu le bazar dans la tête et on se dit finalement je suis qui, je vais où ? En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'en dehors du fait de vouloir exister sur scène, moi je n'ai jamais eu de plan de carrière. Je ne me suis jamais dit dans 10 ans, je veux vendre 15 millions de disques. De toute façon, c'est stupide de se dire ça, mais je pense que quand tu as initié une carrière où tu progresses année après année, où tu distribues des albums. comme un booba ou autre, c'est des objectifs que tu peux te fixer. Dans mon cas, pas du tout. C'est beaucoup trop chaotique. Mais en tout cas, cet exercice me met finalement quand même en paix avec qui je suis. Et il me montre que je suis parti d'un rêve que j'ai quand même réalisé en acceptant quand même d'être un peu secoué et en ne cochant pas toutes les cases que j'avais au départ. mais en en cochant pas mal. Et je pense que j'ai de la chance d'être encore, enfin, de faire ce que je fais aujourd'hui, d'être dans ce métier, de pouvoir continuer à créer, d'avoir maintenant cette marque, ce business qui me donne cette liberté. Je pense que finalement, c'est cool, sachant qu'en plus, c'est un métier de plus en plus difficile, avec de plus en plus de prétendants. Beaucoup de gens qui veulent accéder à ce métier maintenant, parce que... Tu as un mode de communication et de distribution de musique qui est facilité, mais il y a aussi beaucoup de déchets, et c'est devenu très compliqué de tirer son épingle du jeu et d'émerger dans tous ces artistes qui arrivent et dans cette surenchère d'entertainment et de gens qui veulent te proposer des choses. Donc, merci Marina Tato.

  • Speaker #0

    Je vous en prie, grâce. Est-ce que, par rapport à cette définition, et ceci... comment dire, ces prises de conscience que tu as, est-ce qu'il y a des choses que tu veux ajuster, justement, pour aller encore plus loin dans ton événement ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faut que j'écoute aussi cette histoire de création de personnages via le théâtre plus jeune, et peut-être, je me fais la réflexion depuis quelque temps, que je reprenne mes cours de théâtre au cours Simon, avec ce formidable professeur qui m'avait eu en classe libre. Il y a une douzaine d'années où j'avais dit, je veux finalement faire que de la musique, et il m'avait dit, t'es con, parce que je voulais te proposer une formation professionnelle, parce que je pense que t'es un acteur, il faut que tu sois un acteur. Pourquoi pas retourner vers le théâtre ? Pourquoi pas commencer à rêver de cinéma ? Il n'est jamais trop tard, tu sais, on a tous le droit et l'envie d'avoir plusieurs vies dans une vie. Donc je pense que je vais explorer ça très prochainement, que je vais me donner les moyens en tout cas d'explorer ça bien. On verra où ça va. Et c'est cool. C'est très cool. Parce qu'il y a une suite. Comme disait Elid Piaf lors d'une interview que j'avais vue sur Lina, où le mec lui disait, mais finalement, vous faites des concerts, des représentations tout le temps. Mais qu'est-ce qu'il y aura après cela, quand ça s'arrêtera ? Et elle lui avait dit, vous savez, je n'y pense pas, parce qu'il y aura toujours quelque chose. Et le il y aura toujours quelque chose Je trouvais que c'était magnifique parce que ça voulait tout et rien dire, mais en même temps, ça ouvrait tellement de possibilités. Donc, merci Edith.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'elle a raison, il y a toujours quelque chose. Il faut juste savoir le saisir en fait. C'est ça. C'est ça.

  • Speaker #1

    Voilà, je suis comme elle. Rien de rien, je ne regrette rien.

  • Speaker #0

    Bravo. Bravo. On y retourne ? Oui. On y retourne. Alors, on s'était quitté, tu étais en pleine promo de ton livre. Tu dis à tout le monde qu'Helmut c'est fini, tout le monde le réclame, remise en question, cette conversation avec ta femme qui t'a dit mais enfin regarde ce que tu as, ce que tu peux faire etc. Tu remets finalement en question tes croyances de les gens ne veulent que Helmuth et je ne peux exister qu'à travers Helmuth. Je veux dire que c'est un business et tu crées des choses évidemment à côté.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc finalement, tu remontes sur scène.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    T'as vu d'après, je pense que j'ai eu le coup de cette vidéo. Tu as des dates quasiment tous les week-ends, donc ça, c'était week-end. C'est ça.

  • Speaker #1

    Là, on voit que je ne suis plus du tout dans le perso de l'époque. Tu n'es plus du tout dans le perso. Que je suis décomplexé et que je viens interpréter le truc de manière en lâcher prise.

  • Speaker #0

    Et ça le fait. C'est un lâcher prise total. Donc, si on se dit, on fait un bilan et on regarde dans le rétro, on observe les choses suivantes. Tu avais un rêve qui était... faire connaître ta musique, tes textes. Et puis surtout, tu avais un objectif d'avoir une existence extraordinaire. Est-ce que tu penses, après aussi tout ce qu'on s'est vu là, vu qu'on a commencé, avoir accompli toute ou partie de ton rêve ?

  • Speaker #1

    Oui, en grande partie, parce que le rêve dans cette existence de chanteur, c'était encore une fois l'objectif en bout de chaîne, c'est-à-dire la scène. C'est certes la création, c'est faire vivre des chansons, faire de la promo, etc. T'es content au début et après ça te saoule assez vite. Mais c'est d'être sur scène et c'est de partager quelque chose avec un public. C'est d'avoir l'adrénaline, le stress avant de monter. C'est d'ailleurs très drôle parce que chacun vit son stress différemment. Moi j'ai une espèce de décharge électrique qui part juste dans un doigt en fait, avant de monter sur scène, c'est très bizarre. Et je sais à ce moment-là, quand j'ai ça, que c'est du stress. positif lié au fait d'aller défendre quelque chose sur scène. C'est assez fou. Et donc j'aime cette sensation-là. C'est une espèce de fausse douleur, en fait.

  • Speaker #0

    C'est une vibration.

  • Speaker #1

    C'est une vibration, exactement.

  • Speaker #0

    C'est qu'Antonin qui disait quand on ne vibre plus, on est mort. C'est ça ? Ouais. C'est ça que tu veux.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Et le fait de vibrer, le fait de pouvoir vibrer en ayant fait un choix compliqué à l'époque et et Mais obligatoire, parce que c'était un choix de survie, c'était un choix de... Ouais, il me fallait ce parcours, il me fallait cette vie extraordinaire. Et puis, à partir du moment où je l'ai décidé, ça on n'en a pas parlé, mais c'est un message aussi que j'ai envie de faire passer aux gens. J'en suis plus jamais sorti, c'est-à-dire que je me suis jamais laissé faire par les gens qui voulaient me décentrer de ça, qui me disaient t'es fou, c'est trop tard T'as un job, garde-le. Tu vas pas y arriver. Tu crois vraiment que tu vas signer dans une maison de disques à 30 balais ? Et je détestais, même ceux qui me disaient avec bienveillance Fais-le, si ça marche pas, au moins t'auras essayé. Je détestais cette phrase parce que pour moi, c'était une phrase de perdant. Il fallait me dire Fais-le, ça va marcher. Et c'est pour ça que tous les gens qui viennent me voir aujourd'hui, qui ont une passion, un truc vraiment qui brûle en eux, qui veulent faire quelque chose, je leur dis Vas-y, ça va marcher. Vas-y, dis-toi que ça va marcher. Va jusqu'au bout. Ça va marcher, c'est sûr, ça va marcher.

  • Speaker #0

    Et c'est aussi une sorte de prophétie autoréalisatrice, si on croit. Si on croit, on se donne les moyens, si on se donne les moyens, forcément, on avance et on y arrive.

  • Speaker #1

    Et quand ça ne marche pas, il faut que tu fais comme si ça... En fait, c'est Anthony Hopkins qui disait ça aussi. Il disait, fais comme si... Ça ne marche pas, fais comme si ça marchait. Fais comme si ça marchait. Continue, comporte-toi comme si ça marchait. Avance comme si ça marchait, parce que ça va marcher à un moment donné. Ça ne marche toujours pas, mais continue de faire comme si ça marchait. Ça marche, ça va marcher. C'est obligatoire, ça va marcher. Ta volonté, elle est là, ça va marcher. C'est tout.

  • Speaker #0

    Ça me pensait... Alors, je n'ai pas exactement la phrase, mais justement, je l'ai lisé hier. C'est Tony Montana, c'est dans Scarface, qui dit... On m'a dit de croire... Jeune enfant, on m'a dit de croire en Dieu. J'ai cru en Dieu. On m'a dit de... On m'a dit de... Aujourd'hui, j'ai décidé de croire en moi. Bon, c'est Scarface, c'est un peu vénère. Néanmoins... le sujet c'est ça, c'est croire en soi pour avancer, prendre des conseils évidemment parce que ce que tu disais tout à l'heure aussi l'ego il doit pas être non plus trop présent parce que quand il est trop présent c'est là où on n'arrive pas justement à prendre du recul et se dire à ce moment là il faut peut-être pivoter il faut peut-être faire comme ça c'est

  • Speaker #1

    dur aussi quand t'es pas seul quand tu partages la vie de quelqu'un quand t'as des obligations familiales quand ta décision de bifurcation parfois elle intervient sur le tard quand ce n'est pas un truc qui te mène depuis que tu as deux ans ou trois ans, mais qu'un jour tu décides vraiment, je pense qu'il y a plein de gens qui n'y vont pas parce qu'ils sont dans un... Peut-être pas dans un confort, mais ils sont dans une habitude de vie. Ils sont enfermés dans un schéma de vie qui fait que c'est trop compliqué pour eux d'en sortir. Sauf que s'ils ne le font pas, peut-être qu'ils n'ont pas suffisamment à l'esprit le fait qu'un jour, ils vont être très malheureux et tout envoyer péter. Donc, je pense qu'il faut vraiment s'écouter. Et il faut écouter ce qui vous donne le jus et l'énergie. Et il faut oublier ceux qui veulent vous empêcher parce qu'ils projettent sur vous leur propre peur. Ça, c'est très dangereux.

  • Speaker #0

    C'est la projection.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est quoi avoir une vie extraordinaire, toi, aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Il y a plein de ça. Il y a plein de façons d'avoir une vie extraordinaire. C'est comment tu perçois ce que tu fais, d'abord, je pense. Parce que, tu vois, je pense que quelqu'un qui est embarqué dans Médecins du Monde, il peut se dire qu'il a une vie extraordinaire. Il sauve des vies dans des pays en conflit. Un pompier, il peut se dire qu'il a une vie extraordinaire. Un chirurgien aussi, parce qu'il répare les gens, tu vois. Je te cite ces métiers-là, parce que c'est les métiers que j'admire le plus. Et quoi ?

  • Speaker #0

    La vie extraordinaire, tu rêvais d'une vie extraordinaire. Finalement, c'est quoi pour toi ?

  • Speaker #1

    La vie extraordinaire, c'est d'avoir le luxe de faire ce pour quoi je suis fait et que je fais naturellement, sans me forcer. C'est-à-dire que je ne me force pas à écrire des chansons, je ne me force pas quand je suis sur scène, et pourtant c'est devenu mon métier, c'est ce qui me fait vivre, c'est ce qui me fait manger, c'est ce qui me porte. La création me porte et elle m'est accessible, elle m'est facile, quelque part. Elle n'est pas toujours bien, des fois j'écris de la merde comme tout le monde, mais en tout cas, je sais faire. Et donc c'est en ça que c'est extraordinaire, parce que je ne suis pas en pilote automatique. dans un boulot qui pourrait me fracasser, me meurtrir, me donner des envies suicidaires, ou tout simplement, en étant moins extrême, ne pas m'épanouir. Et ça, dans le monde dans lequel on vit, dans toute cette violence et toute cette difficulté, pas faire des grandes phrases toutes faites, mais dans cette géopolitique dégueulasse, je trouve que ça, c'est assez extraordinaire.

  • Speaker #0

    Comment est-ce que ta vision, et d'un point de vue artistique, et business et personnel, a évolué depuis que tu as commencé ? Tu en as parlé un peu tout à l'heure.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup moins de naïveté. La musique, c'est un métier qui est très compliqué sur le plan business, parce qu'il y a beaucoup de bâtards, il y a beaucoup de requins, il y a beaucoup de gens qui veulent croquer, il y a beaucoup de producteurs véreux, il y a beaucoup de sales mecs. Il y en a beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup. Et j'ai eu la chance, moi, d'avoir un conseil, un avocat extraordinaire, qui n'est plus de ce monde-là, qui nous a quittés il y a quelque temps, qui m'a sorti de plein de contrats de merde, qui m'a sauvé en quelque sorte, sur le plan légal et financier. Je pense que je suis... plus du tout naïf avec le temps. J'ai compris qui étaient ces gens. Je les vois venir maintenant. Donc ça, c'est le premier truc important, je crois. Après, j'ai compris aussi que quand tu as des échecs, il ne faut pas que tu le prennes personnellement parce que ce n'est pas toujours parce que tu as mal travaillé ou que tu n'as pas fabriqué de la qualité, mais parce que parfois, tu as une barrière média qui t'empêche d'accéder aux gens ou tu n'es pas dans l'air du temps ou tu... qui n'est pas pris de la bonne façon, mais ça ne veut pas dire que tes chansons sont mauvaises. Il y a vachement une histoire de timing. Et puis, mine de rien, il y a quand même encore et toujours ce que dit Rodolphe, patron de Roy Musique, qui est mon label actuel sur Géronimo. Il me dit, tu sais, à un moment donné, c'est aussi toi et ta chance. C'est-à-dire que tu travailles comme un chien pour la provoquer. À un moment donné, elle arrive ou elle n'arrive pas. Elle décide de prendre le train avec toi ou pas. Et c'est vrai quand même dans ce métier. Ce n'est pas un métier qui fonctionne au mérite. Certes, il faut bosser, mais si tu es chercheur et que tu bosses et que tu cherches, au bout d'un moment, tu vas trouver, le médicament tu l'auras quoi, avec les années, avec les subventions, etc. La musique, non, à un moment donné, il faut quand même une part de chance. Il faut que ce soit aligné entre la vérité de ce que tu as proposé, les gens qui t'aident à le distribuer. Comment le public le reçoit ? Qu'est-ce qui se passe à ce moment-là dans le monde, dans l'ère du temps, pour qu'on te dise oui ? Quelle est l'énergie de l'univers ? Qu'on te dise oui, tu vois ? Alors si tout ça, ce n'est pas extraordinaire, je ne sais pas ce qu'il est.

  • Speaker #0

    Mais avec un facteur, il y a un facteur chance. Tu ne seras jamais opérant s'il n'y a pas de derrière.

  • Speaker #1

    Ah non, s'il n'y a pas la volonté, le travail. Et ne jamais,

  • Speaker #0

    jamais,

  • Speaker #1

    jamais se l'éteindre. Ne jamais lâcher. C'est impossible. Le jour où tu lâches, comme disait mon père, tu leur donnes raison. A ceux qui ont envie, tu lâches.

  • Speaker #0

    Donc il y a une exigence encore plus forte.

  • Speaker #1

    Permanente.

  • Speaker #0

    Finalement, est-ce qu'atteindre son objectif en utilisant une voix détournée, ça fonctionne ?

  • Speaker #1

    On atteint une partie de l'objectif. Oui, parce que si tu me dis sur le papier, tu voudrais être où aujourd'hui ? Je te dirais, je voudrais que Géronimo fasse le Zénith de Paris avec 5000 personnes qui connaissent ses chansons. Et on en est très, très loin puisqu'on est encore dans le développement. Mais en tout cas... J'ai atteint une forme de liberté, encore une fois, dans la créa, grâce à ce succès d'il y a 15 ans, qui était beaucoup plus gros que ce que je pensais, qui a touché les gens, pas comme je pensais le faire, mais qui les a touchés quand même. Et là où l'objectif est atteint, c'est que quand tu parles aux gens, tu parles aux gens. Moi, en club, on vient me dire putain mec, Edmout, t'as refait mon enfance Je me souviens exactement où j'étais la première fois que je l'ai entendu, j'écoutais ça avec mes potes, je faisais du skate dans le jardin de mon pote, on écoutait ça, etc. Tu te rends compte que tu fais partie d'une petite tranche de vie des gens, c'est ouf en fait. Et j'y reviens sans cesse, c'est la millième fois depuis le début de cette discussion, mais je suis sur scène. Je suis sur scène en ce moment avec Géronimo, on fait le tour des plateaux radio en France où je chante mes chansons pop en Géronimo slash Eric, puisque j'ai pas de... Comment ? Costume. De costume. Et je suis sur scène dans des clubs et dans des festivals de plusieurs milliers, voire plusieurs dizaines de milliers de personnes encore avec Helmuth. Donc j'ai les deux là, en ce moment. Donc c'est pas trop mal quoi.

  • Speaker #0

    C'est pas mal. Ouais. Finalement, quand on se prend une porte, on pivote.

  • Speaker #1

    On prend le vasistas. On reprend le signe. Le vasistas, c'est la toute petite lucarne, tu sais, dans le toit.

  • Speaker #0

    Ah, le Vélux ?

  • Speaker #1

    Non, le vasistas. J'espère que je ne te raconte pas de conneries. Il faut qu'on regarde vite, qu'on demande vite à Google à quoi ça ressemble. Je crois que le vasistas, c'est une toute petite fenêtre, je crois.

  • Speaker #0

    Ah ok Je crois On n'a pas de connexion On ne pourra pas Mais on regardera

  • Speaker #1

    Insultez-moi Si je ne me respecte pas C'est pas grave

  • Speaker #0

    Être un artiste C'est aussi être un entrepreneur Tu en as parlé tout à l'heure C'est un business J'aimerais bien avoir Ton point de vue là-dessus Comment est-ce qu'on Comment est-ce qu'on doit Se positionner Ou en tout cas Positionner sa marque personnelle Par rapport à son business Ou son produit Et donc Tu en as parlé De toute l'évolution Que tu as eue Je prends le cas de Ça m'énerve Ouais

  • Speaker #1

    dépasser elle nous fait ça fait pas longtemps ouais c'est pas longtemps que je n'ai pas longtemps voilà ça fait pas longtemps que je raisonne en marque si tu veux mais si à force d'entendre les gens me dire bah ouais mais tu as une marque et moussé une marque abandonne pas la marque ne tue pas la marque tu vois je suis à mon avis putain il parle de moi comme un produit mais en fait non il parle de mon ma la projection et ma création comme un produit s'en est en fait

  • Speaker #0

    la marque même si je le pousse dans le marketing c'est à la chaise ouais bien sûr bien sûr bien sûr on peut dire ça en fait la marque elle est elle est elle

  • Speaker #1

    perdure malgré moi quelque part, c'est ça qui est très bizarre c'est que dans le business quelle que soit ta marque, t'es obligé de communiquer, t'es obligé de matraquer les gens, encore et toujours tu vois, moi je l'ai fait d'une certaine façon en sortant des disques mais qui ont été des fours donc qui n'ont pas servi la marque par contre je continue de le faire en étant sur scène, c'est à dire que là où je fais perdurer la marque et là où ça me sert c'est que comme je suis fou sur scène en Helmuth et que je donne toute l'énergie possible et qu'à la fin du showcase, ma chemise, je peux la jeter, ça parle. En club et en festival, les gens disent c'est dingue, c'est cool, on est smart, il y a plein d'énergie. Donc, ça boucle d'autres dates derrière et donc ça fait perdurer exister la marque sur le plan business, ce qui moi me nourrit en fait, donc la tournée. Après, comment tu te positionnes ? Je ne sais pas si ça va bien répondre à la question, mais en tout cas, il faut quand même que je le dise. Si tu es aujourd'hui artiste et que tu es ton propre producteur, il faut que tu te poses en chef d'entreprise. C'est-à-dire qu'il faut que tu comprennes... absolument le 360 de ce métier sur un plan comptable sur un plan juridique sur la communication c'est là où je suis le moins bon d'ailleurs parce que j'ai j'aime bien insta mais snap tic toc tout ça ça m'emmerde donc voilà je suis pas là où je devrais être par rapport aux métiers que je fais mais il faut que tu saches comment ça fonctionne et c'est un métier qui est très complexe moi j'ai mis des années à comprendre Comment il fallait me comporter quand je signais un contrat ? Quels étaient les premiers réflexes qu'il fallait que j'ai avec mon avocat ? Sur un plan comptable, quand tu es artiste, c'est très compliqué parce qu'il y a une pluralité de droits. Les pires pour les experts comptables, c'est les artistes et les inventeurs parce que ce que tu gagnes, ça rentre dans des cases complètement improbables, sur des feuillets à part, machin, donc tu as des droits d'auteur, sur tes passages en radio, en télé, tu as tes cachets de scène. t'as tes royalties sur ce que tu vends t'as des droits voisins d'interprètes qui sont versés par des organismes à part qui s'appellent l'adami, l'aspédidam donc c'est infiniment complexe et donc il faut que tu sois chef d'entreprise et que tu percutes sur tout ça si t'es un artiste très intérieur que dans ton art et complètement habité par ce que tu fais faut que t'aies quelqu'un qui te fasse pour toi et faut que ce soit vraiment quelqu'un de confiance quoi Mais tous les gens que j'ai autour de moi, ils gèrent leur vie artistique aujourd'hui comme un business.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et alors, tu disais, tout le monde te dit c'est une marque. Ouais. Ça m'énerve qu'il y ait une marque.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Tu... Tu t'en ferais quelque chose ? Tu l'as déposé, Sam & Nerve ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est Helmut Fritz qui est déposé. C'est difficile de déposer le Sam & Nerve, mais en tout cas, toute la déclinaison autour du personnage, tout est déposé à l'INPI, tout est à moi. La marque, en fait, tu dis c'est Sam & Nerve, mais la marque, vraiment, c'est Helmut Fritz qui est déposé.

  • Speaker #0

    Mais justement, tu vois, quand tu dis je vais dans des clubs et finalement, ce que les gens attendent... C'est Sam Énerve, c'est l'interprète de Sam Scher, c'est même plus finalement

  • Speaker #1

    Helmut. Non, non, c'est l'interprète de Sam Énerve.

  • Speaker #0

    En l'occurrence, toi.

  • Speaker #1

    Oui, mais quand je dis Helmut Fritz, c'est parce que Helmut Fritz a la paternité du titre et que si demain ça doit se décliner en merchandising ou autre, il faut que ça figure quelque part. Mais je n'ai pas d'autre envie aujourd'hui que de conduire encore ce projet sur scène. Pour toutes les raisons qu'on a évoquées, c'est mon job. c'est mon business, ce sont mes rentrées d'argent c'est ce qui me fait quand même kiffer quand je suis face aux gens c'est ce qui me donne la liberté de créer ailleurs donc voilà mais j'ai pas envie de faire ce que j'ai décliné à l'époque parce qu'à l'époque, grande époque numéro 1 on venait me chercher pour de la télé Anouna est venu me chercher quand il montait TPLP pour que je sois chroniqueur, j'ai pas eu envie Coé à l'époque est venu me chercher il avait la méthode Coé qui cartonnait Il m'a dit on va faire une émission, on va l'appeler Saménerve, tu vas rentrer dans des fêtes comme un trublion, tu vas foutre le bordel. Je lui ai dit non merci, moi je veux faire que de la musique. C'était un hack, je ne vais pas aller ailleurs. Il l'avait compris avec beaucoup d'élégance d'ailleurs, parce qu'il était en plein un truc, c'était difficile de lui dire non. Et Cyril aussi, tu vois. Et demain tu ne me verras pas, et ça je te le signe avec mon sang. Tu ne me verras pas.

  • Speaker #0

    Attention.

  • Speaker #1

    Non mais tu ne me verras pas être changé d'avis, être chroniqueur chez Hanouna et dire oui bonsoir, on est machin et tout. Le seul truc qui me titille un peu, parce qu'on en a parlé, ce serait de décliner... C'est les gens qui ont lu mon livre qui m'en ont parlé, c'est de sortir du livre une histoire déclinable en épisodes et en faire une espèce de mini-série, et d'aller chercher pourquoi pas Netflix. Mais c'est pareil, tout à l'heure je te parlais des envies de faire peut-être de la comédie.

  • Speaker #0

    Oui, donc c'est...

  • Speaker #1

    Ça serait bien de pouvoir faire de la comédie, mais pas de nouveau en n'ayant besoin que d'Elmout, tu vois ce que je veux dire. En disant, mais ça peut être une amorce, encore une fois. Donc, tu vois, il est encore là. Il est encore là. Il y a encore, voilà.

  • Speaker #0

    Oui, mais d'où l'intérêt.

  • Speaker #1

    Ce n'est même pas un truc que j'ai encore matérialisé. J'envisage un truc et déjà, je dis, regarde, lui, il est en embuscade, là. Parce que s'il faut un pilote, ce que tu vas exercer dans l'image, ce sera peut-être ça. Donc, c'est fou. Finalement, c'est...

  • Speaker #0

    Oui, mais si c'est fait en conscience. Si c'est fait en conscience avec un objectif...

  • Speaker #1

    Mais bien sûr. Aujourd'hui, ce ne sera fait que comme ça. C'est un objectif. Ce ne sera fait que comme ça. Mais ça me fait rire parce que je repense à cette toute première télé que j'ai faite. C'était Ruquier. C'était On n'est pas couché. Et il y avait Zemmour et Nolo qui étaient là pour me déstabiliser. Ils étaient payés pour. Pour dire il est bidon, c'est un faux accent, etc. On le savait de toute façon, j'étais venu en marionnette. Mais du coup, Ruquier m'interrogeait et j'étais obligé de répondre dans la peau du personnage. À un moment donné, il me dit... Il me dit, mais de toute façon, vous, vous n'êtes pas que là pour un coup. Vous êtes Helmut Fritz pour toujours. Et je lui avais répondu, à vie ! Et mine de rien, il y a une part de moi qui sera toujours Helmut, à vie, dans ce que je fais, ce à quoi je reviens, la façon dont je l'utilise aujourd'hui, tu vois. C'est quelque chose qui est encore et toujours là.

  • Speaker #0

    Mais au service d'eux.

  • Speaker #1

    Au service d'eux.

  • Speaker #0

    C'est ça, là.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est ce qui me sauve. c'est le fait de l'avoir transformé oui exactement alors on arrive sur la fin ouais est-ce que tu te sens aligné maintenant ? je crois qu'un artiste n'est jamais aligné en fait je me sens plus en paix aligné ma phrase du début là Des poètes disparus pour découvrir que je n'avais pas vécu. Je n'ai pas encore vécu assez de choses. J'ai encore des choses à vivre. Et je pense que tu es aligné quand tu as tout vécu, tout fait. Ou en tout cas, quand tu as suffisamment de nourriture en toi. Et j'ai encore faim.

  • Speaker #0

    Alors justement, qu'est-ce que tu voudrais explorer pour te nourrir ?

  • Speaker #1

    La comédie. Encore et toujours la musique. Géronimo, c'est en train de prendre un virage rock. Donc je reviens à mes premiers amours d'Eliott et d'Eric sur le single Billetang. j'ose enfin mettre du rock tu vois en me préoccupant plus que maintenant c'est un truc vu que j'ai elle mouton qui me sécurise pas d'enjeu à l'enjeu non mais surtout j'ai pas besoin de faire des morceaux pour absolument plaire à un média donc je peux commencer à faire ce que j'ai envie de faire et et arranger les morceaux comme je le veux donc j'ai ça à explorer Voilà, je trouve que c'est déjà pas mal de continuer dans la musique et de se dire est-ce que je ne vais pas aller voir du côté du cinéma ? Je le ferai, je ne le ferai pas. Et puis j'ai mon éditrice qui me dit alors il arrive quand le deuxième livre ? Oui. Tu vois, il faudrait que je commence à y penser aussi. Ouais. En tout cas, il y a le recueil de poèmes que je n'ai jamais sorti, que je vais sortir aussi.

  • Speaker #0

    Que tu vas sortir, oui. Ouais,

  • Speaker #1

    il faut que je trouve un éditeur quand même. Je n'ai pas envie de le balancer dans la nature comme ça. J'ai envie de le défendre un peu. Donc il y a plein de choses.

  • Speaker #0

    Il y a plein de choses. Il y a plein de choses. Est-ce qu'il y a une question qui aurait aimé ? que tu aurais aimé que je te pose et que je ne t'ai pas posé.

  • Speaker #1

    Non, je suis très content que tu ne m'aies pas demandé. Et alors, qu'est-ce qui t'énerve aujourd'hui ? Comme l'ont fait 90 journalistes sur 100 au cours des 15 dernières années. Non, non, j'ai l'impression d'avoir plus que fait le tour avec toi. C'est assez fou d'ailleurs, parce que ça m'a remis en face de plein de choses, tu vois. Et en fait, là où je vais te remercier, c'est que je vais sortir, je pense, de cette discussion. Avec, comme me l'avait dit Benjamin à l'époque qui m'avait donné l'idée du bouquin, un regard moins dur sur moi. Parce que ça fait toujours du bien de se rappeler de tout ce qu'on a fait, pourquoi on l'a fait, comment on l'a fait, et où on est arrivé depuis qu'on a commencé à travailler pour faire tout ça. Et donc c'est une... Je crois qu'on a bien étalé le truc.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas un hasard, ce que vous disiez tout à l'heure. C'est vraiment du travail. Du travail, du talent, un tout petit peu de chance, mais surtout du travail.

  • Speaker #1

    Du travail, et puis ça part mine de rien de tellement d'envie, d'une telle flamme que c'est bien quand ça peut arriver quelque part.

  • Speaker #0

    Attends, je crois que je suis très phrase, mais parce que j'ai une émotion de bouffée. Pour préparer tous les épisodes de la légende personnelle, je crois que c'était Jacques Brel qui disait Le talent, c'est avoir envie.

  • Speaker #1

    Non, il disait Le talent, ça n'existe pas. Il n'y a que le travail.

  • Speaker #0

    Il n'y a que le travail, mais c'est aussi assez avoir envie. Il y a une histoire d'envie. Il y a une histoire d'envie,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #0

    Il y a ça.

  • Speaker #1

    L'envie, oui.

  • Speaker #0

    Alors, on a un peu parlé tout à l'heure, mais je te repose quand même la question. Qu'est-ce que tu aimerais que nos auditeurs retiennent de ces épisodes, de ces trois épisodes ?

  • Speaker #1

    C'est la phrase de... La phrase de...

  • Speaker #0

    Oualsam ? Non,

  • Speaker #1

    non, non. De Michel Blanc. Dans les bronzés. Mais bien sûr !

  • Speaker #0

    Mais on l'a fait d'ailleurs avec Emmanuel.

  • Speaker #1

    Thibaut et Bernard, toi et moi on a un peu le même problème. C'est-à-dire qu'on ne peut pas tout miser sur notre physique. Donc si tu veux un conseil, oublie que tu n'as aucune chance. Vas-y, fonce. On ne sait jamais sur un malentendu, ça peut marcher. Voilà. Quand t'es pas biberonné à la musique Et quand t'as pas une guitare dans les mains Et que t'as quand même des rêves de rockstar Vas-y parce qu'on sait jamais sur un malentendu Ça peut marcher Moi j'ai un malentendu qui dure depuis 15 ans

  • Speaker #0

    C'est marrant parce qu'on s'en était parlé En prenant l'épisode Et tu le sors Qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour l'avenir ?

  • Speaker #1

    C'est pas mal cette histoire d'alignement D'être de plus en plus aligné D'avoir Mais pour ça faut aussi On l'a un peu évoqué, mais il faut un équilibre vie perso et vie pro. Donc il faut quand même, je pense, toujours privilégier le noyau, la famille, avant de vouloir de manière très égotique exister, être sur scène et tout. C'est quand même la deuxième chose, tu vois. Donc que ça se passe bien. que je puisse continuer à exercer ce métier. Pour ça, il faut que les gens continuent à accueillir ce que j'ai à leur proposer. Et pour ça, il faut que je continue à faire les choses de manière sincère, en fait. C'est tout.

  • Speaker #0

    Authentique. Oui. Le vrai toi. Le petit Eric de 8 ans. Oui. C'est ça. C'est marrant, finalement. C'est toujours le petit enfant intérieur qui revient. Tout le monde l'a vu. Comment est-ce que les auditeurs peuvent te contacter s'ils ont des questions ? Est-ce qu'ils veulent te suivre ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. Je ne veux pas te faire un casque. Je ne veux parler à personne. Tout ce que j'ai dit était un tissu de mensonge, mais éhonté. Franchement, je suis vraiment un sale gars. Je m'en vais et je ne vais plus jamais entendre parler de vous. Avec plaisir. Je trouve que je n'ai pas assez de gens qui m'écrivent en vrai.

  • Speaker #0

    Alors, où on t'écrit ?

  • Speaker #1

    Sur Instagram. at Geronimo le vrai et je réponds toujours tu sais j'ai toujours je sais pas si c'est le syndrome de l'imposteur mais j'ai toujours du mal avec les gens qui me disent putain tu m'as répondu comme si j'étais Bono tu vois je leur dis non mais je suis que moi donc c'est normal que je te réponde donc bien sûr écris moi et j'ai plaisir à te répondre et à discuter avec toi donc toujours une réponse Instagram parce que sinon ça prend trop de temps euh Sur Helmuth, il y a encore un Facebook, mais qui est que géré par mon tour manager pour parler de la... Voilà, Instagram et c'est tout.

  • Speaker #0

    Et c'est tout ? Ouais. Ok.

  • Speaker #1

    Voilà. Et puis si vous me croisez dans Paname et que vous me reconnaissez, levez la main, on ira boire une bière ensemble. Avec plaisir. Grave.

  • Speaker #0

    Faut te reconnaître, bah du coup on t'a vu là. Ouais. On est en même temps, donc on peut te reconnaître sans...

  • Speaker #1

    Yes.

  • Speaker #0

    Sans tes lunettes. Alors maintenant, il va falloir que tu nommes quelqu'un à ta place.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #0

    Pour venir raconter sa légende personnelle. Ah ouais ! Oui, et transmettre.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Et que tu me dises ce que tu attends de lui ou d'elle.

  • Speaker #1

    Ok, alors je vais nommer mon copain Thomas, Théo Emma, qui est un artiste de dingue, qui est quelqu'un de très complexe, qui dans sa musique navigue entre le côté urbain qui fait partie de ses racines et la... pop mélancolique parce que c'est un magnifique auteur aussi et qui a une histoire très sacrée histoire puisqu'il est né sous X et dont il a fait un spectacle musical là où il s'est mis en scène, où il est mi-comédien mi-chanteur, je suis allé le voir, c'était bouleversant c'est l'une des personnes les plus intéressantes et les plus intenses que j'ai croisé dans ma vie d'artiste depuis 15 ans et je pense que vous allez avoir beaucoup de choses à vous dire

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Eric.

  • Speaker #1

    Salut Marie.

  • Speaker #0

    Avant de clore cet épisode, je voulais remercier Emmanuel qui est là au fond et qui réalise depuis tout à l'heure. Emmanuel et donc le studio Narrative grâce à qui on a pu faire ces trois épisodes.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Merci à vous. Et merci à toi.

  • Speaker #1

    Allez, un verre de rosé. Allez, c'est parti.

  • Speaker #0

    Voilà. Alors moi, si j'avais un mot de la fin à te dire, c'est que finalement, le phénix, ce n'est pas Helmut, c'est toi. Parce que dans tout ce qui s'est passé, celui qui se relevait tout le temps, celui qui avançait tout le temps, c'était toi.

  • Speaker #1

    Je vais garder ça précieusement. Merci beaucoup. Merci Marine.

  • Speaker #0

    Et moi, je vous dis à très vite pour un nouvel épisode. Ciao ! J'espère que tu as été inspiré par cet épisode. Si tu as plu, partage-le autour de toi. Laisse-moi un commentaire et abonne-toi. En attendant le prochain, retrouve le contenu vidéo de La Légende Personnelle sur YouTube, Facebook, TikTok et Instagram. Merci de nous avoir écoutés et n'oublie pas, ta marque personnelle est ton super pouvoir. T'es le meilleur.

Chapters

  • Doutes et Nouvel Album : Le dilemme.

    01:29

  • L'ikigai d'Eric: faire converger ses passions, ses talents et les besoins du public

    03:02

  • La prophétie auto-réalisatrice : un histoire de conviction et de détermination

    13:21

  • L'importance de ne pas prendre les échecs personnellement

    17:21

  • L'artiste comme entrepreneur

    22:57

  • Réflexion sur le positionnement de sa marque personnelle par rapport à son business ou son produi

    23:17

  • Futurs projets artistiques: quelle est la suite ?

    31:22

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