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La Méthode Rendez-Vous

Dépasser les 10K abonnés sur LinkedIn : les conseils d'un expert de l'influence

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44min |23/11/2024
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Description

Dans cet épisode, je reçois Anatole Kenyon, fondateur de la plateforme featt. Cette jeune pousse est nichée dans le marketing d'influence en connectant micro et nano-influenceurs à des marques locales et nationales, offrant des campagnes authentiques et performantes. Anatole partage les coulisses de son parcours entrepreneurial, ses expériences dans le monde de la vente et de la tech, ainsi que les défis rencontrés dans le développement de featt. Il nous livre également ses secrets pour bâtir un réseau solide et passer le cap des 10 000 abonnés sur les réseaux sociaux.


Trois extraits marquants :

  1. L'école de la vente : « Pendant mon stage à Londres, j'étais biz dev dans une entreprise tech. Tous les jours, c'était phoning, mails et présentation de produits. Une vraie école de la vente où j'ai appris à pitcher une solution en 30 secondes. Ce dynamisme m'a marqué, et j'ai compris que je voulais monter une entreprise avec cette énergie. »

  2. Un détour par l'e-commerce : « Quand je travaillais pour Millésima, négociant en vins, j'ai vu l'importance d'anticiper les tendances comme l'e-commerce. Cette expérience m'a appris à structurer des process et à gérer des projets complexes, des compétences qui me servent encore aujourd'hui avec featt. »


  3. La genèse de featt : « Ce que je voyais dans le marketing d'influence, c'était une jungle. Des annonceurs perdus, des créateurs mal sélectionnés. featt est née de ce constat : faciliter les mises en relation et garantir la qualité, en misant sur la micro-influence où les communautés sont plus engagées. »


    🎧 Bonne écoute ! 🎧



📚 RESSOURCES

👐 LinkedIn de Anatole Kenyon

🌐 Site web de featt


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Transcription

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires. Let's go, c'est parti. Anatole, bienvenue.

  • Speaker #1

    Salut JC. Bon écoute,

  • Speaker #0

    on va passer 40 minutes tous les deux. On va vraiment parler de plein de choses qui te concernent et tu vas nous apprendre aussi un petit peu, nous donner un peu une vision de ton métier sur... sur l'influence parce que c'est un peu ton domaine.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    Trois grandes parties dans cette émission. On va creuser un petit peu qui tu es, professionnellement parlant, quelles ont été tes années de formation quand tu as commencé ta carrière, tes premiers jobs, tes premières missions. Ensuite, tu auras ta carte blanche, une minute qui va t'appartenir complètement où tu peux pitcher vraiment ce que tu veux, un coup de gueule, un coup de pub. Ce ne sera pas commenté. Et dans une dernière partie, on va peut-être aussi répondre à la question comment atteindre ces 10K followers.

  • Speaker #1

    C'est la question à un million.

  • Speaker #0

    Exact. Moi, je n'en suis pas loin. J'ai encore les rames. Bientôt, j'espère. On verra bien. Tu nous diras peut-être aussi qu'est-ce que ça fait de passer le cap des 10 000. Mais juste avant de rentrer dans la vie du sujet, est-ce que tu peux... commencer par te présenter ton nom, ton prénom, ta profession, ta boîte et ce que tu fais. Allez, 30 secondes, comme ça ceux qui nous écoutent, ils savent qui tu es et ce que tu fais.

  • Speaker #1

    Eh bien bien sûr, écoute, du coup, Anatol Kenyon, fondateur de Feet. Feet, qu'est-ce que c'est ? En fait, c'est une plateforme de mise en relation entre micro, nano, créateurs de contenu. Donc je vérifie, pas de faux followers, pas trop de... de partenaires frauduleux auparavant voire pas du tout pas trop de tv réalité je bosse pas trop avec ses créateurs là et donc voilà typiquement nabila elle n'est pas sur fit ouais donc voilà que je mets en relation avec des annonceurs des marques et pour donner un exemple ça peut être un restaurant à bordeaux qui ouvre son restaurant et qui veut faire de la campagne avec des créateurs donc autour de la food et bien il peut aller sur fit donc bouclier taper food bordeaux et booker des créateurs dans la faute pour qu'ils puissent faire de la pub ensemble.

  • Speaker #0

    Donc un peu un connecteur, quelqu'un qui fait des mines en revanche.

  • Speaker #1

    C'est ça, pour faciliter, rendre plus rapide, parce que maintenant il y a des millions de micro-nanocréateurs qui existent, et c'est vrai que ça peut être un peu difficile à choisir les bons. Alors,

  • Speaker #0

    on ne rentre pas tout de suite dans le vif du sujet, c'est l'objet de la deuxième partie de la grande partie de l'émission, un peu de teasing. Juste avant, explique-nous d'où tu viens, professionnellement parlant, quelles ont été tes premières expériences. Qu'est-ce que tu as fait comme études, par exemple ?

  • Speaker #1

    De base, je viens d'une petite ville qui s'appelle Valence, entre Lyon et Marseille. Le début des études, je trouve ça intéressant de le dire, j'ai fait un bac STMG, un bac qui est assez sous-estimé. mais qui est quand même très bien je trouve pour l'entrepreneuriat parce que c'est vraiment là très jeune qu'on apprend les bases de la gestion du management, de la compta, du marketing. C'est vrai que c'est drôle parce que ce bac est souvent un peu hué, un peu moqué, donc je trouve ça sympa de le rappeler que c'est un bon bac. Et après du coup très vite derrière, quelles études ? DUT, Tech Deco, Master en école. Mais avant ça, j'ai fait plusieurs petits jobs auparavant. et en DUT très vite, donc à la fin de mon DUT je fais un stage à Londres, donc dans la tech. C'est un peu une révélation parce que je viens d'une petite ville et là j'arrive à Londres, cette grosse ville avec une mentalité très anglophone. Puis dans la tech où j'étais Biz Dev, donc Sales, c'était vraiment phoning et mail, et travail de 7 heures donc pour que des CMS, des logiciels de data comme Salesforce ou WordPress. Et en fait, il fallait closer des deals pour le compte de ces annonceurs, de ces logiciels, de ces solutions. Donc là, vraiment noyé dans le monde de la tech. Et c'est vraiment là que j'ai commencé à comprendre l'univers qui me plaisait vraiment, que je me suis inspiré beaucoup quand je suis revenu en France derrière.

  • Speaker #0

    Oui, alors explique bien pour ceux qui nous écoutent. Alors moi, je les connais ces termes.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai.

  • Speaker #0

    de sales, voilà. Moi, je parle plutôt de commercial ou de...

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Explique un peu avec des mots français.

  • Speaker #1

    Alors, sales, c'est le commerce. Donc, quand je dis sales, c'est, ouais, travail de, j'allais dire de business development, mais même ça, c'est pas le bon mot. Ouais,

  • Speaker #0

    développeur d'affaires. Ouais,

  • Speaker #1

    développeur d'affaires, exactement.

  • Speaker #0

    Tu es développeur d'affaires.

  • Speaker #1

    C'est le démarchage, tout simplement. On a le téléphone. Donc, ouais, c'était un peu le loup de Wall Street dans cette entreprise. Je me rappelle, il y avait...

  • Speaker #0

    Tu es bilingue anglais alors, tu parles bien anglais ?

  • Speaker #1

    I speak very good English. If you want to speak in English, we can do it.

  • Speaker #0

    Moi, ça va mal.

  • Speaker #1

    En fait, j'ai de la famille en Angleterre. Donc, c'était très important que j'aille là-bas. Mais même moi, je voulais y aller parce que c'est une mentalité qui se prête bien à l'entrepreneuriat aussi, je trouve. Du coup, j'arrive dans cet univers. Donc, démarchage, téléphone, vraiment. Il faut en 30 secondes expliquer le produit. préparer le rendez-vous pour le commercial pour qu'il y aille et présenter la solution et là vraiment closer le deal que j'ai fait ça pendant quatre mois donc c'était assez ouf c'était dès que tu c'était une réunion lever tout le monde applaudissait d'aller le manager qui qui criait ton nom et après tu allais au tableau mais ta petite barre donc ça c'était vraiment ouais mais c'était vraiment ça et j'avais moi j'avais 20 ans à l'époque

  • Speaker #0

    T'as quel âge aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Là, j'ai 26.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc, entre-temps, il s'est passé pas mal de choses. Vraiment une euphorie, une énergie que j'ai adorée. J'ai dit, en fait, c'est ça qu'il faut faire. C'est ça qui manquait un peu à la France. Et en vrai, c'est vers là que je dois me diriger. Et j'ai toujours eu un peu ce truc de, il faut que je monte une boîte comme ça. Pas dans le même domaine, mais avec la même énergie. Donc, là-bas, je côtoie pas mal de gens. Donc, j'évolue beaucoup en sales. En fait, là, je me forme vraiment. Ouais, à vendre.

  • Speaker #0

    Là où tu as appris les fondamentaux.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Et en fait, c'est vraiment en 30 secondes pouvoir pitcher quelque chose et la solution à ton interlocuteur. Parce qu'on est souvent, on veut te donner plein de détails, plein de caractéristiques. Et en fait, il faut juste donner beaucoup d'avantages. Et c'est ça qui est très cool, qui m'a bien formé. Et puis, tu es avec d'autres gens qui sont très forts dans leur domaine. Donc là, tu apprends énormément aussi.

  • Speaker #0

    C'est une ambiance particulière aussi, tu disais alors. Moi, dernièrement, je suis allé à Londres. Ça faisait 20 ans que je n'y étais pas allé. Et ça a poussé. Ça me faisait penser à un petit New York. J'étais dans la City. Et je me revenais à me balader dans Londres et à me dire, mais ils habitent où, les gens ? Il y a l'impression qu'il y a des bureaux partout.

  • Speaker #1

    C'est un peu un problème parce que tu as quand même une sorte de crise de l'immobilier là-bas, il faut le dire. Les appartements coûtent de plus en plus cher. parce qu'il y a plus de bureaux et parce que le coût de la vie, ils sont vraiment pris une inflation pour le coup. Donc, oui, ça a un peu changé ces dernières années, surtout après le Covid. Après, c'est un autre sujet, mais oui, c'est vrai que c'est très, moi, j'aime bien cette ambiance, mais oui, c'est vrai qu'on est un peu, il y a les gratte-ciels, les gros buildings.

  • Speaker #0

    Alors, comment tu as fait le virage vers le monde de l'entrepreneuriat ? Quel a été ton détonateur, ton déclencheur ?

  • Speaker #1

    À Londres, c'est là que j'ai une première idée d'entreprise. Là, je côtoie pas mal de gens qui lancent des petits projets, des side business, des projets à côté du travail. Et en fait, j'ai une idée tout simple. Je sais que je vais rentrer en France dans ma petite ville de Valence et je me dis qu'à Valence, il y a plein de choses à faire, mais tout le monde s'ennuie. Je me dis avec un ami, je rentre en France hyper motivé avec un peu l'énergie anglophone. Je commence avec un ami sur les réseaux sociaux, sur Instagram, à publier les bonnes adresses, les bons plans de ce qui peut se faire à Valence. Et en fait, tout simplement, on ne continue pas le projet. C'est assez dommage parce que maintenant, on a toutes les pages comme le bonbon qui donne les bonnes adresses, c'est un carton. Mais en fait, ça m'a juste confirmé que l'idée, c'est toujours 0,0001% du projet et que c'est l'exécution vraiment importante. Mais déjà, là, je commence à comprendre un peu les réseaux sociaux, qu'il y a de plus en plus de monde qui vont sur les réseaux sociaux et qui vont chercher de l'information. Donc ça, déjà, c'était un début. Et puis après, je pars en Erasmus en Espagne. Donc voilà, tout simplement, je pars de Valence. Et après, en Espagne, je commence à m'intéresser à l'e-commerce. commerce, je vois plein de trucs sur les réseaux e-commerce, il faut faire du dropshipping, c'est une révolution etc. Donc je me prends un truc et je commence à faire de l'e-com.

  • Speaker #0

    Alors le dropshipping pour ceux qui nous écoutent c'est cette faculté de faire de l'e-commerce sans avoir de stock, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Ouais c'est ça, en fait on fait juste le site internet e-commerce et en fait on le relie à d'autres fournisseurs souvent c'est AliExpress ou d'autres fournisseurs en Chine où les produits sont vraiment peu chers et du coup on peut faire des grosses marges, mais souvent les produits sont nazes, de mauvaise qualité, donc je déconseille parce qu'en fait il n'y a aucun repeat client parce que les produits sont de mauvaise qualité. Par contre, on peut faire du dropshipping avec des bons fournisseurs. C'est un système plutôt bien pour commencer parce qu'on n'achète pas de stock en premier. Vu qu'on le connecte à un fournisseur, la commande de notre client le fait sur le site. La commande est envoyée au fournisseur, le fournisseur envoie à notre client final. C'est un bon moyen de mettre un premier pas dans l'entrepreneuriat et de comprendre comment ça fonctionne, de créer une entreprise. de se poser des questions sur un premier logo, de comment ça marche un site internet, que je commence à voir un peu l'émergence des créateurs de contenu, des influenceurs et en fait je me dis mais c'est ouf tout le monde dans la sphère e-commerce parle de ça, les gens utilisent souvent deux canals, soit de l'ads, donc social ads souvent ou de la publicité Donc, MetaHads, c'est publicité post-sponsorisée sur Instagram, Facebook. TikTok, il n'existait pas à l'époque, ou presque, ça commençait. Sinon, Influencer. Et en fait, je me dis, mais c'est fou. Il y a énormément d'argent qui est dépensé. On a, bon, je me dis, ils font vraiment n'importe quoi. C'est un peu la jungle. Mais je me dis, quand même, c'est un peu critiqué, mais il y a beaucoup d'argent. Le marché est en train de grandir de plus en plus. Et en fait, je me dis, il y a quelque chose à faire. Je bosse avec quelques-uns et je vois que c'est quand même efficace. Si c'est bien fait, c'est efficace, il y a une bonne strata derrière, ça marche bien. Et après, pareil, je finis l'Espagne, je rentre en France. Et là, je décide de continuer mes études. Je fais les concours pour les écoles de commerce. Je tape une école à Bordeaux qui s'appelle l'INSEC. Et en fait, là, je fais tout en alternance. j'ai fait beaucoup d'alternance je voulais pas payer les études et du coup j'arrête un peu l'icône je me concentre sur les études et du coup ma nouvelle alternance je suis arrivé à minésima un gros négociant donc en icu c'est un gros site d'e-commerce à bordeaux de négociants bordelais qu'ils ont tous les grands crus classés maintenant ils ont beaucoup de références à international ils font beaucoup d'un port export en fait ils importent à international Et eux, ils ont pris un gros virage et c'est pour ça qu'à mon avis, le facteur clé de succès, c'est qu'ils ont pris le virage avant tout le monde de l'e-commerce. Et en fait, très vite, ils ont eu un site bien référencé, ils ont compris les rouages même de comment on faisait pour bien vendre en ligne. Et en fait, tout simplement, ils avaient toutes les références, une diversité de références qui était vraiment complète. Et là, j'arrive dans un projet de réorganisation, on va dire, de la chaîne logistique. Et aussi, je fais un peu de commerce avec les clients. C'est-à-dire qu'ils ont tellement grossi vite qu'ils ont des soucis de process, de communication entre la logistique, les commerciaux et tout le système interne. En fait, c'était très complexe parce que le vin, au final, c'est un produit... qui se vend bien mais très compliqué à envoyer parce qu'une bouteille ça peut casser. Et quand il y en a une qui casse, ça tâche les autres. Et en fait, on a tout un casse-tête d'assurance, de renvoi de bouteilles.

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #1

    Donc on met en place pas mal de process et puis j'arrête. J'ai une autre opportunité qui s'ouvre à Ausha, dans la fintech. toujours à Bordeaux et là j'arrive en tant que chef de projet international, toujours en alternance et ça vraiment j'arrive dans un monde où hyper croissance, on est en mode donc tous les projets d'ouverture pays, parce que c'est vrai que je sais que quand on n'est pas chef de projet on se demande toujours qu'est-ce que font vraiment les chefs de projet. Donc là sur ma partie c'était tous les projets d'ouverture pays ou d'amélioration pays, de tout mettre carré au niveau de la législation dans le pays où on s'implante. au niveau du marketing aussi et de lancer les MVP, nos solutions de base. Moi, je me chargeais de l'Espagne à un moment, de l'Italie, des teams de malades, il y a plein de développeurs, on peut faire plein de projets, on peut lancer plein de produits.

  • Speaker #0

    Et au cours de ces expériences que tu as découvert un peu l'influence,

  • Speaker #1

    tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #0

    Sans non plus pitcher ta boîte pour le moment, ce n'est pas assez. Qu'est-ce qu'elles faisaient ces boîtes qui t'ont vachement inspiré à l'époque ?

  • Speaker #1

    En fait, je sais qu'à Ausha ou à d'autres entreprises, on parle beaucoup de micro-influence, on parle beaucoup de diversifier les canaux. Et je vois un peu dans les grosses boîtes, je vois le budget switcher des canaux traditionnels, la télé, la radio, le cinéma. le budget un peu descendre de ces canaux pour aller vers les réseaux sociaux et on va dire les canaux digitaux qui est réseaux sociaux ads social ads et créateurs de contenu et en fait je vois plus de budget aller vers là bas et je me dis tiens il ya un truc qui se passe il ya ça fait des influenciants on voit qu'ils commencent à faire autant d'impression qu'un spot tv sur m6 voire plus avec juste un poste des stories Et en fait, je me dis, les gens, je crois, ils ne comprennent pas trop ce qui est en train de se passer parce qu'il y a une réelle économie qui se forme. Et c'est toujours bien d'être au début d'une économie, moi, je trouve, parce que sur pas mal de business, tu es soit premier, soit meilleur si tu veux vraiment faire partie du top 1%. En fait, je vois ça venir et je me dis, ma dernière année d'école de commerce, je fais une majeure en entrepreneuriat parce que je me dis, moi, je veux monter ma boîte, c'est sûr. Plein de projets de groupe, je mets tous mes projets sur cette idée-là. Je me dis, mais le problème, c'est quoi ? C'est qu'il y en a beaucoup. C'est un peu la jungle. Le problème sur le marché de l'influence, c'est la confiance. Il faut remédier à ça. Il y a deux problèmes. C'est le fait que c'est dur de trouver les bons et c'est dur de trouver les bons à travers les nombreux qui existent. Donc, en fait, tout simplement, créer une plateforme de mise en relation comme Maltriver. Ce ne sont pas des freelancers.

  • Speaker #0

    Ma question est portée vraiment sur les entreprises dans lesquelles tu étais. Tu as déjà vu des collaborations ? avec des influenceurs, tu parlais du milieu du vin tout à l'heure. Je suis désolé, je te coupe mais parce que tu vas en parler sur la suite.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, tu fais bien. Alors à Millésima, je crois qu'ils n'avaient pas de campagne d'influence au moment où j'y étais. Après à Ausha, oui. Mais du coup, c'est sûr que j'ai vu un peu en interne comment ça marchait. Et j'avais bossé avant dans une autre alternance où là, on avait mis en place, mais c'était il y a 4 ans. Dans une plus petite boîte, on avait mis une strata de micro-influence sur du mobilier décoration.

  • Speaker #0

    Tu as vu un petit peu comment ça se passait ?

  • Speaker #1

    Je voyais le fait que mon patron qui avait presque 50 ans, quelque chose comme ça, il me disait comment on fait ? On parle de micro-influence, mais comment on fait pour les trouver ? Et c'est là que je me suis dit il y a peut-être quelque chose à faire par rapport à tout ça

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast. Est-ce que tu peux nous expliquer vraiment la différence entre les micros, les nanos,

  • Speaker #1

    les macros ? Ouais, en réalité, il y a beaucoup de gens qui disent des choses différentes. Par contre, ce qui se dit beaucoup, c'est nano-influenceurs. Donc vraiment, c'est entre 1000 abonnés et 10 000 abonnés. macro micro ça serait entre 10000 abonnés et 100000 abonnés et quand on va au dessus de 100000 entre 100000 et 250 milles ça serait des macros et après au dessus de 250 milles là je dis méga c'est un peu des superstars c'est des gens ça peut être des sportifs c'est un cap de pas de passer les milliers dix mille pour toi ouais c'est un cap donc niveau tarifs si on se met dans la dans les dans la peau du créateur, c'est un cap dans le sens où il peut augmenter ses tarifs. En fait, si on passe le cap des 10K, le 0 à 1000 est difficile, le 10 000 à 11 000 est facile. Tu vois ce que je veux dire en fait, c'est qu'après c'est le monde appelle le monde. Les gens s'abonnent beaucoup plus facilement à quelqu'un qui a beaucoup d'abonnés parce que on prend ça un peu comme un média et que voilà, c'est le truc à faire, on s'abonne.

  • Speaker #0

    Donc un vrai accélérateur avec un plafond de verre qui est un peu brisé. Et qui permet d'aller plutôt vers les paliers suivants un peu plus facilement, on va dire.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ok, bon écoute, on est largement avancé dans l'émission. Maintenant, on passe à ta carte blanche. Donc c'est parti, à toi de jouer, tu as une minute.

  • Speaker #1

    Donc moi, je suis à Bordeaux. J'ai fait un concours que beaucoup d'entrepreneurs, je pense, y pensent. C'est le French Tech Tremplin que j'ai gagné il n'y a pas longtemps. En fait, le French Tech Tremplin, c'est un dispositif de la French Tech qui permet... des entrepreneurs voilà qui... il faut remplir certains critères. En fait il y a une bonne subvention à la fin c'est pour ça que les entrepreneurs aiment bien ce concours. Les entrepreneurs aiment toujours les subventions. Du coup il y a ça et en fait aussi il y a une partie où ça nous prend en charge un an d'accélération dans un accélérateur partenaire donc un accélérateur de start up. C'est pour ça que là dans janvier en janvier 2025 je vais déménager de mon incubateur d'école de commerce où je suis actuellement. et je vais aller au campement à Bordeaux, là où il va y avoir d'autres dispositifs. Donc c'est tout frais payé par le French Tech Tremplin, plus la sub de 23 000 euros quand même. La promotion n'est qu'un startup où on a plein de dispositifs ensemble, de networking et vraiment une ambiance de promotion. Et donc, c'est plutôt pas mal parce que ça va permettre de développer une nouvelle version de Feed.fr.

  • Speaker #0

    Yes, ok. Bon, écoute, justement, la transition est toute trouvée. Pour la suite, on va vraiment parler un peu de Feet. Comment tu l'as créé ? Alors, pourquoi Feet déjà ?

  • Speaker #1

    Eh bien, écoute, Feet, tout simplement, parce que j'avais un autre nom et ça ne me plaisait pas du tout. Et en fait, je me disais, mais comment trouver ce nom ? Et en fait, je me suis toujours dit, le nom en vérité, le nom, le logo, bon, il faut en trouver un qui fait le taf. Et après, de toute façon, dans tous les cas... Le logo ou le nom est bon quand notre produit est bon. Par exemple, Nike, en vrai, si je te dis Nike, il n'y aurait jamais eu l'entreprise derrière. Tu me dis, mais c'est quoi ce nom un peu à la noix ? Mais quand même, au moins, je me dis, il faut vraiment que je commence à développer le truc, avoir des créateurs. Je me dis, il faut vraiment un nom qui marque, qui impacte et que les gens retiennent. C'est vraiment arrivé dans le train. Ça m'est traversé l'esprit. J'écoutais de la musique et je me suis dit, mais attends, mais Fit, F-E-A-T, c'est un featuring en fait. entre deux artistes, donc c'est une collaboration entre deux personnes, et moi qu'est-ce que je fais, je mets en relation deux personnes pour qu'ils collaborent ensemble. Et Fit en fait c'est assez connoté dans la musique pour les jeunes, dans le rap ou la musique, et en fait je me disais, les influenceurs souvent ils sont jeunes, la communauté ils sont jeunes, et je me suis dit il faut un truc qui a un peu connotation jeune, et je me suis dit Fit ça marche bien, et aussi en fait je trouve que quand... En fait, le but de Feet, c'est de trouver le bon match parfait entre... La micro-influence, c'est vraiment ça, c'est de trouver exactement dans la ville. Tu as un produit, tu veux le commercialiser à Bordeaux, par exemple, il faut que tu trouves un influenceur à Bordeaux, dans ta niche. Et c'est le Feet parfait, je trouve. Je me suis dit que ça marchait bien. Après, j'ai su plus tard que Feet, en anglais, écrit différemment. Ça a été la vision d'aller plus loin, plus haut.

  • Speaker #0

    Pour notre sujet qu'on a décidé de faire ensemble, comment atteindre, dépasser peut-être même les 10K abonnés ? Quels sont tes meilleurs conseils, tes meilleures astuces ?

  • Speaker #1

    C'est assez intéressant parce que maintenant, sur LinkedIn, on a de plus en plus d'entrepreneurs qui créent des communautés. En fait, ils ont raison parce qu'une communauté engagée, c'est ultra pertinent dans le sens où... on peut lancer un business, créer une communauté autour, et plus tard lancer un autre business, et on a la communauté qui nous suit. Donc très vite, on parle. En fait, ce que les gens ont du mal à se rendre compte, c'est que même par exemple 65 000 abonnés, on a tendance à le voir pas mal. Et par exemple, c'est le Vélodrome. Donc déjà, ça veut dire qu'on est dans une pièce, on peut parler, il y a 65 000 personnes qui vont nous entendre. Donc c'est assez incroyable quand on regarde comme ça. C'est comme si on criait dans le Vélodrome, quoi, et que tout le monde nous entendait. Oui,

  • Speaker #0

    alors après, bon, c'est pas non plus du roussisque, mais...

  • Speaker #1

    Ouais, mais bon, c'est quand même un outil.

  • Speaker #0

    C'est une audience. C'est une audience.

  • Speaker #1

    La réalité, c'est que quand on a 100 000 abonnés, déjà, on sait que toute notre vie, on va pouvoir monétiser ça. Mais du coup, comment on peut passer ?

  • Speaker #0

    Un créateur de contenu qui a 100 000 abonnés sur chacune de ses publications, forcément, il ne va pas toucher tous ses abonnés, mais on peut avoir une idée de combien.

  • Speaker #1

    Ça varie pas mal. En story, on peut... on peut espérer toucher à 60 à 70 Ah oui,

  • Speaker #0

    quand même, c'est énorme.

  • Speaker #1

    Oui, quand même. En fait, ça dépend aussi énormément de l'heure. Par exemple, tu me diras la story, c'est tout le temps, mais par exemple, si on a une communauté qui est très active le week-end et qu'on fait une story le week-end, on a moins de chances de toucher les gens. Par contre, pour les posts, c'est vraiment à prendre en compte le moment où notre audience est le plus engagée. C'est souvent soit le soir de semaine, 18h, 19h quand on finit le travail, sinon le dimanche soir. Ça varie, mais c'est à peu près ça. Après, LinkedIn, c'est un peu à la pause-déj, par exemple. LinkedIn, quand on publie entre 11h et 14h, on a peut-être plus de chances de toucher du monde parce que les gens sont en pause.

  • Speaker #0

    Donc ça impose d'aller voir ses stats, d'aller voir ses comptes.

  • Speaker #1

    Oui, et puis tu comptes des stades différents. Mais brièvement c'est ça, mais oui faire attention et puis de toute façon c'est en testant quoi, en postant. Bon bah ce post là, à cette heure là il a pas bien marché. Ok bah normalement et plus rien ne coûte de faire un petit sondage. Là par exemple je l'ai fait avec un créateur avec qui je bosse, on a fait un webinar ensemble. Et un webinar payant et en fait il va, on a posé la question à sa communauté. quel jour et à quelle heure êtes-vous le plus apte à être disponible. C'est intéressant de faire ça.

  • Speaker #0

    Rendez-vous le podcast. Quelque part, c'est aussi un relationnel. Il faut quand même aller au contact de cette communauté quand tu débutes. On voit souvent les influenceurs dans leur tour d'ivoire. Maintenant, ils sont tout en haut. Il y a un peu les petits créateurs en bas qui regardent comme ça. Mais je pense qu'il faut quand même être proche des gens, aller échanger avec eux.

  • Speaker #1

    Mais même tout le temps. Tout le temps, en vrai. Mais pour revenir à ta question, et ça fait un peu le lien, avoir une communauté engagée, c'est parce que nous, on est engagé avec elle. C'est-à-dire que répondre aux messages vite, porter de l'attention. ça a un impact énorme, on ne se rend pas compte, mais de tenir, de tisser une relation, même un petit message, mais vraiment répondre, etc., c'est ultra important. Pour revenir à la question de passer de 0 à 10K, parce qu'il faut y répondre, je dirais, ouais, il y a deux points, en fait, là, je vais parler de LinkedIn, mais c'est à peu près les mêmes algorithmes, mais LinkedIn, en tout cas, l'avantage qu'il y a, c'est un peu comme TikTok en 2020-2021, C'est que là, on commence à avoir pas mal de monde qui crée du contenu, évidemment, mais on a toujours à peu près 99% des gens qui likent, qui commentent et qui republient. Donc ça, c'est une énorme opportunité dans le sens où, pour revenir à ce que je disais, sur une plateforme, pour être connu, on est soit premier, soit meilleur, parce qu'en fait, quand on crée du contenu et qu'il n'y a pas encore grand monde qui fait du contenu et qu'il y a beaucoup de viewers, les gens sont engagés, les gens vont voir le contenu, et le contenu va être... plus apte à être diffusée à d'autres gens. Par exemple, sur Instagram, quand je fais un post, il va être noyé dans la masse de posts qui est posté à la seconde. LinkedIn, il y a quand même des gens qui postent, mais on n'est pas à l'échelle de Instagram. Donc, je dirais poster régulièrement, très vite. Les plateformes aiment bien toujours à peu près la même heure et régulièrement. Je dirais qu'il y a un deuxième point sur LinkedIn, ça serait d'essayer de... de titiller un peu les gens qui ont des plus grosses communautés que soi par exemple like et commenter leur post créer une relation avec eux histoire de se rapprocher un peu de dire voilà écoute voilà j'existe toquer un peu leurs portes et après comme ça eux font un peu peu la même chose avec nous mêmes et ça c'est un peu c'est ultra puissant quand quelqu'un like ou comment sur une ligne ça revient ce que je disais il n'y a pas encore beaucoup de contenu donc un like ou un commentaire vaut presque un partage parce que voilà même moi je vois sur mon LinkedIn, telle personne a liké ce post et en fait, ça n'existe pas sur Instagram, ça existait avant, mais... Titer un peu les personnes de la plus grosse communauté et essayer de les faire venir un peu sur sa plateforme et de faire amener un peu de monde.

  • Speaker #0

    Ça reste du relationnel, en fait.

  • Speaker #1

    Ouais, et puis aussi, de toute façon, pour comprendre les réseaux sociaux, ça reste des humains, il faut comprendre l'humain dans la vraie vie aussi. Parler avec les gens, avoir le relationnel, ouais, c'est ça. C'est des humains derrière. Je voulais dire que sur n'importe quel poste, je pense qu'il faut être dans une démarche de divertissement ou d'éducation. Je m'explique. En fait, l'algorithme, comment il marche ? Sur n'importe quelle plateforme, que ce soit LinkedIn, Insta, TikTok ou autre chose, en fait, on va poster, on va faire quelque chose, on va faire un post, on va le poster. La plateforme, elle va voir, elle va le diffuser à 100 personnes ou 10 personnes. Un premier cercle, que ce soit des gens dans notre communauté, des gens qu'on ne connaît pas. d'autres gens et si les gens la plateforme voit que ces gens là like commente partage ça veut dire qu'elle estime que le poste est pertinent et après elle est dit ok poste oui pertinent on l'envoie un deuxième cercle à des gens différents et après on envoie un troisième cercle si pareil il passe etc etc et c'est comme ça qu'un poste devient virale et c'est pour ça que c'est souvent des postes soit éducationnel ou soit divertissant qui m'a

  • Speaker #0

    Tu as aussi le côté qui vient d'arriver sur LinkedIn, c'est les fameuses vidéos avec un fil vidéo dédié. Tu penses que c'est une opportunité aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Je dirais oui parce qu'en fait, LinkedIn dans le sens où leur objectif, c'est que là, ils veulent rejoindre un peu les mêmes plateformes. Donc leur objectif, c'est qu'ils vont favoriser les gens qui vont faire des formats vidéo. En fait, le format vidéo, le but d'une plateforme, c'est que tu passes le plus de temps possible dessus. Parce qu'après, elle va dire à ses annonceurs.

  • Speaker #0

    Et oh, regardez, moi, les gens, ils passent trois heures par jour dessus. Et quand ils ouvrent l'appli, il reste tant de temps. Donc, en fait, c'est un peu ça qu'ils vendent à des annonceurs, à des marques pour leur vendre des posts sponsorisés. Donc, ouais, en fait, ce serait d'aller pareil, faire du contenu vidéo parce que ça va être plus mis en avant en ce moment par LinkedIn. S'il n'y a pas encore, comme je le dis, c'est en fait, il y a toujours une opportunité dans le sens où il n'y a pas encore gros monde qui fait du format vidéo. Donc, LinkedIn, tu seras plus apte à... que ça soit diffusé sur d'autres téléphones, sur d'autres utilisateurs.

  • Speaker #1

    Et alors toi, au quotidien, comment est-ce que tu... C'est quoi ton quotidien ? Tu fais des mises en relation entre influenceurs, marques,

  • Speaker #0

    comment ça se passe ? Ouais, en fait...

  • Speaker #1

    Comment tu fais ton sourcing ?

  • Speaker #0

    En fait, j'ai eu... Quand j'ai lancé Fit, il y avait un énorme travail de sourcing sur des marchés, les créateurs, pour leur dire, écoutez, la plateforme arrive, est-ce que vous voulez vous inscrire, etc. avoir leur accord, je suis arrivé à peu près à l'époque à 250 profils dans le portfolio et en fait 6 mois les premiers clients et après j'ai arrêté de démarcher les créateurs et en fait les créateurs venaient à moi, j'ai un peu arrivé à ce stade là puis après je démarchais, si j'avais pas le créateur en interne en fait je me disais que ça servait à pas grand chose d'avoir une armée de créateurs mais en fait si j'avais pas le créateur en interne, bah j'allais démarcher ailleurs parce que j'arrivais avec un bon mail Parce que des fois, on ne me répondait pas quand je disais, ouais, je lance une plateforme, est-ce que tu es un sale ? Mais par exemple, quand j'arrivais avec, j'ai une campagne à rémunérer, est-ce que tu veux bosser avec moi ? Ça marchait bien, parce que c'est des gens qui cherchent de l'argent, il y en a beaucoup sur Terre. Oui. Donc ça, c'était au début. Et puis maintenant, en fait, on a des clients récurrents. On a beaucoup d'UGC, on peut en parler. C'est une grosse... Pas une tendance, parce qu'à mon avis, c'est une future grosse filiale. Donc UGC, c'est User Generative Content. A la base, c'est le contenu généré par les utilisateurs ou les clients d'une marque sur les réseaux sociaux, mais de leur propre plein gré, où ils testent les produits devant leur caméra. Ça peut être moi, toi, quelqu'un d'autre. Et en fait, les marques maintenant achètent ça. Les influenceurs le proposent aussi. Et c'est pareil, c'est des formats qu'on rachète pour reposter sur les réseaux sociaux de la marque. Je fais beaucoup de ça. Après, j'ai un modèle d'agence aussi. où là, je vais faire du conseil et j'ai de la gestion de projet sur les stratégies de marketing d'influence. Je vais gérer le projet pour les marques.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant ce que tu as dit sur les UGC.

  • Speaker #0

    UGC, oui. Tu as déjà entendu parler ? Oui,

  • Speaker #1

    vaguement. C'est un peu une redécouverte là, ce que tu m'expliques. C'est un peu l'idée de créer de la valeur avec son audience, c'est ça ? C'est un peu le garage. Oui.

  • Speaker #0

    En fait, il y a plusieurs points. Pendant longtemps, On a eu beaucoup les influenceurs, les grands stars, on voyait, on sentait que c'était les Michael Jordan qui s'associaient avec des McDonald's, on sait très bien qu'ils s'en foutent de McDo. Et en fait, quand on a plus une personne qui est de notre famille ou même qu'on ne connaît pas mais qui nous ressemble et qui teste ce produit, qui dit ouais, trop cool ce produit, il n'y a pas une énorme communauté c'est plus crédible. En fait, c'est là qu'est venu l'UGC, les marques se sont dit ah tiens, ça marche bien ça Et en fait, ça permet d'avoir un avis ultra authentique. Et en fait, les marques, après, rachètent ça et font de l'ads avec. Et le but du jeu, c'est de... Par exemple, moi, j'ai un produit, je vends du café, par exemple. Je sais que ma cible, c'est les gens de 30 ans dans les entreprises parce que c'est un café un peu haut de gamme, etc. Je prends un profil de 30 ans avec une chemise bien habillée. Et en fait, je vais lui demander de tester le produit et de parler face caméra. Et du coup, ça, je le... Je prends ça, je fais de l'ads avec et je le montre à ma cible avec du météads et ça marche bien.

  • Speaker #1

    Comment ta plateforme a été développée ? Tu as construit de zéro ?

  • Speaker #0

    J'ai commencé avec une première team en développement. Il y a eu des petites complications. En fait, on n'était pas sur des features, des fonctionnalités pour être honnête. Ça prenait trop de temps et on est passé sur une formule no code qui va très bien. On a fait des nouvelles fonctionnalités. Et en fait, là maintenant, on est en train de le faire développer. On sait exactement ce que veut le client final, le client, les marques, les annonceurs. Et maintenant, on est en train de le développer avec toutes les features importantes.

  • Speaker #1

    Peux-tu nous décrire un petit peu comment ça se passe ? Ton utilisateur, il se connecte à ta plateforme. C'est qui déjà le test-type principal ?

  • Speaker #0

    On a d'un côté les créateurs de contenu. Donc là, ils font une demande, je veux être affiché. C'est bien pour eux parce qu'ils ont leur profil qui est mieux référent, qui est référencé sur une plateforme. Ça, s'ils ont un site internet ou quoi, ça permet d'avoir des backlinks et d'être mieux référencés. Donc il y a ça, où la marque vient, choisit son profil, après elle passe par nous et prend leurs besoins. On voit s'il y a besoin de conseils et de gestion de projet, parce que des fois les marques disent, ok c'est bien la mise en relation, mais je n'ai pas le temps de m'en occuper, je veux aussi un service d'agence derrière.

  • Speaker #1

    Ok, donc tu parlais de restaurateurs, qui sont tes clients en fait ? Qui sont tes partenaires ? C'est quoi les professions que tu as dans ton projet ?

  • Speaker #0

    Ouais, en fait j'ai... J'ai beaucoup d'e-commerçants, pas mal d'e-commerçants parce que eux c'est vraiment un canal, ils n'ont pas mis le canot à utiliser, c'est du marketing digital. J'ai pas mal de startups qui ne se reconnaissaient pas dans le modèle d'agence d'influence TV réalité un peu voleur, etc. Et qui aiment bien cette partie un peu plus micro-influence avec un peu de tech derrière.

  • Speaker #1

    C'est quoi les prix de l'influence si tu es un commerçant ? Comme tu disais, l'exemple de tout à l'heure, tu as un restaurateur bordelais qui veut faire appel à un influenceur du coin. C'est sur quelle fourchette de prix qu'il faut miser ?

  • Speaker #0

    En fait, moi, j'ai une vision où je connais à peu près les tarifs en fonction du nombre de followers, de taux d'engagement. La difficulté, c'est qu'il y a beaucoup de créateurs. Il n'y a pas encore vraiment de règles, même si ça arrive, et tant mieux. parce que c'était un peu la jungle. Là, par exemple, on a... Mais en gros, en fait, on n'a pas vraiment une grille qui dit, là, ça devrait être son prix là, là, c'est son prix là. Donc, ça varie énormément en fonction des créateurs. La chose, c'est que la loi du marché, si tu mets ton prix trop, tu n'auras pas de client. En gros, pour un... Là, j'ai bossé dernièrement avec une personne, une influenceuse dans la food à Bordeaux. Ouais, c'était à peu près 600, 700 euros le prix. poste avec des rappels en trois rappels en story pour une audience de 40 50 cas ouais mais ça varie énormément comme je te dis cependant par rapport aux tarifs ce qui est intéressant en ce moment c'est que paris on a l'oréal qui viennent sortir apparemment une grille tarifaire de ben voilà cité dans cette grille là c'est attendre followers cette attente de taux d'engagement c'était comme ça c'est ce prix là et si tu respectes pas notre grille et bon on bosse plus avec toi et ça c'est pas mal ça c'est bien

  • Speaker #1

    Le marché se structure.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est tant mieux. Et puis, en vrai, il y a plein de gens qui me parlent de Booba et tout. Mais moi, en fait, j'ai envie de dire merci Booba, parce qu'il a un peu écarté les gens qui ne comprennent pas trop. Mais moi, je suis en mode merci, parce qu'il a écarté tous les gens qui noircissaient le marché. Et ça a filtré. Et tant mieux que les gens qui n'ont... Parce que moi, je me concentre sur les gens que ça fait 3, 4, 5 ans qui créent vraiment une communauté. Il y a vraiment un intérêt derrière. Et c'est pour ça que je suis bien niché dans la micro-influence.

  • Speaker #1

    Ah oui, donc toi, tu es niché dans la micro-influence. Alors, comment tu t'assures de la qualité de ces micro-influences ?

  • Speaker #0

    Ah ouais, carrément. Mais de toute façon, en fait, après, je bosse avec des macros. C'est déjà arrivé que je fasse des campagnes avec des gens de plus de 100K. Mais c'est niché dans les micros. Et puis, en fait, j'ai envie de te dire, c'est là où tu trouves les audiences, avec au moins de followers, avec des communautés plus engagées. Et je trouve que l'intérêt, il est là, en fait. Parce qu'en fait, au final, c'est ça qui... Enfin, si on veut parler financièrement, héroïste, c'est à la fin ceux qui ont le meilleur héroï, en fait. Et c'est pour ça que moi, quand je parle avec un client, je me dois de lui faire gagner de l'argent. C'est une priorité. Et je peux pas bosser avec des gens où je sais que ça va pas marcher, quoi, derrière. Ou, par exemple, des influenceurs où ça fait des gens de TV qui font des partenaires tous les jours avec des produits un peu nases. la communauté, s'ils ont acheté des produits naze, ils ne vont plus jamais acheter à travers cet influenceur-là.

  • Speaker #1

    Il faut faire attention quand tu es influenceur à ne pas te prostituer Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça, c'est la pain du gain. Les gens ne sont pas dupes, et surtout ceux qui sont passés par ces influenceurs-là, ils savent qu'ils se sont fait arnaquer une fois, deux fois sur des produits naze.

  • Speaker #1

    Et ça existe encore les tricheurs dans ce domaine ? Les faux likes, les faux comptes ?

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    je ne sais pas où...

  • Speaker #0

    Oui, mais de moins en moins, et j'ai envie de te dire, en fait, il y a de plus en plus de solutions, de data qui existent dans le secteur de l'influence, donc pour vérifier les faux followers, et puis aussi pour vérifier, ben voilà, t'as tant de pourcentages qui viennent de cette ville, dans ta communauté, de cet âge-là, etc. Et ça devient de plus en plus précis, et en fait, si tu veux, si on a construit une communauté sur... si on en a acheté des faux, ou on a une communauté très peu engagée parce qu'on a fait un peu n'importe quoi, en fait déjà, les annonceurs le voient de plus en plus, et c'est très bien. Tout simplement.

  • Speaker #1

    Tu citais des outils de data ? Tu sais quoi exactement ?

  • Speaker #0

    Il y en a un qui existe, qui est assez connu. En fait, c'est tout simplement... Puis même, il y en a un qui existe sur Internet, gratuit. Après, si on va aller plus profond dans les datas, il y a des SaaS très bien. Mais ouais, c'est par exemple, on prend le nom, par exemple. Moi, même, on peut le faire avec moi et toi. On le met dans l'outil, l'ID de l'influenceur, son nom. Et après, ça nous donne toutes les datas. Donc, tu as des dashboards. Voilà, tant d'hommes, tant de femmes. tant de pourcentages de gens qui ont 18 à 24 ans, etc. de cette ville en France, et tant de comptes frauduleux qui suivent, comptes suspicieux qui suivent, tant de comptes, on va dire, qu'on sait que c'est des vrais comptes, etc.

  • Speaker #1

    C'est un peu comme le Médiamétrie pour les médias. Oui,

  • Speaker #0

    mais c'est très bien. après au moins on voit ça et puis après bon après moi je suis plus dans le milieu mais je le vois assez direct quand les gens ont 100k enfin je suis tombé sur un mec j'avais une campagne avec une boisson et c'était le profil parfait parce que c'était par rapport aux attentes du client et il avait 100k il y avait 7 gemmes sur ses postes quoi et en fait là c'est n'importe quoi parce que si il y a le point que bon là c'est flagrant mais des fois on voit pas trop mais aussi c'est Quand je dis par exemple, si ta communauté, si ton taux d'engagement, donc c'est le nombre de likes, comments, follows, reposts sur le nombre de followers, s'il est vraiment bas, Instagram ou les plateformes vont te considérer comme un profil pas pertinent et donc vont moins te mettre en avant par la suite. C'est pour ça qu'il ne faut pas en acheter. C'est un cercle vicieux parce qu'après, on n'en sort pas et en fait, on crame son compte.

  • Speaker #1

    Écoute, on a fait le tour, je crois. Merci d'avoir répondu à mes questions.

  • Speaker #0

    C'était un plaisir. encore deux questions comment on peut t'aider est-ce que tu cherches des choses des contacts actuellement si vous avez un besoin besoin de conseils si vous voulez instaurer si vous voulez mettre en place de l'influence dans votre société avec grand plaisir de voir un peu ce qu'on peut faire un premier appel vous apporter un peu de valeur comme là je viens de faire et voir si on peut travailler ensemble si vous connaissez des créateurs de comptes

  • Speaker #1

    pour leur donner mon contact on verra ce qu'on peut faire y est avec plaisir et une dernière dernière question qui est ce que tu vois pour passer à ta place prochainement là c'est une bonne question pas mal de profils je sais que toi tu es c'est plus l'univers de du network et un réseau de pages etc et

  • Speaker #0

    je connais une personne à bordeaux donc qui vp de la french tech qui est membre board d'un gros une grosse asso d'entrepreneurs donc qui est dans mon incubateur et qui s'appelle Maud Cléris qui est la CEO de MyClinica c'est aussi une plateforme de mise en relation mais dans la santé et voilà donc Maud Cléris ok bah écoute avec plaisir peut-être que si elle nous écoute elle est la bienvenue dans ce podcast on

  • Speaker #1

    n'en a pas parlé mais les incubateurs d'ailleurs qui sont également des réseaux ouais c'est vrai notamment Tracali et très qualitatif avec des entrepreneurs dedans forcément.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est le meilleur moule où aller pour commencer. On côtoie l'écosystème, en fait on se confronte à des startups plus avancées, et on est en mode d'accord, donc il faut que ça ressemble à ça, il faut que j'aille dans cette direction-là, puis il y a tous les coachs dedans, et puis il faut rester un peu avec ses semblables, donc il faut côtoyer un peu le monde entrepreneurial, ça fait du réseau, et puis moi j'ai... J'ai signé des clients grâce à mon incubateur, tu vois, par exemple.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est pas mal.

  • Speaker #1

    C'est non négligeable.

  • Speaker #0

    Parce que quand on signe des clients, l'argent qui rentre. Et ça, c'est cool aussi.

  • Speaker #1

    Bon, merci, Anatole.

  • Speaker #0

    Merci à toi pour l'invitation. C'était très sympa.

  • Speaker #1

    C'était Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

Description

Dans cet épisode, je reçois Anatole Kenyon, fondateur de la plateforme featt. Cette jeune pousse est nichée dans le marketing d'influence en connectant micro et nano-influenceurs à des marques locales et nationales, offrant des campagnes authentiques et performantes. Anatole partage les coulisses de son parcours entrepreneurial, ses expériences dans le monde de la vente et de la tech, ainsi que les défis rencontrés dans le développement de featt. Il nous livre également ses secrets pour bâtir un réseau solide et passer le cap des 10 000 abonnés sur les réseaux sociaux.


Trois extraits marquants :

  1. L'école de la vente : « Pendant mon stage à Londres, j'étais biz dev dans une entreprise tech. Tous les jours, c'était phoning, mails et présentation de produits. Une vraie école de la vente où j'ai appris à pitcher une solution en 30 secondes. Ce dynamisme m'a marqué, et j'ai compris que je voulais monter une entreprise avec cette énergie. »

  2. Un détour par l'e-commerce : « Quand je travaillais pour Millésima, négociant en vins, j'ai vu l'importance d'anticiper les tendances comme l'e-commerce. Cette expérience m'a appris à structurer des process et à gérer des projets complexes, des compétences qui me servent encore aujourd'hui avec featt. »


  3. La genèse de featt : « Ce que je voyais dans le marketing d'influence, c'était une jungle. Des annonceurs perdus, des créateurs mal sélectionnés. featt est née de ce constat : faciliter les mises en relation et garantir la qualité, en misant sur la micro-influence où les communautés sont plus engagées. »


    🎧 Bonne écoute ! 🎧



📚 RESSOURCES

👐 LinkedIn de Anatole Kenyon

🌐 Site web de featt


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Transcription

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires. Let's go, c'est parti. Anatole, bienvenue.

  • Speaker #1

    Salut JC. Bon écoute,

  • Speaker #0

    on va passer 40 minutes tous les deux. On va vraiment parler de plein de choses qui te concernent et tu vas nous apprendre aussi un petit peu, nous donner un peu une vision de ton métier sur... sur l'influence parce que c'est un peu ton domaine.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    Trois grandes parties dans cette émission. On va creuser un petit peu qui tu es, professionnellement parlant, quelles ont été tes années de formation quand tu as commencé ta carrière, tes premiers jobs, tes premières missions. Ensuite, tu auras ta carte blanche, une minute qui va t'appartenir complètement où tu peux pitcher vraiment ce que tu veux, un coup de gueule, un coup de pub. Ce ne sera pas commenté. Et dans une dernière partie, on va peut-être aussi répondre à la question comment atteindre ces 10K followers.

  • Speaker #1

    C'est la question à un million.

  • Speaker #0

    Exact. Moi, je n'en suis pas loin. J'ai encore les rames. Bientôt, j'espère. On verra bien. Tu nous diras peut-être aussi qu'est-ce que ça fait de passer le cap des 10 000. Mais juste avant de rentrer dans la vie du sujet, est-ce que tu peux... commencer par te présenter ton nom, ton prénom, ta profession, ta boîte et ce que tu fais. Allez, 30 secondes, comme ça ceux qui nous écoutent, ils savent qui tu es et ce que tu fais.

  • Speaker #1

    Eh bien bien sûr, écoute, du coup, Anatol Kenyon, fondateur de Feet. Feet, qu'est-ce que c'est ? En fait, c'est une plateforme de mise en relation entre micro, nano, créateurs de contenu. Donc je vérifie, pas de faux followers, pas trop de... de partenaires frauduleux auparavant voire pas du tout pas trop de tv réalité je bosse pas trop avec ses créateurs là et donc voilà typiquement nabila elle n'est pas sur fit ouais donc voilà que je mets en relation avec des annonceurs des marques et pour donner un exemple ça peut être un restaurant à bordeaux qui ouvre son restaurant et qui veut faire de la campagne avec des créateurs donc autour de la food et bien il peut aller sur fit donc bouclier taper food bordeaux et booker des créateurs dans la faute pour qu'ils puissent faire de la pub ensemble.

  • Speaker #0

    Donc un peu un connecteur, quelqu'un qui fait des mines en revanche.

  • Speaker #1

    C'est ça, pour faciliter, rendre plus rapide, parce que maintenant il y a des millions de micro-nanocréateurs qui existent, et c'est vrai que ça peut être un peu difficile à choisir les bons. Alors,

  • Speaker #0

    on ne rentre pas tout de suite dans le vif du sujet, c'est l'objet de la deuxième partie de la grande partie de l'émission, un peu de teasing. Juste avant, explique-nous d'où tu viens, professionnellement parlant, quelles ont été tes premières expériences. Qu'est-ce que tu as fait comme études, par exemple ?

  • Speaker #1

    De base, je viens d'une petite ville qui s'appelle Valence, entre Lyon et Marseille. Le début des études, je trouve ça intéressant de le dire, j'ai fait un bac STMG, un bac qui est assez sous-estimé. mais qui est quand même très bien je trouve pour l'entrepreneuriat parce que c'est vraiment là très jeune qu'on apprend les bases de la gestion du management, de la compta, du marketing. C'est vrai que c'est drôle parce que ce bac est souvent un peu hué, un peu moqué, donc je trouve ça sympa de le rappeler que c'est un bon bac. Et après du coup très vite derrière, quelles études ? DUT, Tech Deco, Master en école. Mais avant ça, j'ai fait plusieurs petits jobs auparavant. et en DUT très vite, donc à la fin de mon DUT je fais un stage à Londres, donc dans la tech. C'est un peu une révélation parce que je viens d'une petite ville et là j'arrive à Londres, cette grosse ville avec une mentalité très anglophone. Puis dans la tech où j'étais Biz Dev, donc Sales, c'était vraiment phoning et mail, et travail de 7 heures donc pour que des CMS, des logiciels de data comme Salesforce ou WordPress. Et en fait, il fallait closer des deals pour le compte de ces annonceurs, de ces logiciels, de ces solutions. Donc là, vraiment noyé dans le monde de la tech. Et c'est vraiment là que j'ai commencé à comprendre l'univers qui me plaisait vraiment, que je me suis inspiré beaucoup quand je suis revenu en France derrière.

  • Speaker #0

    Oui, alors explique bien pour ceux qui nous écoutent. Alors moi, je les connais ces termes.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai.

  • Speaker #0

    de sales, voilà. Moi, je parle plutôt de commercial ou de...

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Explique un peu avec des mots français.

  • Speaker #1

    Alors, sales, c'est le commerce. Donc, quand je dis sales, c'est, ouais, travail de, j'allais dire de business development, mais même ça, c'est pas le bon mot. Ouais,

  • Speaker #0

    développeur d'affaires. Ouais,

  • Speaker #1

    développeur d'affaires, exactement.

  • Speaker #0

    Tu es développeur d'affaires.

  • Speaker #1

    C'est le démarchage, tout simplement. On a le téléphone. Donc, ouais, c'était un peu le loup de Wall Street dans cette entreprise. Je me rappelle, il y avait...

  • Speaker #0

    Tu es bilingue anglais alors, tu parles bien anglais ?

  • Speaker #1

    I speak very good English. If you want to speak in English, we can do it.

  • Speaker #0

    Moi, ça va mal.

  • Speaker #1

    En fait, j'ai de la famille en Angleterre. Donc, c'était très important que j'aille là-bas. Mais même moi, je voulais y aller parce que c'est une mentalité qui se prête bien à l'entrepreneuriat aussi, je trouve. Du coup, j'arrive dans cet univers. Donc, démarchage, téléphone, vraiment. Il faut en 30 secondes expliquer le produit. préparer le rendez-vous pour le commercial pour qu'il y aille et présenter la solution et là vraiment closer le deal que j'ai fait ça pendant quatre mois donc c'était assez ouf c'était dès que tu c'était une réunion lever tout le monde applaudissait d'aller le manager qui qui criait ton nom et après tu allais au tableau mais ta petite barre donc ça c'était vraiment ouais mais c'était vraiment ça et j'avais moi j'avais 20 ans à l'époque

  • Speaker #0

    T'as quel âge aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Là, j'ai 26.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc, entre-temps, il s'est passé pas mal de choses. Vraiment une euphorie, une énergie que j'ai adorée. J'ai dit, en fait, c'est ça qu'il faut faire. C'est ça qui manquait un peu à la France. Et en vrai, c'est vers là que je dois me diriger. Et j'ai toujours eu un peu ce truc de, il faut que je monte une boîte comme ça. Pas dans le même domaine, mais avec la même énergie. Donc, là-bas, je côtoie pas mal de gens. Donc, j'évolue beaucoup en sales. En fait, là, je me forme vraiment. Ouais, à vendre.

  • Speaker #0

    Là où tu as appris les fondamentaux.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Et en fait, c'est vraiment en 30 secondes pouvoir pitcher quelque chose et la solution à ton interlocuteur. Parce qu'on est souvent, on veut te donner plein de détails, plein de caractéristiques. Et en fait, il faut juste donner beaucoup d'avantages. Et c'est ça qui est très cool, qui m'a bien formé. Et puis, tu es avec d'autres gens qui sont très forts dans leur domaine. Donc là, tu apprends énormément aussi.

  • Speaker #0

    C'est une ambiance particulière aussi, tu disais alors. Moi, dernièrement, je suis allé à Londres. Ça faisait 20 ans que je n'y étais pas allé. Et ça a poussé. Ça me faisait penser à un petit New York. J'étais dans la City. Et je me revenais à me balader dans Londres et à me dire, mais ils habitent où, les gens ? Il y a l'impression qu'il y a des bureaux partout.

  • Speaker #1

    C'est un peu un problème parce que tu as quand même une sorte de crise de l'immobilier là-bas, il faut le dire. Les appartements coûtent de plus en plus cher. parce qu'il y a plus de bureaux et parce que le coût de la vie, ils sont vraiment pris une inflation pour le coup. Donc, oui, ça a un peu changé ces dernières années, surtout après le Covid. Après, c'est un autre sujet, mais oui, c'est vrai que c'est très, moi, j'aime bien cette ambiance, mais oui, c'est vrai qu'on est un peu, il y a les gratte-ciels, les gros buildings.

  • Speaker #0

    Alors, comment tu as fait le virage vers le monde de l'entrepreneuriat ? Quel a été ton détonateur, ton déclencheur ?

  • Speaker #1

    À Londres, c'est là que j'ai une première idée d'entreprise. Là, je côtoie pas mal de gens qui lancent des petits projets, des side business, des projets à côté du travail. Et en fait, j'ai une idée tout simple. Je sais que je vais rentrer en France dans ma petite ville de Valence et je me dis qu'à Valence, il y a plein de choses à faire, mais tout le monde s'ennuie. Je me dis avec un ami, je rentre en France hyper motivé avec un peu l'énergie anglophone. Je commence avec un ami sur les réseaux sociaux, sur Instagram, à publier les bonnes adresses, les bons plans de ce qui peut se faire à Valence. Et en fait, tout simplement, on ne continue pas le projet. C'est assez dommage parce que maintenant, on a toutes les pages comme le bonbon qui donne les bonnes adresses, c'est un carton. Mais en fait, ça m'a juste confirmé que l'idée, c'est toujours 0,0001% du projet et que c'est l'exécution vraiment importante. Mais déjà, là, je commence à comprendre un peu les réseaux sociaux, qu'il y a de plus en plus de monde qui vont sur les réseaux sociaux et qui vont chercher de l'information. Donc ça, déjà, c'était un début. Et puis après, je pars en Erasmus en Espagne. Donc voilà, tout simplement, je pars de Valence. Et après, en Espagne, je commence à m'intéresser à l'e-commerce. commerce, je vois plein de trucs sur les réseaux e-commerce, il faut faire du dropshipping, c'est une révolution etc. Donc je me prends un truc et je commence à faire de l'e-com.

  • Speaker #0

    Alors le dropshipping pour ceux qui nous écoutent c'est cette faculté de faire de l'e-commerce sans avoir de stock, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Ouais c'est ça, en fait on fait juste le site internet e-commerce et en fait on le relie à d'autres fournisseurs souvent c'est AliExpress ou d'autres fournisseurs en Chine où les produits sont vraiment peu chers et du coup on peut faire des grosses marges, mais souvent les produits sont nazes, de mauvaise qualité, donc je déconseille parce qu'en fait il n'y a aucun repeat client parce que les produits sont de mauvaise qualité. Par contre, on peut faire du dropshipping avec des bons fournisseurs. C'est un système plutôt bien pour commencer parce qu'on n'achète pas de stock en premier. Vu qu'on le connecte à un fournisseur, la commande de notre client le fait sur le site. La commande est envoyée au fournisseur, le fournisseur envoie à notre client final. C'est un bon moyen de mettre un premier pas dans l'entrepreneuriat et de comprendre comment ça fonctionne, de créer une entreprise. de se poser des questions sur un premier logo, de comment ça marche un site internet, que je commence à voir un peu l'émergence des créateurs de contenu, des influenceurs et en fait je me dis mais c'est ouf tout le monde dans la sphère e-commerce parle de ça, les gens utilisent souvent deux canals, soit de l'ads, donc social ads souvent ou de la publicité Donc, MetaHads, c'est publicité post-sponsorisée sur Instagram, Facebook. TikTok, il n'existait pas à l'époque, ou presque, ça commençait. Sinon, Influencer. Et en fait, je me dis, mais c'est fou. Il y a énormément d'argent qui est dépensé. On a, bon, je me dis, ils font vraiment n'importe quoi. C'est un peu la jungle. Mais je me dis, quand même, c'est un peu critiqué, mais il y a beaucoup d'argent. Le marché est en train de grandir de plus en plus. Et en fait, je me dis, il y a quelque chose à faire. Je bosse avec quelques-uns et je vois que c'est quand même efficace. Si c'est bien fait, c'est efficace, il y a une bonne strata derrière, ça marche bien. Et après, pareil, je finis l'Espagne, je rentre en France. Et là, je décide de continuer mes études. Je fais les concours pour les écoles de commerce. Je tape une école à Bordeaux qui s'appelle l'INSEC. Et en fait, là, je fais tout en alternance. j'ai fait beaucoup d'alternance je voulais pas payer les études et du coup j'arrête un peu l'icône je me concentre sur les études et du coup ma nouvelle alternance je suis arrivé à minésima un gros négociant donc en icu c'est un gros site d'e-commerce à bordeaux de négociants bordelais qu'ils ont tous les grands crus classés maintenant ils ont beaucoup de références à international ils font beaucoup d'un port export en fait ils importent à international Et eux, ils ont pris un gros virage et c'est pour ça qu'à mon avis, le facteur clé de succès, c'est qu'ils ont pris le virage avant tout le monde de l'e-commerce. Et en fait, très vite, ils ont eu un site bien référencé, ils ont compris les rouages même de comment on faisait pour bien vendre en ligne. Et en fait, tout simplement, ils avaient toutes les références, une diversité de références qui était vraiment complète. Et là, j'arrive dans un projet de réorganisation, on va dire, de la chaîne logistique. Et aussi, je fais un peu de commerce avec les clients. C'est-à-dire qu'ils ont tellement grossi vite qu'ils ont des soucis de process, de communication entre la logistique, les commerciaux et tout le système interne. En fait, c'était très complexe parce que le vin, au final, c'est un produit... qui se vend bien mais très compliqué à envoyer parce qu'une bouteille ça peut casser. Et quand il y en a une qui casse, ça tâche les autres. Et en fait, on a tout un casse-tête d'assurance, de renvoi de bouteilles.

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #1

    Donc on met en place pas mal de process et puis j'arrête. J'ai une autre opportunité qui s'ouvre à Ausha, dans la fintech. toujours à Bordeaux et là j'arrive en tant que chef de projet international, toujours en alternance et ça vraiment j'arrive dans un monde où hyper croissance, on est en mode donc tous les projets d'ouverture pays, parce que c'est vrai que je sais que quand on n'est pas chef de projet on se demande toujours qu'est-ce que font vraiment les chefs de projet. Donc là sur ma partie c'était tous les projets d'ouverture pays ou d'amélioration pays, de tout mettre carré au niveau de la législation dans le pays où on s'implante. au niveau du marketing aussi et de lancer les MVP, nos solutions de base. Moi, je me chargeais de l'Espagne à un moment, de l'Italie, des teams de malades, il y a plein de développeurs, on peut faire plein de projets, on peut lancer plein de produits.

  • Speaker #0

    Et au cours de ces expériences que tu as découvert un peu l'influence,

  • Speaker #1

    tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #0

    Sans non plus pitcher ta boîte pour le moment, ce n'est pas assez. Qu'est-ce qu'elles faisaient ces boîtes qui t'ont vachement inspiré à l'époque ?

  • Speaker #1

    En fait, je sais qu'à Ausha ou à d'autres entreprises, on parle beaucoup de micro-influence, on parle beaucoup de diversifier les canaux. Et je vois un peu dans les grosses boîtes, je vois le budget switcher des canaux traditionnels, la télé, la radio, le cinéma. le budget un peu descendre de ces canaux pour aller vers les réseaux sociaux et on va dire les canaux digitaux qui est réseaux sociaux ads social ads et créateurs de contenu et en fait je vois plus de budget aller vers là bas et je me dis tiens il ya un truc qui se passe il ya ça fait des influenciants on voit qu'ils commencent à faire autant d'impression qu'un spot tv sur m6 voire plus avec juste un poste des stories Et en fait, je me dis, les gens, je crois, ils ne comprennent pas trop ce qui est en train de se passer parce qu'il y a une réelle économie qui se forme. Et c'est toujours bien d'être au début d'une économie, moi, je trouve, parce que sur pas mal de business, tu es soit premier, soit meilleur si tu veux vraiment faire partie du top 1%. En fait, je vois ça venir et je me dis, ma dernière année d'école de commerce, je fais une majeure en entrepreneuriat parce que je me dis, moi, je veux monter ma boîte, c'est sûr. Plein de projets de groupe, je mets tous mes projets sur cette idée-là. Je me dis, mais le problème, c'est quoi ? C'est qu'il y en a beaucoup. C'est un peu la jungle. Le problème sur le marché de l'influence, c'est la confiance. Il faut remédier à ça. Il y a deux problèmes. C'est le fait que c'est dur de trouver les bons et c'est dur de trouver les bons à travers les nombreux qui existent. Donc, en fait, tout simplement, créer une plateforme de mise en relation comme Maltriver. Ce ne sont pas des freelancers.

  • Speaker #0

    Ma question est portée vraiment sur les entreprises dans lesquelles tu étais. Tu as déjà vu des collaborations ? avec des influenceurs, tu parlais du milieu du vin tout à l'heure. Je suis désolé, je te coupe mais parce que tu vas en parler sur la suite.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, tu fais bien. Alors à Millésima, je crois qu'ils n'avaient pas de campagne d'influence au moment où j'y étais. Après à Ausha, oui. Mais du coup, c'est sûr que j'ai vu un peu en interne comment ça marchait. Et j'avais bossé avant dans une autre alternance où là, on avait mis en place, mais c'était il y a 4 ans. Dans une plus petite boîte, on avait mis une strata de micro-influence sur du mobilier décoration.

  • Speaker #0

    Tu as vu un petit peu comment ça se passait ?

  • Speaker #1

    Je voyais le fait que mon patron qui avait presque 50 ans, quelque chose comme ça, il me disait comment on fait ? On parle de micro-influence, mais comment on fait pour les trouver ? Et c'est là que je me suis dit il y a peut-être quelque chose à faire par rapport à tout ça

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast. Est-ce que tu peux nous expliquer vraiment la différence entre les micros, les nanos,

  • Speaker #1

    les macros ? Ouais, en réalité, il y a beaucoup de gens qui disent des choses différentes. Par contre, ce qui se dit beaucoup, c'est nano-influenceurs. Donc vraiment, c'est entre 1000 abonnés et 10 000 abonnés. macro micro ça serait entre 10000 abonnés et 100000 abonnés et quand on va au dessus de 100000 entre 100000 et 250 milles ça serait des macros et après au dessus de 250 milles là je dis méga c'est un peu des superstars c'est des gens ça peut être des sportifs c'est un cap de pas de passer les milliers dix mille pour toi ouais c'est un cap donc niveau tarifs si on se met dans la dans les dans la peau du créateur, c'est un cap dans le sens où il peut augmenter ses tarifs. En fait, si on passe le cap des 10K, le 0 à 1000 est difficile, le 10 000 à 11 000 est facile. Tu vois ce que je veux dire en fait, c'est qu'après c'est le monde appelle le monde. Les gens s'abonnent beaucoup plus facilement à quelqu'un qui a beaucoup d'abonnés parce que on prend ça un peu comme un média et que voilà, c'est le truc à faire, on s'abonne.

  • Speaker #0

    Donc un vrai accélérateur avec un plafond de verre qui est un peu brisé. Et qui permet d'aller plutôt vers les paliers suivants un peu plus facilement, on va dire.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ok, bon écoute, on est largement avancé dans l'émission. Maintenant, on passe à ta carte blanche. Donc c'est parti, à toi de jouer, tu as une minute.

  • Speaker #1

    Donc moi, je suis à Bordeaux. J'ai fait un concours que beaucoup d'entrepreneurs, je pense, y pensent. C'est le French Tech Tremplin que j'ai gagné il n'y a pas longtemps. En fait, le French Tech Tremplin, c'est un dispositif de la French Tech qui permet... des entrepreneurs voilà qui... il faut remplir certains critères. En fait il y a une bonne subvention à la fin c'est pour ça que les entrepreneurs aiment bien ce concours. Les entrepreneurs aiment toujours les subventions. Du coup il y a ça et en fait aussi il y a une partie où ça nous prend en charge un an d'accélération dans un accélérateur partenaire donc un accélérateur de start up. C'est pour ça que là dans janvier en janvier 2025 je vais déménager de mon incubateur d'école de commerce où je suis actuellement. et je vais aller au campement à Bordeaux, là où il va y avoir d'autres dispositifs. Donc c'est tout frais payé par le French Tech Tremplin, plus la sub de 23 000 euros quand même. La promotion n'est qu'un startup où on a plein de dispositifs ensemble, de networking et vraiment une ambiance de promotion. Et donc, c'est plutôt pas mal parce que ça va permettre de développer une nouvelle version de Feed.fr.

  • Speaker #0

    Yes, ok. Bon, écoute, justement, la transition est toute trouvée. Pour la suite, on va vraiment parler un peu de Feet. Comment tu l'as créé ? Alors, pourquoi Feet déjà ?

  • Speaker #1

    Eh bien, écoute, Feet, tout simplement, parce que j'avais un autre nom et ça ne me plaisait pas du tout. Et en fait, je me disais, mais comment trouver ce nom ? Et en fait, je me suis toujours dit, le nom en vérité, le nom, le logo, bon, il faut en trouver un qui fait le taf. Et après, de toute façon, dans tous les cas... Le logo ou le nom est bon quand notre produit est bon. Par exemple, Nike, en vrai, si je te dis Nike, il n'y aurait jamais eu l'entreprise derrière. Tu me dis, mais c'est quoi ce nom un peu à la noix ? Mais quand même, au moins, je me dis, il faut vraiment que je commence à développer le truc, avoir des créateurs. Je me dis, il faut vraiment un nom qui marque, qui impacte et que les gens retiennent. C'est vraiment arrivé dans le train. Ça m'est traversé l'esprit. J'écoutais de la musique et je me suis dit, mais attends, mais Fit, F-E-A-T, c'est un featuring en fait. entre deux artistes, donc c'est une collaboration entre deux personnes, et moi qu'est-ce que je fais, je mets en relation deux personnes pour qu'ils collaborent ensemble. Et Fit en fait c'est assez connoté dans la musique pour les jeunes, dans le rap ou la musique, et en fait je me disais, les influenceurs souvent ils sont jeunes, la communauté ils sont jeunes, et je me suis dit il faut un truc qui a un peu connotation jeune, et je me suis dit Fit ça marche bien, et aussi en fait je trouve que quand... En fait, le but de Feet, c'est de trouver le bon match parfait entre... La micro-influence, c'est vraiment ça, c'est de trouver exactement dans la ville. Tu as un produit, tu veux le commercialiser à Bordeaux, par exemple, il faut que tu trouves un influenceur à Bordeaux, dans ta niche. Et c'est le Feet parfait, je trouve. Je me suis dit que ça marchait bien. Après, j'ai su plus tard que Feet, en anglais, écrit différemment. Ça a été la vision d'aller plus loin, plus haut.

  • Speaker #0

    Pour notre sujet qu'on a décidé de faire ensemble, comment atteindre, dépasser peut-être même les 10K abonnés ? Quels sont tes meilleurs conseils, tes meilleures astuces ?

  • Speaker #1

    C'est assez intéressant parce que maintenant, sur LinkedIn, on a de plus en plus d'entrepreneurs qui créent des communautés. En fait, ils ont raison parce qu'une communauté engagée, c'est ultra pertinent dans le sens où... on peut lancer un business, créer une communauté autour, et plus tard lancer un autre business, et on a la communauté qui nous suit. Donc très vite, on parle. En fait, ce que les gens ont du mal à se rendre compte, c'est que même par exemple 65 000 abonnés, on a tendance à le voir pas mal. Et par exemple, c'est le Vélodrome. Donc déjà, ça veut dire qu'on est dans une pièce, on peut parler, il y a 65 000 personnes qui vont nous entendre. Donc c'est assez incroyable quand on regarde comme ça. C'est comme si on criait dans le Vélodrome, quoi, et que tout le monde nous entendait. Oui,

  • Speaker #0

    alors après, bon, c'est pas non plus du roussisque, mais...

  • Speaker #1

    Ouais, mais bon, c'est quand même un outil.

  • Speaker #0

    C'est une audience. C'est une audience.

  • Speaker #1

    La réalité, c'est que quand on a 100 000 abonnés, déjà, on sait que toute notre vie, on va pouvoir monétiser ça. Mais du coup, comment on peut passer ?

  • Speaker #0

    Un créateur de contenu qui a 100 000 abonnés sur chacune de ses publications, forcément, il ne va pas toucher tous ses abonnés, mais on peut avoir une idée de combien.

  • Speaker #1

    Ça varie pas mal. En story, on peut... on peut espérer toucher à 60 à 70 Ah oui,

  • Speaker #0

    quand même, c'est énorme.

  • Speaker #1

    Oui, quand même. En fait, ça dépend aussi énormément de l'heure. Par exemple, tu me diras la story, c'est tout le temps, mais par exemple, si on a une communauté qui est très active le week-end et qu'on fait une story le week-end, on a moins de chances de toucher les gens. Par contre, pour les posts, c'est vraiment à prendre en compte le moment où notre audience est le plus engagée. C'est souvent soit le soir de semaine, 18h, 19h quand on finit le travail, sinon le dimanche soir. Ça varie, mais c'est à peu près ça. Après, LinkedIn, c'est un peu à la pause-déj, par exemple. LinkedIn, quand on publie entre 11h et 14h, on a peut-être plus de chances de toucher du monde parce que les gens sont en pause.

  • Speaker #0

    Donc ça impose d'aller voir ses stats, d'aller voir ses comptes.

  • Speaker #1

    Oui, et puis tu comptes des stades différents. Mais brièvement c'est ça, mais oui faire attention et puis de toute façon c'est en testant quoi, en postant. Bon bah ce post là, à cette heure là il a pas bien marché. Ok bah normalement et plus rien ne coûte de faire un petit sondage. Là par exemple je l'ai fait avec un créateur avec qui je bosse, on a fait un webinar ensemble. Et un webinar payant et en fait il va, on a posé la question à sa communauté. quel jour et à quelle heure êtes-vous le plus apte à être disponible. C'est intéressant de faire ça.

  • Speaker #0

    Rendez-vous le podcast. Quelque part, c'est aussi un relationnel. Il faut quand même aller au contact de cette communauté quand tu débutes. On voit souvent les influenceurs dans leur tour d'ivoire. Maintenant, ils sont tout en haut. Il y a un peu les petits créateurs en bas qui regardent comme ça. Mais je pense qu'il faut quand même être proche des gens, aller échanger avec eux.

  • Speaker #1

    Mais même tout le temps. Tout le temps, en vrai. Mais pour revenir à ta question, et ça fait un peu le lien, avoir une communauté engagée, c'est parce que nous, on est engagé avec elle. C'est-à-dire que répondre aux messages vite, porter de l'attention. ça a un impact énorme, on ne se rend pas compte, mais de tenir, de tisser une relation, même un petit message, mais vraiment répondre, etc., c'est ultra important. Pour revenir à la question de passer de 0 à 10K, parce qu'il faut y répondre, je dirais, ouais, il y a deux points, en fait, là, je vais parler de LinkedIn, mais c'est à peu près les mêmes algorithmes, mais LinkedIn, en tout cas, l'avantage qu'il y a, c'est un peu comme TikTok en 2020-2021, C'est que là, on commence à avoir pas mal de monde qui crée du contenu, évidemment, mais on a toujours à peu près 99% des gens qui likent, qui commentent et qui republient. Donc ça, c'est une énorme opportunité dans le sens où, pour revenir à ce que je disais, sur une plateforme, pour être connu, on est soit premier, soit meilleur, parce qu'en fait, quand on crée du contenu et qu'il n'y a pas encore grand monde qui fait du contenu et qu'il y a beaucoup de viewers, les gens sont engagés, les gens vont voir le contenu, et le contenu va être... plus apte à être diffusée à d'autres gens. Par exemple, sur Instagram, quand je fais un post, il va être noyé dans la masse de posts qui est posté à la seconde. LinkedIn, il y a quand même des gens qui postent, mais on n'est pas à l'échelle de Instagram. Donc, je dirais poster régulièrement, très vite. Les plateformes aiment bien toujours à peu près la même heure et régulièrement. Je dirais qu'il y a un deuxième point sur LinkedIn, ça serait d'essayer de... de titiller un peu les gens qui ont des plus grosses communautés que soi par exemple like et commenter leur post créer une relation avec eux histoire de se rapprocher un peu de dire voilà écoute voilà j'existe toquer un peu leurs portes et après comme ça eux font un peu peu la même chose avec nous mêmes et ça c'est un peu c'est ultra puissant quand quelqu'un like ou comment sur une ligne ça revient ce que je disais il n'y a pas encore beaucoup de contenu donc un like ou un commentaire vaut presque un partage parce que voilà même moi je vois sur mon LinkedIn, telle personne a liké ce post et en fait, ça n'existe pas sur Instagram, ça existait avant, mais... Titer un peu les personnes de la plus grosse communauté et essayer de les faire venir un peu sur sa plateforme et de faire amener un peu de monde.

  • Speaker #0

    Ça reste du relationnel, en fait.

  • Speaker #1

    Ouais, et puis aussi, de toute façon, pour comprendre les réseaux sociaux, ça reste des humains, il faut comprendre l'humain dans la vraie vie aussi. Parler avec les gens, avoir le relationnel, ouais, c'est ça. C'est des humains derrière. Je voulais dire que sur n'importe quel poste, je pense qu'il faut être dans une démarche de divertissement ou d'éducation. Je m'explique. En fait, l'algorithme, comment il marche ? Sur n'importe quelle plateforme, que ce soit LinkedIn, Insta, TikTok ou autre chose, en fait, on va poster, on va faire quelque chose, on va faire un post, on va le poster. La plateforme, elle va voir, elle va le diffuser à 100 personnes ou 10 personnes. Un premier cercle, que ce soit des gens dans notre communauté, des gens qu'on ne connaît pas. d'autres gens et si les gens la plateforme voit que ces gens là like commente partage ça veut dire qu'elle estime que le poste est pertinent et après elle est dit ok poste oui pertinent on l'envoie un deuxième cercle à des gens différents et après on envoie un troisième cercle si pareil il passe etc etc et c'est comme ça qu'un poste devient virale et c'est pour ça que c'est souvent des postes soit éducationnel ou soit divertissant qui m'a

  • Speaker #0

    Tu as aussi le côté qui vient d'arriver sur LinkedIn, c'est les fameuses vidéos avec un fil vidéo dédié. Tu penses que c'est une opportunité aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Je dirais oui parce qu'en fait, LinkedIn dans le sens où leur objectif, c'est que là, ils veulent rejoindre un peu les mêmes plateformes. Donc leur objectif, c'est qu'ils vont favoriser les gens qui vont faire des formats vidéo. En fait, le format vidéo, le but d'une plateforme, c'est que tu passes le plus de temps possible dessus. Parce qu'après, elle va dire à ses annonceurs.

  • Speaker #0

    Et oh, regardez, moi, les gens, ils passent trois heures par jour dessus. Et quand ils ouvrent l'appli, il reste tant de temps. Donc, en fait, c'est un peu ça qu'ils vendent à des annonceurs, à des marques pour leur vendre des posts sponsorisés. Donc, ouais, en fait, ce serait d'aller pareil, faire du contenu vidéo parce que ça va être plus mis en avant en ce moment par LinkedIn. S'il n'y a pas encore, comme je le dis, c'est en fait, il y a toujours une opportunité dans le sens où il n'y a pas encore gros monde qui fait du format vidéo. Donc, LinkedIn, tu seras plus apte à... que ça soit diffusé sur d'autres téléphones, sur d'autres utilisateurs.

  • Speaker #1

    Et alors toi, au quotidien, comment est-ce que tu... C'est quoi ton quotidien ? Tu fais des mises en relation entre influenceurs, marques,

  • Speaker #0

    comment ça se passe ? Ouais, en fait...

  • Speaker #1

    Comment tu fais ton sourcing ?

  • Speaker #0

    En fait, j'ai eu... Quand j'ai lancé Fit, il y avait un énorme travail de sourcing sur des marchés, les créateurs, pour leur dire, écoutez, la plateforme arrive, est-ce que vous voulez vous inscrire, etc. avoir leur accord, je suis arrivé à peu près à l'époque à 250 profils dans le portfolio et en fait 6 mois les premiers clients et après j'ai arrêté de démarcher les créateurs et en fait les créateurs venaient à moi, j'ai un peu arrivé à ce stade là puis après je démarchais, si j'avais pas le créateur en interne en fait je me disais que ça servait à pas grand chose d'avoir une armée de créateurs mais en fait si j'avais pas le créateur en interne, bah j'allais démarcher ailleurs parce que j'arrivais avec un bon mail Parce que des fois, on ne me répondait pas quand je disais, ouais, je lance une plateforme, est-ce que tu es un sale ? Mais par exemple, quand j'arrivais avec, j'ai une campagne à rémunérer, est-ce que tu veux bosser avec moi ? Ça marchait bien, parce que c'est des gens qui cherchent de l'argent, il y en a beaucoup sur Terre. Oui. Donc ça, c'était au début. Et puis maintenant, en fait, on a des clients récurrents. On a beaucoup d'UGC, on peut en parler. C'est une grosse... Pas une tendance, parce qu'à mon avis, c'est une future grosse filiale. Donc UGC, c'est User Generative Content. A la base, c'est le contenu généré par les utilisateurs ou les clients d'une marque sur les réseaux sociaux, mais de leur propre plein gré, où ils testent les produits devant leur caméra. Ça peut être moi, toi, quelqu'un d'autre. Et en fait, les marques maintenant achètent ça. Les influenceurs le proposent aussi. Et c'est pareil, c'est des formats qu'on rachète pour reposter sur les réseaux sociaux de la marque. Je fais beaucoup de ça. Après, j'ai un modèle d'agence aussi. où là, je vais faire du conseil et j'ai de la gestion de projet sur les stratégies de marketing d'influence. Je vais gérer le projet pour les marques.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant ce que tu as dit sur les UGC.

  • Speaker #0

    UGC, oui. Tu as déjà entendu parler ? Oui,

  • Speaker #1

    vaguement. C'est un peu une redécouverte là, ce que tu m'expliques. C'est un peu l'idée de créer de la valeur avec son audience, c'est ça ? C'est un peu le garage. Oui.

  • Speaker #0

    En fait, il y a plusieurs points. Pendant longtemps, On a eu beaucoup les influenceurs, les grands stars, on voyait, on sentait que c'était les Michael Jordan qui s'associaient avec des McDonald's, on sait très bien qu'ils s'en foutent de McDo. Et en fait, quand on a plus une personne qui est de notre famille ou même qu'on ne connaît pas mais qui nous ressemble et qui teste ce produit, qui dit ouais, trop cool ce produit, il n'y a pas une énorme communauté c'est plus crédible. En fait, c'est là qu'est venu l'UGC, les marques se sont dit ah tiens, ça marche bien ça Et en fait, ça permet d'avoir un avis ultra authentique. Et en fait, les marques, après, rachètent ça et font de l'ads avec. Et le but du jeu, c'est de... Par exemple, moi, j'ai un produit, je vends du café, par exemple. Je sais que ma cible, c'est les gens de 30 ans dans les entreprises parce que c'est un café un peu haut de gamme, etc. Je prends un profil de 30 ans avec une chemise bien habillée. Et en fait, je vais lui demander de tester le produit et de parler face caméra. Et du coup, ça, je le... Je prends ça, je fais de l'ads avec et je le montre à ma cible avec du météads et ça marche bien.

  • Speaker #1

    Comment ta plateforme a été développée ? Tu as construit de zéro ?

  • Speaker #0

    J'ai commencé avec une première team en développement. Il y a eu des petites complications. En fait, on n'était pas sur des features, des fonctionnalités pour être honnête. Ça prenait trop de temps et on est passé sur une formule no code qui va très bien. On a fait des nouvelles fonctionnalités. Et en fait, là maintenant, on est en train de le faire développer. On sait exactement ce que veut le client final, le client, les marques, les annonceurs. Et maintenant, on est en train de le développer avec toutes les features importantes.

  • Speaker #1

    Peux-tu nous décrire un petit peu comment ça se passe ? Ton utilisateur, il se connecte à ta plateforme. C'est qui déjà le test-type principal ?

  • Speaker #0

    On a d'un côté les créateurs de contenu. Donc là, ils font une demande, je veux être affiché. C'est bien pour eux parce qu'ils ont leur profil qui est mieux référent, qui est référencé sur une plateforme. Ça, s'ils ont un site internet ou quoi, ça permet d'avoir des backlinks et d'être mieux référencés. Donc il y a ça, où la marque vient, choisit son profil, après elle passe par nous et prend leurs besoins. On voit s'il y a besoin de conseils et de gestion de projet, parce que des fois les marques disent, ok c'est bien la mise en relation, mais je n'ai pas le temps de m'en occuper, je veux aussi un service d'agence derrière.

  • Speaker #1

    Ok, donc tu parlais de restaurateurs, qui sont tes clients en fait ? Qui sont tes partenaires ? C'est quoi les professions que tu as dans ton projet ?

  • Speaker #0

    Ouais, en fait j'ai... J'ai beaucoup d'e-commerçants, pas mal d'e-commerçants parce que eux c'est vraiment un canal, ils n'ont pas mis le canot à utiliser, c'est du marketing digital. J'ai pas mal de startups qui ne se reconnaissaient pas dans le modèle d'agence d'influence TV réalité un peu voleur, etc. Et qui aiment bien cette partie un peu plus micro-influence avec un peu de tech derrière.

  • Speaker #1

    C'est quoi les prix de l'influence si tu es un commerçant ? Comme tu disais, l'exemple de tout à l'heure, tu as un restaurateur bordelais qui veut faire appel à un influenceur du coin. C'est sur quelle fourchette de prix qu'il faut miser ?

  • Speaker #0

    En fait, moi, j'ai une vision où je connais à peu près les tarifs en fonction du nombre de followers, de taux d'engagement. La difficulté, c'est qu'il y a beaucoup de créateurs. Il n'y a pas encore vraiment de règles, même si ça arrive, et tant mieux. parce que c'était un peu la jungle. Là, par exemple, on a... Mais en gros, en fait, on n'a pas vraiment une grille qui dit, là, ça devrait être son prix là, là, c'est son prix là. Donc, ça varie énormément en fonction des créateurs. La chose, c'est que la loi du marché, si tu mets ton prix trop, tu n'auras pas de client. En gros, pour un... Là, j'ai bossé dernièrement avec une personne, une influenceuse dans la food à Bordeaux. Ouais, c'était à peu près 600, 700 euros le prix. poste avec des rappels en trois rappels en story pour une audience de 40 50 cas ouais mais ça varie énormément comme je te dis cependant par rapport aux tarifs ce qui est intéressant en ce moment c'est que paris on a l'oréal qui viennent sortir apparemment une grille tarifaire de ben voilà cité dans cette grille là c'est attendre followers cette attente de taux d'engagement c'était comme ça c'est ce prix là et si tu respectes pas notre grille et bon on bosse plus avec toi et ça c'est pas mal ça c'est bien

  • Speaker #1

    Le marché se structure.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est tant mieux. Et puis, en vrai, il y a plein de gens qui me parlent de Booba et tout. Mais moi, en fait, j'ai envie de dire merci Booba, parce qu'il a un peu écarté les gens qui ne comprennent pas trop. Mais moi, je suis en mode merci, parce qu'il a écarté tous les gens qui noircissaient le marché. Et ça a filtré. Et tant mieux que les gens qui n'ont... Parce que moi, je me concentre sur les gens que ça fait 3, 4, 5 ans qui créent vraiment une communauté. Il y a vraiment un intérêt derrière. Et c'est pour ça que je suis bien niché dans la micro-influence.

  • Speaker #1

    Ah oui, donc toi, tu es niché dans la micro-influence. Alors, comment tu t'assures de la qualité de ces micro-influences ?

  • Speaker #0

    Ah ouais, carrément. Mais de toute façon, en fait, après, je bosse avec des macros. C'est déjà arrivé que je fasse des campagnes avec des gens de plus de 100K. Mais c'est niché dans les micros. Et puis, en fait, j'ai envie de te dire, c'est là où tu trouves les audiences, avec au moins de followers, avec des communautés plus engagées. Et je trouve que l'intérêt, il est là, en fait. Parce qu'en fait, au final, c'est ça qui... Enfin, si on veut parler financièrement, héroïste, c'est à la fin ceux qui ont le meilleur héroï, en fait. Et c'est pour ça que moi, quand je parle avec un client, je me dois de lui faire gagner de l'argent. C'est une priorité. Et je peux pas bosser avec des gens où je sais que ça va pas marcher, quoi, derrière. Ou, par exemple, des influenceurs où ça fait des gens de TV qui font des partenaires tous les jours avec des produits un peu nases. la communauté, s'ils ont acheté des produits naze, ils ne vont plus jamais acheter à travers cet influenceur-là.

  • Speaker #1

    Il faut faire attention quand tu es influenceur à ne pas te prostituer Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça, c'est la pain du gain. Les gens ne sont pas dupes, et surtout ceux qui sont passés par ces influenceurs-là, ils savent qu'ils se sont fait arnaquer une fois, deux fois sur des produits naze.

  • Speaker #1

    Et ça existe encore les tricheurs dans ce domaine ? Les faux likes, les faux comptes ?

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    je ne sais pas où...

  • Speaker #0

    Oui, mais de moins en moins, et j'ai envie de te dire, en fait, il y a de plus en plus de solutions, de data qui existent dans le secteur de l'influence, donc pour vérifier les faux followers, et puis aussi pour vérifier, ben voilà, t'as tant de pourcentages qui viennent de cette ville, dans ta communauté, de cet âge-là, etc. Et ça devient de plus en plus précis, et en fait, si tu veux, si on a construit une communauté sur... si on en a acheté des faux, ou on a une communauté très peu engagée parce qu'on a fait un peu n'importe quoi, en fait déjà, les annonceurs le voient de plus en plus, et c'est très bien. Tout simplement.

  • Speaker #1

    Tu citais des outils de data ? Tu sais quoi exactement ?

  • Speaker #0

    Il y en a un qui existe, qui est assez connu. En fait, c'est tout simplement... Puis même, il y en a un qui existe sur Internet, gratuit. Après, si on va aller plus profond dans les datas, il y a des SaaS très bien. Mais ouais, c'est par exemple, on prend le nom, par exemple. Moi, même, on peut le faire avec moi et toi. On le met dans l'outil, l'ID de l'influenceur, son nom. Et après, ça nous donne toutes les datas. Donc, tu as des dashboards. Voilà, tant d'hommes, tant de femmes. tant de pourcentages de gens qui ont 18 à 24 ans, etc. de cette ville en France, et tant de comptes frauduleux qui suivent, comptes suspicieux qui suivent, tant de comptes, on va dire, qu'on sait que c'est des vrais comptes, etc.

  • Speaker #1

    C'est un peu comme le Médiamétrie pour les médias. Oui,

  • Speaker #0

    mais c'est très bien. après au moins on voit ça et puis après bon après moi je suis plus dans le milieu mais je le vois assez direct quand les gens ont 100k enfin je suis tombé sur un mec j'avais une campagne avec une boisson et c'était le profil parfait parce que c'était par rapport aux attentes du client et il avait 100k il y avait 7 gemmes sur ses postes quoi et en fait là c'est n'importe quoi parce que si il y a le point que bon là c'est flagrant mais des fois on voit pas trop mais aussi c'est Quand je dis par exemple, si ta communauté, si ton taux d'engagement, donc c'est le nombre de likes, comments, follows, reposts sur le nombre de followers, s'il est vraiment bas, Instagram ou les plateformes vont te considérer comme un profil pas pertinent et donc vont moins te mettre en avant par la suite. C'est pour ça qu'il ne faut pas en acheter. C'est un cercle vicieux parce qu'après, on n'en sort pas et en fait, on crame son compte.

  • Speaker #1

    Écoute, on a fait le tour, je crois. Merci d'avoir répondu à mes questions.

  • Speaker #0

    C'était un plaisir. encore deux questions comment on peut t'aider est-ce que tu cherches des choses des contacts actuellement si vous avez un besoin besoin de conseils si vous voulez instaurer si vous voulez mettre en place de l'influence dans votre société avec grand plaisir de voir un peu ce qu'on peut faire un premier appel vous apporter un peu de valeur comme là je viens de faire et voir si on peut travailler ensemble si vous connaissez des créateurs de comptes

  • Speaker #1

    pour leur donner mon contact on verra ce qu'on peut faire y est avec plaisir et une dernière dernière question qui est ce que tu vois pour passer à ta place prochainement là c'est une bonne question pas mal de profils je sais que toi tu es c'est plus l'univers de du network et un réseau de pages etc et

  • Speaker #0

    je connais une personne à bordeaux donc qui vp de la french tech qui est membre board d'un gros une grosse asso d'entrepreneurs donc qui est dans mon incubateur et qui s'appelle Maud Cléris qui est la CEO de MyClinica c'est aussi une plateforme de mise en relation mais dans la santé et voilà donc Maud Cléris ok bah écoute avec plaisir peut-être que si elle nous écoute elle est la bienvenue dans ce podcast on

  • Speaker #1

    n'en a pas parlé mais les incubateurs d'ailleurs qui sont également des réseaux ouais c'est vrai notamment Tracali et très qualitatif avec des entrepreneurs dedans forcément.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est le meilleur moule où aller pour commencer. On côtoie l'écosystème, en fait on se confronte à des startups plus avancées, et on est en mode d'accord, donc il faut que ça ressemble à ça, il faut que j'aille dans cette direction-là, puis il y a tous les coachs dedans, et puis il faut rester un peu avec ses semblables, donc il faut côtoyer un peu le monde entrepreneurial, ça fait du réseau, et puis moi j'ai... J'ai signé des clients grâce à mon incubateur, tu vois, par exemple.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est pas mal.

  • Speaker #1

    C'est non négligeable.

  • Speaker #0

    Parce que quand on signe des clients, l'argent qui rentre. Et ça, c'est cool aussi.

  • Speaker #1

    Bon, merci, Anatole.

  • Speaker #0

    Merci à toi pour l'invitation. C'était très sympa.

  • Speaker #1

    C'était Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

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Description

Dans cet épisode, je reçois Anatole Kenyon, fondateur de la plateforme featt. Cette jeune pousse est nichée dans le marketing d'influence en connectant micro et nano-influenceurs à des marques locales et nationales, offrant des campagnes authentiques et performantes. Anatole partage les coulisses de son parcours entrepreneurial, ses expériences dans le monde de la vente et de la tech, ainsi que les défis rencontrés dans le développement de featt. Il nous livre également ses secrets pour bâtir un réseau solide et passer le cap des 10 000 abonnés sur les réseaux sociaux.


Trois extraits marquants :

  1. L'école de la vente : « Pendant mon stage à Londres, j'étais biz dev dans une entreprise tech. Tous les jours, c'était phoning, mails et présentation de produits. Une vraie école de la vente où j'ai appris à pitcher une solution en 30 secondes. Ce dynamisme m'a marqué, et j'ai compris que je voulais monter une entreprise avec cette énergie. »

  2. Un détour par l'e-commerce : « Quand je travaillais pour Millésima, négociant en vins, j'ai vu l'importance d'anticiper les tendances comme l'e-commerce. Cette expérience m'a appris à structurer des process et à gérer des projets complexes, des compétences qui me servent encore aujourd'hui avec featt. »


  3. La genèse de featt : « Ce que je voyais dans le marketing d'influence, c'était une jungle. Des annonceurs perdus, des créateurs mal sélectionnés. featt est née de ce constat : faciliter les mises en relation et garantir la qualité, en misant sur la micro-influence où les communautés sont plus engagées. »


    🎧 Bonne écoute ! 🎧



📚 RESSOURCES

👐 LinkedIn de Anatole Kenyon

🌐 Site web de featt


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Transcription

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires. Let's go, c'est parti. Anatole, bienvenue.

  • Speaker #1

    Salut JC. Bon écoute,

  • Speaker #0

    on va passer 40 minutes tous les deux. On va vraiment parler de plein de choses qui te concernent et tu vas nous apprendre aussi un petit peu, nous donner un peu une vision de ton métier sur... sur l'influence parce que c'est un peu ton domaine.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    Trois grandes parties dans cette émission. On va creuser un petit peu qui tu es, professionnellement parlant, quelles ont été tes années de formation quand tu as commencé ta carrière, tes premiers jobs, tes premières missions. Ensuite, tu auras ta carte blanche, une minute qui va t'appartenir complètement où tu peux pitcher vraiment ce que tu veux, un coup de gueule, un coup de pub. Ce ne sera pas commenté. Et dans une dernière partie, on va peut-être aussi répondre à la question comment atteindre ces 10K followers.

  • Speaker #1

    C'est la question à un million.

  • Speaker #0

    Exact. Moi, je n'en suis pas loin. J'ai encore les rames. Bientôt, j'espère. On verra bien. Tu nous diras peut-être aussi qu'est-ce que ça fait de passer le cap des 10 000. Mais juste avant de rentrer dans la vie du sujet, est-ce que tu peux... commencer par te présenter ton nom, ton prénom, ta profession, ta boîte et ce que tu fais. Allez, 30 secondes, comme ça ceux qui nous écoutent, ils savent qui tu es et ce que tu fais.

  • Speaker #1

    Eh bien bien sûr, écoute, du coup, Anatol Kenyon, fondateur de Feet. Feet, qu'est-ce que c'est ? En fait, c'est une plateforme de mise en relation entre micro, nano, créateurs de contenu. Donc je vérifie, pas de faux followers, pas trop de... de partenaires frauduleux auparavant voire pas du tout pas trop de tv réalité je bosse pas trop avec ses créateurs là et donc voilà typiquement nabila elle n'est pas sur fit ouais donc voilà que je mets en relation avec des annonceurs des marques et pour donner un exemple ça peut être un restaurant à bordeaux qui ouvre son restaurant et qui veut faire de la campagne avec des créateurs donc autour de la food et bien il peut aller sur fit donc bouclier taper food bordeaux et booker des créateurs dans la faute pour qu'ils puissent faire de la pub ensemble.

  • Speaker #0

    Donc un peu un connecteur, quelqu'un qui fait des mines en revanche.

  • Speaker #1

    C'est ça, pour faciliter, rendre plus rapide, parce que maintenant il y a des millions de micro-nanocréateurs qui existent, et c'est vrai que ça peut être un peu difficile à choisir les bons. Alors,

  • Speaker #0

    on ne rentre pas tout de suite dans le vif du sujet, c'est l'objet de la deuxième partie de la grande partie de l'émission, un peu de teasing. Juste avant, explique-nous d'où tu viens, professionnellement parlant, quelles ont été tes premières expériences. Qu'est-ce que tu as fait comme études, par exemple ?

  • Speaker #1

    De base, je viens d'une petite ville qui s'appelle Valence, entre Lyon et Marseille. Le début des études, je trouve ça intéressant de le dire, j'ai fait un bac STMG, un bac qui est assez sous-estimé. mais qui est quand même très bien je trouve pour l'entrepreneuriat parce que c'est vraiment là très jeune qu'on apprend les bases de la gestion du management, de la compta, du marketing. C'est vrai que c'est drôle parce que ce bac est souvent un peu hué, un peu moqué, donc je trouve ça sympa de le rappeler que c'est un bon bac. Et après du coup très vite derrière, quelles études ? DUT, Tech Deco, Master en école. Mais avant ça, j'ai fait plusieurs petits jobs auparavant. et en DUT très vite, donc à la fin de mon DUT je fais un stage à Londres, donc dans la tech. C'est un peu une révélation parce que je viens d'une petite ville et là j'arrive à Londres, cette grosse ville avec une mentalité très anglophone. Puis dans la tech où j'étais Biz Dev, donc Sales, c'était vraiment phoning et mail, et travail de 7 heures donc pour que des CMS, des logiciels de data comme Salesforce ou WordPress. Et en fait, il fallait closer des deals pour le compte de ces annonceurs, de ces logiciels, de ces solutions. Donc là, vraiment noyé dans le monde de la tech. Et c'est vraiment là que j'ai commencé à comprendre l'univers qui me plaisait vraiment, que je me suis inspiré beaucoup quand je suis revenu en France derrière.

  • Speaker #0

    Oui, alors explique bien pour ceux qui nous écoutent. Alors moi, je les connais ces termes.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai.

  • Speaker #0

    de sales, voilà. Moi, je parle plutôt de commercial ou de...

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Explique un peu avec des mots français.

  • Speaker #1

    Alors, sales, c'est le commerce. Donc, quand je dis sales, c'est, ouais, travail de, j'allais dire de business development, mais même ça, c'est pas le bon mot. Ouais,

  • Speaker #0

    développeur d'affaires. Ouais,

  • Speaker #1

    développeur d'affaires, exactement.

  • Speaker #0

    Tu es développeur d'affaires.

  • Speaker #1

    C'est le démarchage, tout simplement. On a le téléphone. Donc, ouais, c'était un peu le loup de Wall Street dans cette entreprise. Je me rappelle, il y avait...

  • Speaker #0

    Tu es bilingue anglais alors, tu parles bien anglais ?

  • Speaker #1

    I speak very good English. If you want to speak in English, we can do it.

  • Speaker #0

    Moi, ça va mal.

  • Speaker #1

    En fait, j'ai de la famille en Angleterre. Donc, c'était très important que j'aille là-bas. Mais même moi, je voulais y aller parce que c'est une mentalité qui se prête bien à l'entrepreneuriat aussi, je trouve. Du coup, j'arrive dans cet univers. Donc, démarchage, téléphone, vraiment. Il faut en 30 secondes expliquer le produit. préparer le rendez-vous pour le commercial pour qu'il y aille et présenter la solution et là vraiment closer le deal que j'ai fait ça pendant quatre mois donc c'était assez ouf c'était dès que tu c'était une réunion lever tout le monde applaudissait d'aller le manager qui qui criait ton nom et après tu allais au tableau mais ta petite barre donc ça c'était vraiment ouais mais c'était vraiment ça et j'avais moi j'avais 20 ans à l'époque

  • Speaker #0

    T'as quel âge aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Là, j'ai 26.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc, entre-temps, il s'est passé pas mal de choses. Vraiment une euphorie, une énergie que j'ai adorée. J'ai dit, en fait, c'est ça qu'il faut faire. C'est ça qui manquait un peu à la France. Et en vrai, c'est vers là que je dois me diriger. Et j'ai toujours eu un peu ce truc de, il faut que je monte une boîte comme ça. Pas dans le même domaine, mais avec la même énergie. Donc, là-bas, je côtoie pas mal de gens. Donc, j'évolue beaucoup en sales. En fait, là, je me forme vraiment. Ouais, à vendre.

  • Speaker #0

    Là où tu as appris les fondamentaux.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Et en fait, c'est vraiment en 30 secondes pouvoir pitcher quelque chose et la solution à ton interlocuteur. Parce qu'on est souvent, on veut te donner plein de détails, plein de caractéristiques. Et en fait, il faut juste donner beaucoup d'avantages. Et c'est ça qui est très cool, qui m'a bien formé. Et puis, tu es avec d'autres gens qui sont très forts dans leur domaine. Donc là, tu apprends énormément aussi.

  • Speaker #0

    C'est une ambiance particulière aussi, tu disais alors. Moi, dernièrement, je suis allé à Londres. Ça faisait 20 ans que je n'y étais pas allé. Et ça a poussé. Ça me faisait penser à un petit New York. J'étais dans la City. Et je me revenais à me balader dans Londres et à me dire, mais ils habitent où, les gens ? Il y a l'impression qu'il y a des bureaux partout.

  • Speaker #1

    C'est un peu un problème parce que tu as quand même une sorte de crise de l'immobilier là-bas, il faut le dire. Les appartements coûtent de plus en plus cher. parce qu'il y a plus de bureaux et parce que le coût de la vie, ils sont vraiment pris une inflation pour le coup. Donc, oui, ça a un peu changé ces dernières années, surtout après le Covid. Après, c'est un autre sujet, mais oui, c'est vrai que c'est très, moi, j'aime bien cette ambiance, mais oui, c'est vrai qu'on est un peu, il y a les gratte-ciels, les gros buildings.

  • Speaker #0

    Alors, comment tu as fait le virage vers le monde de l'entrepreneuriat ? Quel a été ton détonateur, ton déclencheur ?

  • Speaker #1

    À Londres, c'est là que j'ai une première idée d'entreprise. Là, je côtoie pas mal de gens qui lancent des petits projets, des side business, des projets à côté du travail. Et en fait, j'ai une idée tout simple. Je sais que je vais rentrer en France dans ma petite ville de Valence et je me dis qu'à Valence, il y a plein de choses à faire, mais tout le monde s'ennuie. Je me dis avec un ami, je rentre en France hyper motivé avec un peu l'énergie anglophone. Je commence avec un ami sur les réseaux sociaux, sur Instagram, à publier les bonnes adresses, les bons plans de ce qui peut se faire à Valence. Et en fait, tout simplement, on ne continue pas le projet. C'est assez dommage parce que maintenant, on a toutes les pages comme le bonbon qui donne les bonnes adresses, c'est un carton. Mais en fait, ça m'a juste confirmé que l'idée, c'est toujours 0,0001% du projet et que c'est l'exécution vraiment importante. Mais déjà, là, je commence à comprendre un peu les réseaux sociaux, qu'il y a de plus en plus de monde qui vont sur les réseaux sociaux et qui vont chercher de l'information. Donc ça, déjà, c'était un début. Et puis après, je pars en Erasmus en Espagne. Donc voilà, tout simplement, je pars de Valence. Et après, en Espagne, je commence à m'intéresser à l'e-commerce. commerce, je vois plein de trucs sur les réseaux e-commerce, il faut faire du dropshipping, c'est une révolution etc. Donc je me prends un truc et je commence à faire de l'e-com.

  • Speaker #0

    Alors le dropshipping pour ceux qui nous écoutent c'est cette faculté de faire de l'e-commerce sans avoir de stock, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Ouais c'est ça, en fait on fait juste le site internet e-commerce et en fait on le relie à d'autres fournisseurs souvent c'est AliExpress ou d'autres fournisseurs en Chine où les produits sont vraiment peu chers et du coup on peut faire des grosses marges, mais souvent les produits sont nazes, de mauvaise qualité, donc je déconseille parce qu'en fait il n'y a aucun repeat client parce que les produits sont de mauvaise qualité. Par contre, on peut faire du dropshipping avec des bons fournisseurs. C'est un système plutôt bien pour commencer parce qu'on n'achète pas de stock en premier. Vu qu'on le connecte à un fournisseur, la commande de notre client le fait sur le site. La commande est envoyée au fournisseur, le fournisseur envoie à notre client final. C'est un bon moyen de mettre un premier pas dans l'entrepreneuriat et de comprendre comment ça fonctionne, de créer une entreprise. de se poser des questions sur un premier logo, de comment ça marche un site internet, que je commence à voir un peu l'émergence des créateurs de contenu, des influenceurs et en fait je me dis mais c'est ouf tout le monde dans la sphère e-commerce parle de ça, les gens utilisent souvent deux canals, soit de l'ads, donc social ads souvent ou de la publicité Donc, MetaHads, c'est publicité post-sponsorisée sur Instagram, Facebook. TikTok, il n'existait pas à l'époque, ou presque, ça commençait. Sinon, Influencer. Et en fait, je me dis, mais c'est fou. Il y a énormément d'argent qui est dépensé. On a, bon, je me dis, ils font vraiment n'importe quoi. C'est un peu la jungle. Mais je me dis, quand même, c'est un peu critiqué, mais il y a beaucoup d'argent. Le marché est en train de grandir de plus en plus. Et en fait, je me dis, il y a quelque chose à faire. Je bosse avec quelques-uns et je vois que c'est quand même efficace. Si c'est bien fait, c'est efficace, il y a une bonne strata derrière, ça marche bien. Et après, pareil, je finis l'Espagne, je rentre en France. Et là, je décide de continuer mes études. Je fais les concours pour les écoles de commerce. Je tape une école à Bordeaux qui s'appelle l'INSEC. Et en fait, là, je fais tout en alternance. j'ai fait beaucoup d'alternance je voulais pas payer les études et du coup j'arrête un peu l'icône je me concentre sur les études et du coup ma nouvelle alternance je suis arrivé à minésima un gros négociant donc en icu c'est un gros site d'e-commerce à bordeaux de négociants bordelais qu'ils ont tous les grands crus classés maintenant ils ont beaucoup de références à international ils font beaucoup d'un port export en fait ils importent à international Et eux, ils ont pris un gros virage et c'est pour ça qu'à mon avis, le facteur clé de succès, c'est qu'ils ont pris le virage avant tout le monde de l'e-commerce. Et en fait, très vite, ils ont eu un site bien référencé, ils ont compris les rouages même de comment on faisait pour bien vendre en ligne. Et en fait, tout simplement, ils avaient toutes les références, une diversité de références qui était vraiment complète. Et là, j'arrive dans un projet de réorganisation, on va dire, de la chaîne logistique. Et aussi, je fais un peu de commerce avec les clients. C'est-à-dire qu'ils ont tellement grossi vite qu'ils ont des soucis de process, de communication entre la logistique, les commerciaux et tout le système interne. En fait, c'était très complexe parce que le vin, au final, c'est un produit... qui se vend bien mais très compliqué à envoyer parce qu'une bouteille ça peut casser. Et quand il y en a une qui casse, ça tâche les autres. Et en fait, on a tout un casse-tête d'assurance, de renvoi de bouteilles.

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #1

    Donc on met en place pas mal de process et puis j'arrête. J'ai une autre opportunité qui s'ouvre à Ausha, dans la fintech. toujours à Bordeaux et là j'arrive en tant que chef de projet international, toujours en alternance et ça vraiment j'arrive dans un monde où hyper croissance, on est en mode donc tous les projets d'ouverture pays, parce que c'est vrai que je sais que quand on n'est pas chef de projet on se demande toujours qu'est-ce que font vraiment les chefs de projet. Donc là sur ma partie c'était tous les projets d'ouverture pays ou d'amélioration pays, de tout mettre carré au niveau de la législation dans le pays où on s'implante. au niveau du marketing aussi et de lancer les MVP, nos solutions de base. Moi, je me chargeais de l'Espagne à un moment, de l'Italie, des teams de malades, il y a plein de développeurs, on peut faire plein de projets, on peut lancer plein de produits.

  • Speaker #0

    Et au cours de ces expériences que tu as découvert un peu l'influence,

  • Speaker #1

    tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #0

    Sans non plus pitcher ta boîte pour le moment, ce n'est pas assez. Qu'est-ce qu'elles faisaient ces boîtes qui t'ont vachement inspiré à l'époque ?

  • Speaker #1

    En fait, je sais qu'à Ausha ou à d'autres entreprises, on parle beaucoup de micro-influence, on parle beaucoup de diversifier les canaux. Et je vois un peu dans les grosses boîtes, je vois le budget switcher des canaux traditionnels, la télé, la radio, le cinéma. le budget un peu descendre de ces canaux pour aller vers les réseaux sociaux et on va dire les canaux digitaux qui est réseaux sociaux ads social ads et créateurs de contenu et en fait je vois plus de budget aller vers là bas et je me dis tiens il ya un truc qui se passe il ya ça fait des influenciants on voit qu'ils commencent à faire autant d'impression qu'un spot tv sur m6 voire plus avec juste un poste des stories Et en fait, je me dis, les gens, je crois, ils ne comprennent pas trop ce qui est en train de se passer parce qu'il y a une réelle économie qui se forme. Et c'est toujours bien d'être au début d'une économie, moi, je trouve, parce que sur pas mal de business, tu es soit premier, soit meilleur si tu veux vraiment faire partie du top 1%. En fait, je vois ça venir et je me dis, ma dernière année d'école de commerce, je fais une majeure en entrepreneuriat parce que je me dis, moi, je veux monter ma boîte, c'est sûr. Plein de projets de groupe, je mets tous mes projets sur cette idée-là. Je me dis, mais le problème, c'est quoi ? C'est qu'il y en a beaucoup. C'est un peu la jungle. Le problème sur le marché de l'influence, c'est la confiance. Il faut remédier à ça. Il y a deux problèmes. C'est le fait que c'est dur de trouver les bons et c'est dur de trouver les bons à travers les nombreux qui existent. Donc, en fait, tout simplement, créer une plateforme de mise en relation comme Maltriver. Ce ne sont pas des freelancers.

  • Speaker #0

    Ma question est portée vraiment sur les entreprises dans lesquelles tu étais. Tu as déjà vu des collaborations ? avec des influenceurs, tu parlais du milieu du vin tout à l'heure. Je suis désolé, je te coupe mais parce que tu vas en parler sur la suite.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, tu fais bien. Alors à Millésima, je crois qu'ils n'avaient pas de campagne d'influence au moment où j'y étais. Après à Ausha, oui. Mais du coup, c'est sûr que j'ai vu un peu en interne comment ça marchait. Et j'avais bossé avant dans une autre alternance où là, on avait mis en place, mais c'était il y a 4 ans. Dans une plus petite boîte, on avait mis une strata de micro-influence sur du mobilier décoration.

  • Speaker #0

    Tu as vu un petit peu comment ça se passait ?

  • Speaker #1

    Je voyais le fait que mon patron qui avait presque 50 ans, quelque chose comme ça, il me disait comment on fait ? On parle de micro-influence, mais comment on fait pour les trouver ? Et c'est là que je me suis dit il y a peut-être quelque chose à faire par rapport à tout ça

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast. Est-ce que tu peux nous expliquer vraiment la différence entre les micros, les nanos,

  • Speaker #1

    les macros ? Ouais, en réalité, il y a beaucoup de gens qui disent des choses différentes. Par contre, ce qui se dit beaucoup, c'est nano-influenceurs. Donc vraiment, c'est entre 1000 abonnés et 10 000 abonnés. macro micro ça serait entre 10000 abonnés et 100000 abonnés et quand on va au dessus de 100000 entre 100000 et 250 milles ça serait des macros et après au dessus de 250 milles là je dis méga c'est un peu des superstars c'est des gens ça peut être des sportifs c'est un cap de pas de passer les milliers dix mille pour toi ouais c'est un cap donc niveau tarifs si on se met dans la dans les dans la peau du créateur, c'est un cap dans le sens où il peut augmenter ses tarifs. En fait, si on passe le cap des 10K, le 0 à 1000 est difficile, le 10 000 à 11 000 est facile. Tu vois ce que je veux dire en fait, c'est qu'après c'est le monde appelle le monde. Les gens s'abonnent beaucoup plus facilement à quelqu'un qui a beaucoup d'abonnés parce que on prend ça un peu comme un média et que voilà, c'est le truc à faire, on s'abonne.

  • Speaker #0

    Donc un vrai accélérateur avec un plafond de verre qui est un peu brisé. Et qui permet d'aller plutôt vers les paliers suivants un peu plus facilement, on va dire.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ok, bon écoute, on est largement avancé dans l'émission. Maintenant, on passe à ta carte blanche. Donc c'est parti, à toi de jouer, tu as une minute.

  • Speaker #1

    Donc moi, je suis à Bordeaux. J'ai fait un concours que beaucoup d'entrepreneurs, je pense, y pensent. C'est le French Tech Tremplin que j'ai gagné il n'y a pas longtemps. En fait, le French Tech Tremplin, c'est un dispositif de la French Tech qui permet... des entrepreneurs voilà qui... il faut remplir certains critères. En fait il y a une bonne subvention à la fin c'est pour ça que les entrepreneurs aiment bien ce concours. Les entrepreneurs aiment toujours les subventions. Du coup il y a ça et en fait aussi il y a une partie où ça nous prend en charge un an d'accélération dans un accélérateur partenaire donc un accélérateur de start up. C'est pour ça que là dans janvier en janvier 2025 je vais déménager de mon incubateur d'école de commerce où je suis actuellement. et je vais aller au campement à Bordeaux, là où il va y avoir d'autres dispositifs. Donc c'est tout frais payé par le French Tech Tremplin, plus la sub de 23 000 euros quand même. La promotion n'est qu'un startup où on a plein de dispositifs ensemble, de networking et vraiment une ambiance de promotion. Et donc, c'est plutôt pas mal parce que ça va permettre de développer une nouvelle version de Feed.fr.

  • Speaker #0

    Yes, ok. Bon, écoute, justement, la transition est toute trouvée. Pour la suite, on va vraiment parler un peu de Feet. Comment tu l'as créé ? Alors, pourquoi Feet déjà ?

  • Speaker #1

    Eh bien, écoute, Feet, tout simplement, parce que j'avais un autre nom et ça ne me plaisait pas du tout. Et en fait, je me disais, mais comment trouver ce nom ? Et en fait, je me suis toujours dit, le nom en vérité, le nom, le logo, bon, il faut en trouver un qui fait le taf. Et après, de toute façon, dans tous les cas... Le logo ou le nom est bon quand notre produit est bon. Par exemple, Nike, en vrai, si je te dis Nike, il n'y aurait jamais eu l'entreprise derrière. Tu me dis, mais c'est quoi ce nom un peu à la noix ? Mais quand même, au moins, je me dis, il faut vraiment que je commence à développer le truc, avoir des créateurs. Je me dis, il faut vraiment un nom qui marque, qui impacte et que les gens retiennent. C'est vraiment arrivé dans le train. Ça m'est traversé l'esprit. J'écoutais de la musique et je me suis dit, mais attends, mais Fit, F-E-A-T, c'est un featuring en fait. entre deux artistes, donc c'est une collaboration entre deux personnes, et moi qu'est-ce que je fais, je mets en relation deux personnes pour qu'ils collaborent ensemble. Et Fit en fait c'est assez connoté dans la musique pour les jeunes, dans le rap ou la musique, et en fait je me disais, les influenceurs souvent ils sont jeunes, la communauté ils sont jeunes, et je me suis dit il faut un truc qui a un peu connotation jeune, et je me suis dit Fit ça marche bien, et aussi en fait je trouve que quand... En fait, le but de Feet, c'est de trouver le bon match parfait entre... La micro-influence, c'est vraiment ça, c'est de trouver exactement dans la ville. Tu as un produit, tu veux le commercialiser à Bordeaux, par exemple, il faut que tu trouves un influenceur à Bordeaux, dans ta niche. Et c'est le Feet parfait, je trouve. Je me suis dit que ça marchait bien. Après, j'ai su plus tard que Feet, en anglais, écrit différemment. Ça a été la vision d'aller plus loin, plus haut.

  • Speaker #0

    Pour notre sujet qu'on a décidé de faire ensemble, comment atteindre, dépasser peut-être même les 10K abonnés ? Quels sont tes meilleurs conseils, tes meilleures astuces ?

  • Speaker #1

    C'est assez intéressant parce que maintenant, sur LinkedIn, on a de plus en plus d'entrepreneurs qui créent des communautés. En fait, ils ont raison parce qu'une communauté engagée, c'est ultra pertinent dans le sens où... on peut lancer un business, créer une communauté autour, et plus tard lancer un autre business, et on a la communauté qui nous suit. Donc très vite, on parle. En fait, ce que les gens ont du mal à se rendre compte, c'est que même par exemple 65 000 abonnés, on a tendance à le voir pas mal. Et par exemple, c'est le Vélodrome. Donc déjà, ça veut dire qu'on est dans une pièce, on peut parler, il y a 65 000 personnes qui vont nous entendre. Donc c'est assez incroyable quand on regarde comme ça. C'est comme si on criait dans le Vélodrome, quoi, et que tout le monde nous entendait. Oui,

  • Speaker #0

    alors après, bon, c'est pas non plus du roussisque, mais...

  • Speaker #1

    Ouais, mais bon, c'est quand même un outil.

  • Speaker #0

    C'est une audience. C'est une audience.

  • Speaker #1

    La réalité, c'est que quand on a 100 000 abonnés, déjà, on sait que toute notre vie, on va pouvoir monétiser ça. Mais du coup, comment on peut passer ?

  • Speaker #0

    Un créateur de contenu qui a 100 000 abonnés sur chacune de ses publications, forcément, il ne va pas toucher tous ses abonnés, mais on peut avoir une idée de combien.

  • Speaker #1

    Ça varie pas mal. En story, on peut... on peut espérer toucher à 60 à 70 Ah oui,

  • Speaker #0

    quand même, c'est énorme.

  • Speaker #1

    Oui, quand même. En fait, ça dépend aussi énormément de l'heure. Par exemple, tu me diras la story, c'est tout le temps, mais par exemple, si on a une communauté qui est très active le week-end et qu'on fait une story le week-end, on a moins de chances de toucher les gens. Par contre, pour les posts, c'est vraiment à prendre en compte le moment où notre audience est le plus engagée. C'est souvent soit le soir de semaine, 18h, 19h quand on finit le travail, sinon le dimanche soir. Ça varie, mais c'est à peu près ça. Après, LinkedIn, c'est un peu à la pause-déj, par exemple. LinkedIn, quand on publie entre 11h et 14h, on a peut-être plus de chances de toucher du monde parce que les gens sont en pause.

  • Speaker #0

    Donc ça impose d'aller voir ses stats, d'aller voir ses comptes.

  • Speaker #1

    Oui, et puis tu comptes des stades différents. Mais brièvement c'est ça, mais oui faire attention et puis de toute façon c'est en testant quoi, en postant. Bon bah ce post là, à cette heure là il a pas bien marché. Ok bah normalement et plus rien ne coûte de faire un petit sondage. Là par exemple je l'ai fait avec un créateur avec qui je bosse, on a fait un webinar ensemble. Et un webinar payant et en fait il va, on a posé la question à sa communauté. quel jour et à quelle heure êtes-vous le plus apte à être disponible. C'est intéressant de faire ça.

  • Speaker #0

    Rendez-vous le podcast. Quelque part, c'est aussi un relationnel. Il faut quand même aller au contact de cette communauté quand tu débutes. On voit souvent les influenceurs dans leur tour d'ivoire. Maintenant, ils sont tout en haut. Il y a un peu les petits créateurs en bas qui regardent comme ça. Mais je pense qu'il faut quand même être proche des gens, aller échanger avec eux.

  • Speaker #1

    Mais même tout le temps. Tout le temps, en vrai. Mais pour revenir à ta question, et ça fait un peu le lien, avoir une communauté engagée, c'est parce que nous, on est engagé avec elle. C'est-à-dire que répondre aux messages vite, porter de l'attention. ça a un impact énorme, on ne se rend pas compte, mais de tenir, de tisser une relation, même un petit message, mais vraiment répondre, etc., c'est ultra important. Pour revenir à la question de passer de 0 à 10K, parce qu'il faut y répondre, je dirais, ouais, il y a deux points, en fait, là, je vais parler de LinkedIn, mais c'est à peu près les mêmes algorithmes, mais LinkedIn, en tout cas, l'avantage qu'il y a, c'est un peu comme TikTok en 2020-2021, C'est que là, on commence à avoir pas mal de monde qui crée du contenu, évidemment, mais on a toujours à peu près 99% des gens qui likent, qui commentent et qui republient. Donc ça, c'est une énorme opportunité dans le sens où, pour revenir à ce que je disais, sur une plateforme, pour être connu, on est soit premier, soit meilleur, parce qu'en fait, quand on crée du contenu et qu'il n'y a pas encore grand monde qui fait du contenu et qu'il y a beaucoup de viewers, les gens sont engagés, les gens vont voir le contenu, et le contenu va être... plus apte à être diffusée à d'autres gens. Par exemple, sur Instagram, quand je fais un post, il va être noyé dans la masse de posts qui est posté à la seconde. LinkedIn, il y a quand même des gens qui postent, mais on n'est pas à l'échelle de Instagram. Donc, je dirais poster régulièrement, très vite. Les plateformes aiment bien toujours à peu près la même heure et régulièrement. Je dirais qu'il y a un deuxième point sur LinkedIn, ça serait d'essayer de... de titiller un peu les gens qui ont des plus grosses communautés que soi par exemple like et commenter leur post créer une relation avec eux histoire de se rapprocher un peu de dire voilà écoute voilà j'existe toquer un peu leurs portes et après comme ça eux font un peu peu la même chose avec nous mêmes et ça c'est un peu c'est ultra puissant quand quelqu'un like ou comment sur une ligne ça revient ce que je disais il n'y a pas encore beaucoup de contenu donc un like ou un commentaire vaut presque un partage parce que voilà même moi je vois sur mon LinkedIn, telle personne a liké ce post et en fait, ça n'existe pas sur Instagram, ça existait avant, mais... Titer un peu les personnes de la plus grosse communauté et essayer de les faire venir un peu sur sa plateforme et de faire amener un peu de monde.

  • Speaker #0

    Ça reste du relationnel, en fait.

  • Speaker #1

    Ouais, et puis aussi, de toute façon, pour comprendre les réseaux sociaux, ça reste des humains, il faut comprendre l'humain dans la vraie vie aussi. Parler avec les gens, avoir le relationnel, ouais, c'est ça. C'est des humains derrière. Je voulais dire que sur n'importe quel poste, je pense qu'il faut être dans une démarche de divertissement ou d'éducation. Je m'explique. En fait, l'algorithme, comment il marche ? Sur n'importe quelle plateforme, que ce soit LinkedIn, Insta, TikTok ou autre chose, en fait, on va poster, on va faire quelque chose, on va faire un post, on va le poster. La plateforme, elle va voir, elle va le diffuser à 100 personnes ou 10 personnes. Un premier cercle, que ce soit des gens dans notre communauté, des gens qu'on ne connaît pas. d'autres gens et si les gens la plateforme voit que ces gens là like commente partage ça veut dire qu'elle estime que le poste est pertinent et après elle est dit ok poste oui pertinent on l'envoie un deuxième cercle à des gens différents et après on envoie un troisième cercle si pareil il passe etc etc et c'est comme ça qu'un poste devient virale et c'est pour ça que c'est souvent des postes soit éducationnel ou soit divertissant qui m'a

  • Speaker #0

    Tu as aussi le côté qui vient d'arriver sur LinkedIn, c'est les fameuses vidéos avec un fil vidéo dédié. Tu penses que c'est une opportunité aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Je dirais oui parce qu'en fait, LinkedIn dans le sens où leur objectif, c'est que là, ils veulent rejoindre un peu les mêmes plateformes. Donc leur objectif, c'est qu'ils vont favoriser les gens qui vont faire des formats vidéo. En fait, le format vidéo, le but d'une plateforme, c'est que tu passes le plus de temps possible dessus. Parce qu'après, elle va dire à ses annonceurs.

  • Speaker #0

    Et oh, regardez, moi, les gens, ils passent trois heures par jour dessus. Et quand ils ouvrent l'appli, il reste tant de temps. Donc, en fait, c'est un peu ça qu'ils vendent à des annonceurs, à des marques pour leur vendre des posts sponsorisés. Donc, ouais, en fait, ce serait d'aller pareil, faire du contenu vidéo parce que ça va être plus mis en avant en ce moment par LinkedIn. S'il n'y a pas encore, comme je le dis, c'est en fait, il y a toujours une opportunité dans le sens où il n'y a pas encore gros monde qui fait du format vidéo. Donc, LinkedIn, tu seras plus apte à... que ça soit diffusé sur d'autres téléphones, sur d'autres utilisateurs.

  • Speaker #1

    Et alors toi, au quotidien, comment est-ce que tu... C'est quoi ton quotidien ? Tu fais des mises en relation entre influenceurs, marques,

  • Speaker #0

    comment ça se passe ? Ouais, en fait...

  • Speaker #1

    Comment tu fais ton sourcing ?

  • Speaker #0

    En fait, j'ai eu... Quand j'ai lancé Fit, il y avait un énorme travail de sourcing sur des marchés, les créateurs, pour leur dire, écoutez, la plateforme arrive, est-ce que vous voulez vous inscrire, etc. avoir leur accord, je suis arrivé à peu près à l'époque à 250 profils dans le portfolio et en fait 6 mois les premiers clients et après j'ai arrêté de démarcher les créateurs et en fait les créateurs venaient à moi, j'ai un peu arrivé à ce stade là puis après je démarchais, si j'avais pas le créateur en interne en fait je me disais que ça servait à pas grand chose d'avoir une armée de créateurs mais en fait si j'avais pas le créateur en interne, bah j'allais démarcher ailleurs parce que j'arrivais avec un bon mail Parce que des fois, on ne me répondait pas quand je disais, ouais, je lance une plateforme, est-ce que tu es un sale ? Mais par exemple, quand j'arrivais avec, j'ai une campagne à rémunérer, est-ce que tu veux bosser avec moi ? Ça marchait bien, parce que c'est des gens qui cherchent de l'argent, il y en a beaucoup sur Terre. Oui. Donc ça, c'était au début. Et puis maintenant, en fait, on a des clients récurrents. On a beaucoup d'UGC, on peut en parler. C'est une grosse... Pas une tendance, parce qu'à mon avis, c'est une future grosse filiale. Donc UGC, c'est User Generative Content. A la base, c'est le contenu généré par les utilisateurs ou les clients d'une marque sur les réseaux sociaux, mais de leur propre plein gré, où ils testent les produits devant leur caméra. Ça peut être moi, toi, quelqu'un d'autre. Et en fait, les marques maintenant achètent ça. Les influenceurs le proposent aussi. Et c'est pareil, c'est des formats qu'on rachète pour reposter sur les réseaux sociaux de la marque. Je fais beaucoup de ça. Après, j'ai un modèle d'agence aussi. où là, je vais faire du conseil et j'ai de la gestion de projet sur les stratégies de marketing d'influence. Je vais gérer le projet pour les marques.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant ce que tu as dit sur les UGC.

  • Speaker #0

    UGC, oui. Tu as déjà entendu parler ? Oui,

  • Speaker #1

    vaguement. C'est un peu une redécouverte là, ce que tu m'expliques. C'est un peu l'idée de créer de la valeur avec son audience, c'est ça ? C'est un peu le garage. Oui.

  • Speaker #0

    En fait, il y a plusieurs points. Pendant longtemps, On a eu beaucoup les influenceurs, les grands stars, on voyait, on sentait que c'était les Michael Jordan qui s'associaient avec des McDonald's, on sait très bien qu'ils s'en foutent de McDo. Et en fait, quand on a plus une personne qui est de notre famille ou même qu'on ne connaît pas mais qui nous ressemble et qui teste ce produit, qui dit ouais, trop cool ce produit, il n'y a pas une énorme communauté c'est plus crédible. En fait, c'est là qu'est venu l'UGC, les marques se sont dit ah tiens, ça marche bien ça Et en fait, ça permet d'avoir un avis ultra authentique. Et en fait, les marques, après, rachètent ça et font de l'ads avec. Et le but du jeu, c'est de... Par exemple, moi, j'ai un produit, je vends du café, par exemple. Je sais que ma cible, c'est les gens de 30 ans dans les entreprises parce que c'est un café un peu haut de gamme, etc. Je prends un profil de 30 ans avec une chemise bien habillée. Et en fait, je vais lui demander de tester le produit et de parler face caméra. Et du coup, ça, je le... Je prends ça, je fais de l'ads avec et je le montre à ma cible avec du météads et ça marche bien.

  • Speaker #1

    Comment ta plateforme a été développée ? Tu as construit de zéro ?

  • Speaker #0

    J'ai commencé avec une première team en développement. Il y a eu des petites complications. En fait, on n'était pas sur des features, des fonctionnalités pour être honnête. Ça prenait trop de temps et on est passé sur une formule no code qui va très bien. On a fait des nouvelles fonctionnalités. Et en fait, là maintenant, on est en train de le faire développer. On sait exactement ce que veut le client final, le client, les marques, les annonceurs. Et maintenant, on est en train de le développer avec toutes les features importantes.

  • Speaker #1

    Peux-tu nous décrire un petit peu comment ça se passe ? Ton utilisateur, il se connecte à ta plateforme. C'est qui déjà le test-type principal ?

  • Speaker #0

    On a d'un côté les créateurs de contenu. Donc là, ils font une demande, je veux être affiché. C'est bien pour eux parce qu'ils ont leur profil qui est mieux référent, qui est référencé sur une plateforme. Ça, s'ils ont un site internet ou quoi, ça permet d'avoir des backlinks et d'être mieux référencés. Donc il y a ça, où la marque vient, choisit son profil, après elle passe par nous et prend leurs besoins. On voit s'il y a besoin de conseils et de gestion de projet, parce que des fois les marques disent, ok c'est bien la mise en relation, mais je n'ai pas le temps de m'en occuper, je veux aussi un service d'agence derrière.

  • Speaker #1

    Ok, donc tu parlais de restaurateurs, qui sont tes clients en fait ? Qui sont tes partenaires ? C'est quoi les professions que tu as dans ton projet ?

  • Speaker #0

    Ouais, en fait j'ai... J'ai beaucoup d'e-commerçants, pas mal d'e-commerçants parce que eux c'est vraiment un canal, ils n'ont pas mis le canot à utiliser, c'est du marketing digital. J'ai pas mal de startups qui ne se reconnaissaient pas dans le modèle d'agence d'influence TV réalité un peu voleur, etc. Et qui aiment bien cette partie un peu plus micro-influence avec un peu de tech derrière.

  • Speaker #1

    C'est quoi les prix de l'influence si tu es un commerçant ? Comme tu disais, l'exemple de tout à l'heure, tu as un restaurateur bordelais qui veut faire appel à un influenceur du coin. C'est sur quelle fourchette de prix qu'il faut miser ?

  • Speaker #0

    En fait, moi, j'ai une vision où je connais à peu près les tarifs en fonction du nombre de followers, de taux d'engagement. La difficulté, c'est qu'il y a beaucoup de créateurs. Il n'y a pas encore vraiment de règles, même si ça arrive, et tant mieux. parce que c'était un peu la jungle. Là, par exemple, on a... Mais en gros, en fait, on n'a pas vraiment une grille qui dit, là, ça devrait être son prix là, là, c'est son prix là. Donc, ça varie énormément en fonction des créateurs. La chose, c'est que la loi du marché, si tu mets ton prix trop, tu n'auras pas de client. En gros, pour un... Là, j'ai bossé dernièrement avec une personne, une influenceuse dans la food à Bordeaux. Ouais, c'était à peu près 600, 700 euros le prix. poste avec des rappels en trois rappels en story pour une audience de 40 50 cas ouais mais ça varie énormément comme je te dis cependant par rapport aux tarifs ce qui est intéressant en ce moment c'est que paris on a l'oréal qui viennent sortir apparemment une grille tarifaire de ben voilà cité dans cette grille là c'est attendre followers cette attente de taux d'engagement c'était comme ça c'est ce prix là et si tu respectes pas notre grille et bon on bosse plus avec toi et ça c'est pas mal ça c'est bien

  • Speaker #1

    Le marché se structure.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est tant mieux. Et puis, en vrai, il y a plein de gens qui me parlent de Booba et tout. Mais moi, en fait, j'ai envie de dire merci Booba, parce qu'il a un peu écarté les gens qui ne comprennent pas trop. Mais moi, je suis en mode merci, parce qu'il a écarté tous les gens qui noircissaient le marché. Et ça a filtré. Et tant mieux que les gens qui n'ont... Parce que moi, je me concentre sur les gens que ça fait 3, 4, 5 ans qui créent vraiment une communauté. Il y a vraiment un intérêt derrière. Et c'est pour ça que je suis bien niché dans la micro-influence.

  • Speaker #1

    Ah oui, donc toi, tu es niché dans la micro-influence. Alors, comment tu t'assures de la qualité de ces micro-influences ?

  • Speaker #0

    Ah ouais, carrément. Mais de toute façon, en fait, après, je bosse avec des macros. C'est déjà arrivé que je fasse des campagnes avec des gens de plus de 100K. Mais c'est niché dans les micros. Et puis, en fait, j'ai envie de te dire, c'est là où tu trouves les audiences, avec au moins de followers, avec des communautés plus engagées. Et je trouve que l'intérêt, il est là, en fait. Parce qu'en fait, au final, c'est ça qui... Enfin, si on veut parler financièrement, héroïste, c'est à la fin ceux qui ont le meilleur héroï, en fait. Et c'est pour ça que moi, quand je parle avec un client, je me dois de lui faire gagner de l'argent. C'est une priorité. Et je peux pas bosser avec des gens où je sais que ça va pas marcher, quoi, derrière. Ou, par exemple, des influenceurs où ça fait des gens de TV qui font des partenaires tous les jours avec des produits un peu nases. la communauté, s'ils ont acheté des produits naze, ils ne vont plus jamais acheter à travers cet influenceur-là.

  • Speaker #1

    Il faut faire attention quand tu es influenceur à ne pas te prostituer Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça, c'est la pain du gain. Les gens ne sont pas dupes, et surtout ceux qui sont passés par ces influenceurs-là, ils savent qu'ils se sont fait arnaquer une fois, deux fois sur des produits naze.

  • Speaker #1

    Et ça existe encore les tricheurs dans ce domaine ? Les faux likes, les faux comptes ?

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    je ne sais pas où...

  • Speaker #0

    Oui, mais de moins en moins, et j'ai envie de te dire, en fait, il y a de plus en plus de solutions, de data qui existent dans le secteur de l'influence, donc pour vérifier les faux followers, et puis aussi pour vérifier, ben voilà, t'as tant de pourcentages qui viennent de cette ville, dans ta communauté, de cet âge-là, etc. Et ça devient de plus en plus précis, et en fait, si tu veux, si on a construit une communauté sur... si on en a acheté des faux, ou on a une communauté très peu engagée parce qu'on a fait un peu n'importe quoi, en fait déjà, les annonceurs le voient de plus en plus, et c'est très bien. Tout simplement.

  • Speaker #1

    Tu citais des outils de data ? Tu sais quoi exactement ?

  • Speaker #0

    Il y en a un qui existe, qui est assez connu. En fait, c'est tout simplement... Puis même, il y en a un qui existe sur Internet, gratuit. Après, si on va aller plus profond dans les datas, il y a des SaaS très bien. Mais ouais, c'est par exemple, on prend le nom, par exemple. Moi, même, on peut le faire avec moi et toi. On le met dans l'outil, l'ID de l'influenceur, son nom. Et après, ça nous donne toutes les datas. Donc, tu as des dashboards. Voilà, tant d'hommes, tant de femmes. tant de pourcentages de gens qui ont 18 à 24 ans, etc. de cette ville en France, et tant de comptes frauduleux qui suivent, comptes suspicieux qui suivent, tant de comptes, on va dire, qu'on sait que c'est des vrais comptes, etc.

  • Speaker #1

    C'est un peu comme le Médiamétrie pour les médias. Oui,

  • Speaker #0

    mais c'est très bien. après au moins on voit ça et puis après bon après moi je suis plus dans le milieu mais je le vois assez direct quand les gens ont 100k enfin je suis tombé sur un mec j'avais une campagne avec une boisson et c'était le profil parfait parce que c'était par rapport aux attentes du client et il avait 100k il y avait 7 gemmes sur ses postes quoi et en fait là c'est n'importe quoi parce que si il y a le point que bon là c'est flagrant mais des fois on voit pas trop mais aussi c'est Quand je dis par exemple, si ta communauté, si ton taux d'engagement, donc c'est le nombre de likes, comments, follows, reposts sur le nombre de followers, s'il est vraiment bas, Instagram ou les plateformes vont te considérer comme un profil pas pertinent et donc vont moins te mettre en avant par la suite. C'est pour ça qu'il ne faut pas en acheter. C'est un cercle vicieux parce qu'après, on n'en sort pas et en fait, on crame son compte.

  • Speaker #1

    Écoute, on a fait le tour, je crois. Merci d'avoir répondu à mes questions.

  • Speaker #0

    C'était un plaisir. encore deux questions comment on peut t'aider est-ce que tu cherches des choses des contacts actuellement si vous avez un besoin besoin de conseils si vous voulez instaurer si vous voulez mettre en place de l'influence dans votre société avec grand plaisir de voir un peu ce qu'on peut faire un premier appel vous apporter un peu de valeur comme là je viens de faire et voir si on peut travailler ensemble si vous connaissez des créateurs de comptes

  • Speaker #1

    pour leur donner mon contact on verra ce qu'on peut faire y est avec plaisir et une dernière dernière question qui est ce que tu vois pour passer à ta place prochainement là c'est une bonne question pas mal de profils je sais que toi tu es c'est plus l'univers de du network et un réseau de pages etc et

  • Speaker #0

    je connais une personne à bordeaux donc qui vp de la french tech qui est membre board d'un gros une grosse asso d'entrepreneurs donc qui est dans mon incubateur et qui s'appelle Maud Cléris qui est la CEO de MyClinica c'est aussi une plateforme de mise en relation mais dans la santé et voilà donc Maud Cléris ok bah écoute avec plaisir peut-être que si elle nous écoute elle est la bienvenue dans ce podcast on

  • Speaker #1

    n'en a pas parlé mais les incubateurs d'ailleurs qui sont également des réseaux ouais c'est vrai notamment Tracali et très qualitatif avec des entrepreneurs dedans forcément.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est le meilleur moule où aller pour commencer. On côtoie l'écosystème, en fait on se confronte à des startups plus avancées, et on est en mode d'accord, donc il faut que ça ressemble à ça, il faut que j'aille dans cette direction-là, puis il y a tous les coachs dedans, et puis il faut rester un peu avec ses semblables, donc il faut côtoyer un peu le monde entrepreneurial, ça fait du réseau, et puis moi j'ai... J'ai signé des clients grâce à mon incubateur, tu vois, par exemple.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est pas mal.

  • Speaker #1

    C'est non négligeable.

  • Speaker #0

    Parce que quand on signe des clients, l'argent qui rentre. Et ça, c'est cool aussi.

  • Speaker #1

    Bon, merci, Anatole.

  • Speaker #0

    Merci à toi pour l'invitation. C'était très sympa.

  • Speaker #1

    C'était Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

Description

Dans cet épisode, je reçois Anatole Kenyon, fondateur de la plateforme featt. Cette jeune pousse est nichée dans le marketing d'influence en connectant micro et nano-influenceurs à des marques locales et nationales, offrant des campagnes authentiques et performantes. Anatole partage les coulisses de son parcours entrepreneurial, ses expériences dans le monde de la vente et de la tech, ainsi que les défis rencontrés dans le développement de featt. Il nous livre également ses secrets pour bâtir un réseau solide et passer le cap des 10 000 abonnés sur les réseaux sociaux.


Trois extraits marquants :

  1. L'école de la vente : « Pendant mon stage à Londres, j'étais biz dev dans une entreprise tech. Tous les jours, c'était phoning, mails et présentation de produits. Une vraie école de la vente où j'ai appris à pitcher une solution en 30 secondes. Ce dynamisme m'a marqué, et j'ai compris que je voulais monter une entreprise avec cette énergie. »

  2. Un détour par l'e-commerce : « Quand je travaillais pour Millésima, négociant en vins, j'ai vu l'importance d'anticiper les tendances comme l'e-commerce. Cette expérience m'a appris à structurer des process et à gérer des projets complexes, des compétences qui me servent encore aujourd'hui avec featt. »


  3. La genèse de featt : « Ce que je voyais dans le marketing d'influence, c'était une jungle. Des annonceurs perdus, des créateurs mal sélectionnés. featt est née de ce constat : faciliter les mises en relation et garantir la qualité, en misant sur la micro-influence où les communautés sont plus engagées. »


    🎧 Bonne écoute ! 🎧



📚 RESSOURCES

👐 LinkedIn de Anatole Kenyon

🌐 Site web de featt


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Transcription

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires. Let's go, c'est parti. Anatole, bienvenue.

  • Speaker #1

    Salut JC. Bon écoute,

  • Speaker #0

    on va passer 40 minutes tous les deux. On va vraiment parler de plein de choses qui te concernent et tu vas nous apprendre aussi un petit peu, nous donner un peu une vision de ton métier sur... sur l'influence parce que c'est un peu ton domaine.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    Trois grandes parties dans cette émission. On va creuser un petit peu qui tu es, professionnellement parlant, quelles ont été tes années de formation quand tu as commencé ta carrière, tes premiers jobs, tes premières missions. Ensuite, tu auras ta carte blanche, une minute qui va t'appartenir complètement où tu peux pitcher vraiment ce que tu veux, un coup de gueule, un coup de pub. Ce ne sera pas commenté. Et dans une dernière partie, on va peut-être aussi répondre à la question comment atteindre ces 10K followers.

  • Speaker #1

    C'est la question à un million.

  • Speaker #0

    Exact. Moi, je n'en suis pas loin. J'ai encore les rames. Bientôt, j'espère. On verra bien. Tu nous diras peut-être aussi qu'est-ce que ça fait de passer le cap des 10 000. Mais juste avant de rentrer dans la vie du sujet, est-ce que tu peux... commencer par te présenter ton nom, ton prénom, ta profession, ta boîte et ce que tu fais. Allez, 30 secondes, comme ça ceux qui nous écoutent, ils savent qui tu es et ce que tu fais.

  • Speaker #1

    Eh bien bien sûr, écoute, du coup, Anatol Kenyon, fondateur de Feet. Feet, qu'est-ce que c'est ? En fait, c'est une plateforme de mise en relation entre micro, nano, créateurs de contenu. Donc je vérifie, pas de faux followers, pas trop de... de partenaires frauduleux auparavant voire pas du tout pas trop de tv réalité je bosse pas trop avec ses créateurs là et donc voilà typiquement nabila elle n'est pas sur fit ouais donc voilà que je mets en relation avec des annonceurs des marques et pour donner un exemple ça peut être un restaurant à bordeaux qui ouvre son restaurant et qui veut faire de la campagne avec des créateurs donc autour de la food et bien il peut aller sur fit donc bouclier taper food bordeaux et booker des créateurs dans la faute pour qu'ils puissent faire de la pub ensemble.

  • Speaker #0

    Donc un peu un connecteur, quelqu'un qui fait des mines en revanche.

  • Speaker #1

    C'est ça, pour faciliter, rendre plus rapide, parce que maintenant il y a des millions de micro-nanocréateurs qui existent, et c'est vrai que ça peut être un peu difficile à choisir les bons. Alors,

  • Speaker #0

    on ne rentre pas tout de suite dans le vif du sujet, c'est l'objet de la deuxième partie de la grande partie de l'émission, un peu de teasing. Juste avant, explique-nous d'où tu viens, professionnellement parlant, quelles ont été tes premières expériences. Qu'est-ce que tu as fait comme études, par exemple ?

  • Speaker #1

    De base, je viens d'une petite ville qui s'appelle Valence, entre Lyon et Marseille. Le début des études, je trouve ça intéressant de le dire, j'ai fait un bac STMG, un bac qui est assez sous-estimé. mais qui est quand même très bien je trouve pour l'entrepreneuriat parce que c'est vraiment là très jeune qu'on apprend les bases de la gestion du management, de la compta, du marketing. C'est vrai que c'est drôle parce que ce bac est souvent un peu hué, un peu moqué, donc je trouve ça sympa de le rappeler que c'est un bon bac. Et après du coup très vite derrière, quelles études ? DUT, Tech Deco, Master en école. Mais avant ça, j'ai fait plusieurs petits jobs auparavant. et en DUT très vite, donc à la fin de mon DUT je fais un stage à Londres, donc dans la tech. C'est un peu une révélation parce que je viens d'une petite ville et là j'arrive à Londres, cette grosse ville avec une mentalité très anglophone. Puis dans la tech où j'étais Biz Dev, donc Sales, c'était vraiment phoning et mail, et travail de 7 heures donc pour que des CMS, des logiciels de data comme Salesforce ou WordPress. Et en fait, il fallait closer des deals pour le compte de ces annonceurs, de ces logiciels, de ces solutions. Donc là, vraiment noyé dans le monde de la tech. Et c'est vraiment là que j'ai commencé à comprendre l'univers qui me plaisait vraiment, que je me suis inspiré beaucoup quand je suis revenu en France derrière.

  • Speaker #0

    Oui, alors explique bien pour ceux qui nous écoutent. Alors moi, je les connais ces termes.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai.

  • Speaker #0

    de sales, voilà. Moi, je parle plutôt de commercial ou de...

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Explique un peu avec des mots français.

  • Speaker #1

    Alors, sales, c'est le commerce. Donc, quand je dis sales, c'est, ouais, travail de, j'allais dire de business development, mais même ça, c'est pas le bon mot. Ouais,

  • Speaker #0

    développeur d'affaires. Ouais,

  • Speaker #1

    développeur d'affaires, exactement.

  • Speaker #0

    Tu es développeur d'affaires.

  • Speaker #1

    C'est le démarchage, tout simplement. On a le téléphone. Donc, ouais, c'était un peu le loup de Wall Street dans cette entreprise. Je me rappelle, il y avait...

  • Speaker #0

    Tu es bilingue anglais alors, tu parles bien anglais ?

  • Speaker #1

    I speak very good English. If you want to speak in English, we can do it.

  • Speaker #0

    Moi, ça va mal.

  • Speaker #1

    En fait, j'ai de la famille en Angleterre. Donc, c'était très important que j'aille là-bas. Mais même moi, je voulais y aller parce que c'est une mentalité qui se prête bien à l'entrepreneuriat aussi, je trouve. Du coup, j'arrive dans cet univers. Donc, démarchage, téléphone, vraiment. Il faut en 30 secondes expliquer le produit. préparer le rendez-vous pour le commercial pour qu'il y aille et présenter la solution et là vraiment closer le deal que j'ai fait ça pendant quatre mois donc c'était assez ouf c'était dès que tu c'était une réunion lever tout le monde applaudissait d'aller le manager qui qui criait ton nom et après tu allais au tableau mais ta petite barre donc ça c'était vraiment ouais mais c'était vraiment ça et j'avais moi j'avais 20 ans à l'époque

  • Speaker #0

    T'as quel âge aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Là, j'ai 26.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc, entre-temps, il s'est passé pas mal de choses. Vraiment une euphorie, une énergie que j'ai adorée. J'ai dit, en fait, c'est ça qu'il faut faire. C'est ça qui manquait un peu à la France. Et en vrai, c'est vers là que je dois me diriger. Et j'ai toujours eu un peu ce truc de, il faut que je monte une boîte comme ça. Pas dans le même domaine, mais avec la même énergie. Donc, là-bas, je côtoie pas mal de gens. Donc, j'évolue beaucoup en sales. En fait, là, je me forme vraiment. Ouais, à vendre.

  • Speaker #0

    Là où tu as appris les fondamentaux.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Et en fait, c'est vraiment en 30 secondes pouvoir pitcher quelque chose et la solution à ton interlocuteur. Parce qu'on est souvent, on veut te donner plein de détails, plein de caractéristiques. Et en fait, il faut juste donner beaucoup d'avantages. Et c'est ça qui est très cool, qui m'a bien formé. Et puis, tu es avec d'autres gens qui sont très forts dans leur domaine. Donc là, tu apprends énormément aussi.

  • Speaker #0

    C'est une ambiance particulière aussi, tu disais alors. Moi, dernièrement, je suis allé à Londres. Ça faisait 20 ans que je n'y étais pas allé. Et ça a poussé. Ça me faisait penser à un petit New York. J'étais dans la City. Et je me revenais à me balader dans Londres et à me dire, mais ils habitent où, les gens ? Il y a l'impression qu'il y a des bureaux partout.

  • Speaker #1

    C'est un peu un problème parce que tu as quand même une sorte de crise de l'immobilier là-bas, il faut le dire. Les appartements coûtent de plus en plus cher. parce qu'il y a plus de bureaux et parce que le coût de la vie, ils sont vraiment pris une inflation pour le coup. Donc, oui, ça a un peu changé ces dernières années, surtout après le Covid. Après, c'est un autre sujet, mais oui, c'est vrai que c'est très, moi, j'aime bien cette ambiance, mais oui, c'est vrai qu'on est un peu, il y a les gratte-ciels, les gros buildings.

  • Speaker #0

    Alors, comment tu as fait le virage vers le monde de l'entrepreneuriat ? Quel a été ton détonateur, ton déclencheur ?

  • Speaker #1

    À Londres, c'est là que j'ai une première idée d'entreprise. Là, je côtoie pas mal de gens qui lancent des petits projets, des side business, des projets à côté du travail. Et en fait, j'ai une idée tout simple. Je sais que je vais rentrer en France dans ma petite ville de Valence et je me dis qu'à Valence, il y a plein de choses à faire, mais tout le monde s'ennuie. Je me dis avec un ami, je rentre en France hyper motivé avec un peu l'énergie anglophone. Je commence avec un ami sur les réseaux sociaux, sur Instagram, à publier les bonnes adresses, les bons plans de ce qui peut se faire à Valence. Et en fait, tout simplement, on ne continue pas le projet. C'est assez dommage parce que maintenant, on a toutes les pages comme le bonbon qui donne les bonnes adresses, c'est un carton. Mais en fait, ça m'a juste confirmé que l'idée, c'est toujours 0,0001% du projet et que c'est l'exécution vraiment importante. Mais déjà, là, je commence à comprendre un peu les réseaux sociaux, qu'il y a de plus en plus de monde qui vont sur les réseaux sociaux et qui vont chercher de l'information. Donc ça, déjà, c'était un début. Et puis après, je pars en Erasmus en Espagne. Donc voilà, tout simplement, je pars de Valence. Et après, en Espagne, je commence à m'intéresser à l'e-commerce. commerce, je vois plein de trucs sur les réseaux e-commerce, il faut faire du dropshipping, c'est une révolution etc. Donc je me prends un truc et je commence à faire de l'e-com.

  • Speaker #0

    Alors le dropshipping pour ceux qui nous écoutent c'est cette faculté de faire de l'e-commerce sans avoir de stock, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Ouais c'est ça, en fait on fait juste le site internet e-commerce et en fait on le relie à d'autres fournisseurs souvent c'est AliExpress ou d'autres fournisseurs en Chine où les produits sont vraiment peu chers et du coup on peut faire des grosses marges, mais souvent les produits sont nazes, de mauvaise qualité, donc je déconseille parce qu'en fait il n'y a aucun repeat client parce que les produits sont de mauvaise qualité. Par contre, on peut faire du dropshipping avec des bons fournisseurs. C'est un système plutôt bien pour commencer parce qu'on n'achète pas de stock en premier. Vu qu'on le connecte à un fournisseur, la commande de notre client le fait sur le site. La commande est envoyée au fournisseur, le fournisseur envoie à notre client final. C'est un bon moyen de mettre un premier pas dans l'entrepreneuriat et de comprendre comment ça fonctionne, de créer une entreprise. de se poser des questions sur un premier logo, de comment ça marche un site internet, que je commence à voir un peu l'émergence des créateurs de contenu, des influenceurs et en fait je me dis mais c'est ouf tout le monde dans la sphère e-commerce parle de ça, les gens utilisent souvent deux canals, soit de l'ads, donc social ads souvent ou de la publicité Donc, MetaHads, c'est publicité post-sponsorisée sur Instagram, Facebook. TikTok, il n'existait pas à l'époque, ou presque, ça commençait. Sinon, Influencer. Et en fait, je me dis, mais c'est fou. Il y a énormément d'argent qui est dépensé. On a, bon, je me dis, ils font vraiment n'importe quoi. C'est un peu la jungle. Mais je me dis, quand même, c'est un peu critiqué, mais il y a beaucoup d'argent. Le marché est en train de grandir de plus en plus. Et en fait, je me dis, il y a quelque chose à faire. Je bosse avec quelques-uns et je vois que c'est quand même efficace. Si c'est bien fait, c'est efficace, il y a une bonne strata derrière, ça marche bien. Et après, pareil, je finis l'Espagne, je rentre en France. Et là, je décide de continuer mes études. Je fais les concours pour les écoles de commerce. Je tape une école à Bordeaux qui s'appelle l'INSEC. Et en fait, là, je fais tout en alternance. j'ai fait beaucoup d'alternance je voulais pas payer les études et du coup j'arrête un peu l'icône je me concentre sur les études et du coup ma nouvelle alternance je suis arrivé à minésima un gros négociant donc en icu c'est un gros site d'e-commerce à bordeaux de négociants bordelais qu'ils ont tous les grands crus classés maintenant ils ont beaucoup de références à international ils font beaucoup d'un port export en fait ils importent à international Et eux, ils ont pris un gros virage et c'est pour ça qu'à mon avis, le facteur clé de succès, c'est qu'ils ont pris le virage avant tout le monde de l'e-commerce. Et en fait, très vite, ils ont eu un site bien référencé, ils ont compris les rouages même de comment on faisait pour bien vendre en ligne. Et en fait, tout simplement, ils avaient toutes les références, une diversité de références qui était vraiment complète. Et là, j'arrive dans un projet de réorganisation, on va dire, de la chaîne logistique. Et aussi, je fais un peu de commerce avec les clients. C'est-à-dire qu'ils ont tellement grossi vite qu'ils ont des soucis de process, de communication entre la logistique, les commerciaux et tout le système interne. En fait, c'était très complexe parce que le vin, au final, c'est un produit... qui se vend bien mais très compliqué à envoyer parce qu'une bouteille ça peut casser. Et quand il y en a une qui casse, ça tâche les autres. Et en fait, on a tout un casse-tête d'assurance, de renvoi de bouteilles.

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #1

    Donc on met en place pas mal de process et puis j'arrête. J'ai une autre opportunité qui s'ouvre à Ausha, dans la fintech. toujours à Bordeaux et là j'arrive en tant que chef de projet international, toujours en alternance et ça vraiment j'arrive dans un monde où hyper croissance, on est en mode donc tous les projets d'ouverture pays, parce que c'est vrai que je sais que quand on n'est pas chef de projet on se demande toujours qu'est-ce que font vraiment les chefs de projet. Donc là sur ma partie c'était tous les projets d'ouverture pays ou d'amélioration pays, de tout mettre carré au niveau de la législation dans le pays où on s'implante. au niveau du marketing aussi et de lancer les MVP, nos solutions de base. Moi, je me chargeais de l'Espagne à un moment, de l'Italie, des teams de malades, il y a plein de développeurs, on peut faire plein de projets, on peut lancer plein de produits.

  • Speaker #0

    Et au cours de ces expériences que tu as découvert un peu l'influence,

  • Speaker #1

    tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #0

    Sans non plus pitcher ta boîte pour le moment, ce n'est pas assez. Qu'est-ce qu'elles faisaient ces boîtes qui t'ont vachement inspiré à l'époque ?

  • Speaker #1

    En fait, je sais qu'à Ausha ou à d'autres entreprises, on parle beaucoup de micro-influence, on parle beaucoup de diversifier les canaux. Et je vois un peu dans les grosses boîtes, je vois le budget switcher des canaux traditionnels, la télé, la radio, le cinéma. le budget un peu descendre de ces canaux pour aller vers les réseaux sociaux et on va dire les canaux digitaux qui est réseaux sociaux ads social ads et créateurs de contenu et en fait je vois plus de budget aller vers là bas et je me dis tiens il ya un truc qui se passe il ya ça fait des influenciants on voit qu'ils commencent à faire autant d'impression qu'un spot tv sur m6 voire plus avec juste un poste des stories Et en fait, je me dis, les gens, je crois, ils ne comprennent pas trop ce qui est en train de se passer parce qu'il y a une réelle économie qui se forme. Et c'est toujours bien d'être au début d'une économie, moi, je trouve, parce que sur pas mal de business, tu es soit premier, soit meilleur si tu veux vraiment faire partie du top 1%. En fait, je vois ça venir et je me dis, ma dernière année d'école de commerce, je fais une majeure en entrepreneuriat parce que je me dis, moi, je veux monter ma boîte, c'est sûr. Plein de projets de groupe, je mets tous mes projets sur cette idée-là. Je me dis, mais le problème, c'est quoi ? C'est qu'il y en a beaucoup. C'est un peu la jungle. Le problème sur le marché de l'influence, c'est la confiance. Il faut remédier à ça. Il y a deux problèmes. C'est le fait que c'est dur de trouver les bons et c'est dur de trouver les bons à travers les nombreux qui existent. Donc, en fait, tout simplement, créer une plateforme de mise en relation comme Maltriver. Ce ne sont pas des freelancers.

  • Speaker #0

    Ma question est portée vraiment sur les entreprises dans lesquelles tu étais. Tu as déjà vu des collaborations ? avec des influenceurs, tu parlais du milieu du vin tout à l'heure. Je suis désolé, je te coupe mais parce que tu vas en parler sur la suite.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, tu fais bien. Alors à Millésima, je crois qu'ils n'avaient pas de campagne d'influence au moment où j'y étais. Après à Ausha, oui. Mais du coup, c'est sûr que j'ai vu un peu en interne comment ça marchait. Et j'avais bossé avant dans une autre alternance où là, on avait mis en place, mais c'était il y a 4 ans. Dans une plus petite boîte, on avait mis une strata de micro-influence sur du mobilier décoration.

  • Speaker #0

    Tu as vu un petit peu comment ça se passait ?

  • Speaker #1

    Je voyais le fait que mon patron qui avait presque 50 ans, quelque chose comme ça, il me disait comment on fait ? On parle de micro-influence, mais comment on fait pour les trouver ? Et c'est là que je me suis dit il y a peut-être quelque chose à faire par rapport à tout ça

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast. Est-ce que tu peux nous expliquer vraiment la différence entre les micros, les nanos,

  • Speaker #1

    les macros ? Ouais, en réalité, il y a beaucoup de gens qui disent des choses différentes. Par contre, ce qui se dit beaucoup, c'est nano-influenceurs. Donc vraiment, c'est entre 1000 abonnés et 10 000 abonnés. macro micro ça serait entre 10000 abonnés et 100000 abonnés et quand on va au dessus de 100000 entre 100000 et 250 milles ça serait des macros et après au dessus de 250 milles là je dis méga c'est un peu des superstars c'est des gens ça peut être des sportifs c'est un cap de pas de passer les milliers dix mille pour toi ouais c'est un cap donc niveau tarifs si on se met dans la dans les dans la peau du créateur, c'est un cap dans le sens où il peut augmenter ses tarifs. En fait, si on passe le cap des 10K, le 0 à 1000 est difficile, le 10 000 à 11 000 est facile. Tu vois ce que je veux dire en fait, c'est qu'après c'est le monde appelle le monde. Les gens s'abonnent beaucoup plus facilement à quelqu'un qui a beaucoup d'abonnés parce que on prend ça un peu comme un média et que voilà, c'est le truc à faire, on s'abonne.

  • Speaker #0

    Donc un vrai accélérateur avec un plafond de verre qui est un peu brisé. Et qui permet d'aller plutôt vers les paliers suivants un peu plus facilement, on va dire.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ok, bon écoute, on est largement avancé dans l'émission. Maintenant, on passe à ta carte blanche. Donc c'est parti, à toi de jouer, tu as une minute.

  • Speaker #1

    Donc moi, je suis à Bordeaux. J'ai fait un concours que beaucoup d'entrepreneurs, je pense, y pensent. C'est le French Tech Tremplin que j'ai gagné il n'y a pas longtemps. En fait, le French Tech Tremplin, c'est un dispositif de la French Tech qui permet... des entrepreneurs voilà qui... il faut remplir certains critères. En fait il y a une bonne subvention à la fin c'est pour ça que les entrepreneurs aiment bien ce concours. Les entrepreneurs aiment toujours les subventions. Du coup il y a ça et en fait aussi il y a une partie où ça nous prend en charge un an d'accélération dans un accélérateur partenaire donc un accélérateur de start up. C'est pour ça que là dans janvier en janvier 2025 je vais déménager de mon incubateur d'école de commerce où je suis actuellement. et je vais aller au campement à Bordeaux, là où il va y avoir d'autres dispositifs. Donc c'est tout frais payé par le French Tech Tremplin, plus la sub de 23 000 euros quand même. La promotion n'est qu'un startup où on a plein de dispositifs ensemble, de networking et vraiment une ambiance de promotion. Et donc, c'est plutôt pas mal parce que ça va permettre de développer une nouvelle version de Feed.fr.

  • Speaker #0

    Yes, ok. Bon, écoute, justement, la transition est toute trouvée. Pour la suite, on va vraiment parler un peu de Feet. Comment tu l'as créé ? Alors, pourquoi Feet déjà ?

  • Speaker #1

    Eh bien, écoute, Feet, tout simplement, parce que j'avais un autre nom et ça ne me plaisait pas du tout. Et en fait, je me disais, mais comment trouver ce nom ? Et en fait, je me suis toujours dit, le nom en vérité, le nom, le logo, bon, il faut en trouver un qui fait le taf. Et après, de toute façon, dans tous les cas... Le logo ou le nom est bon quand notre produit est bon. Par exemple, Nike, en vrai, si je te dis Nike, il n'y aurait jamais eu l'entreprise derrière. Tu me dis, mais c'est quoi ce nom un peu à la noix ? Mais quand même, au moins, je me dis, il faut vraiment que je commence à développer le truc, avoir des créateurs. Je me dis, il faut vraiment un nom qui marque, qui impacte et que les gens retiennent. C'est vraiment arrivé dans le train. Ça m'est traversé l'esprit. J'écoutais de la musique et je me suis dit, mais attends, mais Fit, F-E-A-T, c'est un featuring en fait. entre deux artistes, donc c'est une collaboration entre deux personnes, et moi qu'est-ce que je fais, je mets en relation deux personnes pour qu'ils collaborent ensemble. Et Fit en fait c'est assez connoté dans la musique pour les jeunes, dans le rap ou la musique, et en fait je me disais, les influenceurs souvent ils sont jeunes, la communauté ils sont jeunes, et je me suis dit il faut un truc qui a un peu connotation jeune, et je me suis dit Fit ça marche bien, et aussi en fait je trouve que quand... En fait, le but de Feet, c'est de trouver le bon match parfait entre... La micro-influence, c'est vraiment ça, c'est de trouver exactement dans la ville. Tu as un produit, tu veux le commercialiser à Bordeaux, par exemple, il faut que tu trouves un influenceur à Bordeaux, dans ta niche. Et c'est le Feet parfait, je trouve. Je me suis dit que ça marchait bien. Après, j'ai su plus tard que Feet, en anglais, écrit différemment. Ça a été la vision d'aller plus loin, plus haut.

  • Speaker #0

    Pour notre sujet qu'on a décidé de faire ensemble, comment atteindre, dépasser peut-être même les 10K abonnés ? Quels sont tes meilleurs conseils, tes meilleures astuces ?

  • Speaker #1

    C'est assez intéressant parce que maintenant, sur LinkedIn, on a de plus en plus d'entrepreneurs qui créent des communautés. En fait, ils ont raison parce qu'une communauté engagée, c'est ultra pertinent dans le sens où... on peut lancer un business, créer une communauté autour, et plus tard lancer un autre business, et on a la communauté qui nous suit. Donc très vite, on parle. En fait, ce que les gens ont du mal à se rendre compte, c'est que même par exemple 65 000 abonnés, on a tendance à le voir pas mal. Et par exemple, c'est le Vélodrome. Donc déjà, ça veut dire qu'on est dans une pièce, on peut parler, il y a 65 000 personnes qui vont nous entendre. Donc c'est assez incroyable quand on regarde comme ça. C'est comme si on criait dans le Vélodrome, quoi, et que tout le monde nous entendait. Oui,

  • Speaker #0

    alors après, bon, c'est pas non plus du roussisque, mais...

  • Speaker #1

    Ouais, mais bon, c'est quand même un outil.

  • Speaker #0

    C'est une audience. C'est une audience.

  • Speaker #1

    La réalité, c'est que quand on a 100 000 abonnés, déjà, on sait que toute notre vie, on va pouvoir monétiser ça. Mais du coup, comment on peut passer ?

  • Speaker #0

    Un créateur de contenu qui a 100 000 abonnés sur chacune de ses publications, forcément, il ne va pas toucher tous ses abonnés, mais on peut avoir une idée de combien.

  • Speaker #1

    Ça varie pas mal. En story, on peut... on peut espérer toucher à 60 à 70 Ah oui,

  • Speaker #0

    quand même, c'est énorme.

  • Speaker #1

    Oui, quand même. En fait, ça dépend aussi énormément de l'heure. Par exemple, tu me diras la story, c'est tout le temps, mais par exemple, si on a une communauté qui est très active le week-end et qu'on fait une story le week-end, on a moins de chances de toucher les gens. Par contre, pour les posts, c'est vraiment à prendre en compte le moment où notre audience est le plus engagée. C'est souvent soit le soir de semaine, 18h, 19h quand on finit le travail, sinon le dimanche soir. Ça varie, mais c'est à peu près ça. Après, LinkedIn, c'est un peu à la pause-déj, par exemple. LinkedIn, quand on publie entre 11h et 14h, on a peut-être plus de chances de toucher du monde parce que les gens sont en pause.

  • Speaker #0

    Donc ça impose d'aller voir ses stats, d'aller voir ses comptes.

  • Speaker #1

    Oui, et puis tu comptes des stades différents. Mais brièvement c'est ça, mais oui faire attention et puis de toute façon c'est en testant quoi, en postant. Bon bah ce post là, à cette heure là il a pas bien marché. Ok bah normalement et plus rien ne coûte de faire un petit sondage. Là par exemple je l'ai fait avec un créateur avec qui je bosse, on a fait un webinar ensemble. Et un webinar payant et en fait il va, on a posé la question à sa communauté. quel jour et à quelle heure êtes-vous le plus apte à être disponible. C'est intéressant de faire ça.

  • Speaker #0

    Rendez-vous le podcast. Quelque part, c'est aussi un relationnel. Il faut quand même aller au contact de cette communauté quand tu débutes. On voit souvent les influenceurs dans leur tour d'ivoire. Maintenant, ils sont tout en haut. Il y a un peu les petits créateurs en bas qui regardent comme ça. Mais je pense qu'il faut quand même être proche des gens, aller échanger avec eux.

  • Speaker #1

    Mais même tout le temps. Tout le temps, en vrai. Mais pour revenir à ta question, et ça fait un peu le lien, avoir une communauté engagée, c'est parce que nous, on est engagé avec elle. C'est-à-dire que répondre aux messages vite, porter de l'attention. ça a un impact énorme, on ne se rend pas compte, mais de tenir, de tisser une relation, même un petit message, mais vraiment répondre, etc., c'est ultra important. Pour revenir à la question de passer de 0 à 10K, parce qu'il faut y répondre, je dirais, ouais, il y a deux points, en fait, là, je vais parler de LinkedIn, mais c'est à peu près les mêmes algorithmes, mais LinkedIn, en tout cas, l'avantage qu'il y a, c'est un peu comme TikTok en 2020-2021, C'est que là, on commence à avoir pas mal de monde qui crée du contenu, évidemment, mais on a toujours à peu près 99% des gens qui likent, qui commentent et qui republient. Donc ça, c'est une énorme opportunité dans le sens où, pour revenir à ce que je disais, sur une plateforme, pour être connu, on est soit premier, soit meilleur, parce qu'en fait, quand on crée du contenu et qu'il n'y a pas encore grand monde qui fait du contenu et qu'il y a beaucoup de viewers, les gens sont engagés, les gens vont voir le contenu, et le contenu va être... plus apte à être diffusée à d'autres gens. Par exemple, sur Instagram, quand je fais un post, il va être noyé dans la masse de posts qui est posté à la seconde. LinkedIn, il y a quand même des gens qui postent, mais on n'est pas à l'échelle de Instagram. Donc, je dirais poster régulièrement, très vite. Les plateformes aiment bien toujours à peu près la même heure et régulièrement. Je dirais qu'il y a un deuxième point sur LinkedIn, ça serait d'essayer de... de titiller un peu les gens qui ont des plus grosses communautés que soi par exemple like et commenter leur post créer une relation avec eux histoire de se rapprocher un peu de dire voilà écoute voilà j'existe toquer un peu leurs portes et après comme ça eux font un peu peu la même chose avec nous mêmes et ça c'est un peu c'est ultra puissant quand quelqu'un like ou comment sur une ligne ça revient ce que je disais il n'y a pas encore beaucoup de contenu donc un like ou un commentaire vaut presque un partage parce que voilà même moi je vois sur mon LinkedIn, telle personne a liké ce post et en fait, ça n'existe pas sur Instagram, ça existait avant, mais... Titer un peu les personnes de la plus grosse communauté et essayer de les faire venir un peu sur sa plateforme et de faire amener un peu de monde.

  • Speaker #0

    Ça reste du relationnel, en fait.

  • Speaker #1

    Ouais, et puis aussi, de toute façon, pour comprendre les réseaux sociaux, ça reste des humains, il faut comprendre l'humain dans la vraie vie aussi. Parler avec les gens, avoir le relationnel, ouais, c'est ça. C'est des humains derrière. Je voulais dire que sur n'importe quel poste, je pense qu'il faut être dans une démarche de divertissement ou d'éducation. Je m'explique. En fait, l'algorithme, comment il marche ? Sur n'importe quelle plateforme, que ce soit LinkedIn, Insta, TikTok ou autre chose, en fait, on va poster, on va faire quelque chose, on va faire un post, on va le poster. La plateforme, elle va voir, elle va le diffuser à 100 personnes ou 10 personnes. Un premier cercle, que ce soit des gens dans notre communauté, des gens qu'on ne connaît pas. d'autres gens et si les gens la plateforme voit que ces gens là like commente partage ça veut dire qu'elle estime que le poste est pertinent et après elle est dit ok poste oui pertinent on l'envoie un deuxième cercle à des gens différents et après on envoie un troisième cercle si pareil il passe etc etc et c'est comme ça qu'un poste devient virale et c'est pour ça que c'est souvent des postes soit éducationnel ou soit divertissant qui m'a

  • Speaker #0

    Tu as aussi le côté qui vient d'arriver sur LinkedIn, c'est les fameuses vidéos avec un fil vidéo dédié. Tu penses que c'est une opportunité aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Je dirais oui parce qu'en fait, LinkedIn dans le sens où leur objectif, c'est que là, ils veulent rejoindre un peu les mêmes plateformes. Donc leur objectif, c'est qu'ils vont favoriser les gens qui vont faire des formats vidéo. En fait, le format vidéo, le but d'une plateforme, c'est que tu passes le plus de temps possible dessus. Parce qu'après, elle va dire à ses annonceurs.

  • Speaker #0

    Et oh, regardez, moi, les gens, ils passent trois heures par jour dessus. Et quand ils ouvrent l'appli, il reste tant de temps. Donc, en fait, c'est un peu ça qu'ils vendent à des annonceurs, à des marques pour leur vendre des posts sponsorisés. Donc, ouais, en fait, ce serait d'aller pareil, faire du contenu vidéo parce que ça va être plus mis en avant en ce moment par LinkedIn. S'il n'y a pas encore, comme je le dis, c'est en fait, il y a toujours une opportunité dans le sens où il n'y a pas encore gros monde qui fait du format vidéo. Donc, LinkedIn, tu seras plus apte à... que ça soit diffusé sur d'autres téléphones, sur d'autres utilisateurs.

  • Speaker #1

    Et alors toi, au quotidien, comment est-ce que tu... C'est quoi ton quotidien ? Tu fais des mises en relation entre influenceurs, marques,

  • Speaker #0

    comment ça se passe ? Ouais, en fait...

  • Speaker #1

    Comment tu fais ton sourcing ?

  • Speaker #0

    En fait, j'ai eu... Quand j'ai lancé Fit, il y avait un énorme travail de sourcing sur des marchés, les créateurs, pour leur dire, écoutez, la plateforme arrive, est-ce que vous voulez vous inscrire, etc. avoir leur accord, je suis arrivé à peu près à l'époque à 250 profils dans le portfolio et en fait 6 mois les premiers clients et après j'ai arrêté de démarcher les créateurs et en fait les créateurs venaient à moi, j'ai un peu arrivé à ce stade là puis après je démarchais, si j'avais pas le créateur en interne en fait je me disais que ça servait à pas grand chose d'avoir une armée de créateurs mais en fait si j'avais pas le créateur en interne, bah j'allais démarcher ailleurs parce que j'arrivais avec un bon mail Parce que des fois, on ne me répondait pas quand je disais, ouais, je lance une plateforme, est-ce que tu es un sale ? Mais par exemple, quand j'arrivais avec, j'ai une campagne à rémunérer, est-ce que tu veux bosser avec moi ? Ça marchait bien, parce que c'est des gens qui cherchent de l'argent, il y en a beaucoup sur Terre. Oui. Donc ça, c'était au début. Et puis maintenant, en fait, on a des clients récurrents. On a beaucoup d'UGC, on peut en parler. C'est une grosse... Pas une tendance, parce qu'à mon avis, c'est une future grosse filiale. Donc UGC, c'est User Generative Content. A la base, c'est le contenu généré par les utilisateurs ou les clients d'une marque sur les réseaux sociaux, mais de leur propre plein gré, où ils testent les produits devant leur caméra. Ça peut être moi, toi, quelqu'un d'autre. Et en fait, les marques maintenant achètent ça. Les influenceurs le proposent aussi. Et c'est pareil, c'est des formats qu'on rachète pour reposter sur les réseaux sociaux de la marque. Je fais beaucoup de ça. Après, j'ai un modèle d'agence aussi. où là, je vais faire du conseil et j'ai de la gestion de projet sur les stratégies de marketing d'influence. Je vais gérer le projet pour les marques.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant ce que tu as dit sur les UGC.

  • Speaker #0

    UGC, oui. Tu as déjà entendu parler ? Oui,

  • Speaker #1

    vaguement. C'est un peu une redécouverte là, ce que tu m'expliques. C'est un peu l'idée de créer de la valeur avec son audience, c'est ça ? C'est un peu le garage. Oui.

  • Speaker #0

    En fait, il y a plusieurs points. Pendant longtemps, On a eu beaucoup les influenceurs, les grands stars, on voyait, on sentait que c'était les Michael Jordan qui s'associaient avec des McDonald's, on sait très bien qu'ils s'en foutent de McDo. Et en fait, quand on a plus une personne qui est de notre famille ou même qu'on ne connaît pas mais qui nous ressemble et qui teste ce produit, qui dit ouais, trop cool ce produit, il n'y a pas une énorme communauté c'est plus crédible. En fait, c'est là qu'est venu l'UGC, les marques se sont dit ah tiens, ça marche bien ça Et en fait, ça permet d'avoir un avis ultra authentique. Et en fait, les marques, après, rachètent ça et font de l'ads avec. Et le but du jeu, c'est de... Par exemple, moi, j'ai un produit, je vends du café, par exemple. Je sais que ma cible, c'est les gens de 30 ans dans les entreprises parce que c'est un café un peu haut de gamme, etc. Je prends un profil de 30 ans avec une chemise bien habillée. Et en fait, je vais lui demander de tester le produit et de parler face caméra. Et du coup, ça, je le... Je prends ça, je fais de l'ads avec et je le montre à ma cible avec du météads et ça marche bien.

  • Speaker #1

    Comment ta plateforme a été développée ? Tu as construit de zéro ?

  • Speaker #0

    J'ai commencé avec une première team en développement. Il y a eu des petites complications. En fait, on n'était pas sur des features, des fonctionnalités pour être honnête. Ça prenait trop de temps et on est passé sur une formule no code qui va très bien. On a fait des nouvelles fonctionnalités. Et en fait, là maintenant, on est en train de le faire développer. On sait exactement ce que veut le client final, le client, les marques, les annonceurs. Et maintenant, on est en train de le développer avec toutes les features importantes.

  • Speaker #1

    Peux-tu nous décrire un petit peu comment ça se passe ? Ton utilisateur, il se connecte à ta plateforme. C'est qui déjà le test-type principal ?

  • Speaker #0

    On a d'un côté les créateurs de contenu. Donc là, ils font une demande, je veux être affiché. C'est bien pour eux parce qu'ils ont leur profil qui est mieux référent, qui est référencé sur une plateforme. Ça, s'ils ont un site internet ou quoi, ça permet d'avoir des backlinks et d'être mieux référencés. Donc il y a ça, où la marque vient, choisit son profil, après elle passe par nous et prend leurs besoins. On voit s'il y a besoin de conseils et de gestion de projet, parce que des fois les marques disent, ok c'est bien la mise en relation, mais je n'ai pas le temps de m'en occuper, je veux aussi un service d'agence derrière.

  • Speaker #1

    Ok, donc tu parlais de restaurateurs, qui sont tes clients en fait ? Qui sont tes partenaires ? C'est quoi les professions que tu as dans ton projet ?

  • Speaker #0

    Ouais, en fait j'ai... J'ai beaucoup d'e-commerçants, pas mal d'e-commerçants parce que eux c'est vraiment un canal, ils n'ont pas mis le canot à utiliser, c'est du marketing digital. J'ai pas mal de startups qui ne se reconnaissaient pas dans le modèle d'agence d'influence TV réalité un peu voleur, etc. Et qui aiment bien cette partie un peu plus micro-influence avec un peu de tech derrière.

  • Speaker #1

    C'est quoi les prix de l'influence si tu es un commerçant ? Comme tu disais, l'exemple de tout à l'heure, tu as un restaurateur bordelais qui veut faire appel à un influenceur du coin. C'est sur quelle fourchette de prix qu'il faut miser ?

  • Speaker #0

    En fait, moi, j'ai une vision où je connais à peu près les tarifs en fonction du nombre de followers, de taux d'engagement. La difficulté, c'est qu'il y a beaucoup de créateurs. Il n'y a pas encore vraiment de règles, même si ça arrive, et tant mieux. parce que c'était un peu la jungle. Là, par exemple, on a... Mais en gros, en fait, on n'a pas vraiment une grille qui dit, là, ça devrait être son prix là, là, c'est son prix là. Donc, ça varie énormément en fonction des créateurs. La chose, c'est que la loi du marché, si tu mets ton prix trop, tu n'auras pas de client. En gros, pour un... Là, j'ai bossé dernièrement avec une personne, une influenceuse dans la food à Bordeaux. Ouais, c'était à peu près 600, 700 euros le prix. poste avec des rappels en trois rappels en story pour une audience de 40 50 cas ouais mais ça varie énormément comme je te dis cependant par rapport aux tarifs ce qui est intéressant en ce moment c'est que paris on a l'oréal qui viennent sortir apparemment une grille tarifaire de ben voilà cité dans cette grille là c'est attendre followers cette attente de taux d'engagement c'était comme ça c'est ce prix là et si tu respectes pas notre grille et bon on bosse plus avec toi et ça c'est pas mal ça c'est bien

  • Speaker #1

    Le marché se structure.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est tant mieux. Et puis, en vrai, il y a plein de gens qui me parlent de Booba et tout. Mais moi, en fait, j'ai envie de dire merci Booba, parce qu'il a un peu écarté les gens qui ne comprennent pas trop. Mais moi, je suis en mode merci, parce qu'il a écarté tous les gens qui noircissaient le marché. Et ça a filtré. Et tant mieux que les gens qui n'ont... Parce que moi, je me concentre sur les gens que ça fait 3, 4, 5 ans qui créent vraiment une communauté. Il y a vraiment un intérêt derrière. Et c'est pour ça que je suis bien niché dans la micro-influence.

  • Speaker #1

    Ah oui, donc toi, tu es niché dans la micro-influence. Alors, comment tu t'assures de la qualité de ces micro-influences ?

  • Speaker #0

    Ah ouais, carrément. Mais de toute façon, en fait, après, je bosse avec des macros. C'est déjà arrivé que je fasse des campagnes avec des gens de plus de 100K. Mais c'est niché dans les micros. Et puis, en fait, j'ai envie de te dire, c'est là où tu trouves les audiences, avec au moins de followers, avec des communautés plus engagées. Et je trouve que l'intérêt, il est là, en fait. Parce qu'en fait, au final, c'est ça qui... Enfin, si on veut parler financièrement, héroïste, c'est à la fin ceux qui ont le meilleur héroï, en fait. Et c'est pour ça que moi, quand je parle avec un client, je me dois de lui faire gagner de l'argent. C'est une priorité. Et je peux pas bosser avec des gens où je sais que ça va pas marcher, quoi, derrière. Ou, par exemple, des influenceurs où ça fait des gens de TV qui font des partenaires tous les jours avec des produits un peu nases. la communauté, s'ils ont acheté des produits naze, ils ne vont plus jamais acheter à travers cet influenceur-là.

  • Speaker #1

    Il faut faire attention quand tu es influenceur à ne pas te prostituer Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça, c'est la pain du gain. Les gens ne sont pas dupes, et surtout ceux qui sont passés par ces influenceurs-là, ils savent qu'ils se sont fait arnaquer une fois, deux fois sur des produits naze.

  • Speaker #1

    Et ça existe encore les tricheurs dans ce domaine ? Les faux likes, les faux comptes ?

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    je ne sais pas où...

  • Speaker #0

    Oui, mais de moins en moins, et j'ai envie de te dire, en fait, il y a de plus en plus de solutions, de data qui existent dans le secteur de l'influence, donc pour vérifier les faux followers, et puis aussi pour vérifier, ben voilà, t'as tant de pourcentages qui viennent de cette ville, dans ta communauté, de cet âge-là, etc. Et ça devient de plus en plus précis, et en fait, si tu veux, si on a construit une communauté sur... si on en a acheté des faux, ou on a une communauté très peu engagée parce qu'on a fait un peu n'importe quoi, en fait déjà, les annonceurs le voient de plus en plus, et c'est très bien. Tout simplement.

  • Speaker #1

    Tu citais des outils de data ? Tu sais quoi exactement ?

  • Speaker #0

    Il y en a un qui existe, qui est assez connu. En fait, c'est tout simplement... Puis même, il y en a un qui existe sur Internet, gratuit. Après, si on va aller plus profond dans les datas, il y a des SaaS très bien. Mais ouais, c'est par exemple, on prend le nom, par exemple. Moi, même, on peut le faire avec moi et toi. On le met dans l'outil, l'ID de l'influenceur, son nom. Et après, ça nous donne toutes les datas. Donc, tu as des dashboards. Voilà, tant d'hommes, tant de femmes. tant de pourcentages de gens qui ont 18 à 24 ans, etc. de cette ville en France, et tant de comptes frauduleux qui suivent, comptes suspicieux qui suivent, tant de comptes, on va dire, qu'on sait que c'est des vrais comptes, etc.

  • Speaker #1

    C'est un peu comme le Médiamétrie pour les médias. Oui,

  • Speaker #0

    mais c'est très bien. après au moins on voit ça et puis après bon après moi je suis plus dans le milieu mais je le vois assez direct quand les gens ont 100k enfin je suis tombé sur un mec j'avais une campagne avec une boisson et c'était le profil parfait parce que c'était par rapport aux attentes du client et il avait 100k il y avait 7 gemmes sur ses postes quoi et en fait là c'est n'importe quoi parce que si il y a le point que bon là c'est flagrant mais des fois on voit pas trop mais aussi c'est Quand je dis par exemple, si ta communauté, si ton taux d'engagement, donc c'est le nombre de likes, comments, follows, reposts sur le nombre de followers, s'il est vraiment bas, Instagram ou les plateformes vont te considérer comme un profil pas pertinent et donc vont moins te mettre en avant par la suite. C'est pour ça qu'il ne faut pas en acheter. C'est un cercle vicieux parce qu'après, on n'en sort pas et en fait, on crame son compte.

  • Speaker #1

    Écoute, on a fait le tour, je crois. Merci d'avoir répondu à mes questions.

  • Speaker #0

    C'était un plaisir. encore deux questions comment on peut t'aider est-ce que tu cherches des choses des contacts actuellement si vous avez un besoin besoin de conseils si vous voulez instaurer si vous voulez mettre en place de l'influence dans votre société avec grand plaisir de voir un peu ce qu'on peut faire un premier appel vous apporter un peu de valeur comme là je viens de faire et voir si on peut travailler ensemble si vous connaissez des créateurs de comptes

  • Speaker #1

    pour leur donner mon contact on verra ce qu'on peut faire y est avec plaisir et une dernière dernière question qui est ce que tu vois pour passer à ta place prochainement là c'est une bonne question pas mal de profils je sais que toi tu es c'est plus l'univers de du network et un réseau de pages etc et

  • Speaker #0

    je connais une personne à bordeaux donc qui vp de la french tech qui est membre board d'un gros une grosse asso d'entrepreneurs donc qui est dans mon incubateur et qui s'appelle Maud Cléris qui est la CEO de MyClinica c'est aussi une plateforme de mise en relation mais dans la santé et voilà donc Maud Cléris ok bah écoute avec plaisir peut-être que si elle nous écoute elle est la bienvenue dans ce podcast on

  • Speaker #1

    n'en a pas parlé mais les incubateurs d'ailleurs qui sont également des réseaux ouais c'est vrai notamment Tracali et très qualitatif avec des entrepreneurs dedans forcément.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est le meilleur moule où aller pour commencer. On côtoie l'écosystème, en fait on se confronte à des startups plus avancées, et on est en mode d'accord, donc il faut que ça ressemble à ça, il faut que j'aille dans cette direction-là, puis il y a tous les coachs dedans, et puis il faut rester un peu avec ses semblables, donc il faut côtoyer un peu le monde entrepreneurial, ça fait du réseau, et puis moi j'ai... J'ai signé des clients grâce à mon incubateur, tu vois, par exemple.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est pas mal.

  • Speaker #1

    C'est non négligeable.

  • Speaker #0

    Parce que quand on signe des clients, l'argent qui rentre. Et ça, c'est cool aussi.

  • Speaker #1

    Bon, merci, Anatole.

  • Speaker #0

    Merci à toi pour l'invitation. C'était très sympa.

  • Speaker #1

    C'était Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

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