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5/5 💼- Salarié ET entrepreneur : la stratégie du Salarié Diversifié pour lancer un business à 6 chiffres sans quitter ton CDI ! cover
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LE BOARD - Incubateur de solopreneurs !

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12min |23/05/2025
Play
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12min |23/05/2025
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Description

Tu veux créer ton entreprise mais tu es encore salariée ? Et si tu n’étais pas obligée de choisir ?


Dans cet épisode, Sarah Zitouni prouve qu’on peut réussir en étant salariée ET entrepreneure.


Fondatrice de PowHer ta carrière et directrice stratégie dans l’automobile, elle t’explique comment mener une double vie professionnelle sans perdre la tête… ni ton équilibre.


👋 Si l’épisode t’a plu, tu vas adorer mon livre, Salarié Diversifié, le guide pratique pour te lancer en solopreneur sans démissionner : https://www.amazon.fr/Salarié-Diversifié-Devenez-entrepreneur-quitter/dp/295954420X


Ce que tu vas découvrir :

📌 Pourquoi le salariat peut être un vrai levier pour ton projet entrepreneurial

📌 Comment aborder le sujet avec ton manager sans risquer de te griller

📌 Quels sont les avantages à valoriser pour ton employeur… et pour toi !

📌 Comment organiser ton temps pour éviter l’épuisement

📌 Quand (et pourquoi) déléguer dans ton business

📌 Quel statut choisir pour éviter la double peine fiscale

📌 Comment affronter les stéréotypes sexistes quand tu te lances


Un épisode indispensable pour toutes celles et ceux qui veulent entreprendre… sans tout plaquer.


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Et n'oublie pas de soutenir gratuitement le podcast s'il t'a plu, en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou sur Spotify ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness.

Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.

Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


🎧 Si tu aimes les podcasts comme Génération Do it Yourself, Tribu Indé, J’peux pas j’ai business, Sans Permission, Marketing Square ou Young, Wild & Freelance, Solo Nation et Le Board devraient te plaire aussi !


Crédits musicaux : Les filles, les meufs - Marguerite.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus.

  • Speaker #1

    Alors Sarah, dans ton travail avec Power, tu décrites quelque chose de très intéressant, c'est aussi comment ça se passe quand on est une femme et qu'on veut se lancer dans l'entrepreneuriat, parce que je sais qu'il y a beaucoup d'auditrices aussi sur le board. on est éminemment concernés. Et notamment, le fait qu'on soit salarié diversifié, ça peut se passer un peu différemment quand on est une femme que quand on est un mec. Quand on va l'annoncer, et aussi pour un peu l'annoncer même à ses proches. Est-ce que tu peux nous donner des conseils plus spécifiques pour le kit de survie, pour les meufs qui veulent se lancer dans ce projet d'être salarié diversifié ?

  • Speaker #2

    Il va vraiment falloir qu'en fait, vous, vous soyez convaincu de votre projet, parce que vous allez probablement faire face à plein de gens qui seront très moyennement convaincus. Moi, j'ai toujours cet exemple un peu trash en tête, qui est... J'avais lu, comme tout le monde, comme toute la France, je crois, j'avais lu le Society sur Xavier Dupont de Ligonnès. Et une des parties du mythe Xavier Dupont de Ligonnès, c'est qu'en fait, il a essayé de créer plusieurs sociétés et c'est notamment comme ça qu'il s'est enfermé dans beaucoup de dettes par rapport à sa femme. Et à l'époque, ce mec-là, tout le monde l'a cru dans le fait qu'il créait cette société, qu'il était salarié diversifié, tu vois. Tout le monde a pris son projet au sérieux. Alors que clairement, son projet... projet a foiré et les conséquences pour le coup ont été absolument catastrophiques et désagréables, aussi horribles que ça puisse être. Ce que je veux dire par là c'est que tu vas toujours avoir ton beau-frère Jean-Mimi au repas de Noël, il va vouloir bricoler un truc pourri dans son garage et tout le monde va respecter à mort que Jean-Mimi est un entrepreneur, tu vois.

  • Speaker #1

    Ça me fait trop penser à trop de projets, pareil, où les personnes me pitchent et je suis là, bon, ok, ça va nulle part son truc, et tout le monde est là, ouais, c'est génial, t'es un entrepreneur et tout, alors que toi tu fais ton... petit business à côté qui fait déjà 5 titres et tout le monde s'en fout.

  • Speaker #2

    Et toi, tu vois, c'est ça. Les gens vont penser que tu as un hobby, que ça va te passer, que ce n'est pas très important, etc. Et du coup, malheureusement, on va te foutre plein de pièges sur le chemin à base de puisque tu es chez toi le vendredi, tu pourrais peut-être aller faire les courses en journée. C'est quand même moins chiant que d'aller à Carouf le samedi. Ou alors, tu peux faire plus de tâches ménagères. Ou alors, tu sais, comme notamment pour un certain nombre qui peut-être ont pris justement un temps partiel pour développer leur business, tu rapportes un peu moins d'argent dans le foyer, donc tu pourrais faire un peu plus de tâches ménagères pour compenser. Alors que ce n'est déjà pas équilibré dans la plupart des foyers, on le sait, les chiffres le montrent. Du coup, tu n'avances pas sur ton business. Et donc, la prophétie devient autoréalisatrice. Ton truc devient en effet un petit hobby qui se brille.

  • Speaker #1

    C'est dangereux. Moi, je suis quand même féministe et je ne me laisse pas marcher sur les pieds, mais même moi, je me retrouvais à faire tous les colis Amazon, tous les mecs qui devaient venir à la maison pour des travaux, les machines, tous les enfants malades. C'était pour moi. Du coup, ça te limite pas mal. C'est ça, moi, qui m'avait bougée à me dire qu'il faut que je me crée des revenus scalables parce que ce n'est pas possible. Toutes mes journées, enfants malades, je voyais moins 800 euros, moins 800 euros. Mon TGM, à l'époque de freelance, ça me faisait hyper bader. Un autre truc que je rebondis, c'est que solo business du digital, comme beaucoup d'entre vous vont lancer, il y a aussi la notion de construire une communauté en ligne et tout qui est très importante pour vendre vos futurs produits. Mais au début, je trouve qu'on est assez mal considéré quand on fait ça. Et moi, je me rappelle très bien mon mec, un jour, il m'a dit « Arrête de faire ton Instagrammeuse sur LinkedIn, sous-entendu. » Vraiment, j'étais au bas de l'échelle du travail, alors que lui, c'est un salarié qui travaille et qui souffre. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #2

    Oui, avec cette notion de « De toute façon, tu es à la maison. » toute la journée. Donc, qu'est-ce que tu peux bien être en train de bricoler ? Et surtout, on en parlait dans un épisode avant, si tu es fatigué, va faire une sieste. Si tu as le malheur de faire une sieste, il y a le côté, ouais, tu vois, en fait, tu es vraiment en train de bricoler des trucs et de faire genre. Et vraiment, je trouve que cette différence, elle est marquante, ce truc de le moindre mec qui fait un peu genre en soirée, c'est hyper sérieux et le mec, il a la start-up de l'année. J'étais dans un événement de start-up, les gars, ils se vantaient d'en avoir planté cinq, quoi. Et tu lui dis... Je ne sais pas si ça fait toi quelqu'un d'expérience ou si ça fait toi quelqu'un à qui je ne confierais pas une boîte. En fait, tu vois ? Et à l'opposé, tu as des femmes qui ont des boulots et qui elles-mêmes n'arrivent pas à s'appeler entrepreneur, patronne, PDG, CEO, machin, truc et tout, qui n'arrivent pas à employer les mots parce que... Ben non, en fait. Mais je le dis sans être en train de pointer du doigt parce que moi, j'ai commencé en passant deux ans à me dire « Non, mais est-ce que vraiment je peux dire que je suis entrepreneuse ? » Parce que c'est à côté de mon taf, donc les vrais de vrais, ils font ça à plein temps, tu vois. Et en fait, il n'y a pas de vrai de vrai. Ma pote qui est entrepreneuse, qui m'a dit les choses le plus simplement possible, elle m'a dit « Il n'y a pas de vrai de vrai. Tu as une boîte et tu fais de la thune. Ça s'appelle l'entrepreneur. »

  • Speaker #1

    Non mais j'adore ce que tu dis et en plus petit message aussi notamment aux freelance parce que des fois on nous dit comme on est freelance on n'est pas entrepreneur, je suis désolée mais se vendre soi c'est encore plus dur que vendre un produit donc quand tu te vends à 500 balles la journée à un client, que ce soit en parallèle de ton taf ou pas, tu peux être super fière parce qu'il y a plein de start-upers qui lavent des fonds mais qui n'arrivent pas à vendre leurs produits.

  • Speaker #2

    donc ouais je parle complètement de la vie pour aller même plus loin avec ce que tu dis Flavie quand toi tu vends ta prestation de création de logo de site internet de graphiste 500 balles la journée ou ce genre de choses et que tu te dis ah oui mais est-ce que ça fait de moi un vrai etc je te rappelle que dans le même temps il y a des mecs qui font des conférences pour 5000 balles et qui n'ont pas de problème à se dire entrepreneur ou des gens qui font du consulting dans des tu sais à des très high tickets et tout ça et tout qui pareil voient très bien le truc comme une entreprise donc je pense que la définition de mon ami qui a son entreprise dans l'hydraulique est quand même la plus simple si tu as une entreprise Micro-entreprise, ça compte. Mais je veux dire, si tu as une structure et que tu fais des sous dedans, ce n'est pas un hobby. Ça s'appelle une entreprise et tu es entrepreneur. Et moi, je préfère les filles.

  • Speaker #3

    Je me sens plus tranquille quand il y a des filles dans la classe. Je me sens réussie. Et me sens bien dans ma vie. Je me sens plus que j'ai dit que je me suis réussie.

  • Speaker #1

    Donc trop bien, les filles, protégez bien aussi votre chasse gardée, et notamment, moi je trouve que c'est important d'avoir une conversation avec ses proches quand on devient salarié diversifié, pour dire écoute, voilà, j'ai tel objectif, je vais avoir besoin de tant de temps, ce temps-là, je ne vais pas devoir être dérangée, sinon je ne vais pas l'atteindre, je ne sais pas ce que tu en penses, parce que ce n'est pas un nice to have.

  • Speaker #2

    Et surtout, autorisez-vous à avoir ce qui est important et essentiel pour vous, si ça veut dire, alors du temps on en a parlé, mais par exemple, vous avez peut-être besoin d'un vrai bureau chez vous, je veux dire une table qui ressemble vraiment à un bureau. Si vous n'avez pas envie de bosser de la cuisine, ne bossez pas de la cuisine. Vous avez peut-être besoin d'avoir de l'espace, du temps. C'est aussi chez vous. Si vous avez besoin d'avoir trois fonds derrière pour faire des réels, c'est chez vous. Vous avez le droit d'installer ça. Et donc, vous avez le droit d'avoir les outils chez vous qui vous permettent de bosser. Chez vous ou ailleurs. Je commence par chez vous parce que moi, je ne suis jamais partie de chez moi et qu'il y en a plein qui commencent chez eux. Mais si vous avez besoin de louer des locaux, vous avez besoin de louer des locaux et vous n'avez pas à vous contenter de faire. petit, modeste, dans votre coin parce que les autres vous renvoient cette image.

  • Speaker #1

    J'adore. Hyper pertinent. Est-ce que tu as d'autres mythes à débunker pour finir cet épisode ? D'autres choses trap auxquelles il faut qu'on fasse gaffe, en fait, pour ne pas se planter en tant que salarié diversifié ?

  • Speaker #2

    Alors, on va vous sortir le doublon magique qui ne veut pas dire la même chose mais qui fait une paire diabolique. C'est le « il n'y a que 24 heures dans une journée, donc c'est impossible » . Et ça corrélère de… Tout le monde a les mêmes 24 heures, même Beyoncé, donc sors-toi les doigts. Alors, les deux sont faux, alors qu'ils sont contradictoires, c'est marrant. Le premier est faux parce qu'il n'y a que 24 heures dans une journée, donc c'est impossible. Vos 24 heures, elles sont en effet une limite, mais si vous passez une partie de vos 24 heures à faire des trucs qui ne vous font pas plaisir, qui ne sont pas de votre ressort, qui ne sont pas de votre responsabilité, et ça c'est à la fois dans la vie salariée ou la vie perso. Je donne deux exemples très vite. Si au taf, vous organisez systématiquement les pots de départ, Ce n'est pas votre taf, c'est relou et ça prend du temps. Dégagez le truc. Si à la maison, vous êtes la personne qui fait 1h30 de tâches ménagères supplémentaires comme la moyenne des Français est, c'est pareil, c'est ça qui mange votre temps et ce n'est pas juste. C'est un problème et il faut le régler. Et à l'opposé, tout le monde a les mêmes 24 heures, même Beyoncé. Non, tout le monde n'a pas les mêmes 24 heures, c'est n'importe quoi. Si vous êtes mère, vous avez des enfants dont vous allez devoir vous occuper, même si c'est une répartition avec l'autre partenaire de votre vie. Ça n'empêche que ça va prendre du temps et que c'est normal. Si vous êtes une personne handicapée, évidemment que vous allez avoir des ressources en énergie, peut-être, et en temps, qui vont être différentes de quelqu'un d'autre. Et c'est quelque chose qui se respecte aussi pleinement. Vous n'avez pas les mêmes 24 heures que Beyoncé, qui a quatre nannies, du personnel, des assistantes et tout. Non, mais parce que vous voyez sur Instagram, ça rend fou des phrases comme ça.

  • Speaker #1

    Je vois ce que tu veux dire, il ne faut pas se rendre malheureux en fait avec ce truc de salarié diversifié ou se dire j'en fais pas assez, je ne suis pas une super wonder woman et compagnie parce que ça, ça sape la confiance en soi et c'est comme ça qu'on finit en burn out aussi je pense.

  • Speaker #2

    Le truc de se dire, je ne peux pas me lancer parce qu'en fait, c'est impossible de tout faire tenir dans 24 heures. C'est très dommage parce que vous passez à côté de quelque chose qui va vous faire du bien, vous épanouir, vous donner de l'énergie, etc. Mais le truc de se dire, je me flagelle avec le fait que je ne suis pas devenue Beyoncé en trois mois, c'est aussi hyper détrimental pour vous. Ayez un peu de bienveillance et de sympathie envers vous-même et parlez-vous comme vous parleriez à une amie.

  • Speaker #1

    Trop génial. Je vous avais dit que ce serait un épisode feel good. Là, tout le monde va avoir envie de se lancer et de se lâcher la grappe en même temps. Bon, Sarah, est-ce que tu avais un autre petit message de fin à nous donner ou un petit défi, quelque chose qui va nous donner envie de nous lancer ?

  • Speaker #2

    Ça va très bien se passer. Parce qu'en fait, justement, le fait que vous le fassiez en parallèle de votre salariat, vous avez la possibilité de poule de plug et tout arrêter n'importe quel moment quand vous voulez. C'est un jeu et vous êtes en train de jouer une partie infinie. Vous pouvez toujours changer d'avis. Ça peut changer à tout moment. Vous pouvez arrêter si vous le souhaitez. Vous n'avez pas besoin de choisir votre camp. Je sais qu'il y a tout un mythe, pas ici sur le board, mais il y a tout un mythe des podcasts business de « il faut choisir ton camp. Si tu es un salarié, tu vends ton temps et c'est débile. Les entrepreneurs sont des gros cons et tout le monde se fout sur la gueule. » Venez ensemble ici. On sort de ce truc. Vous avez le droit d'aimer les deux. Vous n'avez pas à choisir. Ce n'est pas de la lâcheté. Vous êtes juste en train de jouer et d'apprendre. Et tu vois, en vous prenant au sérieux, comme les enfants font, c'est-à-dire que vous êtes en train d'apprendre quelque chose de nouveau qui vous épanouit.

  • Speaker #1

    J'adore, j'adore cette philosophie et cette philosophie de jeu. Et moi, je peux vous dire que vraiment, ça me fait du bien d'entendre ce message, même dans les moments stressants, c'est ce que je me dis. On joue sur le long terme, on joue pour apprendre, on joue pour s'épanouir, pour rencontrer des gens ultra sympas comme Sarah, et ça fait super plaisir. Donc, venez nous raconter en commentaire, sur YouTube, en description, etc. Quels sont vos projets ? Qu'est-ce que vous allez lancer ? On vous aidera aussi à rencontrer d'autres salariés diversifiés comme vous qui vont se lancer. Et surtout, ça va bien se passer. Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cette mini-série. Et puis, à très bientôt. Et Sarah, pour te suivre et avoir tes conseils justement pour nos futures négociations, est-ce que tu peux rappeler où est-ce qu'on peut suivre tes conseils ?

  • Speaker #2

    Oui, alors je suis disponible sur Instagram à Power Ta Carrière. Power, c'est P-O-W-H-E-R. Et je réponds à tous mes DM. Donc, surtout, n'hésitez pas à venir m'écrire parce que je suis toujours contente d'entendre parler de vous.

  • Speaker #1

    Hyper cool, merci Sarah, merci à toutes et à tous et à bientôt, salut tout le monde !

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cette série jusqu'au bout. Je ne sais pas si tu sais, mais je remercie personnellement tous ceux qui me laissent 5 étoiles et un avis sympa sur leur plateforme de podcast, ou qui partagent le board sur les réseaux sociaux en me baguant. N'hésite pas à te manifester auprès de moi et je t'enverrai un petit goodies personnalisé du board pour te remercier. Merci à vous de m'aider à faire grandir le média des solopreneurs et à plus !

Description

Tu veux créer ton entreprise mais tu es encore salariée ? Et si tu n’étais pas obligée de choisir ?


Dans cet épisode, Sarah Zitouni prouve qu’on peut réussir en étant salariée ET entrepreneure.


Fondatrice de PowHer ta carrière et directrice stratégie dans l’automobile, elle t’explique comment mener une double vie professionnelle sans perdre la tête… ni ton équilibre.


👋 Si l’épisode t’a plu, tu vas adorer mon livre, Salarié Diversifié, le guide pratique pour te lancer en solopreneur sans démissionner : https://www.amazon.fr/Salarié-Diversifié-Devenez-entrepreneur-quitter/dp/295954420X


Ce que tu vas découvrir :

📌 Pourquoi le salariat peut être un vrai levier pour ton projet entrepreneurial

📌 Comment aborder le sujet avec ton manager sans risquer de te griller

📌 Quels sont les avantages à valoriser pour ton employeur… et pour toi !

📌 Comment organiser ton temps pour éviter l’épuisement

📌 Quand (et pourquoi) déléguer dans ton business

📌 Quel statut choisir pour éviter la double peine fiscale

📌 Comment affronter les stéréotypes sexistes quand tu te lances


Un épisode indispensable pour toutes celles et ceux qui veulent entreprendre… sans tout plaquer.


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Et n'oublie pas de soutenir gratuitement le podcast s'il t'a plu, en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou sur Spotify ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness.

Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.

Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


🎧 Si tu aimes les podcasts comme Génération Do it Yourself, Tribu Indé, J’peux pas j’ai business, Sans Permission, Marketing Square ou Young, Wild & Freelance, Solo Nation et Le Board devraient te plaire aussi !


Crédits musicaux : Les filles, les meufs - Marguerite.


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Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus.

  • Speaker #1

    Alors Sarah, dans ton travail avec Power, tu décrites quelque chose de très intéressant, c'est aussi comment ça se passe quand on est une femme et qu'on veut se lancer dans l'entrepreneuriat, parce que je sais qu'il y a beaucoup d'auditrices aussi sur le board. on est éminemment concernés. Et notamment, le fait qu'on soit salarié diversifié, ça peut se passer un peu différemment quand on est une femme que quand on est un mec. Quand on va l'annoncer, et aussi pour un peu l'annoncer même à ses proches. Est-ce que tu peux nous donner des conseils plus spécifiques pour le kit de survie, pour les meufs qui veulent se lancer dans ce projet d'être salarié diversifié ?

  • Speaker #2

    Il va vraiment falloir qu'en fait, vous, vous soyez convaincu de votre projet, parce que vous allez probablement faire face à plein de gens qui seront très moyennement convaincus. Moi, j'ai toujours cet exemple un peu trash en tête, qui est... J'avais lu, comme tout le monde, comme toute la France, je crois, j'avais lu le Society sur Xavier Dupont de Ligonnès. Et une des parties du mythe Xavier Dupont de Ligonnès, c'est qu'en fait, il a essayé de créer plusieurs sociétés et c'est notamment comme ça qu'il s'est enfermé dans beaucoup de dettes par rapport à sa femme. Et à l'époque, ce mec-là, tout le monde l'a cru dans le fait qu'il créait cette société, qu'il était salarié diversifié, tu vois. Tout le monde a pris son projet au sérieux. Alors que clairement, son projet... projet a foiré et les conséquences pour le coup ont été absolument catastrophiques et désagréables, aussi horribles que ça puisse être. Ce que je veux dire par là c'est que tu vas toujours avoir ton beau-frère Jean-Mimi au repas de Noël, il va vouloir bricoler un truc pourri dans son garage et tout le monde va respecter à mort que Jean-Mimi est un entrepreneur, tu vois.

  • Speaker #1

    Ça me fait trop penser à trop de projets, pareil, où les personnes me pitchent et je suis là, bon, ok, ça va nulle part son truc, et tout le monde est là, ouais, c'est génial, t'es un entrepreneur et tout, alors que toi tu fais ton... petit business à côté qui fait déjà 5 titres et tout le monde s'en fout.

  • Speaker #2

    Et toi, tu vois, c'est ça. Les gens vont penser que tu as un hobby, que ça va te passer, que ce n'est pas très important, etc. Et du coup, malheureusement, on va te foutre plein de pièges sur le chemin à base de puisque tu es chez toi le vendredi, tu pourrais peut-être aller faire les courses en journée. C'est quand même moins chiant que d'aller à Carouf le samedi. Ou alors, tu peux faire plus de tâches ménagères. Ou alors, tu sais, comme notamment pour un certain nombre qui peut-être ont pris justement un temps partiel pour développer leur business, tu rapportes un peu moins d'argent dans le foyer, donc tu pourrais faire un peu plus de tâches ménagères pour compenser. Alors que ce n'est déjà pas équilibré dans la plupart des foyers, on le sait, les chiffres le montrent. Du coup, tu n'avances pas sur ton business. Et donc, la prophétie devient autoréalisatrice. Ton truc devient en effet un petit hobby qui se brille.

  • Speaker #1

    C'est dangereux. Moi, je suis quand même féministe et je ne me laisse pas marcher sur les pieds, mais même moi, je me retrouvais à faire tous les colis Amazon, tous les mecs qui devaient venir à la maison pour des travaux, les machines, tous les enfants malades. C'était pour moi. Du coup, ça te limite pas mal. C'est ça, moi, qui m'avait bougée à me dire qu'il faut que je me crée des revenus scalables parce que ce n'est pas possible. Toutes mes journées, enfants malades, je voyais moins 800 euros, moins 800 euros. Mon TGM, à l'époque de freelance, ça me faisait hyper bader. Un autre truc que je rebondis, c'est que solo business du digital, comme beaucoup d'entre vous vont lancer, il y a aussi la notion de construire une communauté en ligne et tout qui est très importante pour vendre vos futurs produits. Mais au début, je trouve qu'on est assez mal considéré quand on fait ça. Et moi, je me rappelle très bien mon mec, un jour, il m'a dit « Arrête de faire ton Instagrammeuse sur LinkedIn, sous-entendu. » Vraiment, j'étais au bas de l'échelle du travail, alors que lui, c'est un salarié qui travaille et qui souffre. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #2

    Oui, avec cette notion de « De toute façon, tu es à la maison. » toute la journée. Donc, qu'est-ce que tu peux bien être en train de bricoler ? Et surtout, on en parlait dans un épisode avant, si tu es fatigué, va faire une sieste. Si tu as le malheur de faire une sieste, il y a le côté, ouais, tu vois, en fait, tu es vraiment en train de bricoler des trucs et de faire genre. Et vraiment, je trouve que cette différence, elle est marquante, ce truc de le moindre mec qui fait un peu genre en soirée, c'est hyper sérieux et le mec, il a la start-up de l'année. J'étais dans un événement de start-up, les gars, ils se vantaient d'en avoir planté cinq, quoi. Et tu lui dis... Je ne sais pas si ça fait toi quelqu'un d'expérience ou si ça fait toi quelqu'un à qui je ne confierais pas une boîte. En fait, tu vois ? Et à l'opposé, tu as des femmes qui ont des boulots et qui elles-mêmes n'arrivent pas à s'appeler entrepreneur, patronne, PDG, CEO, machin, truc et tout, qui n'arrivent pas à employer les mots parce que... Ben non, en fait. Mais je le dis sans être en train de pointer du doigt parce que moi, j'ai commencé en passant deux ans à me dire « Non, mais est-ce que vraiment je peux dire que je suis entrepreneuse ? » Parce que c'est à côté de mon taf, donc les vrais de vrais, ils font ça à plein temps, tu vois. Et en fait, il n'y a pas de vrai de vrai. Ma pote qui est entrepreneuse, qui m'a dit les choses le plus simplement possible, elle m'a dit « Il n'y a pas de vrai de vrai. Tu as une boîte et tu fais de la thune. Ça s'appelle l'entrepreneur. »

  • Speaker #1

    Non mais j'adore ce que tu dis et en plus petit message aussi notamment aux freelance parce que des fois on nous dit comme on est freelance on n'est pas entrepreneur, je suis désolée mais se vendre soi c'est encore plus dur que vendre un produit donc quand tu te vends à 500 balles la journée à un client, que ce soit en parallèle de ton taf ou pas, tu peux être super fière parce qu'il y a plein de start-upers qui lavent des fonds mais qui n'arrivent pas à vendre leurs produits.

  • Speaker #2

    donc ouais je parle complètement de la vie pour aller même plus loin avec ce que tu dis Flavie quand toi tu vends ta prestation de création de logo de site internet de graphiste 500 balles la journée ou ce genre de choses et que tu te dis ah oui mais est-ce que ça fait de moi un vrai etc je te rappelle que dans le même temps il y a des mecs qui font des conférences pour 5000 balles et qui n'ont pas de problème à se dire entrepreneur ou des gens qui font du consulting dans des tu sais à des très high tickets et tout ça et tout qui pareil voient très bien le truc comme une entreprise donc je pense que la définition de mon ami qui a son entreprise dans l'hydraulique est quand même la plus simple si tu as une entreprise Micro-entreprise, ça compte. Mais je veux dire, si tu as une structure et que tu fais des sous dedans, ce n'est pas un hobby. Ça s'appelle une entreprise et tu es entrepreneur. Et moi, je préfère les filles.

  • Speaker #3

    Je me sens plus tranquille quand il y a des filles dans la classe. Je me sens réussie. Et me sens bien dans ma vie. Je me sens plus que j'ai dit que je me suis réussie.

  • Speaker #1

    Donc trop bien, les filles, protégez bien aussi votre chasse gardée, et notamment, moi je trouve que c'est important d'avoir une conversation avec ses proches quand on devient salarié diversifié, pour dire écoute, voilà, j'ai tel objectif, je vais avoir besoin de tant de temps, ce temps-là, je ne vais pas devoir être dérangée, sinon je ne vais pas l'atteindre, je ne sais pas ce que tu en penses, parce que ce n'est pas un nice to have.

  • Speaker #2

    Et surtout, autorisez-vous à avoir ce qui est important et essentiel pour vous, si ça veut dire, alors du temps on en a parlé, mais par exemple, vous avez peut-être besoin d'un vrai bureau chez vous, je veux dire une table qui ressemble vraiment à un bureau. Si vous n'avez pas envie de bosser de la cuisine, ne bossez pas de la cuisine. Vous avez peut-être besoin d'avoir de l'espace, du temps. C'est aussi chez vous. Si vous avez besoin d'avoir trois fonds derrière pour faire des réels, c'est chez vous. Vous avez le droit d'installer ça. Et donc, vous avez le droit d'avoir les outils chez vous qui vous permettent de bosser. Chez vous ou ailleurs. Je commence par chez vous parce que moi, je ne suis jamais partie de chez moi et qu'il y en a plein qui commencent chez eux. Mais si vous avez besoin de louer des locaux, vous avez besoin de louer des locaux et vous n'avez pas à vous contenter de faire. petit, modeste, dans votre coin parce que les autres vous renvoient cette image.

  • Speaker #1

    J'adore. Hyper pertinent. Est-ce que tu as d'autres mythes à débunker pour finir cet épisode ? D'autres choses trap auxquelles il faut qu'on fasse gaffe, en fait, pour ne pas se planter en tant que salarié diversifié ?

  • Speaker #2

    Alors, on va vous sortir le doublon magique qui ne veut pas dire la même chose mais qui fait une paire diabolique. C'est le « il n'y a que 24 heures dans une journée, donc c'est impossible » . Et ça corrélère de… Tout le monde a les mêmes 24 heures, même Beyoncé, donc sors-toi les doigts. Alors, les deux sont faux, alors qu'ils sont contradictoires, c'est marrant. Le premier est faux parce qu'il n'y a que 24 heures dans une journée, donc c'est impossible. Vos 24 heures, elles sont en effet une limite, mais si vous passez une partie de vos 24 heures à faire des trucs qui ne vous font pas plaisir, qui ne sont pas de votre ressort, qui ne sont pas de votre responsabilité, et ça c'est à la fois dans la vie salariée ou la vie perso. Je donne deux exemples très vite. Si au taf, vous organisez systématiquement les pots de départ, Ce n'est pas votre taf, c'est relou et ça prend du temps. Dégagez le truc. Si à la maison, vous êtes la personne qui fait 1h30 de tâches ménagères supplémentaires comme la moyenne des Français est, c'est pareil, c'est ça qui mange votre temps et ce n'est pas juste. C'est un problème et il faut le régler. Et à l'opposé, tout le monde a les mêmes 24 heures, même Beyoncé. Non, tout le monde n'a pas les mêmes 24 heures, c'est n'importe quoi. Si vous êtes mère, vous avez des enfants dont vous allez devoir vous occuper, même si c'est une répartition avec l'autre partenaire de votre vie. Ça n'empêche que ça va prendre du temps et que c'est normal. Si vous êtes une personne handicapée, évidemment que vous allez avoir des ressources en énergie, peut-être, et en temps, qui vont être différentes de quelqu'un d'autre. Et c'est quelque chose qui se respecte aussi pleinement. Vous n'avez pas les mêmes 24 heures que Beyoncé, qui a quatre nannies, du personnel, des assistantes et tout. Non, mais parce que vous voyez sur Instagram, ça rend fou des phrases comme ça.

  • Speaker #1

    Je vois ce que tu veux dire, il ne faut pas se rendre malheureux en fait avec ce truc de salarié diversifié ou se dire j'en fais pas assez, je ne suis pas une super wonder woman et compagnie parce que ça, ça sape la confiance en soi et c'est comme ça qu'on finit en burn out aussi je pense.

  • Speaker #2

    Le truc de se dire, je ne peux pas me lancer parce qu'en fait, c'est impossible de tout faire tenir dans 24 heures. C'est très dommage parce que vous passez à côté de quelque chose qui va vous faire du bien, vous épanouir, vous donner de l'énergie, etc. Mais le truc de se dire, je me flagelle avec le fait que je ne suis pas devenue Beyoncé en trois mois, c'est aussi hyper détrimental pour vous. Ayez un peu de bienveillance et de sympathie envers vous-même et parlez-vous comme vous parleriez à une amie.

  • Speaker #1

    Trop génial. Je vous avais dit que ce serait un épisode feel good. Là, tout le monde va avoir envie de se lancer et de se lâcher la grappe en même temps. Bon, Sarah, est-ce que tu avais un autre petit message de fin à nous donner ou un petit défi, quelque chose qui va nous donner envie de nous lancer ?

  • Speaker #2

    Ça va très bien se passer. Parce qu'en fait, justement, le fait que vous le fassiez en parallèle de votre salariat, vous avez la possibilité de poule de plug et tout arrêter n'importe quel moment quand vous voulez. C'est un jeu et vous êtes en train de jouer une partie infinie. Vous pouvez toujours changer d'avis. Ça peut changer à tout moment. Vous pouvez arrêter si vous le souhaitez. Vous n'avez pas besoin de choisir votre camp. Je sais qu'il y a tout un mythe, pas ici sur le board, mais il y a tout un mythe des podcasts business de « il faut choisir ton camp. Si tu es un salarié, tu vends ton temps et c'est débile. Les entrepreneurs sont des gros cons et tout le monde se fout sur la gueule. » Venez ensemble ici. On sort de ce truc. Vous avez le droit d'aimer les deux. Vous n'avez pas à choisir. Ce n'est pas de la lâcheté. Vous êtes juste en train de jouer et d'apprendre. Et tu vois, en vous prenant au sérieux, comme les enfants font, c'est-à-dire que vous êtes en train d'apprendre quelque chose de nouveau qui vous épanouit.

  • Speaker #1

    J'adore, j'adore cette philosophie et cette philosophie de jeu. Et moi, je peux vous dire que vraiment, ça me fait du bien d'entendre ce message, même dans les moments stressants, c'est ce que je me dis. On joue sur le long terme, on joue pour apprendre, on joue pour s'épanouir, pour rencontrer des gens ultra sympas comme Sarah, et ça fait super plaisir. Donc, venez nous raconter en commentaire, sur YouTube, en description, etc. Quels sont vos projets ? Qu'est-ce que vous allez lancer ? On vous aidera aussi à rencontrer d'autres salariés diversifiés comme vous qui vont se lancer. Et surtout, ça va bien se passer. Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cette mini-série. Et puis, à très bientôt. Et Sarah, pour te suivre et avoir tes conseils justement pour nos futures négociations, est-ce que tu peux rappeler où est-ce qu'on peut suivre tes conseils ?

  • Speaker #2

    Oui, alors je suis disponible sur Instagram à Power Ta Carrière. Power, c'est P-O-W-H-E-R. Et je réponds à tous mes DM. Donc, surtout, n'hésitez pas à venir m'écrire parce que je suis toujours contente d'entendre parler de vous.

  • Speaker #1

    Hyper cool, merci Sarah, merci à toutes et à tous et à bientôt, salut tout le monde !

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cette série jusqu'au bout. Je ne sais pas si tu sais, mais je remercie personnellement tous ceux qui me laissent 5 étoiles et un avis sympa sur leur plateforme de podcast, ou qui partagent le board sur les réseaux sociaux en me baguant. N'hésite pas à te manifester auprès de moi et je t'enverrai un petit goodies personnalisé du board pour te remercier. Merci à vous de m'aider à faire grandir le média des solopreneurs et à plus !

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Description

Tu veux créer ton entreprise mais tu es encore salariée ? Et si tu n’étais pas obligée de choisir ?


Dans cet épisode, Sarah Zitouni prouve qu’on peut réussir en étant salariée ET entrepreneure.


Fondatrice de PowHer ta carrière et directrice stratégie dans l’automobile, elle t’explique comment mener une double vie professionnelle sans perdre la tête… ni ton équilibre.


👋 Si l’épisode t’a plu, tu vas adorer mon livre, Salarié Diversifié, le guide pratique pour te lancer en solopreneur sans démissionner : https://www.amazon.fr/Salarié-Diversifié-Devenez-entrepreneur-quitter/dp/295954420X


Ce que tu vas découvrir :

📌 Pourquoi le salariat peut être un vrai levier pour ton projet entrepreneurial

📌 Comment aborder le sujet avec ton manager sans risquer de te griller

📌 Quels sont les avantages à valoriser pour ton employeur… et pour toi !

📌 Comment organiser ton temps pour éviter l’épuisement

📌 Quand (et pourquoi) déléguer dans ton business

📌 Quel statut choisir pour éviter la double peine fiscale

📌 Comment affronter les stéréotypes sexistes quand tu te lances


Un épisode indispensable pour toutes celles et ceux qui veulent entreprendre… sans tout plaquer.


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Et n'oublie pas de soutenir gratuitement le podcast s'il t'a plu, en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou sur Spotify ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness.

Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.

Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


🎧 Si tu aimes les podcasts comme Génération Do it Yourself, Tribu Indé, J’peux pas j’ai business, Sans Permission, Marketing Square ou Young, Wild & Freelance, Solo Nation et Le Board devraient te plaire aussi !


Crédits musicaux : Les filles, les meufs - Marguerite.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus.

  • Speaker #1

    Alors Sarah, dans ton travail avec Power, tu décrites quelque chose de très intéressant, c'est aussi comment ça se passe quand on est une femme et qu'on veut se lancer dans l'entrepreneuriat, parce que je sais qu'il y a beaucoup d'auditrices aussi sur le board. on est éminemment concernés. Et notamment, le fait qu'on soit salarié diversifié, ça peut se passer un peu différemment quand on est une femme que quand on est un mec. Quand on va l'annoncer, et aussi pour un peu l'annoncer même à ses proches. Est-ce que tu peux nous donner des conseils plus spécifiques pour le kit de survie, pour les meufs qui veulent se lancer dans ce projet d'être salarié diversifié ?

  • Speaker #2

    Il va vraiment falloir qu'en fait, vous, vous soyez convaincu de votre projet, parce que vous allez probablement faire face à plein de gens qui seront très moyennement convaincus. Moi, j'ai toujours cet exemple un peu trash en tête, qui est... J'avais lu, comme tout le monde, comme toute la France, je crois, j'avais lu le Society sur Xavier Dupont de Ligonnès. Et une des parties du mythe Xavier Dupont de Ligonnès, c'est qu'en fait, il a essayé de créer plusieurs sociétés et c'est notamment comme ça qu'il s'est enfermé dans beaucoup de dettes par rapport à sa femme. Et à l'époque, ce mec-là, tout le monde l'a cru dans le fait qu'il créait cette société, qu'il était salarié diversifié, tu vois. Tout le monde a pris son projet au sérieux. Alors que clairement, son projet... projet a foiré et les conséquences pour le coup ont été absolument catastrophiques et désagréables, aussi horribles que ça puisse être. Ce que je veux dire par là c'est que tu vas toujours avoir ton beau-frère Jean-Mimi au repas de Noël, il va vouloir bricoler un truc pourri dans son garage et tout le monde va respecter à mort que Jean-Mimi est un entrepreneur, tu vois.

  • Speaker #1

    Ça me fait trop penser à trop de projets, pareil, où les personnes me pitchent et je suis là, bon, ok, ça va nulle part son truc, et tout le monde est là, ouais, c'est génial, t'es un entrepreneur et tout, alors que toi tu fais ton... petit business à côté qui fait déjà 5 titres et tout le monde s'en fout.

  • Speaker #2

    Et toi, tu vois, c'est ça. Les gens vont penser que tu as un hobby, que ça va te passer, que ce n'est pas très important, etc. Et du coup, malheureusement, on va te foutre plein de pièges sur le chemin à base de puisque tu es chez toi le vendredi, tu pourrais peut-être aller faire les courses en journée. C'est quand même moins chiant que d'aller à Carouf le samedi. Ou alors, tu peux faire plus de tâches ménagères. Ou alors, tu sais, comme notamment pour un certain nombre qui peut-être ont pris justement un temps partiel pour développer leur business, tu rapportes un peu moins d'argent dans le foyer, donc tu pourrais faire un peu plus de tâches ménagères pour compenser. Alors que ce n'est déjà pas équilibré dans la plupart des foyers, on le sait, les chiffres le montrent. Du coup, tu n'avances pas sur ton business. Et donc, la prophétie devient autoréalisatrice. Ton truc devient en effet un petit hobby qui se brille.

  • Speaker #1

    C'est dangereux. Moi, je suis quand même féministe et je ne me laisse pas marcher sur les pieds, mais même moi, je me retrouvais à faire tous les colis Amazon, tous les mecs qui devaient venir à la maison pour des travaux, les machines, tous les enfants malades. C'était pour moi. Du coup, ça te limite pas mal. C'est ça, moi, qui m'avait bougée à me dire qu'il faut que je me crée des revenus scalables parce que ce n'est pas possible. Toutes mes journées, enfants malades, je voyais moins 800 euros, moins 800 euros. Mon TGM, à l'époque de freelance, ça me faisait hyper bader. Un autre truc que je rebondis, c'est que solo business du digital, comme beaucoup d'entre vous vont lancer, il y a aussi la notion de construire une communauté en ligne et tout qui est très importante pour vendre vos futurs produits. Mais au début, je trouve qu'on est assez mal considéré quand on fait ça. Et moi, je me rappelle très bien mon mec, un jour, il m'a dit « Arrête de faire ton Instagrammeuse sur LinkedIn, sous-entendu. » Vraiment, j'étais au bas de l'échelle du travail, alors que lui, c'est un salarié qui travaille et qui souffre. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #2

    Oui, avec cette notion de « De toute façon, tu es à la maison. » toute la journée. Donc, qu'est-ce que tu peux bien être en train de bricoler ? Et surtout, on en parlait dans un épisode avant, si tu es fatigué, va faire une sieste. Si tu as le malheur de faire une sieste, il y a le côté, ouais, tu vois, en fait, tu es vraiment en train de bricoler des trucs et de faire genre. Et vraiment, je trouve que cette différence, elle est marquante, ce truc de le moindre mec qui fait un peu genre en soirée, c'est hyper sérieux et le mec, il a la start-up de l'année. J'étais dans un événement de start-up, les gars, ils se vantaient d'en avoir planté cinq, quoi. Et tu lui dis... Je ne sais pas si ça fait toi quelqu'un d'expérience ou si ça fait toi quelqu'un à qui je ne confierais pas une boîte. En fait, tu vois ? Et à l'opposé, tu as des femmes qui ont des boulots et qui elles-mêmes n'arrivent pas à s'appeler entrepreneur, patronne, PDG, CEO, machin, truc et tout, qui n'arrivent pas à employer les mots parce que... Ben non, en fait. Mais je le dis sans être en train de pointer du doigt parce que moi, j'ai commencé en passant deux ans à me dire « Non, mais est-ce que vraiment je peux dire que je suis entrepreneuse ? » Parce que c'est à côté de mon taf, donc les vrais de vrais, ils font ça à plein temps, tu vois. Et en fait, il n'y a pas de vrai de vrai. Ma pote qui est entrepreneuse, qui m'a dit les choses le plus simplement possible, elle m'a dit « Il n'y a pas de vrai de vrai. Tu as une boîte et tu fais de la thune. Ça s'appelle l'entrepreneur. »

  • Speaker #1

    Non mais j'adore ce que tu dis et en plus petit message aussi notamment aux freelance parce que des fois on nous dit comme on est freelance on n'est pas entrepreneur, je suis désolée mais se vendre soi c'est encore plus dur que vendre un produit donc quand tu te vends à 500 balles la journée à un client, que ce soit en parallèle de ton taf ou pas, tu peux être super fière parce qu'il y a plein de start-upers qui lavent des fonds mais qui n'arrivent pas à vendre leurs produits.

  • Speaker #2

    donc ouais je parle complètement de la vie pour aller même plus loin avec ce que tu dis Flavie quand toi tu vends ta prestation de création de logo de site internet de graphiste 500 balles la journée ou ce genre de choses et que tu te dis ah oui mais est-ce que ça fait de moi un vrai etc je te rappelle que dans le même temps il y a des mecs qui font des conférences pour 5000 balles et qui n'ont pas de problème à se dire entrepreneur ou des gens qui font du consulting dans des tu sais à des très high tickets et tout ça et tout qui pareil voient très bien le truc comme une entreprise donc je pense que la définition de mon ami qui a son entreprise dans l'hydraulique est quand même la plus simple si tu as une entreprise Micro-entreprise, ça compte. Mais je veux dire, si tu as une structure et que tu fais des sous dedans, ce n'est pas un hobby. Ça s'appelle une entreprise et tu es entrepreneur. Et moi, je préfère les filles.

  • Speaker #3

    Je me sens plus tranquille quand il y a des filles dans la classe. Je me sens réussie. Et me sens bien dans ma vie. Je me sens plus que j'ai dit que je me suis réussie.

  • Speaker #1

    Donc trop bien, les filles, protégez bien aussi votre chasse gardée, et notamment, moi je trouve que c'est important d'avoir une conversation avec ses proches quand on devient salarié diversifié, pour dire écoute, voilà, j'ai tel objectif, je vais avoir besoin de tant de temps, ce temps-là, je ne vais pas devoir être dérangée, sinon je ne vais pas l'atteindre, je ne sais pas ce que tu en penses, parce que ce n'est pas un nice to have.

  • Speaker #2

    Et surtout, autorisez-vous à avoir ce qui est important et essentiel pour vous, si ça veut dire, alors du temps on en a parlé, mais par exemple, vous avez peut-être besoin d'un vrai bureau chez vous, je veux dire une table qui ressemble vraiment à un bureau. Si vous n'avez pas envie de bosser de la cuisine, ne bossez pas de la cuisine. Vous avez peut-être besoin d'avoir de l'espace, du temps. C'est aussi chez vous. Si vous avez besoin d'avoir trois fonds derrière pour faire des réels, c'est chez vous. Vous avez le droit d'installer ça. Et donc, vous avez le droit d'avoir les outils chez vous qui vous permettent de bosser. Chez vous ou ailleurs. Je commence par chez vous parce que moi, je ne suis jamais partie de chez moi et qu'il y en a plein qui commencent chez eux. Mais si vous avez besoin de louer des locaux, vous avez besoin de louer des locaux et vous n'avez pas à vous contenter de faire. petit, modeste, dans votre coin parce que les autres vous renvoient cette image.

  • Speaker #1

    J'adore. Hyper pertinent. Est-ce que tu as d'autres mythes à débunker pour finir cet épisode ? D'autres choses trap auxquelles il faut qu'on fasse gaffe, en fait, pour ne pas se planter en tant que salarié diversifié ?

  • Speaker #2

    Alors, on va vous sortir le doublon magique qui ne veut pas dire la même chose mais qui fait une paire diabolique. C'est le « il n'y a que 24 heures dans une journée, donc c'est impossible » . Et ça corrélère de… Tout le monde a les mêmes 24 heures, même Beyoncé, donc sors-toi les doigts. Alors, les deux sont faux, alors qu'ils sont contradictoires, c'est marrant. Le premier est faux parce qu'il n'y a que 24 heures dans une journée, donc c'est impossible. Vos 24 heures, elles sont en effet une limite, mais si vous passez une partie de vos 24 heures à faire des trucs qui ne vous font pas plaisir, qui ne sont pas de votre ressort, qui ne sont pas de votre responsabilité, et ça c'est à la fois dans la vie salariée ou la vie perso. Je donne deux exemples très vite. Si au taf, vous organisez systématiquement les pots de départ, Ce n'est pas votre taf, c'est relou et ça prend du temps. Dégagez le truc. Si à la maison, vous êtes la personne qui fait 1h30 de tâches ménagères supplémentaires comme la moyenne des Français est, c'est pareil, c'est ça qui mange votre temps et ce n'est pas juste. C'est un problème et il faut le régler. Et à l'opposé, tout le monde a les mêmes 24 heures, même Beyoncé. Non, tout le monde n'a pas les mêmes 24 heures, c'est n'importe quoi. Si vous êtes mère, vous avez des enfants dont vous allez devoir vous occuper, même si c'est une répartition avec l'autre partenaire de votre vie. Ça n'empêche que ça va prendre du temps et que c'est normal. Si vous êtes une personne handicapée, évidemment que vous allez avoir des ressources en énergie, peut-être, et en temps, qui vont être différentes de quelqu'un d'autre. Et c'est quelque chose qui se respecte aussi pleinement. Vous n'avez pas les mêmes 24 heures que Beyoncé, qui a quatre nannies, du personnel, des assistantes et tout. Non, mais parce que vous voyez sur Instagram, ça rend fou des phrases comme ça.

  • Speaker #1

    Je vois ce que tu veux dire, il ne faut pas se rendre malheureux en fait avec ce truc de salarié diversifié ou se dire j'en fais pas assez, je ne suis pas une super wonder woman et compagnie parce que ça, ça sape la confiance en soi et c'est comme ça qu'on finit en burn out aussi je pense.

  • Speaker #2

    Le truc de se dire, je ne peux pas me lancer parce qu'en fait, c'est impossible de tout faire tenir dans 24 heures. C'est très dommage parce que vous passez à côté de quelque chose qui va vous faire du bien, vous épanouir, vous donner de l'énergie, etc. Mais le truc de se dire, je me flagelle avec le fait que je ne suis pas devenue Beyoncé en trois mois, c'est aussi hyper détrimental pour vous. Ayez un peu de bienveillance et de sympathie envers vous-même et parlez-vous comme vous parleriez à une amie.

  • Speaker #1

    Trop génial. Je vous avais dit que ce serait un épisode feel good. Là, tout le monde va avoir envie de se lancer et de se lâcher la grappe en même temps. Bon, Sarah, est-ce que tu avais un autre petit message de fin à nous donner ou un petit défi, quelque chose qui va nous donner envie de nous lancer ?

  • Speaker #2

    Ça va très bien se passer. Parce qu'en fait, justement, le fait que vous le fassiez en parallèle de votre salariat, vous avez la possibilité de poule de plug et tout arrêter n'importe quel moment quand vous voulez. C'est un jeu et vous êtes en train de jouer une partie infinie. Vous pouvez toujours changer d'avis. Ça peut changer à tout moment. Vous pouvez arrêter si vous le souhaitez. Vous n'avez pas besoin de choisir votre camp. Je sais qu'il y a tout un mythe, pas ici sur le board, mais il y a tout un mythe des podcasts business de « il faut choisir ton camp. Si tu es un salarié, tu vends ton temps et c'est débile. Les entrepreneurs sont des gros cons et tout le monde se fout sur la gueule. » Venez ensemble ici. On sort de ce truc. Vous avez le droit d'aimer les deux. Vous n'avez pas à choisir. Ce n'est pas de la lâcheté. Vous êtes juste en train de jouer et d'apprendre. Et tu vois, en vous prenant au sérieux, comme les enfants font, c'est-à-dire que vous êtes en train d'apprendre quelque chose de nouveau qui vous épanouit.

  • Speaker #1

    J'adore, j'adore cette philosophie et cette philosophie de jeu. Et moi, je peux vous dire que vraiment, ça me fait du bien d'entendre ce message, même dans les moments stressants, c'est ce que je me dis. On joue sur le long terme, on joue pour apprendre, on joue pour s'épanouir, pour rencontrer des gens ultra sympas comme Sarah, et ça fait super plaisir. Donc, venez nous raconter en commentaire, sur YouTube, en description, etc. Quels sont vos projets ? Qu'est-ce que vous allez lancer ? On vous aidera aussi à rencontrer d'autres salariés diversifiés comme vous qui vont se lancer. Et surtout, ça va bien se passer. Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cette mini-série. Et puis, à très bientôt. Et Sarah, pour te suivre et avoir tes conseils justement pour nos futures négociations, est-ce que tu peux rappeler où est-ce qu'on peut suivre tes conseils ?

  • Speaker #2

    Oui, alors je suis disponible sur Instagram à Power Ta Carrière. Power, c'est P-O-W-H-E-R. Et je réponds à tous mes DM. Donc, surtout, n'hésitez pas à venir m'écrire parce que je suis toujours contente d'entendre parler de vous.

  • Speaker #1

    Hyper cool, merci Sarah, merci à toutes et à tous et à bientôt, salut tout le monde !

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cette série jusqu'au bout. Je ne sais pas si tu sais, mais je remercie personnellement tous ceux qui me laissent 5 étoiles et un avis sympa sur leur plateforme de podcast, ou qui partagent le board sur les réseaux sociaux en me baguant. N'hésite pas à te manifester auprès de moi et je t'enverrai un petit goodies personnalisé du board pour te remercier. Merci à vous de m'aider à faire grandir le média des solopreneurs et à plus !

Description

Tu veux créer ton entreprise mais tu es encore salariée ? Et si tu n’étais pas obligée de choisir ?


Dans cet épisode, Sarah Zitouni prouve qu’on peut réussir en étant salariée ET entrepreneure.


Fondatrice de PowHer ta carrière et directrice stratégie dans l’automobile, elle t’explique comment mener une double vie professionnelle sans perdre la tête… ni ton équilibre.


👋 Si l’épisode t’a plu, tu vas adorer mon livre, Salarié Diversifié, le guide pratique pour te lancer en solopreneur sans démissionner : https://www.amazon.fr/Salarié-Diversifié-Devenez-entrepreneur-quitter/dp/295954420X


Ce que tu vas découvrir :

📌 Pourquoi le salariat peut être un vrai levier pour ton projet entrepreneurial

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📌 Comment organiser ton temps pour éviter l’épuisement

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Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness.

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👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.

Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


🎧 Si tu aimes les podcasts comme Génération Do it Yourself, Tribu Indé, J’peux pas j’ai business, Sans Permission, Marketing Square ou Young, Wild & Freelance, Solo Nation et Le Board devraient te plaire aussi !


Crédits musicaux : Les filles, les meufs - Marguerite.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus.

  • Speaker #1

    Alors Sarah, dans ton travail avec Power, tu décrites quelque chose de très intéressant, c'est aussi comment ça se passe quand on est une femme et qu'on veut se lancer dans l'entrepreneuriat, parce que je sais qu'il y a beaucoup d'auditrices aussi sur le board. on est éminemment concernés. Et notamment, le fait qu'on soit salarié diversifié, ça peut se passer un peu différemment quand on est une femme que quand on est un mec. Quand on va l'annoncer, et aussi pour un peu l'annoncer même à ses proches. Est-ce que tu peux nous donner des conseils plus spécifiques pour le kit de survie, pour les meufs qui veulent se lancer dans ce projet d'être salarié diversifié ?

  • Speaker #2

    Il va vraiment falloir qu'en fait, vous, vous soyez convaincu de votre projet, parce que vous allez probablement faire face à plein de gens qui seront très moyennement convaincus. Moi, j'ai toujours cet exemple un peu trash en tête, qui est... J'avais lu, comme tout le monde, comme toute la France, je crois, j'avais lu le Society sur Xavier Dupont de Ligonnès. Et une des parties du mythe Xavier Dupont de Ligonnès, c'est qu'en fait, il a essayé de créer plusieurs sociétés et c'est notamment comme ça qu'il s'est enfermé dans beaucoup de dettes par rapport à sa femme. Et à l'époque, ce mec-là, tout le monde l'a cru dans le fait qu'il créait cette société, qu'il était salarié diversifié, tu vois. Tout le monde a pris son projet au sérieux. Alors que clairement, son projet... projet a foiré et les conséquences pour le coup ont été absolument catastrophiques et désagréables, aussi horribles que ça puisse être. Ce que je veux dire par là c'est que tu vas toujours avoir ton beau-frère Jean-Mimi au repas de Noël, il va vouloir bricoler un truc pourri dans son garage et tout le monde va respecter à mort que Jean-Mimi est un entrepreneur, tu vois.

  • Speaker #1

    Ça me fait trop penser à trop de projets, pareil, où les personnes me pitchent et je suis là, bon, ok, ça va nulle part son truc, et tout le monde est là, ouais, c'est génial, t'es un entrepreneur et tout, alors que toi tu fais ton... petit business à côté qui fait déjà 5 titres et tout le monde s'en fout.

  • Speaker #2

    Et toi, tu vois, c'est ça. Les gens vont penser que tu as un hobby, que ça va te passer, que ce n'est pas très important, etc. Et du coup, malheureusement, on va te foutre plein de pièges sur le chemin à base de puisque tu es chez toi le vendredi, tu pourrais peut-être aller faire les courses en journée. C'est quand même moins chiant que d'aller à Carouf le samedi. Ou alors, tu peux faire plus de tâches ménagères. Ou alors, tu sais, comme notamment pour un certain nombre qui peut-être ont pris justement un temps partiel pour développer leur business, tu rapportes un peu moins d'argent dans le foyer, donc tu pourrais faire un peu plus de tâches ménagères pour compenser. Alors que ce n'est déjà pas équilibré dans la plupart des foyers, on le sait, les chiffres le montrent. Du coup, tu n'avances pas sur ton business. Et donc, la prophétie devient autoréalisatrice. Ton truc devient en effet un petit hobby qui se brille.

  • Speaker #1

    C'est dangereux. Moi, je suis quand même féministe et je ne me laisse pas marcher sur les pieds, mais même moi, je me retrouvais à faire tous les colis Amazon, tous les mecs qui devaient venir à la maison pour des travaux, les machines, tous les enfants malades. C'était pour moi. Du coup, ça te limite pas mal. C'est ça, moi, qui m'avait bougée à me dire qu'il faut que je me crée des revenus scalables parce que ce n'est pas possible. Toutes mes journées, enfants malades, je voyais moins 800 euros, moins 800 euros. Mon TGM, à l'époque de freelance, ça me faisait hyper bader. Un autre truc que je rebondis, c'est que solo business du digital, comme beaucoup d'entre vous vont lancer, il y a aussi la notion de construire une communauté en ligne et tout qui est très importante pour vendre vos futurs produits. Mais au début, je trouve qu'on est assez mal considéré quand on fait ça. Et moi, je me rappelle très bien mon mec, un jour, il m'a dit « Arrête de faire ton Instagrammeuse sur LinkedIn, sous-entendu. » Vraiment, j'étais au bas de l'échelle du travail, alors que lui, c'est un salarié qui travaille et qui souffre. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #2

    Oui, avec cette notion de « De toute façon, tu es à la maison. » toute la journée. Donc, qu'est-ce que tu peux bien être en train de bricoler ? Et surtout, on en parlait dans un épisode avant, si tu es fatigué, va faire une sieste. Si tu as le malheur de faire une sieste, il y a le côté, ouais, tu vois, en fait, tu es vraiment en train de bricoler des trucs et de faire genre. Et vraiment, je trouve que cette différence, elle est marquante, ce truc de le moindre mec qui fait un peu genre en soirée, c'est hyper sérieux et le mec, il a la start-up de l'année. J'étais dans un événement de start-up, les gars, ils se vantaient d'en avoir planté cinq, quoi. Et tu lui dis... Je ne sais pas si ça fait toi quelqu'un d'expérience ou si ça fait toi quelqu'un à qui je ne confierais pas une boîte. En fait, tu vois ? Et à l'opposé, tu as des femmes qui ont des boulots et qui elles-mêmes n'arrivent pas à s'appeler entrepreneur, patronne, PDG, CEO, machin, truc et tout, qui n'arrivent pas à employer les mots parce que... Ben non, en fait. Mais je le dis sans être en train de pointer du doigt parce que moi, j'ai commencé en passant deux ans à me dire « Non, mais est-ce que vraiment je peux dire que je suis entrepreneuse ? » Parce que c'est à côté de mon taf, donc les vrais de vrais, ils font ça à plein temps, tu vois. Et en fait, il n'y a pas de vrai de vrai. Ma pote qui est entrepreneuse, qui m'a dit les choses le plus simplement possible, elle m'a dit « Il n'y a pas de vrai de vrai. Tu as une boîte et tu fais de la thune. Ça s'appelle l'entrepreneur. »

  • Speaker #1

    Non mais j'adore ce que tu dis et en plus petit message aussi notamment aux freelance parce que des fois on nous dit comme on est freelance on n'est pas entrepreneur, je suis désolée mais se vendre soi c'est encore plus dur que vendre un produit donc quand tu te vends à 500 balles la journée à un client, que ce soit en parallèle de ton taf ou pas, tu peux être super fière parce qu'il y a plein de start-upers qui lavent des fonds mais qui n'arrivent pas à vendre leurs produits.

  • Speaker #2

    donc ouais je parle complètement de la vie pour aller même plus loin avec ce que tu dis Flavie quand toi tu vends ta prestation de création de logo de site internet de graphiste 500 balles la journée ou ce genre de choses et que tu te dis ah oui mais est-ce que ça fait de moi un vrai etc je te rappelle que dans le même temps il y a des mecs qui font des conférences pour 5000 balles et qui n'ont pas de problème à se dire entrepreneur ou des gens qui font du consulting dans des tu sais à des très high tickets et tout ça et tout qui pareil voient très bien le truc comme une entreprise donc je pense que la définition de mon ami qui a son entreprise dans l'hydraulique est quand même la plus simple si tu as une entreprise Micro-entreprise, ça compte. Mais je veux dire, si tu as une structure et que tu fais des sous dedans, ce n'est pas un hobby. Ça s'appelle une entreprise et tu es entrepreneur. Et moi, je préfère les filles.

  • Speaker #3

    Je me sens plus tranquille quand il y a des filles dans la classe. Je me sens réussie. Et me sens bien dans ma vie. Je me sens plus que j'ai dit que je me suis réussie.

  • Speaker #1

    Donc trop bien, les filles, protégez bien aussi votre chasse gardée, et notamment, moi je trouve que c'est important d'avoir une conversation avec ses proches quand on devient salarié diversifié, pour dire écoute, voilà, j'ai tel objectif, je vais avoir besoin de tant de temps, ce temps-là, je ne vais pas devoir être dérangée, sinon je ne vais pas l'atteindre, je ne sais pas ce que tu en penses, parce que ce n'est pas un nice to have.

  • Speaker #2

    Et surtout, autorisez-vous à avoir ce qui est important et essentiel pour vous, si ça veut dire, alors du temps on en a parlé, mais par exemple, vous avez peut-être besoin d'un vrai bureau chez vous, je veux dire une table qui ressemble vraiment à un bureau. Si vous n'avez pas envie de bosser de la cuisine, ne bossez pas de la cuisine. Vous avez peut-être besoin d'avoir de l'espace, du temps. C'est aussi chez vous. Si vous avez besoin d'avoir trois fonds derrière pour faire des réels, c'est chez vous. Vous avez le droit d'installer ça. Et donc, vous avez le droit d'avoir les outils chez vous qui vous permettent de bosser. Chez vous ou ailleurs. Je commence par chez vous parce que moi, je ne suis jamais partie de chez moi et qu'il y en a plein qui commencent chez eux. Mais si vous avez besoin de louer des locaux, vous avez besoin de louer des locaux et vous n'avez pas à vous contenter de faire. petit, modeste, dans votre coin parce que les autres vous renvoient cette image.

  • Speaker #1

    J'adore. Hyper pertinent. Est-ce que tu as d'autres mythes à débunker pour finir cet épisode ? D'autres choses trap auxquelles il faut qu'on fasse gaffe, en fait, pour ne pas se planter en tant que salarié diversifié ?

  • Speaker #2

    Alors, on va vous sortir le doublon magique qui ne veut pas dire la même chose mais qui fait une paire diabolique. C'est le « il n'y a que 24 heures dans une journée, donc c'est impossible » . Et ça corrélère de… Tout le monde a les mêmes 24 heures, même Beyoncé, donc sors-toi les doigts. Alors, les deux sont faux, alors qu'ils sont contradictoires, c'est marrant. Le premier est faux parce qu'il n'y a que 24 heures dans une journée, donc c'est impossible. Vos 24 heures, elles sont en effet une limite, mais si vous passez une partie de vos 24 heures à faire des trucs qui ne vous font pas plaisir, qui ne sont pas de votre ressort, qui ne sont pas de votre responsabilité, et ça c'est à la fois dans la vie salariée ou la vie perso. Je donne deux exemples très vite. Si au taf, vous organisez systématiquement les pots de départ, Ce n'est pas votre taf, c'est relou et ça prend du temps. Dégagez le truc. Si à la maison, vous êtes la personne qui fait 1h30 de tâches ménagères supplémentaires comme la moyenne des Français est, c'est pareil, c'est ça qui mange votre temps et ce n'est pas juste. C'est un problème et il faut le régler. Et à l'opposé, tout le monde a les mêmes 24 heures, même Beyoncé. Non, tout le monde n'a pas les mêmes 24 heures, c'est n'importe quoi. Si vous êtes mère, vous avez des enfants dont vous allez devoir vous occuper, même si c'est une répartition avec l'autre partenaire de votre vie. Ça n'empêche que ça va prendre du temps et que c'est normal. Si vous êtes une personne handicapée, évidemment que vous allez avoir des ressources en énergie, peut-être, et en temps, qui vont être différentes de quelqu'un d'autre. Et c'est quelque chose qui se respecte aussi pleinement. Vous n'avez pas les mêmes 24 heures que Beyoncé, qui a quatre nannies, du personnel, des assistantes et tout. Non, mais parce que vous voyez sur Instagram, ça rend fou des phrases comme ça.

  • Speaker #1

    Je vois ce que tu veux dire, il ne faut pas se rendre malheureux en fait avec ce truc de salarié diversifié ou se dire j'en fais pas assez, je ne suis pas une super wonder woman et compagnie parce que ça, ça sape la confiance en soi et c'est comme ça qu'on finit en burn out aussi je pense.

  • Speaker #2

    Le truc de se dire, je ne peux pas me lancer parce qu'en fait, c'est impossible de tout faire tenir dans 24 heures. C'est très dommage parce que vous passez à côté de quelque chose qui va vous faire du bien, vous épanouir, vous donner de l'énergie, etc. Mais le truc de se dire, je me flagelle avec le fait que je ne suis pas devenue Beyoncé en trois mois, c'est aussi hyper détrimental pour vous. Ayez un peu de bienveillance et de sympathie envers vous-même et parlez-vous comme vous parleriez à une amie.

  • Speaker #1

    Trop génial. Je vous avais dit que ce serait un épisode feel good. Là, tout le monde va avoir envie de se lancer et de se lâcher la grappe en même temps. Bon, Sarah, est-ce que tu avais un autre petit message de fin à nous donner ou un petit défi, quelque chose qui va nous donner envie de nous lancer ?

  • Speaker #2

    Ça va très bien se passer. Parce qu'en fait, justement, le fait que vous le fassiez en parallèle de votre salariat, vous avez la possibilité de poule de plug et tout arrêter n'importe quel moment quand vous voulez. C'est un jeu et vous êtes en train de jouer une partie infinie. Vous pouvez toujours changer d'avis. Ça peut changer à tout moment. Vous pouvez arrêter si vous le souhaitez. Vous n'avez pas besoin de choisir votre camp. Je sais qu'il y a tout un mythe, pas ici sur le board, mais il y a tout un mythe des podcasts business de « il faut choisir ton camp. Si tu es un salarié, tu vends ton temps et c'est débile. Les entrepreneurs sont des gros cons et tout le monde se fout sur la gueule. » Venez ensemble ici. On sort de ce truc. Vous avez le droit d'aimer les deux. Vous n'avez pas à choisir. Ce n'est pas de la lâcheté. Vous êtes juste en train de jouer et d'apprendre. Et tu vois, en vous prenant au sérieux, comme les enfants font, c'est-à-dire que vous êtes en train d'apprendre quelque chose de nouveau qui vous épanouit.

  • Speaker #1

    J'adore, j'adore cette philosophie et cette philosophie de jeu. Et moi, je peux vous dire que vraiment, ça me fait du bien d'entendre ce message, même dans les moments stressants, c'est ce que je me dis. On joue sur le long terme, on joue pour apprendre, on joue pour s'épanouir, pour rencontrer des gens ultra sympas comme Sarah, et ça fait super plaisir. Donc, venez nous raconter en commentaire, sur YouTube, en description, etc. Quels sont vos projets ? Qu'est-ce que vous allez lancer ? On vous aidera aussi à rencontrer d'autres salariés diversifiés comme vous qui vont se lancer. Et surtout, ça va bien se passer. Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cette mini-série. Et puis, à très bientôt. Et Sarah, pour te suivre et avoir tes conseils justement pour nos futures négociations, est-ce que tu peux rappeler où est-ce qu'on peut suivre tes conseils ?

  • Speaker #2

    Oui, alors je suis disponible sur Instagram à Power Ta Carrière. Power, c'est P-O-W-H-E-R. Et je réponds à tous mes DM. Donc, surtout, n'hésitez pas à venir m'écrire parce que je suis toujours contente d'entendre parler de vous.

  • Speaker #1

    Hyper cool, merci Sarah, merci à toutes et à tous et à bientôt, salut tout le monde !

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cette série jusqu'au bout. Je ne sais pas si tu sais, mais je remercie personnellement tous ceux qui me laissent 5 étoiles et un avis sympa sur leur plateforme de podcast, ou qui partagent le board sur les réseaux sociaux en me baguant. N'hésite pas à te manifester auprès de moi et je t'enverrai un petit goodies personnalisé du board pour te remercier. Merci à vous de m'aider à faire grandir le média des solopreneurs et à plus !

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