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"Pour oser être soi, il faut déjà le vouloir" - le témoignage de Gabriel cover
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La Trêve (par Caroline Hau)

"Pour oser être soi, il faut déjà le vouloir" - le témoignage de Gabriel

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39min |02/10/2024|

17

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La Trêve (par Caroline Hau)

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Description

Gabriel nous raconte son parcours personnel et sa décision de se rencontrer (d'aller voir toutes ses parts, même celles qu'il fuyait ou cachait depuis longtemps)...

Un témoignage authentique et inspirant sur le courage d'être soi.


Je suis Caroline, votre pacificatrice. Dans ce podcast, vous trouverez des outils, des idées et des inspirations pour vous aider à faire la paix avec vous-même et avec la vie, pour cultiver votre équilibre. Chaque semaine, découvrez des réflexions, des pratiques et des interviews pour voir le monde sous un autre angle.


Prêt.e à cesser la lutte intérieure ?

Abonnez-vous et entrez dans la première étape d'un processus de paix : la trêve !


Pour vous découvrir :

Quiz « Quel type de Guerrier.ière de la Vie êtes vous ? » : https://harmonie-3c.fr/quizz/

Programme Harmonie 3C : https://harmonie-3c.fr/programme-harmonie-3c/


Pour me découvrir :

Site internet : https://harmonie-3c.fr/

Profil Instagram : https://www.instagram.com/carolinehau.3c/

Page Facebook : https://www.facebook.com/carolinehau.3C


Pour me contacter : latrevepodcast@gmail.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et à toutes, pour ce deuxième épisode, aujourd'hui je reçois Gabriel pour aborder la valeur de responsabilité à travers le thème de l'introspection. Gabriel est un ami et un confident, il a également été un client et c'est dans le cadre de son accompagnement qu'il s'est révélé à lui-même. Il nous partage aujourd'hui son chemin vers l'authenticité. Pourquoi être responsable de soi ? Pourquoi et comment arrêter de vouloir bien faire, de se suradapter au monde extérieur pour laisser sortir ? Qui on est, ce qu'on pense et ce qu'on ressent ? Quelles peuvent être les clés pour entamer ou renforcer une démarche d'acceptation de soi ? C'est ce que nous allons explorer à travers son témoignage et à la fin de l'interview, je vous résumerai les trois idées clés principales à retenir de notre échange. Je suis Caroline, une guerrière qui voit la vie comme une grande aventure, qui n'est pas toujours facile, mais qui n'a pas forcément à être un combat. Pour moi, c'est un voyage vers et avec soi. Dans ce podcast, je vous partage cette vision en portant ma casquette de sophrologue et coach holistique. Vous trouverez des réflexions, des pratiques et des interviews pour explorer ensemble des clés pour faire la paix avec la vie, parce que je pense que c'est la clé de l'équilibre intérieur. Et la première étape d'un processus de paix, c'est la trêve. Ici, je vous invite à faire une pause pour, au fil des semaines, faire la paix avec vous-même et voir le monde sous un autre angle. Alors rejoignez notre communauté de guerriers et de guerrières pacifiques, abonnez-vous et faites de ce moment votre trêve. Salut Gabrielle, je suis super contente de te recevoir aujourd'hui. Avant de démarrer, est-ce que tu peux te présenter en quelques mots de la manière dont tu le souhaites ?

  • Speaker #1

    Je suis Gabrielle, j'ai 46 ans, je suis père et beau-père et je suis un guerrier empathique.

  • Speaker #0

    Parce que tu as fait le test et que tu es tombé sur un guerrier empathique ? Et qu'est-ce qui t'a parlé alors ?

  • Speaker #1

    C'est ce qui me correspond plutôt bien. La sympathie, c'est ce qui fait de moi ce que je suis. C'est une force que j'ai dû apprendre à prévoiser.

  • Speaker #0

    Merci. Je fais une petite parenthèse pour les curieux et les curieuses. Si vous avez envie de découvrir l'archétype qui vous reflète le mieux, vous pouvez faire le test sur mon site harmonie-3c.fr. Quel type de guerrier guerrière de la vie êtes-vous ? Je vous mets le lien en description. C'est un quiz gratuit. simple et ludique qui vous propose une nouvelle grille de lecture sur votre personnalité, vos motivations et votre talon d'Achille. Vous pourrez également découvrir des exemples de personnes célèbres ayant le profil le plus proche du vôtre. Ça permet souvent de se sentir un peu moins seule. Et puis surtout, ce test vous donnera une idée de la plus petite action que vous pouvez poser dès aujourd'hui pour amener du changement dans votre vie et un peu plus d'harmonie. Voilà pour la parenthèse, revenons à notre... épisode du jour. Je t'ai proposé de participer à ce podcast pour aborder le thème de la saison 1, oser être soi. Et quand je t'ai parlé de ce sujet, tu m'as dit, pour oser être soi-même, il faut déjà le vouloir. Et j'ai trouvé ça super intéressant. Je me suis dit parlons-en. Parlons de cette notion de responsabilité. Parlons d'engagement, d'alignement et de vulnérabilité. Alors, ceux et celles qui se sentent concernés me comprendront. Quand on est un ou une Warrior, on se sent responsable de tout, de presque tout et de presque tout le monde, mais on a parfois des difficultés à s'occuper de soi, à assumer le fait d'être responsable de soi et pour soi. Or, dans l'idée d'oser être soi, il y a le verbe oser. Oser, c'est choisir et choisir, c'est vouloir, c'est reprendre son pouvoir. Alors, première question que j'ai envie de te poser, Gabrielle, quand et comment As-tu compris que c'est important de vouloir être soi pour oser être soi ?

  • Speaker #1

    C'est quelque chose qui est venu avec le temps. En fait, je me suis rendu compte qu'on a tous déjà dit une fois qu'on veut faire quelque chose, genre faire du sport, manger mieux, ce genre de choses-là. On va s'inscrire à la salle, on va faire des courses différemment. Ça va tenir une fois, deux fois, trois fois, et au bout de la quatrième fois, ça va commencer à s'essouffler jusqu'à presque disparaître. et dire pourtant j'ai voulu le faire sauf que on l'a voulu c'est une volonté superficielle et la volonté profonde on l'a ou on l'a pas et si on l'a pas on n'avance pas Et c'est ça qui a fait que je m'en suis rendu compte. Quand j'ai commencé la sophrologie avec toi, j'étais plein de certitudes, je savais que ça allait m'aider, je voulais que ça m'aide, mais c'était une aide que j'avais déjà définie au départ. J'appliquais ce qu'il fallait que je fasse.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est l'idée qu'une partie de toi voulait bien faire ? Oui. Et chercher à amener, j'allais dire, peut-être les réponses que tu croyais que j'attendais ?

  • Speaker #1

    Pas que toi tu attendais, que moi j'attendais.

  • Speaker #0

    D'accord, que toi tu avais décidé que ça serait... Ok. Ouais. Et qu'étaient pas forcément les réponses que ton inconscient avait envie d'amener.

  • Speaker #1

    C'est tout à fait ça. Ok. C'est exactement ça, c'est vouloir bien faire parce qu'il faut faire. Se dire je veux le faire, donc je le fais, et si je le fais, c'est bon. Sauf que tant que tu ne le veux pas profondément, tant que tu ne veux pas vraiment te changer, tant que tu ne veux pas... être toi, le toi qui est vraiment au fond de toi, tu ne le deviens pas.

  • Speaker #0

    Qui n'est pas à changer. Parce que tu dis tant que tu ne veux pas changer, mais l'idée ce n'est pas de se changer, c'est de laisser sortir.

  • Speaker #1

    C'est changer son compas. pour arriver à être soi. Si je veux oser être moi, il faut que déjà j'arrive à me regarder moi et me dire bah moi je suis ça.

  • Speaker #0

    Il faut que je veuille me rencontrer.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est exactement ce truc là, ce déclic de se dire je suis en train de faire un exercice de sophrologie, c'est pour aller mieux donc je vais aller mieux, c'est comme ça que ça va se passer. C'est pas ça en fait, c'est pas cette démarche là. La démarche c'est je veux être moi, je veux oser être moi.

  • Speaker #0

    Et alors qui suis-je ?

  • Speaker #1

    Et voilà. Et c'est là où ça commence à être compliqué parce que même si on se connaît, même si on sait comment on est, on sait comment on est avec les autres, on ne sait pas comment on est avec soi-même. On parlait tout à l'heure de guéris empathique, on est quand même sur la réaction des autres, de ce que les autres pensent de nous ou en tout cas de ce que les autres éprouvent et on n'écoute pas forcément. ce qu'on éprouve nous. Et on va se caler sur les autres, on va se calquer sur leurs émotions, leurs comportements, parce qu'on va déceler chez eux comme étant une potentielle réaction. Voilà. Alors qu'on ne le fait même pas avec soi-même. Et finalement, au fur et à mesure, on arrive à se définir comme quelque part une espèce de coquille vide qu'on remplit en fonction des personnes qu'on a en face de soi.

  • Speaker #0

    C'est comme ça que tu te voyais ? Oui.

  • Speaker #1

    Je me voyais, et je me vois encore, on va pas se cacher, je me voyais comme un catalyseur de personnes. C'est-à-dire que j'aidais des personnes, j'écoutais des personnes, je les faisais avancer, pas, mais en tout cas j'essayais, mais j'ai jamais fait avec moi. Et c'est quand on a commencé... ensemble les différentes séances. Je voulais bien faire. Je voulais bien faire parce que je pensais que c'était la seule façon d'avancer.

  • Speaker #0

    Ok donc cette prise de conscience et ce déclic tu l'as eu pendant la compétition. Oui.

  • Speaker #1

    Je me rappelle même de la séance où j'étais allongé sur le futon et on était dans un plein exercice de visualisation et ce jour-là j'ai vraiment perdu... mon autocontrôle et où je me suis retrouvé face à face à une image de que je ne comprenais pas et cette image là c'était

  • Speaker #0

    moi mais c'était le mois que j'avais pas encore accepté de voir et après du coup ça t'a amené j'allais dire le fait de prendre décision non ok facile que ça ça a pris un peu plus

  • Speaker #1

    Ça prend un peu plus de temps parce que tu n'acceptes pas forcément dès le départ. Quand tu es conditionné, quand tu t'auto-conditionnes et quand tu es conditionné aussi par ce qui t'entoure, c'est difficile de prendre conscience d'un truc et de décider tout de suite derrière de changer. Quand tu vas à la salle de sport, quand tu commences la salle de sport, tu ne perds pas tes premiers kilos la première semaine.

  • Speaker #0

    Non. Après, il peut y avoir des choses différentes avec l'exemple de la salle de sport ou d'autres. Autres exemples que tu as pu citer, une notion de discipline, qui est peut-être encore un peu différent. Mais dans les deux cas, j'allais dire, on retrouve aussi cette notion d'engagement. Donc le fait de se dire, OK, dans la prise de décision, je pose mon engagement, je décide, j'y vais, je me donne les moyens d'eux, ou en tout cas, je fais de mon mieux. Et dans cette thématique de l'engagement, ça nous permet de bien comprendre que... Il ne s'agit pas de capter ce qui se joue, mais il s'agit aussi à un moment donné finalement d'y poser une intention. Et alors, quand et comment est-ce qu'elle s'est posée cette décision à l'intérieur de toi ? Cette intention ?

  • Speaker #1

    Ça s'est fait progressivement et naturellement. au fur et à mesure du fameux lâcher prise qu'on entend aussi souvent parler. C'est pareil, c'est des choses qui sont venues et qui se sont quelque part imposées à moi à partir du moment où j'ai osé regarder. Je casse mes certitudes et une certitude qui était quand même masquée par une certaine ouverture parce que je me suis toujours considéré et je suis quelqu'un avec une ouverture d'esprit importante. mais je l'ai à la destination des autres. Je ne l'ai jamais eu pour moi-même. Et c'est là, c'est quand tu te dis, mais tu appliques ça aux gens, pourquoi tu ne l'appliques pas à toi-même ? Et c'est à ce moment-là que, réellement, tu peux vraiment progresser et tu peux vraiment faire quelque chose.

  • Speaker #0

    Et du coup, alors, quel rôle a joué, ou joue peut-être encore aujourd'hui, cette prise de décision consciente ? Quel rôle ça a joué ? du coup dans le processus d'acceptation de toi et d'expression de ton authenticité ?

  • Speaker #1

    Bah ça a changé beaucoup de choses parce que déjà quand on faisait des séances ou même quand j'essayais d'appliquer ça au jour le jour, je le faisais plus pour le faire bien. Je le faisais... j'ai presque envie de dire comme quand tu te fais à manger parce que c'est nécessaire, parce que t'as faim, tu manges et je l'ai fait comme ça, je l'ai fait comme quelque chose de nécessaire, pas comme une tâche que je dois appliquer pour bien faire

  • Speaker #0

    Ok, est-ce qu'on peut y voir une idée de si laisser faire dans le côté c'est aussi naturel ? Oui, c'est ça. C'est bon, c'est nécessaire, mais c'est aussi naturel. Parce que dans le côté nécessaire, on peut imaginer peut-être quelque part aussi une obligation. C'est nécessaire, tu vois, parce que ça fait partie de... Oui, mais... Dans le côté naturel de...

  • Speaker #1

    Pas le nécessaire, on va dire, sociétal, pas le truc, je dois le faire. Je dois faire le nécessaire comme respirer. Respirer, je dois respirer. C'est nécessaire de respirer. Mais je le fais...

  • Speaker #0

    Ok, j'allais dire dans ma définition, j'y poserais peut-être le mot essentiel. Oui,

  • Speaker #1

    voilà.

  • Speaker #0

    Ok, du coup c'est devenu pour toi essentiel d'aller te rencontrer pour pouvoir après justement travailler sur le fait d'oser être toi. Oui. Oui, et du coup qu'est-ce que ça a révélé alors cette rencontre avec toi-même ?

  • Speaker #1

    Un début de réconciliation en fait.

  • Speaker #0

    Ok. À quel niveau, dans quel domaine ? Ça veut dire quoi pour toi ?

  • Speaker #1

    Je me suis reconcilié avec la personne qu'on a enfouie tout au fond.

  • Speaker #0

    Elle ressemblait à quoi, celle-là, la personne que tu avais enfouie tout au fond ?

  • Speaker #1

    Elle ressemblait à ce que j'aurais dû être depuis longtemps et que je n'étais pas. Elle ressemblait à quelqu'un qui est en accord avec lui-même et qui ne s'adapte pas en fonction de ce qu'on lui demande de faire. Quand je dis quand on lui demande de faire je parle d'une manière globale et dans l'absolu. de la société ou de l'environnement familial, amical, social, etc. C'est plus s'écouter soi. À partir du moment où j'ai commencé à me rencontrer et à rediscuter avec moi-même, j'ai arrêté de me le dire et j'ai exprimé. J'ai pu le faire avec mes moyens de moi, c'est-à-dire avec mon caractère, et pas forcément à les imposer, mais en tout cas à les partager.

  • Speaker #0

    Donc ce que ça a révélé aussi, ce que je comprends, c'est cette part ou ces parts de toi qui gardaient.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Qui gardait les émotions, qui gardait ce qu'elle pensait, qui se retenait d'eux, qui s'empêchait d'eux. Et ça révélait aussi, peut-être j'allais dire les stratégies ou les schémas comportementaux qui t'amenaient à garder, à t'empêcher, etc. Oui. Ok. Donc ça t'a... Bien cette idée, j'allais dire, de dire que te rencontrer toi-même, c'est aussi rencontrer tes parts d'ombre. Et... Oui. Et ta vulnérabilité.

  • Speaker #1

    C'est plus ça. Ou qu'elle est par d'ombre. Les par d'ombre, je les ai toujours... Je les ai toujours comprises. Mais... Et je m'en servais. Par contre, le fait d'être vulnérable, c'était plus compliqué. Avouer ses propres faiblesses, s'avouer ses propres failles, c'était beaucoup plus compliqué.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça impliquait ? Alors, encore une fois, peut-être aujourd'hui, qu'est-ce que ça implique d'oser être vulnérable ? D'aller rencontrer cette part-là, de la laisser s'exprimer ? et de voir à quel point le fait d'oser être vulnérable te permet aussi d'oser être toi.

  • Speaker #1

    Ça implique d'accepter de décevoir et de se décevoir. Ça implique de comprendre qu'on se construit une image de quelque chose, d'être telle ou telle chose, tel guerrier justement. et qu'en fait, tu t'es trompé d'armure. C'est pas celle que tu portes dans la vérité. Donc tu poses l'armure que tu avais décidé de mettre parce que c'était plus simple. Tu prends la vraie. C'est accepter de se pardonner à soi-même et d'arrêter de s'autoflageller en disant j'ai mal agi, qu'est-ce que je fais ? Je lève le tapis, je mets la poussière dessous et je fais comme si c'était rien passé ou je continue de ressasser et de me dire ah là là, si j'avais pas fait ça

  • Speaker #0

    L'idée de se foutre la paix. Tu parlais de la chyprise aussi tout à l'heure. La chyprise aussi, se foutre la paix à certains moments. Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est vraiment ça, le foutez-vous la paix Je crois que tu me l'as dit une fois. Et je pense que quand tu me l'as dit, je l'ai compris, mais je ne l'ai pas compris. Ou alors, je l'ai compris, mais je ne l'ai pas entendu.

  • Speaker #0

    Oui, c'est une notion dont parle beaucoup Fabrice Midal et qui me parle beaucoup aussi.

  • Speaker #1

    C'est ça. Tu me l'as dit, foutez-vous la paix Et j'ai lu foutez-vous la paix aussi de Midal.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Et quand tu fais les deux, quand tu rapproches les deux et que tu... tu es en train de lire ce livre et que ça te projette sur ton futon avec une séance, il y a une espèce de clarté qui t'apparaît et tu n'as pas eu de souci.

  • Speaker #0

    Quels sont les défis que tu rencontres quand tu cherches à être totalement toi-même ? Par exemple, dans quelles circonstances est-ce que tu oses être totalement toi ?

  • Speaker #1

    J'ai envie de dire que maintenant... j'ose être totalement moi en permanence avec les nuances qu'imposent le côté société, le côté social, professionnel et ce genre de choses. Mais j'essaie d'appliquer ça au jour le jour. Il y a des conséquences forcément. Ça demande une vraie réflexion sur la manière de s'exprimer pour apporter les bonnes émotions que tu veux partager.

  • Speaker #0

    Oui, après, très certainement, parce qu'il y a une part de toi aussi qui reste quand même... dans le contrôle. Parce que pourrais dire si tu restes dans la spontanéité, il y a des fois, il n'y a peut-être pas à réfléchir, l'émotion elle est là, elle est là et sort.

  • Speaker #1

    Disons que maintenant je jauge quand et comment je vais le faire. Je vais le faire systématiquement. mais à un certain degré selon mon environnement direct.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Ou le moment. Il y a des fois où je vais différer une discussion parce que ce n'est pas le moment. Et donc je préfère différer. Par contre, je vais le faire.

  • Speaker #0

    Oui, c'est pour ça que tu dis que tu as le sentiment de le faire en permanence. De toute façon, tu vas le faire. Après, tu vas adapter, j'allais dire, la forme et le fond.

  • Speaker #1

    du moment ou de l'environnement ou de la situation.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Ou après avoir exprimé quelque chose et qu'il y a forcément des conséquences derrière, qu'elles soient plus ou moins, entre guillemets, graves, derrière, il y a toujours ce côté...

  • Speaker #0

    Et alors, qu'est-ce qui te permet de dépasser cette culpabilité ? Pour tout de même oser être toi-même.

  • Speaker #1

    D'accepter que j'ai le droit, et que je m'autorise ce droit-là, et que finalement ce que j'ai dit, c'est moi qui en avais besoin. Comment ça a été accueilli, c'est plus mon problème. C'est dur à dire ça.

  • Speaker #0

    Oui, et puis encore une fois, on peut y mettre certains bémols. Parce que je peux comprendre que dans l'idée de dire, je fais et puis voilà, après, la manière dont tu le prends, ça t'appartient, ça ne m'appartient pas. Pour le coup, ça peut amener, j'allais dire, l'autre penchant à se dire, rien à foutre. Alors que oui, on peut être soi-même, pour le coup, dans ce que tu dis. On peut quand même... exprimer quelque chose, tout en ayant cette idée de si, peut-être que ça m'importe. Après, bien évidemment, même si je m'imagine ou si je me représente ce que ça peut générer chez toi, en vrai, j'en sais rien. C'est l'autre qui va te montrer ce qu'il touche, en quoi ça le touche, comment ça le touche, ça oui, t'as pas de contrôle en effet là-dessus et c'est important de lâcher ça et de laisser à l'autre en effet la part qui lui appartient.

  • Speaker #1

    Et en vrai... Quand ce genre de choses se passe, je vais faire les deux. C'est-à-dire que je vais avoir dit ce que j'avais à dire, je vais accueillir la réaction de l'autre, lui laisser le droit de l'accueillir comme il a envie de l'accueillir, mais en même temps... essayer de tempérer ou essayer de l'aider à non plus accueillir mais accepter ce que j'ai dit.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Donc je vais dire à peu près ce que je viens de dire là maintenant. Je vais dire, je comprends que tu ne le vives pas comme ça, je comprends que tu ne le sentes pas comme ça, mais moi c'est ce que j'ai senti. Donc, essayons de comprendre pourquoi on ne sent pas la même chose en même temps. Et c'est désamorcer. Ce n'est pas le j'en ai rien à foutre de ce que l'autre va… C'est-à-dire le fait d'exprimer une émotion,

  • Speaker #0

    de valider l'émotion de l'autre, après émotion ou demande ou limite, voilà. Avec tout de même le… L'important, j'allais dire que lui aussi valide ton émotion. Même si, ok, peut-être qu'on ne se comprend pas, et peut-être qu'on n'aura pas la réponse de pourquoi moi je le vis comme ça, pourquoi toi tu le vis comme ça, par contre, ok, je valide et j'accepte que pour toi, ça c'est une vérité. Ton émotion, ta limite ou ton besoin.

  • Speaker #1

    et après est-ce qu'on peut se rejoindre si oui comment en fait auparavant quand j'exprimais parce que t'arrives toujours à m'en exprimer et que quand on dit se retient, on se retient et qu'après ça pète. Après j'atténuais ma partie pour calmer les choses et faire en sorte que tout roule de manière correcte. Aujourd'hui oui je vais... Je vais essayer de discuter, d'échanger, mais je n'attestume pas ma partie. Si c'est mon sentiment, si c'est mon émotion du moment, c'est qu'elle est là.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, aujourd'hui, tu te sens capable de, comme on disait tout à l'heure, dépasser cette culpabilité, d'accueillir déjà en premier point, j'allais dire, ta vulnérabilité, de dire, là, il y a un truc qui me touche, je me sens légitime de le partager, j'ai le droit. peut-être que je me sens encore un peu coupable, voilà, ça s'abouge encore, mais je dépasse cette culpabilité, parce qu'à un moment donné, j'ai décidé d'être responsable de moi, j'ai posé une décision, une intention, et le fait de laisser sortir ce qu'il y a aussi à l'intérieur de moi, c'est le fait de rester, justement, si je suis moi-même, alignée avec moi-même.

  • Speaker #1

    Oui, c'est exactement ça.

  • Speaker #0

    Du coup, dans cette idée d'alignement, comment toi tu définirais le concept d'alignement ? En quoi ça consiste ?

  • Speaker #1

    C'est... J'ai presque envie de dire, c'est ne faire que les concessions qui sont le truc de nécessaire.

  • Speaker #0

    Ne faire que les concessions qui sont nécessaires. Ça pour toi, c'est être aligné avec toi-même. C'est-à-dire qu'il y a le guerrier en paix qui a besoin de faire des concessions, de dire de toute façon c'est un partage, c'est un échange, on n'est pas là pour s'imposer des... des choses l'un à l'autre. Mais attention, parce que dire oui à l'autre, parfois, c'est dire non à soi. Et quand je sens un non à l'intérieur, ça sonne et ça m'aligne, ça me réaligne.

  • Speaker #1

    C'est faire les choses finalement en harmonie avec les autres, mais sans s'oublier. C'est rester dans mon émotion, dans mon avis, dans ma valeur, tout en acceptant l'émotion de l'autre et en faisant en sorte que les deux puissent... de manière plus ou moins pacifique mais sans se renier soi-même.

  • Speaker #0

    En quoi oser être toi-même ou encore une fois pour toi peut-être en quoi oser être vulnérable a influencé ta vie autour de toi ?

  • Speaker #1

    J'étais déjà très à l'écoute parfois trop à l'écoute des autres. Et là je me rends compte que mon écoute est plus efficace parce que je vais oser dire des choses que les personnes n'ont pas envie d'entendre. Et puis oui, je vais m'écouter moi en fait.

  • Speaker #0

    Et d'une manière un peu plus concrète, peut-être avec, je ne sais pas, certains exemples ou certains domaines de vie ou certaines personnes, est-ce que tu as l'impression que ça a modifié, par exemple, certaines relations ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a certaines relations qui se sont réellement renforcées. Si je prends l'exemple professionnel qui me touchait auparavant beaucoup, je m'investissais beaucoup dans mon travail, je pensais que j'aimais mon travail, mais en fait j'avais juste une certaine loyauté envers mon travail. Et je faisais mon travail parce que j'étais loyal à mon travail, pas parce que je voulais faire mon travail ou parce que j'avais envie de faire mon travail ou ce genre de choses, je le faisais pour bien faire.

  • Speaker #0

    Il faut ! de favoris.

  • Speaker #1

    Et aujourd'hui, mon travail, je le fais parce que j'en ai envie. Et les relations que j'ai dans mon travail aujourd'hui, elles sont rythmées par ce côté du respect et de l'acceptation du caractère de l'autre. Je peux être amené à travailler avec des gens qui sont totalement à l'opposé de ce que je suis. de qui je suis. Alors qu'auparavant j'allais atténuer mes réactions pour ne pas gêner et ne pas entrer en conflit, là je ne vais pas le faire. Là je vais rester moi-même. Quand ça va au conflit, si ça va au conflit, je vais garder Une seule ligne directrice, c'est rester pragmatique. De manière à ce que chacun ait ses propres émotions, mais qu'on se rejoigne sur quelque chose de pragmatique. Quelque chose qui n'est pas discutable, qui ne va pas être lié à l'affect. Et ça, je n'étais pas capable de le faire avant. Parce que j'allais me synchroniser sur l'émotion que je ressentais en face de moi, et j'allais faire en sorte que ça se passe bien. Aujourd'hui... Je passe à une émotion qui est différente de la mienne. Je garde la mienne. Personne n'a facilement gardé la sienne. On va se rejoindre sur quelque chose de factuel et de pragmatique.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si je suis clair par rapport à ça. Ce que je sais,

  • Speaker #0

    c'est que j'ai souvent cette image, je pense que j'en ai des petits bonhommes avec des petits boutons. Chaque petit bouton pourrait être une blessure. Le monde extérieur vient, appuie sur un bouton, ça déclenche quelque chose. Plus le bouton est gros, plus c'est facile de le déclencher et plus il peut déclencher aussi des tsunamis émotionnels à l'intérieur de nous. Je ramène cette image pour un peu une proposition d'interprétation métaphorique de ce que j'entends. Ce que j'entends, c'est que les boutons, ils sont plus petits chez toi. Ta conscience, quand on appuie dessus. Donc oui, ça te touche, mais c'est moins présent et du coup moins débordant quand ils sont stimulés. Et ça te permet du coup de rester aligné avec toi-même et de rester authentique, d'oser être toi dans le fait d'exprimer tes opinions ou ce que tu penses, te positionner en étant plus détaché. moins émotionnellement impacté. En fait, ça t'amène à être dans l'action alors qu'avant, tu étais dans la réaction.

  • Speaker #1

    C'est ça. Clairement, j'étais vraiment dans la réaction. Une attaque, je la prenais personnellement. Je ne faisais pas bien mon travail ou je n'avais pas fait assez, etc. Aujourd'hui, une attaque, je ne dis pas qu'elle me touche pas je dis pas qu'il ya aucune émotion qui va qui va sortir de moi par contre pour reprendre ton exemple des petits bonhommes avec les petits boutons oui on va appuyer sur mon bouton si j'accepte qu'on ait appuyé sur un des boutons que je reviens dans le côté pragmatique je peux rester avec moi même je peux rester aligné avec moi même je peux rester qui je suis sans avoir à m'adapter une personne

  • Speaker #0

    Oui, encore une fois, différence entre l'action et la réaction. Donc on n'a pas conscience, j'allais dire, de ses propres schémas et de ce qu'il joue, on est en réaction.

  • Speaker #1

    C'est dans le monde professionnel, dans l'univers, dans la sphère familiale, c'est beaucoup plus dur. Mais aujourd'hui, j'y arrive plus. J'y arrive beaucoup plus. Je vais... Comme un peu quand tu vas à la piscine et que tu montes sur le plongeoir le plus haut. Tu sais que tu vas plonger, tu as envie de plonger, mais tu as cette espèce de petite appréhension quand tu as les pieds qui touchent le bord. T'as cette espèce de truc dans le ventre qui fait attention, mais tu sautes. Quand t'arrives dans l'eau, tu fais un plat, tu fais un plat, t'as mal, t'assumes les conséquences. Par contre, si ton plomb de bouche est parfait, il est parfait. Là, c'est un peu pareil avec l'aspect des personnes proches. Et je me suis rendu compte aussi de quelque chose, c'est que quand je parle avec des gens, souvent, chez les gens, les phrases commencent par il faut que Il faut que je fasse ci, il faut que je fasse ça Et cette phrase-là, c'est ce il faut que Qu'aujourd'hui, je me dis, mais c'était moi, en fait. Ma vie a été conditionnée par des il faut Pas je veux Il y a quelqu'un qui m'a dit, il y a vraiment très très longtemps, il ne faut rien à part mourir J'avais 19 ans quand on me l'a dit. Et c'est que très récemment que ça m'est revenu d'un coup où je vois cette personne me dire qu'il ne faut rien à part mourir. Et c'est vrai finalement. Tout ce qu'on fait aujourd'hui, il ne faut pas le faire. On veut le faire. Pour différentes raisons. qu'elle soit personnelle, sociale ou n'importe quoi, on veut le faire. Il n'y a rien qu'il faut qu'on fasse.

  • Speaker #0

    Et du coup, ça aujourd'hui, j'allais dire, c'est ce qui drive. Tu as l'impression que tu as vu tes choix ou ta vision du monde. À chaque fois d'aller te questionner sur est-ce que je veux le faire et de reprendre cette responsabilité, de dire voilà, c'est mon choix.

  • Speaker #1

    Et même certaines choses, après on va me dire mais non, il y a des choses que tu es obligé de faire, tu n'as pas le choix. Bah si en fait. Si je veux vivre dans cette société, bah oui, il faut que je fasse certaines choses. Mais c'est parce que je veux vivre dans cette société-là. J'ai pas envie de vivre dans cette société-là jusqu'à en changer. Et si je veux vivre dans ce schéma familial, oui, il y a des choses à faire. Quand on dit qu'il faut faire des concessions dans la vie, oui. Mais pour vivre ta vie, si je veux vivre cette vie-là, oui, j'ai des concessions à faire. Sinon, je ne suis pas obligé.

  • Speaker #0

    C'est quoi pour toi la paix intérieure ? Est-ce que tu te sens en paix avec toi-même ?

  • Speaker #1

    Pour être totalement honnête, j'aimerais bien, mais non.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Parce que... J'ai pas fini mon combat... Mon combat pour... La connaissance de moi-même.

  • Speaker #0

    Ok. Ça,

  • Speaker #1

    c'est quelque chose d'important. Quand... Quand je parle de combativité, je ne parle pas de combativité contre quelque chose, je parle de combativité pour arriver à quelque chose. Et aujourd'hui, je me bats encore pour arriver à être moi-même comme j'ai envie d'être.

  • Speaker #0

    Et alors, ça serait quoi être toi-même comme tu as envie d'être ? si déjà tu te sens en permanence oser être toi ça serait quoi ? c'est d'arriver en haut du plongeoir et de sauter sans question et sans culpabilité

  • Speaker #1

    C'est chasser la culpabilité de qui je suis.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est possible ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Ok, on est d'accord. Ce que je voulais dire, revient à l'idée de se foutre la paix. C'est finalement se foutre la paix, être en paix avec soi-même. C'est peut-être aussi dire, oui, peut-être que ce petit point de culpabilité sera toujours présent. Peut-être que les artistes, à chaque fois, avant de monter sur scène, ils ont tous une petite boule, ils ont tous un petit stress. Certainement moins qu'au départ, quand ils se sont lancés. Ça fait peut-être aussi partie de la chose. Peut-être que se dire, j'espère qu'un jour, ça ne sera plus là, plus jamais, j'allais dire, c'est une quête...

  • Speaker #1

    Un peu, oui. Voilà. Inatteignable.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as eu l'impression d'être passé d'un combat contre, tu as battu contre toi-même, à essayer de garder à l'intérieur de toi les émotions, tu passes d'un combat contre à aujourd'hui un combat pour ?

  • Speaker #1

    Oui, avant je... Je me battais, ça va faire très bon peu ce que je vais dire, mais je me battais pour le bien des autres, contre mes propres émotions à moi. Aujourd'hui, je continue de me battre pour le bien des autres, mais pour mon bien-être à moi aussi.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et dans toutes les... Tu me demandais quelle était la différence tout à l'heure. Je n'arrivais pas à l'exprimer, mais la part de la question, c'est ça qui a beaucoup changé. J'ai toujours eu... J'ai toujours eu cette combativité et cette persévérance en moi. Mais aujourd'hui, je la dirige aussi pour moi.

  • Speaker #0

    Faire lien avec la trêve, je me dis quelque part, dans ta manière de... On parlait de se foutre la paix tout à l'heure. C'est tout plein de petits moments dans ton quotidien, où tu te dis, oula, là il se passe un truc, oh, attends, pause, laisse, oui. T'as le droit de penser ce que tu penses, t'as le droit de ressentir ce que tu ressens.

  • Speaker #2

    Si tu avais un message à transmettre,

  • Speaker #0

    quelle serait la leçon ou le conseil basé sur ton expérience que tu aurais envie de partager au monde ?

  • Speaker #1

    C'est s'écouter, accepter de s'écouter, ouvrir la petite cage qu'on a mis au fond et où on a enfoui tout ce qu'on avait envie de faire et qu'on n'a pas fait.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça veut dire que pour toi le fait d'oser être soi, c'est oser s'écouter ? Et en quoi oser t'écouter et oser être toi a vraiment, en quelques mots pour toi, en quoi ça a changé ta vie ?

  • Speaker #1

    Ça m'a permis d'assumer le fait que je ressens des choses et que ce que je ressens existe.

  • Speaker #0

    Est-ce que quelque part, ça veut dire que ça t'a permis de te sentir plus en paix avec le fait d'exister ?

  • Speaker #1

    C'est ce que j'allais dire là. C'est exactement ça. C'est un peu antinomique par rapport au fait que je disais tout à l'heure, mais j'étais combatif. Mais oui, c'est être un peu plus en paix avec soi-même.

  • Speaker #0

    Top.

  • Speaker #2

    Super, merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #0

    Gabriel, bonne continuation sur ton chemin de paix.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #2

    Voilà, j'espère que cette interview vous a plu. Je vous rappelle les trois grandes idées clés du jour pour vous accompagner sur votre chemin de paix et d'acceptation de soi. Point numéro 1, oser être soi passe par oser se rencontrer. Vouloir et oser voir, accueillir les différentes parts de soi pour se réconcilier avec soi-même. Deuxièmement, ça sous-tend d'oser lâcher ses certitudes sur soi-même et sur l'autre, d'accepter de faire un pas de côté pour modifier sa vision du monde, et d'oser être en lien, d'oser entrer en lien avec sa vulnérabilité pour se pardonner à soi-même. Troisième idée, se rencontrer permet d'apprendre à s'écouter. S'écouter, c'est par exemple savoir identifier ses besoins et ses limites pour pouvoir les exprimer. Et c'est aussi se permettre... ou se sentir en paix d'exister. Merci d'avoir écouté ce podcast. Si vous avez aimé, je vous invite à attribuer 5 étoiles, laisser un commentaire ou partager l'épisode à une personne qui pourrait en bénéficier. Si vous souhaitez aller plus loin, si vous souhaitez oser être totalement vous, découvrez mon accompagnement sur mon site harmonie-3c.fr Et si vous avez envie de partager votre propre voyage de guerrier ou de guerrière de la vie sur son chemin de paix, contactez-moi. Je serai ravie de vous accueillir sur ce podcast pour inspirer notre communauté. Parce que la paix est le chemin et non la destination. A bientôt !

Description

Gabriel nous raconte son parcours personnel et sa décision de se rencontrer (d'aller voir toutes ses parts, même celles qu'il fuyait ou cachait depuis longtemps)...

Un témoignage authentique et inspirant sur le courage d'être soi.


Je suis Caroline, votre pacificatrice. Dans ce podcast, vous trouverez des outils, des idées et des inspirations pour vous aider à faire la paix avec vous-même et avec la vie, pour cultiver votre équilibre. Chaque semaine, découvrez des réflexions, des pratiques et des interviews pour voir le monde sous un autre angle.


Prêt.e à cesser la lutte intérieure ?

Abonnez-vous et entrez dans la première étape d'un processus de paix : la trêve !


Pour vous découvrir :

Quiz « Quel type de Guerrier.ière de la Vie êtes vous ? » : https://harmonie-3c.fr/quizz/

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et à toutes, pour ce deuxième épisode, aujourd'hui je reçois Gabriel pour aborder la valeur de responsabilité à travers le thème de l'introspection. Gabriel est un ami et un confident, il a également été un client et c'est dans le cadre de son accompagnement qu'il s'est révélé à lui-même. Il nous partage aujourd'hui son chemin vers l'authenticité. Pourquoi être responsable de soi ? Pourquoi et comment arrêter de vouloir bien faire, de se suradapter au monde extérieur pour laisser sortir ? Qui on est, ce qu'on pense et ce qu'on ressent ? Quelles peuvent être les clés pour entamer ou renforcer une démarche d'acceptation de soi ? C'est ce que nous allons explorer à travers son témoignage et à la fin de l'interview, je vous résumerai les trois idées clés principales à retenir de notre échange. Je suis Caroline, une guerrière qui voit la vie comme une grande aventure, qui n'est pas toujours facile, mais qui n'a pas forcément à être un combat. Pour moi, c'est un voyage vers et avec soi. Dans ce podcast, je vous partage cette vision en portant ma casquette de sophrologue et coach holistique. Vous trouverez des réflexions, des pratiques et des interviews pour explorer ensemble des clés pour faire la paix avec la vie, parce que je pense que c'est la clé de l'équilibre intérieur. Et la première étape d'un processus de paix, c'est la trêve. Ici, je vous invite à faire une pause pour, au fil des semaines, faire la paix avec vous-même et voir le monde sous un autre angle. Alors rejoignez notre communauté de guerriers et de guerrières pacifiques, abonnez-vous et faites de ce moment votre trêve. Salut Gabrielle, je suis super contente de te recevoir aujourd'hui. Avant de démarrer, est-ce que tu peux te présenter en quelques mots de la manière dont tu le souhaites ?

  • Speaker #1

    Je suis Gabrielle, j'ai 46 ans, je suis père et beau-père et je suis un guerrier empathique.

  • Speaker #0

    Parce que tu as fait le test et que tu es tombé sur un guerrier empathique ? Et qu'est-ce qui t'a parlé alors ?

  • Speaker #1

    C'est ce qui me correspond plutôt bien. La sympathie, c'est ce qui fait de moi ce que je suis. C'est une force que j'ai dû apprendre à prévoiser.

  • Speaker #0

    Merci. Je fais une petite parenthèse pour les curieux et les curieuses. Si vous avez envie de découvrir l'archétype qui vous reflète le mieux, vous pouvez faire le test sur mon site harmonie-3c.fr. Quel type de guerrier guerrière de la vie êtes-vous ? Je vous mets le lien en description. C'est un quiz gratuit. simple et ludique qui vous propose une nouvelle grille de lecture sur votre personnalité, vos motivations et votre talon d'Achille. Vous pourrez également découvrir des exemples de personnes célèbres ayant le profil le plus proche du vôtre. Ça permet souvent de se sentir un peu moins seule. Et puis surtout, ce test vous donnera une idée de la plus petite action que vous pouvez poser dès aujourd'hui pour amener du changement dans votre vie et un peu plus d'harmonie. Voilà pour la parenthèse, revenons à notre... épisode du jour. Je t'ai proposé de participer à ce podcast pour aborder le thème de la saison 1, oser être soi. Et quand je t'ai parlé de ce sujet, tu m'as dit, pour oser être soi-même, il faut déjà le vouloir. Et j'ai trouvé ça super intéressant. Je me suis dit parlons-en. Parlons de cette notion de responsabilité. Parlons d'engagement, d'alignement et de vulnérabilité. Alors, ceux et celles qui se sentent concernés me comprendront. Quand on est un ou une Warrior, on se sent responsable de tout, de presque tout et de presque tout le monde, mais on a parfois des difficultés à s'occuper de soi, à assumer le fait d'être responsable de soi et pour soi. Or, dans l'idée d'oser être soi, il y a le verbe oser. Oser, c'est choisir et choisir, c'est vouloir, c'est reprendre son pouvoir. Alors, première question que j'ai envie de te poser, Gabrielle, quand et comment As-tu compris que c'est important de vouloir être soi pour oser être soi ?

  • Speaker #1

    C'est quelque chose qui est venu avec le temps. En fait, je me suis rendu compte qu'on a tous déjà dit une fois qu'on veut faire quelque chose, genre faire du sport, manger mieux, ce genre de choses-là. On va s'inscrire à la salle, on va faire des courses différemment. Ça va tenir une fois, deux fois, trois fois, et au bout de la quatrième fois, ça va commencer à s'essouffler jusqu'à presque disparaître. et dire pourtant j'ai voulu le faire sauf que on l'a voulu c'est une volonté superficielle et la volonté profonde on l'a ou on l'a pas et si on l'a pas on n'avance pas Et c'est ça qui a fait que je m'en suis rendu compte. Quand j'ai commencé la sophrologie avec toi, j'étais plein de certitudes, je savais que ça allait m'aider, je voulais que ça m'aide, mais c'était une aide que j'avais déjà définie au départ. J'appliquais ce qu'il fallait que je fasse.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est l'idée qu'une partie de toi voulait bien faire ? Oui. Et chercher à amener, j'allais dire, peut-être les réponses que tu croyais que j'attendais ?

  • Speaker #1

    Pas que toi tu attendais, que moi j'attendais.

  • Speaker #0

    D'accord, que toi tu avais décidé que ça serait... Ok. Ouais. Et qu'étaient pas forcément les réponses que ton inconscient avait envie d'amener.

  • Speaker #1

    C'est tout à fait ça. Ok. C'est exactement ça, c'est vouloir bien faire parce qu'il faut faire. Se dire je veux le faire, donc je le fais, et si je le fais, c'est bon. Sauf que tant que tu ne le veux pas profondément, tant que tu ne veux pas vraiment te changer, tant que tu ne veux pas... être toi, le toi qui est vraiment au fond de toi, tu ne le deviens pas.

  • Speaker #0

    Qui n'est pas à changer. Parce que tu dis tant que tu ne veux pas changer, mais l'idée ce n'est pas de se changer, c'est de laisser sortir.

  • Speaker #1

    C'est changer son compas. pour arriver à être soi. Si je veux oser être moi, il faut que déjà j'arrive à me regarder moi et me dire bah moi je suis ça.

  • Speaker #0

    Il faut que je veuille me rencontrer.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est exactement ce truc là, ce déclic de se dire je suis en train de faire un exercice de sophrologie, c'est pour aller mieux donc je vais aller mieux, c'est comme ça que ça va se passer. C'est pas ça en fait, c'est pas cette démarche là. La démarche c'est je veux être moi, je veux oser être moi.

  • Speaker #0

    Et alors qui suis-je ?

  • Speaker #1

    Et voilà. Et c'est là où ça commence à être compliqué parce que même si on se connaît, même si on sait comment on est, on sait comment on est avec les autres, on ne sait pas comment on est avec soi-même. On parlait tout à l'heure de guéris empathique, on est quand même sur la réaction des autres, de ce que les autres pensent de nous ou en tout cas de ce que les autres éprouvent et on n'écoute pas forcément. ce qu'on éprouve nous. Et on va se caler sur les autres, on va se calquer sur leurs émotions, leurs comportements, parce qu'on va déceler chez eux comme étant une potentielle réaction. Voilà. Alors qu'on ne le fait même pas avec soi-même. Et finalement, au fur et à mesure, on arrive à se définir comme quelque part une espèce de coquille vide qu'on remplit en fonction des personnes qu'on a en face de soi.

  • Speaker #0

    C'est comme ça que tu te voyais ? Oui.

  • Speaker #1

    Je me voyais, et je me vois encore, on va pas se cacher, je me voyais comme un catalyseur de personnes. C'est-à-dire que j'aidais des personnes, j'écoutais des personnes, je les faisais avancer, pas, mais en tout cas j'essayais, mais j'ai jamais fait avec moi. Et c'est quand on a commencé... ensemble les différentes séances. Je voulais bien faire. Je voulais bien faire parce que je pensais que c'était la seule façon d'avancer.

  • Speaker #0

    Ok donc cette prise de conscience et ce déclic tu l'as eu pendant la compétition. Oui.

  • Speaker #1

    Je me rappelle même de la séance où j'étais allongé sur le futon et on était dans un plein exercice de visualisation et ce jour-là j'ai vraiment perdu... mon autocontrôle et où je me suis retrouvé face à face à une image de que je ne comprenais pas et cette image là c'était

  • Speaker #0

    moi mais c'était le mois que j'avais pas encore accepté de voir et après du coup ça t'a amené j'allais dire le fait de prendre décision non ok facile que ça ça a pris un peu plus

  • Speaker #1

    Ça prend un peu plus de temps parce que tu n'acceptes pas forcément dès le départ. Quand tu es conditionné, quand tu t'auto-conditionnes et quand tu es conditionné aussi par ce qui t'entoure, c'est difficile de prendre conscience d'un truc et de décider tout de suite derrière de changer. Quand tu vas à la salle de sport, quand tu commences la salle de sport, tu ne perds pas tes premiers kilos la première semaine.

  • Speaker #0

    Non. Après, il peut y avoir des choses différentes avec l'exemple de la salle de sport ou d'autres. Autres exemples que tu as pu citer, une notion de discipline, qui est peut-être encore un peu différent. Mais dans les deux cas, j'allais dire, on retrouve aussi cette notion d'engagement. Donc le fait de se dire, OK, dans la prise de décision, je pose mon engagement, je décide, j'y vais, je me donne les moyens d'eux, ou en tout cas, je fais de mon mieux. Et dans cette thématique de l'engagement, ça nous permet de bien comprendre que... Il ne s'agit pas de capter ce qui se joue, mais il s'agit aussi à un moment donné finalement d'y poser une intention. Et alors, quand et comment est-ce qu'elle s'est posée cette décision à l'intérieur de toi ? Cette intention ?

  • Speaker #1

    Ça s'est fait progressivement et naturellement. au fur et à mesure du fameux lâcher prise qu'on entend aussi souvent parler. C'est pareil, c'est des choses qui sont venues et qui se sont quelque part imposées à moi à partir du moment où j'ai osé regarder. Je casse mes certitudes et une certitude qui était quand même masquée par une certaine ouverture parce que je me suis toujours considéré et je suis quelqu'un avec une ouverture d'esprit importante. mais je l'ai à la destination des autres. Je ne l'ai jamais eu pour moi-même. Et c'est là, c'est quand tu te dis, mais tu appliques ça aux gens, pourquoi tu ne l'appliques pas à toi-même ? Et c'est à ce moment-là que, réellement, tu peux vraiment progresser et tu peux vraiment faire quelque chose.

  • Speaker #0

    Et du coup, alors, quel rôle a joué, ou joue peut-être encore aujourd'hui, cette prise de décision consciente ? Quel rôle ça a joué ? du coup dans le processus d'acceptation de toi et d'expression de ton authenticité ?

  • Speaker #1

    Bah ça a changé beaucoup de choses parce que déjà quand on faisait des séances ou même quand j'essayais d'appliquer ça au jour le jour, je le faisais plus pour le faire bien. Je le faisais... j'ai presque envie de dire comme quand tu te fais à manger parce que c'est nécessaire, parce que t'as faim, tu manges et je l'ai fait comme ça, je l'ai fait comme quelque chose de nécessaire, pas comme une tâche que je dois appliquer pour bien faire

  • Speaker #0

    Ok, est-ce qu'on peut y voir une idée de si laisser faire dans le côté c'est aussi naturel ? Oui, c'est ça. C'est bon, c'est nécessaire, mais c'est aussi naturel. Parce que dans le côté nécessaire, on peut imaginer peut-être quelque part aussi une obligation. C'est nécessaire, tu vois, parce que ça fait partie de... Oui, mais... Dans le côté naturel de...

  • Speaker #1

    Pas le nécessaire, on va dire, sociétal, pas le truc, je dois le faire. Je dois faire le nécessaire comme respirer. Respirer, je dois respirer. C'est nécessaire de respirer. Mais je le fais...

  • Speaker #0

    Ok, j'allais dire dans ma définition, j'y poserais peut-être le mot essentiel. Oui,

  • Speaker #1

    voilà.

  • Speaker #0

    Ok, du coup c'est devenu pour toi essentiel d'aller te rencontrer pour pouvoir après justement travailler sur le fait d'oser être toi. Oui. Oui, et du coup qu'est-ce que ça a révélé alors cette rencontre avec toi-même ?

  • Speaker #1

    Un début de réconciliation en fait.

  • Speaker #0

    Ok. À quel niveau, dans quel domaine ? Ça veut dire quoi pour toi ?

  • Speaker #1

    Je me suis reconcilié avec la personne qu'on a enfouie tout au fond.

  • Speaker #0

    Elle ressemblait à quoi, celle-là, la personne que tu avais enfouie tout au fond ?

  • Speaker #1

    Elle ressemblait à ce que j'aurais dû être depuis longtemps et que je n'étais pas. Elle ressemblait à quelqu'un qui est en accord avec lui-même et qui ne s'adapte pas en fonction de ce qu'on lui demande de faire. Quand je dis quand on lui demande de faire je parle d'une manière globale et dans l'absolu. de la société ou de l'environnement familial, amical, social, etc. C'est plus s'écouter soi. À partir du moment où j'ai commencé à me rencontrer et à rediscuter avec moi-même, j'ai arrêté de me le dire et j'ai exprimé. J'ai pu le faire avec mes moyens de moi, c'est-à-dire avec mon caractère, et pas forcément à les imposer, mais en tout cas à les partager.

  • Speaker #0

    Donc ce que ça a révélé aussi, ce que je comprends, c'est cette part ou ces parts de toi qui gardaient.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Qui gardait les émotions, qui gardait ce qu'elle pensait, qui se retenait d'eux, qui s'empêchait d'eux. Et ça révélait aussi, peut-être j'allais dire les stratégies ou les schémas comportementaux qui t'amenaient à garder, à t'empêcher, etc. Oui. Ok. Donc ça t'a... Bien cette idée, j'allais dire, de dire que te rencontrer toi-même, c'est aussi rencontrer tes parts d'ombre. Et... Oui. Et ta vulnérabilité.

  • Speaker #1

    C'est plus ça. Ou qu'elle est par d'ombre. Les par d'ombre, je les ai toujours... Je les ai toujours comprises. Mais... Et je m'en servais. Par contre, le fait d'être vulnérable, c'était plus compliqué. Avouer ses propres faiblesses, s'avouer ses propres failles, c'était beaucoup plus compliqué.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça impliquait ? Alors, encore une fois, peut-être aujourd'hui, qu'est-ce que ça implique d'oser être vulnérable ? D'aller rencontrer cette part-là, de la laisser s'exprimer ? et de voir à quel point le fait d'oser être vulnérable te permet aussi d'oser être toi.

  • Speaker #1

    Ça implique d'accepter de décevoir et de se décevoir. Ça implique de comprendre qu'on se construit une image de quelque chose, d'être telle ou telle chose, tel guerrier justement. et qu'en fait, tu t'es trompé d'armure. C'est pas celle que tu portes dans la vérité. Donc tu poses l'armure que tu avais décidé de mettre parce que c'était plus simple. Tu prends la vraie. C'est accepter de se pardonner à soi-même et d'arrêter de s'autoflageller en disant j'ai mal agi, qu'est-ce que je fais ? Je lève le tapis, je mets la poussière dessous et je fais comme si c'était rien passé ou je continue de ressasser et de me dire ah là là, si j'avais pas fait ça

  • Speaker #0

    L'idée de se foutre la paix. Tu parlais de la chyprise aussi tout à l'heure. La chyprise aussi, se foutre la paix à certains moments. Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est vraiment ça, le foutez-vous la paix Je crois que tu me l'as dit une fois. Et je pense que quand tu me l'as dit, je l'ai compris, mais je ne l'ai pas compris. Ou alors, je l'ai compris, mais je ne l'ai pas entendu.

  • Speaker #0

    Oui, c'est une notion dont parle beaucoup Fabrice Midal et qui me parle beaucoup aussi.

  • Speaker #1

    C'est ça. Tu me l'as dit, foutez-vous la paix Et j'ai lu foutez-vous la paix aussi de Midal.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Et quand tu fais les deux, quand tu rapproches les deux et que tu... tu es en train de lire ce livre et que ça te projette sur ton futon avec une séance, il y a une espèce de clarté qui t'apparaît et tu n'as pas eu de souci.

  • Speaker #0

    Quels sont les défis que tu rencontres quand tu cherches à être totalement toi-même ? Par exemple, dans quelles circonstances est-ce que tu oses être totalement toi ?

  • Speaker #1

    J'ai envie de dire que maintenant... j'ose être totalement moi en permanence avec les nuances qu'imposent le côté société, le côté social, professionnel et ce genre de choses. Mais j'essaie d'appliquer ça au jour le jour. Il y a des conséquences forcément. Ça demande une vraie réflexion sur la manière de s'exprimer pour apporter les bonnes émotions que tu veux partager.

  • Speaker #0

    Oui, après, très certainement, parce qu'il y a une part de toi aussi qui reste quand même... dans le contrôle. Parce que pourrais dire si tu restes dans la spontanéité, il y a des fois, il n'y a peut-être pas à réfléchir, l'émotion elle est là, elle est là et sort.

  • Speaker #1

    Disons que maintenant je jauge quand et comment je vais le faire. Je vais le faire systématiquement. mais à un certain degré selon mon environnement direct.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Ou le moment. Il y a des fois où je vais différer une discussion parce que ce n'est pas le moment. Et donc je préfère différer. Par contre, je vais le faire.

  • Speaker #0

    Oui, c'est pour ça que tu dis que tu as le sentiment de le faire en permanence. De toute façon, tu vas le faire. Après, tu vas adapter, j'allais dire, la forme et le fond.

  • Speaker #1

    du moment ou de l'environnement ou de la situation.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Ou après avoir exprimé quelque chose et qu'il y a forcément des conséquences derrière, qu'elles soient plus ou moins, entre guillemets, graves, derrière, il y a toujours ce côté...

  • Speaker #0

    Et alors, qu'est-ce qui te permet de dépasser cette culpabilité ? Pour tout de même oser être toi-même.

  • Speaker #1

    D'accepter que j'ai le droit, et que je m'autorise ce droit-là, et que finalement ce que j'ai dit, c'est moi qui en avais besoin. Comment ça a été accueilli, c'est plus mon problème. C'est dur à dire ça.

  • Speaker #0

    Oui, et puis encore une fois, on peut y mettre certains bémols. Parce que je peux comprendre que dans l'idée de dire, je fais et puis voilà, après, la manière dont tu le prends, ça t'appartient, ça ne m'appartient pas. Pour le coup, ça peut amener, j'allais dire, l'autre penchant à se dire, rien à foutre. Alors que oui, on peut être soi-même, pour le coup, dans ce que tu dis. On peut quand même... exprimer quelque chose, tout en ayant cette idée de si, peut-être que ça m'importe. Après, bien évidemment, même si je m'imagine ou si je me représente ce que ça peut générer chez toi, en vrai, j'en sais rien. C'est l'autre qui va te montrer ce qu'il touche, en quoi ça le touche, comment ça le touche, ça oui, t'as pas de contrôle en effet là-dessus et c'est important de lâcher ça et de laisser à l'autre en effet la part qui lui appartient.

  • Speaker #1

    Et en vrai... Quand ce genre de choses se passe, je vais faire les deux. C'est-à-dire que je vais avoir dit ce que j'avais à dire, je vais accueillir la réaction de l'autre, lui laisser le droit de l'accueillir comme il a envie de l'accueillir, mais en même temps... essayer de tempérer ou essayer de l'aider à non plus accueillir mais accepter ce que j'ai dit.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Donc je vais dire à peu près ce que je viens de dire là maintenant. Je vais dire, je comprends que tu ne le vives pas comme ça, je comprends que tu ne le sentes pas comme ça, mais moi c'est ce que j'ai senti. Donc, essayons de comprendre pourquoi on ne sent pas la même chose en même temps. Et c'est désamorcer. Ce n'est pas le j'en ai rien à foutre de ce que l'autre va… C'est-à-dire le fait d'exprimer une émotion,

  • Speaker #0

    de valider l'émotion de l'autre, après émotion ou demande ou limite, voilà. Avec tout de même le… L'important, j'allais dire que lui aussi valide ton émotion. Même si, ok, peut-être qu'on ne se comprend pas, et peut-être qu'on n'aura pas la réponse de pourquoi moi je le vis comme ça, pourquoi toi tu le vis comme ça, par contre, ok, je valide et j'accepte que pour toi, ça c'est une vérité. Ton émotion, ta limite ou ton besoin.

  • Speaker #1

    et après est-ce qu'on peut se rejoindre si oui comment en fait auparavant quand j'exprimais parce que t'arrives toujours à m'en exprimer et que quand on dit se retient, on se retient et qu'après ça pète. Après j'atténuais ma partie pour calmer les choses et faire en sorte que tout roule de manière correcte. Aujourd'hui oui je vais... Je vais essayer de discuter, d'échanger, mais je n'attestume pas ma partie. Si c'est mon sentiment, si c'est mon émotion du moment, c'est qu'elle est là.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, aujourd'hui, tu te sens capable de, comme on disait tout à l'heure, dépasser cette culpabilité, d'accueillir déjà en premier point, j'allais dire, ta vulnérabilité, de dire, là, il y a un truc qui me touche, je me sens légitime de le partager, j'ai le droit. peut-être que je me sens encore un peu coupable, voilà, ça s'abouge encore, mais je dépasse cette culpabilité, parce qu'à un moment donné, j'ai décidé d'être responsable de moi, j'ai posé une décision, une intention, et le fait de laisser sortir ce qu'il y a aussi à l'intérieur de moi, c'est le fait de rester, justement, si je suis moi-même, alignée avec moi-même.

  • Speaker #1

    Oui, c'est exactement ça.

  • Speaker #0

    Du coup, dans cette idée d'alignement, comment toi tu définirais le concept d'alignement ? En quoi ça consiste ?

  • Speaker #1

    C'est... J'ai presque envie de dire, c'est ne faire que les concessions qui sont le truc de nécessaire.

  • Speaker #0

    Ne faire que les concessions qui sont nécessaires. Ça pour toi, c'est être aligné avec toi-même. C'est-à-dire qu'il y a le guerrier en paix qui a besoin de faire des concessions, de dire de toute façon c'est un partage, c'est un échange, on n'est pas là pour s'imposer des... des choses l'un à l'autre. Mais attention, parce que dire oui à l'autre, parfois, c'est dire non à soi. Et quand je sens un non à l'intérieur, ça sonne et ça m'aligne, ça me réaligne.

  • Speaker #1

    C'est faire les choses finalement en harmonie avec les autres, mais sans s'oublier. C'est rester dans mon émotion, dans mon avis, dans ma valeur, tout en acceptant l'émotion de l'autre et en faisant en sorte que les deux puissent... de manière plus ou moins pacifique mais sans se renier soi-même.

  • Speaker #0

    En quoi oser être toi-même ou encore une fois pour toi peut-être en quoi oser être vulnérable a influencé ta vie autour de toi ?

  • Speaker #1

    J'étais déjà très à l'écoute parfois trop à l'écoute des autres. Et là je me rends compte que mon écoute est plus efficace parce que je vais oser dire des choses que les personnes n'ont pas envie d'entendre. Et puis oui, je vais m'écouter moi en fait.

  • Speaker #0

    Et d'une manière un peu plus concrète, peut-être avec, je ne sais pas, certains exemples ou certains domaines de vie ou certaines personnes, est-ce que tu as l'impression que ça a modifié, par exemple, certaines relations ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a certaines relations qui se sont réellement renforcées. Si je prends l'exemple professionnel qui me touchait auparavant beaucoup, je m'investissais beaucoup dans mon travail, je pensais que j'aimais mon travail, mais en fait j'avais juste une certaine loyauté envers mon travail. Et je faisais mon travail parce que j'étais loyal à mon travail, pas parce que je voulais faire mon travail ou parce que j'avais envie de faire mon travail ou ce genre de choses, je le faisais pour bien faire.

  • Speaker #0

    Il faut ! de favoris.

  • Speaker #1

    Et aujourd'hui, mon travail, je le fais parce que j'en ai envie. Et les relations que j'ai dans mon travail aujourd'hui, elles sont rythmées par ce côté du respect et de l'acceptation du caractère de l'autre. Je peux être amené à travailler avec des gens qui sont totalement à l'opposé de ce que je suis. de qui je suis. Alors qu'auparavant j'allais atténuer mes réactions pour ne pas gêner et ne pas entrer en conflit, là je ne vais pas le faire. Là je vais rester moi-même. Quand ça va au conflit, si ça va au conflit, je vais garder Une seule ligne directrice, c'est rester pragmatique. De manière à ce que chacun ait ses propres émotions, mais qu'on se rejoigne sur quelque chose de pragmatique. Quelque chose qui n'est pas discutable, qui ne va pas être lié à l'affect. Et ça, je n'étais pas capable de le faire avant. Parce que j'allais me synchroniser sur l'émotion que je ressentais en face de moi, et j'allais faire en sorte que ça se passe bien. Aujourd'hui... Je passe à une émotion qui est différente de la mienne. Je garde la mienne. Personne n'a facilement gardé la sienne. On va se rejoindre sur quelque chose de factuel et de pragmatique.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si je suis clair par rapport à ça. Ce que je sais,

  • Speaker #0

    c'est que j'ai souvent cette image, je pense que j'en ai des petits bonhommes avec des petits boutons. Chaque petit bouton pourrait être une blessure. Le monde extérieur vient, appuie sur un bouton, ça déclenche quelque chose. Plus le bouton est gros, plus c'est facile de le déclencher et plus il peut déclencher aussi des tsunamis émotionnels à l'intérieur de nous. Je ramène cette image pour un peu une proposition d'interprétation métaphorique de ce que j'entends. Ce que j'entends, c'est que les boutons, ils sont plus petits chez toi. Ta conscience, quand on appuie dessus. Donc oui, ça te touche, mais c'est moins présent et du coup moins débordant quand ils sont stimulés. Et ça te permet du coup de rester aligné avec toi-même et de rester authentique, d'oser être toi dans le fait d'exprimer tes opinions ou ce que tu penses, te positionner en étant plus détaché. moins émotionnellement impacté. En fait, ça t'amène à être dans l'action alors qu'avant, tu étais dans la réaction.

  • Speaker #1

    C'est ça. Clairement, j'étais vraiment dans la réaction. Une attaque, je la prenais personnellement. Je ne faisais pas bien mon travail ou je n'avais pas fait assez, etc. Aujourd'hui, une attaque, je ne dis pas qu'elle me touche pas je dis pas qu'il ya aucune émotion qui va qui va sortir de moi par contre pour reprendre ton exemple des petits bonhommes avec les petits boutons oui on va appuyer sur mon bouton si j'accepte qu'on ait appuyé sur un des boutons que je reviens dans le côté pragmatique je peux rester avec moi même je peux rester aligné avec moi même je peux rester qui je suis sans avoir à m'adapter une personne

  • Speaker #0

    Oui, encore une fois, différence entre l'action et la réaction. Donc on n'a pas conscience, j'allais dire, de ses propres schémas et de ce qu'il joue, on est en réaction.

  • Speaker #1

    C'est dans le monde professionnel, dans l'univers, dans la sphère familiale, c'est beaucoup plus dur. Mais aujourd'hui, j'y arrive plus. J'y arrive beaucoup plus. Je vais... Comme un peu quand tu vas à la piscine et que tu montes sur le plongeoir le plus haut. Tu sais que tu vas plonger, tu as envie de plonger, mais tu as cette espèce de petite appréhension quand tu as les pieds qui touchent le bord. T'as cette espèce de truc dans le ventre qui fait attention, mais tu sautes. Quand t'arrives dans l'eau, tu fais un plat, tu fais un plat, t'as mal, t'assumes les conséquences. Par contre, si ton plomb de bouche est parfait, il est parfait. Là, c'est un peu pareil avec l'aspect des personnes proches. Et je me suis rendu compte aussi de quelque chose, c'est que quand je parle avec des gens, souvent, chez les gens, les phrases commencent par il faut que Il faut que je fasse ci, il faut que je fasse ça Et cette phrase-là, c'est ce il faut que Qu'aujourd'hui, je me dis, mais c'était moi, en fait. Ma vie a été conditionnée par des il faut Pas je veux Il y a quelqu'un qui m'a dit, il y a vraiment très très longtemps, il ne faut rien à part mourir J'avais 19 ans quand on me l'a dit. Et c'est que très récemment que ça m'est revenu d'un coup où je vois cette personne me dire qu'il ne faut rien à part mourir. Et c'est vrai finalement. Tout ce qu'on fait aujourd'hui, il ne faut pas le faire. On veut le faire. Pour différentes raisons. qu'elle soit personnelle, sociale ou n'importe quoi, on veut le faire. Il n'y a rien qu'il faut qu'on fasse.

  • Speaker #0

    Et du coup, ça aujourd'hui, j'allais dire, c'est ce qui drive. Tu as l'impression que tu as vu tes choix ou ta vision du monde. À chaque fois d'aller te questionner sur est-ce que je veux le faire et de reprendre cette responsabilité, de dire voilà, c'est mon choix.

  • Speaker #1

    Et même certaines choses, après on va me dire mais non, il y a des choses que tu es obligé de faire, tu n'as pas le choix. Bah si en fait. Si je veux vivre dans cette société, bah oui, il faut que je fasse certaines choses. Mais c'est parce que je veux vivre dans cette société-là. J'ai pas envie de vivre dans cette société-là jusqu'à en changer. Et si je veux vivre dans ce schéma familial, oui, il y a des choses à faire. Quand on dit qu'il faut faire des concessions dans la vie, oui. Mais pour vivre ta vie, si je veux vivre cette vie-là, oui, j'ai des concessions à faire. Sinon, je ne suis pas obligé.

  • Speaker #0

    C'est quoi pour toi la paix intérieure ? Est-ce que tu te sens en paix avec toi-même ?

  • Speaker #1

    Pour être totalement honnête, j'aimerais bien, mais non.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Parce que... J'ai pas fini mon combat... Mon combat pour... La connaissance de moi-même.

  • Speaker #0

    Ok. Ça,

  • Speaker #1

    c'est quelque chose d'important. Quand... Quand je parle de combativité, je ne parle pas de combativité contre quelque chose, je parle de combativité pour arriver à quelque chose. Et aujourd'hui, je me bats encore pour arriver à être moi-même comme j'ai envie d'être.

  • Speaker #0

    Et alors, ça serait quoi être toi-même comme tu as envie d'être ? si déjà tu te sens en permanence oser être toi ça serait quoi ? c'est d'arriver en haut du plongeoir et de sauter sans question et sans culpabilité

  • Speaker #1

    C'est chasser la culpabilité de qui je suis.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est possible ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Ok, on est d'accord. Ce que je voulais dire, revient à l'idée de se foutre la paix. C'est finalement se foutre la paix, être en paix avec soi-même. C'est peut-être aussi dire, oui, peut-être que ce petit point de culpabilité sera toujours présent. Peut-être que les artistes, à chaque fois, avant de monter sur scène, ils ont tous une petite boule, ils ont tous un petit stress. Certainement moins qu'au départ, quand ils se sont lancés. Ça fait peut-être aussi partie de la chose. Peut-être que se dire, j'espère qu'un jour, ça ne sera plus là, plus jamais, j'allais dire, c'est une quête...

  • Speaker #1

    Un peu, oui. Voilà. Inatteignable.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as eu l'impression d'être passé d'un combat contre, tu as battu contre toi-même, à essayer de garder à l'intérieur de toi les émotions, tu passes d'un combat contre à aujourd'hui un combat pour ?

  • Speaker #1

    Oui, avant je... Je me battais, ça va faire très bon peu ce que je vais dire, mais je me battais pour le bien des autres, contre mes propres émotions à moi. Aujourd'hui, je continue de me battre pour le bien des autres, mais pour mon bien-être à moi aussi.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et dans toutes les... Tu me demandais quelle était la différence tout à l'heure. Je n'arrivais pas à l'exprimer, mais la part de la question, c'est ça qui a beaucoup changé. J'ai toujours eu... J'ai toujours eu cette combativité et cette persévérance en moi. Mais aujourd'hui, je la dirige aussi pour moi.

  • Speaker #0

    Faire lien avec la trêve, je me dis quelque part, dans ta manière de... On parlait de se foutre la paix tout à l'heure. C'est tout plein de petits moments dans ton quotidien, où tu te dis, oula, là il se passe un truc, oh, attends, pause, laisse, oui. T'as le droit de penser ce que tu penses, t'as le droit de ressentir ce que tu ressens.

  • Speaker #2

    Si tu avais un message à transmettre,

  • Speaker #0

    quelle serait la leçon ou le conseil basé sur ton expérience que tu aurais envie de partager au monde ?

  • Speaker #1

    C'est s'écouter, accepter de s'écouter, ouvrir la petite cage qu'on a mis au fond et où on a enfoui tout ce qu'on avait envie de faire et qu'on n'a pas fait.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça veut dire que pour toi le fait d'oser être soi, c'est oser s'écouter ? Et en quoi oser t'écouter et oser être toi a vraiment, en quelques mots pour toi, en quoi ça a changé ta vie ?

  • Speaker #1

    Ça m'a permis d'assumer le fait que je ressens des choses et que ce que je ressens existe.

  • Speaker #0

    Est-ce que quelque part, ça veut dire que ça t'a permis de te sentir plus en paix avec le fait d'exister ?

  • Speaker #1

    C'est ce que j'allais dire là. C'est exactement ça. C'est un peu antinomique par rapport au fait que je disais tout à l'heure, mais j'étais combatif. Mais oui, c'est être un peu plus en paix avec soi-même.

  • Speaker #0

    Top.

  • Speaker #2

    Super, merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #0

    Gabriel, bonne continuation sur ton chemin de paix.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #2

    Voilà, j'espère que cette interview vous a plu. Je vous rappelle les trois grandes idées clés du jour pour vous accompagner sur votre chemin de paix et d'acceptation de soi. Point numéro 1, oser être soi passe par oser se rencontrer. Vouloir et oser voir, accueillir les différentes parts de soi pour se réconcilier avec soi-même. Deuxièmement, ça sous-tend d'oser lâcher ses certitudes sur soi-même et sur l'autre, d'accepter de faire un pas de côté pour modifier sa vision du monde, et d'oser être en lien, d'oser entrer en lien avec sa vulnérabilité pour se pardonner à soi-même. Troisième idée, se rencontrer permet d'apprendre à s'écouter. S'écouter, c'est par exemple savoir identifier ses besoins et ses limites pour pouvoir les exprimer. Et c'est aussi se permettre... ou se sentir en paix d'exister. Merci d'avoir écouté ce podcast. Si vous avez aimé, je vous invite à attribuer 5 étoiles, laisser un commentaire ou partager l'épisode à une personne qui pourrait en bénéficier. Si vous souhaitez aller plus loin, si vous souhaitez oser être totalement vous, découvrez mon accompagnement sur mon site harmonie-3c.fr Et si vous avez envie de partager votre propre voyage de guerrier ou de guerrière de la vie sur son chemin de paix, contactez-moi. Je serai ravie de vous accueillir sur ce podcast pour inspirer notre communauté. Parce que la paix est le chemin et non la destination. A bientôt !

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Description

Gabriel nous raconte son parcours personnel et sa décision de se rencontrer (d'aller voir toutes ses parts, même celles qu'il fuyait ou cachait depuis longtemps)...

Un témoignage authentique et inspirant sur le courage d'être soi.


Je suis Caroline, votre pacificatrice. Dans ce podcast, vous trouverez des outils, des idées et des inspirations pour vous aider à faire la paix avec vous-même et avec la vie, pour cultiver votre équilibre. Chaque semaine, découvrez des réflexions, des pratiques et des interviews pour voir le monde sous un autre angle.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et à toutes, pour ce deuxième épisode, aujourd'hui je reçois Gabriel pour aborder la valeur de responsabilité à travers le thème de l'introspection. Gabriel est un ami et un confident, il a également été un client et c'est dans le cadre de son accompagnement qu'il s'est révélé à lui-même. Il nous partage aujourd'hui son chemin vers l'authenticité. Pourquoi être responsable de soi ? Pourquoi et comment arrêter de vouloir bien faire, de se suradapter au monde extérieur pour laisser sortir ? Qui on est, ce qu'on pense et ce qu'on ressent ? Quelles peuvent être les clés pour entamer ou renforcer une démarche d'acceptation de soi ? C'est ce que nous allons explorer à travers son témoignage et à la fin de l'interview, je vous résumerai les trois idées clés principales à retenir de notre échange. Je suis Caroline, une guerrière qui voit la vie comme une grande aventure, qui n'est pas toujours facile, mais qui n'a pas forcément à être un combat. Pour moi, c'est un voyage vers et avec soi. Dans ce podcast, je vous partage cette vision en portant ma casquette de sophrologue et coach holistique. Vous trouverez des réflexions, des pratiques et des interviews pour explorer ensemble des clés pour faire la paix avec la vie, parce que je pense que c'est la clé de l'équilibre intérieur. Et la première étape d'un processus de paix, c'est la trêve. Ici, je vous invite à faire une pause pour, au fil des semaines, faire la paix avec vous-même et voir le monde sous un autre angle. Alors rejoignez notre communauté de guerriers et de guerrières pacifiques, abonnez-vous et faites de ce moment votre trêve. Salut Gabrielle, je suis super contente de te recevoir aujourd'hui. Avant de démarrer, est-ce que tu peux te présenter en quelques mots de la manière dont tu le souhaites ?

  • Speaker #1

    Je suis Gabrielle, j'ai 46 ans, je suis père et beau-père et je suis un guerrier empathique.

  • Speaker #0

    Parce que tu as fait le test et que tu es tombé sur un guerrier empathique ? Et qu'est-ce qui t'a parlé alors ?

  • Speaker #1

    C'est ce qui me correspond plutôt bien. La sympathie, c'est ce qui fait de moi ce que je suis. C'est une force que j'ai dû apprendre à prévoiser.

  • Speaker #0

    Merci. Je fais une petite parenthèse pour les curieux et les curieuses. Si vous avez envie de découvrir l'archétype qui vous reflète le mieux, vous pouvez faire le test sur mon site harmonie-3c.fr. Quel type de guerrier guerrière de la vie êtes-vous ? Je vous mets le lien en description. C'est un quiz gratuit. simple et ludique qui vous propose une nouvelle grille de lecture sur votre personnalité, vos motivations et votre talon d'Achille. Vous pourrez également découvrir des exemples de personnes célèbres ayant le profil le plus proche du vôtre. Ça permet souvent de se sentir un peu moins seule. Et puis surtout, ce test vous donnera une idée de la plus petite action que vous pouvez poser dès aujourd'hui pour amener du changement dans votre vie et un peu plus d'harmonie. Voilà pour la parenthèse, revenons à notre... épisode du jour. Je t'ai proposé de participer à ce podcast pour aborder le thème de la saison 1, oser être soi. Et quand je t'ai parlé de ce sujet, tu m'as dit, pour oser être soi-même, il faut déjà le vouloir. Et j'ai trouvé ça super intéressant. Je me suis dit parlons-en. Parlons de cette notion de responsabilité. Parlons d'engagement, d'alignement et de vulnérabilité. Alors, ceux et celles qui se sentent concernés me comprendront. Quand on est un ou une Warrior, on se sent responsable de tout, de presque tout et de presque tout le monde, mais on a parfois des difficultés à s'occuper de soi, à assumer le fait d'être responsable de soi et pour soi. Or, dans l'idée d'oser être soi, il y a le verbe oser. Oser, c'est choisir et choisir, c'est vouloir, c'est reprendre son pouvoir. Alors, première question que j'ai envie de te poser, Gabrielle, quand et comment As-tu compris que c'est important de vouloir être soi pour oser être soi ?

  • Speaker #1

    C'est quelque chose qui est venu avec le temps. En fait, je me suis rendu compte qu'on a tous déjà dit une fois qu'on veut faire quelque chose, genre faire du sport, manger mieux, ce genre de choses-là. On va s'inscrire à la salle, on va faire des courses différemment. Ça va tenir une fois, deux fois, trois fois, et au bout de la quatrième fois, ça va commencer à s'essouffler jusqu'à presque disparaître. et dire pourtant j'ai voulu le faire sauf que on l'a voulu c'est une volonté superficielle et la volonté profonde on l'a ou on l'a pas et si on l'a pas on n'avance pas Et c'est ça qui a fait que je m'en suis rendu compte. Quand j'ai commencé la sophrologie avec toi, j'étais plein de certitudes, je savais que ça allait m'aider, je voulais que ça m'aide, mais c'était une aide que j'avais déjà définie au départ. J'appliquais ce qu'il fallait que je fasse.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est l'idée qu'une partie de toi voulait bien faire ? Oui. Et chercher à amener, j'allais dire, peut-être les réponses que tu croyais que j'attendais ?

  • Speaker #1

    Pas que toi tu attendais, que moi j'attendais.

  • Speaker #0

    D'accord, que toi tu avais décidé que ça serait... Ok. Ouais. Et qu'étaient pas forcément les réponses que ton inconscient avait envie d'amener.

  • Speaker #1

    C'est tout à fait ça. Ok. C'est exactement ça, c'est vouloir bien faire parce qu'il faut faire. Se dire je veux le faire, donc je le fais, et si je le fais, c'est bon. Sauf que tant que tu ne le veux pas profondément, tant que tu ne veux pas vraiment te changer, tant que tu ne veux pas... être toi, le toi qui est vraiment au fond de toi, tu ne le deviens pas.

  • Speaker #0

    Qui n'est pas à changer. Parce que tu dis tant que tu ne veux pas changer, mais l'idée ce n'est pas de se changer, c'est de laisser sortir.

  • Speaker #1

    C'est changer son compas. pour arriver à être soi. Si je veux oser être moi, il faut que déjà j'arrive à me regarder moi et me dire bah moi je suis ça.

  • Speaker #0

    Il faut que je veuille me rencontrer.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est exactement ce truc là, ce déclic de se dire je suis en train de faire un exercice de sophrologie, c'est pour aller mieux donc je vais aller mieux, c'est comme ça que ça va se passer. C'est pas ça en fait, c'est pas cette démarche là. La démarche c'est je veux être moi, je veux oser être moi.

  • Speaker #0

    Et alors qui suis-je ?

  • Speaker #1

    Et voilà. Et c'est là où ça commence à être compliqué parce que même si on se connaît, même si on sait comment on est, on sait comment on est avec les autres, on ne sait pas comment on est avec soi-même. On parlait tout à l'heure de guéris empathique, on est quand même sur la réaction des autres, de ce que les autres pensent de nous ou en tout cas de ce que les autres éprouvent et on n'écoute pas forcément. ce qu'on éprouve nous. Et on va se caler sur les autres, on va se calquer sur leurs émotions, leurs comportements, parce qu'on va déceler chez eux comme étant une potentielle réaction. Voilà. Alors qu'on ne le fait même pas avec soi-même. Et finalement, au fur et à mesure, on arrive à se définir comme quelque part une espèce de coquille vide qu'on remplit en fonction des personnes qu'on a en face de soi.

  • Speaker #0

    C'est comme ça que tu te voyais ? Oui.

  • Speaker #1

    Je me voyais, et je me vois encore, on va pas se cacher, je me voyais comme un catalyseur de personnes. C'est-à-dire que j'aidais des personnes, j'écoutais des personnes, je les faisais avancer, pas, mais en tout cas j'essayais, mais j'ai jamais fait avec moi. Et c'est quand on a commencé... ensemble les différentes séances. Je voulais bien faire. Je voulais bien faire parce que je pensais que c'était la seule façon d'avancer.

  • Speaker #0

    Ok donc cette prise de conscience et ce déclic tu l'as eu pendant la compétition. Oui.

  • Speaker #1

    Je me rappelle même de la séance où j'étais allongé sur le futon et on était dans un plein exercice de visualisation et ce jour-là j'ai vraiment perdu... mon autocontrôle et où je me suis retrouvé face à face à une image de que je ne comprenais pas et cette image là c'était

  • Speaker #0

    moi mais c'était le mois que j'avais pas encore accepté de voir et après du coup ça t'a amené j'allais dire le fait de prendre décision non ok facile que ça ça a pris un peu plus

  • Speaker #1

    Ça prend un peu plus de temps parce que tu n'acceptes pas forcément dès le départ. Quand tu es conditionné, quand tu t'auto-conditionnes et quand tu es conditionné aussi par ce qui t'entoure, c'est difficile de prendre conscience d'un truc et de décider tout de suite derrière de changer. Quand tu vas à la salle de sport, quand tu commences la salle de sport, tu ne perds pas tes premiers kilos la première semaine.

  • Speaker #0

    Non. Après, il peut y avoir des choses différentes avec l'exemple de la salle de sport ou d'autres. Autres exemples que tu as pu citer, une notion de discipline, qui est peut-être encore un peu différent. Mais dans les deux cas, j'allais dire, on retrouve aussi cette notion d'engagement. Donc le fait de se dire, OK, dans la prise de décision, je pose mon engagement, je décide, j'y vais, je me donne les moyens d'eux, ou en tout cas, je fais de mon mieux. Et dans cette thématique de l'engagement, ça nous permet de bien comprendre que... Il ne s'agit pas de capter ce qui se joue, mais il s'agit aussi à un moment donné finalement d'y poser une intention. Et alors, quand et comment est-ce qu'elle s'est posée cette décision à l'intérieur de toi ? Cette intention ?

  • Speaker #1

    Ça s'est fait progressivement et naturellement. au fur et à mesure du fameux lâcher prise qu'on entend aussi souvent parler. C'est pareil, c'est des choses qui sont venues et qui se sont quelque part imposées à moi à partir du moment où j'ai osé regarder. Je casse mes certitudes et une certitude qui était quand même masquée par une certaine ouverture parce que je me suis toujours considéré et je suis quelqu'un avec une ouverture d'esprit importante. mais je l'ai à la destination des autres. Je ne l'ai jamais eu pour moi-même. Et c'est là, c'est quand tu te dis, mais tu appliques ça aux gens, pourquoi tu ne l'appliques pas à toi-même ? Et c'est à ce moment-là que, réellement, tu peux vraiment progresser et tu peux vraiment faire quelque chose.

  • Speaker #0

    Et du coup, alors, quel rôle a joué, ou joue peut-être encore aujourd'hui, cette prise de décision consciente ? Quel rôle ça a joué ? du coup dans le processus d'acceptation de toi et d'expression de ton authenticité ?

  • Speaker #1

    Bah ça a changé beaucoup de choses parce que déjà quand on faisait des séances ou même quand j'essayais d'appliquer ça au jour le jour, je le faisais plus pour le faire bien. Je le faisais... j'ai presque envie de dire comme quand tu te fais à manger parce que c'est nécessaire, parce que t'as faim, tu manges et je l'ai fait comme ça, je l'ai fait comme quelque chose de nécessaire, pas comme une tâche que je dois appliquer pour bien faire

  • Speaker #0

    Ok, est-ce qu'on peut y voir une idée de si laisser faire dans le côté c'est aussi naturel ? Oui, c'est ça. C'est bon, c'est nécessaire, mais c'est aussi naturel. Parce que dans le côté nécessaire, on peut imaginer peut-être quelque part aussi une obligation. C'est nécessaire, tu vois, parce que ça fait partie de... Oui, mais... Dans le côté naturel de...

  • Speaker #1

    Pas le nécessaire, on va dire, sociétal, pas le truc, je dois le faire. Je dois faire le nécessaire comme respirer. Respirer, je dois respirer. C'est nécessaire de respirer. Mais je le fais...

  • Speaker #0

    Ok, j'allais dire dans ma définition, j'y poserais peut-être le mot essentiel. Oui,

  • Speaker #1

    voilà.

  • Speaker #0

    Ok, du coup c'est devenu pour toi essentiel d'aller te rencontrer pour pouvoir après justement travailler sur le fait d'oser être toi. Oui. Oui, et du coup qu'est-ce que ça a révélé alors cette rencontre avec toi-même ?

  • Speaker #1

    Un début de réconciliation en fait.

  • Speaker #0

    Ok. À quel niveau, dans quel domaine ? Ça veut dire quoi pour toi ?

  • Speaker #1

    Je me suis reconcilié avec la personne qu'on a enfouie tout au fond.

  • Speaker #0

    Elle ressemblait à quoi, celle-là, la personne que tu avais enfouie tout au fond ?

  • Speaker #1

    Elle ressemblait à ce que j'aurais dû être depuis longtemps et que je n'étais pas. Elle ressemblait à quelqu'un qui est en accord avec lui-même et qui ne s'adapte pas en fonction de ce qu'on lui demande de faire. Quand je dis quand on lui demande de faire je parle d'une manière globale et dans l'absolu. de la société ou de l'environnement familial, amical, social, etc. C'est plus s'écouter soi. À partir du moment où j'ai commencé à me rencontrer et à rediscuter avec moi-même, j'ai arrêté de me le dire et j'ai exprimé. J'ai pu le faire avec mes moyens de moi, c'est-à-dire avec mon caractère, et pas forcément à les imposer, mais en tout cas à les partager.

  • Speaker #0

    Donc ce que ça a révélé aussi, ce que je comprends, c'est cette part ou ces parts de toi qui gardaient.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Qui gardait les émotions, qui gardait ce qu'elle pensait, qui se retenait d'eux, qui s'empêchait d'eux. Et ça révélait aussi, peut-être j'allais dire les stratégies ou les schémas comportementaux qui t'amenaient à garder, à t'empêcher, etc. Oui. Ok. Donc ça t'a... Bien cette idée, j'allais dire, de dire que te rencontrer toi-même, c'est aussi rencontrer tes parts d'ombre. Et... Oui. Et ta vulnérabilité.

  • Speaker #1

    C'est plus ça. Ou qu'elle est par d'ombre. Les par d'ombre, je les ai toujours... Je les ai toujours comprises. Mais... Et je m'en servais. Par contre, le fait d'être vulnérable, c'était plus compliqué. Avouer ses propres faiblesses, s'avouer ses propres failles, c'était beaucoup plus compliqué.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça impliquait ? Alors, encore une fois, peut-être aujourd'hui, qu'est-ce que ça implique d'oser être vulnérable ? D'aller rencontrer cette part-là, de la laisser s'exprimer ? et de voir à quel point le fait d'oser être vulnérable te permet aussi d'oser être toi.

  • Speaker #1

    Ça implique d'accepter de décevoir et de se décevoir. Ça implique de comprendre qu'on se construit une image de quelque chose, d'être telle ou telle chose, tel guerrier justement. et qu'en fait, tu t'es trompé d'armure. C'est pas celle que tu portes dans la vérité. Donc tu poses l'armure que tu avais décidé de mettre parce que c'était plus simple. Tu prends la vraie. C'est accepter de se pardonner à soi-même et d'arrêter de s'autoflageller en disant j'ai mal agi, qu'est-ce que je fais ? Je lève le tapis, je mets la poussière dessous et je fais comme si c'était rien passé ou je continue de ressasser et de me dire ah là là, si j'avais pas fait ça

  • Speaker #0

    L'idée de se foutre la paix. Tu parlais de la chyprise aussi tout à l'heure. La chyprise aussi, se foutre la paix à certains moments. Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est vraiment ça, le foutez-vous la paix Je crois que tu me l'as dit une fois. Et je pense que quand tu me l'as dit, je l'ai compris, mais je ne l'ai pas compris. Ou alors, je l'ai compris, mais je ne l'ai pas entendu.

  • Speaker #0

    Oui, c'est une notion dont parle beaucoup Fabrice Midal et qui me parle beaucoup aussi.

  • Speaker #1

    C'est ça. Tu me l'as dit, foutez-vous la paix Et j'ai lu foutez-vous la paix aussi de Midal.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Et quand tu fais les deux, quand tu rapproches les deux et que tu... tu es en train de lire ce livre et que ça te projette sur ton futon avec une séance, il y a une espèce de clarté qui t'apparaît et tu n'as pas eu de souci.

  • Speaker #0

    Quels sont les défis que tu rencontres quand tu cherches à être totalement toi-même ? Par exemple, dans quelles circonstances est-ce que tu oses être totalement toi ?

  • Speaker #1

    J'ai envie de dire que maintenant... j'ose être totalement moi en permanence avec les nuances qu'imposent le côté société, le côté social, professionnel et ce genre de choses. Mais j'essaie d'appliquer ça au jour le jour. Il y a des conséquences forcément. Ça demande une vraie réflexion sur la manière de s'exprimer pour apporter les bonnes émotions que tu veux partager.

  • Speaker #0

    Oui, après, très certainement, parce qu'il y a une part de toi aussi qui reste quand même... dans le contrôle. Parce que pourrais dire si tu restes dans la spontanéité, il y a des fois, il n'y a peut-être pas à réfléchir, l'émotion elle est là, elle est là et sort.

  • Speaker #1

    Disons que maintenant je jauge quand et comment je vais le faire. Je vais le faire systématiquement. mais à un certain degré selon mon environnement direct.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Ou le moment. Il y a des fois où je vais différer une discussion parce que ce n'est pas le moment. Et donc je préfère différer. Par contre, je vais le faire.

  • Speaker #0

    Oui, c'est pour ça que tu dis que tu as le sentiment de le faire en permanence. De toute façon, tu vas le faire. Après, tu vas adapter, j'allais dire, la forme et le fond.

  • Speaker #1

    du moment ou de l'environnement ou de la situation.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Ou après avoir exprimé quelque chose et qu'il y a forcément des conséquences derrière, qu'elles soient plus ou moins, entre guillemets, graves, derrière, il y a toujours ce côté...

  • Speaker #0

    Et alors, qu'est-ce qui te permet de dépasser cette culpabilité ? Pour tout de même oser être toi-même.

  • Speaker #1

    D'accepter que j'ai le droit, et que je m'autorise ce droit-là, et que finalement ce que j'ai dit, c'est moi qui en avais besoin. Comment ça a été accueilli, c'est plus mon problème. C'est dur à dire ça.

  • Speaker #0

    Oui, et puis encore une fois, on peut y mettre certains bémols. Parce que je peux comprendre que dans l'idée de dire, je fais et puis voilà, après, la manière dont tu le prends, ça t'appartient, ça ne m'appartient pas. Pour le coup, ça peut amener, j'allais dire, l'autre penchant à se dire, rien à foutre. Alors que oui, on peut être soi-même, pour le coup, dans ce que tu dis. On peut quand même... exprimer quelque chose, tout en ayant cette idée de si, peut-être que ça m'importe. Après, bien évidemment, même si je m'imagine ou si je me représente ce que ça peut générer chez toi, en vrai, j'en sais rien. C'est l'autre qui va te montrer ce qu'il touche, en quoi ça le touche, comment ça le touche, ça oui, t'as pas de contrôle en effet là-dessus et c'est important de lâcher ça et de laisser à l'autre en effet la part qui lui appartient.

  • Speaker #1

    Et en vrai... Quand ce genre de choses se passe, je vais faire les deux. C'est-à-dire que je vais avoir dit ce que j'avais à dire, je vais accueillir la réaction de l'autre, lui laisser le droit de l'accueillir comme il a envie de l'accueillir, mais en même temps... essayer de tempérer ou essayer de l'aider à non plus accueillir mais accepter ce que j'ai dit.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Donc je vais dire à peu près ce que je viens de dire là maintenant. Je vais dire, je comprends que tu ne le vives pas comme ça, je comprends que tu ne le sentes pas comme ça, mais moi c'est ce que j'ai senti. Donc, essayons de comprendre pourquoi on ne sent pas la même chose en même temps. Et c'est désamorcer. Ce n'est pas le j'en ai rien à foutre de ce que l'autre va… C'est-à-dire le fait d'exprimer une émotion,

  • Speaker #0

    de valider l'émotion de l'autre, après émotion ou demande ou limite, voilà. Avec tout de même le… L'important, j'allais dire que lui aussi valide ton émotion. Même si, ok, peut-être qu'on ne se comprend pas, et peut-être qu'on n'aura pas la réponse de pourquoi moi je le vis comme ça, pourquoi toi tu le vis comme ça, par contre, ok, je valide et j'accepte que pour toi, ça c'est une vérité. Ton émotion, ta limite ou ton besoin.

  • Speaker #1

    et après est-ce qu'on peut se rejoindre si oui comment en fait auparavant quand j'exprimais parce que t'arrives toujours à m'en exprimer et que quand on dit se retient, on se retient et qu'après ça pète. Après j'atténuais ma partie pour calmer les choses et faire en sorte que tout roule de manière correcte. Aujourd'hui oui je vais... Je vais essayer de discuter, d'échanger, mais je n'attestume pas ma partie. Si c'est mon sentiment, si c'est mon émotion du moment, c'est qu'elle est là.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, aujourd'hui, tu te sens capable de, comme on disait tout à l'heure, dépasser cette culpabilité, d'accueillir déjà en premier point, j'allais dire, ta vulnérabilité, de dire, là, il y a un truc qui me touche, je me sens légitime de le partager, j'ai le droit. peut-être que je me sens encore un peu coupable, voilà, ça s'abouge encore, mais je dépasse cette culpabilité, parce qu'à un moment donné, j'ai décidé d'être responsable de moi, j'ai posé une décision, une intention, et le fait de laisser sortir ce qu'il y a aussi à l'intérieur de moi, c'est le fait de rester, justement, si je suis moi-même, alignée avec moi-même.

  • Speaker #1

    Oui, c'est exactement ça.

  • Speaker #0

    Du coup, dans cette idée d'alignement, comment toi tu définirais le concept d'alignement ? En quoi ça consiste ?

  • Speaker #1

    C'est... J'ai presque envie de dire, c'est ne faire que les concessions qui sont le truc de nécessaire.

  • Speaker #0

    Ne faire que les concessions qui sont nécessaires. Ça pour toi, c'est être aligné avec toi-même. C'est-à-dire qu'il y a le guerrier en paix qui a besoin de faire des concessions, de dire de toute façon c'est un partage, c'est un échange, on n'est pas là pour s'imposer des... des choses l'un à l'autre. Mais attention, parce que dire oui à l'autre, parfois, c'est dire non à soi. Et quand je sens un non à l'intérieur, ça sonne et ça m'aligne, ça me réaligne.

  • Speaker #1

    C'est faire les choses finalement en harmonie avec les autres, mais sans s'oublier. C'est rester dans mon émotion, dans mon avis, dans ma valeur, tout en acceptant l'émotion de l'autre et en faisant en sorte que les deux puissent... de manière plus ou moins pacifique mais sans se renier soi-même.

  • Speaker #0

    En quoi oser être toi-même ou encore une fois pour toi peut-être en quoi oser être vulnérable a influencé ta vie autour de toi ?

  • Speaker #1

    J'étais déjà très à l'écoute parfois trop à l'écoute des autres. Et là je me rends compte que mon écoute est plus efficace parce que je vais oser dire des choses que les personnes n'ont pas envie d'entendre. Et puis oui, je vais m'écouter moi en fait.

  • Speaker #0

    Et d'une manière un peu plus concrète, peut-être avec, je ne sais pas, certains exemples ou certains domaines de vie ou certaines personnes, est-ce que tu as l'impression que ça a modifié, par exemple, certaines relations ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a certaines relations qui se sont réellement renforcées. Si je prends l'exemple professionnel qui me touchait auparavant beaucoup, je m'investissais beaucoup dans mon travail, je pensais que j'aimais mon travail, mais en fait j'avais juste une certaine loyauté envers mon travail. Et je faisais mon travail parce que j'étais loyal à mon travail, pas parce que je voulais faire mon travail ou parce que j'avais envie de faire mon travail ou ce genre de choses, je le faisais pour bien faire.

  • Speaker #0

    Il faut ! de favoris.

  • Speaker #1

    Et aujourd'hui, mon travail, je le fais parce que j'en ai envie. Et les relations que j'ai dans mon travail aujourd'hui, elles sont rythmées par ce côté du respect et de l'acceptation du caractère de l'autre. Je peux être amené à travailler avec des gens qui sont totalement à l'opposé de ce que je suis. de qui je suis. Alors qu'auparavant j'allais atténuer mes réactions pour ne pas gêner et ne pas entrer en conflit, là je ne vais pas le faire. Là je vais rester moi-même. Quand ça va au conflit, si ça va au conflit, je vais garder Une seule ligne directrice, c'est rester pragmatique. De manière à ce que chacun ait ses propres émotions, mais qu'on se rejoigne sur quelque chose de pragmatique. Quelque chose qui n'est pas discutable, qui ne va pas être lié à l'affect. Et ça, je n'étais pas capable de le faire avant. Parce que j'allais me synchroniser sur l'émotion que je ressentais en face de moi, et j'allais faire en sorte que ça se passe bien. Aujourd'hui... Je passe à une émotion qui est différente de la mienne. Je garde la mienne. Personne n'a facilement gardé la sienne. On va se rejoindre sur quelque chose de factuel et de pragmatique.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si je suis clair par rapport à ça. Ce que je sais,

  • Speaker #0

    c'est que j'ai souvent cette image, je pense que j'en ai des petits bonhommes avec des petits boutons. Chaque petit bouton pourrait être une blessure. Le monde extérieur vient, appuie sur un bouton, ça déclenche quelque chose. Plus le bouton est gros, plus c'est facile de le déclencher et plus il peut déclencher aussi des tsunamis émotionnels à l'intérieur de nous. Je ramène cette image pour un peu une proposition d'interprétation métaphorique de ce que j'entends. Ce que j'entends, c'est que les boutons, ils sont plus petits chez toi. Ta conscience, quand on appuie dessus. Donc oui, ça te touche, mais c'est moins présent et du coup moins débordant quand ils sont stimulés. Et ça te permet du coup de rester aligné avec toi-même et de rester authentique, d'oser être toi dans le fait d'exprimer tes opinions ou ce que tu penses, te positionner en étant plus détaché. moins émotionnellement impacté. En fait, ça t'amène à être dans l'action alors qu'avant, tu étais dans la réaction.

  • Speaker #1

    C'est ça. Clairement, j'étais vraiment dans la réaction. Une attaque, je la prenais personnellement. Je ne faisais pas bien mon travail ou je n'avais pas fait assez, etc. Aujourd'hui, une attaque, je ne dis pas qu'elle me touche pas je dis pas qu'il ya aucune émotion qui va qui va sortir de moi par contre pour reprendre ton exemple des petits bonhommes avec les petits boutons oui on va appuyer sur mon bouton si j'accepte qu'on ait appuyé sur un des boutons que je reviens dans le côté pragmatique je peux rester avec moi même je peux rester aligné avec moi même je peux rester qui je suis sans avoir à m'adapter une personne

  • Speaker #0

    Oui, encore une fois, différence entre l'action et la réaction. Donc on n'a pas conscience, j'allais dire, de ses propres schémas et de ce qu'il joue, on est en réaction.

  • Speaker #1

    C'est dans le monde professionnel, dans l'univers, dans la sphère familiale, c'est beaucoup plus dur. Mais aujourd'hui, j'y arrive plus. J'y arrive beaucoup plus. Je vais... Comme un peu quand tu vas à la piscine et que tu montes sur le plongeoir le plus haut. Tu sais que tu vas plonger, tu as envie de plonger, mais tu as cette espèce de petite appréhension quand tu as les pieds qui touchent le bord. T'as cette espèce de truc dans le ventre qui fait attention, mais tu sautes. Quand t'arrives dans l'eau, tu fais un plat, tu fais un plat, t'as mal, t'assumes les conséquences. Par contre, si ton plomb de bouche est parfait, il est parfait. Là, c'est un peu pareil avec l'aspect des personnes proches. Et je me suis rendu compte aussi de quelque chose, c'est que quand je parle avec des gens, souvent, chez les gens, les phrases commencent par il faut que Il faut que je fasse ci, il faut que je fasse ça Et cette phrase-là, c'est ce il faut que Qu'aujourd'hui, je me dis, mais c'était moi, en fait. Ma vie a été conditionnée par des il faut Pas je veux Il y a quelqu'un qui m'a dit, il y a vraiment très très longtemps, il ne faut rien à part mourir J'avais 19 ans quand on me l'a dit. Et c'est que très récemment que ça m'est revenu d'un coup où je vois cette personne me dire qu'il ne faut rien à part mourir. Et c'est vrai finalement. Tout ce qu'on fait aujourd'hui, il ne faut pas le faire. On veut le faire. Pour différentes raisons. qu'elle soit personnelle, sociale ou n'importe quoi, on veut le faire. Il n'y a rien qu'il faut qu'on fasse.

  • Speaker #0

    Et du coup, ça aujourd'hui, j'allais dire, c'est ce qui drive. Tu as l'impression que tu as vu tes choix ou ta vision du monde. À chaque fois d'aller te questionner sur est-ce que je veux le faire et de reprendre cette responsabilité, de dire voilà, c'est mon choix.

  • Speaker #1

    Et même certaines choses, après on va me dire mais non, il y a des choses que tu es obligé de faire, tu n'as pas le choix. Bah si en fait. Si je veux vivre dans cette société, bah oui, il faut que je fasse certaines choses. Mais c'est parce que je veux vivre dans cette société-là. J'ai pas envie de vivre dans cette société-là jusqu'à en changer. Et si je veux vivre dans ce schéma familial, oui, il y a des choses à faire. Quand on dit qu'il faut faire des concessions dans la vie, oui. Mais pour vivre ta vie, si je veux vivre cette vie-là, oui, j'ai des concessions à faire. Sinon, je ne suis pas obligé.

  • Speaker #0

    C'est quoi pour toi la paix intérieure ? Est-ce que tu te sens en paix avec toi-même ?

  • Speaker #1

    Pour être totalement honnête, j'aimerais bien, mais non.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Parce que... J'ai pas fini mon combat... Mon combat pour... La connaissance de moi-même.

  • Speaker #0

    Ok. Ça,

  • Speaker #1

    c'est quelque chose d'important. Quand... Quand je parle de combativité, je ne parle pas de combativité contre quelque chose, je parle de combativité pour arriver à quelque chose. Et aujourd'hui, je me bats encore pour arriver à être moi-même comme j'ai envie d'être.

  • Speaker #0

    Et alors, ça serait quoi être toi-même comme tu as envie d'être ? si déjà tu te sens en permanence oser être toi ça serait quoi ? c'est d'arriver en haut du plongeoir et de sauter sans question et sans culpabilité

  • Speaker #1

    C'est chasser la culpabilité de qui je suis.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est possible ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Ok, on est d'accord. Ce que je voulais dire, revient à l'idée de se foutre la paix. C'est finalement se foutre la paix, être en paix avec soi-même. C'est peut-être aussi dire, oui, peut-être que ce petit point de culpabilité sera toujours présent. Peut-être que les artistes, à chaque fois, avant de monter sur scène, ils ont tous une petite boule, ils ont tous un petit stress. Certainement moins qu'au départ, quand ils se sont lancés. Ça fait peut-être aussi partie de la chose. Peut-être que se dire, j'espère qu'un jour, ça ne sera plus là, plus jamais, j'allais dire, c'est une quête...

  • Speaker #1

    Un peu, oui. Voilà. Inatteignable.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as eu l'impression d'être passé d'un combat contre, tu as battu contre toi-même, à essayer de garder à l'intérieur de toi les émotions, tu passes d'un combat contre à aujourd'hui un combat pour ?

  • Speaker #1

    Oui, avant je... Je me battais, ça va faire très bon peu ce que je vais dire, mais je me battais pour le bien des autres, contre mes propres émotions à moi. Aujourd'hui, je continue de me battre pour le bien des autres, mais pour mon bien-être à moi aussi.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et dans toutes les... Tu me demandais quelle était la différence tout à l'heure. Je n'arrivais pas à l'exprimer, mais la part de la question, c'est ça qui a beaucoup changé. J'ai toujours eu... J'ai toujours eu cette combativité et cette persévérance en moi. Mais aujourd'hui, je la dirige aussi pour moi.

  • Speaker #0

    Faire lien avec la trêve, je me dis quelque part, dans ta manière de... On parlait de se foutre la paix tout à l'heure. C'est tout plein de petits moments dans ton quotidien, où tu te dis, oula, là il se passe un truc, oh, attends, pause, laisse, oui. T'as le droit de penser ce que tu penses, t'as le droit de ressentir ce que tu ressens.

  • Speaker #2

    Si tu avais un message à transmettre,

  • Speaker #0

    quelle serait la leçon ou le conseil basé sur ton expérience que tu aurais envie de partager au monde ?

  • Speaker #1

    C'est s'écouter, accepter de s'écouter, ouvrir la petite cage qu'on a mis au fond et où on a enfoui tout ce qu'on avait envie de faire et qu'on n'a pas fait.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça veut dire que pour toi le fait d'oser être soi, c'est oser s'écouter ? Et en quoi oser t'écouter et oser être toi a vraiment, en quelques mots pour toi, en quoi ça a changé ta vie ?

  • Speaker #1

    Ça m'a permis d'assumer le fait que je ressens des choses et que ce que je ressens existe.

  • Speaker #0

    Est-ce que quelque part, ça veut dire que ça t'a permis de te sentir plus en paix avec le fait d'exister ?

  • Speaker #1

    C'est ce que j'allais dire là. C'est exactement ça. C'est un peu antinomique par rapport au fait que je disais tout à l'heure, mais j'étais combatif. Mais oui, c'est être un peu plus en paix avec soi-même.

  • Speaker #0

    Top.

  • Speaker #2

    Super, merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #0

    Gabriel, bonne continuation sur ton chemin de paix.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #2

    Voilà, j'espère que cette interview vous a plu. Je vous rappelle les trois grandes idées clés du jour pour vous accompagner sur votre chemin de paix et d'acceptation de soi. Point numéro 1, oser être soi passe par oser se rencontrer. Vouloir et oser voir, accueillir les différentes parts de soi pour se réconcilier avec soi-même. Deuxièmement, ça sous-tend d'oser lâcher ses certitudes sur soi-même et sur l'autre, d'accepter de faire un pas de côté pour modifier sa vision du monde, et d'oser être en lien, d'oser entrer en lien avec sa vulnérabilité pour se pardonner à soi-même. Troisième idée, se rencontrer permet d'apprendre à s'écouter. S'écouter, c'est par exemple savoir identifier ses besoins et ses limites pour pouvoir les exprimer. Et c'est aussi se permettre... ou se sentir en paix d'exister. Merci d'avoir écouté ce podcast. Si vous avez aimé, je vous invite à attribuer 5 étoiles, laisser un commentaire ou partager l'épisode à une personne qui pourrait en bénéficier. Si vous souhaitez aller plus loin, si vous souhaitez oser être totalement vous, découvrez mon accompagnement sur mon site harmonie-3c.fr Et si vous avez envie de partager votre propre voyage de guerrier ou de guerrière de la vie sur son chemin de paix, contactez-moi. Je serai ravie de vous accueillir sur ce podcast pour inspirer notre communauté. Parce que la paix est le chemin et non la destination. A bientôt !

Description

Gabriel nous raconte son parcours personnel et sa décision de se rencontrer (d'aller voir toutes ses parts, même celles qu'il fuyait ou cachait depuis longtemps)...

Un témoignage authentique et inspirant sur le courage d'être soi.


Je suis Caroline, votre pacificatrice. Dans ce podcast, vous trouverez des outils, des idées et des inspirations pour vous aider à faire la paix avec vous-même et avec la vie, pour cultiver votre équilibre. Chaque semaine, découvrez des réflexions, des pratiques et des interviews pour voir le monde sous un autre angle.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et à toutes, pour ce deuxième épisode, aujourd'hui je reçois Gabriel pour aborder la valeur de responsabilité à travers le thème de l'introspection. Gabriel est un ami et un confident, il a également été un client et c'est dans le cadre de son accompagnement qu'il s'est révélé à lui-même. Il nous partage aujourd'hui son chemin vers l'authenticité. Pourquoi être responsable de soi ? Pourquoi et comment arrêter de vouloir bien faire, de se suradapter au monde extérieur pour laisser sortir ? Qui on est, ce qu'on pense et ce qu'on ressent ? Quelles peuvent être les clés pour entamer ou renforcer une démarche d'acceptation de soi ? C'est ce que nous allons explorer à travers son témoignage et à la fin de l'interview, je vous résumerai les trois idées clés principales à retenir de notre échange. Je suis Caroline, une guerrière qui voit la vie comme une grande aventure, qui n'est pas toujours facile, mais qui n'a pas forcément à être un combat. Pour moi, c'est un voyage vers et avec soi. Dans ce podcast, je vous partage cette vision en portant ma casquette de sophrologue et coach holistique. Vous trouverez des réflexions, des pratiques et des interviews pour explorer ensemble des clés pour faire la paix avec la vie, parce que je pense que c'est la clé de l'équilibre intérieur. Et la première étape d'un processus de paix, c'est la trêve. Ici, je vous invite à faire une pause pour, au fil des semaines, faire la paix avec vous-même et voir le monde sous un autre angle. Alors rejoignez notre communauté de guerriers et de guerrières pacifiques, abonnez-vous et faites de ce moment votre trêve. Salut Gabrielle, je suis super contente de te recevoir aujourd'hui. Avant de démarrer, est-ce que tu peux te présenter en quelques mots de la manière dont tu le souhaites ?

  • Speaker #1

    Je suis Gabrielle, j'ai 46 ans, je suis père et beau-père et je suis un guerrier empathique.

  • Speaker #0

    Parce que tu as fait le test et que tu es tombé sur un guerrier empathique ? Et qu'est-ce qui t'a parlé alors ?

  • Speaker #1

    C'est ce qui me correspond plutôt bien. La sympathie, c'est ce qui fait de moi ce que je suis. C'est une force que j'ai dû apprendre à prévoiser.

  • Speaker #0

    Merci. Je fais une petite parenthèse pour les curieux et les curieuses. Si vous avez envie de découvrir l'archétype qui vous reflète le mieux, vous pouvez faire le test sur mon site harmonie-3c.fr. Quel type de guerrier guerrière de la vie êtes-vous ? Je vous mets le lien en description. C'est un quiz gratuit. simple et ludique qui vous propose une nouvelle grille de lecture sur votre personnalité, vos motivations et votre talon d'Achille. Vous pourrez également découvrir des exemples de personnes célèbres ayant le profil le plus proche du vôtre. Ça permet souvent de se sentir un peu moins seule. Et puis surtout, ce test vous donnera une idée de la plus petite action que vous pouvez poser dès aujourd'hui pour amener du changement dans votre vie et un peu plus d'harmonie. Voilà pour la parenthèse, revenons à notre... épisode du jour. Je t'ai proposé de participer à ce podcast pour aborder le thème de la saison 1, oser être soi. Et quand je t'ai parlé de ce sujet, tu m'as dit, pour oser être soi-même, il faut déjà le vouloir. Et j'ai trouvé ça super intéressant. Je me suis dit parlons-en. Parlons de cette notion de responsabilité. Parlons d'engagement, d'alignement et de vulnérabilité. Alors, ceux et celles qui se sentent concernés me comprendront. Quand on est un ou une Warrior, on se sent responsable de tout, de presque tout et de presque tout le monde, mais on a parfois des difficultés à s'occuper de soi, à assumer le fait d'être responsable de soi et pour soi. Or, dans l'idée d'oser être soi, il y a le verbe oser. Oser, c'est choisir et choisir, c'est vouloir, c'est reprendre son pouvoir. Alors, première question que j'ai envie de te poser, Gabrielle, quand et comment As-tu compris que c'est important de vouloir être soi pour oser être soi ?

  • Speaker #1

    C'est quelque chose qui est venu avec le temps. En fait, je me suis rendu compte qu'on a tous déjà dit une fois qu'on veut faire quelque chose, genre faire du sport, manger mieux, ce genre de choses-là. On va s'inscrire à la salle, on va faire des courses différemment. Ça va tenir une fois, deux fois, trois fois, et au bout de la quatrième fois, ça va commencer à s'essouffler jusqu'à presque disparaître. et dire pourtant j'ai voulu le faire sauf que on l'a voulu c'est une volonté superficielle et la volonté profonde on l'a ou on l'a pas et si on l'a pas on n'avance pas Et c'est ça qui a fait que je m'en suis rendu compte. Quand j'ai commencé la sophrologie avec toi, j'étais plein de certitudes, je savais que ça allait m'aider, je voulais que ça m'aide, mais c'était une aide que j'avais déjà définie au départ. J'appliquais ce qu'il fallait que je fasse.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est l'idée qu'une partie de toi voulait bien faire ? Oui. Et chercher à amener, j'allais dire, peut-être les réponses que tu croyais que j'attendais ?

  • Speaker #1

    Pas que toi tu attendais, que moi j'attendais.

  • Speaker #0

    D'accord, que toi tu avais décidé que ça serait... Ok. Ouais. Et qu'étaient pas forcément les réponses que ton inconscient avait envie d'amener.

  • Speaker #1

    C'est tout à fait ça. Ok. C'est exactement ça, c'est vouloir bien faire parce qu'il faut faire. Se dire je veux le faire, donc je le fais, et si je le fais, c'est bon. Sauf que tant que tu ne le veux pas profondément, tant que tu ne veux pas vraiment te changer, tant que tu ne veux pas... être toi, le toi qui est vraiment au fond de toi, tu ne le deviens pas.

  • Speaker #0

    Qui n'est pas à changer. Parce que tu dis tant que tu ne veux pas changer, mais l'idée ce n'est pas de se changer, c'est de laisser sortir.

  • Speaker #1

    C'est changer son compas. pour arriver à être soi. Si je veux oser être moi, il faut que déjà j'arrive à me regarder moi et me dire bah moi je suis ça.

  • Speaker #0

    Il faut que je veuille me rencontrer.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est exactement ce truc là, ce déclic de se dire je suis en train de faire un exercice de sophrologie, c'est pour aller mieux donc je vais aller mieux, c'est comme ça que ça va se passer. C'est pas ça en fait, c'est pas cette démarche là. La démarche c'est je veux être moi, je veux oser être moi.

  • Speaker #0

    Et alors qui suis-je ?

  • Speaker #1

    Et voilà. Et c'est là où ça commence à être compliqué parce que même si on se connaît, même si on sait comment on est, on sait comment on est avec les autres, on ne sait pas comment on est avec soi-même. On parlait tout à l'heure de guéris empathique, on est quand même sur la réaction des autres, de ce que les autres pensent de nous ou en tout cas de ce que les autres éprouvent et on n'écoute pas forcément. ce qu'on éprouve nous. Et on va se caler sur les autres, on va se calquer sur leurs émotions, leurs comportements, parce qu'on va déceler chez eux comme étant une potentielle réaction. Voilà. Alors qu'on ne le fait même pas avec soi-même. Et finalement, au fur et à mesure, on arrive à se définir comme quelque part une espèce de coquille vide qu'on remplit en fonction des personnes qu'on a en face de soi.

  • Speaker #0

    C'est comme ça que tu te voyais ? Oui.

  • Speaker #1

    Je me voyais, et je me vois encore, on va pas se cacher, je me voyais comme un catalyseur de personnes. C'est-à-dire que j'aidais des personnes, j'écoutais des personnes, je les faisais avancer, pas, mais en tout cas j'essayais, mais j'ai jamais fait avec moi. Et c'est quand on a commencé... ensemble les différentes séances. Je voulais bien faire. Je voulais bien faire parce que je pensais que c'était la seule façon d'avancer.

  • Speaker #0

    Ok donc cette prise de conscience et ce déclic tu l'as eu pendant la compétition. Oui.

  • Speaker #1

    Je me rappelle même de la séance où j'étais allongé sur le futon et on était dans un plein exercice de visualisation et ce jour-là j'ai vraiment perdu... mon autocontrôle et où je me suis retrouvé face à face à une image de que je ne comprenais pas et cette image là c'était

  • Speaker #0

    moi mais c'était le mois que j'avais pas encore accepté de voir et après du coup ça t'a amené j'allais dire le fait de prendre décision non ok facile que ça ça a pris un peu plus

  • Speaker #1

    Ça prend un peu plus de temps parce que tu n'acceptes pas forcément dès le départ. Quand tu es conditionné, quand tu t'auto-conditionnes et quand tu es conditionné aussi par ce qui t'entoure, c'est difficile de prendre conscience d'un truc et de décider tout de suite derrière de changer. Quand tu vas à la salle de sport, quand tu commences la salle de sport, tu ne perds pas tes premiers kilos la première semaine.

  • Speaker #0

    Non. Après, il peut y avoir des choses différentes avec l'exemple de la salle de sport ou d'autres. Autres exemples que tu as pu citer, une notion de discipline, qui est peut-être encore un peu différent. Mais dans les deux cas, j'allais dire, on retrouve aussi cette notion d'engagement. Donc le fait de se dire, OK, dans la prise de décision, je pose mon engagement, je décide, j'y vais, je me donne les moyens d'eux, ou en tout cas, je fais de mon mieux. Et dans cette thématique de l'engagement, ça nous permet de bien comprendre que... Il ne s'agit pas de capter ce qui se joue, mais il s'agit aussi à un moment donné finalement d'y poser une intention. Et alors, quand et comment est-ce qu'elle s'est posée cette décision à l'intérieur de toi ? Cette intention ?

  • Speaker #1

    Ça s'est fait progressivement et naturellement. au fur et à mesure du fameux lâcher prise qu'on entend aussi souvent parler. C'est pareil, c'est des choses qui sont venues et qui se sont quelque part imposées à moi à partir du moment où j'ai osé regarder. Je casse mes certitudes et une certitude qui était quand même masquée par une certaine ouverture parce que je me suis toujours considéré et je suis quelqu'un avec une ouverture d'esprit importante. mais je l'ai à la destination des autres. Je ne l'ai jamais eu pour moi-même. Et c'est là, c'est quand tu te dis, mais tu appliques ça aux gens, pourquoi tu ne l'appliques pas à toi-même ? Et c'est à ce moment-là que, réellement, tu peux vraiment progresser et tu peux vraiment faire quelque chose.

  • Speaker #0

    Et du coup, alors, quel rôle a joué, ou joue peut-être encore aujourd'hui, cette prise de décision consciente ? Quel rôle ça a joué ? du coup dans le processus d'acceptation de toi et d'expression de ton authenticité ?

  • Speaker #1

    Bah ça a changé beaucoup de choses parce que déjà quand on faisait des séances ou même quand j'essayais d'appliquer ça au jour le jour, je le faisais plus pour le faire bien. Je le faisais... j'ai presque envie de dire comme quand tu te fais à manger parce que c'est nécessaire, parce que t'as faim, tu manges et je l'ai fait comme ça, je l'ai fait comme quelque chose de nécessaire, pas comme une tâche que je dois appliquer pour bien faire

  • Speaker #0

    Ok, est-ce qu'on peut y voir une idée de si laisser faire dans le côté c'est aussi naturel ? Oui, c'est ça. C'est bon, c'est nécessaire, mais c'est aussi naturel. Parce que dans le côté nécessaire, on peut imaginer peut-être quelque part aussi une obligation. C'est nécessaire, tu vois, parce que ça fait partie de... Oui, mais... Dans le côté naturel de...

  • Speaker #1

    Pas le nécessaire, on va dire, sociétal, pas le truc, je dois le faire. Je dois faire le nécessaire comme respirer. Respirer, je dois respirer. C'est nécessaire de respirer. Mais je le fais...

  • Speaker #0

    Ok, j'allais dire dans ma définition, j'y poserais peut-être le mot essentiel. Oui,

  • Speaker #1

    voilà.

  • Speaker #0

    Ok, du coup c'est devenu pour toi essentiel d'aller te rencontrer pour pouvoir après justement travailler sur le fait d'oser être toi. Oui. Oui, et du coup qu'est-ce que ça a révélé alors cette rencontre avec toi-même ?

  • Speaker #1

    Un début de réconciliation en fait.

  • Speaker #0

    Ok. À quel niveau, dans quel domaine ? Ça veut dire quoi pour toi ?

  • Speaker #1

    Je me suis reconcilié avec la personne qu'on a enfouie tout au fond.

  • Speaker #0

    Elle ressemblait à quoi, celle-là, la personne que tu avais enfouie tout au fond ?

  • Speaker #1

    Elle ressemblait à ce que j'aurais dû être depuis longtemps et que je n'étais pas. Elle ressemblait à quelqu'un qui est en accord avec lui-même et qui ne s'adapte pas en fonction de ce qu'on lui demande de faire. Quand je dis quand on lui demande de faire je parle d'une manière globale et dans l'absolu. de la société ou de l'environnement familial, amical, social, etc. C'est plus s'écouter soi. À partir du moment où j'ai commencé à me rencontrer et à rediscuter avec moi-même, j'ai arrêté de me le dire et j'ai exprimé. J'ai pu le faire avec mes moyens de moi, c'est-à-dire avec mon caractère, et pas forcément à les imposer, mais en tout cas à les partager.

  • Speaker #0

    Donc ce que ça a révélé aussi, ce que je comprends, c'est cette part ou ces parts de toi qui gardaient.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Qui gardait les émotions, qui gardait ce qu'elle pensait, qui se retenait d'eux, qui s'empêchait d'eux. Et ça révélait aussi, peut-être j'allais dire les stratégies ou les schémas comportementaux qui t'amenaient à garder, à t'empêcher, etc. Oui. Ok. Donc ça t'a... Bien cette idée, j'allais dire, de dire que te rencontrer toi-même, c'est aussi rencontrer tes parts d'ombre. Et... Oui. Et ta vulnérabilité.

  • Speaker #1

    C'est plus ça. Ou qu'elle est par d'ombre. Les par d'ombre, je les ai toujours... Je les ai toujours comprises. Mais... Et je m'en servais. Par contre, le fait d'être vulnérable, c'était plus compliqué. Avouer ses propres faiblesses, s'avouer ses propres failles, c'était beaucoup plus compliqué.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça impliquait ? Alors, encore une fois, peut-être aujourd'hui, qu'est-ce que ça implique d'oser être vulnérable ? D'aller rencontrer cette part-là, de la laisser s'exprimer ? et de voir à quel point le fait d'oser être vulnérable te permet aussi d'oser être toi.

  • Speaker #1

    Ça implique d'accepter de décevoir et de se décevoir. Ça implique de comprendre qu'on se construit une image de quelque chose, d'être telle ou telle chose, tel guerrier justement. et qu'en fait, tu t'es trompé d'armure. C'est pas celle que tu portes dans la vérité. Donc tu poses l'armure que tu avais décidé de mettre parce que c'était plus simple. Tu prends la vraie. C'est accepter de se pardonner à soi-même et d'arrêter de s'autoflageller en disant j'ai mal agi, qu'est-ce que je fais ? Je lève le tapis, je mets la poussière dessous et je fais comme si c'était rien passé ou je continue de ressasser et de me dire ah là là, si j'avais pas fait ça

  • Speaker #0

    L'idée de se foutre la paix. Tu parlais de la chyprise aussi tout à l'heure. La chyprise aussi, se foutre la paix à certains moments. Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est vraiment ça, le foutez-vous la paix Je crois que tu me l'as dit une fois. Et je pense que quand tu me l'as dit, je l'ai compris, mais je ne l'ai pas compris. Ou alors, je l'ai compris, mais je ne l'ai pas entendu.

  • Speaker #0

    Oui, c'est une notion dont parle beaucoup Fabrice Midal et qui me parle beaucoup aussi.

  • Speaker #1

    C'est ça. Tu me l'as dit, foutez-vous la paix Et j'ai lu foutez-vous la paix aussi de Midal.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Et quand tu fais les deux, quand tu rapproches les deux et que tu... tu es en train de lire ce livre et que ça te projette sur ton futon avec une séance, il y a une espèce de clarté qui t'apparaît et tu n'as pas eu de souci.

  • Speaker #0

    Quels sont les défis que tu rencontres quand tu cherches à être totalement toi-même ? Par exemple, dans quelles circonstances est-ce que tu oses être totalement toi ?

  • Speaker #1

    J'ai envie de dire que maintenant... j'ose être totalement moi en permanence avec les nuances qu'imposent le côté société, le côté social, professionnel et ce genre de choses. Mais j'essaie d'appliquer ça au jour le jour. Il y a des conséquences forcément. Ça demande une vraie réflexion sur la manière de s'exprimer pour apporter les bonnes émotions que tu veux partager.

  • Speaker #0

    Oui, après, très certainement, parce qu'il y a une part de toi aussi qui reste quand même... dans le contrôle. Parce que pourrais dire si tu restes dans la spontanéité, il y a des fois, il n'y a peut-être pas à réfléchir, l'émotion elle est là, elle est là et sort.

  • Speaker #1

    Disons que maintenant je jauge quand et comment je vais le faire. Je vais le faire systématiquement. mais à un certain degré selon mon environnement direct.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Ou le moment. Il y a des fois où je vais différer une discussion parce que ce n'est pas le moment. Et donc je préfère différer. Par contre, je vais le faire.

  • Speaker #0

    Oui, c'est pour ça que tu dis que tu as le sentiment de le faire en permanence. De toute façon, tu vas le faire. Après, tu vas adapter, j'allais dire, la forme et le fond.

  • Speaker #1

    du moment ou de l'environnement ou de la situation.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Ou après avoir exprimé quelque chose et qu'il y a forcément des conséquences derrière, qu'elles soient plus ou moins, entre guillemets, graves, derrière, il y a toujours ce côté...

  • Speaker #0

    Et alors, qu'est-ce qui te permet de dépasser cette culpabilité ? Pour tout de même oser être toi-même.

  • Speaker #1

    D'accepter que j'ai le droit, et que je m'autorise ce droit-là, et que finalement ce que j'ai dit, c'est moi qui en avais besoin. Comment ça a été accueilli, c'est plus mon problème. C'est dur à dire ça.

  • Speaker #0

    Oui, et puis encore une fois, on peut y mettre certains bémols. Parce que je peux comprendre que dans l'idée de dire, je fais et puis voilà, après, la manière dont tu le prends, ça t'appartient, ça ne m'appartient pas. Pour le coup, ça peut amener, j'allais dire, l'autre penchant à se dire, rien à foutre. Alors que oui, on peut être soi-même, pour le coup, dans ce que tu dis. On peut quand même... exprimer quelque chose, tout en ayant cette idée de si, peut-être que ça m'importe. Après, bien évidemment, même si je m'imagine ou si je me représente ce que ça peut générer chez toi, en vrai, j'en sais rien. C'est l'autre qui va te montrer ce qu'il touche, en quoi ça le touche, comment ça le touche, ça oui, t'as pas de contrôle en effet là-dessus et c'est important de lâcher ça et de laisser à l'autre en effet la part qui lui appartient.

  • Speaker #1

    Et en vrai... Quand ce genre de choses se passe, je vais faire les deux. C'est-à-dire que je vais avoir dit ce que j'avais à dire, je vais accueillir la réaction de l'autre, lui laisser le droit de l'accueillir comme il a envie de l'accueillir, mais en même temps... essayer de tempérer ou essayer de l'aider à non plus accueillir mais accepter ce que j'ai dit.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Donc je vais dire à peu près ce que je viens de dire là maintenant. Je vais dire, je comprends que tu ne le vives pas comme ça, je comprends que tu ne le sentes pas comme ça, mais moi c'est ce que j'ai senti. Donc, essayons de comprendre pourquoi on ne sent pas la même chose en même temps. Et c'est désamorcer. Ce n'est pas le j'en ai rien à foutre de ce que l'autre va… C'est-à-dire le fait d'exprimer une émotion,

  • Speaker #0

    de valider l'émotion de l'autre, après émotion ou demande ou limite, voilà. Avec tout de même le… L'important, j'allais dire que lui aussi valide ton émotion. Même si, ok, peut-être qu'on ne se comprend pas, et peut-être qu'on n'aura pas la réponse de pourquoi moi je le vis comme ça, pourquoi toi tu le vis comme ça, par contre, ok, je valide et j'accepte que pour toi, ça c'est une vérité. Ton émotion, ta limite ou ton besoin.

  • Speaker #1

    et après est-ce qu'on peut se rejoindre si oui comment en fait auparavant quand j'exprimais parce que t'arrives toujours à m'en exprimer et que quand on dit se retient, on se retient et qu'après ça pète. Après j'atténuais ma partie pour calmer les choses et faire en sorte que tout roule de manière correcte. Aujourd'hui oui je vais... Je vais essayer de discuter, d'échanger, mais je n'attestume pas ma partie. Si c'est mon sentiment, si c'est mon émotion du moment, c'est qu'elle est là.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, aujourd'hui, tu te sens capable de, comme on disait tout à l'heure, dépasser cette culpabilité, d'accueillir déjà en premier point, j'allais dire, ta vulnérabilité, de dire, là, il y a un truc qui me touche, je me sens légitime de le partager, j'ai le droit. peut-être que je me sens encore un peu coupable, voilà, ça s'abouge encore, mais je dépasse cette culpabilité, parce qu'à un moment donné, j'ai décidé d'être responsable de moi, j'ai posé une décision, une intention, et le fait de laisser sortir ce qu'il y a aussi à l'intérieur de moi, c'est le fait de rester, justement, si je suis moi-même, alignée avec moi-même.

  • Speaker #1

    Oui, c'est exactement ça.

  • Speaker #0

    Du coup, dans cette idée d'alignement, comment toi tu définirais le concept d'alignement ? En quoi ça consiste ?

  • Speaker #1

    C'est... J'ai presque envie de dire, c'est ne faire que les concessions qui sont le truc de nécessaire.

  • Speaker #0

    Ne faire que les concessions qui sont nécessaires. Ça pour toi, c'est être aligné avec toi-même. C'est-à-dire qu'il y a le guerrier en paix qui a besoin de faire des concessions, de dire de toute façon c'est un partage, c'est un échange, on n'est pas là pour s'imposer des... des choses l'un à l'autre. Mais attention, parce que dire oui à l'autre, parfois, c'est dire non à soi. Et quand je sens un non à l'intérieur, ça sonne et ça m'aligne, ça me réaligne.

  • Speaker #1

    C'est faire les choses finalement en harmonie avec les autres, mais sans s'oublier. C'est rester dans mon émotion, dans mon avis, dans ma valeur, tout en acceptant l'émotion de l'autre et en faisant en sorte que les deux puissent... de manière plus ou moins pacifique mais sans se renier soi-même.

  • Speaker #0

    En quoi oser être toi-même ou encore une fois pour toi peut-être en quoi oser être vulnérable a influencé ta vie autour de toi ?

  • Speaker #1

    J'étais déjà très à l'écoute parfois trop à l'écoute des autres. Et là je me rends compte que mon écoute est plus efficace parce que je vais oser dire des choses que les personnes n'ont pas envie d'entendre. Et puis oui, je vais m'écouter moi en fait.

  • Speaker #0

    Et d'une manière un peu plus concrète, peut-être avec, je ne sais pas, certains exemples ou certains domaines de vie ou certaines personnes, est-ce que tu as l'impression que ça a modifié, par exemple, certaines relations ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a certaines relations qui se sont réellement renforcées. Si je prends l'exemple professionnel qui me touchait auparavant beaucoup, je m'investissais beaucoup dans mon travail, je pensais que j'aimais mon travail, mais en fait j'avais juste une certaine loyauté envers mon travail. Et je faisais mon travail parce que j'étais loyal à mon travail, pas parce que je voulais faire mon travail ou parce que j'avais envie de faire mon travail ou ce genre de choses, je le faisais pour bien faire.

  • Speaker #0

    Il faut ! de favoris.

  • Speaker #1

    Et aujourd'hui, mon travail, je le fais parce que j'en ai envie. Et les relations que j'ai dans mon travail aujourd'hui, elles sont rythmées par ce côté du respect et de l'acceptation du caractère de l'autre. Je peux être amené à travailler avec des gens qui sont totalement à l'opposé de ce que je suis. de qui je suis. Alors qu'auparavant j'allais atténuer mes réactions pour ne pas gêner et ne pas entrer en conflit, là je ne vais pas le faire. Là je vais rester moi-même. Quand ça va au conflit, si ça va au conflit, je vais garder Une seule ligne directrice, c'est rester pragmatique. De manière à ce que chacun ait ses propres émotions, mais qu'on se rejoigne sur quelque chose de pragmatique. Quelque chose qui n'est pas discutable, qui ne va pas être lié à l'affect. Et ça, je n'étais pas capable de le faire avant. Parce que j'allais me synchroniser sur l'émotion que je ressentais en face de moi, et j'allais faire en sorte que ça se passe bien. Aujourd'hui... Je passe à une émotion qui est différente de la mienne. Je garde la mienne. Personne n'a facilement gardé la sienne. On va se rejoindre sur quelque chose de factuel et de pragmatique.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si je suis clair par rapport à ça. Ce que je sais,

  • Speaker #0

    c'est que j'ai souvent cette image, je pense que j'en ai des petits bonhommes avec des petits boutons. Chaque petit bouton pourrait être une blessure. Le monde extérieur vient, appuie sur un bouton, ça déclenche quelque chose. Plus le bouton est gros, plus c'est facile de le déclencher et plus il peut déclencher aussi des tsunamis émotionnels à l'intérieur de nous. Je ramène cette image pour un peu une proposition d'interprétation métaphorique de ce que j'entends. Ce que j'entends, c'est que les boutons, ils sont plus petits chez toi. Ta conscience, quand on appuie dessus. Donc oui, ça te touche, mais c'est moins présent et du coup moins débordant quand ils sont stimulés. Et ça te permet du coup de rester aligné avec toi-même et de rester authentique, d'oser être toi dans le fait d'exprimer tes opinions ou ce que tu penses, te positionner en étant plus détaché. moins émotionnellement impacté. En fait, ça t'amène à être dans l'action alors qu'avant, tu étais dans la réaction.

  • Speaker #1

    C'est ça. Clairement, j'étais vraiment dans la réaction. Une attaque, je la prenais personnellement. Je ne faisais pas bien mon travail ou je n'avais pas fait assez, etc. Aujourd'hui, une attaque, je ne dis pas qu'elle me touche pas je dis pas qu'il ya aucune émotion qui va qui va sortir de moi par contre pour reprendre ton exemple des petits bonhommes avec les petits boutons oui on va appuyer sur mon bouton si j'accepte qu'on ait appuyé sur un des boutons que je reviens dans le côté pragmatique je peux rester avec moi même je peux rester aligné avec moi même je peux rester qui je suis sans avoir à m'adapter une personne

  • Speaker #0

    Oui, encore une fois, différence entre l'action et la réaction. Donc on n'a pas conscience, j'allais dire, de ses propres schémas et de ce qu'il joue, on est en réaction.

  • Speaker #1

    C'est dans le monde professionnel, dans l'univers, dans la sphère familiale, c'est beaucoup plus dur. Mais aujourd'hui, j'y arrive plus. J'y arrive beaucoup plus. Je vais... Comme un peu quand tu vas à la piscine et que tu montes sur le plongeoir le plus haut. Tu sais que tu vas plonger, tu as envie de plonger, mais tu as cette espèce de petite appréhension quand tu as les pieds qui touchent le bord. T'as cette espèce de truc dans le ventre qui fait attention, mais tu sautes. Quand t'arrives dans l'eau, tu fais un plat, tu fais un plat, t'as mal, t'assumes les conséquences. Par contre, si ton plomb de bouche est parfait, il est parfait. Là, c'est un peu pareil avec l'aspect des personnes proches. Et je me suis rendu compte aussi de quelque chose, c'est que quand je parle avec des gens, souvent, chez les gens, les phrases commencent par il faut que Il faut que je fasse ci, il faut que je fasse ça Et cette phrase-là, c'est ce il faut que Qu'aujourd'hui, je me dis, mais c'était moi, en fait. Ma vie a été conditionnée par des il faut Pas je veux Il y a quelqu'un qui m'a dit, il y a vraiment très très longtemps, il ne faut rien à part mourir J'avais 19 ans quand on me l'a dit. Et c'est que très récemment que ça m'est revenu d'un coup où je vois cette personne me dire qu'il ne faut rien à part mourir. Et c'est vrai finalement. Tout ce qu'on fait aujourd'hui, il ne faut pas le faire. On veut le faire. Pour différentes raisons. qu'elle soit personnelle, sociale ou n'importe quoi, on veut le faire. Il n'y a rien qu'il faut qu'on fasse.

  • Speaker #0

    Et du coup, ça aujourd'hui, j'allais dire, c'est ce qui drive. Tu as l'impression que tu as vu tes choix ou ta vision du monde. À chaque fois d'aller te questionner sur est-ce que je veux le faire et de reprendre cette responsabilité, de dire voilà, c'est mon choix.

  • Speaker #1

    Et même certaines choses, après on va me dire mais non, il y a des choses que tu es obligé de faire, tu n'as pas le choix. Bah si en fait. Si je veux vivre dans cette société, bah oui, il faut que je fasse certaines choses. Mais c'est parce que je veux vivre dans cette société-là. J'ai pas envie de vivre dans cette société-là jusqu'à en changer. Et si je veux vivre dans ce schéma familial, oui, il y a des choses à faire. Quand on dit qu'il faut faire des concessions dans la vie, oui. Mais pour vivre ta vie, si je veux vivre cette vie-là, oui, j'ai des concessions à faire. Sinon, je ne suis pas obligé.

  • Speaker #0

    C'est quoi pour toi la paix intérieure ? Est-ce que tu te sens en paix avec toi-même ?

  • Speaker #1

    Pour être totalement honnête, j'aimerais bien, mais non.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Parce que... J'ai pas fini mon combat... Mon combat pour... La connaissance de moi-même.

  • Speaker #0

    Ok. Ça,

  • Speaker #1

    c'est quelque chose d'important. Quand... Quand je parle de combativité, je ne parle pas de combativité contre quelque chose, je parle de combativité pour arriver à quelque chose. Et aujourd'hui, je me bats encore pour arriver à être moi-même comme j'ai envie d'être.

  • Speaker #0

    Et alors, ça serait quoi être toi-même comme tu as envie d'être ? si déjà tu te sens en permanence oser être toi ça serait quoi ? c'est d'arriver en haut du plongeoir et de sauter sans question et sans culpabilité

  • Speaker #1

    C'est chasser la culpabilité de qui je suis.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est possible ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Ok, on est d'accord. Ce que je voulais dire, revient à l'idée de se foutre la paix. C'est finalement se foutre la paix, être en paix avec soi-même. C'est peut-être aussi dire, oui, peut-être que ce petit point de culpabilité sera toujours présent. Peut-être que les artistes, à chaque fois, avant de monter sur scène, ils ont tous une petite boule, ils ont tous un petit stress. Certainement moins qu'au départ, quand ils se sont lancés. Ça fait peut-être aussi partie de la chose. Peut-être que se dire, j'espère qu'un jour, ça ne sera plus là, plus jamais, j'allais dire, c'est une quête...

  • Speaker #1

    Un peu, oui. Voilà. Inatteignable.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as eu l'impression d'être passé d'un combat contre, tu as battu contre toi-même, à essayer de garder à l'intérieur de toi les émotions, tu passes d'un combat contre à aujourd'hui un combat pour ?

  • Speaker #1

    Oui, avant je... Je me battais, ça va faire très bon peu ce que je vais dire, mais je me battais pour le bien des autres, contre mes propres émotions à moi. Aujourd'hui, je continue de me battre pour le bien des autres, mais pour mon bien-être à moi aussi.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et dans toutes les... Tu me demandais quelle était la différence tout à l'heure. Je n'arrivais pas à l'exprimer, mais la part de la question, c'est ça qui a beaucoup changé. J'ai toujours eu... J'ai toujours eu cette combativité et cette persévérance en moi. Mais aujourd'hui, je la dirige aussi pour moi.

  • Speaker #0

    Faire lien avec la trêve, je me dis quelque part, dans ta manière de... On parlait de se foutre la paix tout à l'heure. C'est tout plein de petits moments dans ton quotidien, où tu te dis, oula, là il se passe un truc, oh, attends, pause, laisse, oui. T'as le droit de penser ce que tu penses, t'as le droit de ressentir ce que tu ressens.

  • Speaker #2

    Si tu avais un message à transmettre,

  • Speaker #0

    quelle serait la leçon ou le conseil basé sur ton expérience que tu aurais envie de partager au monde ?

  • Speaker #1

    C'est s'écouter, accepter de s'écouter, ouvrir la petite cage qu'on a mis au fond et où on a enfoui tout ce qu'on avait envie de faire et qu'on n'a pas fait.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça veut dire que pour toi le fait d'oser être soi, c'est oser s'écouter ? Et en quoi oser t'écouter et oser être toi a vraiment, en quelques mots pour toi, en quoi ça a changé ta vie ?

  • Speaker #1

    Ça m'a permis d'assumer le fait que je ressens des choses et que ce que je ressens existe.

  • Speaker #0

    Est-ce que quelque part, ça veut dire que ça t'a permis de te sentir plus en paix avec le fait d'exister ?

  • Speaker #1

    C'est ce que j'allais dire là. C'est exactement ça. C'est un peu antinomique par rapport au fait que je disais tout à l'heure, mais j'étais combatif. Mais oui, c'est être un peu plus en paix avec soi-même.

  • Speaker #0

    Top.

  • Speaker #2

    Super, merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #0

    Gabriel, bonne continuation sur ton chemin de paix.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #2

    Voilà, j'espère que cette interview vous a plu. Je vous rappelle les trois grandes idées clés du jour pour vous accompagner sur votre chemin de paix et d'acceptation de soi. Point numéro 1, oser être soi passe par oser se rencontrer. Vouloir et oser voir, accueillir les différentes parts de soi pour se réconcilier avec soi-même. Deuxièmement, ça sous-tend d'oser lâcher ses certitudes sur soi-même et sur l'autre, d'accepter de faire un pas de côté pour modifier sa vision du monde, et d'oser être en lien, d'oser entrer en lien avec sa vulnérabilité pour se pardonner à soi-même. Troisième idée, se rencontrer permet d'apprendre à s'écouter. S'écouter, c'est par exemple savoir identifier ses besoins et ses limites pour pouvoir les exprimer. Et c'est aussi se permettre... ou se sentir en paix d'exister. Merci d'avoir écouté ce podcast. Si vous avez aimé, je vous invite à attribuer 5 étoiles, laisser un commentaire ou partager l'épisode à une personne qui pourrait en bénéficier. Si vous souhaitez aller plus loin, si vous souhaitez oser être totalement vous, découvrez mon accompagnement sur mon site harmonie-3c.fr Et si vous avez envie de partager votre propre voyage de guerrier ou de guerrière de la vie sur son chemin de paix, contactez-moi. Je serai ravie de vous accueillir sur ce podcast pour inspirer notre communauté. Parce que la paix est le chemin et non la destination. A bientôt !

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