- Speaker #0
Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires. Bonjour Anan.
- Speaker #1
Bonjour Jean-Christophe, bonjour à tous.
- Speaker #0
Tout va bien ?
- Speaker #1
Très bien.
- Speaker #0
Super. On va passer 20-25 minutes ensemble. Comme d'habitude dans cette émission, tout d'abord on essaye de comprendre. qui tu es, d'où tu viens, ce que tu as fait avant, pourquoi tu en es là aujourd'hui. Ensuite, il y aura une minute qui t'appartiendra complètement, qui ne sera pas commentée très peu sur un sujet qui t'est cher. Ça va être un coup de gueule, un coup de cœur. Puis après, on essaiera de comprendre dans la troisième partie ce que tu fais aujourd'hui et puis aussi comment on peut t'aider, pourquoi pas, comment on peut te recommander. Et aussi relationnel, etc.
- Speaker #1
Parfait.
- Speaker #0
Ça te va ?
- Speaker #1
Ça me va très bien.
- Speaker #0
C'est parti. Du coup, pour commencer, est-ce que tu peux te présenter rapidement juste ce que tu fais, ton nom, ton prénom, ta société, ce que tu fais ? Présenter rapidement.
- Speaker #1
Alors moi, je suis Anan et j'aide les entrepreneurs, surtout multipotes, à bien se positionner sur les réseaux sociaux, sur leur site Internet. en travaillant vraiment sur du focus parce qu'en tant que multicasquette, on a tendance à vouloir parler de tout et finalement, on ne parle de rien. Donc moi, je me suis vraiment spécialisée sur cet aspect-là, c'est comment créer du focus, un positionnement business qui permet de se nicher, de se différencier et qui permet de vraiment bien se vendre et communiquer de manière pro sur les réseaux sociaux et plus spécifiquement sur LinkedIn.
- Speaker #0
Super ça, alors on ne va pas en parler tout de suite, mais on en parlera certainement tout à l'heure. La niche et le multipotentiel, je pense qu'il y a des choses à creuser.
- Speaker #1
Oui, tout à fait.
- Speaker #0
Mais avant d'en arriver là, explique-nous. Alors déjà, tu es belge, c'est ça ? Tu habites en Belgique ?
- Speaker #1
Je habite en Belgique, je suis une vraie bruxelloise d'origine et pour l'instant, je vis dans la région namuroise avec le secret espoir de revenir sur Bruxelles.
- Speaker #0
Super. Il y a plein de Belges que je suis sur LinkedIn. C'est rigolo, la francophonie. C'est super de rencontrer des nouvelles personnes qui parlent notre langue et en plus avec lesquelles on crée des choses ensemble. Anan, dis-nous un petit peu quel a été ton parcours professionnel. Mais avant, bien avant, quelle étude tu as pu faire avant de démarrer ton parcours ?
- Speaker #1
Alors, en vrai multipote, j'ai un parcours assez chaotique. Au départ, j'ai étudié la psycho parce que j'étais complètement fascinée par l'esprit humain, la compréhension du fonctionnement de l'humain et aussi notre manière de fonctionner au niveau du cerveau. Mon cours favori, c'était la neuropsycho, la neuroplasticité du cerveau. Ça, c'était quelque chose qui me fascinait complètement. J'ai été un certain temps thérapeute quand j'ai fini mes études. Finalement, j'ai changé de direction en vrai multipote. J'avais d'autres intérêts. Et donc, je me suis formée à la création de sites web et la digitalisation en général. Donc, le graphisme, les logos, tout ce qui avait attrait à la communication, ça me passionnait. Et donc, quelque part, je ne quitte pas vraiment la psycho, puisqu'on est vraiment toujours dans ce monde de comment communiquer, comment comprendre, comment transmettre. Ça, ça a toujours été mon fil conducteur. Je me suis formée à la création de sites web, à la communication sur les réseaux sociaux, ce qui m'amène aujourd'hui à faire ce que je fais. Quand je parle de multipod, souvent mes clients sont des personnes qui travaillent dans le développement personnel, que ce soit en thérapie, en coaching et parfois j'ai d'autres métiers aussi. Le principal pour moi, c'est que je matche au niveau des personnalités. qu'on a vraiment quelque chose qui vibre entre nous, parce que c'est là que je pense qu'on fait vraiment toute la différence ensemble. C'est quand on se comprend, quand on comprend le métier de l'autre, quand on comprend la passion de l'autre, et quand on a des valeurs communes, pour moi, toute la magie opère.
- Speaker #0
Tu as toujours été entrepreneuse ou tu as eu des expériences de salarié, j'imagine ?
- Speaker #1
Oui, moi j'aime bien la sécurité. Donc, quelque part, je suis sur deux aspects dans ma vie professionnelle. Le salariat. et le fait que je suis indépendante aussi. Pourquoi ? Parce que j'ai envie de couvrir deux aspects qui sont très importants pour moi. Non seulement l'indépendance qui est offerte par le freelancing, donc vraiment de pouvoir explorer comme ça toutes mes facettes à travers mon boulot. Et aussi, je travaille pour une association belge qui s'appelle Partage et qui fait de la sensibilisation à l'empathie et à la tolérance vis-à-vis de la différence. Et donc ça, c'est une mission qui est très importante pour moi et qui permet de faire vraiment cet équilibre entre travailler avec des entrepreneurs, être dans le côté indépendant. et aussi avoir un salariat qui me garantit une certaine sécurité, mais avec quelque chose qui est important pour moi, une cause.
- Speaker #0
Des causes, super. Donc oui, deux activités. Comment est-ce que tu répartis ton temps entre les deux ?
- Speaker #1
Alors, comme c'est toujours dans le domaine de la communication, ce que je fais pour les indépendants, les entrepreneurs, je le fais aussi pour l'association. Donc tout a un certain équilibre. Quand je fais du networking, je parle de mes deux casquettes. Quand je travaille pendant la journée, je travaille pour les deux casquettes aussi. Donc quand je fais de la communication sur les réseaux sociaux, par exemple ma casquette réseaux sociaux, je fais le matin par exemple la communication pour l'association et l'après-midi je travaille sur mes autres casquettes. Donc je m'organise. C'est clair que ça demande vraiment beaucoup d'organisation et c'est quelque chose que j'ai appris par la pratique. et qui s'avèrent OK pour moi, puisque j'ai vraiment mes petites routines, en fait, quelque part.
- Speaker #0
Comment est-ce que tu as découvert que tu étais multipotentielle ?
- Speaker #1
Eh bien, tout simplement par la force des choses, parce que j'aime faire beaucoup de choses. J'aime peindre au niveau artistique. J'aime créer des bijoux. J'aime la communication. J'aime la psycho. J'avais envie aussi d'être danseuse. À un moment donné, je voulais danser le ballet, puisque ma maman a été danseuse étoile. Donc, ça donnait envie aussi d'aller suivre ce petit rêve. Bon, finalement, il a fallu choisir. J'aimais bien la guitare, j'ai joué du piano, j'ai aussi une hypersensibilité. Ça va souvent avec la multipotentialité. Et en fait, à un moment donné, quand j'étais à l'école, je pensais que j'étais complètement bizarre. Parce que les gens se disaient, mais c'est quoi ? Tu t'intéresses à quoi finalement, Anan ? Parce que tu parles de ça, tu parles de ça, tu parles de ça. À l'école, je ne comprenais pas. Pourquoi j'avais ces tendances différentes et des choses qui sont parfois pas du tout liées. Et c'est au fur et à mesure que j'ai découvert l'entrepreneuriat, que j'ai découvert d'autres personnes qui fonctionnaient comme moi, que j'ai compris ce côté multipotentiel. Et surtout, j'ai fait une rencontre un jour, il y a vraiment un petit temps maintenant, avec une spécialiste des personnes multipotentielles qui me l'a dit simplement. Tu sais, Anna, tes multipotentielles. Je me suis dit, ah bon, c'est quoi ? Et comme elle est spécialiste et qu'elle faisait des ateliers, je suis allée et j'ai découvert d'autres personnes qui fonctionnaient comme ça aussi. Et du coup, ça m'a donné beaucoup de sens. Ça m'a permis d'avoir, on parle toujours de diagnostic ou d'étiquette ou de catégorisation. Alors, on n'aime pas ça. Clairement, il n'y a personne qui aime bien être étiqueté. Mais quelque part, moi, ça m'a aidé à comprendre mon fonctionnement. Donc, j'ai bien reçu cette étiquette pour en ressortir après. et être beaucoup plus libre de mes fonctionnements, parce que tout simplement, ça a fait sens.
- Speaker #0
Donc il y a un avant et un après ce diagnostic ?
- Speaker #1
Oui, quelque part, oui. Parce que tout simplement, ce que je ne comprenais pas, je pensais que je fonctionnais mal. Donc le fait d'avoir reçu de cette personne, de cette spécialiste, cette étiquette, ça m'a permis de comprendre. Et puis bon, forcément, on a parlé beaucoup, on a échangé sur mes... des compétences que je devais valoriser, ce qui n'était peut-être pas toujours essentiel à utiliser, de me structurer un peu plus. Et alors, ça m'a fait vraiment beaucoup de bien, en fait.
- Speaker #0
Mais ça, c'était le début du chemin ?
- Speaker #1
C'était le début du chemin. Et puis par la suite, forcément, j'avais envie d'explorer toutes mes casquettes. Donc, je suis allée un peu dans tous les sens. Dans ma communication, ça se ressentait. Et le jour où j'ai compris que ce n'était pas forcément bon de parler de toutes nos casquettes sur les réseaux sociaux, C'est le jour où j'ai des personnes qui me recommandaient et j'avais toujours pas de clients. Donc là, j'ai compris que les personnes, en fait, ne comprenaient pas ce que je faisais. Elles n'avaient pas compris l'intérêt de me contacter et de voir ce que je pouvais leur apporter parce que ça partait dans tous les sens. Je parlais d'art, je parlais de sites web, je parlais de réseaux sociaux, je parlais de tellement de choses qui me fascinaient. Moi, je pensais que voilà, c'était bien, mais en fait, ça me desservait. Donc là, j'ai fait vraiment ce chemin de vraiment me spécialiser, aller vers quelque chose de plus structuré. Ça ne veut pas dire... abandonner ce que je faisais. Donc, ça veut dire que j'ai rentré, je suis rentrée par une porte, j'ai choisi de rentrer par une porte et puis de développer derrière un parcours client. Et donc là, ça a fait beaucoup de sens, en fait.
- Speaker #0
Rendez-vous,
- Speaker #1
le podcast.
- Speaker #0
Et là, on sent en écho, finalement, ce que tu fais actuellement avec tes clients. Quelque part, ils sont dans la même situation que... Tu étais à l'époque.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Donc, en fait, c'est ce que j'exprime beaucoup. Donc, ma niche, c'est vraiment les personnes qui n'arrivent pas à créer du focus et à se vendre. Je fais beaucoup ce geste-là quand je parle de focus parce que pour moi, c'est très visuel. Et ça montre vraiment se stabiliser quelque part.
- Speaker #0
Les mains jointes. C'est un peu prier.
- Speaker #1
Prier pour avoir du focus, s'il vous plaît. Mais l'idée, c'est de vraiment... Aider les gens à choisir, par exemple, leur activité préférée, leur service préféré, là où ils excellent, pour permettre après à l'accompagnement d'être plus structuré, plus clair et surtout se faire comprendre sur les réseaux.
- Speaker #0
Et cette socialisation, elle t'est venue facilement ou tu as galéré à la trouver ?
- Speaker #1
Ah non, j'ai galéré parce que je ne voulais absolument pas choisir. Je voulais tout faire. Donc, clairement, en tant que bon multipote, on a l'impression que choisir, c'est mourir. Sauf que je suis toujours là. Donc, voilà, je suis toujours là et surtout, je me vends beaucoup mieux maintenant que j'ai fait ce choix-là parce que les gens, ils comprennent tout simplement et ils me taguent vraiment comme spécialiste de la formation LinkedIn pour après développer d'autres choses qui soient en lien avec la communication digitale.
- Speaker #0
Ok, super. Du coup, en vente ou au quotidien, tu dois avoir des objections par rapport à ça ? Parce que tu connais très bien, parce que tu l'as même vécu. Ah non, je ne veux pas me spécialiser, je ne veux pas me fermer des portes. Et du coup, quels sont tes arguments pour contrer un peu ces objections-là ?
- Speaker #1
Alors moi, je ne suis vraiment pas là pour convaincre. Donc en général, ce que je fais, c'est que si une personne ne veut vraiment pas choisir, je ne la force pas. Je ne suis pas là pour ça. Par contre, je vais attirer les gens qui comprennent. que se focaliser, c'est intéressant. Qu'ils comprennent vraiment cette démarche-là. Je ne force jamais personne à faire des choix qui ne leur conviennent pas. Je veux dire, moi, par exemple, j'ai décidé de faire ce focus. Il y a d'autres multipotentiels qui disent non, moi, je ne choisis pas, je fais tout. Et qui arrivent sans doute à se vendre parce qu'ils ont développé une autre méthodologie. Et je pense que, clairement, on attire à soi les personnes qui vivent, je parlais de ça au début, qui vont vibrer sur les mêmes ondes, quelque part. je vais attirer plutôt les multipotes qui n'ont pas envie de faire 36 000 choses, qui ont envie de se focaliser. Et après, forcément, je dis bien, on n'abandonne pas les autres activités. C'est juste de créer un chemin qui est beaucoup plus cohérent, qui amène de A à Z en utilisant plusieurs de nos compétences.
- Speaker #0
Oui, c'est intéressant. Parce qu'en fait, se spécialiser, ce n'est pas forcément se restreindre parce qu'on va apprendre. beaucoup de choses sur une cible et on va travailler avec elle, on va progresser, elle va nous apprendre des choses. Et puis, un jour, si on choisit de travailler avec une autre cible, forcément, ce qu'on a appris avec elle, il y aura des ponts, il y aura à nouveau des liens. Donc, au final, se spécialiser étape par étape et cible par cible, c'est aussi une possibilité.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Et c'est ça la magie des réseaux, c'est qu'on peut travailler à un moment donné avec une cible qu'on se choisit. Et puis, à un moment donné, on va peut-être rencontrer des personnes. Il y a des choses qui vont évoluer pour nous. Et on va se dire, maintenant, moi, je change de cible. Et alors, je vais même aller plus loin de niche. Parce que si moi, j'ai aujourd'hui envie de travailler avec les multipotes qui sont dans le développement personnel, rien ne m'empêche à un moment de travailler avec des multipotes qui veulent investir dans l'immobilier et de créer une communication qui est liée à ça. C'est vraiment super important de se dire Je choisis un public cible, une niche, pour un temps, mais je ne me fais même pas la possibilité de changer de niche quand soit je m'en lasse, soit je n'ai plus de clients dans cette niche-là parce que ça devient insaturé, parce qu'il y a quelqu'un d'autre qui a peut-être la même idée, peu importe. Mais on n'est pas figé, en fait. C'est ça la magie aussi.
- Speaker #0
Dernièrement, j'ai vu une pub d'un consultant qui veut accompagner justement les multipotentiels. Mais sur ceux qui ne veulent pas se nicher.
- Speaker #1
Voilà. Et c'est une solution comme une autre. Donc, c'est la manière dont le message va passer. Moi, je propose à des multipotentiels qui ont vraiment beaucoup de mal à se vendre, de se nicher, et ils ont des résultats. Mais il y en a d'autres qui vont proposer une autre méthode. Je serais heureuse de rencontrer cette personne et qui vont peut-être permettre, par d'autres biais, de pouvoir se vendre aussi. Je pense qu'il n'y a rien qui est figé. On peut développer une méthode qui marche très bien pour soi et qui va marcher pour des personnes qu'on attire. Des méthodes, il y en a plein. Donc, ce n'est pas pour rien que... Le marketing est assez vaste.
- Speaker #0
Même si, a priori, quand même, si on ne se niche pas, c'est quand même un peu plus compliqué.
- Speaker #1
Malheureusement, ça peut marcher si on a déjà beaucoup de réputation, etc. Mais ne pas se nicher, c'est s'ouvrir à la concurrence. Se nicher, c'est se spécialiser sur un métier, un genre. Par exemple, je prends toujours l'exemple du plombier. Et là, les gens, ils se disent, mais ouais, en fait, si je dis je suis plombier, je répare. Tout ce qui concerne la plomberie dans votre maison, super. Les gens vont dire oui, ok, les plombiers. Mais s'ils prennent le botin ou internet, le botin c'est à l'ancienne, mais s'ils prennent internet et qu'ils tapent dans Google plombier, ils vont en trouver 100 ou 200, je ne sais pas, dans leur région. Qu'est-ce qui va les distinguer ? Rien. Par contre, si on a besoin d'un plombier pour déboucher les toilettes, on va choisir le plombier qui mettra... je suis votre déboucheur spécialisé de toilettes, je suis disponible 24h sur 24, 7 jours sur 7, et je ne vous laisse pas dans la hum. Donc là, je pense que celui-là, il va me marquer. Le jour où j'ai un problème de toilettes, c'est lui que je vais appeler.
- Speaker #0
Exactement. C'est rigolo, nous, en région nantaise, on a une société qui s'appelle les déboucheurs. Ah ben voilà. En fait, je ne m'étais jamais dit, mais en fait, ce mec-là, c'est un plombier. C'était un déboucheur.
- Speaker #1
Et par contre, si tu as quelque chose de bouché chez toi, on parle bien de sanitaire, c'est lui que tu as appelé.
- Speaker #0
Super. Là, tu vois, comme quoi. Bon, le temps passe, le temps passe. Il est vraiment venu le moment pour toi, Anand, d'avoir ta minute blanche. Ce que tu veux, à toi de jouer. 60 secondes devant toi.
- Speaker #1
Eh bien, moi, j'ai envie de parler du projet qui me tient à cœur. J'en ai plusieurs, des causes qui me tiennent à cœur, qui sont liées forcément à l'enfance pour moi. C'est tout ce qui est attrait à l'injustice, la discrimination, le harcèlement ou les différences qu'on peut faire par rapport au statut socio-culturel. Donc moi, je suis très impliquée dans la SBL Partage qui a conçu le concept Andy People et qui permet de se déplacer dans les écoles pour faire des sensibilisations à l'empathie et à la tolérance. vis-à-vis de la différence. Donc ça, c'est vraiment un sujet qui me tient à cœur. Pourquoi ? Parce que je pense, comme les autres membres de l'équipe d'ailleurs, que plus on agit tôt sur l'état d'esprit des enfants, au plus ils conçoivent l'inclusion comme quelque chose de tout à fait normal. Quand un enfant se dit, moi mon pote, il a une tablette parce que ça l'aide à l'école de bien suivre les cours et ce n'est pas parce que c'est le chouchou de la maîtresse, Plus tard, quand il fonde sa société et qu'il y a des aménagements raisonnables à prévoir dans la société, ça lui paraîtra naturel. Puisque déjà enfant, il a été sensibilisé au fait que c'est normal d'avoir une tablette quand on a des soucis pour suivre en classe et qu'on est dyslexique ou qu'on présente des caractéristiques spécifiques qui exigent la présence de cette tablette. Quand on intervient dans les écoles, il y a vraiment un avant et un après. Parce que les enfants prennent vraiment conscience. de leur propre force et de leur faiblesse, et ils savent les reconnaître chez les autres. Alors quand je dis faiblesse, je mets vraiment des guillemets, parce que c'est là qu'on intervient et que c'est magique, c'est qu'ils comprennent que cette faiblesse n'en est pas quand on la comprend et qu'on intègre les aménagements raisonnables pour que ça ne le devienne plus en fait. Et d'un autre côté, il y a d'autres causes que je soutiens, comme par exemple, je pense à un ami qui a fondé l'association Amar à SBL, qui promeut... L'éducation pour tous les enfants en Inde, qu'ils soient de milieux défavorisés ou de milieux favorisés, qu'on les met ensemble pour que vraiment plein d'enfants puissent avoir accès à l'éducation et que ça ne fasse pas de fossé économique plus tard. Donc les enfants qui n'ont pas eu la chance de pouvoir aller à l'école, là on leur donne cette chance et qu'ils puissent évoluer plus tard.
- Speaker #0
Super, le message est passé. Alors dans la dernière partie, j'aimerais parler avec toi un peu networking, relationnel, parler d'empathie, d'écoute. Comment c'est passé toi, ta découverte du networking professionnel ?
- Speaker #1
Alors au début, c'était juste l'horreur pour moi. Le networking, aller dans des soirées de business, c'était juste impossible pour moi. Je suis hyper timide à la base. Et d'ailleurs, les réseaux sociaux, c'est ce qui m'a aidée à vraiment m'ouvrir au monde. Parce qu'à la base, ce n'était pas possible, moi, de parler comme je le fais avec toi, déjà. Donc, les podcasts, les micros, la prise de parole en public et tout ça, c'était impossible pour moi. Aujourd'hui, je le fais avec plus de cool, plus cool, parce que je suis passée par les réseaux sociaux. Et j'ai appris à networker avec un de mes mentors, Jérémy. qui nous montre comment networker, comment pouvoir parler librement à des gens quand on est en networking.
- Speaker #0
Oui, Jérémy, je vois très bien qui c'est, mais son nom, je ne sais pas le prononcer.
- Speaker #1
Van Optenbos.
- Speaker #0
Attends, attends, redis-le un peu.
- Speaker #1
VanOptenbos.
- Speaker #0
OK, super, je ne le répéterai pas.
- Speaker #1
C'est un nom de famille bien belge. Donc, clairement, au début, dans mes débuts, c'était juste pas possible. Les réseaux sociaux. Le séminaire de trois jours de Jérémy, plus ses programmes après, ça, ça m'a vraiment aidée parce que j'ai pris conscience du fait que la mise en relation, c'était un talent, quelque chose que j'adore faire. Et ça permet de vraiment être beaucoup plus libre en réseautage parce que simplement, je ne parle pas de mes activités, mais je dis tiens, qu'est-ce que tu aurais besoin ? Je mets en relation, les gens trouvent ça sympa et finalement, ça fluidifie les contacts.
- Speaker #0
Le fait de connecter les gens entre eux, c'est ça ?
- Speaker #1
Voilà.
- Speaker #0
C'est quelque chose que tu as appris avec Jérémy, ça ?
- Speaker #1
Alors, je l'avais naturellement, mais j'ai appris grâce à Jérémy que c'était un talent, en fait. Donc, maintenant, je le fais avec beaucoup plus de conscience et c'est beaucoup plus fluide qu'avant. Je ne savais pas si je faisais bien, en fait, tout simplement. Et alors, une autre chose qui m'a beaucoup aidée, c'est donc écrire sur les réseaux sociaux et de... témoigner de ma difficulté, de l'hypersensibilité, de l'hypertimidité. Et du coup, on reçoit beaucoup d'aide, beaucoup de propositions pour être aidé. Et ça, je trouve que c'est génial sur LinkedIn parce que c'est très bienveillant. Et on peut monter en compétence comme ça. Là, j'ose m'exprimer sans problème parce que j'ai vraiment été aidée par mes témoignages, par mes contenus. Alors ça,
- Speaker #0
c'est super intéressant parce que j'imagine que... Grâce à ça, tu aides aussi tes clients à faire des choix par rapport à leur thématique. Oui. Communiquer en fonction de qui ils sont, mais de façon aussi à ne pas se desservir en communiquant mal. De façon authentique, certes, mais quand même lissée pour avoir un message et une communication efficace. Comment est-ce que tu interviens avec eux alors ?
- Speaker #1
Alors donc... L'authenticité, tu l'as soulevé, c'est vraiment mon mode de fonctionnement et de communication sur les réseaux sociaux. Mais je dis toujours, on ne parle pas de toute sa vie sur les réseaux sociaux. Ce n'est pas parce qu'on veut être authentique qu'on raconte toute sa vie non plus. Il y a des choses à choisir, des choix à faire par rapport aux sujets qu'on veut bien aborder, qui ont été compliqués pour nous et qui sont en lien avec notre métier aussi. résolu cette problématique grâce à notre méthode. Donc si moi je parle de timidité et d'hypersensibilité, etc., et qu'on me voit comme ça en vidéo, en publication, libre, ça veut dire quelque part que les réseaux sociaux m'ont aidée, donc c'est complètement cohérent. Voilà. Maintenant, expliquer toute sa life, ça je préconise pas trop, parce que clairement, s'il n'y a pas trop de lien avec notre professionnel, ça devient un petit peu excessif peut-être. peut-être moins intéressant. Rendez-vous, le podcast.
- Speaker #0
Est-ce que toi aussi, tu fais le lien entre tout ce qu'on fait en réseautage physique et tout ce qu'on fait en réseautage virtuel, au final ?
- Speaker #1
C'est intimement lié. Intimement lié. Ça veut dire que voilà, tu me vois ici avec une fleur. Cette fleur orange, c'est ma marque de distinction sur LinkedIn, mais aussi dans la vie quotidienne. Je la porte tout le temps. Donc ça veut dire que quand je vais en réseautage ou quand je me promène dans la rue à Bruxelles ou quoi, il y a des gens qui me reconnaissent.
- Speaker #0
Grâce à ça.
- Speaker #1
Voilà. Et du coup, ce n'est pas moi qui dois aller vers les gens, c'est eux qui viennent vers moi, ce qui est génial pour une timide déjà. Et puis, ça met vraiment ce truc de réel et virtuel qui deviennent vraiment complètement fusionnés en fait. Cette fleur, c'est vraiment un signe. Et j'encourage tout le monde à avoir comme ça un petit signe distinctif, matériel. si possible parce que moi ça aurait pu être mes cheveux mais bon maintenant on est de plus en plus nombreux à avoir ce genre de cheveux puisqu'il y a de plus de mix dans la société mais voilà j'avais envie d'avoir un objet extérieur qui permettait vraiment de dire tiens je la connais et qui facilite le networking et donc elle est présente sur mes photos sur LinkedIn comme en networking présentiel.
- Speaker #0
Trouver des prétextes, des motifs, des icebreakers des brise-glaces pour... D'être abordée et se faire accoster, en quelque sorte, au cadre pro, business.
- Speaker #1
Oui, tout à fait.
- Speaker #0
Et dans cette démarche de relationnel, d'humain, c'est quoi tes astuces ? Tu as d'autres astuces à partager avec ceux qui nous écoutent ?
- Speaker #1
Oui, alors moi, ce que je fais en networking très fréquemment, c'est que quand je pose une question à une personne, j'essaye de faire une question qui est plus en lien avec les passions, avec la vie de la personne, quelque chose qui est beaucoup plus personnel. sans être trop indiscret, bien sûr, mais quelque chose de plus personnel pour créer un lien autre que qu'est-ce que tu fais ? Pour moi, c'est super important d'aborder la personne sur un aspect beaucoup plus vivant, personnel, etc. Parce que la question de qu'est-ce que tu fais dans la vie ? tout le monde a l'habitude. Par contre, quand je dis tiens, c'est quoi ta passion ? ou bien je vois une jolie montre, elle est belle ta montre enfin voilà. Tout de suite, ça crée un autre type de lien avec la personne et c'est plus personnel. Et elle aime bien, en fait, les gens. Je remarque, ils disent Oh, c'est chouette la manière dont tu m'as abordé, tout ça. Et moi, ça me permet d'aller dans quelque chose dans lequel je suis plus confortable aussi. Et si après, ça parle business, pourquoi pas ? Mais ce n'est pas ma première manière d'aborder les gens.
- Speaker #0
C'est juste un peu… c'est de l'humain, du relationnel. On t'apprend à vendre quand tu es commercial. On te dit toujours quand même qu'il ne faut pas attaquer dans le dur tout de suite. sortir son diaporama ou sortir sa plaquette commerciale. Il faut quand même, des fois, si on n'a pas d'autre choix et qu'on n'est pas très inspiré, pourquoi pas parler de la pluie et du beau temps ? Mais c'est un peu le même cheminement, toujours le même. On commence à parler de choses un peu futiles, à briser la glace, à les changer. Puis après, pourquoi pas aller plus loin ?
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Alors, je ne dirais pas futile. Pour moi, c'est plus important de parler de choses qui sont du caractère plus personnel pour éventuellement parler du business après. Pourquoi ? Parce que quand on parle de ce qui est personnel, on va aller chercher le pourquoi de la personne quelque part. Pourquoi elle est là ? Pourquoi elle est à cet endroit-là ? C'est quoi ses passions ? Et souvent, la passion ramène au business parce que les gens font leur business pour alimenter quelque chose de plus personnel. Là, on crée vraiment une chouette synergie dans la discussion. Et clairement, les gens, quand on les aborde comme ça, c'est tellement inattendu et inhabituel qu'ils ont envie de continuer à discuter. Quand on aborde directement par le business, il a parlé à 10 personnes à vendre business, en fait. J'ai fait du pitch.
- Speaker #0
Oui, c'est du bon sens parce que moi, j'ai fait du journalisme. Et quand tu gravites dans cet univers, tu te rends vite compte que les premières questions que tu poses... Si c'est un interlocuteur qui n'est pas habitué à répondre à la presse, il ne va pas être à l'aise, en fait. Donc, les premières questions que tu vas lui poser, il y a plusieurs choses à savoir. La première, c'est que c'est mieux si elle est un peu futile ou pas importante pour le mettre à l'aise, qu'elle soit facile, que tu vois. Ou alors si, malheureusement, le contexte fait que tu étais obligé de poser une question compliquée dès le début parce que tu n'avais pas beaucoup de temps, par exemple. Pas hésiter à la reposer un peu sous une façon un peu différente à la fin pour avoir une réponse un peu plus affûtée, parce que la personne est un peu plus en confiance.
- Speaker #1
Oui, tout à fait.
- Speaker #0
Donc, c'est savoir un petit peu guider aussi son interlocuteur pour qu'elle s'émancipe aussi, elle se sente de plus en plus à l'aise au cours de l'entretien.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
On arrive au terme de cette rencontre, Anan. Juste, tu peux nous dire un petit peu quel relationnel tu as, tu évolues sur quel type de... de contact dans ton réseau ? Est-ce que tu as besoin de mise en relation spécifique ?
- Speaker #1
Alors moi, pour l'instant, je parle beaucoup de LinkedIn for Pro, donc ma formation pour communiquer pro sur LinkedIn, parler vrai et bref. Alors quand je dis bref, c'est vraiment structurer sa pensée pour pas avoir des publications qui sont kilométriques. Convertir sec. parce que c'est quand même un médium très intéressant pour se vendre.
- Speaker #0
et réseauter comme les chefs. Donc ça, c'est un petit peu mon slogan. Clairement, je cherche des personnes qui sont intéressées par ce type de formation et qui ont vraiment cette valeur, j'ai envie de convertir, mais avec les valeurs humaines, l'authenticité, qui n'aiment pas prospecter à froid, puisque ça, moi, je ne fais pas. Je propose cette formation pour l'instant à un certain prix qui va augmenter fin septembre. Et alors, je recherche éventuellement des collaborations avec des coachs, des... des personnes qui veulent intervenir dans la formation sur des thématiques bien précises. Et ça, les personnes peuvent prendre contact avec moi, puisque ma formation, ce n'est pas uniquement moi, c'est vraiment plusieurs compétences qui sont offertes aux personnes qui la suivent.
- Speaker #1
Parce qu'on ne peut pas, en tant que consultant, coach ou formateur, aider ses clients sur toutes les problématiques.
- Speaker #0
Voilà, exactement. Et moi, je la veux la plus complète possible, mais pas uniquement avec ma vision à moi aussi. Donc, avoir des visions différentes, c'est très enrichissant et c'est ce que je pense vouloir offrir avec ma formation.
- Speaker #1
Merci, Anane, d'avoir répondu à mes questions.
- Speaker #0
Avec grand plaisir, Jean-Christophe, et merci aux personnes qui vont suivre ce podcast.
- Speaker #1
À très bientôt, salut !
- Speaker #0
À très bientôt !
- Speaker #2
C'était Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.