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LE BOARD - Incubateur de solopreneurs !

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11min |21/04/2025
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Description

Ouvrir un lieu physique en solo comme un restaurant, un coworking ou une salle de sport … c’est possible ou c’est de la folie ?


Financement, gestion quotidienne, création de communauté… quand on est solopreneur on peut avoir l’impression de devoir monter l’Everest. Pourtant, Marion Pageot-Raith l’a fait.


Fondatrice du studio de sport Bolder à Nantes, Marion te partage les coulisses de son parcours pour créer sa salle de sport en partant de zéro, tout en étant freelance en parallèle pour se financer. Pas de mise de départ, pas de réseau, juste une grosse dose de détermination et des stratégies très concrètes pour sortir son projet de terre, jour après jour.


📌 Comment passer d’une idée floue à un projet concret, même sans expérience dans le secteur ?

📌 Comment financer la création d’un lieu physique quand on est solopreneur ?

📌 Comment Marion a créé une communauté avant même l’ouverture de sa salle de sport pour trouver ses premiers clients ?

📌 Comment organiser sa semaine pour faire tourner un lieu sans s’épuiser ?

📌 Comment convaincre les banques et les investisseurs de te suivre ?

📌 Quelles erreurs éviter pour ne pas finir en burn-out à force de porter toutes les casquettes ?

📌 Comment créer un lieu rentable et assurer un maximum de trésorerie ?


Un épisode à ne pas manquer si tu veux monter un projet dans la vraie vie et trouver des clés concrètes pour le financer, le lancer et surtout… le rentabiliser.


💌 Retrouve tous mes conseils solopreneur, mes astuces solopreneur, et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Soutiens gratuitement Le Board en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou Spotify, ou en le partageant sur tes réseaux. Chaque retour me booste (et une petite surprise t’attend pour chaque avis).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne. Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant. Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme Génération Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu Indé (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Sans permission (Yomi Denzel et Oussama Amar), Le Board devrait te plaire aussi !


Crédits musicaux : J’irai au bout de mes rêves - Jean-Jacques Goldman


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Aujourd'hui, je te présente une nouvelle mini-série, 5 épisodes express, à binger, pour progresser vite et bien sur un thème business incontournable. Allez, c'est parti pour le premier épisode de la série.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette nouvelle mini-série du Borde, une mini-série hors les murs. J'ai quitté mon pyjama, j'ai quitté mon salon, mon chat. mes birks fourrés pour venir te voir à travers la ville Marion dans ta salle de sport, dans ton studio de sport, café, cantine, que tu as ouvert complètement solo, toute seule, de freelance, enfin même j'allais dire de salarié à freelance, à solo preneur qui ouvre une salle de sport toute neuve à Nantes toute seule en levant des fonds et tout, tu m'as nous raconté ton parcours incroyable et je suis trop contente d'être dans ta salle pour que tu nous racontes tout ça. Comment ça va Marion ?

  • Speaker #2

    Eh ben ça va, salut Flavie, bienvenue, moi je suis assez...

  • Speaker #1

    émue aussi de t'accueillir là parce que d'habitude on fait plutôt des burpees des squats et un peu de boxe et là il y a des lumières il y a des micros voilà c'est assez assez rigolo trop bien bah écoute en tout cas je voulais montrer avec cet épisode qu'on peut tout faire en solo enfin moi c'est ma conviction profonde alors évidemment on n'est jamais complètement seul tu vas nous raconter comment t'as fait pour t'entourer pour lever des fonds etc mais on peut faire aussi des métiers de la vraie vie complètement solopreneur et pas que des trucs de geek ou de freelance ou de business en ligne. Donc, je suis hyper contente. Donc restez avec nous si vous voulez ouvrir un vrai truc dans la vraie vie, comme par exemple un lieu, un café, un coworking, une salle de sport et on va vous emmener d'épisode en épisode. On va commencer par tes débuts Marion parce que je me rappelle, j'ai mis un petit témoignage de toi dans mon livre Salariés diversifiés. Pour comment dire ça poliment ? Pour dire que tu n'avais pas forcément eu la meilleure idée du monde quand tu avais commencé. Est-ce que tu peux nous rembobiner un peu le film et nous montrer quand est-ce que tu as eu l'idée de créer ta salle de sport et quelle a été ta première réaction ?

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. En fait, c'est vrai qu'il y a eu deux grandes étapes. La première, c'est que déjà, j'ai quitté ma vie parisienne de 12 ans de management commercial dans des startups digitales, etc. pour arriver à Nantes en janvier 2020. Petit teasing, mais on voit où je veux en venir. Deuxième partie, c'est que je ne connaissais pas Flavie Prévost à l'époque et du coup, je ne connaissais pas le programme salarié diversifié. Et non, non, sans déconner, je n'ai pas commencé mon projet en étant salariée. J'ai vraiment fait mon boulot dans ma boîte jusqu'au bout. Et ensuite, j'ai lancé mon projet en janvier 2020. Tu as démissionné ? À Nantes. Tu as démissionné pour le lancer ? J'ai réussi à négocier une rupture conventionnelle.

  • Speaker #1

    Ok, rupture conventionnelle quand même. Donc, tu n'es pas partie complètement à poil. Mais non, tu es quand même partie. Tu n'avais pas lancé en parallèle, j'avère.

  • Speaker #2

    Je n'ai rien lancé, si ce n'est quelques interviews quand même avant de partir. parce que l'idée nous trottait dans la tête avec des gens qui avaient monté... des concepts un petit peu similaires qui m'inspiraient beaucoup à Paris, par exemple la Montgolfière, en 10e, et donc j'avais rencontré un des cofondateurs, j'avais discuté avec lui, donc déjà voilà, je pensais, ça commençait à germer dans ma tête. En revanche, je n'avais rien initié réellement et effectivement ça c'est quand même un vrai bon tips, j'ai réussi à partir de la boîte dans laquelle je bossais en confiance et je pense que c'est je dirais le premier conseil à donner c'est que c'est toujours plus facile, je pense, de se lancer quand on est en pleine confiance. On a le soutien de sa boîte, en l'occurrence. Le soutien de ma boîte, ils m'ont accordé la rupture conventionnelle, donc je partais de façon plutôt confortable et en confiance. Ok.

  • Speaker #1

    Donc ça, c'est cool. C'est vrai que je pense que parfois, les gens veulent partir en catimini, mais quand tu dis que tu te lances pour entreprendre, et freelance, c'est ça aussi, c'est pour entreprendre, ça se passe mieux. Moi, je me rappelle avec mon ex-dirigeant PDG, je lui avais dit, voilà, moi, ça m'arrangerait d'avoir la rupture conventionnelle parce que je me lance à l'aventure. Je vais être entrepreneur, je vais devoir trouver mes clients avec les dents, etc. Et je pense que ça avait joué en ma faveur. Je pense que tu as raison, les gens, peut-être, n'en profitent pas assez ou ne racontent pas leurs projets d'après. Et il y a plein de gens qui se rêvent d'entrepreneurs, donc peut-être qu'ils vont un peu parrainer le truc en te filant ta rupture conventionnelle. OK. Bon, bref, 2020, ça me rappelle quelque chose.

  • Speaker #2

    Oui, après, il y a eu quelques alias, tu vois, que je n'avais pas trop prévu. J'arrive en janvier, on s'installe. et puis deux mois après, on était confinés. Ok, donc... gros frein dans le projet. J'avais tout à faire, comme je te le disais, j'avais rien démarré. En gros, reconversion, nouvelle ville que je ne connaissais pas, Nantes. En tout cas... Pas assez pour me dire que je me lançais un peu les yeux fermés. Nouveau secteur, parce que moi, j'ai été en management commercial, dans le digital, dans la tech, mais après, j'ai joué dans le sport. C'était vraiment une passion, ça a toujours été une passion. J'ai toujours, en gros, d'où mes vies unies, c'est que j'ai toujours voulu monter quelque chose. Après, il y a forcément un bon timing. Encore une fois, là, c'était pour moi, les planètes commençaient à s'aligner. Et dans quoi se lancer ? En gros, je me suis dit un jour... ne te mets aucune barrière, que ce soit financière, de lieu, rien. Zéro barrière, qu'est-ce que tu rêverais de faire ? Et il y a le fait d'être quand même en lien avec des clients. La partie commerce a toujours été un moteur pour moi. Le sport, évidemment, ma grande passion. Et le troisième point, c'était les lieux. J'adore les lieux. Et donc, les trois bout à bout, ça m'a donné l'idée de créer ce lieu-là. Et donc,

  • Speaker #3

    janvier 2020.

  • Speaker #1

    Bon, là, j'imagine que du coup, tu ne te dis pas... En plus, tu ne te dis pas, tu ne pouvais rien visiter, tu ne pouvais pas visiter le lieu, etc. Tu avais de l'argent à l'époque pour acheter ta salle de sport ? Ou comment ?

  • Speaker #2

    Effectivement, tout était fermé. Moi, je n'avais pas d'argent, pas de fonds, si ce n'est, encore une fois, heureusement, le chômage qui me permettait de me financer en partie. Mais évidemment, avec le Covid, les choses ont pris beaucoup plus de temps. Donc, j'ai quand même pu visiter entre deux confinements des lieux. Mais dès que je visitais un lieu et que les choses avançaient, j'ai fait mon étude de marché, j'ai rencontré beaucoup de monde. Ça, c'est un vrai point, c'est de se créer un réseau. L'avantage du Covid et du confinement, et puis de Nantes aussi, c'est que les gens sont hyper ouverts à mettre en relation. D'ailleurs, nous, on a été mis en relation entre connaissances en commun. Et donc, défricher le marché, rencontrer un maximum de monde, essayer d'aller voir des réseaux, des écosystèmes qui n'étaient pas forcément adaptés. Typiquement, des incubateurs, des accélérateurs. Quand j'allais les voir, on me disait, c'est quoi ta techno, c'est quoi ta plateforme ? Tu n'étais pas tech. J'étais panique, donc effectivement, j'avais pas... Je ne pouvais pas avoir d'accompagnement. En revanche, ça m'a créé mon réseau et les gens me mettaient volontiers en relation avec d'autres personnes. Et mis bout à bout, ça m'a créé mon réseau d'abord. Et ensuite, le confinement et les aléas, un petit bébé, le projet arrêté parce qu'au bout du troisième confinement, tout gelait, etc. Ça a mis plus de temps. Et donc, à un moment, il a fallu que j'anticipe la fin de mon chômage quand je suis repartie sur ce projet-là en 2022. Après avoir quitté une boîte qui était chouette, mais pour me relancer sur mon projet.

  • Speaker #1

    Alors bon, Covid, tu ne peux pas trouver de lieu. Tu fais du réseau, mais le réseau, ça ne paye pas le loyer. Donc en fait, c'est chiant. Tu arrives au bout du pôle emploi. C'est quoi ta réaction à ce moment-là ? Qu'est-ce que tu fais pour financer ton projet ?

  • Speaker #2

    Ce que je fais, c'est que je me dis, il faut que sur ma semaine, j'alloue un maximum de temps à mon projet parce que c'est ce qui m'anime. En revanche, il faut que j'arrive à le financer. Donc j'essaye de faire l'exercice à l'envers. combien est-ce qu'il me faut pour me financer. Ok. J'anticipe le fait que trouver des clients, ça met du temps. Je démarre mon activité de freelance neuf mois avant la fin de mes droits au chômage. Ce qui fait que ça m'a permis de trouver des missions qui complètent mes fines allocations au chômage, qui commençaient à être de plus en plus fines. Et en gros, j'ai fait le travail à l'inverse. Sur les cinq jours de la semaine, j'en ai alloué trois, donc la majeure partie à mon projet. Deux à du freelancing. Sur ces deux journées, il fallait que je fasse le taf pour avoir 2000 euros net chaque mois. C'était vraiment mon objectif. Et du coup, il fallait que je trouve les missions les plus rémunératrices en moins de temps. Ok.

  • Speaker #1

    Et tu as fait quoi du coup ? Tu te rappelles ?

  • Speaker #2

    Je suis allée vers plutôt des plateformes. En fait, je suis allée sur ce que je savais faire déjà. C'était vraiment être dans ma zone de confort et mettre à profit mon expertise. Donc, j'ai fait des missions en sales. Et au lieu d'être sur des missions qui prennent pas mal de charges mentales, et qui prennent du temps pour avoir une rémunération assez importante. Je suis allée vraiment droit au but. Et donc, j'ai fait plutôt du coaching via des plateformes qui me trouvaient les missions. Donc certes, elles prenaient une commission, mais au moins, je n'avais pas toute la prospection.

  • Speaker #1

    On suit la ligne à l'heure, quoi. Exactement. Trop bien. Moi, j'aime bien ton discours aussi, parce qu'on est là. Ouais, il faut faire du freelancing passion et tout. Moi, je n'ai pas fait du freelancing passion. Moi, j'ai fait du freelancing pour me payer le board. Et toi, tu as fait du freelancing pour te payer ta salle de sport. Exactement. donc je pense qu'il faut être aussi open à ça Moi, mon expertise d'avant, elle ne me passionnait pas de ouf, mais je l'ai fait parce que c'était rentable. Donc, trop intéressant. Alors, quel serait ton conseil à ce stade, en mode freelance, en side, pour payer ta salle de sport, etc. ? Qu'est-ce que tu pourrais conseiller aux gens qui vont se lancer dans le truc et qui vont devoir aussi défricher leur marché et commencer par un premier petit pas, en fait, pour lancer leur projet ?

  • Speaker #2

    Je pense qu'il faut se faire un plan à six mois, où, justement, c'est... Où est-ce que j'en suis de mon projet ? Est-ce qu'il faut que je négocie ? Est-ce que je suis encore en poste ou pas ? Est-ce qu'il faut que je négocie avec mon employeur ? Et quel angle il faut que j'aille pour essayer de négocier, pour partir en confiance avec une rupture conventionnelle, du coup, pour pouvoir financer son projet ? Et si ce n'est pas le cas ou si ça est compliqué, quelle est la stratégie ? Quelles sont les missions que je vais chercher pour réussir à me lancer dans les meilleures conditions au démarrage pour financer le projet ? on sait quoi.

  • Speaker #1

    Trop bien. Bon, si vous êtes dans ce cas-là, on a plein d'épisodes sur le TJM, le démarrage en freelance et tout ça. Écoutez-les et comme ça, vous vous retrouverez comme Marion avec du beurre dans les épinards et de quoi amorcer les autres étapes du projet. Alors Marion, tu n'as pas fait que ça avant de te lancer, avant d'ouvrir ta salle. Tu as fait aussi un autre truc super intéressant et que je conseillerais à toutes les personnes qui veulent se lancer dans l'entrepreneuriat de faire, c'est que tu as réussi à créer une communauté autour de ton projet avant même qu'il n'existe. Et on va en parler dans l'épisode suivant parce que ça... c'est très très clé pour votre succès en tant que solop

Description

Ouvrir un lieu physique en solo comme un restaurant, un coworking ou une salle de sport … c’est possible ou c’est de la folie ?


Financement, gestion quotidienne, création de communauté… quand on est solopreneur on peut avoir l’impression de devoir monter l’Everest. Pourtant, Marion Pageot-Raith l’a fait.


Fondatrice du studio de sport Bolder à Nantes, Marion te partage les coulisses de son parcours pour créer sa salle de sport en partant de zéro, tout en étant freelance en parallèle pour se financer. Pas de mise de départ, pas de réseau, juste une grosse dose de détermination et des stratégies très concrètes pour sortir son projet de terre, jour après jour.


📌 Comment passer d’une idée floue à un projet concret, même sans expérience dans le secteur ?

📌 Comment financer la création d’un lieu physique quand on est solopreneur ?

📌 Comment Marion a créé une communauté avant même l’ouverture de sa salle de sport pour trouver ses premiers clients ?

📌 Comment organiser sa semaine pour faire tourner un lieu sans s’épuiser ?

📌 Comment convaincre les banques et les investisseurs de te suivre ?

📌 Quelles erreurs éviter pour ne pas finir en burn-out à force de porter toutes les casquettes ?

📌 Comment créer un lieu rentable et assurer un maximum de trésorerie ?


Un épisode à ne pas manquer si tu veux monter un projet dans la vraie vie et trouver des clés concrètes pour le financer, le lancer et surtout… le rentabiliser.


💌 Retrouve tous mes conseils solopreneur, mes astuces solopreneur, et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Soutiens gratuitement Le Board en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou Spotify, ou en le partageant sur tes réseaux. Chaque retour me booste (et une petite surprise t’attend pour chaque avis).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne. Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant. Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme Génération Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu Indé (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Sans permission (Yomi Denzel et Oussama Amar), Le Board devrait te plaire aussi !


Crédits musicaux : J’irai au bout de mes rêves - Jean-Jacques Goldman


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Aujourd'hui, je te présente une nouvelle mini-série, 5 épisodes express, à binger, pour progresser vite et bien sur un thème business incontournable. Allez, c'est parti pour le premier épisode de la série.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette nouvelle mini-série du Borde, une mini-série hors les murs. J'ai quitté mon pyjama, j'ai quitté mon salon, mon chat. mes birks fourrés pour venir te voir à travers la ville Marion dans ta salle de sport, dans ton studio de sport, café, cantine, que tu as ouvert complètement solo, toute seule, de freelance, enfin même j'allais dire de salarié à freelance, à solo preneur qui ouvre une salle de sport toute neuve à Nantes toute seule en levant des fonds et tout, tu m'as nous raconté ton parcours incroyable et je suis trop contente d'être dans ta salle pour que tu nous racontes tout ça. Comment ça va Marion ?

  • Speaker #2

    Eh ben ça va, salut Flavie, bienvenue, moi je suis assez...

  • Speaker #1

    émue aussi de t'accueillir là parce que d'habitude on fait plutôt des burpees des squats et un peu de boxe et là il y a des lumières il y a des micros voilà c'est assez assez rigolo trop bien bah écoute en tout cas je voulais montrer avec cet épisode qu'on peut tout faire en solo enfin moi c'est ma conviction profonde alors évidemment on n'est jamais complètement seul tu vas nous raconter comment t'as fait pour t'entourer pour lever des fonds etc mais on peut faire aussi des métiers de la vraie vie complètement solopreneur et pas que des trucs de geek ou de freelance ou de business en ligne. Donc, je suis hyper contente. Donc restez avec nous si vous voulez ouvrir un vrai truc dans la vraie vie, comme par exemple un lieu, un café, un coworking, une salle de sport et on va vous emmener d'épisode en épisode. On va commencer par tes débuts Marion parce que je me rappelle, j'ai mis un petit témoignage de toi dans mon livre Salariés diversifiés. Pour comment dire ça poliment ? Pour dire que tu n'avais pas forcément eu la meilleure idée du monde quand tu avais commencé. Est-ce que tu peux nous rembobiner un peu le film et nous montrer quand est-ce que tu as eu l'idée de créer ta salle de sport et quelle a été ta première réaction ?

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. En fait, c'est vrai qu'il y a eu deux grandes étapes. La première, c'est que déjà, j'ai quitté ma vie parisienne de 12 ans de management commercial dans des startups digitales, etc. pour arriver à Nantes en janvier 2020. Petit teasing, mais on voit où je veux en venir. Deuxième partie, c'est que je ne connaissais pas Flavie Prévost à l'époque et du coup, je ne connaissais pas le programme salarié diversifié. Et non, non, sans déconner, je n'ai pas commencé mon projet en étant salariée. J'ai vraiment fait mon boulot dans ma boîte jusqu'au bout. Et ensuite, j'ai lancé mon projet en janvier 2020. Tu as démissionné ? À Nantes. Tu as démissionné pour le lancer ? J'ai réussi à négocier une rupture conventionnelle.

  • Speaker #1

    Ok, rupture conventionnelle quand même. Donc, tu n'es pas partie complètement à poil. Mais non, tu es quand même partie. Tu n'avais pas lancé en parallèle, j'avère.

  • Speaker #2

    Je n'ai rien lancé, si ce n'est quelques interviews quand même avant de partir. parce que l'idée nous trottait dans la tête avec des gens qui avaient monté... des concepts un petit peu similaires qui m'inspiraient beaucoup à Paris, par exemple la Montgolfière, en 10e, et donc j'avais rencontré un des cofondateurs, j'avais discuté avec lui, donc déjà voilà, je pensais, ça commençait à germer dans ma tête. En revanche, je n'avais rien initié réellement et effectivement ça c'est quand même un vrai bon tips, j'ai réussi à partir de la boîte dans laquelle je bossais en confiance et je pense que c'est je dirais le premier conseil à donner c'est que c'est toujours plus facile, je pense, de se lancer quand on est en pleine confiance. On a le soutien de sa boîte, en l'occurrence. Le soutien de ma boîte, ils m'ont accordé la rupture conventionnelle, donc je partais de façon plutôt confortable et en confiance. Ok.

  • Speaker #1

    Donc ça, c'est cool. C'est vrai que je pense que parfois, les gens veulent partir en catimini, mais quand tu dis que tu te lances pour entreprendre, et freelance, c'est ça aussi, c'est pour entreprendre, ça se passe mieux. Moi, je me rappelle avec mon ex-dirigeant PDG, je lui avais dit, voilà, moi, ça m'arrangerait d'avoir la rupture conventionnelle parce que je me lance à l'aventure. Je vais être entrepreneur, je vais devoir trouver mes clients avec les dents, etc. Et je pense que ça avait joué en ma faveur. Je pense que tu as raison, les gens, peut-être, n'en profitent pas assez ou ne racontent pas leurs projets d'après. Et il y a plein de gens qui se rêvent d'entrepreneurs, donc peut-être qu'ils vont un peu parrainer le truc en te filant ta rupture conventionnelle. OK. Bon, bref, 2020, ça me rappelle quelque chose.

  • Speaker #2

    Oui, après, il y a eu quelques alias, tu vois, que je n'avais pas trop prévu. J'arrive en janvier, on s'installe. et puis deux mois après, on était confinés. Ok, donc... gros frein dans le projet. J'avais tout à faire, comme je te le disais, j'avais rien démarré. En gros, reconversion, nouvelle ville que je ne connaissais pas, Nantes. En tout cas... Pas assez pour me dire que je me lançais un peu les yeux fermés. Nouveau secteur, parce que moi, j'ai été en management commercial, dans le digital, dans la tech, mais après, j'ai joué dans le sport. C'était vraiment une passion, ça a toujours été une passion. J'ai toujours, en gros, d'où mes vies unies, c'est que j'ai toujours voulu monter quelque chose. Après, il y a forcément un bon timing. Encore une fois, là, c'était pour moi, les planètes commençaient à s'aligner. Et dans quoi se lancer ? En gros, je me suis dit un jour... ne te mets aucune barrière, que ce soit financière, de lieu, rien. Zéro barrière, qu'est-ce que tu rêverais de faire ? Et il y a le fait d'être quand même en lien avec des clients. La partie commerce a toujours été un moteur pour moi. Le sport, évidemment, ma grande passion. Et le troisième point, c'était les lieux. J'adore les lieux. Et donc, les trois bout à bout, ça m'a donné l'idée de créer ce lieu-là. Et donc,

  • Speaker #3

    janvier 2020.

  • Speaker #1

    Bon, là, j'imagine que du coup, tu ne te dis pas... En plus, tu ne te dis pas, tu ne pouvais rien visiter, tu ne pouvais pas visiter le lieu, etc. Tu avais de l'argent à l'époque pour acheter ta salle de sport ? Ou comment ?

  • Speaker #2

    Effectivement, tout était fermé. Moi, je n'avais pas d'argent, pas de fonds, si ce n'est, encore une fois, heureusement, le chômage qui me permettait de me financer en partie. Mais évidemment, avec le Covid, les choses ont pris beaucoup plus de temps. Donc, j'ai quand même pu visiter entre deux confinements des lieux. Mais dès que je visitais un lieu et que les choses avançaient, j'ai fait mon étude de marché, j'ai rencontré beaucoup de monde. Ça, c'est un vrai point, c'est de se créer un réseau. L'avantage du Covid et du confinement, et puis de Nantes aussi, c'est que les gens sont hyper ouverts à mettre en relation. D'ailleurs, nous, on a été mis en relation entre connaissances en commun. Et donc, défricher le marché, rencontrer un maximum de monde, essayer d'aller voir des réseaux, des écosystèmes qui n'étaient pas forcément adaptés. Typiquement, des incubateurs, des accélérateurs. Quand j'allais les voir, on me disait, c'est quoi ta techno, c'est quoi ta plateforme ? Tu n'étais pas tech. J'étais panique, donc effectivement, j'avais pas... Je ne pouvais pas avoir d'accompagnement. En revanche, ça m'a créé mon réseau et les gens me mettaient volontiers en relation avec d'autres personnes. Et mis bout à bout, ça m'a créé mon réseau d'abord. Et ensuite, le confinement et les aléas, un petit bébé, le projet arrêté parce qu'au bout du troisième confinement, tout gelait, etc. Ça a mis plus de temps. Et donc, à un moment, il a fallu que j'anticipe la fin de mon chômage quand je suis repartie sur ce projet-là en 2022. Après avoir quitté une boîte qui était chouette, mais pour me relancer sur mon projet.

  • Speaker #1

    Alors bon, Covid, tu ne peux pas trouver de lieu. Tu fais du réseau, mais le réseau, ça ne paye pas le loyer. Donc en fait, c'est chiant. Tu arrives au bout du pôle emploi. C'est quoi ta réaction à ce moment-là ? Qu'est-ce que tu fais pour financer ton projet ?

  • Speaker #2

    Ce que je fais, c'est que je me dis, il faut que sur ma semaine, j'alloue un maximum de temps à mon projet parce que c'est ce qui m'anime. En revanche, il faut que j'arrive à le financer. Donc j'essaye de faire l'exercice à l'envers. combien est-ce qu'il me faut pour me financer. Ok. J'anticipe le fait que trouver des clients, ça met du temps. Je démarre mon activité de freelance neuf mois avant la fin de mes droits au chômage. Ce qui fait que ça m'a permis de trouver des missions qui complètent mes fines allocations au chômage, qui commençaient à être de plus en plus fines. Et en gros, j'ai fait le travail à l'inverse. Sur les cinq jours de la semaine, j'en ai alloué trois, donc la majeure partie à mon projet. Deux à du freelancing. Sur ces deux journées, il fallait que je fasse le taf pour avoir 2000 euros net chaque mois. C'était vraiment mon objectif. Et du coup, il fallait que je trouve les missions les plus rémunératrices en moins de temps. Ok.

  • Speaker #1

    Et tu as fait quoi du coup ? Tu te rappelles ?

  • Speaker #2

    Je suis allée vers plutôt des plateformes. En fait, je suis allée sur ce que je savais faire déjà. C'était vraiment être dans ma zone de confort et mettre à profit mon expertise. Donc, j'ai fait des missions en sales. Et au lieu d'être sur des missions qui prennent pas mal de charges mentales, et qui prennent du temps pour avoir une rémunération assez importante. Je suis allée vraiment droit au but. Et donc, j'ai fait plutôt du coaching via des plateformes qui me trouvaient les missions. Donc certes, elles prenaient une commission, mais au moins, je n'avais pas toute la prospection.

  • Speaker #1

    On suit la ligne à l'heure, quoi. Exactement. Trop bien. Moi, j'aime bien ton discours aussi, parce qu'on est là. Ouais, il faut faire du freelancing passion et tout. Moi, je n'ai pas fait du freelancing passion. Moi, j'ai fait du freelancing pour me payer le board. Et toi, tu as fait du freelancing pour te payer ta salle de sport. Exactement. donc je pense qu'il faut être aussi open à ça Moi, mon expertise d'avant, elle ne me passionnait pas de ouf, mais je l'ai fait parce que c'était rentable. Donc, trop intéressant. Alors, quel serait ton conseil à ce stade, en mode freelance, en side, pour payer ta salle de sport, etc. ? Qu'est-ce que tu pourrais conseiller aux gens qui vont se lancer dans le truc et qui vont devoir aussi défricher leur marché et commencer par un premier petit pas, en fait, pour lancer leur projet ?

  • Speaker #2

    Je pense qu'il faut se faire un plan à six mois, où, justement, c'est... Où est-ce que j'en suis de mon projet ? Est-ce qu'il faut que je négocie ? Est-ce que je suis encore en poste ou pas ? Est-ce qu'il faut que je négocie avec mon employeur ? Et quel angle il faut que j'aille pour essayer de négocier, pour partir en confiance avec une rupture conventionnelle, du coup, pour pouvoir financer son projet ? Et si ce n'est pas le cas ou si ça est compliqué, quelle est la stratégie ? Quelles sont les missions que je vais chercher pour réussir à me lancer dans les meilleures conditions au démarrage pour financer le projet ? on sait quoi.

  • Speaker #1

    Trop bien. Bon, si vous êtes dans ce cas-là, on a plein d'épisodes sur le TJM, le démarrage en freelance et tout ça. Écoutez-les et comme ça, vous vous retrouverez comme Marion avec du beurre dans les épinards et de quoi amorcer les autres étapes du projet. Alors Marion, tu n'as pas fait que ça avant de te lancer, avant d'ouvrir ta salle. Tu as fait aussi un autre truc super intéressant et que je conseillerais à toutes les personnes qui veulent se lancer dans l'entrepreneuriat de faire, c'est que tu as réussi à créer une communauté autour de ton projet avant même qu'il n'existe. Et on va en parler dans l'épisode suivant parce que ça... c'est très très clé pour votre succès en tant que solop

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Description

Ouvrir un lieu physique en solo comme un restaurant, un coworking ou une salle de sport … c’est possible ou c’est de la folie ?


Financement, gestion quotidienne, création de communauté… quand on est solopreneur on peut avoir l’impression de devoir monter l’Everest. Pourtant, Marion Pageot-Raith l’a fait.


Fondatrice du studio de sport Bolder à Nantes, Marion te partage les coulisses de son parcours pour créer sa salle de sport en partant de zéro, tout en étant freelance en parallèle pour se financer. Pas de mise de départ, pas de réseau, juste une grosse dose de détermination et des stratégies très concrètes pour sortir son projet de terre, jour après jour.


📌 Comment passer d’une idée floue à un projet concret, même sans expérience dans le secteur ?

📌 Comment financer la création d’un lieu physique quand on est solopreneur ?

📌 Comment Marion a créé une communauté avant même l’ouverture de sa salle de sport pour trouver ses premiers clients ?

📌 Comment organiser sa semaine pour faire tourner un lieu sans s’épuiser ?

📌 Comment convaincre les banques et les investisseurs de te suivre ?

📌 Quelles erreurs éviter pour ne pas finir en burn-out à force de porter toutes les casquettes ?

📌 Comment créer un lieu rentable et assurer un maximum de trésorerie ?


Un épisode à ne pas manquer si tu veux monter un projet dans la vraie vie et trouver des clés concrètes pour le financer, le lancer et surtout… le rentabiliser.


💌 Retrouve tous mes conseils solopreneur, mes astuces solopreneur, et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Soutiens gratuitement Le Board en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou Spotify, ou en le partageant sur tes réseaux. Chaque retour me booste (et une petite surprise t’attend pour chaque avis).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne. Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant. Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme Génération Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu Indé (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Sans permission (Yomi Denzel et Oussama Amar), Le Board devrait te plaire aussi !


Crédits musicaux : J’irai au bout de mes rêves - Jean-Jacques Goldman


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Aujourd'hui, je te présente une nouvelle mini-série, 5 épisodes express, à binger, pour progresser vite et bien sur un thème business incontournable. Allez, c'est parti pour le premier épisode de la série.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette nouvelle mini-série du Borde, une mini-série hors les murs. J'ai quitté mon pyjama, j'ai quitté mon salon, mon chat. mes birks fourrés pour venir te voir à travers la ville Marion dans ta salle de sport, dans ton studio de sport, café, cantine, que tu as ouvert complètement solo, toute seule, de freelance, enfin même j'allais dire de salarié à freelance, à solo preneur qui ouvre une salle de sport toute neuve à Nantes toute seule en levant des fonds et tout, tu m'as nous raconté ton parcours incroyable et je suis trop contente d'être dans ta salle pour que tu nous racontes tout ça. Comment ça va Marion ?

  • Speaker #2

    Eh ben ça va, salut Flavie, bienvenue, moi je suis assez...

  • Speaker #1

    émue aussi de t'accueillir là parce que d'habitude on fait plutôt des burpees des squats et un peu de boxe et là il y a des lumières il y a des micros voilà c'est assez assez rigolo trop bien bah écoute en tout cas je voulais montrer avec cet épisode qu'on peut tout faire en solo enfin moi c'est ma conviction profonde alors évidemment on n'est jamais complètement seul tu vas nous raconter comment t'as fait pour t'entourer pour lever des fonds etc mais on peut faire aussi des métiers de la vraie vie complètement solopreneur et pas que des trucs de geek ou de freelance ou de business en ligne. Donc, je suis hyper contente. Donc restez avec nous si vous voulez ouvrir un vrai truc dans la vraie vie, comme par exemple un lieu, un café, un coworking, une salle de sport et on va vous emmener d'épisode en épisode. On va commencer par tes débuts Marion parce que je me rappelle, j'ai mis un petit témoignage de toi dans mon livre Salariés diversifiés. Pour comment dire ça poliment ? Pour dire que tu n'avais pas forcément eu la meilleure idée du monde quand tu avais commencé. Est-ce que tu peux nous rembobiner un peu le film et nous montrer quand est-ce que tu as eu l'idée de créer ta salle de sport et quelle a été ta première réaction ?

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. En fait, c'est vrai qu'il y a eu deux grandes étapes. La première, c'est que déjà, j'ai quitté ma vie parisienne de 12 ans de management commercial dans des startups digitales, etc. pour arriver à Nantes en janvier 2020. Petit teasing, mais on voit où je veux en venir. Deuxième partie, c'est que je ne connaissais pas Flavie Prévost à l'époque et du coup, je ne connaissais pas le programme salarié diversifié. Et non, non, sans déconner, je n'ai pas commencé mon projet en étant salariée. J'ai vraiment fait mon boulot dans ma boîte jusqu'au bout. Et ensuite, j'ai lancé mon projet en janvier 2020. Tu as démissionné ? À Nantes. Tu as démissionné pour le lancer ? J'ai réussi à négocier une rupture conventionnelle.

  • Speaker #1

    Ok, rupture conventionnelle quand même. Donc, tu n'es pas partie complètement à poil. Mais non, tu es quand même partie. Tu n'avais pas lancé en parallèle, j'avère.

  • Speaker #2

    Je n'ai rien lancé, si ce n'est quelques interviews quand même avant de partir. parce que l'idée nous trottait dans la tête avec des gens qui avaient monté... des concepts un petit peu similaires qui m'inspiraient beaucoup à Paris, par exemple la Montgolfière, en 10e, et donc j'avais rencontré un des cofondateurs, j'avais discuté avec lui, donc déjà voilà, je pensais, ça commençait à germer dans ma tête. En revanche, je n'avais rien initié réellement et effectivement ça c'est quand même un vrai bon tips, j'ai réussi à partir de la boîte dans laquelle je bossais en confiance et je pense que c'est je dirais le premier conseil à donner c'est que c'est toujours plus facile, je pense, de se lancer quand on est en pleine confiance. On a le soutien de sa boîte, en l'occurrence. Le soutien de ma boîte, ils m'ont accordé la rupture conventionnelle, donc je partais de façon plutôt confortable et en confiance. Ok.

  • Speaker #1

    Donc ça, c'est cool. C'est vrai que je pense que parfois, les gens veulent partir en catimini, mais quand tu dis que tu te lances pour entreprendre, et freelance, c'est ça aussi, c'est pour entreprendre, ça se passe mieux. Moi, je me rappelle avec mon ex-dirigeant PDG, je lui avais dit, voilà, moi, ça m'arrangerait d'avoir la rupture conventionnelle parce que je me lance à l'aventure. Je vais être entrepreneur, je vais devoir trouver mes clients avec les dents, etc. Et je pense que ça avait joué en ma faveur. Je pense que tu as raison, les gens, peut-être, n'en profitent pas assez ou ne racontent pas leurs projets d'après. Et il y a plein de gens qui se rêvent d'entrepreneurs, donc peut-être qu'ils vont un peu parrainer le truc en te filant ta rupture conventionnelle. OK. Bon, bref, 2020, ça me rappelle quelque chose.

  • Speaker #2

    Oui, après, il y a eu quelques alias, tu vois, que je n'avais pas trop prévu. J'arrive en janvier, on s'installe. et puis deux mois après, on était confinés. Ok, donc... gros frein dans le projet. J'avais tout à faire, comme je te le disais, j'avais rien démarré. En gros, reconversion, nouvelle ville que je ne connaissais pas, Nantes. En tout cas... Pas assez pour me dire que je me lançais un peu les yeux fermés. Nouveau secteur, parce que moi, j'ai été en management commercial, dans le digital, dans la tech, mais après, j'ai joué dans le sport. C'était vraiment une passion, ça a toujours été une passion. J'ai toujours, en gros, d'où mes vies unies, c'est que j'ai toujours voulu monter quelque chose. Après, il y a forcément un bon timing. Encore une fois, là, c'était pour moi, les planètes commençaient à s'aligner. Et dans quoi se lancer ? En gros, je me suis dit un jour... ne te mets aucune barrière, que ce soit financière, de lieu, rien. Zéro barrière, qu'est-ce que tu rêverais de faire ? Et il y a le fait d'être quand même en lien avec des clients. La partie commerce a toujours été un moteur pour moi. Le sport, évidemment, ma grande passion. Et le troisième point, c'était les lieux. J'adore les lieux. Et donc, les trois bout à bout, ça m'a donné l'idée de créer ce lieu-là. Et donc,

  • Speaker #3

    janvier 2020.

  • Speaker #1

    Bon, là, j'imagine que du coup, tu ne te dis pas... En plus, tu ne te dis pas, tu ne pouvais rien visiter, tu ne pouvais pas visiter le lieu, etc. Tu avais de l'argent à l'époque pour acheter ta salle de sport ? Ou comment ?

  • Speaker #2

    Effectivement, tout était fermé. Moi, je n'avais pas d'argent, pas de fonds, si ce n'est, encore une fois, heureusement, le chômage qui me permettait de me financer en partie. Mais évidemment, avec le Covid, les choses ont pris beaucoup plus de temps. Donc, j'ai quand même pu visiter entre deux confinements des lieux. Mais dès que je visitais un lieu et que les choses avançaient, j'ai fait mon étude de marché, j'ai rencontré beaucoup de monde. Ça, c'est un vrai point, c'est de se créer un réseau. L'avantage du Covid et du confinement, et puis de Nantes aussi, c'est que les gens sont hyper ouverts à mettre en relation. D'ailleurs, nous, on a été mis en relation entre connaissances en commun. Et donc, défricher le marché, rencontrer un maximum de monde, essayer d'aller voir des réseaux, des écosystèmes qui n'étaient pas forcément adaptés. Typiquement, des incubateurs, des accélérateurs. Quand j'allais les voir, on me disait, c'est quoi ta techno, c'est quoi ta plateforme ? Tu n'étais pas tech. J'étais panique, donc effectivement, j'avais pas... Je ne pouvais pas avoir d'accompagnement. En revanche, ça m'a créé mon réseau et les gens me mettaient volontiers en relation avec d'autres personnes. Et mis bout à bout, ça m'a créé mon réseau d'abord. Et ensuite, le confinement et les aléas, un petit bébé, le projet arrêté parce qu'au bout du troisième confinement, tout gelait, etc. Ça a mis plus de temps. Et donc, à un moment, il a fallu que j'anticipe la fin de mon chômage quand je suis repartie sur ce projet-là en 2022. Après avoir quitté une boîte qui était chouette, mais pour me relancer sur mon projet.

  • Speaker #1

    Alors bon, Covid, tu ne peux pas trouver de lieu. Tu fais du réseau, mais le réseau, ça ne paye pas le loyer. Donc en fait, c'est chiant. Tu arrives au bout du pôle emploi. C'est quoi ta réaction à ce moment-là ? Qu'est-ce que tu fais pour financer ton projet ?

  • Speaker #2

    Ce que je fais, c'est que je me dis, il faut que sur ma semaine, j'alloue un maximum de temps à mon projet parce que c'est ce qui m'anime. En revanche, il faut que j'arrive à le financer. Donc j'essaye de faire l'exercice à l'envers. combien est-ce qu'il me faut pour me financer. Ok. J'anticipe le fait que trouver des clients, ça met du temps. Je démarre mon activité de freelance neuf mois avant la fin de mes droits au chômage. Ce qui fait que ça m'a permis de trouver des missions qui complètent mes fines allocations au chômage, qui commençaient à être de plus en plus fines. Et en gros, j'ai fait le travail à l'inverse. Sur les cinq jours de la semaine, j'en ai alloué trois, donc la majeure partie à mon projet. Deux à du freelancing. Sur ces deux journées, il fallait que je fasse le taf pour avoir 2000 euros net chaque mois. C'était vraiment mon objectif. Et du coup, il fallait que je trouve les missions les plus rémunératrices en moins de temps. Ok.

  • Speaker #1

    Et tu as fait quoi du coup ? Tu te rappelles ?

  • Speaker #2

    Je suis allée vers plutôt des plateformes. En fait, je suis allée sur ce que je savais faire déjà. C'était vraiment être dans ma zone de confort et mettre à profit mon expertise. Donc, j'ai fait des missions en sales. Et au lieu d'être sur des missions qui prennent pas mal de charges mentales, et qui prennent du temps pour avoir une rémunération assez importante. Je suis allée vraiment droit au but. Et donc, j'ai fait plutôt du coaching via des plateformes qui me trouvaient les missions. Donc certes, elles prenaient une commission, mais au moins, je n'avais pas toute la prospection.

  • Speaker #1

    On suit la ligne à l'heure, quoi. Exactement. Trop bien. Moi, j'aime bien ton discours aussi, parce qu'on est là. Ouais, il faut faire du freelancing passion et tout. Moi, je n'ai pas fait du freelancing passion. Moi, j'ai fait du freelancing pour me payer le board. Et toi, tu as fait du freelancing pour te payer ta salle de sport. Exactement. donc je pense qu'il faut être aussi open à ça Moi, mon expertise d'avant, elle ne me passionnait pas de ouf, mais je l'ai fait parce que c'était rentable. Donc, trop intéressant. Alors, quel serait ton conseil à ce stade, en mode freelance, en side, pour payer ta salle de sport, etc. ? Qu'est-ce que tu pourrais conseiller aux gens qui vont se lancer dans le truc et qui vont devoir aussi défricher leur marché et commencer par un premier petit pas, en fait, pour lancer leur projet ?

  • Speaker #2

    Je pense qu'il faut se faire un plan à six mois, où, justement, c'est... Où est-ce que j'en suis de mon projet ? Est-ce qu'il faut que je négocie ? Est-ce que je suis encore en poste ou pas ? Est-ce qu'il faut que je négocie avec mon employeur ? Et quel angle il faut que j'aille pour essayer de négocier, pour partir en confiance avec une rupture conventionnelle, du coup, pour pouvoir financer son projet ? Et si ce n'est pas le cas ou si ça est compliqué, quelle est la stratégie ? Quelles sont les missions que je vais chercher pour réussir à me lancer dans les meilleures conditions au démarrage pour financer le projet ? on sait quoi.

  • Speaker #1

    Trop bien. Bon, si vous êtes dans ce cas-là, on a plein d'épisodes sur le TJM, le démarrage en freelance et tout ça. Écoutez-les et comme ça, vous vous retrouverez comme Marion avec du beurre dans les épinards et de quoi amorcer les autres étapes du projet. Alors Marion, tu n'as pas fait que ça avant de te lancer, avant d'ouvrir ta salle. Tu as fait aussi un autre truc super intéressant et que je conseillerais à toutes les personnes qui veulent se lancer dans l'entrepreneuriat de faire, c'est que tu as réussi à créer une communauté autour de ton projet avant même qu'il n'existe. Et on va en parler dans l'épisode suivant parce que ça... c'est très très clé pour votre succès en tant que solop

Description

Ouvrir un lieu physique en solo comme un restaurant, un coworking ou une salle de sport … c’est possible ou c’est de la folie ?


Financement, gestion quotidienne, création de communauté… quand on est solopreneur on peut avoir l’impression de devoir monter l’Everest. Pourtant, Marion Pageot-Raith l’a fait.


Fondatrice du studio de sport Bolder à Nantes, Marion te partage les coulisses de son parcours pour créer sa salle de sport en partant de zéro, tout en étant freelance en parallèle pour se financer. Pas de mise de départ, pas de réseau, juste une grosse dose de détermination et des stratégies très concrètes pour sortir son projet de terre, jour après jour.


📌 Comment passer d’une idée floue à un projet concret, même sans expérience dans le secteur ?

📌 Comment financer la création d’un lieu physique quand on est solopreneur ?

📌 Comment Marion a créé une communauté avant même l’ouverture de sa salle de sport pour trouver ses premiers clients ?

📌 Comment organiser sa semaine pour faire tourner un lieu sans s’épuiser ?

📌 Comment convaincre les banques et les investisseurs de te suivre ?

📌 Quelles erreurs éviter pour ne pas finir en burn-out à force de porter toutes les casquettes ?

📌 Comment créer un lieu rentable et assurer un maximum de trésorerie ?


Un épisode à ne pas manquer si tu veux monter un projet dans la vraie vie et trouver des clés concrètes pour le financer, le lancer et surtout… le rentabiliser.


💌 Retrouve tous mes conseils solopreneur, mes astuces solopreneur, et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Soutiens gratuitement Le Board en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou Spotify, ou en le partageant sur tes réseaux. Chaque retour me booste (et une petite surprise t’attend pour chaque avis).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne. Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant. Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme Génération Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu Indé (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Sans permission (Yomi Denzel et Oussama Amar), Le Board devrait te plaire aussi !


Crédits musicaux : J’irai au bout de mes rêves - Jean-Jacques Goldman


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Aujourd'hui, je te présente une nouvelle mini-série, 5 épisodes express, à binger, pour progresser vite et bien sur un thème business incontournable. Allez, c'est parti pour le premier épisode de la série.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette nouvelle mini-série du Borde, une mini-série hors les murs. J'ai quitté mon pyjama, j'ai quitté mon salon, mon chat. mes birks fourrés pour venir te voir à travers la ville Marion dans ta salle de sport, dans ton studio de sport, café, cantine, que tu as ouvert complètement solo, toute seule, de freelance, enfin même j'allais dire de salarié à freelance, à solo preneur qui ouvre une salle de sport toute neuve à Nantes toute seule en levant des fonds et tout, tu m'as nous raconté ton parcours incroyable et je suis trop contente d'être dans ta salle pour que tu nous racontes tout ça. Comment ça va Marion ?

  • Speaker #2

    Eh ben ça va, salut Flavie, bienvenue, moi je suis assez...

  • Speaker #1

    émue aussi de t'accueillir là parce que d'habitude on fait plutôt des burpees des squats et un peu de boxe et là il y a des lumières il y a des micros voilà c'est assez assez rigolo trop bien bah écoute en tout cas je voulais montrer avec cet épisode qu'on peut tout faire en solo enfin moi c'est ma conviction profonde alors évidemment on n'est jamais complètement seul tu vas nous raconter comment t'as fait pour t'entourer pour lever des fonds etc mais on peut faire aussi des métiers de la vraie vie complètement solopreneur et pas que des trucs de geek ou de freelance ou de business en ligne. Donc, je suis hyper contente. Donc restez avec nous si vous voulez ouvrir un vrai truc dans la vraie vie, comme par exemple un lieu, un café, un coworking, une salle de sport et on va vous emmener d'épisode en épisode. On va commencer par tes débuts Marion parce que je me rappelle, j'ai mis un petit témoignage de toi dans mon livre Salariés diversifiés. Pour comment dire ça poliment ? Pour dire que tu n'avais pas forcément eu la meilleure idée du monde quand tu avais commencé. Est-ce que tu peux nous rembobiner un peu le film et nous montrer quand est-ce que tu as eu l'idée de créer ta salle de sport et quelle a été ta première réaction ?

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. En fait, c'est vrai qu'il y a eu deux grandes étapes. La première, c'est que déjà, j'ai quitté ma vie parisienne de 12 ans de management commercial dans des startups digitales, etc. pour arriver à Nantes en janvier 2020. Petit teasing, mais on voit où je veux en venir. Deuxième partie, c'est que je ne connaissais pas Flavie Prévost à l'époque et du coup, je ne connaissais pas le programme salarié diversifié. Et non, non, sans déconner, je n'ai pas commencé mon projet en étant salariée. J'ai vraiment fait mon boulot dans ma boîte jusqu'au bout. Et ensuite, j'ai lancé mon projet en janvier 2020. Tu as démissionné ? À Nantes. Tu as démissionné pour le lancer ? J'ai réussi à négocier une rupture conventionnelle.

  • Speaker #1

    Ok, rupture conventionnelle quand même. Donc, tu n'es pas partie complètement à poil. Mais non, tu es quand même partie. Tu n'avais pas lancé en parallèle, j'avère.

  • Speaker #2

    Je n'ai rien lancé, si ce n'est quelques interviews quand même avant de partir. parce que l'idée nous trottait dans la tête avec des gens qui avaient monté... des concepts un petit peu similaires qui m'inspiraient beaucoup à Paris, par exemple la Montgolfière, en 10e, et donc j'avais rencontré un des cofondateurs, j'avais discuté avec lui, donc déjà voilà, je pensais, ça commençait à germer dans ma tête. En revanche, je n'avais rien initié réellement et effectivement ça c'est quand même un vrai bon tips, j'ai réussi à partir de la boîte dans laquelle je bossais en confiance et je pense que c'est je dirais le premier conseil à donner c'est que c'est toujours plus facile, je pense, de se lancer quand on est en pleine confiance. On a le soutien de sa boîte, en l'occurrence. Le soutien de ma boîte, ils m'ont accordé la rupture conventionnelle, donc je partais de façon plutôt confortable et en confiance. Ok.

  • Speaker #1

    Donc ça, c'est cool. C'est vrai que je pense que parfois, les gens veulent partir en catimini, mais quand tu dis que tu te lances pour entreprendre, et freelance, c'est ça aussi, c'est pour entreprendre, ça se passe mieux. Moi, je me rappelle avec mon ex-dirigeant PDG, je lui avais dit, voilà, moi, ça m'arrangerait d'avoir la rupture conventionnelle parce que je me lance à l'aventure. Je vais être entrepreneur, je vais devoir trouver mes clients avec les dents, etc. Et je pense que ça avait joué en ma faveur. Je pense que tu as raison, les gens, peut-être, n'en profitent pas assez ou ne racontent pas leurs projets d'après. Et il y a plein de gens qui se rêvent d'entrepreneurs, donc peut-être qu'ils vont un peu parrainer le truc en te filant ta rupture conventionnelle. OK. Bon, bref, 2020, ça me rappelle quelque chose.

  • Speaker #2

    Oui, après, il y a eu quelques alias, tu vois, que je n'avais pas trop prévu. J'arrive en janvier, on s'installe. et puis deux mois après, on était confinés. Ok, donc... gros frein dans le projet. J'avais tout à faire, comme je te le disais, j'avais rien démarré. En gros, reconversion, nouvelle ville que je ne connaissais pas, Nantes. En tout cas... Pas assez pour me dire que je me lançais un peu les yeux fermés. Nouveau secteur, parce que moi, j'ai été en management commercial, dans le digital, dans la tech, mais après, j'ai joué dans le sport. C'était vraiment une passion, ça a toujours été une passion. J'ai toujours, en gros, d'où mes vies unies, c'est que j'ai toujours voulu monter quelque chose. Après, il y a forcément un bon timing. Encore une fois, là, c'était pour moi, les planètes commençaient à s'aligner. Et dans quoi se lancer ? En gros, je me suis dit un jour... ne te mets aucune barrière, que ce soit financière, de lieu, rien. Zéro barrière, qu'est-ce que tu rêverais de faire ? Et il y a le fait d'être quand même en lien avec des clients. La partie commerce a toujours été un moteur pour moi. Le sport, évidemment, ma grande passion. Et le troisième point, c'était les lieux. J'adore les lieux. Et donc, les trois bout à bout, ça m'a donné l'idée de créer ce lieu-là. Et donc,

  • Speaker #3

    janvier 2020.

  • Speaker #1

    Bon, là, j'imagine que du coup, tu ne te dis pas... En plus, tu ne te dis pas, tu ne pouvais rien visiter, tu ne pouvais pas visiter le lieu, etc. Tu avais de l'argent à l'époque pour acheter ta salle de sport ? Ou comment ?

  • Speaker #2

    Effectivement, tout était fermé. Moi, je n'avais pas d'argent, pas de fonds, si ce n'est, encore une fois, heureusement, le chômage qui me permettait de me financer en partie. Mais évidemment, avec le Covid, les choses ont pris beaucoup plus de temps. Donc, j'ai quand même pu visiter entre deux confinements des lieux. Mais dès que je visitais un lieu et que les choses avançaient, j'ai fait mon étude de marché, j'ai rencontré beaucoup de monde. Ça, c'est un vrai point, c'est de se créer un réseau. L'avantage du Covid et du confinement, et puis de Nantes aussi, c'est que les gens sont hyper ouverts à mettre en relation. D'ailleurs, nous, on a été mis en relation entre connaissances en commun. Et donc, défricher le marché, rencontrer un maximum de monde, essayer d'aller voir des réseaux, des écosystèmes qui n'étaient pas forcément adaptés. Typiquement, des incubateurs, des accélérateurs. Quand j'allais les voir, on me disait, c'est quoi ta techno, c'est quoi ta plateforme ? Tu n'étais pas tech. J'étais panique, donc effectivement, j'avais pas... Je ne pouvais pas avoir d'accompagnement. En revanche, ça m'a créé mon réseau et les gens me mettaient volontiers en relation avec d'autres personnes. Et mis bout à bout, ça m'a créé mon réseau d'abord. Et ensuite, le confinement et les aléas, un petit bébé, le projet arrêté parce qu'au bout du troisième confinement, tout gelait, etc. Ça a mis plus de temps. Et donc, à un moment, il a fallu que j'anticipe la fin de mon chômage quand je suis repartie sur ce projet-là en 2022. Après avoir quitté une boîte qui était chouette, mais pour me relancer sur mon projet.

  • Speaker #1

    Alors bon, Covid, tu ne peux pas trouver de lieu. Tu fais du réseau, mais le réseau, ça ne paye pas le loyer. Donc en fait, c'est chiant. Tu arrives au bout du pôle emploi. C'est quoi ta réaction à ce moment-là ? Qu'est-ce que tu fais pour financer ton projet ?

  • Speaker #2

    Ce que je fais, c'est que je me dis, il faut que sur ma semaine, j'alloue un maximum de temps à mon projet parce que c'est ce qui m'anime. En revanche, il faut que j'arrive à le financer. Donc j'essaye de faire l'exercice à l'envers. combien est-ce qu'il me faut pour me financer. Ok. J'anticipe le fait que trouver des clients, ça met du temps. Je démarre mon activité de freelance neuf mois avant la fin de mes droits au chômage. Ce qui fait que ça m'a permis de trouver des missions qui complètent mes fines allocations au chômage, qui commençaient à être de plus en plus fines. Et en gros, j'ai fait le travail à l'inverse. Sur les cinq jours de la semaine, j'en ai alloué trois, donc la majeure partie à mon projet. Deux à du freelancing. Sur ces deux journées, il fallait que je fasse le taf pour avoir 2000 euros net chaque mois. C'était vraiment mon objectif. Et du coup, il fallait que je trouve les missions les plus rémunératrices en moins de temps. Ok.

  • Speaker #1

    Et tu as fait quoi du coup ? Tu te rappelles ?

  • Speaker #2

    Je suis allée vers plutôt des plateformes. En fait, je suis allée sur ce que je savais faire déjà. C'était vraiment être dans ma zone de confort et mettre à profit mon expertise. Donc, j'ai fait des missions en sales. Et au lieu d'être sur des missions qui prennent pas mal de charges mentales, et qui prennent du temps pour avoir une rémunération assez importante. Je suis allée vraiment droit au but. Et donc, j'ai fait plutôt du coaching via des plateformes qui me trouvaient les missions. Donc certes, elles prenaient une commission, mais au moins, je n'avais pas toute la prospection.

  • Speaker #1

    On suit la ligne à l'heure, quoi. Exactement. Trop bien. Moi, j'aime bien ton discours aussi, parce qu'on est là. Ouais, il faut faire du freelancing passion et tout. Moi, je n'ai pas fait du freelancing passion. Moi, j'ai fait du freelancing pour me payer le board. Et toi, tu as fait du freelancing pour te payer ta salle de sport. Exactement. donc je pense qu'il faut être aussi open à ça Moi, mon expertise d'avant, elle ne me passionnait pas de ouf, mais je l'ai fait parce que c'était rentable. Donc, trop intéressant. Alors, quel serait ton conseil à ce stade, en mode freelance, en side, pour payer ta salle de sport, etc. ? Qu'est-ce que tu pourrais conseiller aux gens qui vont se lancer dans le truc et qui vont devoir aussi défricher leur marché et commencer par un premier petit pas, en fait, pour lancer leur projet ?

  • Speaker #2

    Je pense qu'il faut se faire un plan à six mois, où, justement, c'est... Où est-ce que j'en suis de mon projet ? Est-ce qu'il faut que je négocie ? Est-ce que je suis encore en poste ou pas ? Est-ce qu'il faut que je négocie avec mon employeur ? Et quel angle il faut que j'aille pour essayer de négocier, pour partir en confiance avec une rupture conventionnelle, du coup, pour pouvoir financer son projet ? Et si ce n'est pas le cas ou si ça est compliqué, quelle est la stratégie ? Quelles sont les missions que je vais chercher pour réussir à me lancer dans les meilleures conditions au démarrage pour financer le projet ? on sait quoi.

  • Speaker #1

    Trop bien. Bon, si vous êtes dans ce cas-là, on a plein d'épisodes sur le TJM, le démarrage en freelance et tout ça. Écoutez-les et comme ça, vous vous retrouverez comme Marion avec du beurre dans les épinards et de quoi amorcer les autres étapes du projet. Alors Marion, tu n'as pas fait que ça avant de te lancer, avant d'ouvrir ta salle. Tu as fait aussi un autre truc super intéressant et que je conseillerais à toutes les personnes qui veulent se lancer dans l'entrepreneuriat de faire, c'est que tu as réussi à créer une communauté autour de ton projet avant même qu'il n'existe. Et on va en parler dans l'épisode suivant parce que ça... c'est très très clé pour votre succès en tant que solop

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