Speaker #0Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer et je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de... de t'abonner à la newsletter pour recevoir les bonus. Tu veux lancer un business pour gagner de l'argent en ligne et tu t'apprêtes à faire comme tout le monde, une formation en ligne ? Stop ! Certains modèles sont des pièges qui vont te faire perdre un max de temps et potentiellement un max d'argent, alors que d'autres peuvent clairement changer ta vie en t'apportant une énorme sérénité financière et des revenus passifs. Aujourd'hui, je vais te révéler mon Nutri-Score du solo business Scalable. Un classement ultra clair où j'ai répertorié 5 business models pour générer des revenus passifs, classés du pire au meilleur si tu es débutant. Et crois-moi, le business model noté E, tu veux l'éviter à tout prix, comme la peste ou je dirais presque comme le Nutella. À la fin de cette vidéo, tu sauras exactement par où commencer et surtout comment monter en puissance en fonction de ton expérience pour gagner plus en travaillant moins et surtout sans te brûler les ailes. Petit détail croustillant de cette vidéo, c'est que j'ai testé personnellement tous les business models dont je vais te parler depuis 5 ans. Certains ont cartonné pour moi, comme par exemple le sponsoring qui m'a rapporté plus de 50 000 euros en 2024, alors que d'autres ont été des échecs monumentaux. Trop de gens se lancent dans un business model foireux, tout ça parce qu'un gourou leur a vendu un rêve trop beau pour être vrai. Dans cette vidéo, je vais t'apporter la vérité sur un plateau et sans filtre, grâce à mon classement du Nutri-Score du solo business Scalable spécial débutant, du pire au meilleur. Et si tu veux aller plus loin, je t'ai préparé une ressource complémentaire à la fin de cette vidéo. Je t'assure que si tu veux générer tes premiers revenus en ligne, tu ne veux pas passer à côté. Chaque business model sera évalué selon 4 critères. Facilité ou difficulté de démarrage, potentiel de gain et de revenu, potentiel de scalabilité et enfin mon avis perso. Allez, prêt à scaler sans te casser les dents ? C'est parti ! Allez, c'est parti pour le Nutella des business en ligne. J'ai nommé le Nutri-Score E. Le business model que je te déconseille absolument de lancer si tu es complètement débutant en business en ligne, j'ai nommé les produits digitaux qui sont pour moi trop geeks et pas assez rentables, je vais t'expliquer ça. Le concept c'est de créer par exemple un e-book, des templates, des outils numériques et de les vendre en ligne. On peut même aller jusqu'à créer un logiciel, un SaaS. Alors sur le papier ça semble absolument génial évidemment, parce que tu crées le produit une fois et tu le vends à l'infini. C'est le produit qui a le plus gros potentiel de scalabilité dans la sphère du business en ligne. En plus, tu as un niveau de marge énorme parce qu'il n'y a pas de coût de production physique, c'est que du travail intellectuel et de la diffusion numérique. Maintenant, je vais t'expliquer pourquoi c'est trop beau pour être vrai et pourquoi c'est une illusion pour les débutants. Problème numéro 1, c'est hyper concurrentiel. En fait, le problème des produits digitaux, c'est qu'il n'y a pas de barrière à l'entrée. Même ma mère, elle peut créer un Google Sheet ou un Google Doc aujourd'hui, surtout avec l'aide de ChatGPT et compagnie. En plus, problème numéro 2, trouver la bonne idée de produit qui va se vendre, c'est ultra difficile si tu n'as pas l'expérience des autres business models dont on va parler dans cette vidéo. Donc, si tu te lances en débutant, tu as 99% de chances de tomber complètement à côté de la plaque et de créer un produit qui ne va pas se vendre. Et troisième problème, ce sont les petits prix. Ce sont des produits low ticket, souvent en dessous de 100 euros TTC. Donc en fait, si tu veux être rentable, il faut une énorme audience. Et généralement, quand tu commences un business en ligne, tu n'as pas une énorme audience. Laisse-moi te donner un exemple. Si tu veux faire ne serait-ce que 10 000 euros hors taxe de vente de petits produits. Imagine ton produit digital coûte 50 euros. 50 euros TTC. Donc déjà, tu ne gagnes que 40 euros hors taxe. Ensuite, imagine que tu convertisses sur ta page de vente à hauteur de 5 % de taux de conversion, ce qui est déjà pas mal. Ça veut dire que pour générer 10 000 euros de chiffre d'affaires, il faut que tu aies 5 000 visiteurs sur ta page de vente. Comment tu vas faire pour générer 5 000 visites ? si tu n'as pas d'audience. 5 000 visites, c'est énorme. Si tu veux savoir où t'en es, je te laisse regarder par exemple le nombre de personnes qui visitent ton profil LinkedIn tous les jours. Alors, mon avis perso sur les produits digitaux. Alors moi, je n'ai jamais réussi à vendre efficacement un produit digital. Pourtant, j'ai commencé par là. En fait, moi, je trouve que c'est beaucoup trop d'efforts marketing et commercial pour vendre un truc tout petit. Moi, je préfère utiliser le même effort commercial et vendre une formation à 1 000 euros ou un bootcamp à 6 000 euros. Allez, je vous donne quand même une variante pour les plus expérimentés d'entre vous qui regarderont cette vidéo. Si tu as déjà de l'XP dans le domaine du business en ligne, ça peut être très intéressant de commencer par construire tes gros produits et ensuite de créer un petit produit low ticket pour servir de premier produit à acheter par tes prospects. Donc un peu le pied dans la porte, un petit peu la première petite dépense qu'ils vont faire. pour leur faire ensuite connaître ton écosystème d'offres et de produits à travers notamment le nurturing, l'email marketing et compagnie. C'est souvent ce que les coachs appellent l'échelle de valeur. Et puis, si tu as de l'expérience en business en ligne, tu connais mieux tes clients et tu as aussi de la data un peu sur les pages qu'ils ont visitées, les lits de magnètes qu'ils ont téléchargés. D'ailleurs, moi, c'est comme ça que j'ai trouvé le bon petit produit. J'ai regardé les lits de magnètes les plus téléchargés de mon année. C'était le Solo Business Plan, mon business plan spécial solopreneur. Et ce business plan-là, je l'ai amélioré et je l'ai transformé en petit produit. Bon, mais comme je te le disais, moi, flemme de le vendre, donc moi, j'ai inclus dans l'incubateur solopreneur pour renforcer encore la valeur de mon offre phare et donc son prix. Allez, t'es prêt pour le Nutri-Score D ? Un peu moins scandaleux comme note, mais pas encore génial. C'est parti. Alors, Nutri-Score D, j'ai nommé la formation en ligne. Un enfer à créer. un enfer à vendre. Alors le concept, tu le connais, c'est bien sûr enseigner une de tes compétences sous format formation vidéo en self-service, généralement. Pourquoi ça semble génial de créer une formation en ligne quand on est débutant ? Eh bien, c'est hyperscalable là encore, parce qu'une fois tourné, tu peux vendre ça potentiellement sans limite. Attention, il y a un peu de temps de maintenance, mais ça reste quand même léger. Et deuxièmement, les gens payent quand même beaucoup plus cher pour se former et développer leurs compétences que pour un template Notion. Donc là, à ce moment-là, tu as des dollars dans les yeux. Sauf que c'est aussi une vraie galère. Pourquoi ? Énormément de concurrence. En fait, quasiment toutes les formations ont déjà été faites sur des sujets génériques, comme par exemple cartonner sur LinkedIn. Donc si ton sujet n'est pas hyper bien choisi et hyper niche, ta formation ne se vendra pas, tout simplement. Deuxièmement, ce que j'appelle l'effet Sagrada Familia. Tu vas te lancer dans la construction de l'œuvre de ta vie, tu voudras mettre toute ton expertise. Tu vas t'enfermer dans une chambre avec une caméra pendant six mois pour tourner des vidéos. Tout ça en parallèle de tes missions clients, ça va être un enfer. Tu vas passer trop de temps, faire trop de surqualité pour créer un produit dont tu n'as aucune certitude qui va trouver son marché. Donc c'est hyper dangereux. Troisième problème, c'est que c'est quand même assez inadapté à la cible B2B. Beaucoup de freelances servent des entreprises. Et les entreprises, elles veulent quoi ? Qu'on fasse le travail à leur place, éventuellement qu'on les aide à faire, mais elles ne veulent pas un énième. e-learning où elles doivent se démerder et où du coup, les collaborateurs vont le compléter à 5 ou 10%, mais ne pas avancer dans leurs problèmes. Et quatrième problème, oui, il y en a quatre, c'est que c'est technique de créer une formation en ligne. Il faut être pédagogue, il faut savoir écrire un syllabus, un déroulé pédagogique, il faut être à l'aise en vidéo, il faut créer des exercices, il faut engager les apprenants, etc. Ça n'a pas l'air comme ça, mais ça demande énormément de compétences. Alors, mon avis perso, pourquoi je n'aime pas les formations en ligne pour les débutants, je précise, c'est que trop d'incertitudes. En fait, tu ne sauras pas forcément trouver le bon sujet dès le début. Trop de risques d'échec, c'est-à-dire passer six mois à produire un truc que personne ne va acheter. Trop de temps aussi avant de gagner des sous, parce que peut-être que ça peut prendre trois à six mois avant de mettre ta formation sur le marché et de gagner de l'argent. Bref, si tu te lances là-dedans, prépare-toi à pas mal galérer. Moi, par exemple, il y a cinq ans, quand je démarrais ma vie de freelance, j'ai choisi, comme ça, un peu sorti du chapeau, un sujet de formation en ligne que je trouvais génial. J'ai fait appel à un vidéaste, j'ai dépensé 1000 euros. et je ne l'ai jamais terminé, je ne l'ai jamais vendu. Donc échec total. Petite variante pour les plus expérimentés d'entre vous. Évidemment qu'après, quand tu connaîtras mieux ton sujet, ton expertise et ton persona, sans doute que tu trouveras un sujet bien niche qui fera parfaitement le job pour créer une formation en ligne. Et si, avec ça, t'apprends à tester le marché avant de t'enfermer 6 mois dans ta caverne pour faire tes vidéos, alors là, t'auras tout compris au business model des formations en ligne. L'année dernière, j'ai lancé mon programme Salariés Diversifiés. En fait, j'avais plein de questions sur comment j'étais devenue solopreneur en parallèle de mon CDI. Et du coup, je me suis dit, vas-y, je lance le truc. Sauf que je ne l'ai pas lancé. J'ai d'abord fait une campagne de communication sur LinkedIn pendant à peu près un mois pour voir si mon audience était prête à acheter. J'ai fait une liste de précommandes. Et quand j'ai eu 30 clients, j'ai commencé à préparer la formation. Et avec ce produit, j'ai généré 30 000 euros, ce qui était quand même, ma foi, pas mal du tout. Allez, on va commencer à rentrer dans les trucs un petit peu plus healthy pour les débutants qui veulent gagner de l'argent en ligne. C'est parti pour le Nutri-Score C. Allez, on progresse dans le Nutri-Score. Nutri-Score C, l'événementiel ou les bootcamps, rentables mais épuisants. Alors là, le concept, c'est d'organiser quelque chose d'événementiel avec une date. Par exemple, une conférence physique ou en ligne, des masterclass en ligne. ou encore un bootcamp, c'est-à-dire une formation en cohorte, qui peut être en physique ou en ligne, avec plusieurs dates. Pourquoi c'est très séduisant ce business model ? Alors tout d'abord, c'est beaucoup de cash en peu de temps. Car comme c'est événementiel, il y a une forme d'urgence, donc il y a une date. C'est un format de groupe, donc tu veux plusieurs spectateurs ou plusieurs participants ou une cohorte. Et du coup, tu vas encaisser l'argent au moment de la réservation, avant que la conférence ou le bootcamp ait lieu. Donc ça, c'est hyper intéressant parce que tu gagnes ton argent avant d'avoir délivré le produit. C'est assez rare. Deuxième avantage, c'est qu'en faisant ça, tu crées une communauté ultra forte et d'un coup, hyper rapidement. Et ça, ça va être... très utile dans ton parcours de business en ligne, parce que moi, si demain j'organise un enregistrement de mon émission Solo Nation en live avec 100 personnes, évidemment que ces 100 personnes seront des auditeurs et des auditrices passionnées, intéressées, des abonnées à ma chaîne, je pourrais les solliciter et sans doute qu'ils seront plus intéressés par entrer dans mon écosystème de produits et de formation. Troisième truc intéressant, c'est qu'organiser un événement, c'est relativement low-tech. pas besoin de créer des vidéos, de choisir un learning management system, de créer un funnel de vente. Ça peut être assez basique en fait. Juste t'en parles et t'as un lien de réservation et de paiement. Donc c'est vraiment parmi les produits digitaux, ceux qui demandent le moins de compétences, on va dire un petit peu geek, genre no code, IA et compagnie. Mais oui, on arrive au mai. C'est extrêmement fatigant. J'ai même mis épuisant moi dans mes notes. Pourquoi ? Parce que c'est une organisation lourde et stressante. Là, il y a plein de trucs qui vont... énormément de stresser. Déjà, il y a une date limite, donc il y a une jauge de remplissage, sinon ce n'est pas rentable. Donc, tu vas avoir une énorme pression commerciale et le temps va s'égréner, va s'écouler et ça va te faire stresser parce que tu n'as pas rempli ton bootcamp, parce que ton événement, il n'y a pas encore assez de monde. Et puis, en termes d'organisation, il y a aussi trouver un lieu, une salle, etc., si tu le fais en physique. Et même si tu le fais en digital, il faudra créer quand même le contenu pédagogique ou l'animation de la soirée ou du bootcamp. Même si tu peux le faire au fur et à mesure de ton bootcamp et que tu n'es pas obligé de tout tourner en studio, ça va quand même demander des sacrées compétences. Deuxième point noir, c'est évidemment tous les coûts afférents à l'événement qui peuvent venir gréver ta marge. Et en fait, ça va vite. Imagine, tu organises un bootcamp en physique, tu payes l'hôtel, le restaurant, etc. Boum, ça diminue énormément ta marge par rapport à un produit digital ou une formation en ligne. Alors, mon avis perso sur les événements et les bootcamps. Moi, j'adore le format événementiel pour générer ses premiers revenus dits asynchrones. C'est-à-dire commencer à passer du mode « je vends mon temps » à « je génère mes premiers revenus passifs » . Par exemple, moi, c'est comme ça que j'ai commencé en créant mon bootcamp Solopreneur. À l'époque, c'était 7 personnes dans une première cohorte à 1 000 euros hors taxes. Donc, tu vois, ça m'avait rapporté 7 000 euros pour 3 mois de travail. Aujourd'hui, le bootcamp me rapporte plus de 300 000 euros hors taxes par an. Donc, ça rapporte un max, mais attention, c'est aussi beaucoup d'intensité de travail et potentiellement hyper stressant, donc insensible, s'abstenir. Tu vois, moi, par exemple, ça fait six cohortes que je fais et elles sont toutes sold out. Mais à chaque lancement, j'ai toujours peur que ça ne soit pas rempli. Alors, si tu es déjà expérimenté en business en ligne, une variante pour toi. Je trouve que l'organisation d'un événement, c'est la porte ouverte idéale pour ensuite créer une communauté et potentiellement une communauté payante, un membership ou potentiellement un mastermind, un peu plus gros ticket où tu vois souvent les masterminds, c'est par exemple, on se réunit. Une fois tous les mois, une fois tous les deux mois, dans des beaux hôtels, dans des beaux lieux, voire même des séjours de co-living, tout ça. Pareil, une fois que tu as organisé ta première cohorte de bootcamp, tu vas faire des économies d'échelle en organisant les prochaines. Parce que le contenu pédagogique sera déjà fait, ensuite tu auras déjà fait un lancement, donc tu n'auras plus qu'à l'améliorer, mais tu auras déjà une checklist. Et moi, tu vois, je ne pars pas de zéro à chaque fois que je refais un lancement. Je m'appuie sur mes précédents pour performer encore plus. Donc, avec la multiplicité des événements, ça réduit quand même un petit peu le stress. Allez, c'est parti pour le Nutri-Score B, un business model un petit peu plus facile pour les débutants. Alors le Nutri-Score B, c'est la monétisation de ton contenu et notamment l'influence. Pour moi, c'est un business model facile mais effrayant. Je vais t'expliquer pourquoi. D'abord, le concept. La monétisation de contenu, c'est tout simplement le contenu que tu crées pour ton solo business, ton activité de freelance ou whatever. Tu vas... essayer de le monétiser, de gagner de l'argent avec, grâce à l'influence, grâce au sponsoring ou encore grâce au brand content. Alors, pourquoi c'est puissant ? Eh bien, parce que tous les entrepreneurs en ligne, solopreneurs, doivent créer du contenu pour se faire connaître s'ils ne veulent pas claquer des centaines de milliers d'euros en publicité. Donc, puisque tu as besoin de contenu, autant le monétiser en fait, parce que c'est déjà quelque chose que tu vas faire gratuitement, par ailleurs, un investissement de ton temps. Donc, si tu peux gagner de l'argent avec, si tu veux, ça rend l'investissement encore plus rentable. Ensuite, c'est un business model B2B. Ça, c'est très intéressant pour mitiguer un petit peu les risques, surtout si tu vends sur du B2C. Les sponsors, c'est des entreprises. Souvent, ils ont des business plus stables, moins sensibles aux crises qu'en B2C. Donc, c'est une bonne façon de diversifier. Troisièmement, l'influence B2B, notamment, c'est un secteur en très, très forte croissance, notamment sur LinkedIn, mais aussi sur TikTok, enfin, à plein d'endroits. Et du coup, forcément, créer une offre pour un marché en pleine croissance, c'est comme prendre ta planche de surf, aller sur un spot où il y a des vagues. Tu vas bien prendre une vague qui va t'emmener jusqu'au bord. Oui, je suis en manque de surf, c'est l'hiver, ça fait longtemps que je n'ai pas surfé, alors j'utilise des métaphores surf. Pourquoi néanmoins je trouve que c'est un business model qui n'est pas magique ? Et surtout, j'ai dit en titre effrayant. Et bien en fait c'est effrayant parce que pour réussir dans l'influence, le sponsoring, la monétisation de contenu, il faut aimer prospecter et vendre. Et ça en fait, je pense que c'est une compétence qui fait peur à 80-90% des entrepreneurs. Parce que les sponsors ne vont pas venir à toi comme ça. Tiens, Flavie, prends mon argent. Non, il va falloir les spotter, il va falloir aller les chercher, il va falloir leur écrire des cold emails, des messages de prospection, puis faire des rendez-vous avec eux, justifier ta valeur, etc., négocier des prix. Donc tout ça, c'est quand même des compétences assez spécifiques. Deuxième défaut de ce business model, c'est que c'est long à construire. Surtout au début, il y a un temps d'amorçage long. Dans l'amorçage, il faut déjà créer du contenu. C'est con, mais si tu n'as pas de média, si tu n'as pas de solo média, pas créé de contenu. Il faut du temps avant de générer une audience minimum viable pour récupérer tes premiers sponsors, parce que les sponsors, ils achètent une audience. Donc, si tu n'as pas de followers, au revoir. Ensuite, il faut du temps pour faire monter l'audience et donc gagner plus à chaque partenariat. Et enfin, il faut trouver les fameux sponsors et surtout, le plus long, instaurer la confiance. Parce que souvent, entre le moment où tu les prospectes et le moment où tu vas faire ta première opération, il va se passer plusieurs mois. Et enfin, autre gros problème, c'est que ce n'est pas 100% scalable. Parce que oui, potentiellement, si tu mets juste un message du sponsor sur ton podcast ou ta newsletter, tu vas me dire que c'est quasi automatique. Mais comme on dit, le diable se cache dans les détails. Donc dans quasi, il y a aussi la relation client, corriger le message envoyé par le client, programmer le truc sur ton outil de podcast, etc. Et puis, il y a aussi des opérations qui prennent un peu plus de temps, comme par exemple l'influence, où souvent le sponsor va vouloir voir le post que tu écris pour eux. Ou encore le brand content, où là, c'est carrément créer une vidéo ou créer un podcast avec eux. pour eux dans ta ligne éditoriale en associant vraiment la marque comme un partenaire. Alors évidemment, il y a des contre-exemples, comme par exemple Justin Welch, où il a un calendrier payant, où les sponsors viennent juste booker, payer, et ensuite ils envoient leur texte par mail et Justin va l'affiner et le mettre dans sa newsletter. Donc ça, c'est le rêve. Mais bon, Justin, il a déjà 250 000 abonnés sur sa newsletter. Donc je pense qu'au début, quand il a commencé, ce n'était pas aussi automatisé que maintenant. Alors, mon avis perso, c'est que c'est un super business model si tu es, enfin, stratège. C'est-à-dire que tu arrives à aller sur une niche où il y a des sponsors qui ont de la thune parce que tous les marchés, toutes les audiences ne se valent pas aux yeux des entreprises qui veulent payer des pubs. Si tu es stratège aussi sur créer du bon contenu, c'est-à-dire qui va te prendre peu de temps et qui va faire un max de conversion tout en encaissant l'argent du sponsor. Tes stratèges aussi parce que tu vois des sponsors qui sponsorisent tes concurrents, donc hop, tu les appelles ou tu les contactes pour qu'ils sponsorisent aussi ta newsletter ou ta chaîne YouTube. Tes stratèges aussi parce que tu entretiens des bonnes relations avec tes clients historiques. Tu vois, moi, c'est souvent mes clients qui m'ont déjà sponsorisé une fois à qui je vais pouvoir revendre une opération. Voilà, en tout cas, pour moi, ça a bien fonctionné et j'ai commencé petit avec un premier sponsoring à 4000 euros et tous les ans, j'ai plus que doublé mon chiffre d'affaires de sponsors. Année 1, 4000 euros. Année 2. 20 000 euros, année 3, 50 000 euros et cette année, je vais essayer de viser entre 100 et 150 000 euros. Alors, si tu es déjà expérimenté dans la création de contenu, de médias, de business en ligne, j'ai une variante un peu plus experte à te proposer. C'est de te lancer dans le contenu payant ou dans la communauté payante. Par exemple, moi, j'ai une newsletter premium sur abonnement payant qui me rapporte à peu près 10 000 euros parce que j'ai déjà 8 000 abonnés sur ma newsletter. Ça a l'air d'être pas grand-chose, mais ça me paye un peu de frais de montage et tout pour le podcast. Donc, tu vois, ça minimise un peu mes frais. Et si t'aimes créer aussi du contenu comme moi pour tes clients cibles, tu pourrais te lancer peut-être dans une communauté payante. Par exemple, moi, dans l'incubateur Solopreneur, c'est un abonnement. Et avec ton abonnement, t'as des lives tous les vendredis avec des experts du soloprenariat. Et t'as tous mes templates, tous mes promptes, tout ce que je me crée en fait pour mon activité de solopreneur. Ça, ça a une vraie valeur. Je ne les diffuse pas comme ça, gratos sur Internet, je les mets tous dans l'incubateur et ça augmente encore la valeur perçue de mon produit et ça apporte un service en plus, soit pour rejoindre l'incubateur ou peut-être encore mieux, pour rester abonné à l'incubateur Solopreneur. Pour moi, le business membership est assez nouveau dans mon modèle, mais je viens de passer mon premier mois avec 10 000 euros de chiffre d'affaires sur l'incubateur Solopreneur. Et ça, c'est en plus super scalable. Bon, bravo d'être resté jusque-là dans cette vidéo. Maintenant, tu vas découvrir le Nutri-Score A, le plus facile à créer si tu es débutant. C'est parti ! Nutri-Score A comme apport d'affaires ou affiliation. Pour moi, le business model le plus simple et le plus asynchrone si tu te lances dans le business en ligne en tant que débutant. Alors, le concept tout d'abord, rappelons-le. l'apport d'affaires, c'est quand tu mets des gens en relation et que tu prends une commission sur cette mise en relation. Donc là, il y a plein de choses hyper intéressantes, notamment si tu es freelance, souvent ce qu'on fait avant de se lancer dans le business en ligne, tu peux placer des freelances en mission chez ton client actuel. Par exemple, moi, j'étais directrice commerciale, je pouvais placer un directeur financier externalisé ou un dev. Tu peux rejoindre un collectif de freelance ou une agence et là, tu peux placer d'autres freelances, mais surtout, tu peux amener. des clients ou des prospects à ce collectif et à cette agence et là, généralement, récupérer 10% du chiffre d'affaires réalisé avec. Pourquoi je pense que c'est le meilleur business model pour les noobs en business en ligne ? Premièrement, parce que ça demande zéro investissement. Pas besoin d'acheter un matos de dingue pour un studio vidéo. Pas besoin de passer des heures à créer du contenu. Pas besoin de payer des logiciels de funnels de vente et compagnie. vraiment, ça va être juste ton relationnel, éventuellement un CRM, quoi, si tu veux. Mais bon, je pense qu'une simple feuille sur Notion, où tu suis à peu près qui t'a envoyé à qui, ça doit suffire au début, parce que tu ne vas pas non plus traiter 1000 apports d'affaires par an. Deuxièmement, c'est vraiment un business model qui est presque entièrement passif. Et ça, c'est quand même rare, parce qu'on te dit que c'est des revenus passifs, mais tu as vu le taf qu'il faut pour faire un bootcamp, une formation, de la création de contenu, c'est quand même un travail énorme. Donc moi, je préfère le mot asynchrone. Mais franchement, dans l'apport d'affaires, c'est... quasi passif. Tu fais juste la passe et après la personne se démerde. Et si tu places un freelance qui est super bien payé à temps plein pendant une année et que tu prends 10% sur cette facture, tu peux vite aller jusqu'à te faire 10 000 euros par rapport d'affaires. Donc tu vois, par rapport aux autres business models, ça va te rapporter beaucoup d'argent pour très très peu d'actions personnelles. Et enfin, bien sûr, point numéro 3, c'est super low tech. Donc on l'a vu, pas besoin d'être un petit génie d'une code de l'IA, de bâtir des funnels de vente ou quoi. hyper facile à mettre en place. Voilà, donc mon avis perso, c'est que si tu es dans un contexte favorable, notamment si tu es entouré de personnes brillantes, si tu as un bon réseau, si tu es quelqu'un de très relationnel, si tu n'oublies pas de faire du follow-up, eh bien, ça peut être un super business model pour toi. Moi, j'avais fait de l'apport d'affaires au moment où je participais à un collectif. Donc, c'était un collectif de freelance spécialisé dans le Web3. Et en fait, les clients que je prospectais pour moi, ou pour faire du sponsoring, je les envoyais dans le collectif Web3 et je récupérais 10% du chiffre d'affaires de ce client quand c'était d'autres freelancers que moi qui étaient placés, comme par exemple des développeurs blockchain ou encore des product managers. Alors je sais que sur le papier, ça n'a pas l'air de faire rêver, mais en réalité, c'est ultra efficace. Et si tu regardes cette vidéo, tu recherches aussi de l'efficacité et de la rapidité. L'avantage aussi de ce modèle, c'est que tu peux le faire évoluer vers l'affiliation. Alors l'affiliation, c'est quoi ? Eh bien, ça demande un peu plus de volume. que l'apport d'affaires. Ça demande du trafic, soit sur ton site, soit vers un de tes médias, comme par exemple une newsletter. Donc, en gagnant avec l'expérience, tu vas augmenter ton audience qualifiée et tu vas pouvoir leur recommander des services, comme par exemple des logiciels ou des outils. Et là, si tu choisis les bons logiciels ou des outils qui coûtent assez cher, par exemple, si tu es directeur marketing externalisé, tu recommandes des CRM à tes clients, là, tu peux toucher un joli chiffre d'affaires d'affiliation. Ce que je te déconseille par contre, c'est de faire de l'affiliation pour des tout petits sites ou des tout petits services où tu vas gagner 2 dollars d'affiliation par client. Ça, ça marche que si tu es un YouTuber avec énormément de trafic et de volume sur tes vidéos. Mais moi, je l'ai testé. J'ai un podcast avec du trafic. J'ai une stack d'outils spéciales solopreneurs dans laquelle j'ai mis mes outils préférés, mais aussi mes liens affiliés que j'ai négociés avec mes partenaires. Et au final, alors je pense que je ne la pousse pas assez clairement, mais... mais ça me rapporte moins de 1000 euros par an. Donc, il faut être réaliste aussi. Donc, c'est pour ça que je n'ai pas mis l'affiliation en premier. Je pense que ce qui est plus rentable, c'est l'apport d'affaires, même si c'est moins stylé, alors que l'affiliation, ça marche que si vraiment tu as un gros volume en tant qu'influenceur. Bon, voilà, je t'ai présenté mon Nutri-Score du solo business scalable spécial débutant. Maintenant, c'est à toi de me raconter dans les commentaires quel business model te fait de l'œil, lequel tu as déjà testé, lequel tu as envie de tester cette année. Et si tu veux un vrai accompagnement pour trouver le bon business model pour toi et surtout le rendre rentable rapidement, eh bien tu peux rejoindre mon bootcamp Solopreneur, je te mets le lien en description. Dans mon bootcamp, je vais t'accompagner personnellement pendant 12 semaines, je vais te prendre par la main et je vais t'aider à trouver le business model qui est parfait pour toi et qui t'aide à générer tes premiers revenus passifs. Pour sortir du freelance stressé qui vend son temps et pour devenir un solopreneur serein, Et surtout, si tu as aimé cette vidéo et que tu veux plus de contenu comme ça sur comment faire ses premiers euros en business en ligne, et bien like la vidéo, mets-moi un petit commentaire aussi, pose-moi tes questions, je répondrai à toutes vos questions en commentaire. Abonne-toi à ma chaîne Le Bord Media, c'est ici que je partage tous mes tips spéciales solopreneurs. Je te mets aussi le lien vers la ressource que je t'ai préparée, c'est mon classement Nutri-Score avec les 5 business models, avec aussi un prompt qui va t'aider à transformer tes compétences. actuelle d'indépendant dans un de ces business models. Donc ça, ça va te faire gagner un temps de dingue. Et si tu veux que je t'accompagne à lancer ton premier produit scalable, candidate à mon bootcamp, rendez-vous en commentaire.