- Speaker #0
Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.
- Speaker #1
Yes, ça y est, on va être en live dans quelques secondes sur LinkedIn et sur YouTube. Bienvenue à toi Rémi.
- Speaker #0
Merci beaucoup.
- Speaker #1
J'espère que tu es en forme. On va passer un peu de temps ensemble. parler de toi, qui tu es professionnellement. Ce sera vraiment la première partie du live. Et puis, tu auras un petit ta carte blanche une minute, pas plus, pour nous pitcher un coup de gueule, un coup de cœur, ce dont tu as envie. Et après, on parlera de ton projet qui est devenu maintenant une entreprise, une plateforme, donc la plateforme Mister Day, qui... aide à développer son réseau de façon authentique, comme tu me l'as dit juste avant qu'on démarre ce live. Allez, on commence. Ce que je te propose, c'est juste d'aller te présenter rapidement. Et je dis toujours à ce moment-là de l'interview, un petit pitch de 30 secondes, parce qu'après, on aura tout le temps de rentrer dans les détails. Donc, présente-toi.
- Speaker #0
Avec plaisir. Déjà, merci beaucoup pour l'invitation. Je suis très content de faire ce format avec toi. Je m'appelle Rémi Esclamadon, comme tu l'as dit, je suis le fondateur de Yesterday, qui est une plateforme qui aide les professionnels à développer leur réseau de façon authentique. Je suis un passionné de l'entrepreneuriat, j'ai créé cette entreprise il y a 7 mois. Auparavant, j'ai été commercial, j'ai travaillé dans le marketing, et j'avais déjà fait une première entreprise dans le marketing d'influence il y a 2-3 ans, quelque chose comme ça. Et à force de faire du réseau, je me suis rendu compte de problématiques pour les professionnels et pour les gérants de réseaux, de clubs d'affaires. Et je me suis dit, pourquoi pas leur apporter une solution au quotidien. Et donc, j'ai fondé Yesterday.
- Speaker #1
Ok, on va parler de tout ça par la suite. Mais avant, comme le dit la chanson, remontons le temps. Premier cheveu blanc. Non, six mois, ça commence un peu. C'est compliqué. Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu ? Quel a été ton parcours ? T'as fait quoi comme études ?
- Speaker #0
2013, donc ça date un petit peu maintenant. J'ai fait des études qui ne sont pas très cohérentes les unes avec les autres quand on les prend de loin et qu'on ne voit pas le parcours. Mais j'ai commencé, j'ai fait un DUT en gestion logistique et transport. Donc rien à voir avec ce que je fais.
- Speaker #1
T'es de quel coin ? T'es de Bordeaux, c'est ça ?
- Speaker #0
Ouais, exactement. Je suis bordelais. J'ai fait les trois quarts à Marseille et quelques mois à Barcelone. J'ai commencé par le transport et la logistique en stage et ensuite par beaucoup plus de marketing aussi. J'ai rejoint le groupe Alain Fleloup en 2016 ou 2017, où je travaillais au sein de la direction marketing. Je n'étais pas dans la direction, mais je travaillais avec la direction marketing sur le développement de la marque en France et à l'étranger. J'ai fait ça pendant un an en alternance. Ensuite, j'ai eu des expériences commerciales à partir de là, sur du développement commercial, sur la vente de logiciels pour les professionnels du droit. Quelque chose de très spécifique et d'un peu niche, mais très nécessaire. Donc, documentation juridique, logiciel pour avocat, notaire, RH, toutes ces professions-là où il y a des besoins d'un point de vue légal.
- Speaker #1
Et aujourd'hui, qu'est-ce qui explique que tu as basculé en quelque sorte, que tu as franchi le pas de l'entrepreneuriat ? Tu disais tout à l'heure que tu étais un passionné d'ailleurs dans ce domaine.
- Speaker #0
Exactement. En fait, c'est assez logique quand je vois mon parcours de l'intérieur. Ça peut paraître bizarre de passer... du marketing au commercial, du transport au marketing, de faire différentes choses pour ensuite arriver à l'entrepreneuriat. En fait, chez moi, c'est très logique, j'ai toujours voulu entreprendre. Je suis passionné par ça, je m'intéresse beaucoup au parcours d'entrepreneur, à différentes entreprises, c'est quelque chose que j'ai toujours voulu faire. Quand j'étais plus jeune, je me disais que j'allais entreprendre à 40 ou 50 ans, après une belle carrière, après être devenu directeur dans de super boîtes. Et en fait, en grandissant, je me suis rendu compte que les super carrières dans des super boîtes, ça m'intéressait beaucoup moins. et que ce que je voulais vraiment, c'était entreprendre. Et donc, j'ai essayé de trouver des idées, j'ai commencé à développer petit à petit, à lancer une première entreprise sur laquelle j'ai travaillé pendant quelques mois, voire pendant un an et demi, quelque chose comme ça. Je suis reparti vers le salariat dans du commercial, mais je savais que j'avais ce besoin d'entreprendre, j'avais ce besoin de me lancer, de travailler pour moi, de travailler pour les autres. Et donc, c'est venu assez naturellement. Il y a beaucoup d'entrepreneurs qui sont tombés sur une idée. et qui se sont dit, tiens, il faut que j'aille dessus parce que si je ne le fais pas, je vais le regretter. Moi, la réflexion, elle est un peu inverse où c'était soit je n'entreprenais pas et j'allais le regretter, soit j'entreprenais et advienne que pourra.
- Speaker #1
Alors, tu connais le ton de l'émission, on est un peu transparent, on y va un peu franco. Tu m'as confié, quand on s'est eu la première fois, que ta première expérience dans le marketing d'influence, c'était pas forcément une réussite, un demi-succès, un demi-échec.
- Speaker #0
De toute façon,
- Speaker #1
de voir le verre à moitié plein ou à moitié vide, qu'est-ce que tu peux partager comme positif de tout ça ? Déjà, pour ceux qui nous écoutent, le marketing d'influence, c'est quoi ?
- Speaker #0
Alors, le marketing d'influence, c'est tout simplement, aujourd'hui, on en entend beaucoup parler, des créateurs de contenu, des influenceurs, ça a beaucoup de noms. Donc, des personnes qui ont une certaine communauté sur les réseaux sociaux, que ce soit Instagram, TikTok, Twitch, YouTube, peu importe, qui ont beaucoup de visibilité et qui sont du coup assez attractifs pour les marques parce qu'auprès de leur communauté, ils peuvent faire passer certains messages et faire de la publicité, contre rémunération, bien évidemment. Moi, je faisais ce pont entre les marques et les influenceurs et les créateurs de contenu pour apporter des contrats entre l'un et l'autre et créer des campagnes publicitaires. Cette entreprise-là, je l'ai lancée assez rapidement parce que j'étais passionné par l'entrepreneuriat et que c'est ce que je voulais faire. Je me suis dit que j'avais des compétences commerciales, j'avais quelques contacts dans des entreprises qui faisaient du marketing d'influence et avec deux ou trois influenceurs. Très naturellement, je me suis dit que je vais faire le lien, je vais les aider à créer des campagnes, je vais les assister au... au quotidien dans ces missions-là. Et je me suis quand même très rapidement rendu compte que ce n'était pas un secteur qui me passionnait plus que ça. Et que même si j'aimais entreprendre, j'aimais faire tout ce qu'il y avait autour, et ça, c'était vraiment ce que j'en retire de positif. La création d'une société, la gestion, gérer les partenaires, gérer les clients, toutes ces choses-là, c'est des choses que j'aime. Mais le secteur en lui-même ne me passionnait pas et j'avais ce besoin de trouver quelque chose qui me drive au quotidien. Donc, c'est ce qui m'a fait arrêter au bout d'un moment.
- Speaker #1
Et ce que tu as dit est quand même assez... Ce que tu as partagé est assez flagrant pour moi. Tu étais quelque part un agent, un connecteur, un peu un agent des créateurs de contenu. Donc, quelque part, l'art de la mise en relation était déjà présent.
- Speaker #0
Totalement. Totalement. En fait, c'est pour ça que je te dis très souvent, c'était dans un des discours de Steve Jobs où il disait connect the dots parce qu'en fait, on voit plein de petits points qui paraissent très éloignés les uns des autres. Mais en fait, au final, ils sont tous connectés. Et c'est après avoir... vécu certaines choses qu'on se rend compte que tout est connecté et tout est logique, mais là c'est un peu la même chose effectivement, quand j'ai fermé cette première entreprise je l'ai vécu comme un échec je me suis dit qu'au final j'avais pas réussi ce que je voulais faire j'avais pas réussi à entreprendre, que je devais prendre un CDI pour refaire de l'argent, pour me relancer parce que j'avais pas d'autres idées pour me relancer sur l'entrepreneuriat et au final je me suis rendu compte que j'avais acquis beaucoup de compétences sur différentes choses et notamment que cette partie connexion entre les individus, elle était en moi et que c'est quelque chose que j'apprécie faire, ça faisait partie des choses de mon métier que j'aimais. Et donc je me suis dit, il y a peut-être quelque chose à faire par la suite et à garder à ce niveau-l��, effectivement. Rendez-vous, le podcast.
- Speaker #1
Alors, je rebondis sur ce que tu viens de dire, il y a beaucoup de commerciaux qui voient très vite quand ils font beaucoup de prospections à froid. L'importance de la connexion, de la recommandation, c'est quelque chose aussi que tu imagines que tu veux transmettre aujourd'hui ?
- Speaker #0
Carrément. La connexion et la recommandation, c'est hyper important. C'est la base du réseau aujourd'hui. Aujourd'hui, faire du réseau et aller à plein d'événements, donner des cartes de visite, c'est un peu... C'est pas perdu d'avance, mais quand il n'y a pas de vraie stratégie derrière, ça a peu d'intérêt. Et en fait, le réseau, tout est basé sur le partage, sur le fait de donner aux autres. Et effectivement, moi, ce qui m'a rapporté le plus et ce que j'ai le plus apporté aux autres, c'est la partie recommandation. Quand tu peux, par exemple, là, on se connaît, je rencontre quelqu'un qui a un besoin au niveau de tes prestations, au niveau de tes compétences, je peux lui recommander ton profil et ça va créer quand même quelque chose de beaucoup plus fort que de faire un appel en call call et se dire, salut, je vends ça, est-ce que tu es intéressé ? Ça n'a pas aucune valeur, mais c'est beaucoup plus compliqué de transformer. Là où si je contacte quelqu'un que je connais, qui a confiance en moi en lui disant, je connais quelqu'un qui a la compétence dont tu as besoin, le rapport se fait beaucoup plus facilement, la connexion se fait facilement également.
- Speaker #1
C'est le parcours d'un commercial devenu connecteur, qui a tenté le marketing d'influence et qui maintenant va nous raconter la suite de l'aventure. Mais juste avant, on va parler, enfin tu vas parler, ça va être à toi de jouer pendant une minute, pas plus. Voilà, ta carte blanche, pitche-nous. Un coup de cœur, un coup de pub,
- Speaker #0
c'est à toi de jouer. Je vais faire un petit coup de pub. Tu l'as vu aujourd'hui, on a échangé dessus sur ma publication LinkedIn. J'ai lancé la partie média chez Yesterday. L'objectif depuis le début, c'est d'apporter un maximum de valeur aux professionnels. On en parlera plus tard, mais c'est pour ça que j'ai créé Yesterday et que cette plateforme existe. Et en fait, je trouvais que la partie média était hyper cohérente et hyper complémentaire de cette activité-là, d'apporter du contenu sur le networking, sur l'événementiel professionnel, apporter des trucs et astuces, des interviews de personnes qui font le réseau, et c'est exactement ce que tu fais aujourd'hui dans ce podcast-là. Et je trouvais que c'était hyper important d'avoir cet accès-là, que c'est très compliqué aujourd'hui d'avoir les bonnes informations au bon endroit, et donc je me suis dit, on va essayer de centraliser tout ça, beaucoup de gens essaient de le faire chacun de leur côté. Je vais tout centraliser au même endroit sur Yesterday. Donc, ça vient de sortir. C'est tout récent et on peut déjà aller regarder quelques petits articles.
- Speaker #1
Juste que ce soit bien clair, il s'appelle comment ce nouveau média ?
- Speaker #0
Le média, il s'appelle Yesterday. C'est sur le site de Yesterday, aujourd'hui, donc yesterday.club. Dans la bannière tout en haut, dans le header, il y a les événements, il y a les clubs, mais il y a aussi la partie média maintenant.
- Speaker #1
Ok, tu vas nous en dire un plus. Passons sur la dernière partie, la dernière ligne droite de ce podcast. Vraiment focus sur l'activité. Alors, remettons les choses dans le contexte. Première expérience dans l'entrepreneuriat, un retour au salariat et puis un deuxième bébé qui naît. Explique-nous un peu tout ça.
- Speaker #0
Encore une fois, c'est très lié les uns avec les autres. Quand je suis reparti en CDI, j'ai rejoint la régie publicitaire d'un très gros groupe dans la presse en France, le groupe Sud-Ouest, qui est très connu dans le Sud-Ouest de la France, même de façon plus générale. C'est le deuxième journal de presse quotidienne régional, donc c'est quand même une très grosse entité. J'ai pu faire beaucoup d'événements pendant cette période-là. C'était la période aussi où je venais de fermer mon entreprise ou du moins de la ralentir énormément et de la garder un peu sur le côté, mais d'être beaucoup moins dessus. Et j'avais ce besoin de me reconnecter, de revoir des professionnels parce que sur ma première activité, je m'étais pas mal refermé sur moi-même. J'allais à très peu d'événements, je voyais très peu de gens en dehors de mon activité. Et au final, du coup, pendant cette partie de transition en CDI, j'ai participé à beaucoup d'événements. J'étais invité beaucoup parce que quand on fait partie d'un grand groupe média, on est invité à beaucoup d'événements. Les gens pensent qu'on est journaliste ou quoi, et donc on reçoit des invitations très fréquemment par mail. Et donc, ça m'a permis de rencontrer beaucoup de monde, de rencontrer des professionnels qui faisaient du réseau, de rencontrer des personnes qui créaient le réseau, des organisateurs d'événements professionnels, des gérants de clubs, de réseaux, de cercles de dirigeants. Et je me suis rendu compte de problématiques qui pouvaient y avoir des deux côtés. L'un, d'un côté, c'était plus l'accès au réseau, de savoir quels événements allaient avoir lieu, pouvoir avoir une centralisation de tout ce qui se faisait. Et de l'autre, tout l'aspect gestion de ces événements, la billetterie, la gestion des membres, gestion des adhésions, en fait, d'avoir tout au même endroit, ça n'existe pas, ou très peu, en tout cas pas en France. Et donc, il y avait un gros besoin de nombreux professionnels d'avoir une plateforme qui répertorie tout ça. Et donc, c'est ce que j'ai fait avec Yesterday aujourd'hui. C'est la plateforme du networking et du networking authentique, je le précise toujours, mais c'est un mot que je trouve hyper important. Le but, ce n'est pas de faire comme sur LinkedIn, d'avoir 5000 connexions qu'on ne connaît pas. Le but, c'est de faire des rencontres réelles à des événements, de faire des rencontres réelles lorsqu'on est invité dans des clubs ou dans des réseaux, et de développer son réseau de façon authentique, d'avoir de vraies rencontres, de prioriser l'humain avant tout. Rendez-vous, le podcast.
- Speaker #1
Alors, juste avant de rentrer encore plus dans le vif du sujet, j'ai une question pour toi par rapport au monde des médias, parce que c'est un monde que je connais un petit peu. Et puis, en fait, quel meilleur connecteur auquel, finalement, le communicant, le journaliste est quelque part aussi un connecteur ?
- Speaker #0
Totalement.
- Speaker #1
J'ai interviewé à ce micro un attaché de presse dernièrement. Alors, qu'est-ce que tu as vécu dans le monde des médias en termes d'expérience, de connexion ? C'était un monde que tu connaissais avant, déjà ?
- Speaker #0
Alors non, je n'avais jamais travaillé dans un média auparavant. Effectivement, je trouve que les médias qui font vivre les entreprises, qui donnent le premier hameçonnage au début quand on lance une entreprise, d'avoir la première visibilité, les premiers clients, les premières personnes qui vont venir sur sa page Instagram. Donc ça a vraiment un gros impact. Après, comme je te le disais, j'étais dans la partie, dans la régie publicitaire, donc j'avais quand même moins l'aspect média. J'étais beaucoup plus sur l'aspect communication, marketing, des campagnes publicitaires. de la publicité lors d'événements professionnels, j'avais quand même moins la visibilité sur ce qui se passe d'un point de vue média. Mais je sais l'importance que ça peut avoir les médias sur le réseau, sur la visibilité et sur la vie même du territoire.
- Speaker #1
Donc c'est quelque chose que tu mets en application aussi, certainement, dans ton projet, dans Yes Today actuellement ?
- Speaker #0
Exactement. Exactement, en fait, c'est justement pour ça que je veux lancer la partie média, c'est que je me rendais compte, je n'en avais pas vraiment, je pense, je ne me rendais pas tellement compte avant d'avoir rejoint le groupe Sud-Ouest. Un média, ça a une importance qui est énorme. Aujourd'hui, il y a beaucoup de personnes qui vont s'intéresser à l'actualité ou qui vont découvrir des entrepreneurs grâce à des podcasts, grâce à des médias papiers, grâce à des médias digitaux, grâce à YouTube, grâce à plein de choses. Et je me suis dit qu'au final, dans la partie networking, on n'avait quand même pas énormément de contenu. Alors évidemment, il y a beaucoup de professionnels comme toi qui font du contenu. Il y a des experts du networking qui vont avoir des blogs, qui vont avoir des newsletters. On n'a rien de... de très très gros et qui puissent apporter de la visibilité à certains événements, qui puissent apporter de la visibilité à certains réseaux qui sont parfois plus petits parce que, en réalité, quand tu regardes au début, quand tu veux développer ton réseau, tu vas toujours tomber sur les mêmes réseaux d'affaires qui sont nationaux voire internationaux, qu'on connaît tous, qu'on a tous rejoints, auxquels on a tous participé à leur matière. Intéressant surtout de voir les autres, de savoir que d'autres choses existent, qu'il y a des alternatives et qu'il y a des projets qui peuvent être hyper intéressants dans le networking. Cette partie média-là, elle peut apporter beaucoup à ce niveau-là.
- Speaker #1
Une belle leçon qu'on m'a donnée en tant que jeune journaliste, c'était un confrère qui était plutôt proche de la retraite à l'époque, qui commençait chacune de ses journées de travail par un tour de toutes les salles, tous les bureaux, tous les services du canard pour avoir des infos, pour entretenir son réseau le plus proche, dans la même maison, développement de carnet d'adresses.
- Speaker #0
Le networking, c'est en externe, mais c'est aussi en interne au sein d'une entreprise. On pense très souvent que c'est des dirigeants entre eux qui sont dans des lieux un peu mystiques avec des cigares et du whisky. En réalité, le networking, on en fait tous, qu'on soit salarié, qu'on soit étudiant ou qu'on soit dirigeant d'une entreprise de 50 000 employés. Tout le monde en fait. C'est les petites informations sur ce qu'il se passe au quotidien. C'est l'évolution de l'entreprise et avoir les informations avant tout le monde. C'est les échanges qu'on va faire avec d'autres services. C'est les connexions qu'on va faire. et des relations qui apportent et qui font gagner du temps des fois dans les affaires professionnelles, même quand on est employé. Le networking, c'est vraiment au sein de tout. Et on s'en rend très peu compte quand on ne le formalise pas et qu'on n'en a pas réellement besoin au quotidien.
- Speaker #1
Un nom, un prénom, c'est une info déjà. C'est ce qu'on apprend dans le journalisme. Et du coup, ma question par rapport à ta plateforme, si on veut être référencé dessus, est-ce qu'elle est nationale, ta plateforme ? Est-ce que tous les réseaux peuvent être référencés dessus ?
- Speaker #0
Alors, effectivement, l'objectif, c'est que ça soit national. Ça l'est déjà. En réalité, j'ai déjà des événements et des clubs et des réseaux sur toute la France. Évidemment, 90% aujourd'hui de ce qu'il y a est sur Bordeaux, comme je suis bordelais et que c'est lancé depuis sept mois. J'ai même eu mon premier événement à l'international. J'ai un événement à Bali. On peut créer un réseau, on peut créer un événement depuis n'importe où. C'est gratuit. C'est le gros avantage. La seule... La contrainte, en fait, ça va être de créer un événement qui est professionnel. C'est seulement pour les professionnels. Il n'y a pas le cours de salsa du quartier. Même si c'est très intéressant, ça ne sera pas sur Yesterday. Et pareil, dans les clubs, les réseaux, les cercles qu'il peut y avoir, la seule contrepartie, la seule raison, la seule chose qui est importante, c'est que ça soit un réseau professionnel. Ensuite, que ça soit un réseau professionnel de salsa, d'entrepreneurs qui se rejoignent pour faire de la salsa ensemble, ça ne me dérange pas. Mais par contre, il faut que ce soit un réseau qui ait à but de réunir des professionnels.
- Speaker #1
Donc, ça peut être une communauté en ligne également ?
- Speaker #0
Oui, carrément. Et j'en ai certaines qui sont dessus ou qui vont arriver dessus. Donc, effectivement.
- Speaker #1
Donc, quand on est une communauté en ligne, par exemple, on a besoin d'outils, on va les citer, Evenbrite, BilletWeb, des choses comme ça. Toi, c'est sur ce créneau-là que tu es, mais dédié au networking ?
- Speaker #0
Exactement. Alors, ça va quand même plus loin que ça. Effectivement, il y a toute la partie billetterie, comme Evenbrite, comme BilletWeb, qui sont de super boîtes et que tout le monde utilise aujourd'hui au quotidien. Donc on va avoir toute cette partie billetterie là, mais on va aussi pouvoir gérer les membres de son réseau et gérer les adhésions. Aujourd'hui, ça peut être une difficulté pour beaucoup de petites structures qui viennent se lancer et surtout en digital. C'est de savoir comment on va gérer nos membres, où est-ce qu'on va les répertorier, comment on va faire payer les adhésions, gérer la facturation, toutes ces choses-là et les factures. Justement, il y a des outils comme YesRD qui permettent de le faire. Alors je dis comme YesRD parce qu'il y a d'autres outils qui existent à ce niveau-là. Le gros avantage de YesRD, c'est de tout réunir au même endroit. c'est que c'est vraiment spécialisé pour le networking. Toutes les fonctionnalités qui vont arriver très bientôt sur la partie billetterie, ça va être dans l'objectif de développer du réseau. Tu crées une billetterie en ligne pour ton événement pour 10, 20, 30, 40, 100, 200 personnes. Le but, ça va être de pouvoir connecter les gens au sein de cet événement. On a tous fait des événements où on va quelque part, il y a 200 personnes, on ne connaît personne, on boit un petit verre, on échange avec des gens et on s'est dit, c'est dommage, je n'ai pas eu assez de valeur sur cet événement-là. justement les outils que je vais apporter ça va être pour créer du lien, créer des rendez-vous en amont de l'événement, faire du matching intelligent en fonction des différents profils des inscrits pour pouvoir avoir de la valeur. En fait dès l'arrivée le jour de l'événement je sais que j'ai 5-10 rendez-vous de prévus, j'ai telle ou telle personne que je veux rencontrer ou que je dois rencontrer parce qu'ils sont pile dans ma cible. Rendez-vous le podcast.
- Speaker #1
Tu te rémunères comment ? Tu factures comment tes clients ?
- Speaker #0
Aujourd'hui, c'est très basique, si je puis dire. Pour l'instant, c'est basé sur la commission. Donc, chaque place vendue sur la plateforme, chaque place payante, je précise, rapporte une commission ISRD de 2%. Donc, c'est un tarif qui est quand même assez raisonnable. Et sur les adhésions, le principe est le même. Il y a une commission qui est de 2% sur chaque adhésion qui est passée depuis la plateforme pour un réseau ou un club. Donc, pour l'instant, c'est les seules sources de rémunération. Je suis en train de lancer, ce n'est pas officiellement en ligne, même si c'est en ligne, la partie premium de Yesterday avec des fonctionnalités supplémentaires que la billetterie pour les organisateurs d'événements. Pour faire de la relance, pour envoyer des invitations, envoyer des questionnaires après l'événement, recueillir de la data, mais également connecter les utilisateurs et les inscrire entre eux. Et tout ça, ça sera présent dans un abonnement mensuel que pourront prendre les organisateurs pour l'utiliser autant de fois qu'ils le souhaitent, sur autant d'événements, pour autant de personnes qu'ils le souhaitent.
- Speaker #1
Donc, tu as une version offerte aussi ?
- Speaker #0
C'est-à-dire la version offerte ?
- Speaker #1
Tu as une version, c'est du modèle freemium.
- Speaker #0
Oui, exactement. Pour l'instant, c'est 99% de la plateforme, c'est sur du gratuit. Sachant que créer un événement, c'est gratuit. Le mettre en ligne, c'est gratuit. Avoir des invités dessus, gérer les invitations, gérer la billetterie, c'est gratuit. La seule chose qui coûte, c'est 2% sur les places vendues. Si on a un événement qui est gratuit, ça ne coûte rien. Pour la gestion des membres sur un réseau, c'est exactement la même chose. On peut se dire, bon, mais voilà. Aujourd'hui, on a des réseaux qui ont leur propre plateforme pour gérer les adhésions, mais qui ont quand même besoin de Yesterday pour gérer leur billetterie. Ils vont faire venir tous leurs membres sur leur club sur Yesterday. Tout ça, c'est gratuit quand même au quotidien. Donc effectivement, pour l'instant, on fonctionne énormément sur un modèle gratuit avec quelques fonctionnalités supplémentaires qui sont payantes. 99% de l'utilisation de Yesterday aujourd'hui est offerte.
- Speaker #1
Alors, on a parlé beaucoup de connexion jusqu'à présent. Justement, avec qui il faut que tu te connectes pour développer ton projet ?
- Speaker #0
Oula, alors moi, c'est très, très large parce qu'au final, j'essaie de me connecter au réseau. Donc, c'est quelque chose qui est quand même très large. Des réseaux, des clubs, des cercles de dirigeants, il y en a énormément. Donc, ma priorité, c'est d'essayer d'être mis en relation avec des gérants de clubs, des gérants de réseaux qui ont besoin d'outils, qui ont besoin d'être accompagnés, même sur le développement de leur communauté, sur augmenter la satisfaction aussi de leurs membres, parce que c'est hyper important aujourd'hui. Aujourd'hui, c'est ma cible principale. Mais de l'autre côté, j'ai une plateforme qui est un peu communautaire aussi. Et donc, l'objectif, c'est d'essayer de toucher un maximum de professionnels qui souhaitent développer leur réseau et qui pourraient le faire grâce à moi, grâce à Yesterday.
- Speaker #1
Tu es un peu un ovni, un complément. On pense aux clubs d'affaires classiques, les Inaba, les BNI,
- Speaker #0
les
- Speaker #1
Carbao et compagnie. Toi, tu arrives là et tu es un petit peu un chignon manquant.
- Speaker #0
Oui. En fait, il y en a beaucoup au tout début, quand j'ai commencé à parler du projet, donc avant que je le lance en février, j'en ai parlé avec beaucoup de réseaux, beaucoup d'organisateurs, et on me disait, ah mais en fait, ce que tu essaies de faire, c'est un concurrent. Tu essaies de faire un concurrent de nous en BNI, de nous, de Carbao, de quoi que ce soit. Et en fait, la réalité, c'est que non, je ne veux pas être un concurrent, je veux être le carrefour du réseau. Alors quand je dis je, je parle de yesterday. Le but, c'est que ça devienne vraiment le carrefour du réseau et qu'on y retrouve tous les clubs, tous les réseaux, tous les événements, en fait, tout ce qui... peut se faire dans le réseau, qu'on le retrouve au même endroit. Et moi, mon but, ce n'est pas de prendre la place d'un réseau. Aujourd'hui, quelqu'un qui crée un compte sur Yesterday ne peut pas espérer recevoir autant de valeur que s'il était membre d'un BNI, qu'il était membre de Mayas, Placeco, de n'importe quel réseau en France. Ça ne peut pas apporter autant de valeur parce qu'aujourd'hui, je vais juste te mettre à disposition des événements auxquels tu peux t'inscrire, des réseaux, des clubs. Moi, je te permets juste de te mettre en connexion, de créer le contact avec le contact préférentiel, je ne sais pas, dans le BNI qui est juste à côté de chez toi. Moi, je fais juste cette connexion-là. Après, tout ce que tu fais autour, la connexion avec les gens, c'est ton travail à toi en tant que professionnel de le faire. Et donc, je ne prends pas la place d'un réseau historique. Ce n'est pas le but.
- Speaker #1
Pour en revenir, on a un peu passé sur le côté média. Tu lances le média yesterday. Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de la ligne éditoriale en termes de contenu, ce que ça implique ?
- Speaker #0
Pour l'instant, comme je l'ai lancé aujourd'hui, c'est encore tout récent et qu'il y a deux articles dessus. Donc, on n'est pas encore... On n'est pas encore le monde.
- Speaker #1
Donc aujourd'hui, je précise pour ceux qui nous écoutent, le 15 octobre 2024.
- Speaker #0
C'est vrai, effectivement. Il faut le préciser. Pour l'instant, c'est encore tout récent. Il n'y a pas réellement de ligne éditoriale. La réalité, c'est que je vais faire beaucoup de test and learn. Le but, c'est d'essayer de faire des articles, de voir s'il y a des retours, s'il y a un intérêt, si ça plaît. Pour l'instant, l'objectif, c'est de parler beaucoup de networking, de donner des astuces pour développer son réseau au quotidien. Pareil pour l'événementiel professionnel. de faire des interviews de gérants de clubs, par exemple, si un jour on ne peut pas faire le directeur régional d'Aquitaine des BNI, enfin plein d'interactions comme ça qui peuvent être hyper intéressantes pour les professionnels. Et j'aimerais même faire dans l'autre sens aussi, donner des petites astuces pour développer son réseau, son cercle, son club de dirigeants, un petit peu les nouveaux cas d'école, les nouvelles astuces qui peuvent exister. Tiens, tel club a lancé cette nouvelle façon de faire, cette nouvelle façon de gérer les membres, de connecter les gens. Vous êtes un club historique, vous n'y avez peut-être pas pensé, ou alors vous y avez pensé, mais pour une raison X ou Y, vous ne l'avez pas fait. Et donc d'essayer d'apporter de la valeur un peu des deux côtés pour essayer de faire avancer tous ensemble le réseau. Mon but ? pour faire un peu simple, c'est de faire un peu comme Welcome to the Jungle, mais du côté networking, Welcome to the Jungle, ils ont la partie recrutement et la partie média, chacun se tire vers le haut, c'est un peu le but avec Yesterday, c'est d'apporter des deux côtés pour tirer les professionnels vers le haut. Et après,
- Speaker #1
il y a le côté authenticité qui te touche, que tu aimes beaucoup parler et communiquer autour de ça, c'est un mot qui peut être, alors sans vouloir être méchant, par quoi ? Voilà, tu m'enlèves le mot de la bouche ! C'est quoi pour toi l'authenticité dans le networking ?
- Speaker #0
Justement, lancer une nouvelle plateforme digitale pour parler de networking authentique, ça me paraît déjà de base forcément galvaudé. Parce que quand on parle d'authenticité dans le networking, on parle de relations humaines, on parle de rencontres, on parle parfois de serrage de main, de quelque chose de vrai, d'aller boire un café, d'aller faire des rencontres dans la vraie vie. Et moi, je lance une plateforme digitale. Donc déjà, on peut se dire que c'est un petit peu antinomique. La réalité, c'est que... En fait, c'est un peu tout l'inverse de ce que je veux que devienne Yesterday. Je veux que les gens créent la connexion via Yesterday, qu'ils rencontrent quelqu'un, qu'ils s'inscrivent à un événement, qu'ils découvrent un club, mais qu'ils ne passent pas 5 heures sur Yesterday. Le but, c'est que tu y passes le moins de temps possible, que ça t'apporte le plus de valeur possible en le moins de temps possible. Et donc, ensuite, on te pousse à aller faire des rencontres en vrai. Je rencontre Jean-Christophe via Yesterday. On se rencontre, c'est très sympa, j'ai ton numéro de téléphone, j'ai ton mail. on se rencontre en vrai, on ne reste pas, il n'y a pas de messagerie en ligne, il n'y a pas toutes ces choses-là. Le but, ce n'est pas de faire de la rétention des utilisateurs, le but, c'est de les pousser dehors et de leur dire, allez vous rencontrer, allez boire un café, allez manger ensemble, allez à tel événement professionnel ensemble, rencontrez-vous. Il faut qu'il y ait de l'authenticité. C'est une anecdote que je donne souvent, mais ça m'est déjà arrivé à des événements, de rencontrer des gens qui me disent, ah, ben salut, je suis Patrick, on a déjà parlé ensemble sur LinkedIn. Inconnu au bataillon. Je ne me rappelle pas du tout de ce visage-là. Pourquoi ? Parce qu'une toute... de petites photos de ce taille-là sur LinkedIn sur un tout petit écran, ça n'a aucune valeur et en réalité, le nom, je vais avoir du mal à retenir parce que j'ai beaucoup de conversations tous les jours. Par contre, après, en échangeant et quand on parle du contenu de notre conversation, je vais arriver à m'en rappeler. Par contre, Jean-Christophe, on se voit en vrai, on a un échange, je te croise demain dans la rue, je vais me rappeler de toi. C'est cette partie-là, pour moi, l'authenticité, c'est ce petit truc en plus que crée la relation réelle, alors même si on est quand même sur du digital, mais au moins, on se voit. Et donc, c'est ce que j'essaie de pousser avec SRD. Le but, ce n'est pas de rester sur une plateforme digitale, qu'on reste pendant cinq heures à parler en ligne pour ne jamais se connaître, pour ne jamais travailler ensemble. Rencontrons-nous, buvons un café, et puis ça se passera très bien.
- Speaker #1
Oui, ce que tu recommandes, c'est un peu de proactivité quand même.
- Speaker #0
Carrément. De la réaction, de la rencontre,
- Speaker #1
de la vraie rencontre.
- Speaker #0
Totalement. Il y a des gens qui ont cet aspect du networking qui se disent le networking digital, ça fonctionne très bien et ça suffit. Ça doit suffire pour beaucoup de gens. Et ça, je n'en doute absolument pas. La réalité, c'est que ça ne suffit pas pour tout le monde. et que le réseau, c'est beaucoup de proactivité, c'est beaucoup de temps, c'est très chronophage de développer son réseau et il va falloir s'impliquer. Mais c'est tout simple, quand on parle avec des organisateurs d'événements ou avec des gérants de clubs, ils ont toujours ces choses-là à la bouche. C'est-à-dire, en fait, tu peux t'inscrire dans un BNI, tu peux t'inscrire chez Placeco ou dans n'importe quel réseau. Si tu ne t'impliques pas, tu ne développeras pas ton réseau. Tu peux payer une adhésion à 50 000 euros à l'année. Si tu ne t'impliques pas, que tu ne vas pas aux réunions toutes les semaines, que tu ne rencontres pas les gens, que tu ne vas pas leur parler, ton réseau, il n'existe pas. Ce qu'il faut, c'est que tu sois actif, que tu te bouges et que tu ailles rencontrer les gens. Donc c'est un peu tout l'objectif et toute l'ambition de Yesterday, c'est d'essayer de bouger les gens et de leur dire vous n'aurez pas tout sur Yesterday, vous n'aurez pas tout sur LinkedIn, vous n'aurez pas tout sur Facebook, il va falloir que vous vous bougiez et que vous fassiez les choses vous-même dans tous les cas. Je connais beaucoup de professionnels qui ne font que du networking, qui ne font pas de prospection commerciale. Je passe un petit coucou à Hervé Bobelier, qui a fait toute sa carrière grâce à ça, et qui a la newsletter Networking or Not Working. Donc, il ne fait pas de prospection, il n'y a que le networking, et ça marche très bien pour lui, il y en a beaucoup dans son cas. Je pense quand même que le commercial, le phoning, le mailing, toutes ces choses-là, ça a un impact, c'est important, il faut quand même le faire. Par contre, effectivement, faire que l'un sans l'autre, ça ne peut pas fonctionner. Et je pense qu'il faut avoir une stratégie très large. Aujourd'hui, c'est ce que je fais avec Yesterday, je vends du networking, mais je fais du calling, je fais du mailing, j'ai une stratégie de publication sur LinkedIn et bientôt sur Instagram et peut-être une newsletter. En fait, il faut un peu varier les formats parce que tous tes clients ne sont pas sur le même, pas tous au même endroit et donc il va falloir essayer de varier un petit peu pour arriver à toucher un peu ta cible, ce qui est normal.
- Speaker #1
Quelle est ta meilleure astuce justement en networking ?
- Speaker #0
Ta botte secrète ?
- Speaker #1
Ce que tu réserves que quand t'es interrogé en live sur l'Indie ?
- Speaker #0
Je sais pas si j'ai de botte secrète. Alors, c'est hyper basique, mais c'est d'aller vers les gens. Il y a beaucoup de gens qui n'osent pas lors d'événements. Je pense que si j'ai un conseil à donner, c'est d'oser. Quand on va à des événements professionnels, tous les professionnels qui sont venus, sont venus pour faire des rencontres, pour échanger, pour développer leur réseau. Quel que soit le sujet, quelle que soit la thématique, quelle que soit la forme, le format de l'événement, c'est une réalité. Si aujourd'hui, on se rencontre, Jean-Christophe, à un événement, qu'on est, je dis n'importe quoi, au salon des entrepreneurs de Paris, il y a 3000 personnes, tu es dans ton coin avec ton téléphone, et si je veux venir te parler, je peux venir te parler. On a un événement professionnel, tu sais que tu vas rencontrer des professionnels, tu sais que tu dois faire de rencontres, que les gens vont venir te parler, et c'est normal. Donc, il ne faut pas se restreindre et se dire, ah non, je ne veux pas y aller parce que je vais peut-être déranger, cette personne n'est peut-être pas intéressée par moi. Ne te pose pas 15 000 questions et vas-y. C'est un peu... Voilà. on a perdu Michel Bord il n'y a pas très longtemps, mais ne te pose pas de questions, oublie que tu n'as aucune chance et fonce. Je pense que c'est un peu ça la réalité, il faut y aller. Moi, je n'ai aucune gêne à aller dans un groupe de cinq personnes qui sont en train de discuter et dire bonjour, je suis désolé, on ne se connaît pas du tout, mais je viens d'arriver, rencontrons-nous, parlons, échangeons. Ça ne me gêne pas du tout d'aller faire des rencontres et d'aller un petit peu à l'audace rencontrer n'importe qui et que ce soit le PDG d'un grand groupe qui soit là ou un petit start-upper qui vient d'arriver, qui vient de lancer sa boîte, je n'ai pas trop de gêne à ce niveau-là. Je n'ai pas trop d'astuces.
- Speaker #1
Même si des fois, c'est un peu compliqué de jouer des coups.
- Speaker #0
Après, il faut faire la différence. Des fois, il y a des groupes où on voit que les personnes sont dans une conversation très engagée, les sourcils très français en train de parler. On peut peut-être laisser un petit peu d'espace à ces personnes-là, mais on voit qu'il y a des groupes qui sont en train de boire un verre, en train d'échanger. Il ne faut pas hésiter à y aller, à échanger, à tenter des choses et à parler. C'est le but de ces événements-là. Quelqu'un qui n'a pas envie de parler à un événement professionnel, il ne faut pas y aller. il faut juste rester chez soi et bosser depuis chez soi il n'y a pas de temps à perdre.
- Speaker #1
Puis si on est trop timide on peut demander à être introduit par un des animateurs carrément,
- Speaker #0
c'est un des gros objectifs des réseaux et des clubs, c'est de créer la connexion, il ne faut pas hésiter et même j'ai tendance à dire que les timides ont un gros avantage par rapport à beaucoup de 100, 300, 400, 500 personnes ils savent qu'ils ne vont pas pouvoir parler à 400 personnes déjà en termes de temps mais aussi que leur timidité va les empêcher de faire tout ça et donc ils vont y aller de façon beaucoup plus organisée et méthodique en se disant j'ai prévu en amont... je sais que je veux rencontrer tel type de personne, tel type de profil, peut-être telle personne directement parce que je sais que cette personne-là sera à cet événement-là et donc si je la croise, je fonce la voir. Je suis timide mais je vais y aller et je vais un peu Bonjour ! Je vais quand même y aller, je vais tenter quelque chose. Et en fait, au final, c'est ceux qui fonctionnent le mieux parce qu'ils sont hyper méthodiques, ils vont être là qu'une heure pendant l'événement parce qu'après ils n'ont plus du tout de la batterie sociale pour aller voir du monde, mais ils auront réussi à atteindre les un ou deux objectifs qui s'étaient fixés et hop, ils rentrent chez eux. Donc en général, ça marche. plutôt bien pour les timides qui s'organisent bien.
- Speaker #1
S'organiser, c'est la clé.
- Speaker #0
Ah ça, c'est sûr.
- Speaker #1
Quand on s'est vu il y a quelques semaines, on a échangé pour préparer ce live, tu m'as dit que tu développais tout, t'es un peu un autodidacte par rapport au web, par rapport à l'interface de yesterday.
- Speaker #0
Je pense que c'est une des choses qui fait que j'entreprends aussi, c'est que j'aime faire beaucoup de choses, j'aime beaucoup apprendre, je peux me passionner très vite pour beaucoup de sujets. je peux voir un papillon et essayer d'aller regarder un petit peu d'où viennent les papillons, que font leur espèce et tout et passer deux heures à regarder ça donc ça peut c'est un défaut mais c'est aussi une qualité et justement c'est ce qui me permet de développer aujourd'hui Yesterday et de le faire tout seul je fais toute la partie technique tout seul sans avoir de formation à ce niveau là alors aujourd'hui on a tous les outils pour le faire il n'y a pas besoin d'être d'avoir fait de très grandes écoles et d'être formé il y a du no code il y a plein d'outils qui permettent de créer et de développer soi même j'apprends sur le tas je teste j'essaye je fais tester à des gens et j'avance petit à petit comme ça et donc je fais toute la partie technique de YesRD seul je fais le commercial la communication le marketing je fais un petit peu tout tout seul alors là bientôt j'ai une équipe qui va arriver pour l'instant on est tout seul dans l'entreprise allez
- Speaker #1
encore des questions et alors je rebondis sur ce que tu viens d'exprimer comment on peut t'aider qu'est-ce que tu recherches de façon précise
- Speaker #0
De façon précise, je cherche à être mis en relation avec des gérants de clubs et des organisateurs d'événements professionnels. Ça, c'est vraiment mon objectif principal pour leur montrer l'intérêt de Yesterday, de voir en quoi on peut les aider, en quoi on peut les aider à développer leur communauté, à créer plus d'engagement et à gérer avec eux, à faciliter certaines choses, à leur faire gagner du temps sur leur gestion au quotidien. Et donc ça, c'est la chose principale, je pense, sur laquelle j'ai des besoins aujourd'hui. On peut m'aider en... suivant sur LinkedIn, en suivant les réseaux de l'entreprise, en créant un compte, ça, ça aide toujours. Mais la chose principale, c'est ça.
- Speaker #1
Yes, bah écoute, on invite ceux qui nous écoutent à venir découvrir ta plateforme. Dernière question avant de se quitter, c'est quoi les prochaines étapes pour Yesterday ? Alors là, aujourd'hui, tu annonces la partie médias. Quoi ? Dans le mois prochain ?
- Speaker #0
Alors là, très bientôt, je vais lancer la partie premium dont je te parlais tout à l'heure pour avoir des fonctionnalités supplémentaires pour les organisateurs d'événements et les gérants de clubs. pour leur faciliter leur quotidien, leur faire gagner du temps, dynamiser les communautés. Et surtout, la grosse étape pour l'entreprise de façon générale, ça va être les premiers recrutements, les premières personnes, les premiers profits, les premiers talents qui vont arriver dans l'entreprise. Pour l'instant, premièrement des stagiaires, des petits alternants par la suite, et pourquoi pas bientôt des CDI. Donc c'est vraiment une étape assez cruciale de l'entreprise et qui est stratégique, parce que des mauvais recrutements, des mauvais choix, ça peut plomber beaucoup une entreprise. Je suis bien entouré pour faire ces choix-là, pour faire ces recrutements, mais effectivement, ça va être un des gros sujets des temps à venir sur ma boîte.
- Speaker #1
Des levées de fonds peut-être ? En mode start-up du networking ?
- Speaker #0
Pour l'instant, pas tellement parce que j'en ressens pas le besoin. Je ne veux pas lever pour lever. Pour moi, lever, il faut éviter de faire ce qu'ont fait beaucoup d'entreprises, même trop d'entreprises qui depuis ont coulé ces dernières années, de lever pour lever. En fait, on a une idée, on lève 20 millions et au final, on On met tout, on recrute, on fait plein de choses. Et au final, il ne se passe rien. L'entreprise a l'objectif derrière et pas juste lever pour lever. Donc pour l'instant, si je peux tout faire en bootstrapping, ce sera parfait.
- Speaker #1
Alors dans deux ans, dans trois ans, Yesterday ?
- Speaker #0
Dans deux ans, dans trois ans, Yesterday, espérons que ça devienne et ça deviendra le carrefour du networking, l'endroit où on va s'informer sur le réseau, sur les événements à trouver, sur les clubs à découvrir. Ça va devenir la plateforme où tout le monde sera. Comme aujourd'hui, on est tous sur LinkedIn, on a tous son profil LinkedIn. trois ans, on aura tous notre profil sur Yesterday et on développera notre réseau comme ça. Notre réseau authentique.
- Speaker #1
C'est tout ce qu'on te souhaite,
- Speaker #0
Rémi. Merci beaucoup.
- Speaker #1
Merci à toi d'avoir participé à l'émission.
- Speaker #0
Merci à toi de m'avoir invité.
- Speaker #1
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