- Speaker #0
Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires. Bonjour Manuel.
- Speaker #1
Bonjour Jean-Christophe.
- Speaker #0
Tu vas bien ?
- Speaker #1
Oui, très bien et toi ?
- Speaker #0
Oui, alors je suis ravi de t'accueillir. Tu vas nous livrer un petit peu ton parcours comme c'est d'habitude dans cette émission. Ensuite, tu auras ta carte blanche. Et enfin, tu nous parteras de ton projet de plateforme, on n'en dit pas plus pour le moment. Est-ce que tu peux commencer par te présenter tout simplement, dire qui tu es, ce que tu fais, et puis après on rentrera plus dans les détails.
- Speaker #1
Oui, avec grand plaisir. Et puis pour commencer, merci beaucoup de ton invitation. Je suis ravi de parler avec toi de mon projet, d'en dire un petit peu plus également sur qui je suis. Pour commencer, je suis marié et j'ai trois enfants. Pour le côté perso, je vais faire assez court. Je vais m'arrêter là pour le coup. C'est pas le but,
- Speaker #0
t'inquiète pas.
- Speaker #1
Et donc, pour la partie professionnelle, aujourd'hui, j'ai un double statut, on va dire. Sur LinkedIn, on me dit que je suis un salarié diversifié, c'est-à-dire que j'ai mon activité de salarié. Et à côté de ça, je suis également entrepreneur. Pour parler de mon activité de salarié, je suis consultant en relations médias au sein d'une agence de communication et de relations presse qui s'appelle Grayling. Mon rôle, tout simplement, c'est de faire parler mes clients, les entreprises que je représente dans les médias, que ce soit la télévision, la radio, la presse écrite, les podcasts. Aujourd'hui, je fais même mon propre consultant RP à moi-même en te parlant à travers ton média. Au-delà de ça, le rôle d'un consultant en relations médias, c'est de définir la stratégie de communication et de médiatisation des entreprises, rédiger et préparer des messages clés, organiser et... et participer aux interviews, il y a de la rédaction de communiqués de presse, donc c'est tout un pan assez complet de la communication. Et donc j'ai commencé ce métier déjà en agence, je l'avais commencé dans une agence qui s'appelait Conenwolf entre 2014 et 2015, où je m'occupais majoritairement d'entreprises qui étaient dans l'industrie, dans l'industrie logistique, mais également dans l'industrie du papier. À la suite de ça, j'ai eu l'occasion de rejoindre une autre agence qui s'appelle Grayling, qui est celle pour laquelle je travaille aujourd'hui. mais où j'ai eu d'autres petites aventures professionnelles, dans le sens où je suis resté chez Grayling entre 2015 et 2022. Mais ensuite, en 2022, j'ai rejoint une autre entreprise qui est toujours une fintech française qui s'appelle MongoPay. Par la suite de ça, j'ai encore changé d'entreprise pour rejoindre le cabinet de conseil Roland Berger en 2023. Après cette dernière aventure, je suis revenu chez Grayling. pour ouvrir un nouveau chapitre de ma carrière. Ok !
- Speaker #0
Ah, pardon, je t'ai coupé.
- Speaker #1
C'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est ok. Je vais détailler ensuite les différentes choses. Ouais,
- Speaker #0
rembobinons, du coup, rembobinons un peu. Rendez-vous, le podcast. Qu'est-ce que t'as fait comme études ? T'as toujours été dans l'univers des relations presse ?
- Speaker #1
Alors non, pas vraiment. Pour le coup, j'ai fait une fac de langue étrangère appliquée. C'est des études qui sont très générales. J'ai des amis à moi qui sont partis dans la finance à la suite de ça, d'autres dans le droit. Moi, je suis arrivé dans la communication et le monde des médias par mes stages. À la fin de ma troisième année de licence, on devait faire un stage et moi, j'ai eu l'occasion de le faire dans une radio. Donc en tant que journaliste radio. Il faut savoir que je suis de la région Rennes, donc j'ai fait ce stage-là dans une radio qui s'appelle Radio Laser, qui était en périphérie de Rennes. C'est un monde que j'ai beaucoup apprécié, j'ai beaucoup aimé interviewer, partir à la rencontre des gens, rebondir sur l'actualité, j'ai trouvé ça super intéressant. Donc c'était pour moi un premier pied dans le monde de la presse et des médias. Et à la suite de ça, j'ai fait un second stage, toujours dans le cadre de mes études en langue étrangère appliquée, mais cette fois-ci... pour mon master. Je l'ai fait à Londres, dans le marketing événementiel, pour le coup. Donc, il y avait un rapport un peu indirect avec la presse parce que sur certains événements, on invitait des médias. Et je trouvais ça intéressant d'avoir cette double casquette mi-marketing, mi-presse. Et je me suis rendu compte, en fait, que le métier qui réunissait ces deux casquettes-là, c'était attaché de presse, en fait, en agence de communication. Et c'est pour ça qu'à mon dernier stage, que j'ai fait pour valider mon Master 2. Je me suis rendu au Costa Rica, dans une agence de relations presse là-bas. Donc, je faisais des relations presse en espagnol et un petit peu en anglais. Ah,
- Speaker #0
tu enchaînes sur ma question.
- Speaker #1
Super.
- Speaker #0
Je voulais te poser comme question, est-ce que tu utilises encore les langues étrangères dans ton métier ? Donc, apparemment, c'est un grand oui.
- Speaker #1
Oui, oui, oui, complètement. Complètement, complètement. Aujourd'hui, à minima, il faut savoir parler anglais. Parce que... lorsqu'on travaille en agence de communication, on peut être amené à évoluer avec des clients qui viennent d'un peu partout dans le monde. Et c'est vrai que l'anglais est un minima, une langue à connaître pour pouvoir être à l'aise dans ce qu'on fait. Évidemment, le français, pour le coup. Mais c'est vrai que l'anglais, c'est vraiment le minimum du minimum si tu veux travailler dans le monde des agences et des relations presse.
- Speaker #0
D'accord. Donc là, c'était dans les années... Parce que toi, tu me disais tout à l'heure, hors micro, que tu avais 35 ans. Donc, ces premières expériences, ces premiers stages, c'était il y a dix ans ? C'était en quelle année ?
- Speaker #1
Oui, c'était il y a une dizaine d'années. Mon premier stage en radio, c'était en 2012, si je ne dis pas de bêtises. Ensuite, 2013 pour le stage en marketing événementiel à Londres. Entre 2013 et 2014 pour mon tout dernier stage au Costa Rica en agence là-bas.
- Speaker #0
Donc, les années 2010-2012, c'était vraiment l'essor du numérique ? C'était vraiment l'arrivée de la digitalisation un peu dans le métier ? Un métier de journaliste aussi, c'est quelque chose que tu as vu, parce que toi tu es une petite dizaine d'années moins que moi, et huit ans moins que moi. Tu étais né quasiment avec le numérique. Tu as vu tout ça arriver ? Comment tu te positionnes par rapport au digital, au numérique, et à la révolution numérique en particulier ?
- Speaker #1
C'est vrai que moi, au tout début, je crois que la première version de Windows que j'ai dû utiliser, ça devait être les Windows 95, 98. Donc aujourd'hui, on en est bien loin, les petites images pixelisées qui nous faisaient presque mal aux yeux. Mais c'est vrai que oui, moi, j'ai grandi professionnellement parlant, en tout cas avec tout cet essor du numérique. On voit que les choses ont énormément évolué et aujourd'hui, ça va encore plus vite. On voit que d'une année à une autre, les nouvelles technologies évoluent très, très, très, très rapidement. Je me rappelle à l'époque de mon stage en radio, on utilisait un logiciel pour faire les montages radio, les interviews radio. L'année d'après, je suis sûr que ça avait déjà changé, ils étaient passés à autre chose. Et aujourd'hui, ça va à une vitesse folle. Et je me rends compte aussi par rapport aux entreprises avec lesquelles je peux travailler aujourd'hui, puisque je travaille majoritairement avec des entreprises qui sont dans les nouvelles technologies. Et c'est vrai que tout va à une vitesse folle. Ne serait-ce que pour la création de contenu, l'intelligence artificielle a un impact énorme sur la productivité et l'efficacité qu'on peut avoir en tant que personne qui est amenée à rédiger des contenus. Et je pense que ça, c'est vraiment le début. On est loin d'être arrivé à maturité sur toutes ces technologies-là.
- Speaker #0
On parle depuis quelques années, pour les agences, donc Relations Press, on parle souvent de RP, mais on parle aussi de...... RP, c'est-à-dire ce qui est relations influenceurs, c'est quelque chose que tu fais aussi dans le cadre de ton métier ?
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Quand on dit influenceurs, c'est des personnes sur les réseaux qui sont influentes, ça peut être des micros, des nanos, des super influenceurs.
- Speaker #1
Oui, complètement. Complètement, complètement. Oui, maintenant, c'est vrai que quand on parle de RP, à titre personnel, j'englobe aussi les IRP dedans parce que ça fait vraiment partie du métier et des choses qu'on est amené à faire. Mais oui, c'est quelque chose que j'ai fait. Pour la petite histoire, le plus gros macro-influenceur, même on peut dire, avec lequel j'ai travaillé, c'est David Ginola. Il représentait... C'était très sympa. J'ai dû le briefer pour une interview qu'il avait faite à l'époque où je travaillais avec... Je peux le dire de toute façon parce que l'opération est passée, mais j'ai travaillé pour Pokerstar. C'était il y a quelques années. La marque Pokerstar, c'est un site de poker en ligne, tout simplement. Son égérie, c'était David Ginola. Et donc, dans le cadre du partenariat entre David Ginola et la marque PokerStars, il avait quelques interviews à faire pour expliquer en quoi consistait le partenariat, ce qu'il allait faire, etc. Et donc, c'était rigolo pour moi parce que moi, je suis un fan de foot en plus. Donc, aider David Ginola à faire des interviews, c'était plutôt sympa pour moi. Mais oui, tout ça pour dire que oui, on est amené assez régulièrement en fonction des entreprises avec lesquelles on travaille. à évoluer avec des influenceurs et des personnes qui sont très présentes sur les réseaux.
- Speaker #0
Rendez-vous, le podcast. Tu peux nous en dire un peu plus sur ton métier ? En fait, tu es un peu la soupape. Tu raccordes la célébrité ou l'agence ou ton entreprise, ton client, avec les journalistes. Tu favorises les relations, les connexions. Tu es un peu un connecteur quelque part.
- Speaker #1
Oui, complètement. Complètement, c'est ça. En fait, je suis vraiment le lien et l'intermédiaire entre une entreprise et la presse. Au-delà de ça, nous, je pense qu'en tant que RP, moi, j'aime bien dire ça, c'est qu'on essaie de présenter... les entreprises pour lesquelles on travaille sous leurs meilleurs jours pour qu'ils puissent intéresser les médias. Donc le but, c'est de réussir à faire parler les entreprises, que ce soit de leurs actualités, de leur façon de fonctionner. Ça peut être aussi le lancement d'une nouvelle gamme de produits ou d'une solution technologique. Et tout ça, tous ces lancements, toutes ces actualités, ils font en sorte, et nous les communiquons, nous, les consultants RP. pour qu'on puisse ensuite rédiger des documents ou aller aborder les journalistes avec un angle qui peut les intéresser et faire en sorte qu'ils parlent, de préférence en bien, évidemment, des entreprises qu'on représente.
- Speaker #0
C'est quoi le plus dur dans ton métier au quotidien ? C'est les relations avec les journalistes ?
- Speaker #1
Les journalistes sont plutôt sympas. Du moins ceux avec lesquels je travaille, je n'ai pas parti d'équilibre de problèmes avec eux. Non, je dirais le plus dur, lorsqu'un client... a envie de faire des RP mais qu'il ne s'y connaît pas plus que ça, c'est de réussir à avoir des briefs complets sur l'entreprise ou sur les lancements de produits qu'il souhaite faire. Parce que souvent, ils nous disent bon, vous avez ça comme information et ça, et ça va nous suffire Mais non, en fait, on a besoin de beaucoup d'informations, on a besoin de parler à différentes personnes au sein de l'entreprise pour avoir un maximum d'éléments pour pouvoir ensuite les mettre en forme et aller parler à la presse et aux médias. pour qu'ensuite ces mêmes médias interviewent les porte-parole des entreprises.
- Speaker #0
Alors tu parlais un peu de médiatraining tout à l'heure, avec une célébrité qui s'appelle David, David Ginois. C'est quelque chose qui occupe une grande partie de ton temps ça, ou c'est que ponctuel ?
- Speaker #1
C'est assez ponctuel, je dirais. On a un porte-parole d'une entreprise qui pour le coup n'a pas du tout été formée pour parler à la presse. Donc, je n'en ai pas fait énormément dans ma carrière, mais j'en ai quand même fait quelques-uns. Et c'est vrai que c'est un exercice très intéressant, mais qui peut être aussi très inconfortable en fonction de l'appétence de la personne que l'on entraîne. C'est vrai que ça peut donner lieu à des situations plus ou moins difficiles, ou plus ou moins faciles, en fonction vraiment de la personne qu'on a en face de soi. Mais je me rappelle d'un média training où la personne avait vraiment beaucoup de mal à s'exprimer, et elle a même fini par... pleurer hors caméra et il a fallu la calmer, la rassurer un petit peu pour qu'ensuite elle revienne, qu'elle reprenne son calme et que la séance reprenne. Donc c'est vrai que c'est un exercice qui est vraiment compliqué mais qui est nécessaire lorsqu'on veut faire des relations presse.
- Speaker #0
Alors on n'est pas encore dans la troisième partie de l'émission là où on va vraiment creuser ce que tu vas faire là prochainement, tu vas nous faire des petits dévoilements d'être une idée. Qu'est-ce qui a été le déclencheur du passage à dire, tiens, je suis salarié, je fais des relations de presse, finalement, j'ai envie d'aller plus loin et de me lancer dans l'entrepreneuriat ?
- Speaker #1
Je pense qu'il y a eu plusieurs choses. La toute première chose, c'était lorsque j'étais dans mon agence chez Grayling, je dirais en 2022, j'ai participé à un challenge LinkedIn, parce qu'il faut savoir que j'utilise beaucoup LinkedIn dans mon projet professionnel. Et donc en 2022, j'ai participé à un challenge. où il fallait poster un post LinkedIn par jour pendant 30 jours. Parce qu'à ce moment-là, dans mon travail chez Grayling, j'avais un petit peu des envies d'ailleurs, j'avais envie de voir autre chose, faire autre chose, sans forcément au tout début changer de travail parce que j'étais bien dans ce que je faisais. Et du coup, j'ai trouvé ça, je suis tombé sur ce challenge et j'ai commencé à poster et à y prendre goût parce que mine de rien, le job de consultant RP, il n'est pas très connu par le grand public. Je trouve que ce n'est pas un métier qu'on... dont on parle beaucoup, on n'entend pas tant parler que ça, il reste un peu, en même temps, on reste un peu dans l'ombre, c'est vrai que c'est nos clients qu'on met plus en lumière que nous. Mais j'avais quand même envie un peu de le mettre en lumière pour, pourquoi pas, créer des vocations et puis juste le promouvoir un peu au sein d'un public un peu plus large. Donc j'ai fait ce challenge LinkedIn là, j'ai bien aimé et j'ai eu envie de créer une newsletter sur le sujet. Donc c'est une newsletter qui existe toujours aujourd'hui, que j'ai créée depuis... donc mai 2022, qui s'appelle La Voix du RP, où je donne soit des conseils pour contacter les médias quand on a une entreprise. Je parle de tout l'écosystème des RP, donc aussi des médias training, de l'actualité, des outils qui peuvent sortir pour aider les RP dans leur travail. Donc il y a tout ça dont je parle. Le fait d'avoir lancé aussi cette newsletter, ça aussi c'est quelque chose qui m'a donné envie d'aller un petit peu plus loin. Mais à l'époque où j'étais encore chez Grayling, je n'avais pas encore passé le cap de créer mon entreprise. Ce qui a été réellement le déclencheur, c'est lorsque j'ai quitté Grayling, que j'étais chez MongoPay et que l'entreprise MongoPay s'est faite racheter et que j'étais licencié alors que j'étais encore en période d'essai. Et là, pour le coup, ça a été un peu un traumatisme, mine de rien, parce que ça se passait très bien dans mon travail, mais l'entreprise a été rachetée par un fonds d'investissement et ils ont coupé court à toutes les périodes d'essai de tous les salariés de l'entreprise à ce moment-là. Et en plus, pour la petite histoire, à ce moment-là, avec ma femme, on attendait notre troisième enfant. Donc, c'était un peu compliqué à gérer sur le plan personnel. Je me rappelle que j'ai dû attendre trois ou quatre mois le temps de retrouver un job avant de lui en parler. Mais c'est à ce moment-là où je me suis dit bon. C'est vrai qu'être salarié, c'est bien, on est dans un certain confort, mais mine de rien, lorsqu'on a son propre business à côté, c'est plus rassurant parce qu'on peut avoir une sécurité financière autre qui ne repose pas uniquement sur le travail de salarié. Donc c'est là où je me suis dit, où l'idée a vraiment germé, où je me suis dit tiens, tu as déjà lancé ta newsletter, c'est potentiellement un premier step, pourquoi pas essayer d'aller un petit peu plus loin. Ok !
- Speaker #0
Ah bon, excuse-moi, j'ai peut-être coupé la parole, vas-y, continue.
- Speaker #1
Non, non, non. Et après, j'allais enchaîner sur comment j'ai créé et comment je suis arrivé là. Mais vas-y, vas-y. Ça,
- Speaker #0
c'est plutôt pour la dernière partie de l'émission. OK. Juste avant de parler de ta carte blanche, justement, deuxième partie, tu évoquais que tu utilisais LinkedIn, notamment, beaucoup dans le cadre de ton activité. Est-ce que tu peux rapidement nous expliquer comment ? Est-ce que tu envoies beaucoup de messages ? Tu publies ? Tu fais les deux ? Comment ça se passe ?
- Speaker #1
Alors, j'essaie de publier. deux fois à trois fois par semaine. Il y a beaucoup de grands influenceurs sur LinkedIn qui disent Oui, il faut poster tous les jours, c'est vraiment comme ça qu'on augmente la visibilité. Je suis d'accord avec eux, mais c'est assez compliqué de mettre un système en place, lorsqu'on est salarié, pour pouvoir poster tous les jours. Et aussi, il faut les idées. Donc, moi, mon rythme, c'est que j'essaie vraiment de faire deux à trois posts par semaine sur les sujets qui m'intéressent, les relations presse, les médias, les newsletters, les podcasts. Et c'est vrai que j'échange aussi beaucoup en messages privés avec des personnes de mon écosystème, avec des potentiels clients du projet sur lequel je suis en train de travailler. C'est vrai que c'est une plateforme qui te permet d'entrer en relation très facilement avec des professionnels de ton secteur lorsque tu cherches à créer quelque chose.
- Speaker #0
Moi, quand j'étais journaliste, j'utilisais beaucoup Twitter à l'époque, avant que ça devienne X, pour obtenir mes interviews. quelque chose que tu fais également j'imagine envoyer des messages précis motivés,
- Speaker #1
impactants pour développer ton réseau tout autant que la publication que tu peux faire de façon publique oui oui oui complètement et comme tu le disais c'est vrai qu'il y a X moi même chose que toi depuis que c'est X je l'utilise beaucoup moins et c'est vrai que j'ai quasiment tout regrouper, toute mon activité sur les réseaux sociaux est regroupée via LinkedIn. Du coup, que ce soit pour contacter même les journalistes dans le cadre de mon activité de salarié ou des professionnels dans mon activité d'entrepreneur, je le fais via LinkedIn et comme tu disais, en essayant d'avoir des messages qui vont intéresser les gens, j'essaie vraiment de faire du cas par cas et d'essayer de ne pas envoyer des messages en masse trop impersonnels parce qu'en général, tu ne reçois pas de réponses. et c'est assez inefficace alors que lorsque tu cibles bien une personne, que tu arrives avec des éléments qui vont l'intéresser et que tu mets en avant en général, tu obtiens assez facilement un retour parce que les gens sont contents que tu les contactes.
- Speaker #0
Super, tu prêches un converti là Manuel ! Bon allez, le temps passe, le temps passe il est venu le temps pour toi de nous faire ta carte blanche cette minute, ce qui t'appartient totalement. A toi de jouer !
- Speaker #1
C'est parti. Alors pour cette carte blanche, je vais rester dans le monde des médias. Et c'est un coup de cœur dont je vais parler. Et c'est un coup de cœur qui va à la chaîne France 2. Parce que depuis la rentrée, ils ont changé leur format de JT. Il est passé de 35-40 minutes à une heure. Je trouve qu'aujourd'hui, c'est un choix très audacieux parce qu'on a plus tendance à être sur notre téléphone, à regarder plein de news, à scroller, à passer trois secondes sur une vidéo. Donc je trouve que passer d'un JT de 35 à 40 minutes à une heure, alors qu'on a tous ces réseaux qui compliquent un peu les choses, font que c'est un choix audacieux et ça permet d'aller plus en profondeur dans les informations, ça permet d'avoir des reportages qui sont beaucoup plus travaillés, beaucoup plus fouillés, ça permet d'aller plus loin sur beaucoup de sujets. Et je trouve ça super intéressant de la part de France 2. Et j'ai vu que c'était aussi une stratégie parce qu'ils sont un peu derrière les autres médias en termes d'audience, notamment par rapport à TF1. Je voyais qu'ils étaient un peu en perte. Et je pense et j'espère pour eux que ce choix va s'avérer payant et que ça va aussi redonner le goût aux gens de s'intéresser au JT et à toutes les informations intéressantes qui peuvent y passer.
- Speaker #0
Yes, super ! Je les commente rarement. J'aurais trop envie de la commenter, celle-là, mais ce n'est pas possible. On va y passer trop de temps. Il faudrait y faire une émission complète. Mais franchement, je suis 100% d'accord avec toi. C'est super. Bref, mais ce n'est pas l'objet du moment. Rendez-vous, le podcast. Cette troisième partie, c'est vraiment de parler de ton projet de plateforme, de ton entreprise. Tu as commencé un petit peu à évoquer ce format newsletter qui t'est cher. Alors, qu'est-ce que tu t'es dit au départ ? Tu t'es dit, tiens, il y a une niche, il y a un marché, il y a quelque chose à aller chercher, il y a un business model à créer, ou quelque chose que tu pars de zéro, ou c'est quelque chose qui existe déjà ?
- Speaker #1
Alors, j'avais l'impression de partir de zéro. pour le coup. Mais en faisant des recherches, j'ai vu qu'il y avait des modèles similaires à ce que je souhaite créer. Et ce que je souhaite créer, c'est tout simplement une plateforme qui centralise les newsletters et les podcasts français. Ça, à la base, c'est un problème que j'ai identifié depuis un petit moment, depuis que je suis consultant en relations presse. Donc, ça fait un bon moment. Mais je trouve que c'est très difficile d'avoir accès à une plateforme qui te permette d'avoir des informations sur les... podcasts et sur les newsletters. Parce qu'en tant que RP, étant donné qu'on doit chercher des médias et de nouvelles audiences pour nos clients, c'est bien pour nous d'avoir une base avec des informations sur les médias. C'est ce qu'on a pour les médias traditionnels. Il y a beaucoup d'outils qui existent et qui répertorient les contacts et les informations, à savoir sur les médias télé, sur la presse écrite, sur la presse en ligne. Mais sur les newsletters et sur les podcasts, pour le coup, c'est beaucoup plus compliqué. Sur les newsletters, il y a... Je n'ai pas trouvé vraiment d'outil qui fait ça. Sur les podcasts, il y en a quelques-uns, surtout des gros outils internationaux, mais qui sont assez compliqués d'accès. En revanche, tu as certains outils français, mais qui ne te donnent pas nécessairement tous les contacts dont tu as besoin lorsque tu es consultant RP. Donc en partant de cette problématique-là, que je me suis dit, bon, là, il y a quelque chose à faire, il y a quelque chose à créer, pourquoi pas moi ? Et donc, c'est comme ça que je me suis lancé dans cette aventure de création de plateformes, de newsletters et de podcasts.
- Speaker #0
Donc, c'est pour quelles cibles ?
- Speaker #1
Alors, ça va cibler les personnes comme moi, dans un premier temps, donc les consultants en RP, donc toutes les agences de communication, agences de relations presse qui recherchent de nouveaux médias à contacter. Mais ça peut aussi intéresser les directions marketing, les agences de communication d'une manière générale. qui peuvent rechercher des médias sponsorisés, qui souhaitent faire de la veille sur leur secteur via de nouveaux médias, qui souhaitent pousser du contenu à des influenceurs ou à des créateurs de contenu. Donc ça regroupe beaucoup de personas, mais majoritairement des personnes qui sont dans la communication. Et ça peut aussi d'ailleurs intéresser même les créateurs de contenu qui ont besoin de médiatiser leurs propres médias via des podcasts ou via des newsletters. Par exemple, sur la partie newsletters, il y a... Quelques mois de ça, j'ai fait une opération cross-promotionnelle avec une autre créatrice de contenu qui s'appelle Pauline Vethier, qui fait aussi du contenu sur les relations médias. On s'est interviewé, on a fait une double interview. J'ai retranscrit son interview dans ma newsletter et elle, elle a retranscrit mon interview dans la sienne. Et rien que ça, cette opération cross-promotionnelle de newsletter, ça a permis de nous faire gagner une quarantaine d'abonnés chacun. Donc c'est aussi quelque chose qui peut intéresser les créateurs de contenu en ce sens, promouvoir son média à travers un autre média.
- Speaker #0
Justement, faire promouvoir un podcast, c'est long, ça prend énormément de temps. Donc oui, pourquoi pas avoir des ressources entre podcasteurs pour pouvoir s'interviewer les uns les autres, même quand on est plutôt bon et on a été formé comme moi. à la montage ou à la diffusion marketing c'est vrai que c'est pas forcément tu vois par exemple une plateforme comme Ocha je sais pas si tu connais, qui permet de diffuser les podcasts il faut apprendre à l'apprivoiser Avoir des ressources comme ça et s'entraider les uns les autres, c'est super comme idée, c'est une certitude. Ma question, parce qu'on en vient là, est-ce que tu as déterminé un petit peu le nombre de newsletters et de podcasts qui pourraient être référencés en francophonie sur ta plateforme ? Tu as une idée de tout ça ?
- Speaker #1
C'est une très bonne question. Autant sur les podcasts, je sais qu'il y en a vraiment beaucoup. Sur les podcasts qui sont créés, par les médias traditionnels, parce qu'il faut savoir qu'il y a beaucoup de radios ou même de médias écrits qui font leurs propres podcasts. J'ai vu qu'il y en avait plus de 800 qui étaient référencés, mais ça, c'est sans compter les podcasts de créateurs de contenu et d'entrepreneurs qui vivent de leurs médias. Il y a un potentiel vraiment énorme sur ce point-là. C'est difficile de sortir un chiffre, mais il y en a vraiment beaucoup. Pour la partie newsletter, il y a... une plateforme déjà qui s'appelle Kessel et qui permet en fait aux créateurs de newsletters, créateurs et créatrices de newsletters, de créer leur newsletter, de la mettre en ligne et de la diffuser et cet outil-là, l'année dernière, si je ne dis pas de bêtises, il en recensait 400. En francophonie ? En francophonie, oui. Kessel, c'est un outil français qui est utilisé à ma connaissance uniquement par des créateurs de contenu français et tu as le plus gros outil de newsletter qui vient des Etats-Unis qui s'appelle Substack. Pour le coup, là, je n'ai pas de chiffres sur Substack, mais ils en référencent énormément sur beaucoup de sujets. En tant qu'utilisateur féru de LinkedIn, je peux voir que la majorité des créateurs de newsletters sur LinkedIn le font via Substack.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai. C'est très connu.
- Speaker #1
Oui, c'est très connu.
- Speaker #0
Je suis abonné à pas mal de créateurs qui sont sur Substack. Et donc, en quel modèle économique, derrière ? Pour bénéficier de ta future plateforme, il faut s'abonner, j'imagine ?
- Speaker #1
Oui, complètement, il faut s'abonner. Alors, le référencement pour les créateurs de contenu est gratuit. Tous les créateurs de contenu, donc de podcast et de newsletter, qui veulent enregistrer leurs médias sur la plateforme, le font de manière complètement gratuite. Et ensuite, les marques, les agences, les consultants qui veulent avoir accès à la plateforme en tant que telle, devront payer un abonnement, soit mensuel, trimestriel ou annuel. pour pouvoir accéder à tout le vivier de newsletters et de podcasts qu'il y aura sur la plateforme.
- Speaker #0
Et tu en es où là ? Du coup, tu es en plein déploiement, tu es en mode code, tu te fais accompagner par des développeurs pour développer ça, tu fais ça tout seul ?
- Speaker #1
Alors oui, j'ai une bonne connaissance à moi que j'ai rencontrée justement via LinkedIn qui m'aide sur toute la partie tech. Donc cette personne-là m'aide à la fois pour le site, pour toute la plateforme. Et pour gérer, oui, tout l'aspect tech que moi, je connais beaucoup moins. Tout ce qui est communication autour de la plateforme, ça, c'est moi qui gère tout seul. Et pour l'aspect prospection, je m'en occupe aussi parce qu'il y a à la fois la prospection, et c'est là encore où j'en suis, la prospection auprès des créateurs de podcasts et des créatrices, auprès des créateurs et créatrices de newsletters. Moi, j'ai besoin d'amasser un maximum de médias sur la plateforme. Et donc là, c'est ce que je cherche à faire. Aujourd'hui, je dois avoir une cinquantaine de médias référencés. Je cherche à en avoir beaucoup plus pour lancer officiellement la plateforme. J'espère le faire d'ici le premier trimestre 2025. Et donc, il y a ça. Et il y a aussi la partie prospection auprès de potentiels clients que je fais également moi-même. Et je parle régulièrement à des personnes qui sont intéressées ou qui pourraient être intéressées par la plateforme.
- Speaker #0
Comment on peut t'aider pour la suite ? Quelles sont tes recherches précises ?
- Speaker #1
Pour les personnes qui ont une newsletter ou un podcast qui est déjà installé depuis un certain temps, je dirais à peu près entre 3 et 6 mois, n'hésitez pas à inscrire votre média sur la plateforme. Je te donnerai le lien pour que les gens puissent cliquer dessus. Et si la plateforme en tant que telle vous intéresse, même en tant qu'entreprise, vous pouvez complètement prendre contact avec moi. via LinkedIn, par email. C'est surtout comme ça, je pense, qu'on peut m'aider. Mais dans un premier temps, je dirais vraiment, toutes les personnes qui sont des créateurs de contenu et qui souhaitent médiatiser et faire connaître leur newsletter ou leur podcast, n'hésitez pas à enregistrer votre média sur la plateforme.
- Speaker #0
Pour donner un petit peu du grain à moudre, cette future interface, elle sera comment ? Est-ce que vous avez pensé ? Il y a une application mobile ? C'est une bibliothèque de contenu avec d'un côté les newsletters, d'un côté les vodkas, c'est un mélange des deux, tu peux nous dire un peu plus dessus ?
- Speaker #1
Oui !
- Speaker #0
Oui, complètement. Ce sera un outil en ligne qui te permettra d'avoir accès. Tu auras une partie podcast et une partie newsletter, et tu pourras ensuite les trier et extraire ta liste via un document Excel. Tu auras beaucoup de critères pour extraire ta liste. Par exemple, sur la newsletter, tu pourras aller chercher par année de création, par nombre d'abonnés, par taux d'ouverture, par fréquence de publication. par catégorie, que ce soit finance, développement durable, sport, économie ou autre, aussi par la taille de l'audience. Même chose pour les podcasts, on va aussi mettre ça en place, le fait de les rechercher par année de création, par nombre d'abonnés, par nombre d'écoutes mensuelles, par fréquence de publication. Tout ça, c'est des données qui sont vraiment primordiales et super intéressantes lorsque tu es communiquant et que tu recherches des médias. Et tout ça, ce sera faisable très facilement via la plateforme. On va faire en sorte que ce soit une plateforme qui soit très intuitive, ergonomique. et très facile pour tout le monde et pour toutes les personnes qui souhaitent l'utiliser.
- Speaker #1
Une dernière question avant de se quitter parce qu'on est déjà à plus de 30 minutes d'enregistrement. Est-ce que tu as prévu des offres traditionnelles ? Je pense à du coaching, par exemple, pour des podcasters ou des gens qui débutent dans la création de newsletters, des choses comme ça ?
- Speaker #0
Je pense que je vais essayer de créer une communauté à la fois pour les créateurs de contenu et pour les potentiels clients de la plateforme. et d'essayer de faire des lives, un live mensuel, avec justement d'autres podcasters et d'autres créateurs de newsletters qui pourront donner leurs conseils pour les personnes qui souhaitent soit lancer, soit améliorer leurs médias. Et oui, c'est quelque chose que je compte faire. Du coup, c'est aider à la fois les créateurs de contenu et les potentielles entreprises clientes qui se connecteront à la plateforme pour que ça crée un cercle vertueux au sein de l'écosystème des newsletters et des podcasts.
- Speaker #1
Tu as toi-même, je ne sais plus si tu l'as dit, tu as toi-même un podcast en cours, non ?
- Speaker #0
Je n'ai pas de podcast en cours, mais j'ai toujours ma newsletter qui est active, qui s'appelle La Voix du RP, qui est mensuelle, pour le coup.
- Speaker #1
Ok, super. Combien d'abonnés à La Voix du RP ?
- Speaker #0
Pour l'instant, on est à un petit peu plus de 270.
- Speaker #1
Ah, pas mal, ça commence à faire.
- Speaker #0
Ça commence à prendre.
- Speaker #1
Abonnez-vous à La Voix du RP. j'ai fait un peu de relation presse moi par le passé mais plutôt dans le domaine de la politique c'est un autre monde mais ça reste la relation presse il y a de quoi faire aussi dans ce monde de politique merci Manuel est-ce qu'on a brossé un contour à peu près qui
- Speaker #0
répond à tes attentes ou il y a autre chose que tu veux dire pour conclure je pense qu'on a fait un bon petit tour de mon projet et encore une fois merci beaucoup de m'avoir permis de le faire Pour les personnes qui veulent suivre l'avancée de cette plateforme, n'hésitez pas à me suivre sur LinkedIn ou à vous abonner à ma newsletter ou tout simplement même à me contacter directement. Et ce qu'on peut me souhaiter, c'est que le projet fonctionne et se lance assez rapidement.
- Speaker #1
Yes, c'est tout ce qu'on te souhaite, Manuel.
- Speaker #0
Merci beaucoup.
- Speaker #1
À bientôt, salut.
- Speaker #0
À bientôt, Jean-Christophe. Salut.
- Speaker #1
C'était Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.