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La dépression post-partum : mieux la comprendre, la prévenir et la surmonter. cover
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Le coin des parents, le podcast pour les Parents, pas robots !

La dépression post-partum : mieux la comprendre, la prévenir et la surmonter.

La dépression post-partum : mieux la comprendre, la prévenir et la surmonter.

06min |29/10/2025|

14

Play
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Description

Et si la naissance d’un bébé n’était pas toujours synonyme de bonheur immédiat ?


Derrière le mythe de la « mère comblée » se cache une réalité trop souvent tue : la dépression postpartum, un trouble émotionnel fréquent, complexe… et parfaitement traitable. Pourtant, nombre de femmes souffrent en silence, rongées par la culpabilité de ne pas ressentir ce qu’on leur a toujours dit être « le plus beau moment de leur vie ».


Dans cet épisode, vous découvrirez :

  • Ce qu’est vraiment la dépression postpartum — au-delà des idées reçues,

  • Ses causes multiples : hormonales, émotionnelles, sociales… et pourquoi ce n’est ni une faiblesse, ni un échec,

  • Les signes à ne pas ignorer, notamment cette difficulté à nouer un lien avec son bébé, si douloureuse à avouer mais si courante,

  • Et surtout, comment la prévenir, la surmonter, et oser demander de l’aide sans honte.


Parce que prendre soin de soi après l’arrivée d’un enfant n’est pas égoïste : c’est la première façon d’aimer son bébé.


Si vous êtes parent, proche d’une jeune maman, ou simplement humain·e, cet épisode est pour vous.


Surfez sur la vague de la parentalité, entre houle, crête et creux et si vous vous retrouvez dans une baïne, rejoignez la communauté des Parents, pas robots sur les réseaux !


Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram et sur notre site internet !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le coin des parents avec Béatrice Liard

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans Le coin des parents, la chronique parentalité sans langue de bois pour les futurs et plus ou moins jeunes parents. Le sujet d'aujourd'hui fait encore partie des sujets tabous autour de la maternité. Nous allons parler de la dépression postpartum pour mieux la comprendre, la prévenir et la surmonter.

  • Speaker #0

    Le coin des parents

  • Speaker #1

    Mais de quoi parle-t-on exactement ? Il s'agit d'un trouble émotionnel qui survient après l'accouchement, affectant un nombre important de femmes qui ne sont malheureusement pas assez bien informées sur sa possible survenue. Avoir un bébé est dans l'inconscient collectif la plus belle chose au monde, et envisager ne serait-ce qu'un instant que cela puisse être difficile, pour ne pas dire insurmontable pour certaines jeunes mamans, ne se fait pas. Mais soyons un peu réalistes, les événements heureux que sont la grossesse et l'accouchement, peuvent aussi être source de stress, d'épuisement et de bouleversements hormonaux. Ces facteurs peuvent contribuer à l'apparition de la dépression postpartum, un phénomène complexe qui mérite d'être mieux compris, tant par les mères que par leurs proches, et je dirais même, surtout par leurs proches. Parlons un peu des causes pour commencer. La dépression postpartum n'a pas une cause unique, mais résulte d'une combinaison de facteurs biologiques. émotionnels et sociaux. Parmi les principales causes, on retrouve les changements hormonaux, notamment la chute brutale des niveaux d'hormones, en particulier des oestrogènes et de la progestérone après l'accouchement. Ces fluctuations peuvent affecter l'humeur et le bien-être mental, déclenchant des symptômes dépressifs. Puis il y a le stress et la fatigue liés à l'arrivée d'un nouveau-né, le manque de sommeil, la charge de travail souvent sous-estimée et je ne vous en parle même pas avec des jumeaux. ainsi que l'épuisement physique qui peuvent exacerber les risques de dépression. Viennent ensuite les difficultés émotionnelles liées à la maternité et à la transition vers le rôle de mère qui peut se révéler être un véritable défi. L'anxiété concernant ses capacités parentales, la peur de l'échec ou la pression sociale à être une mère parfaite peuvent mener à un sentiment de frustration et d'isolement. Bien sûr, il y a également les antécédents personnels. Les antécédents de dépression sont un terrain favorable à la survenue de dépression postpartum. De même, des antécédents familiaux de troubles de l'humeur ou de problèmes de santé mentale peuvent augmenter le risque. Et pour finir, il y a les facteurs sociaux et relationnels. L'isolement social, les conflits du couple ou un manque de soutien familial et amical peuvent également contribuer au développement de la dépression postpartum. Évoquons maintenant les signes. Ils varient évidemment d'une femme à l'autre, mais certains signes sont communs. Parmi eux, une tristesse intense et persistante, Une sensation de vide qui persiste au-delà de quelques jours, souvent accompagnée de pleurs inexpliquées. Une fatigue extrême et constante malgré un repos adéquat, accompagnée d'un manque d'énergie et de motivation. De l'irritabilité, des sauts d'humeur avec des fluctuations rapides d'émotions entre colère, de frustration, d'anxiété. De la perte d'intérêt ou de plaisir pour des activités quotidiennes qui étaient auparavant appréciées. Et il y a aussi un signe dont les jeunes mamans ont énormément de mal à parler. La difficulté à nouer. un lien avec le bébé. Les conséquences directes étant un détachement émotionnel, voire une culpabilité de ne pas ressentir l'amour intense qu'elles attendaient vis-à-vis de leur enfant. Et pour les proches, ce signe est souvent absolument incompréhensible. Dans les pires situations, il peut également y avoir des pensées suicidaires ou de la maltraitance. Elles nécessitent bien sûr une attention urgente et un accompagnement médical immédiat. Alors comment prévenir et surmonter la dépression postpartum ? Avant tout, il est essentiel de prendre soin de soi avant, pendant et après la grossesse. Chercher du soutien en n'hésitant pas à parler de ses émotions à son partenaire, à des amis, à des proches ou des professionnels. Rejoindre un groupe de soutien pour mère sur le réseau ou grâce à des structures associatives locales peut également être bénéfique. C'est notamment le meilleur moyen de se rendre compte que l'on n'est pas seul dans cette situation. Accepter de l'aide, comme je l'ai expliqué dans la chronique sur le quatrième trimestre de grossesse, en laissant son entourage prendre en charge certaines tâches quotidiennes pour réduire le stress et la fatigue. Prendre soin de son corps en ayant une alimentation équilibrée, en se forçant à faire un minimum d'exercices physiques modérés, ne serait-ce qu'un peu de marche. Sans oublier les moments de repos, qui sont essentiels pour restaurer l'énergie et l'équilibre émotionnel. Éviter l'isolement social en restant en contact avec des amis et des proches. Ce qui permet de réduire le sentiment d'isolement qui peut aggraver la dépression. Se fixer des attentes réalistes en acceptant que la maternité est un défi et que chaque journée peut être différente. Rappelez-vous que la mère parfaite n'existe pas et que vous serez toujours une maman suffisamment bonne pour votre bébé. Je vous l'ai déjà dit, savoir reconnaître ses limites et demander de l'aide est un signe de force, pas de faiblesse. Ne pas hésiter à consulter un professionnel de santé si les symptômes de la dépression persistent ou s'aggravent. Un suivi thérapeutique adapté ? voire un traitement médicamenteux, peut être nécessaire pour se rétablir. Et enfin, évitez de stigmatiser cette dépression. Il est crucial de briser le tabou autour de la dépression postpartum. En en parlant ouvertement, on permet à d'autres femmes de se sentir moins seules et de chercher l'aide dont elles ont besoin. Pour conclure, il est important de dire que la dépression postpartum ne définit pas la maternité et qu'il est toujours possible de s'en sortir. Elle est certes sérieuse, difficile à vivre, mais elle est traitable et il existe de nombreuses façons de la prévenir et de la surmonter. En offrant un soutien émotionnel et en prenant soin de son corps, en cherchant l'aide de professionnels, il est possible de retrouver son équilibre mental et de se rétablir pleinement. Au plaisir de vous retrouver lors de la prochaine chronique du Coin des parents, consacrée au passionnant sujet de la co-régulation émotionnelle par enfant. D'ici là, surfez sur la vague de la parentalité, entre houle, crête et creux, en visant le tube. Et si vous vous retrouvez dans une bahine, rejoignez la communauté des parents par robot sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Le Coin des parents, avec Béatrice Liard.

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Et si la naissance d’un bébé n’était pas toujours synonyme de bonheur immédiat ?


Derrière le mythe de la « mère comblée » se cache une réalité trop souvent tue : la dépression postpartum, un trouble émotionnel fréquent, complexe… et parfaitement traitable. Pourtant, nombre de femmes souffrent en silence, rongées par la culpabilité de ne pas ressentir ce qu’on leur a toujours dit être « le plus beau moment de leur vie ».


Dans cet épisode, vous découvrirez :

  • Ce qu’est vraiment la dépression postpartum — au-delà des idées reçues,

  • Ses causes multiples : hormonales, émotionnelles, sociales… et pourquoi ce n’est ni une faiblesse, ni un échec,

  • Les signes à ne pas ignorer, notamment cette difficulté à nouer un lien avec son bébé, si douloureuse à avouer mais si courante,

  • Et surtout, comment la prévenir, la surmonter, et oser demander de l’aide sans honte.


Parce que prendre soin de soi après l’arrivée d’un enfant n’est pas égoïste : c’est la première façon d’aimer son bébé.


Si vous êtes parent, proche d’une jeune maman, ou simplement humain·e, cet épisode est pour vous.


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    Mais de quoi parle-t-on exactement ? Il s'agit d'un trouble émotionnel qui survient après l'accouchement, affectant un nombre important de femmes qui ne sont malheureusement pas assez bien informées sur sa possible survenue. Avoir un bébé est dans l'inconscient collectif la plus belle chose au monde, et envisager ne serait-ce qu'un instant que cela puisse être difficile, pour ne pas dire insurmontable pour certaines jeunes mamans, ne se fait pas. Mais soyons un peu réalistes, les événements heureux que sont la grossesse et l'accouchement, peuvent aussi être source de stress, d'épuisement et de bouleversements hormonaux. Ces facteurs peuvent contribuer à l'apparition de la dépression postpartum, un phénomène complexe qui mérite d'être mieux compris, tant par les mères que par leurs proches, et je dirais même, surtout par leurs proches. Parlons un peu des causes pour commencer. La dépression postpartum n'a pas une cause unique, mais résulte d'une combinaison de facteurs biologiques. émotionnels et sociaux. Parmi les principales causes, on retrouve les changements hormonaux, notamment la chute brutale des niveaux d'hormones, en particulier des oestrogènes et de la progestérone après l'accouchement. Ces fluctuations peuvent affecter l'humeur et le bien-être mental, déclenchant des symptômes dépressifs. Puis il y a le stress et la fatigue liés à l'arrivée d'un nouveau-né, le manque de sommeil, la charge de travail souvent sous-estimée et je ne vous en parle même pas avec des jumeaux. ainsi que l'épuisement physique qui peuvent exacerber les risques de dépression. Viennent ensuite les difficultés émotionnelles liées à la maternité et à la transition vers le rôle de mère qui peut se révéler être un véritable défi. L'anxiété concernant ses capacités parentales, la peur de l'échec ou la pression sociale à être une mère parfaite peuvent mener à un sentiment de frustration et d'isolement. Bien sûr, il y a également les antécédents personnels. Les antécédents de dépression sont un terrain favorable à la survenue de dépression postpartum. De même, des antécédents familiaux de troubles de l'humeur ou de problèmes de santé mentale peuvent augmenter le risque. Et pour finir, il y a les facteurs sociaux et relationnels. L'isolement social, les conflits du couple ou un manque de soutien familial et amical peuvent également contribuer au développement de la dépression postpartum. Évoquons maintenant les signes. Ils varient évidemment d'une femme à l'autre, mais certains signes sont communs. Parmi eux, une tristesse intense et persistante, Une sensation de vide qui persiste au-delà de quelques jours, souvent accompagnée de pleurs inexpliquées. Une fatigue extrême et constante malgré un repos adéquat, accompagnée d'un manque d'énergie et de motivation. De l'irritabilité, des sauts d'humeur avec des fluctuations rapides d'émotions entre colère, de frustration, d'anxiété. De la perte d'intérêt ou de plaisir pour des activités quotidiennes qui étaient auparavant appréciées. Et il y a aussi un signe dont les jeunes mamans ont énormément de mal à parler. La difficulté à nouer. un lien avec le bébé. Les conséquences directes étant un détachement émotionnel, voire une culpabilité de ne pas ressentir l'amour intense qu'elles attendaient vis-à-vis de leur enfant. Et pour les proches, ce signe est souvent absolument incompréhensible. Dans les pires situations, il peut également y avoir des pensées suicidaires ou de la maltraitance. Elles nécessitent bien sûr une attention urgente et un accompagnement médical immédiat. Alors comment prévenir et surmonter la dépression postpartum ? Avant tout, il est essentiel de prendre soin de soi avant, pendant et après la grossesse. Chercher du soutien en n'hésitant pas à parler de ses émotions à son partenaire, à des amis, à des proches ou des professionnels. Rejoindre un groupe de soutien pour mère sur le réseau ou grâce à des structures associatives locales peut également être bénéfique. C'est notamment le meilleur moyen de se rendre compte que l'on n'est pas seul dans cette situation. Accepter de l'aide, comme je l'ai expliqué dans la chronique sur le quatrième trimestre de grossesse, en laissant son entourage prendre en charge certaines tâches quotidiennes pour réduire le stress et la fatigue. Prendre soin de son corps en ayant une alimentation équilibrée, en se forçant à faire un minimum d'exercices physiques modérés, ne serait-ce qu'un peu de marche. Sans oublier les moments de repos, qui sont essentiels pour restaurer l'énergie et l'équilibre émotionnel. Éviter l'isolement social en restant en contact avec des amis et des proches. Ce qui permet de réduire le sentiment d'isolement qui peut aggraver la dépression. Se fixer des attentes réalistes en acceptant que la maternité est un défi et que chaque journée peut être différente. Rappelez-vous que la mère parfaite n'existe pas et que vous serez toujours une maman suffisamment bonne pour votre bébé. Je vous l'ai déjà dit, savoir reconnaître ses limites et demander de l'aide est un signe de force, pas de faiblesse. Ne pas hésiter à consulter un professionnel de santé si les symptômes de la dépression persistent ou s'aggravent. Un suivi thérapeutique adapté ? voire un traitement médicamenteux, peut être nécessaire pour se rétablir. Et enfin, évitez de stigmatiser cette dépression. Il est crucial de briser le tabou autour de la dépression postpartum. En en parlant ouvertement, on permet à d'autres femmes de se sentir moins seules et de chercher l'aide dont elles ont besoin. Pour conclure, il est important de dire que la dépression postpartum ne définit pas la maternité et qu'il est toujours possible de s'en sortir. Elle est certes sérieuse, difficile à vivre, mais elle est traitable et il existe de nombreuses façons de la prévenir et de la surmonter. En offrant un soutien émotionnel et en prenant soin de son corps, en cherchant l'aide de professionnels, il est possible de retrouver son équilibre mental et de se rétablir pleinement. Au plaisir de vous retrouver lors de la prochaine chronique du Coin des parents, consacrée au passionnant sujet de la co-régulation émotionnelle par enfant. D'ici là, surfez sur la vague de la parentalité, entre houle, crête et creux, en visant le tube. Et si vous vous retrouvez dans une bahine, rejoignez la communauté des parents par robot sur les réseaux.

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Derrière le mythe de la « mère comblée » se cache une réalité trop souvent tue : la dépression postpartum, un trouble émotionnel fréquent, complexe… et parfaitement traitable. Pourtant, nombre de femmes souffrent en silence, rongées par la culpabilité de ne pas ressentir ce qu’on leur a toujours dit être « le plus beau moment de leur vie ».


Dans cet épisode, vous découvrirez :

  • Ce qu’est vraiment la dépression postpartum — au-delà des idées reçues,

  • Ses causes multiples : hormonales, émotionnelles, sociales… et pourquoi ce n’est ni une faiblesse, ni un échec,

  • Les signes à ne pas ignorer, notamment cette difficulté à nouer un lien avec son bébé, si douloureuse à avouer mais si courante,

  • Et surtout, comment la prévenir, la surmonter, et oser demander de l’aide sans honte.


Parce que prendre soin de soi après l’arrivée d’un enfant n’est pas égoïste : c’est la première façon d’aimer son bébé.


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    Mais de quoi parle-t-on exactement ? Il s'agit d'un trouble émotionnel qui survient après l'accouchement, affectant un nombre important de femmes qui ne sont malheureusement pas assez bien informées sur sa possible survenue. Avoir un bébé est dans l'inconscient collectif la plus belle chose au monde, et envisager ne serait-ce qu'un instant que cela puisse être difficile, pour ne pas dire insurmontable pour certaines jeunes mamans, ne se fait pas. Mais soyons un peu réalistes, les événements heureux que sont la grossesse et l'accouchement, peuvent aussi être source de stress, d'épuisement et de bouleversements hormonaux. Ces facteurs peuvent contribuer à l'apparition de la dépression postpartum, un phénomène complexe qui mérite d'être mieux compris, tant par les mères que par leurs proches, et je dirais même, surtout par leurs proches. Parlons un peu des causes pour commencer. La dépression postpartum n'a pas une cause unique, mais résulte d'une combinaison de facteurs biologiques. émotionnels et sociaux. Parmi les principales causes, on retrouve les changements hormonaux, notamment la chute brutale des niveaux d'hormones, en particulier des oestrogènes et de la progestérone après l'accouchement. Ces fluctuations peuvent affecter l'humeur et le bien-être mental, déclenchant des symptômes dépressifs. Puis il y a le stress et la fatigue liés à l'arrivée d'un nouveau-né, le manque de sommeil, la charge de travail souvent sous-estimée et je ne vous en parle même pas avec des jumeaux. ainsi que l'épuisement physique qui peuvent exacerber les risques de dépression. Viennent ensuite les difficultés émotionnelles liées à la maternité et à la transition vers le rôle de mère qui peut se révéler être un véritable défi. L'anxiété concernant ses capacités parentales, la peur de l'échec ou la pression sociale à être une mère parfaite peuvent mener à un sentiment de frustration et d'isolement. Bien sûr, il y a également les antécédents personnels. Les antécédents de dépression sont un terrain favorable à la survenue de dépression postpartum. De même, des antécédents familiaux de troubles de l'humeur ou de problèmes de santé mentale peuvent augmenter le risque. Et pour finir, il y a les facteurs sociaux et relationnels. L'isolement social, les conflits du couple ou un manque de soutien familial et amical peuvent également contribuer au développement de la dépression postpartum. Évoquons maintenant les signes. Ils varient évidemment d'une femme à l'autre, mais certains signes sont communs. Parmi eux, une tristesse intense et persistante, Une sensation de vide qui persiste au-delà de quelques jours, souvent accompagnée de pleurs inexpliquées. Une fatigue extrême et constante malgré un repos adéquat, accompagnée d'un manque d'énergie et de motivation. De l'irritabilité, des sauts d'humeur avec des fluctuations rapides d'émotions entre colère, de frustration, d'anxiété. De la perte d'intérêt ou de plaisir pour des activités quotidiennes qui étaient auparavant appréciées. Et il y a aussi un signe dont les jeunes mamans ont énormément de mal à parler. La difficulté à nouer. un lien avec le bébé. Les conséquences directes étant un détachement émotionnel, voire une culpabilité de ne pas ressentir l'amour intense qu'elles attendaient vis-à-vis de leur enfant. Et pour les proches, ce signe est souvent absolument incompréhensible. Dans les pires situations, il peut également y avoir des pensées suicidaires ou de la maltraitance. Elles nécessitent bien sûr une attention urgente et un accompagnement médical immédiat. Alors comment prévenir et surmonter la dépression postpartum ? Avant tout, il est essentiel de prendre soin de soi avant, pendant et après la grossesse. Chercher du soutien en n'hésitant pas à parler de ses émotions à son partenaire, à des amis, à des proches ou des professionnels. Rejoindre un groupe de soutien pour mère sur le réseau ou grâce à des structures associatives locales peut également être bénéfique. C'est notamment le meilleur moyen de se rendre compte que l'on n'est pas seul dans cette situation. Accepter de l'aide, comme je l'ai expliqué dans la chronique sur le quatrième trimestre de grossesse, en laissant son entourage prendre en charge certaines tâches quotidiennes pour réduire le stress et la fatigue. Prendre soin de son corps en ayant une alimentation équilibrée, en se forçant à faire un minimum d'exercices physiques modérés, ne serait-ce qu'un peu de marche. Sans oublier les moments de repos, qui sont essentiels pour restaurer l'énergie et l'équilibre émotionnel. Éviter l'isolement social en restant en contact avec des amis et des proches. Ce qui permet de réduire le sentiment d'isolement qui peut aggraver la dépression. Se fixer des attentes réalistes en acceptant que la maternité est un défi et que chaque journée peut être différente. Rappelez-vous que la mère parfaite n'existe pas et que vous serez toujours une maman suffisamment bonne pour votre bébé. Je vous l'ai déjà dit, savoir reconnaître ses limites et demander de l'aide est un signe de force, pas de faiblesse. Ne pas hésiter à consulter un professionnel de santé si les symptômes de la dépression persistent ou s'aggravent. Un suivi thérapeutique adapté ? voire un traitement médicamenteux, peut être nécessaire pour se rétablir. Et enfin, évitez de stigmatiser cette dépression. Il est crucial de briser le tabou autour de la dépression postpartum. En en parlant ouvertement, on permet à d'autres femmes de se sentir moins seules et de chercher l'aide dont elles ont besoin. Pour conclure, il est important de dire que la dépression postpartum ne définit pas la maternité et qu'il est toujours possible de s'en sortir. Elle est certes sérieuse, difficile à vivre, mais elle est traitable et il existe de nombreuses façons de la prévenir et de la surmonter. En offrant un soutien émotionnel et en prenant soin de son corps, en cherchant l'aide de professionnels, il est possible de retrouver son équilibre mental et de se rétablir pleinement. Au plaisir de vous retrouver lors de la prochaine chronique du Coin des parents, consacrée au passionnant sujet de la co-régulation émotionnelle par enfant. D'ici là, surfez sur la vague de la parentalité, entre houle, crête et creux, en visant le tube. Et si vous vous retrouvez dans une bahine, rejoignez la communauté des parents par robot sur les réseaux.

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Et si la naissance d’un bébé n’était pas toujours synonyme de bonheur immédiat ?


Derrière le mythe de la « mère comblée » se cache une réalité trop souvent tue : la dépression postpartum, un trouble émotionnel fréquent, complexe… et parfaitement traitable. Pourtant, nombre de femmes souffrent en silence, rongées par la culpabilité de ne pas ressentir ce qu’on leur a toujours dit être « le plus beau moment de leur vie ».


Dans cet épisode, vous découvrirez :

  • Ce qu’est vraiment la dépression postpartum — au-delà des idées reçues,

  • Ses causes multiples : hormonales, émotionnelles, sociales… et pourquoi ce n’est ni une faiblesse, ni un échec,

  • Les signes à ne pas ignorer, notamment cette difficulté à nouer un lien avec son bébé, si douloureuse à avouer mais si courante,

  • Et surtout, comment la prévenir, la surmonter, et oser demander de l’aide sans honte.


Parce que prendre soin de soi après l’arrivée d’un enfant n’est pas égoïste : c’est la première façon d’aimer son bébé.


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  • Speaker #0

    Le coin des parents

  • Speaker #1

    Mais de quoi parle-t-on exactement ? Il s'agit d'un trouble émotionnel qui survient après l'accouchement, affectant un nombre important de femmes qui ne sont malheureusement pas assez bien informées sur sa possible survenue. Avoir un bébé est dans l'inconscient collectif la plus belle chose au monde, et envisager ne serait-ce qu'un instant que cela puisse être difficile, pour ne pas dire insurmontable pour certaines jeunes mamans, ne se fait pas. Mais soyons un peu réalistes, les événements heureux que sont la grossesse et l'accouchement, peuvent aussi être source de stress, d'épuisement et de bouleversements hormonaux. Ces facteurs peuvent contribuer à l'apparition de la dépression postpartum, un phénomène complexe qui mérite d'être mieux compris, tant par les mères que par leurs proches, et je dirais même, surtout par leurs proches. Parlons un peu des causes pour commencer. La dépression postpartum n'a pas une cause unique, mais résulte d'une combinaison de facteurs biologiques. émotionnels et sociaux. Parmi les principales causes, on retrouve les changements hormonaux, notamment la chute brutale des niveaux d'hormones, en particulier des oestrogènes et de la progestérone après l'accouchement. Ces fluctuations peuvent affecter l'humeur et le bien-être mental, déclenchant des symptômes dépressifs. Puis il y a le stress et la fatigue liés à l'arrivée d'un nouveau-né, le manque de sommeil, la charge de travail souvent sous-estimée et je ne vous en parle même pas avec des jumeaux. ainsi que l'épuisement physique qui peuvent exacerber les risques de dépression. Viennent ensuite les difficultés émotionnelles liées à la maternité et à la transition vers le rôle de mère qui peut se révéler être un véritable défi. L'anxiété concernant ses capacités parentales, la peur de l'échec ou la pression sociale à être une mère parfaite peuvent mener à un sentiment de frustration et d'isolement. Bien sûr, il y a également les antécédents personnels. Les antécédents de dépression sont un terrain favorable à la survenue de dépression postpartum. De même, des antécédents familiaux de troubles de l'humeur ou de problèmes de santé mentale peuvent augmenter le risque. Et pour finir, il y a les facteurs sociaux et relationnels. L'isolement social, les conflits du couple ou un manque de soutien familial et amical peuvent également contribuer au développement de la dépression postpartum. Évoquons maintenant les signes. Ils varient évidemment d'une femme à l'autre, mais certains signes sont communs. Parmi eux, une tristesse intense et persistante, Une sensation de vide qui persiste au-delà de quelques jours, souvent accompagnée de pleurs inexpliquées. Une fatigue extrême et constante malgré un repos adéquat, accompagnée d'un manque d'énergie et de motivation. De l'irritabilité, des sauts d'humeur avec des fluctuations rapides d'émotions entre colère, de frustration, d'anxiété. De la perte d'intérêt ou de plaisir pour des activités quotidiennes qui étaient auparavant appréciées. Et il y a aussi un signe dont les jeunes mamans ont énormément de mal à parler. La difficulté à nouer. un lien avec le bébé. Les conséquences directes étant un détachement émotionnel, voire une culpabilité de ne pas ressentir l'amour intense qu'elles attendaient vis-à-vis de leur enfant. Et pour les proches, ce signe est souvent absolument incompréhensible. Dans les pires situations, il peut également y avoir des pensées suicidaires ou de la maltraitance. Elles nécessitent bien sûr une attention urgente et un accompagnement médical immédiat. Alors comment prévenir et surmonter la dépression postpartum ? Avant tout, il est essentiel de prendre soin de soi avant, pendant et après la grossesse. Chercher du soutien en n'hésitant pas à parler de ses émotions à son partenaire, à des amis, à des proches ou des professionnels. Rejoindre un groupe de soutien pour mère sur le réseau ou grâce à des structures associatives locales peut également être bénéfique. C'est notamment le meilleur moyen de se rendre compte que l'on n'est pas seul dans cette situation. Accepter de l'aide, comme je l'ai expliqué dans la chronique sur le quatrième trimestre de grossesse, en laissant son entourage prendre en charge certaines tâches quotidiennes pour réduire le stress et la fatigue. Prendre soin de son corps en ayant une alimentation équilibrée, en se forçant à faire un minimum d'exercices physiques modérés, ne serait-ce qu'un peu de marche. Sans oublier les moments de repos, qui sont essentiels pour restaurer l'énergie et l'équilibre émotionnel. Éviter l'isolement social en restant en contact avec des amis et des proches. Ce qui permet de réduire le sentiment d'isolement qui peut aggraver la dépression. Se fixer des attentes réalistes en acceptant que la maternité est un défi et que chaque journée peut être différente. Rappelez-vous que la mère parfaite n'existe pas et que vous serez toujours une maman suffisamment bonne pour votre bébé. Je vous l'ai déjà dit, savoir reconnaître ses limites et demander de l'aide est un signe de force, pas de faiblesse. Ne pas hésiter à consulter un professionnel de santé si les symptômes de la dépression persistent ou s'aggravent. Un suivi thérapeutique adapté ? voire un traitement médicamenteux, peut être nécessaire pour se rétablir. Et enfin, évitez de stigmatiser cette dépression. Il est crucial de briser le tabou autour de la dépression postpartum. En en parlant ouvertement, on permet à d'autres femmes de se sentir moins seules et de chercher l'aide dont elles ont besoin. Pour conclure, il est important de dire que la dépression postpartum ne définit pas la maternité et qu'il est toujours possible de s'en sortir. Elle est certes sérieuse, difficile à vivre, mais elle est traitable et il existe de nombreuses façons de la prévenir et de la surmonter. En offrant un soutien émotionnel et en prenant soin de son corps, en cherchant l'aide de professionnels, il est possible de retrouver son équilibre mental et de se rétablir pleinement. Au plaisir de vous retrouver lors de la prochaine chronique du Coin des parents, consacrée au passionnant sujet de la co-régulation émotionnelle par enfant. D'ici là, surfez sur la vague de la parentalité, entre houle, crête et creux, en visant le tube. Et si vous vous retrouvez dans une bahine, rejoignez la communauté des parents par robot sur les réseaux.

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