- Speaker #0
Personne n'a osé faire un truc aussi putaclic et toi c'est ta vraie vie. Alors, qui je vais cuisiner en premier ?
- Speaker #1
Ta question m'énerve beaucoup.
- Speaker #2
En fait tu dis, t'as une communauté et que tu vas proposer ton produit et forcément ça va se vendre. Sauf que pas du tout.
- Speaker #3
Ça a été un énorme vlog.
- Speaker #1
C'est pas grave, on fait tapis au casino. Ça m'a pris toute ma trésor.
- Speaker #0
Petite question de fin, est-ce que vous avez arrêté de travailler ? Salut à toutes et à tous et bienvenue dans Solo Nation, l'émission des solopreneurs. Ici, notre devise, c'est liberté et indépendance. Et notre terrain de jeu, c'est la création et le business en ligne. Je suis Flavie Prévost, j'ai créé Le Board, le premier podcast et premier incubateur pour solopreneurs de France. Et je me suis entourée des queens et des kings du business en ligne à mes côtés pour co-animer cette émission. Parce qu'il faut tout un village pour réussir en solo. Aujourd'hui, question iconique du business en ligne, peut-on vraiment gagner de l'argent sans travailler ? Aujourd'hui, on va parler des revenus passifs. et je vais appeler tout de suite mes invités et co-animateurs. pour en débattre avec moi. C'est parti. Alors aujourd'hui, on va parler du plus gros mythe de l'entrepreneuriat peut-être. Peut-on gagner de l'argent sans rien faire ? Et oui, aujourd'hui, on va parler des revenus passifs. Alors je vais me tourner vers mes co-animateurs, co-animatrices pour cette émission, pour prendre votre réaction à chaud, pour voir ce que vous en pensez. Alors, je vais commencer par toi, Dimby. Dimby Rakoto Malala, bienvenue. Donc comme il n'y a que des femmes sur ce plateau, je commence par toi, seul mec. Tu es le coach Excel des réseaux sociaux. Tu as plus de 1,5 million d'abonnés sur tous tes réseaux sociaux. Avec ta formation Excel, tu as réussi à générer l'année dernière plus de 700 000 euros de chiffre d'affaires. Donc moi, j'ai une question pour toi, Dimby. Tu as eu le temps d'aller te chiller à la plage, tranquille, les revenus passifs, tout s'est bien passé. Ce chiffre d'affaires, ça s'est fait tout seul, sans trop d'intervention,
- Speaker #2
c'est ça ? Figure-toi que pas du tout, parce qu'il y a un peu plus d'un an, je crois, c'était décembre 2023, il ne restait que 1 000 euros sur mon compte en banque. Et c'est seulement après que j'ai trouvé le tunnel d'acquisition qui a sauvé la boîte et qui m'a fait générer 700 000 euros de chiffre d'affaires l'année dernière.
- Speaker #0
Ah ouais, d'accord. Donc, Dimby Direct, il met la barre haut, quoi. C'est Mission Impossible. Je suis passée de 1 000 euros à 700 000 euros. Personne ne va nous croire, tu sais, dans les vidéos.
- Speaker #2
Ouais, c'est ça.
- Speaker #0
Personne n'a osé faire un truc aussi putaclic et faire de la vraie vie.
- Speaker #2
Non, mais c'est ça, c'est ça. C'est que j'ai fait un screenshot, il ne me restait plus rien. et je me suis dit bon, là va falloir y aller et puis je pourrais en parler tout à l'heure du nouveau tunnel que j'avais lancé
- Speaker #0
Alors là, je pense que tout le monde va écouter l'émission jusqu'au bout, parce qu'on veut tous savoir comment t'es passé de 1 000 à 700 000 euros. Trop bien. On a aussi Pauline Claveloux. Salut, Pauline. Alors, Pauline, t'es plus connue sous ton alias. Pauline, SaaS Builder, c'est ton nom de scène. Et donc, comme ton nom de scène l'indique, tu construis des SaaS, donc des logiciels sur abonnement. Et c'est un peu le Graal, ça, des revenus passifs, j'ai l'impression. Donc, c'est quoi ton avis sur les revenus passifs ? Mythe ou réalité ?
- Speaker #3
C'est un réel mythe. Merci. Moi, je n'ai jamais autant travaillé que maintenant. Mais je pense qu'effectivement, peut-être qu'après, quand on a atteint un certain plateau, que tu as construit toute ta solution, peut-être que là, tu peux générer du passif. Ce n'est pas encore mon cas.
- Speaker #0
Écoute, on suit tes aventures avec beaucoup de plaisir. Et toi, sur X, je me rappelle ton objectif, tu as marqué 100 000 euros sur 500 000. Donc, toi, tu es à 100 000 euros pour le moment de revenu scalable ou passif ou MRR, enfin ARR, c'est ça ? Et ton objectif, c'est de faire 500 000. Donc, tu es au début et tu attends de passer ces plateaux. Donc, ça va être trop bien de suivre ton aventure aussi. Et on a aussi sur ce plateau notre représentante de la Belgique, parce que nous sommes une émission spéciale francophonie, Valentine Elsmortel. Salut, Valentine. Alors, toi, tu as testé aussi plein de façons de générer des revenus passifs de ton côté. J'ai l'impression que tu as presque tout testé. De mémoire de podcast que j'écoutais où tu intervenais, ton objectif, c'est réaliser 20 cas par mois en organique et en evergreen. Ouais, tu...
- Speaker #1
Objectif minimum,
- Speaker #0
oui. Objectif minimum, ok, super. Donc, toi, t'as choisi maintenant le business model du membership, la communauté payante. Alors, donc, ça y est, là, on est d'accord, tu te la coules douce, tu fais bosser les autres à ta place, quoi. Ouais,
- Speaker #1
et d'ailleurs, tu sais, je fais tellement rien que j'ai terminé Netflix, donc... Non, non, alors, en fait, ta question m'énerve beaucoup. Parce que, depuis l'avènement de School, les gens confondent business model du membership avec communauté payante.
- Speaker #0
on va parler de tout ça on va un peu redéfinir les termes parce qu'en fait moi c'est pas vraiment une communauté que j'ai et encore hier soir j'étais en train de travailler pour mes membres pauvres de moi dans ma chambre d'hôtel toute seule donc non il y a du terme et ouais parce qu'en plus communauté communauté on a l'impression que tu t'éclates à faire des séminaires etc mais c'est peut-être un job un peu solitaire aussi mais on va en parler de comment on construit ces business models bon bah moi je vais quand même prendre le contre-pied un petit peu de votre intro là J'étais en vacances la semaine dernière, j'ai reçu mes fameuses notifications. Stripe, du système I.O. Et ça fait plaisir. Et tu vois, la dernière, je me rappelle, j'étais en train d'embarquer pour mon avion et là, bim, notification 800 euros d'achat de l'incubateur solopreneur. Donc, je ne vais pas vous mentir que c'est quand même toujours le même kiff quand on reçoit cette fameuse notification Stripe. Et aussi, peut-être un autre commentaire, un autre réacte. On parle beaucoup des revenus passifs issus du travail. les formations en ligne, les gains, etc. Mais peut-être pas trop du capital. Et j'ai l'impression que c'est peut-être un angle mort chez nous, les solopreneurs, business en ligne. Est-ce qu'on place assez bien notre argent ? Est-ce qu'on pense aussi à faire des revenus passifs issus de notre épargne et de nos placements ? On va en parler dans l'émission. Alors, ce que je vous propose, c'est de revoir un petit peu d'où ça vient, les revenus passifs. Et après, let's go, on va tout décortiquer, tous vos business models et donner plein de tips pour aider nos viewers sur ce sujet. D'ailleurs, dites-nous en commentaire Est-ce que vous avez commencé à générer des revenus passifs ou essayé d'en générer ? Comment ça s'est passé ? Est-ce que vous avez failé ? Est-ce qu'au contraire ça marche ? Racontez-nous tout en commentaire et on va essayer de vous aider aussi en vous apportant pas mal de matières. Alors aujourd'hui... On parle du plus grand fantasme des entrepreneurs, mais pas que. Je pense que c'est le fantasme aussi de tous les travailleurs. En gros, gagner de l'argent en dormant sans lever le petit doigt. Alors, j'ai fouillé un petit peu sur Internet pour voir d'où ça venait, parce que le terme « passive income » , il y a plus de 13 millions de vues sur YouTube. Les recherches Google, elles explosent, surtout depuis 2016. Il y a eu un pic en 2022. Mais l'idée de gagner de l'argent en dormant n'est pas du tout récente, nouvelle. Alors, petit plongeon dans l'histoire. Les premiers, évidemment, à profiter des revenus passifs, ce n'étaient pas des entrepreneurs digitaux. C'étaient les seigneurs féodaux et les rentiers. Retour au Moyen-Âge et tout. Alors oui, à l'époque, les gars possédaient des terres pendant qu'il se la coulait douce dans leur château. Les paysans trimaient pour leur verser des rentes. Alors, il n'y avait pas de tunnel de vente automatisé, mais le principe était le même. Tu possèdes un actif et en fait, tu le fais fructifier. Ça te rapporte de l'argent sans que tu aies besoin de travailler. Ensuite, il y a eu, au XIXe siècle, la montrée de la bourgeoisie, les rentiers modernes. Donc eux, ils avaient des revenus de leur patrimoine. J'en parlais tout à l'heure. Donc immobilier, action, obligation. Et avec eux, est arrivé le concept de ton argent travaille pour toi. Et ensuite, il y a eu une troisième accélération, le XXe siècle. Là, ce concept a explosé. Les années 80. Alors moi, je ne savais pas que c'était si vieux que ça, ce bouquin. Robert Kiyosaki, Faire riche, faire pauvre. Donc, un livre qui a popularisé l'idée que Monsieur et Madame Tout-le-Monde, en fait, pouvaient aussi faire des placements et accéder à la liberté financière. Un autre mot qu'on voit beaucoup maintenant. Et enfin, quatrième boom, l'arrivée d'Internet. Alors là, on n'a plus parlé de rentes ou d'actions en bourse, mais produits digitaux, formations en ligne, affiliations, cryptos et même des revenus via YouTube ou TikTok. Je me tourne vers toi, Dibi, parce que ça, je sais que tu es assez fort là-dessus, tu pourras nous en parler. Donc aujourd'hui, on voit ça partout. Tu scrolles sur Insta, sur TikTok, tu bâmes 5 façons de gagner des revenus passifs en 2025. Comment j'ai fait 10K en dormant ? Enfin moi, je ne sais pas, mon fil, il est inondé, je ne sais pas vous. Mais attention, les revenus passifs, ce n'est pas toujours la belle vie. Donc derrière ce rêve de liberté financière, il y a souvent beaucoup de boulot. Vous avez déjà commencé à en parler. Et il y a des risques financiers. Il y a des business models plus performants que d'autres. La vraie vie des solopreneurs, on va la débunker sans filtre, c'est le projet de cette émission. Et on va regarder ce qui marche, ce qui ne marche pas, et surtout, comment on peut faire pour gagner de l'argent sans travailler, ou en tout cas en bossant moins peut-être qu'aujourd'hui. Alors, moi, je vais mettre un peu les pieds dans le plat quand même, pour voir un petit peu qu'on avance dans les business models, que je vous fasse parler un petit peu de vous. Je vais cuisiner d'imbi en premier. Alors, est-ce que tu peux nous raconter vraiment ce qu'il en coûte aussi de faire une formation en ligne ? Parce qu'on ne voit que les gains. C'est quoi comme investissement derrière en termes de temps, d'équipe, etc. ? Combien de temps ou d'argent on doit mettre pour faire une bonne formation en ligne ?
- Speaker #2
Moi, je peux te dire déjà comment j'ai commencé. Moi, à la base, j'étais créateur de contenu. Je partageais des tutos sur TikTok et Instagram. Donc, aucun investissement financier pour commencer. Et c'est seulement après où je me suis dit... Alors,
- Speaker #0
tu avais ton temps quand même, tu investissais ton temps.
- Speaker #2
Oui, c'est ça. J'étais en rupture conventionnelle avec mon ancien... en serant employeur, donc il me restait un an pour lancer un business. Et ça, j'ai commencé à partager sur les réseaux, mais plus pour le fun. Parce que je m'étais dit, j'aime bien TikTok, j'aime bien Excel, pourquoi pas poster des tutos sur TikTok ? À l'époque, il n'y en avait pas. Et ça prenait bien. Donc je me suis dit, je vais continuer à faire ça. Et c'est seulement après, je me suis dit, il me faut un produit, il me faut quelque chose à vendre. Sauf que je ne peux pas donner une heure de formation à chaque personne. Dans ce cas-là, mon revenu est plafonné. Je me suis dit, il faut que je vende quelque chose. Et à l'époque, il y avait soit les templates, donc un produit digital, soit une formation. Donc je me suis dit, je vais partir pour la formation parce que j'aime bien partager le savoir plutôt que vendre un produit tout fait, prêt à l'emploi. Et c'est comme ça que j'ai commencé. J'ai créé ma formation et après, là, premier échec. Je ne m'attendais pas à ça.
- Speaker #0
Je pensais dire, alors là, les chiffres ont augmenté.
- Speaker #2
Non, non, non. Premier échec, moi, je vends ma formation au début, genre 89 euros. Parce que je m'étais dit, moi je ne me vois pas mettre beaucoup plus dans un business. Non, je ne me voyais pas mettre beaucoup plus dans un produit et que 89 euros, ça me paraissait bien. Sauf que là, il n'y avait aucun achat.
- Speaker #3
Tu avais combien de personnes qui te suivaient à l'époque ?
- Speaker #2
À l'époque, je pense sur Instagram, il y avait peut-être 80 000 personnes, 60 ou 80 000 personnes. Et sur TikTok, 150 000,
- Speaker #0
je pense. C'est encore plus la loose quand on sait si tu as 13 personnes qui te suivent sur Insta comme quand on a commencé.
- Speaker #2
En fait, tu dis que tu as une communauté et que tu vas proposer ton produit et forcément, ça va se vendre. Sauf que pas du tout. Et là, j'étais vraiment déçu. Je me suis dit, mince, j'ai fait trois ventes en deux semaines. Et après, c'est là où je me suis intéressé au copywriting. J'ai pris un copywriter, première page de vente copywritée, j'ai amélioré, etc. Et petit à petit, j'ai fait des améliorations. J'ai amélioré mon freebie. J'ai créé une séquence mail avec un copywriter pour que les gens qui s'inscrivent, pour télécharger le freebie. Donc, le e-book Excel que les gens peuvent télécharger, cette séquence mail-là, il faut qu'elle donne envie d'acheter.
- Speaker #0
Et là, tu as vu tous les résultats avant, après ou pas ? Parce que des fois, quand on met du pognon dans des freelances pour nous aider, en plus, c'est à fond perdu alors qu'on n'a pas encore gagné d'argent, ça peut être un peu risqué aussi.
- Speaker #2
Oui, j'ai quand même vu la différence.
- Speaker #0
Est-ce que tu as remboursé tes dépenses ?
- Speaker #2
Oui, au bout de quelques semaines, parce qu'au début, ça ne vendait pas, toujours pas rapidement. J'avais, je sais pas... 30 à 50 personnes qui téléchargeaient le e-book, donc mon freebie, mais il n'y avait pas... Moi, mon pourcentage de conversion, il est très très faible. Donc c'était compliqué. Et donc ce que j'ai fait, c'est que petit à petit, j'ai monté le prix. Donc au lieu de 89 euros, je suis passé à, je crois, 249 euros plus 50% de réduction pour les personnes qui téléchargeaient le freebie.
- Speaker #0
OK.
- Speaker #2
Et là, ça a commencé à se vendre, parce que les gens, ils disent « Ah, il y a une promo. » qui dure une semaine, dans ce cas-là, ça les pousse un peu plus. Sauf que moi, j'ai toujours les mêmes charges et il y a toujours autant de ventes. Ça n'a pas augmenté le taux de conversion. Donc ce que j'ai fait, c'est que je me suis dit, il faut que j'arrive à... Si par exemple, je fais cinq ventes par semaine, il faut que ça puisse payer toutes mes charges. Donc j'ai augmenté mon tarif. en fonction de ça. Et petit à petit, je l'ai monté, je l'ai monté. Et plus j'ai monté mon tarif, et plus j'avais de ventes, tu vois.
- Speaker #0
Mais ça, c'est trop marrant. C'est le truc complètement contre-intuitif. Je te vois au piné du chef et tout. Qu'est-ce que tu en penses alors de cette stratégie ?
- Speaker #1
Écoute, je vais obliger tous les élèves de mes programmes d'écouter ton extrait vidéo parce que je n'arrête pas de leur dire ce n'est pas parce qu'un prix est bas que les gens vont acheter. C'est une des erreurs principales. Mais alors même pas tout ce qui est produit digitaux et tout. Un freelance trop bas, on ne va pas avoir envie de l'engager, on va se dire qu'il n'est pas bon. Et c'est vraiment un truc, il faut que ça rentre dans la tête des gens.
- Speaker #3
Clairement, parce que c'est la valeur perçue. En fait, si tu n'as pas besoin de quelque chose, même si ça coûte un euro, tu n'as pas envie de l'acheter. Tu achètes à partir du moment où tu perçois la valeur.
- Speaker #2
Mais c'est surtout pour moi, la formation, quand elle était à 89 euros, j'attirais des gens qui étaient là, ils disaient, Je vais acheter une formation et je l'utilise quand j'aurai le temps. Alors que là, maintenant, le tarif minimum, c'est 950 euros. Bon, il y a plus d'accompagnement, il y a plus de bonus, etc. Mais les gens, quand ils s'inscrivent, ils payent 950 euros. Ils se disent, bon, là, il faut que je rentabilise et suivre la formation jusqu'au bout. Oui,
- Speaker #0
tu as pré-myomisé aussi tes clients. Parce que moi, j'ai un autre format. Ce n'est pas formation en ligne, mais c'est des cohortes. Moi, j'ai monté mes prix de cohorte en cohorte. J'ai commencé à 1000 euros avec cette personne, ma première cohorte. Et maintenant, je suis à 8000 euros. Et c'est ma septième cohorte. Et après, j'ai monté à chaque fois de 1 000 euros. Et en fait, qu'est-ce qui se passe ? C'est que j'ai de plus en plus de facilité à le vendre. Il est de plus en plus sold out hyper vite, mon bootcamp. Et en fait, c'est juste que les gens ont évolué. Maintenant, c'est des gens qui ont 100, 150 000 euros de chiffre d'affaires annuel. Donc pour eux, c'est une goutte d'eau. Là où avant, 3 000 euros pour quelqu'un qui faisait 50 000 euros annuel, c'était plus de pression financière. Ok, trop cool. Qu'est-ce que ça vous inspire, l'épopée des formations en ligne de Dimby ?
- Speaker #3
En fait, tout ce questionnement, et je pense que c'est ça qui est hyper intéressant, de voir, tu as vu qu'il y avait des choses qui bloquaient, ok, il y a la conversion, comment je fais ? On voit que dans ta manière, tu as testé plusieurs choses, tu as pris un copywriter, tu as augmenté le tarif. Et en fait, tout ça, c'est des choses qui justement ne se font pas au début. Quand tu démarres, tu es obligé de faire plein d'erreurs, et même parfois, ce ne sont pas des erreurs, c'est juste... Il y a quelque chose qui va marcher pour toi, mais ça ne marchera peut-être pas pour Valentine, parce que chaque business est différent, tu t'adresses à des personnes différentes, et ça je trouve que c'est assez riche dans ton parcours pour le coup.
- Speaker #1
Il y a un truc intéressant que tu as dit, c'est que tu as vraiment... travailler l'offre, t'as rajouté du coaching, etc. Et moi, j'ai toujours eu le genre, une formation en ligne, tu ne vends pas une formation en ligne, en fait, tu vends un package. Et il faut vraiment, en fait, créer des choses, mettre des bonus, des choses comme ça. Ça paraît un peu bateau parce que tout le monde a l'impression que tout le monde fait ça, mais en fait, c'est ça qui fonctionne au final. Il faut rendre le truc sexy et rendre son offre hyper sexy.
- Speaker #2
C'est vraiment bénéfique, en fait, surtout. Parce que faire de la formation Excel, tu vas sur Udemy, tu en trouves plein. Alors que si tu rajoutes des bonus qui sont exclusifs qu'on ne trouve pas dans les autres formations, C'est là où les gens, ils ne peuvent pas comparer ton offre avec l'offre du concurrent.
- Speaker #0
Un exemple de bonus, qu'on comprenne ce que c'est un bonus, tu vois, par rapport à juste une vidéo de formation.
- Speaker #2
Oui, il y a la formation, le tronc commun que tout le monde peut avoir avec les cinq heures de formation. Et en bonus, j'ai une autre mini formation sur, par exemple, les tableaux de bord. Comment créer son tableau de bord rapidement, qu'il soit sympa à utiliser.
- Speaker #0
Excel appliqué à un cas d'usage. Oui,
- Speaker #2
c'est ça. Et après, j'ai d'autres bonus. C'est par exemple des templates Excel. Je sais que ça intéresse des gens. Il y a aussi un pack de macros. Il y en a qui, tu sais, les macros, tu copies-codes, tu les utilises et ça automatise ton Excel.
- Speaker #0
Trop intéressant. Moi, en plus, il n'y a pas longtemps, je ne veux pas vous faire peur, mais j'écoutais un podcast ou une vidéo YouTube d'un gros accompagnant des infopreneurs. Il disait, voilà, demain, la formation en tant que telle, la connaissance n'a plus de valeur avec l'IA. Parce qu'en gros, elle est accessible. D'ailleurs, c'est la remarque qu'on m'avait fait aussi sur nos business. On m'a dit, ah bon, mais qui va payer des formations Excel alors que tu peux demander à ChatGPT, par exemple ? Et donc, ça, c'est un truc qu'on voit arriver très, très fort sur le marché infopreneur. Si vous voulez lancer votre formation en ligne, c'est que ce n'est pas la formation, ce n'est pas la connaissance qui a de la valeur, c'est l'expérience que vous allez faire vivre. Donc, est-ce qu'il y a un groupe ? Est-ce qu'il y a des templates ? Est-ce que tu es accompagné ? Est-ce qu'on corrige tes exercices ? Est-ce qu'on te met dans l'action ? Et ça rejoint vachement ce que tu dis, Valentine. de créer un package, une offre, et pas juste se dire j'ai de la connaissance sur Excel, donc je la délivre, les gens vont l'acheter. Non, ils peuvent la trouver ailleurs. Donc voilà, avec l'IA, je pense que ça va s'accélérer aussi ça. Du coup, tu nous parlais pas mal d'affiner tout ça, Pauline, le taux de conversion, etc. Alors ça, c'est un truc qui, je pense, est très propre aussi à ton business model. Toi, tu as choisi de construire des SaaS, des logiciels. Sur le papier, ça a l'air trop simple, trop bien. Quelle bonne idée. Je transforme mon jus de cerveau en un logiciel et les gens vont payer tous les mois. Génial. Après, je pars en vacances, c'est ça. Mais en vrai, c'est assez complexe le business du SaaS. Est-ce que tu peux nous dire à quoi il faut penser ? C'est quoi un peu les codes pour réussir dans le business du SaaS building ?
- Speaker #3
Oui. Peut-être qu'il faut aussi contextualiser un peu ce que c'est qu'un SaaS, parce que ce n'est pas forcément auquel je pense dans la tête de tout le monde. Un SaaS, ça va être un service en ligne qu'on va payer, souvent sous forme d'abonnement. Donc typiquement, Netflix en est un. Je paye et j'ai accès en échange de films et de séries. Et donc moi j'ai commencé les SaaS je pense il y a trois ans et au début mon tout premier SaaS c'était justement je voulais générer du passif avec la crypto en l'occurrence j'avais créé un petit bot crypto qui au lieu de passer des heures à regarder mon écran chaque jour sur chaque crypto là j'avais automatisé ma stratégie et ça tradait pour moi le rêve sauf quand en réalité c'était loin d'être la vie parce que plein de bugs, ça buguait, merde etc alors ça te fait perdre des sous, quand ça t'en fait gagner c'est bien Un bug qui t'en fait perdre, c'est moins drôle.
- Speaker #0
Ah, t'étais direct skin in the game, quoi.
- Speaker #3
Ouais,
- Speaker #0
tiens. Ouais, ok.
- Speaker #3
Au début, je n'avais mis pas beaucoup d'argent, et ça, c'était cool, mais en fait, la stratégie, tant mieux pour moi, mais avait bien marché, donc ça gagnait. Après, j'ai voulu le transformer en SaaS, en fait, parce que je me suis dit, moi, ça me fait gagner des sous. Maintenant, l'idée, ce serait de le revendre. En France, tu as des régulations, donc tu n'as pas le droit de faire ça, tu n'as pas le droit de trader pour les gens. En tout cas, il faut être régulé par l'AMF. Et ça, il faut se lancer dans des certifs. assez long. Donc, on s'est dit, parce que j'étais avec une associée, on va vendre les alertes, les notifications. Là, tu peux acheter, là, tu peux vendre. Et ça a été un énorme flop. On a vendu zéro alerte, on a eu un bêta-testeur. Donc, en fait, ça amène, je pense, à la première difficulté. Le SaaS, oui, c'est bien de créer le SaaS, mais encore, faut-il trouver des clients.
- Speaker #0
Et toi, pareil, à l'ère de l'IA et compagnie, finalement, Le no-code et tout ça, ça va de plus en plus vite de construire le logiciel. Mais par contre, trouver les clients, trouver les users, c'est toujours aussi difficile qu'avant.
- Speaker #3
Clairement, parce que je dis, aujourd'hui, créer un SaaS, c'est super facile avec l'IA. Par contre, la distribution derrière, comment est-ce que je le revends ? C'est là, comment est-ce qu'on se distingue du concurrent ? Qu'est-ce qui fait que les gens vont payer aussi pour ton SaaS et pas celui du voisin ? Et ça, c'est la distribution qui va tout changer.
- Speaker #0
Tu vas nous raconter après comment tu as fait tes premiers 100 000 euros avec des SaaS. Je me tourne vers toi, Valentine, parce que toi, tu as eu une expérience de SaaS. Ça n'a pas marché. Tu as eu la fausse bonne idée, en quelque sorte, dans ton parcours d'entrepreneur.
- Speaker #1
Donc, en fait, j'avais un membership. J'avais créé Prêt à poster, qui était le premier membership avec des templates de publication pour les entrepreneurs. Tous les mois, les gens recevaient leurs templates postés sur Instagram, etc. avec des textes à trous. Et moi, ce qui me dérangeait, c'est que les membres devaient un petit peu faire du copier-coller à gauche, à droite et tout. Et je voulais qu'elles aient une super belle plateforme, même qu'elles aient pensé à réfléchir à quels étaient les bons postes en fonction des objectifs et tout ça. Donc, sur papier, c'est génial. Il y a eu plein de choses qui ont fait que ça n'a pas fonctionné. Ça m'a pris toute ma trésor. Alors qu'on le sait que la trésor, c'est quand même très, très important quand on est à son compte. Mais j'étais tellement confiante en mon projet que j'ai dit c'est pas grave, on fait tapis au casino, ça va fonctionner. Moi j'étais convaincue que quelqu'un allait me racheter ça des millions au bout d'un an, tu vois, c'était clairement ça. En plus j'étais dans une période où tout fonctionnait super bien, donc j'étais là mais d'office ça va être un succès. Alors déjà ce que Marfroid dit c'est que ça prend énormément de temps. Alors certes maintenant on a le no code mais quand même ça prend du temps. Plus de temps je trouve que mettre à jour un cours en ligne par exemple. et alors ce qui est très intéressant, je trouve que les gens ont une valeur perçue du SaaS qui est moindre que tout ce qui est formation et courant ligne. C'est-à-dire que moi, quand c'était mon truc un petit peu bricolé, où les gens dans mon petit espace membre recevaient leur template, c'était totalement OK de payer entre 40 et 100 euros par mois. Mais par contre, comme les gens ont l'habitude des outils comme par exemple Canva, qui est génial, mais on le paye 10 euros par mois maximum, ou même on a le freemium, en fait, les nouvelles personnes que j'attirais, elles ne comprenaient pas pourquoi elles devaient payer 49 euros par mois pour utiliser cette plateforme, alors qu'en fait, il y avait plus de fonctionnalités Mais la valeur perçue était moins, les gens étaient là, non, non, ça, je paierais 9 euros par mois, mais pas plus. Parce qu'en fait, les gens ne voyaient plus que l'outil et ne voyaient plus les templates à l'intérieur.
- Speaker #0
C'est trop intéressant. Et c'est pour ça que c'est bien de nous écouter à ce moment-là, au moment où vous allez choisir le business model. Parce que tu vas nous en parler de la price sensitivity, c'est-à-dire qu'est-ce qu'on est prêt à payer pour un SaaS ? Je pense qu'il y a des montants maximum qui ne sont pas très élevés. C'est pour ça qu'il y a besoin de beaucoup d'utilisateurs sur les SaaS. Là où, par exemple, je vous parlais de 6 000, 7 000, 8 000 euros un bootcamp, Règle du marché ou 10 000 euros un mastermind ou peut-être 1000 euros une formation en ligne. Donc en fait, il y a des pricing aussi auxquels les clients sont habitués. Et du coup, ça compte quand tu fais ton prévisionnel parce que sinon, tu peux tomber de haut. Et toi, au final, tu as perdu de l'argent sur cette histoire ? Ah oui !
- Speaker #1
Mais j'ai perdu de l'argent, j'ai perdu ma santé mentale. Ah oui, non, ça a été un gros échec. Bon, après, ça fait 10 ans que je suis à mon compte. Donc, c'est normal d'avoir eu des échecs sur 10 ans. C'est juste que si j'avais su, je ne l'aurais pas fait. J'étais vraiment très fière en plus de dire que vraiment, je mettais toute ma trésor dedans. Je me croyais comme le mec dans Jurassic Park, là qu'elle a. J'ai dépensé son côté, j'ai dépensé son côté, mais moi, je n'étais pas dans un film. Donc voilà, non, non, franchement, ça n'a pas été évident. Mais après, j'ai appris. Et j'ai appris au final à maintenant savoir qu'est-ce qui fonctionne pour moi. Et c'est quand même pas mal aussi. Donc voilà.
- Speaker #0
Tu vas nous en parler après. Donc attention à ne pas mettre tout votre trésor. Attention à ne pas mettre tout votre temps, notamment dans la création de contenu sans contrepartie. c'est ce qu'on a vu avec toi Dimby Sur le modèle SaaS, il faut faire gaffe à quoi, Pauline ? Comment on fait pour gagner de l'argent déjà ? Et c'est quoi un peu tes recommandations pour ceux qui veulent se lancer en mode indie hacker comme toi ? Créer des SaaS ? Je pense peut-être aussi dans l'imaginaire, on s'imagine qu'on va les revendre des millions aussi. Ça marche ça ou pas ? On peut revendre un SaaS plusieurs millions ?
- Speaker #3
Je pense que c'est assez simple de voir la valorisation d'un SaaS puisqu'il y a une sorte de formule mathématique. Tu vas prendre ton revenu annuel, donc tous tes abonnements, combien ils te rapportent chaque année. Et tu vas avoir un multiple de ça. Le multiple va varier entre 3 et 10. suivant ta croissance. Si tu as une croissance de fou chaque mois, tu fais 30 %, là, tu vas peut-être aller plus vers le poids 10. Il y a tout plein de choses qui interviennent.
- Speaker #0
Tu sais combien tu pourrais le revendre. Et toi, ton SaaS aujourd'hui, c'est quoi ?
- Speaker #3
Moi, j'ai un SaaS principal, ça s'appelle IACREA. Et peut-être pour revenir avant d'en parler à ça, comment est-ce qu'on fait ? Moi, j'en ai fait plein avant. Et je pense que l'idée, comme tu disais, Valentine, tu y croyais et tout. Moi, j'y croyais à fond à la crypto. J'y croyais à fond, et pourtant, j'avais zéro client, alors que ça me rapportait, j'avais les profs sociaux, etc. Et en fait, je pense que le piège est là de mettre toute son énergie dans un SaaS, parce qu'aujourd'hui, en tout cas quand tu es tech, c'est facile à faire. Et du coup, mon conseil, c'est de tester. On parlait en introduction de Mark Lou, Mark Lou, il en a fait plein des SaaS avant. Il y en a un qu'on pourrait citer, le king des SaaS, je pense que c'est Peter Leuels, Leuelsio sur X. Lui, il en a fait 70. avant d'arriver à aujourd'hui sa fortune où il est à 300 000 dollars par mois.
- Speaker #0
Et en plus, c'est très ingrat parce qu'au final, c'est un qui va prendre tous les gains presque et tout le reste du portfolio va être pourri. C'est vraiment la loi de Pareto, j'ai l'impression, les SaaS. Tu en as un ou deux qui vont y performer et les autres...
- Speaker #3
Alors après, par contre, dans tes SaaS, tu peux avoir une logique. Donc, par exemple, capitaliser, tu as mis une fois en place une campagne de mail, normalement, tu peux après reprendre les mêmes, tu vas changer les textes, etc. Mais tu sais, une fois que tu as fait un SaaS, tu sais quels outils utiliser. Parce que ça, ça prend énormément de temps au début, de savoir quel outil je vais utiliser pour l'emailing, quel outil pour les bases de données. Il y a plein de choses comme ça. Et une fois que tu l'as fait une fois, normalement, tu peux capitaliser d'un SaaS à l'autre.
- Speaker #0
Alors ça, c'est super, je jump sur le conseil. Par exemple, ne pas faire chez vous trois business models différents à la suite. Par exemple, tiens, j'ai créé un SaaS, si je crée une formation, et après je vais créer un membership. Moi, c'est un peu compliqué. Donc évidemment, je me permets de... Parce que du coup, tu capitalises sur rien. Alors que toi, si tu crées un SaaS et que tu en crées 70 derrière, à chaque fois, tu seras meilleur, ça te prendra moins de temps de créer et moins de temps pour trouver tes clients.
- Speaker #2
Moi, je voulais rebondir sur ce truc-là, c'est que j'avais vu, il y avait un entrepreneur assez connu, il disait, tant que tu n'as pas fait 1 million de CA sur l'année. Vaut mieux que tu restes sur la même niche et que tu essaies d'améliorer ce que tu as. Plutôt que de sauter de...
- Speaker #0
Moi, je suis quand même un peu contre sur ça parce que moi, je suis diversifiée depuis le début et on en parlera tout à l'heure, mais moi, ça m'a sauvé les miches aussi d'être diversifiée à plein de moments. Quand tu lances un produit et qu'il marche pas, t'es bien content d'avoir tes sponsors derrière. Mon média, il m'aide pas à trouver que des sponsors, il m'aide aussi à trouver des clients pour mes produits, etc. Donc en gros, et surtout dans la façon dont je gère mon temps, moi je mets jamais 100% de mon temps sur un truc, je trouve ça trop risqué. Je suis un peu comme un portfolio manager, tu vois, en finance, où je me dis, je vais mettre un peu de mon temps sur mon média, un peu sur mon produit, un peu sur un autre truc plaisir, et à la fin, comme ça, je prends moins de risques. Et oui, dans l'idée quand même, c'est bien d'avoir un produit phare.
- Speaker #2
Peut-être un million, c'est trop, mais...
- Speaker #0
Ouais, quand je serai à 500 000... On verra.
- Speaker #1
C'est ce que j'ai dit. Parce que souvent, on a le million en tête, mais en fait, il y a des marchés et des produits qui ne feront jamais un million par an. En fait, il y a ça aussi qu'il faut remettre un petit peu dans le contexte pour les gens qui nous regardent. Toutes les formations en ligne ne vont pas faire...
- Speaker #0
Oui, puis est-ce que tu as envie de les faire ? Parce que typiquement, moi, je relisais Company of One et je ne pense pas que je vais me fixer un jour l'objectif de faire un million parce que moi, je vais être solo, toute seule, tranquille, faire mon petit surf, m'occuper de mes enfants et tout Et donc là, cette année, je me suis fixée 500 000 euros scalable solo. Et je trouve ça bien. Si je l'ai fait déjà, on verra dans quel état je serai à la fin d'année. Tu vois, on verra à ma tête sur les émissions. Et c'est OK. Parce qu'après, je trouve que tu dois apprendre des équipes et tout. C'est un autre débat. On aura d'autres émissions sur ce sujet.
- Speaker #1
C'est important de connaître, en fait, le minimum. On a besoin, justement, on parlait tout à l'heure dans la présentation du minimum. mais en fait, j'ai toujours, ok, c'est quoi la vie que t'aimerais bien avoir ? Va tous les jours dans des hôtels de luxe. Mais en gros, c'est quoi pour que tu sois bien ? Calcule quel est le chiffre d'affaires mensuel que tu veux faire avec ça et regarde ce qu'elle offre. Tu peux créer et puis c'est bon. Il ne faut pas tout de suite se dire je vais lancer une formation pour faire 300 000,
- Speaker #0
500 000.
- Speaker #1
Ce n'est pas aussi simple.
- Speaker #0
Mais quand même, on aimerait bien qu'il y ait une millionnaire autour de cette table en revendant son sas. Donc toi, Pauline, tu en es où sur ça ? Et ton sas, il te rapporte comment ? Du revenu régulier ou alors tu vises de le revendre ? C'est quoi un peu ta stratégie ?
- Speaker #3
Oui, c'est ça. Alors moi, je ne vise pas particulièrement de le revendre. En tout cas, là, ce n'est pas dans les mœurs. Moi, ce que j'essaye de faire, c'est d'avoir, de créer vraiment, de fidéliser mes clients. Donc, j'ai commencé, donc mon sens principal, c'est IA-CREA. Ça permet, ça cible les agents immobiliers et ça leur permet en fait de pouvoir redécorer un appartement en un clic. La promesse, donc on arrive dans un appartement. Il y a 80% de la population qui n'arrive pas à se projeter dans un bien s'il est vide ou s'il est moche. C'est 8 personnes sur 10, c'est énorme. Et donc, moi, je réponds à ce besoin en un clic. Donc, j'ai commencé par cette promesse. Et là, j'ai eu un certain nombre d'abonnés. Et après, je me suis dit, bon, ok, maintenant, j'ai capitalisé, j'ai des clients en immobilier. Comment est-ce que je fais maintenant pour augmenter les revenus ? Eh bien, une façon entre guillemets simple, c'est de faire de l'upsell en créant d'autres services. Là, maintenant, je me suis lancée sur la vidéo pour l'immobilier. À partir de photos, on peut créer des annonces vidéo, parce que tous les agents immobiliers, ils ont des photos.
- Speaker #0
Et des vidéos,
- Speaker #3
c'est long à faire. Le caméraman, ça coûte un bras. Il faut un peu s'y connaître en prise de vue, etc. Donc là, ils n'ont pas à faire ça. Ils mettent juste leurs photos et ça leur crée la vidéo. Et donc, ça, forcément, c'est des options en plus. Et donc, j'ai les mêmes clients, mais je peux vendre plus cher. Et après, l'idée, c'est toujours de grossir et d'avoir de plus en plus de clients.
- Speaker #0
Ouais, donc t'es dans une conquête de niche, quoi. Tu restes dans ce truc-là et quand même dans les logiciels pour capitaliser sur augmenter tes revenus. Alors, il y a des gens qui nous écoutent en se disant « Est-ce que ça vaut le coup de lancer un SaaS ? » Et donc, combien on gagne ? C'est quoi la moula derrière ? Derrière tout ce travail que tu fais pour créer un SaaS, parce que trouver des clients dans l'immobilier, ça a l'air assez compliqué quand même. Donc, tu gagnes combien avec ton SAS, Pauline ?
- Speaker #1
Alors, j'ai documenté toute la progression sur X en toute transparence, parce que je trouve ça intéressant, justement, d'éviter de se comparer à tous ceux qui gagnent des millions, il faut le niquer là-dessus. C'est super, mais au début, quand on commence, on a zéro. Donc, il vaut mieux se comparer avec des gens un peu comme soi. Et là, le dernier chiffre sur lequel on a communiqué en décembre, on était à 140 000 euros de récurrent. Et après, là, si on fait le calcul, on se dit, ah bah Pauline, OK, elle gagne 11 000 euros par mois, à peu près. Sauf qu'en réalité. c'est pas ça. Quand on était... À un moment, j'ai fait vraiment le décompte sur 10 000. Qu'est-ce que je touche net dans ma poche ? Quand tu retires les charges, les impôts aussi, vraiment, tu t'enlèves net. Tu partages aussi avec les associés. Maintenant, on est trois. Finalement, dans ma poche, il restait 1 000 euros. Donc, pas de coiffure à Paris.
- Speaker #0
Donc déjà, c'est fou parce qu'on se dit OK, le sas, je vais gagner. Je vais le revendre des millions. Je vais gagner, c'est de l'argent dans ma poche automatique. Et on voit déjà que tu ne gagnes que 10% de ton chiffre d'affaires au final dans ta poche. Donc, ça me semble des niveaux de marge beaucoup plus faibles que ce que moi j'aurais pensé. Je me disais, le logiciel, c'est le roi de la marge. Donc, pas du tout. Donc, merci déjà de nous aider à ça. Dimby, je me tourne vers toi parce que tu nous as alléché avec tes 700 000 euros. Mais pareil, ce n'est pas 700 000 euros dans ta poche. Combien ça te coûte de faire cette machine ?
- Speaker #2
En fait, pour les 700 000 euros, j'ai à peu près 40 000 euros de charge par mois. Donc sur l'année, si on arrondit, ça fait 500 000 euros de charges. Bon, dedans, je comprends tout. Les bureaux, le comptable, s'il y a des achats à faire, même les salaires. J'ai deux CDI, plus moi. Et après, ça fait 500 000 euros sur l'année, donc il y a 200 000 euros de marge. Après, tu enlèves ça et tu as l'IS à payer. Donc je ne sais pas, ça fait 40 000, 50 000 euros. Donc en bénéfice, il reste 150 000 euros.
- Speaker #0
Alors ça, c'est intéressant parce qu'il y a plein de choses que je vois. Bon, tu as augmenté au fur et à mesure. J'imagine que tu n'as pas claqué d'un coup, tu n'es pas passé de zéro à 40 000. Après, quand même, ça met une certaine pression. Comment tu la vis, cette pression de devoir faire des ventes ? D'ailleurs, c'est peut-être là que ton funnel magique entre en compte. Est-ce que tu as un funnel qui te permet d'être détendu où tu sais que ça rentre en automatique ou c'est toi qui dois chaque mois aller faire rentrer ses clients, on va dire un par un ?
- Speaker #2
Oui, c'est un peu la deuxième option. c'est qu'en organique on a Les gens qui voient mes contenus, ils n'achètent pas directement parce qu'eux, ils sont là pour les tutos. Ils ne sont pas forcément au courant qu'il y a une formation payante.
- Speaker #0
Ça, c'est pour ça, dans ton modèle, c'est trop dingo. En fait, ton audience n'est pas tes acheteurs.
- Speaker #2
Il y en a qui finissent par acheter, mais c'est parce qu'ils voient les pubs. Et c'est là, en fait, les pubs. Je crois que là, on est à 400, 500 euros par jour de pub. Après, il y a toute l'équipe derrière pour appeler chaque élève qui réserve un appel, etc. Je crois que... Le tunnel, c'est le tunnel closing. Donc, les gens, ils voient la pub, ils réservent leur appel, on les appelle et après, ils s'inscrivent. Et donc, tout ça, la pub plus l'équipe, il y en a pour 20 000 euros.
- Speaker #0
OK, c'est bien, on met les pieds dans le plat un peu sur ce que tu veux faire en investissement. Alors, toi, Valentine, tu as testé plein de trucs. Tu as testé aussi des trucs comme ça ? Tu es allée dans des tunnels et tout ça ? Ah,
- Speaker #3
mais moi, tout est en evergreen. Je déteste faire des lancements et je n'ai pas l'énergie pour. Je deviens vieille. Donc, voilà. Non, par contre... Il y a trop moyen aussi de vendre des formations en ligne. Et ça, les gens, souvent, pensent que ce n'est plus possible. Mais en fait, on peut vendre ses formations en ligne en full automatique. Moi et mon cas. Alors,
- Speaker #0
comment tu fais ?
- Speaker #3
C'est très simple. J'ai mon produit, tunnel de vente. C'est une masterclass Evergreen. Oui, ça continue de toujours très bien fonctionner. Même si tous les gourous du web disent que ça ne fonctionne pas. Et en fait, moi, je renvoie tout en organique. Et donc, je renvoie toute mon audience. En fait, le moindre post Instagram renvoie vers le tunnel de vente. Je ne crée pas un contenu qui ne renvoie pas vers mon tunnel de vente. Donc, je ne dirai pas de contenu. Et donc, voilà.
- Speaker #0
Et c'est ça. Oui,
- Speaker #3
très bien. Alors, du coup, forcément, je ne fais pas les mêmes chiffres. Mais après...
- Speaker #0
Parce que c'est organique. Organique, c'est-à-dire que tu ne mets pas de pub.
- Speaker #3
Exactement. Donc, pas de budget pub, je bosse seule, pas d'équipe. Et donc, forcément, j'ai des marges qui sont beaucoup plus grandes. Donc, quand moi, je fais 154 sur l'année, forcément, il y a un petit peu plus de marge. Donc, on peut faire aussi le truc beaucoup plus simple, sans appel de...
- Speaker #0
Ouais, voilà. Là, tu nous rattrapes tous ceux qui étaient dégoûtés, qui se disent « putain, j'ai pas 40 000 euros à mettre par mois, j'ai pas encore le niveau » . C'est vrai que c'est beaucoup de technique, en fait, tout ça. Tu me disais, pour faire tourner ton business, tu as plein d'automatisations et tout. On peut commencer aussi par un truc plus simple.
- Speaker #2
Moi, j'ai commencé comme elle, tout en organique. Mais après, tu te dis, comment est-ce que tu fais pour faire plus de chiffre d'affaires ? Et du coup, tu cherches d'autres moyens d'attirer du monde. Et la publicité, pour moi, c'était la solution.
- Speaker #3
C'est là que c'est intéressant de se demander quel type de business on a envie de construire. Parce qu'au final, on a envie de rester solo, tout seul. Mais du coup, c'est OK. on sait qu'on a on va dire un plafond de verre mais que voilà, au bout d'un moment, on ne va pas, parce qu'il est jusqu'au million, comme il faut faire absolument. Ou est-ce qu'on est OK de se dire, je commence à prendre une équipe avec des salariés, etc. Et il faut tester, tu vois. Moi, à un moment, j'ai eu des bureaux avec une stagiaire et j'ai testé ça, ce n'est pas pour moi. Et c'est très bien aussi de s'en rendre compte.
- Speaker #1
Il faut de tout dans la solo nation.
- Speaker #0
Il y en a qui s'associent, il y en a qui ont des bureaux, il y en a qui bossent en pyjama depuis chez eux, solo, tranquille.
- Speaker #1
Tout l'associé bosse en pyjama. Ah, exactement.
- Speaker #0
C'est compatible. Merci, par exemple. On va parler du membership, j'aimerais bien, parce que là, on a fait les SAS, on a fait les formations en ligne. Membership, c'est quoi ce nouvel Eldorado ? Comment on fait pour gagner de l'argent avec les communautés ? C'est quoi le modèle derrière ? Ce n'est pas du tout nouveau.
- Speaker #3
Justement, comme je te disais, les gens maintenant confondent membership avec... Ah, les communautés en ligne ? Oui, parce qu'il y a Ormuzi qui nous a fait school. À la base, le membership, vous le savez tout à l'heure, c'est de l'abonnement. C'est-à-dire, c'est un produit, une offre, un service où les gens vont payer tous les mois pour pouvoir continuer à l'utiliser. Celui qui est venu avec ça dans tout ce qui est produits digitaux, vraiment le grand gourou dans tout ça, c'est Stu McLaren, qui en gros nous expliquait qu'au lieu de vendre une fois une formation en ligne à 500 000 euros, faisant un membership, comme ça les gens payent tous les mois 49 euros et au final tu auras des revenus récurrents sur le long terme, tous les ans, parce qu'on sait le plus dur c'est accueillir des nouveaux clients et s'ils achètent une fois, après c'est terminé. Tandis que s'ils restent un petit peu dans ton écosystème, au fur et à mesure des années, ton chiffre d'affaires va grandir.
- Speaker #0
Finalement, ça allait bien avec la mode des sasses, où en gros, on a vu quand même l'âge d'or des sasses, où on s'est tous mis à avoir plein de sasses, plus de possessions que des abonnements. Les Netflix décomptent dans tous les sens, donc le membership était un peu dans cette logique-là.
- Speaker #3
Oui, exactement. Sauf qu'il y a beaucoup de personnes qui se sont plantées avec ça. Pourquoi ? Parce que dans des produits à 49 euros par mois, ils ont mis ce qu'il y a normalement dans une formation à 1 000 euros, 2 000 euros, 3 000 euros. On revient à la valeur perçue. Du coup, les gens s'abonnaient pour 49 euros par mois. Ils n'allaient pas voir à l'intérieur. au bout d'un moment, on se désabonne parce qu'on ne l'utilise pas. C'est pour ça que moi, j'ai toujours dit dans les produits digitaux, le seul type de membership auquel je crois, c'est tout ce qui est template, tout ce qui est bibliothèque de photos aussi, de vidéos, parce que ça, les gens ont besoin tous les mois. Là, il y a une nouvelle trend, et c'est le truc vers lequel j'ai voulu commencer à aller ces derniers mois, c'est en fait d'un petit peu tout regrouper, mais on ne le met pas dans un membership à 49 euros par mois, on va plutôt aller sur des memberships un petit peu plus premium. Pourquoi ? Pour avoir cette idée de garder ses clients sur le long terme et pas juste dire qu'ils achètent une formation une fois ou alors, à la limite, il faut après acheter d'autres formations. On se retrouve avec un écosystème de plusieurs produits qui peut être compliqué à gérer, surtout quand on veut rester solo. Et donc, je me suis vraiment dit, en fait, je vais tout rassembler. Je vais mettre toutes mes formations en ligne. Alors là, il y a beaucoup de gens qui m'ont dit, ah oui, mais la valeur perçue et tout, oui, mais la formation en ligne, la valeur perçue diminue, l'IA est là, donc voilà. Ce que les gens voient, c'est plutôt le côté d'être certain d'avoir accès à toute l'information qui est bonne. Avoir une communauté, avoir accès à des lives, etc. Et moi, ce que je joue beaucoup aussi, c'est sur les templates. Parce que d'abord, j'adore créer ça et je sais que c'est quelque chose que mon audience a besoin. Et notamment les templates de publication que maintenant je viens d'imbriquer. Comme ça, en fait, les gens, ils ont vraiment clé en main pour créer leur business en ligne. Ils ont tout. Et pourquoi, du coup, je n'en fais pas un produit à 4-5 000 euros une fois ? C'est parce qu'en fait, moi, je sais que mon audience reste. Surtout qu'un business, ce n'est pas une fois un an. En fait, quand tu as trouvé un peu ta safe place... ton mentor, etc., que tu apportes le bon contenu, je trouve que c'est relevant de se dire tous les mois, enfin tous les ans, pardon, on va rester et continuer de recevoir la nouvelle matière, etc. Donc moi, j'ai tout mis sur un seul produit pour justement simplifier. Donc maintenant, je n'ai plus qu'un grand membership. Alors, il y a différents pricing en fonction des formules, est-ce qu'on a accès à moi ou pas, entre guillemets, pour avoir un tunnel de vente et que mon contenu redéliche uniquement vers ce tunnel de vente.
- Speaker #0
Je me reconnais vachement dans la simplification de l'écosystème parce que pareil, moi, comme je suis partie diversifiée, j'en avais de partout. Et les gens m'ont dit, mais putain, on comprend rien. Il y a les salariés diversifiés d'un côté, ton bootcamp de l'autre, ton machin. Et c'est comme ça que moi aussi, j'ai pris le modèle, je pense qu'il y a un membership annuel, l'incubateur solopreneur. Donc, tu as tout dedans, tu payes à l'année. On se rejoint finalement toutes les trois avec le principe du churn, qui est un peu l'ennemi des SaaS, mais aussi l'ennemi des memberships, c'est-à-dire le taux d'attrition, le fait que les gens s'en aillent. Et moi, j'ai trouvé ça très intéressant de me lancer dans le membership parce que je n'avais pas du tout ce réflexe-là de la politique anti-churn. Comment tu fais rester les gens ? Il faut leur envoyer des mails. C'est toute une nouvelle boîte de Pandore qui s'ouvre. C'est hyper intéressant, mais c'est fatigant aussi parce que ça demande des actions marketing intenses. contrairement à une formation en ligne. Alors, formation en ligne, c'est plutôt le lancement qui est fatigant. Mais là, c'est garder les gens actifs et connectés et abonnés.
- Speaker #3
C'est pour ça que moi, j'ai mes templates.
- Speaker #0
OK.
- Speaker #3
Et toutes les semaines, ils reçoivent les templates pour les Reels. Alors, peut-être que je vais le faire après tous les mois, je ne sais pas encore, mais c'est vraiment le truc pour garder. Je les fais rester parce que du coup... Oui, OK.
- Speaker #0
Très bon, très bon tips. Ça, trouver un truc pour les faire rester. Moi, j'ai des templates aussi, solo-preneurs. Et voilà, après, il faut comprendre aussi quelle est la valeur ajoutée de ton produit, quel bonus tu peux mettre dans ces trois business models. Bon, trop cool. Alors moi, j'ai envie de vous parler aussi d'un business passif, aussi, dont on n'a pas parlé. Je ne crois pas que vous l'ayez mentionné, mais peut-être que vous en faites. C'est tout ce qui est sponsoring, pub, affiliation. Vous en faites ou pas ?
- Speaker #3
C'est en projet.
- Speaker #0
En projet.
- Speaker #3
Je t'explique pourquoi je n'ai pas mis le focus dessus, l'affiliation. C'est que comme mon audience, pour l'instant, n'est pas non plus énorme, en fait, avant, en termes d'investissement de temps et d'énergie, ça me rapporte quelque chose, je vais préférer passer du temps sur des produits que je vends entre 1 000 et 2 000, 3 000 euros.
- Speaker #0
Oui, clairement. Mais par exemple, tu vois, Dimby, tu pourrais en faire avec tes 1,5 million de followers ? Tu gagnes de l'argent grâce à TikTok, par exemple ?
- Speaker #2
TikTok, non, parce qu'il faut faire des vidéos d'une minute ou plus. Et moi, je fais des vidéos plus courtes. Mais c'est ça, en fait, c'est que... Ouais, non, il y en a qui font ça, des vidéos plus longues, mais je trouve que des fois, c'est parler pour parler. Moi, je veux juste délivrer mon tuto, que ce soit le plus efficace, dans le temps le plus court possible. Donc si je fais plus d'une minute, tant mieux, je touche un peu d'argent. Sinon, non. OK. Mais ça ne rapporte pas grand-chose. Il faut faire vraiment beaucoup de vues pour gagner de l'argent.
- Speaker #0
Oui, alors moi, du coup, je ne conseille pas trop le AdSense et tout. On en a parlé parce que c'est vraiment... Tu es hyper mal payé au lance-pierre. En fait, c'est l'ubérisation des créateurs.
- Speaker #2
Tu dépenses de la plateforme. Si jamais la plateforme te dit, « Ben non, lui, je le pousse moins. »
- Speaker #0
J'espère que je ne vais pas me faire ban par YouTube en disant ça. Mais bon, bref, moi, je conseille vraiment les partenariats sponsoring que tu vas prospecter. Moi, j'en fais beaucoup avec le board. Et en fait, mine de rien, l'année dernière, Ça m'a rapporté 50 000 euros sur mes 300 000 euros. C'est pas rien. Pas mal. Et là, cette année, je vise au moins 100 000 euros. Et donc, tu vois, c'est pas désagréable parce qu'il y a une partie scalabilité, pas tout. Une partie passivité parce qu'une fois que tu as signé, après, tu mets ton pré-roll sur ton podcast et ça tourne. Alors oui, il y a le petit instant prospection. Mais à vous écouter quand je vous entends parler. Je me dis qu'en fait, prospecter un sponsor et se taper dans la main, c'est peut-être moins chiant que construire un SaaS. Faire des lancements de formation ou faire des templates toutes les semaines. Je voulais un peu le mettre sur le tapis.
- Speaker #2
Moi, j'aimerais bien, mais je ne trouve pas les sponsors. J'ai une base mail assez importante avec tous les gens qui ont téléchargé l'e-book, qui reçoivent de la valeur toutes les semaines. Mais j'aimerais bien la monétiser pour que ça m'apporte une sérénité.
- Speaker #0
Voilà, c'est intéressant. Et puis sinon, sur cette table, dans notre casting Solo Nation, il y a aussi des spécialistes en finance et en investissement. et ça c'est peut-être le dernier point parce que vous ne m'en avez pas parlé, je voulais prendre votre avis là-dessus. Est-ce que vous faites de l'investissement ? Est-ce que vous investissez votre réseau ou de l'épargne à titre patrimonial pour faire fructifier aussi votre capital et pas juste votre chiffre d'affaires ?
- Speaker #2
Par rapport à toute la marge que j'ai dégagée l'année dernière, moi, mon but, c'est de créer d'autres sociétés. Donc, créer d'autres business qui soient en lien plus ou moins avec ce que je fais déjà pour ne pas perdre les gens. Il y a des fois où je regarde des vidéos sur Internet. Tout à l'heure, tu parlais d'ouvrir une laverie. Je me dis, pourquoi pas, c'est une bonne idée. Sauf que c'est complètement déconnecté de ce que je fais. Donc là, mon idée, c'est pour cette année, d'essayer de créer deux ou trois business qui sont en lien avec ce que je fais. Création de contenu, je t'en ai parlé tout à l'heure, c'était la création d'un tapis de souris Excel. Donc ça reste en lien avec Excel. Ou sinon, il y a aussi, je ne sais plus ce que j'avais pensé, mais en tout cas, d'autres business liés à ce que je fais ou ce que j'aime faire. et au lieu de... Faire appel à des freelances, de créer mon business autour de mes besoins.
- Speaker #0
Ok, donc toi tu diversifies mais toujours dans ton travail en fait. Tu ne peux pas fructifier forcément ton capital en bourse, en action, en crypto. Valentin, tu as cet aspect patrimonial pour toi aussi en tant qu'entrepreneur ?
- Speaker #3
Alors pas encore, parce que pendant des années, j'étais convaincue qu'un jour j'allais revendre mon business. Non, surtout que j'ai tout remis à fond sur mon personal branding. Donc là, l'objectif l'an dernier, ça a été plutôt d'augmenter la marge, de faire en sorte d'avoir le moins de charges possible. Augmenter le CA pour en fait avoir un business qui peut cracher du fric, et par contre après c'est réinvestir, moi ce que j'ai trop envie de faire c'est de l'immobilier. J'ai trop du mal à me projeter sur d'autres business, par exemple les laveries, je comprends l'intérêt financier. mais ça ne m'emballe pas du tout. Par contre, acheter des apparts pas très beaux, les repimper, passer des heures sur Pinterest, ça ne fait pas ce qu'on va faire. Et après, les mettre en location. Et après, moi, c'est vrai que dans la famille, on est beaucoup dans la brique, dans l'investissement. Et ça me fait du bien de penser de réinvestir dans un truc qui est en pierre. Après avoir tout en ligne, j'ai besoin de...
- Speaker #0
Intéressant.
- Speaker #1
Si tu veux des idées pour rénover...
- Speaker #0
Oui ! Et toi, du coup, Pauline, tu as continué les investissements crypto. Tu t'investis après à titre perso aussi pour développer ton capital ?
- Speaker #1
À titre perso, déjà, j'ai commencé par acheter mon appartement pour ne plus louer, en fait. Donc là, maintenant, j'en rembourse mon prêt. Après, oui, j'ai toujours des cryptos. Je n'y passe plus du tout de temps maintenant. Pour le coup, ça dort.
- Speaker #2
Il y a le bot qui est là. Pardon ? Il y a le bot qui est là.
- Speaker #1
En fait, non. Alors, j'ai dû l'arrêter parce qu'il fonctionnait si le marché était soit stagnant, soit… en croissance ou baisser un petit peu mais pas il y a eu une énorme chute et en fait j'ai tout arrêté et après en fait c'est aussi beaucoup de soucis au niveau comptable j'avais dû créer un propre logiciel pour la compta parce que l'expert comptable était incapable de gérer toutes les transactions pas parce qu'il était mauvais mais parce que en fait j'avais plus de j'avais des millions de transactions chaque année c'était vraiment du micro trading que je faisais donc voilà ça j'ai un peu arrêté après plutôt des actions et après sinon à... J'aimerais bien plus tard investir dans des SaaS.
- Speaker #0
Parce qu'en fait, c'est peut-être une conclusion. Ce n'est pas pour vous décourager, mais je pense qu'on n'en parle pas assez. Là, on se décarcasse et tout pour faire 100 000, 150 000, des fois avec des trucs qui nous épuisent. Parce qu'en fait, au final, on bosse quand même pas mal sur ces différents revenus. Donc, ce n'est pas vraiment 100 % passif. J'avais demandé à Chad GPT de me dire un peu combien de temps il faut pour faire un million avec son épargne. Et donc ça, c'est une réflexion que je vous invite à avoir aussi. C'est de te dire, si j'épargne tant par mois sur des supports actions, des ETF avec des actions, etc., combien ça va me rapporter en capital ? Et donc là, il m'avait dit 28 ans pour faire 1 million. Et ce 1 million, il te générera 70 000 euros de revenus par an. Donc 5 800 euros de revenus par mois. Donc, ah oui, 28 ans, ça paraît énorme. Je ne sais pas si tu fais un peu de placement, si tu places un peu plus, peut-être à côté en parallèle tu travailles, mais je trouve que c'était pas mal d'ouvrir sur ça, aussi de se dire, voilà, une partie revenu passif de mon travail et une partie revenu passif peut-être aussi de mon épargne. Petite question de fin, est-ce que vous avez arrêté de travailler ? Vous travaillez combien de temps pour générer ces revenus qui sont censés être passifs ?
- Speaker #2
Je ne sais pas, moi je dirais peut-être 50, 60 heures par semaine. Moi, j'avais réussi à déléguer pas mal mon business, à automatiser. Mais le truc, c'est que, comme je disais tout à l'heure, j'essaie de lancer d'autres business.
- Speaker #0
Tu l'as récupéré, tu l'as direct réinvesti.
- Speaker #2
Oui, c'est ça, parce qu'après, moi, je me fais chier. Non, mais c'est vrai.
- Speaker #0
La passivité, mais pourquoi faire ? Qu'est-ce qu'on va faire de nos vies après si on a des revenus passifs ?
- Speaker #2
Moi, j'aime bien ce que je fais. Et du coup, j'ai envie de lancer des entreprises sur des sujets qui me passionnent. Et du coup, c'est ce que je voulais ajouter aussi, c'est que Si tu travailles sur un sujet qui te passionne, tu n'auras plus l'impression de bosser. Alors que moi, quand j'étais cadre, j'étais consultant avant, je travaillais peut-être 40-45 heures par semaine, mais j'ai détesté ça. Et là, je travaille beaucoup plus, mais je n'ai pas l'impression de bosser parce que c'est ce que j'aime. Il y a un équilibre à trouver entre vouloir l'argent à tout prix et ce qu'on aime faire. Et toi,
- Speaker #0
Valentine, niveau intensité de travail, niveau passivité des revenus, qu'est-ce que tu en penses ?
- Speaker #3
Alors, moi, ça dépend des périodes. Il y a des moments où je retravaille la machine, entre guillemets. L'offre, le tunnel de vente, etc. Ça, ça dépend, mais moi, une fois que je suis lancée, je suis lancée, je fais des grosses journées. Par contre, une fois que c'est là, et que ça tourne, honnêtement, c'est une heure par jour.
- Speaker #2
Ah ouais ?
- Speaker #3
Alors tu vas me dire, qu'est-ce que tu fais du coup à côté de tes journées ? Soit profiter de prendre un peu de temps pour soi, du sport, machin et tout. Mais surtout, moi, j'ai toujours passé du temps à essayer de développer des nouvelles idées. Alors, ça n'a pas toujours pris. Et donc là, je lance encore d'autres nouveaux projets. Donc voilà. Mais sinon, vraiment une heure bien effective. Mais après, c'est clair qu'il faut avoir construit la machine avant. Et souvent, on pense que c'est impossible les revenus passifs. Moi, je dis souvent que c'est un peu comme avoir son body goal avec le sport. Tu vois, les gens ont très envie d'avoir leur summer body l'été, mais ils n'ont pas forcément la motivation d'aller à la salle de sport. Mais c'est pareil. En fait, il faut énormément taffer. avant d'avoir ce truc tranquille.
- Speaker #0
Et toi, Pauline, verdict ? Combien d'heures de travail pour ces revenus ? Ou à 10 ans passifs ?
- Speaker #1
Moi, je suis comme Dimby. Là, je suis dans la construction de la machine, clairement. Donc, je suis plutôt dans les 50-60 heures. En fait, là, je suis vraiment dans cette construction où je mets tout en place. Et en fait, on parlait tout à l'heure du business, avec l'upsell, etc. Mais en fait, ça, je me positionne vraiment comme quelqu'un qui s'y connaît beaucoup en IA. Parce qu'avant de faire ça, d'être entrepreneur, j'ai bossé pendant 10 ans en consultante dans l'IA. Avant, on appelait ça le machine learning, mais c'est la même chose. Et en fait, j'ai ce business principal, l'IA Créa, qui je pense occupe 85% de mon temps. Mais à côté de ça, j'ai tout l'aspect création de contenu et création aussi de side project. On parlait d'affiliation tout à l'heure. Dans quelques jours, je sors mon propre SaaS d'affiliation. Parce que moi, je l'utilise beaucoup en termes de marketing pour y accréer, pour développer le business. Donc, pas pour moi avoir des revenus supplémentaires, mais pour faire profiter, entre guillemets, les personnes qui vont me rapporter du business. Donc, en fait, toutes ces idées, ça se travaille. Et c'est pour ça que je travaille beaucoup. Mais peut-être qu'à un moment donné, ça se calme une fois qu'on a construit tout ça.
- Speaker #0
On verra. J'allais dire, on n'est pas trop du genre à se calmer, j'ai l'impression, autour de cette table. Mais voilà. Et moi, je voulais dire aussi qu'avoir des revenus passifs, Ça n'empêche pas une certaine forme de travail autre à côté. Par exemple, moi, je peux avoir des revenus qui ont l'air passifs pour l'incubateur, solopreneur, les gens vont l'acheter, etc. Mais c'est parce que je travaille mon média. Je suis là sur ce plateau avec vous, j'ai construit cette nouvelle émission, j'ai un podcast toutes les semaines depuis cinq ans. Donc en fait, toute cette partie création de contenu, comme toi, Dimby, je pense, elle est gratuite. Et du coup, elle est rémunérée par les revenus passifs, mais c'est quand même du travail. Par contre, c'est du travail méga kiffant, méga agréable. Moi, je changerais ma vie pour rien au monde, donc voilà. D'ailleurs, pour finir, on va faire un petit jeu de clôture. Et là, je vais vous prendre au piège du « tu préfères » . Ça va être des choix cornéliens. C'est un rapport avec les revenus passifs. Allez, Valentine, tu préfères gagner beaucoup d'argent avec des revenus passifs dans un domaine douteux, pas très éthique, ou travailler comme une dingo dans un domaine éthique qui te passionne, mais avec des revenus incertains ?
- Speaker #3
Non, je vais aller vers l'éthique.
- Speaker #0
T'es sûre ? On n'affiche pas le drapeau, l'avare, pour être sûre si tu dis la vérité ou pas ?
- Speaker #3
Non, non, mais franchement, ma plus grosse crainte, c'était d'être considérée comme une arnaqueuse et même d'arnaquer les gens. C'est un très gros souci chez moi. Donc, t'as besoin de la bonne question. Peut-être que je vais être en train de bugger.
- Speaker #0
Il y a des arnaqueurs aussi dans les revenus passifs. C'est pour ça que je l'ai prise cette question. Trop bien. Pauline, tu préfères créer un produit qui génère des revenus passifs pendant un an seulement. rapidement, ou travailler à fond pendant cinq ans sans gagner d'argent mais par contre après tu auras des revenus garantis à vie.
- Speaker #1
Ah l'option 2 pardon et moi je suis pas, je sais plus qui disait tout à l'heure qu'ils s'embêtent si tu travailles pas, c'est toi Dimby je crois moi je sais pas quoi faire si je suis chez moi et que j'ai un accueil, Netflix ça me saoule, je vais jamais regarder en fait t'es une buildeuse,
- Speaker #0
t'as envie de construire des trucs alors Dimby pour toi tu préfères mettre tout ton argent dans des actions à haut rendement mais sans aucun contrôle sur le marché des actions, des cryptos et tout ou alors investir dans ton business à 100% sous ton contrôle mais devoir t'impliquer chaque jour dans le fait de faire tourner ton business moi je préfère l'option 2 c'est bien,
- Speaker #2
c'est vrai parce que tu t'impliques, tu fais ce que t'aimes, le haut rendement il est garanti ou pas ? on ne sait pas mais ça peut chuter Merci.
- Speaker #0
alors que le business au moins t'es dedans s'il y a une mauvaise décision s'il y a un mauvais résultat c'est parce que t'as pris des mauvaises décisions et moi je préfère avoir la responsabilité d'échouer que de dépendre de quelqu'un d'autre petit point philosophique là j'ai l'impression quand même qu'en gros dans les revenus passifs il y a vraiment ce kiff intellectuel de construire une machine etc et de kiffer voir les résultats peut-être plus que les euros sur son compte en banque ou alors on est trop des bisounours et nous on kiffe
- Speaker #2
J'avais lu un mec qui avait fait plusieurs millions après avoir revendu son sas et après il s'ennuie. Il était limite en dépression parce qu'il ne savait plus quoi faire.
- Speaker #0
Ah mais oui, c'est le fondateur de Loom.
- Speaker #2
Ah c'est possible.
- Speaker #0
Les liens en référence de l'épisode et c'est trop marrant. Et c'est aussi finalement la bonne clôture, je trouve, de cette partie débat. C'est les revenus passifs. À quoi bon ? Parce que quand on s'éclate dans son travail, quand on est solopreneur, créateur, etc. Moi, je pense que c'est bon pour la régularité, la sécurité, la sérénité de savoir qu'est-ce qu'on va voir demain par rapport au freelancing. Tu ne sais pas si ton client ne va pas t'arrêter, etc. Par contre, on peut travailler sur ça et c'était trop bien d'avoir vos avis là-dessus. Alors, ce que je voulais vous dire aussi, c'est qu'avec mes invités et mes co-animateurs, co-animatrices, on vous a préparé une fiche récap. en PDF avec les 100 conseils pour vous aider à générer vos premiers 100 000 euros de revenus passifs. Comme ça, on va tout résumer, tout malaxer, tous les business models, tous les conseils qu'il faut pour lancer vos premiers revenus passifs. Donc, n'hésitez pas à aller flasher ce code ou à aller sur le lien en description. Sinon, si vous écoutez un podcast, c'est sur leboard.fr slash solonation. Allez, on va terminer cette émission avec nos deux rubriques qui vont vous aider aussi si vous nous écoutez. La première, c'est... qui veut du CA ? Allez, pour la première idée, qui veut gagner du CA ? Je me tourne vers toi, Valentine, qu'est-ce que tu nous proposes ? Eh bien,
- Speaker #3
on parlait de SES. Il y a un gros manquement sur le marché européen. C'est tout ce qui est outil de facturation pour les gens qui vendent des produits digitaux. C'est tous arrachés les cheveux. Il y a Drivecar, c'est très bien, Caderno, mais à chaque fois, il y a un petit manquement. Et on n'a pas toujours des factures qui sont tip top par rapport à ce qui devrait être fait. Ça ne s'adapte pas toujours à la TVA européenne. Il y a pas mal de complications. celui qui crée ça, mais il a tous les infopreneurs francophones comme clients du jour au lendemain. Donc, allez-y.
- Speaker #0
Écoute, merci beaucoup pour le tips. Racontez-nous en commentaire si vous lancez des business comme ça, on vous suivra avec plaisir. Pauline, qu'est-ce que tu créerais, toi, comme business en ligne si tu devais en lancer un nouveau, là ?
- Speaker #1
En général, quand j'ai l'idée et que j'y crois, j'y vais.
- Speaker #0
Dépêchez-vous, elle va le faire direct après le recording.
- Speaker #1
Non, en fait, moi, ce serait plutôt un conseil, peut-être... Le plus général, c'est vraiment de créer une communauté autour d'une niche donnée. Donc moi, je suis sur l'immobilier et sur les entrepreneurs, parce que j'ai deux audiences dans ces canaux-là, et je pense que je vais continuer pour aller là-dedans. Donc, créez votre communauté, ce ne sera jamais perdu. Et après, amusez-vous, il y a toujours plein de produits pour s'adresser à une communauté.
- Speaker #0
C'est trop bien, c'est la stratégie audience first, product later. Moi, c'est ce que j'ai fait avec le board. Je n'ai pas gagné d'argent pendant deux ans, parce que je faisais du freelancing à côté. Et deux ans plus tard, j'ai pu faire des produits dérivés. Trop bien, Dimby ! qu'est-ce que t'as pour nous pour nous faire gagner du CA ?
- Speaker #2
Moi je dirais la vente de templates parce que au final les templates Google Sheets les startups elles utilisent beaucoup ça et les gens ils ont la flemme de les développer l'idée c'est de faire un template qui soit joli, après faire de la création de contenu sur TikTok, Instagram et tout les vidéos deviennent un peu virales et les gens ils achètent et puis voilà après bon Je ne sais pas combien... Ah, tu avais demandé le revenu.
- Speaker #0
Oui, à combien ça se vend un template comme ça, à peu près ?
- Speaker #2
Un template comme ça, je pense que ça se vend entre 5 et 20 euros. Donc après, il faut en vendre pas mal. Mais une vidéo, moi j'en ai vu pas mal, des vidéos de templates Google Sheets qui font entre 100 000 et 1 million de vues. Donc si tu convertis ces viewers en acheteurs, ça peut aller très vite. Surtout que 5 euros, ce n'est pas grand-chose pour un template.
- Speaker #0
Et surtout avec bientôt TikTok Shop. Merci. C'est dispo aux US, mais pas encore en France. Donc là, attention ceux qui vont vendre des petits produits digitaux comme ça sur TikTok. Je pense que là, il y a une grosse mine d'or. Bon, écoute-moi avec mon tour de table de tout à l'heure. Je pense que je vais proposer, ça existe déjà, mais je n'en vois pas du tout assez, conseiller en patrimoine pour les solopreneurs, infopreneurs, business en ligne. Parce qu'en fait, quelqu'un qui est capable de te conseiller sur ton optimisation pro et perso, les deux. Parce que sinon, il faut prendre deux personnes différentes, ton expert comptable et un autre, c'est trop chiant. En fait, on peut faire trop d'erreurs entre l'argent qu'on gagne, si on se le verse en salaire, en dividende, en machin, pour ne pas bien optimiser notre patrimoine. Ce serait quand même con de faire des super formations en ligne, des super masterminds et compagnie, et d'avoir à la fin un truc pas optimisé. Bon, racontez-nous si vous lancez un bise. On veut des royalties. Je rigole, c'est gratos. Mais en tout cas, ça nous fera trop plaisir. Et peut-être que vous faites déjà ces métiers, donc signalez-vous, il y aura peut-être des acheteurs autour de cette table. Allez, pour terminer, on a la rubrique SAV des solos, donc à chaque émission. Vous pouvez nous poser des questions sur vos problématiques. Par exemple, vous avez un problème dans votre business en ligne, création de contenu, etc. Vous tapez SAV dans les commentaires sur YouTube et vous nous racontez votre problème et on vous tire au sort pour participer à la prochaine émission. Alors aujourd'hui, j'ai une question à la fois très simple et très compliquée. Donc la question de Juliette. Quel est le meilleur projet, donc le meilleur business model, pour avoir des revenus passifs rapidement en termes d'investissement par rapport à son chiffre d'affaires ? C'est-à-dire, en gros, quel est le meilleur projet qui demande le moindre ratio investissement versus chiffre d'affaires ? Qu'est-ce que vous en pensez ?
- Speaker #3
Pour moi, c'est tout ce qui est formation en ligne. Mais par contre, attention à ne pas faire l'erreur, à passer six mois dans sa grotte à créer le produit parfait. Donc, en fait, c'est lancer une bêtasse test et limite faire ses coachings en direct sur Zoom et quoi.
- Speaker #0
Je suis tout à fait d'accord et je dirais micro-formation. J'avais regardé les stats des meilleures formations en ligne sur Udemy, des trucs comme ça. C'est vraiment des trucs hyper niches. C'était genre créer son potager de balcon.
- Speaker #2
Ah oui.
- Speaker #0
Tu vois ? Et c'est bien en fait, c'est pratique. Donc un truc méga pratique où j'en aménageais son van pour pouvoir travailler autour du monde. Donc voilà, les gens, ils cherchent des projets de formation en ligne trop gros. Bon, plus un sur la formation en ligne, ou vous avez d'autres idées de business pour faire des revenus passifs ?
- Speaker #2
Pour faire des revenus passifs, il faut utiliser Zapier, Make. S'intéresser à l'automatisation, parce que c'est comme ça que tu pourras mettre en place une idée. Parce qu'avec ces deux outils-là que j'ai cités, tu peux créer tes propres solutions sans forcément coder quand même malade. Oui,
- Speaker #0
ça ne coûte pas cher, ça. Je parlais de rapport de ratio temps-investissement. Moi, j'allais dire l'apport d'affaires. Franchement, c'est con. Mais en fait, ça demande quasiment zéro investissement en pognon, quasiment zéro en temps. Bien sûr, cité dans le bon domaine. Moi, à un moment, j'avais un collectif Web3. Et donc, je plaçais des développeurs en mission. Développeur full-time blockchain à 600 balles par jour pendant un an chez un client, tu prends 10 %. C'est royal au bar. Donc, je vous mets au défi d'arriver à gagner aussi facilement de l'argent en créant une formation en ligne. Oui, mais là, il faut le réseau. Le réseau, la bonne ratée. Oui, et puis surtout, je pense qu'il faut la bonne niche. Un truc genre bien tech ou je ne sais pas trop. Peut-être que tu pourrais faire ça, toi, Pauline. Voilà.
- Speaker #1
Après, je vais un peu dans l'affiliation, là.
- Speaker #0
Est-ce que tu avais un conseil, justement, sur pour toi, c'est quoi le meilleur rapport temps-argent pour gagner vite des revenus passifs ?
- Speaker #1
Je pense que la formule magique, elle n'existe pas, déjà. Mais après, si t'as... Si tu es plus du genre à ne pas vouloir, pour le coup, tu aimes bien vraiment la passivité, tu ne veux pas émettre du tien, alors tu mets un peu de côté chaque mois, par exemple dans la crypto, mais ça, c'est du risque. Donc c'est pour ça, c'est de l'argent, tu n'as pas besoin, tu le places. Et après, sinon, si tu veux donner ton temps, maintenant, oui, soit tu as un côté un peu tech, et là, même avec l'IA, tu fais ça facilement, tu veux t'associer avec quelqu'un qui est marketing, par exemple, si tu n'as pas du tout envie de faire cette partie, et puis tu testes, tu crées quelque chose.
- Speaker #0
Trop bien. Merci beaucoup pour vos conseils. Alors, si vous voulez candidater pour la prochaine émission, pour avoir des tips aussi sur votre problématique du moment, n'hésitez pas à vous taper SAV en commentaire et on lira tous les commentaires aussi. Peut-être qu'on vous en donnera des réponses en commentaire. Ils vont passer par là, nos amis. On va pouvoir vous aider à développer des revenus passifs. Enfin, passifs. Vous avez compris, maintenant, je mets les guillemets comme ça. Si vous m'écoutez en podcast, je suis en train de faire les guillemets avec mes doigts. Merci beaucoup d'avoir suivi Solo Nation. Si ça vous a plu comme émission, abonnez-vous. et puis surtout laissez-nous un maximum de commentaires sur YouTube d'étoiles sur Apple Podcast de likes d'étoiles sur Spotify je ne sais plus si c'est des likes ou des étoiles de likes aussi sur YouTube pour qu'on puisse avoir surtout un maximum de bonnes vibes ce qu'on veut faire avec cette émission c'est montrer que le business en ligne et la créateur économie ce n'est pas que les Américains il y a la francophonie aussi on va vous donner des conseils à chaque émission pour faire toujours plus Alors vive la liberté, vive l'indépendance et puis surtout, vive la Solonation, cet espace où on ne se sent plus jamais seul, même si on est solopreneur. Et à la prochaine ! Salut tout le monde !