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Le Déclic | Podcast par Alec Henry

"Pourquoi 99% des stratégies de com sont à côté de la plaque” | Diane Benhamou | Déclic 297

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50min |12/05/2025
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Le Déclic | Podcast par Alec Henry

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50min |12/05/2025
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Description

Elle cumule plus d’un million d’abonnés. Mais derrière l’image léchée, Diane — alias Estherium — orchestre une stratégie de communication redoutable.


CMO du groupe JAWS, elle pilote une des agences les plus innovantes d’Europe. Avec plus de 300 clients, une expertise en IA, branding, performance et influence, elle incarne cette nouvelle génération de marketeurs capables de penser au-delà des codes.


Mais ce n’est pas juste un CV impressionnant. C’est une vision. Une méthode. Une approche qui casse les clichés : oui, on peut créer du contenu puissant, sans être fake. Oui, on peut faire du branding stratégique qui performe. Oui, on peut être une figure publique… tout en restant aux commandes du game corporate.


Dans cet épisode, on parle vrai. Découvrez :

  • Comment elle est passée de créatrice TikTok à stratège respectée

  • La différence entre créer du contenu… et penser comme une marque

  • Sa méthode pour relier branding, influence et performance

  • Les erreurs que font 90% des entreprises sur les réseaux

  • Ce qu’il faut vraiment comprendre des algorithmes pour émerger

  • Son déclic personnel, jamais partagé ailleurs


Que vous soyez entrepreneur, marketeur, ou créateur… cet épisode va changer votre vision du branding moderne.


Si vous avez aimé ce podcast, je vous invite à vous abonner pour ne manquer aucun de nos prochains épisodes.


Pensez aussi à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute préférée et à nous laisser votre avis !


Enfin, si vous avez des questions ou des sujets spécifiques que vous aimeriez que j’aborde dans un futur épisode, n’hésitez pas à m’en faire part.


Site officiel du Podcast Le Déclic : https://podcastledeclic.fr/

Compte Instagram : www.instagram.com/podcastledeclic

Compte TikTok : www.tiktok.com/@podcastledeclic

Compte LinkedIn : www.linkedin.com/company/podcast-le-declic-alec-henry/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Depuis 2017, j'accompagne et côtoie des entrepreneurs à succès. Chaque rencontre est unique et permet d'identifier ce qui crée la réussite. Je suis Alec Henry, l'initiateur du mouvement Entrepreneurs.com et dans ce podcast, j'ai l'opportunité d'échanger avec des personnalités inspirantes qui ont su créer la différence. Avec Le Déclic, je vous offre une perspective unique afin que vous puissiez à votre tour faire la différence. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Le Déclic. Toujours un plaisir d'animer ces épisodes et encore une fois, 1 un épisode très bien accompagné avec Diane Benhamou. Diane, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien, merci. Et toi, Alec ?

  • Speaker #0

    Écoute, en excellente forme. Je suis super content de t'avoir ici avec nous parce que, comme je te disais en amont, j'adore ce que tu fais, j'adore ce que vous publiez, j'adore ce que vous faites. Encore hier, je partageais à l'équipe une de vos publications. J'en parlais aussi avec Jérémy, qui est déjà venu sur le podcast Le Déclic. Jérémy Bendaian, qu'on salue. Je vais rapidement te présenter avant qu'on démarre, parce que j'ai tellement de questions à te poser. Diane, alias Estéreum, tu maîtrises les codes du marketing et de la communication comme peu de personnes dans l'écosystème. Aujourd'hui, CMO du groupe Jaws, l'une des agences marketing 360 les plus innovantes en Europe. Tu pilotes une stratégie qui mêle création de contenu, achats médias, IA et influence. Tu diriges la communication d'un groupe composé de cinq agences complémentaires qui accompagnent plus de 300 clients dans leur croissance organique et payante. Mais ta force, elle va bien au-delà de... de ton rôle en entreprise parce que tu as plus de 600 000 abonnés sur TikTok, 400 000 sur Instagram, tu es aussi très présente sur LinkedIn, tu es aussi donc créatrice de contenu reconnu, tu as cette capacité rare à orchestrer une stratégie de communication globale, tu sais construire une image de marque, jouer avec les algorithmes, penser à un personal branding qui renforce l'identité d'une entreprise, tu rends donc le personal branding stratégique sans jamais le rendre superficiel et aujourd'hui, tu es une référence pour toutes celles et ceux qui veulent comprendre comment faire dialoguer influence, branding et performance. Donc dans cet épisode, on va revenir sur ta manière d'orchestrer la communication comme une stratégie globale en mêlant personal branding, images de marques et performance. Et surtout, on va creuser une question, comment bâtir une marque forte à l'ère du scroll permanent sans tomber dans le bruit, ni dans le superflu, l'apparat ou même le fake. Bienvenue Diane sur le Déclic.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Franchement, c'est incroyable. Je me demande même si je vais en rajouter pour ne pas...

  • Speaker #0

    je vais pas en rajouter plus pour ne pas détruire la description magnifique que tu as faite de moi à l'instant bah écoute avec plaisir je pense que c'est mérité j'ai envie qu'on rentre directement dans le vif du sujet aujourd'hui c'est extrêmement difficile de construire une crédibilité dans un monde où voilà il y a énormément de choses sur les réseaux, de publications dans un monde d'apparence, un monde parfois même superficiel j'aimerais vraiment comprendre comment toi tu appréhendes les réseaux, comment tu appréhendes la communication, comment tu appréhendes tout ça parce qu'on le voit au quotidien lorsque tu communiques que ce soit sur ton compte personnel ou quelle que soit la plateforme, on sent qu'on n'est pas dans le faire pour faire qui a une vraie réflexion, il y a une vraie cohérence tout en étant constamment dans l'innovation. Est-ce qu'il y a une méthode, est-ce qu'il y a une recette secrète ? Quel est l'élément qui guide votre tram éditorial global ou en tout cas la stratégie que tu poses ?

  • Speaker #1

    Alors écoute, déjà, tout part, on va dire, d'une passion. À la base, quand même, je suis passionnée par la vidéo depuis que je suis toute petite, par la création de contenu, qu'elle soit vue ou totalement anonyme, on va dire. De base, c'est vraiment quelque chose qui m'anime et qui vraiment me fait me réveiller le matin. Donc, disons que même avant que les réseaux sociaux arrivent, Il y avait cette passion-là. La grosse erreur des personnes qui veulent se lancer en général sur les réseaux sociaux, c'est qu'ils n'ont pas cette passion dès le départ. Ils se disent que tout le monde est sur les réseaux sociaux, tout le monde a envie de raconter son histoire, de son truc et tout ça. Et ils se rendent compte très très rapidement que vu que la création de contenu n'est pas viscéralement ancrée en eux, ça s'arrête très vite ou du moins on ne fait pas passer la bonne image. la bonne façon en tout cas de se présenter aux autres. Donc moi en soi, c'était déjà de base quelque chose qui m'animait. Donc au moment où les réseaux sociaux sont arrivés, j'ai vu des personnes qui me ressemblaient, on va dire, sur les réseaux sociaux, avec l'arrivée sur YouTube de Cyprien, de Squeezie, de toutes ces personnes en fait qui ont commencé à raconter des histoires ou du moins à créer leur marque personnelle. Et je me suis dit, mais en fait ces personnes-là, avant que les réseaux sociaux arrivent, ils étaient comme moi certainement. en train de bidouiller leur caméra, en train d'aller sur des monologes du scène de montage, en train d'éditer des photos, en train de faire plein de choses. Et c'était de l'ordre de la créativité, c'était de l'ordre de j'ai de l'imagination en barre et j'ai envie que ça soit mis sur un média potentiellement, ou au moins sur quelque chose qui puisse le retranscrire le mieux possible. Donc en fait, c'était l'idée de la réalisation pour arriver à un rendu final qui me plairait. Et je pense que ces personnes-là, en les regardant, quand j'étais adolescente... ça m'a fait comprendre que eux, ils arrivaient à montrer ça, comment ils font, et comment moi, je peux l'adapter pour ensuite aller arriver, pas à leur niveau, je ne suis pas au niveau de Squeezie, très clairement, mais en tout cas, arriver à créer une communauté autour de ça, et potentiellement, trouver des personnes qui, comme moi, à l'époque, regardaient ces mêmes créateurs, trouver des personnes que je pourrais inspirer, ou du moins déclencher leur flamme aussi. En fait, c'était ça l'objectif de base. Donc, si on a déjà la bonne intention, Le reste est beaucoup plus simple. Tu vois ce que je veux dire, Alec ? Déjà, de base, j'ai l'impression que tout le monde se met cette pression-là de devoir aller sur les réseaux absolument. Il y a une pression certaine pour les entrepreneurs. Ça, je ne dis pas le contraire. Mais par contre, sur les réseaux sociaux en général, il faut bien capter qu'il y a plein de formats différents, plein de façons de s'exprimer. Et aujourd'hui, ma méthode n'est pas forcément applicable pour tout le monde, tout simplement parce que ce sujet-là de passion n'est pas forcément existant. Alors soit on recrute... quelqu'un qui a cette passion-là en elle et du coup qui arrive à vous mettre en valeur, soit vous l'avez en vous, et là vous pouvez vous lancer, et là je vous donne tous les conseils du monde pour vous lancer. Mais si vous n'avez pas ça, c'est plus compliqué.

  • Speaker #0

    Complètement. Et tu fais bien de spécifier justement ces exemples, tu évoquais Cyprien, Squeezie, d'autres, peu importe, où ce sont des créateurs de contenu divertissement à la base, donc très mainstream, mais qui ont parfaitement maîtrisé tous les codes qui font qu'un contenu devient virale, qui font qu'on arrive à créer une communauté, qui font qu'ensuite on arrive aussi à la monétiser. C'est des entreprises énormes qui ont été créées derrière ces créateurs de contenu. Et quel que soit leur niveau, c'est quand même colossal aujourd'hui l'exposition et le business qu'il y a à faire sur ce genre de plateforme et d'influenceurs en France et même à travers le monde. pour autant, tu as réussi assez subtilement à faire communiquer le monde corpo et ce monde du divertissement, tout en restant crédible, sans tomber dans une sorte de caricature que souvent on pourrait voir, apercevoir, etc. Comment tu as construit justement cette crédibilité, cet univers qui est assez singulier et qui fait ta signature ?

  • Speaker #1

    Écoute, tu vas rigoler, mais la première fois que je me suis exposée sur les réseaux sociaux, déjà c'était en... En 2019, non, bien avant, avec des vidéos de chants et tout ça sur YouTube, mais ça, c'est anecdotique et on n'en parlera pas plus. Mais en tout cas, en 2019, j'ai publié un CV vidéo qui me ressemblait entièrement et c'était un petit peu le côté, je ne vois pas comment je pourrais au mieux montrer qui je suis qu'à travers ce truc-là qui m'enveloppe depuis que je suis toute petite, c'est-à-dire la vidéo. Donc déjà, ça, c'était un premier pas vers les réseaux sociaux. Le deuxième pas. C'était de faire une blague à mon patron, à Jérémy, du coup, que tu connais. En gros, lui était en 2021 influenceur ou en tout cas créateur de contenu sur la crypto-monnaie sur TikTok. Il parlait de crypto-monnaie très souvent. Et donc, j'imaginais que dans son pour-toi, dans ses pour-toi, dans son feed, il n'y aurait certainement que des personnes qui parlent de crypto-monnaie toute la journée parce que forcément, il n'était que obnubilé par ça. donc je me suis dit bah tiens si je lui faisais une blague et si je tournais quatre vidéos où je parlais en reprenant le ton de certaines personnes qui parlent de crypto-monnaie sur les réseaux, je parlais de crypto moi aussi, j'en fais quatre vidéos, j'en poste une tous les jours, et peut-être qu'à un moment, il va tomber sur moi aux toilettes, et ça, ça me faisait déjà vachement rire. Donc la base de mon compte, c'est ça, pour te dire. C'était vraiment une blague où j'avais vite fait observer les codes d'un certain domaine, d'un certain... d'un certain sujet pour le retransmettre avec une petite touche un peu marrante pour voir si au moins Jérémy pouvait être atteint à travers ça. Et le fait est que ma deuxième vidéo a fait 3 millions de vues et j'ai pris 100 000 abonnés en l'espace de deux semaines. Donc là déjà il y a eu quelque chose où je me suis dit ok donc j'ai peut-être compris quelque chose. Est-ce que c'est mon métier parce que j'écrivais quand même des vidéos à ce moment-là pour des marques pour qu'elles Merci. puissent marcher pour qu'elles soient performantes sur les réseaux sociaux ? Est-ce que cette expertise-là n'a pas servi justement pour créer un contenu qui serait intéressant malgré le fait que ce soit un sujet de niche ? Et ensuite, je me suis dit, bon, là, j'ai fait quatre vidéos, je vais continuer, ne serait-ce que pour devenir encore plus experte dans mon domaine et être encore plus intéressante pour mes clients. Parce que si j'arrive à percer avec un sujet aussi compliqué que la crypto-monnaie, aussi difficile en termes d'opinion, Il y a beaucoup de gens qui pensent qu'ils peuvent perdre leur argent, que c'est quelque chose de très risqué, que c'est quelque chose de terrifiant, ou alors d'extrêmement compliqué. Si j'arrive à faire un percé avec un sujet comme ça... Je pense que j'ai compris les codes. Sauf qu'à un moment, je te dis vraiment tout le processus pour arriver jusqu'à aujourd'hui très clairement, je me suis rendue compte que je m'enfermais dans un format parce que je voulais correspondre à une cible qui était les gens qui connaissent déjà la crypto-monnaie et qui veulent en savoir un petit peu plus de temps en temps sur les actualités, sur les choses et tout ça. Donc, je m'enfermais dans une niche et je n'apprenais pas au plus grand nombre. Je ne faisais pas de démonstration pour prendre connaissance de ce milieu. Je ne faisais que la démonstration pour les gens qui s'y connaissaient déjà. Donc ça, déjà, ça me bloquait. Autre chose, je m'étais enfermée dans un personnage qui n'était pas complètement moi. C'était quelqu'un de sympathique, bien sûr, et c'était rien au tout début, mais c'était un peu une voix forcée, des scénarios écrits, quelque chose de très contrôlé, parce qu'il y avait cette envie de comprendre toujours plus les codes. Et en fait, à un moment, j'ai été vraiment dégoûtée, on va dire, du milieu de la crypto-monnaie parce que quand on devient créateur de contenu dans la crypto-monnaie, eh bien, on voit aussi les partenariats qui arrivent et les centaines de sponsors qu'on me proposait par jour avec 99% d'entre elles qui étaient des scams. Donc, à ce moment-là, je me suis dit, ce n'est pas un milieu que je veux représenter à ce moment-là. Et je me suis recentrée, je me suis dit, en fait, le... La grosse thématique des cryptos qui me plaisait, c'était la tech. Donc je vais me recentrer vers la tech. Et je vais me recentrer aussi moins mon contenu pour qu'il me ressemble un peu plus. Et là, j'ai compris quelque chose. C'est que selon comment tu te présentes dans une vidéo, eh bien tu attires les personnes qui ressemblent à la personne qui est incarnée dans cette vidéo. Donc en fait, si je me présente comme moi, j'attirerai des gens comme moi. Et si par hasard, j'ai un discours assez universel, eh bien j'attirerai un maximum de personnes. Donc arrêtons de prendre des termes trop compliqués, essayons d'avoir une introduction qui puisse toucher un maximum, c'est-à-dire des sujets plus larges pour revenir peut-être un peu plus vers la niche à la fin de la vidéo. Essayons en fait de faire quelque chose de plus sympathique et presque quelque chose que je pourrais avoir à une table si je suis avec des amis qui ont tous chacun leurs opinions, qui ont tous chacun leur sujet de prédilection. Et donc en fait j'ai commencé à faire mes vidéos dans ce sens-là. Moi, j'ai une passion. Là, aujourd'hui, ma passion, c'est clairement autour de l'intelligence artificielle. Je sais qu'il y a des gens qui se foutent royalement dans mes amis ou dans mes collègues. Et je sais qu'il y a des gens qui sont hyaceptiques. Je sais qu'il y a des gens qui ne supportent pas d'en parler ou alors qui ne veulent même pas en entendre parler parce que tout simplement, ils se sentent beaucoup trop loin du sujet. Si j'arrive à parler à ces personnes-là, c'est parce que je me projette sur comment je leur parlerai dans la vraie vie. Et donc, à la fin, ça me fait ma vidéo que je peux présenter aujourd'hui sur mon compte. Je ne sais pas si j'ai été assez claire dans le déroulé de ma formation, on va dire, pour arriver sur un contenu qui me plaît, qui me ressemble et qui parle au plus grand nombre. Pour arriver finalement sur un sujet niche en soi. Ça reste un sujet niche, normalement, l'IA, et je pourrais être sujette à énormément de commentaires, énormément de haters, énormément de... de gens qui pourraient me pourrir dans les commentaires. Et le fait est qu'aujourd'hui, je n'en ai pas. Ou du moins, j'ai des gens qui me questionnent avec énormément de respect. Mais c'est parce que justement, j'ai ce ton que j'aurais normalement dans la vraie vie. Je pense que c'est hyper important. Et en fait, les réseaux sociaux aujourd'hui, comme tu disais tout à l'heure, on peut devenir très rapidement une caricature pour faire le buzz, notamment. Parce qu'on sait que les réseaux sociaux adorent les habits tranchés, qu'ils adorent avoir des personnalités... clivante qui réunit une communauté qui est totalement pour la personne, limite qui le prend en bourrou. Mais moi je suis partisane de façonner aussi les réseaux comme on les voudrait aussi, tout en gardant quand même les codes. Je dis pas que mes vidéos ne sont pas, sont complètement disruptives par rapport à ce que les plateformes attendent, loin de là, parce que justement j'ai un hook pertinent. Je sais que ma vidéo, mon storytelling, il est travaillé dans ma tête et même aujourd'hui je n'ai plus de texte parce que je suis programmée. pour faire mes vidéos comme ça. Je sais que je peux attirer l'attention sur cette IA-là plutôt que sur une autre, parce que je peux avoir un effet visuel qui peut attirer l'attention aussi au départ et la garder jusqu'au bout. Mais par contre, sur le ton, j'ose espérer que je fais partie de cette nouvelle vague de créateurs de contenu. On est de plus en plus nombreux, très positifs. très bienveillants, moins clivants, qui essaient d'apprendre aux autres, qui sont plus dans le « venez, on partage » plus que « j'ai envie de faire une vidéo qui buzz » . Et finalement, vous ne retiendrez pas ma tête et il n'y aura aucune carrière pour moi derrière et ma communauté ne sera pas attachée à moi, mais à ma parole ou alors à un geste que j'ai pu faire et qui restera dans les mêmes profonds d'Internet. Oui,

  • Speaker #0

    complètement. Hyper clair, hyper clair. Et je rebondis, tu demandais si c'était clair et ça l'est vraiment. Et d'ailleurs, ça me permet de... Ça me donne envie de te poser plein de questions, notamment tes... Très rapidement passé sur un sujet, tu as dit j'ai fait 100 000 abonnés, de 0 à 100 000 abonnés en deux semaines sur base d'une blague. On y reviendra parce que c'est quand même assez dingue, notamment pour toutes les personnes qui veulent se lancer, qui veulent créer du contenu mais qui ne savent pas comment faire ou qui, malgré le fait qu'ils en font depuis des semaines, des mois, voire des années, n'arrivent pas encore à décoller. Ceci étant, je rebondis aussi sur tes commentaires. Tu parlais des différents retours que les gens ont dans les commentaires. On a lu tes commentaires, on a regardé tes commentaires et quand on… si à Tarn on ressent surtout, tu l'as évoqué un profond respect pour ta capacité notamment à penser comme une marque et donc mettre en place un message qui vient ancrer dans l'esprit des gens une marque, un logo, une histoire une quête, une mission, une vision peu importe et derrière pouvoir capitaliser sur celle-ci c'est un sujet qui est aussi important qu'il n'est pas suffisamment clair dans l'esprit de beaucoup ... Pour toi, c'est quoi la définition d'une marque forte aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Une marque forte, c'est alors une constance extrêmement stricte sur une pensée. C'est-à-dire que si vous avez des valeurs, répétez-les un maximum de fois dans vos vidéos, faites-en des sujets, faites en sorte que ça soit un maximum, même des fois de temps en temps. en petites phrases rapides, mais pour que ça soit ancré. Et aussi, comme tu me disais, il y a cette notion de marque personnelle. Je pars du principe que plus je donne sur ma personnalité, plus les gens me suivent, moi, pour ensuite savoir ce qui m'intéresse derrière. Je m'explique. Si je commence par exemple une vidéo pour présenter une IA de musique, comme Suno. je ne la commencerai pas en disant cette IA vous permet de faire une musique sur n'importe quel style n'importe quel ton je ne la présenterai pas comme ça je dirais Disney nous a menti et j'explique ensuite mon rapport à Disney au départ, ça ne va pas durer plus de 20 secondes en fait le départ mais déjà ça va attirer un maximum de gens et je vais donner un avis sur moi au départ en disant, hier j'ai regardé, et c'est de l'expérience hier j'ai regardé Réponse ça ne m'a pas plu Parce que la première chanson, c'est « Elle se réveille, elle est toute pimpante, elle fait son ménage, elle fait son truc, la vie c'est pas ça. » Et « Venez » , et là, on arrive sur mon sujet que je veux présenter depuis le début, mais on arrive et on dit « Venez, je vais faire une chanson Disney de la vraie vie. » Et là, j'explique, et là, je truque. Et en fait, tout ce début de vidéo, il peut paraître complètement superficiel pour pas mal de gens qui sont dans la tech, mais en fait, ce début de vidéo a permis d'ancrer que j'étais une personne qui ressemblait à plein d'autres personnes. Et du coup, aussi... créer du lien avec ma communauté encore plus. Parce que, un, ils ont appris que j'aimais les Disney, que potentiellement, à presque 30 ans, je peux me regarder un réponse hier soir, que j'ai un avis sur ça, que potentiellement, ma vie, elle ressemble à la leur aussi, parce que, bah, bah non, je peux pas faire le ménage à 7h du mat', désolée. Donc, je crée un lien pour leur montrer ensuite, bah, regardez, j'ai une passion, si vous m'aimez bien, bah, potentiellement, ma passion, bah, vous allez pouvoir vous y intéresser.

  • Speaker #0

    Très clair.

  • Speaker #1

    Et donc, j'essaie à chaque fois de faire ça, donc, moi, je pense... Une marque forte, c'est ne pas seulement, par exemple, tu vois, on peut parler d'un produit, mais c'est exactement le même produit, enfin c'est exactement la même réflexion qu'il faut se faire sur un produit. Si on parle uniquement du produit tout le temps, accélère la pousse, ou alors revitalise votre peau, ou alors tatatatata, sur un produit cosmétique par exemple, si on met toujours, toujours, toujours les mêmes arguments avec des termes très scientifiques et tout ça, on ne va pas créer de lien. Par contre, si on va sur LinkedIn et qu'on arrive et on voit une femme ou un homme qui arrive et qui dit, en fait, j'avais des problèmes de peau ou j'avais de l'alopécie, ou j'avais ça, et c'est arrivé. Et moi, c'est de père en fils, limite, qu'on a ça, ou du coup, je me suis renseignée, j'ai fait ça, il y a tout un process. Et je vous fais rentrer un peu dans ma vie pour ensuite vous dire, mon produit, en fait, c'est la résultante de toute mon expérience. Et si ça vous intéresse, et peut-être que même vous pouvez relier avec tout ce que je vous ai dit au départ, ça peut être intéressant pour vous aussi. Donc je pense que c'est ça en fait aujourd'hui ce qu'il faut faire, c'est un minimum montré de soi pour que les gens puissent s'intéresser au final à tout l'écosystème de votre vie. Et dans cet écosystème, s'il y a votre marque, s'il y a votre produit, s'il y a votre passion, s'il y a tout ça, tout passera beaucoup plus facilement.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, justement, on a tendance, tu sais, à opposer branding et performance. Pourtant, tu le démontres, vous le démontrez parce que tu parlais tout à l'heure de Jérémy, mais lui aussi est assez présent sur LinkedIn et il y a plein de choses que vous mettez en place pour mettre en avant les services que vous proposez. Comment on fait pour relier les deux ? Parce qu'aujourd'hui, la plupart des personnes qui nous écoutent sont des entrepreneurs, ont des entreprises. posent la question ou se sont posés la question est ce que je fais un personal branding ou est ce que je développe la marque les réseaux de mon entreprise de ma marque est ce que je pourrais pas faire les deux comment est ce que je devrais faire et j'ai l'impression que vous avez vraiment trouvé une sorte de d'équilibré où vous êtes quand même présent en tant que marque sur les réseaux vous êtes cité vous êtes actif vous êtes là vous couvrez le périmètre et en plus avec à chaque fois des transversales différentes basées sur les différentes agences que vous avez pour autant Vous utilisez vos personal brands personnels et respectifs avec les forces de chacun d'entre eux pour mettre en avant intelligemment sur des transversales que notamment là, tu as évoquées avec l'IA ou autre, au service des boîtes que vous développez. Et j'imagine que c'est possiblement des stratégies aussi que vous partagez à certains de vos clients. Exactement.

  • Speaker #1

    Comment on fait ? En fait, c'est un mix de plein de formats vidéo. C'est-à-dire que Jérémy comme moi, on est arrivé sur LinkedIn avec l'idée qu'il fallait s'imposer comme expert. Je m'explique, Jérémy a commencé sur LinkedIn avec des vidéos où il expliquait tout ce qui était propulsion de campagne média, tout ce qui était autour justement du paid avec Advisors. Et il faisait des vidéos régulièrement pour qu'on puisse reconnaître sa tête et surtout avoir ce côté, ce gars-là, je le crois. parce qu'ils me donnent du contenu explicatif, expert, très souvent. Donc du coup, il y avait déjà ça qui était un minimum ancré dans l'esprit des gens, en tout cas sur LinkedIn. Moi, je suis arrivée sur LinkedIn, j'ai fait mon CV vidéo, puis ensuite j'ai commencé des formats où c'était des tutos transition, où c'était des explications de format. Là, on n'était pas sur quelque chose de fun, on n'était pas sur les formats qu'on fait comme aujourd'hui, qui ressemblent un petit peu plus à ce qu'on peut trouver sur TikTok, des formats un peu marrants et beaucoup plus courts. On était vraiment sur des formats un peu experts. Et en fait, fort de cette influence-là qu'on avait déjà commencé à mettre en place, on s'est dit, bon, maintenant, il faudrait mixer, comme on recommande à nos clients, mixer les formats. C'est-à-dire que vu qu'on a le côté expert, ça peut devenir très, très froid au bout d'un moment. Il faut qu'on donne envie aussi de bosser avec nous pour ce qu'on est, parce que potentiellement, plein de gens peuvent avoir le même service. Mais ils n'ont pas nous, en fait. Et en fait, il faut attirer les gens pour qu'ils veulent travailler avec nous parce que c'est, je vais te dire les termes crûments, Alec, c'est chiant de travailler avec des gens un peu chiants. Voilà, tout simplement. Il y a deux fois le terme chiant, mais c'est... On a envie de travailler avec des gens good vibe, on a envie de travailler avec des gens qui disent les vrais mots, qui ne te font pas d'entourloupe. Et en fait, le côté rassurant de faire des vidéos de tous les formats sur LinkedIn, C'est que derrière, on a l'impression d'avoir un plus gros spectre et de la créativité et de l'expertise et de la personnalité. Tu vois, en fait, c'est ça qu'on a mis en place. C'est d'avoir ce mix de formats pour qu'à la fin, en fait, on se dise « En fait, je veux travailler avec eux, non pas parce qu'ils sont rigolos, parce que j'aime bien leur format rigolo, mais parce que je sais que derrière, ils ont une expertise et qu'en plus, leur personnalité me plaît et que leur créativité va de pair. » Tu vois ? C'est un mix de plein de formats.

  • Speaker #0

    Très clair. Il y aurait un cas client qu'on pourrait détailler là rapidement si tu en as la possibilité. Tu imagines, soit avec un cas client spécifique, parce que je sais que vous avez énormément de cas clients, autant des grands groupes que des boîtes, on va dire plus à taille humaine, auprès desquelles les gens qui nous écoutent pourraient se représenter. Moi, j'ai même pu également bosser, et on bosse encore d'ailleurs avec une des agences du groupe. Et c'est toujours un plaisir même de vous recommander quand j'en ai l'occasion parce que je sais que derrière, le travail est bien fait. Mais ouais, un cas client concret de l'application des différents conseils que tu as pu partager pour ceux qui nous écoutent afin de s'identifier et puis de se dire, ok, je vais le mettre en application directement après l'épisode.

  • Speaker #1

    Complètement. Alors moi, quand je suis arrivée chez Splasher, donc à l'époque, il n'y avait pas de Jaws, il y avait uniquement Splasher. Un de mes premiers clients, c'était Dodo. Je ne sais pas si tu vois, c'est une marque de literie, d'oreiller, de couette, pour situer un petit peu le profil du client. Ce qui était compliqué avec Dodo, c'est que le panier moyen sur leur site était assez élevé. Donc, il y avait pas mal de leviers à soulever pour qu'à la fin, il puisse y avoir de la performance. Donc, on a commencé à mettre en place certains formats. Alors, on a commencé à faire des UGC, qui sont beaucoup plus connus aujourd'hui, mais en 2019, convaincre quelqu'un de faire juste une vidéo avec un selfie, c'était très compliqué à l'époque. Très honnêtement, c'était très compliqué. Donc, des vidéos selfies, des vidéos experts, des vidéos présentation produit. En fait, on faisait une session de 12 vidéos d'un coup pour assurer une campagne avec... plein de formats différents. Donc, je reprends les vidéos selfie, les vidéos expert, les vidéos présentation produit, et on laissait une marge de trois vidéos, où c'était des vidéos storytelling un peu marrantes, un peu... On teste des formats, on tente. Je vais te donner un exemple. Par exemple, une fois, on a tenté un format où c'était une sorte de président de la République qui faisait un discours. en disant « je vote la loi sieste » . Et en fait, on ne savait pas à quoi s'attendre sur ce type de scénario. Et finalement, on s'est rendu compte que les scénarios experts, ce n'était pas forcément ça que les gens cherchaient, parce que la marque était déjà… En fait, on comprend pourquoi on a besoin d'un oreiller. On a envie de tous bien dormir. Donc, arrêtons les formats experts. Et tu vois, à chaque session, pour Dodo, j'ai dû faire à peu près 200 vidéos originales, en tout, en l'espace de 2-3 ans. 200 vidéos originales. et Au fur et à mesure, on essayait d'affiner un maximum les formats qui marchaient le mieux pour pouvoir les répliquer ou alors les twister, et toujours avec cette marge de 2-3 vidéos où on tente encore des choses. En fait, ce qu'il faut retenir peut-être de ce cas-là, c'est qu'il y a des formats évidents. Il y a des formats évidents du type, vous prenez votre caméra, vous vous filmez, vous expliquez l'histoire de votre produit, ça peut être intéressant. vous expliquez la conception, vous expliquez même pour une boîte sans avoir un produit en soi, un service, vous expliquez pourquoi vous êtes là, vous expliquez votre façon de penser, ce que vous voulez vendre ok, ça c'est un format un format expert, vous prenez l'écosystème de votre service, de votre produit vous discutez de quelque chose de l'actualité vous mettez en avant quelque chose qui pourrait être intéressant pour la plateforme, par exemple sur LinkedIn, ça peut être hyper intéressant parce que justement, des gens peuvent mettre en commentaire ce qu'ils en pensent ou alors vous remercier directement d'avoir éclairé un peu plus sur ce sujet parce que c'est la cacophonie en général les informations qui passent un peu partout donc trop bien d'avoir recentré ou alors tout simplement va présenter votre produit tel qu'il est une présentation produit pur voilà ça c'est des formats évident mais ce qui est intéressant aussi c'est de se dire viens en test alors qu'est ce qui marche ailleurs on va scroller sur tik tok et on va voir moi c'est ce que je conseille aussi aux gens qui veulent se lancer dans la création de contenu c'est qu'ils regardent les réseaux sociaux mais ils ne les observent pas assez bien. Je m'explique, quand vous allez sur les réseaux, vous scrollez à l'infini, des fois pendant des heures, et vous vous arrêtez peut-être sur vraiment une cinquantaine de vidéos, intuitivement, vous vous arrêtez comme ça. Pourquoi vous vous êtes arrêtés ? Posez-vous la question, s'il vous plaît ! Posez-vous la question, dites-vous pourquoi. Est-ce que c'est la personne qui a attiré mon regard ? Si c'est le cas, du coup c'est extrêmement subjectif parce que... quelqu'un de beau ou quelqu'un de belle, c'est un peu compliqué à estimer le chemin de pensée pour s'arrêter sur cette vidéo, ça c'est très subjectif, mais si c'est un autre élément, si c'est peut-être une phrase qui vous a attiré, le ton qu'elle a utilisé, la lumière dans l'écran, le mouvement au départ, tout ça, essayez de l'analyser au moment où vous vous arrêtez sur cette vidéo-là. Et essayez de reproduire, essayez de tester. Peut-être que c'est parce que la personne venait du fond et s'arrêtait devant vous. Ok, d'accord, dans ma prochaine vidéo, je vais tenter de faire ça. Et si ça marche, c'est que c'était ça, en fait, l'élément intéressant pour vous. Si c'est une façon de raconter, eh bien, d'accord, je vais essayer de ne pas plagier, mais en tout cas, de présenter les choses peut-être plus naturellement. Moi, j'ai essayé de faire un script complet. Là, je vois que la personne, clairement, elle a allumé sa caméra et juste, elle a parlé. Il y a quelques cuts, mais bon, c'est hyper naturel, hyper simple. Pourquoi pas tester ? Je teste. OK, c'est peut-être pas ça qui marche parce que ça n'a pas marché pour moi. est-ce que c'est peut-être le fond que j'avais, j'étais dans une salle hyper blanche, on dirait un hôpital, la lumière ça marche pas, j'ai mes cernes qui ressortent, est-ce que peut-être le fait de filmer dans la rue ça fait un peu plus improvisé, est-ce que c'est ça que les réseaux cherchent ? Je teste, en fait c'est que du test, pour arriver à la fin, à...

  • Speaker #0

    des formats qui ont été prouvés pour vous et qui marchent pour vous. Et c'est pour ça qu'en soi, il n'y a pas de recette parfaite pour tout le monde. C'est que malheureusement ou heureusement, parce que sinon, vous ne verrez que la même chose de partout sur les réseaux, selon ce que vous avez envie de montrer, selon ce que vous avez envie de vendre, vous êtes obligés de trouver votre format qui ira bien avec vous et ce que les gens attendront de vous vis-à-vis du produit que vous voulez vendre.

  • Speaker #1

    Très clair. Je rebondis sur deux choses hyper importantes que tu as évoquées. Et merci parce que c'est hyper concret. Le premier, tu disais, vous ne devez pas regarder mais comprendre. Je ne sais plus exactement le terme que tu as employé.

  • Speaker #0

    Oui, c'est regarder mais observer réellement.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est vraiment ça. Et le second ? Tu disais que tu as fait plus ou moins 200 vidéos pour ce client qui est Dodo dont tu as parlé sur l'espace de 1-2 ans. Ça met en lumière deux choses. C'est que même s'il y a tout un processus créatif, même s'il y a toute cette dimension qui est liée à une passion, à un talent, à une expertise que tu as su développer avec le temps, etc. Il y a une vraie compréhension, volonté et nécessité d'être très pragmatique dans l'approche. c'est la loi des nombres qui prône ou c'est les KPI les indicateurs clés de performance qui vont primer sur le ressenti et puis ou j'imagine il y a un process qui a été établi ou en tout cas il y a des codes qui doivent être respectés, qu'aujourd'hui tu maîtrises et puis très rapidement tu arrives à te dire ok, là le hook ça va pouvoir fonctionner, là la structure édito, il va falloir ajuster là l'histoire qu'on raconte, bon c'est cool mais on pourrait mettre ça là, ok comme ça là ce premier rush etc ma question c'est pour quelqu'un qui nous écoute à quel moment tu trouves l'équilibre entre laisser parler ta créativité ton imagination ta subjectivité finalement et ce que tu as envie de partager et ce côté data KPI structure process parce qu'aujourd'hui limite on pourrait dire à ChatGPT j'ai envie de créer du contenu je viens d'écouter un super podcast Merci. explique moi concrètement comment on fait des reels ou des vidéos virales sur LinkedIn etc mais du coup on se retrouverait un petit peu étriqué codé, normé et on ferait tous les mêmes vidéos donc il y a une marge de tolérance laquelle ?

  • Speaker #0

    Eh bien écoute j'ai envie de te dire c'est au moment où on se dit c'est quoi réellement les codes auxquels je m'attache absolument et c'est quoi réellement ce que je veux montrer aussi Merci. En fait, moi, par exemple, pour mes vidéos, je sais que je ne lâcherai jamais mon hook. Voilà. Pour moi, le plus important, c'est d'avoir un hook hyper, hyper performant. Donc, si j'ai besoin de commencer un sujet en disant « je ne comprends pas pourquoi » parce que je sais qu'en disant cette phrase, potentiellement, ça va intriguer les gens et leur demander de rester un petit peu plus sur la vidéo parce qu'ils se disent « ah ouais, tu ne comprends pas, moi, peut-être que je comprends » ou quoi que ce soit, je vais garder cette phrase-là. Le hook, c'est ça à quoi je m'accroche, c'est cet élément-là auquel je m'accroche. Et derrière, c'est de l'authenticité. En fait, c'est exactement ce que tu es en train de dire. C'est-à-dire que si on fait tous la même chose après, si on est trop attaché au code, comme je le faisais au départ de mon compte avec Ethereum, à la fin, on ressemble tous les uns aux autres, on n'a plus de marque personnelle, et on se confond, et au final, on perd toute originalité. en soi. Donc, moi, ce que j'aime dire, c'est, si vous avez quelque chose qui performe, dites-vous bien qu'est-ce que vous auriez pu éliminer pour qu'elle performe toujours. Des codes, en fait. Si vous sentez que vous avez fait la vidéo qui performe le plus parce que vous aviez le hook, parce que vous aviez le rythme, parce que vous aviez le lieu avec les lumières, avec votre texte écrit et tout ça, tentez au fur et à mesure d'enlever certaines choses. Tentez de le faire sans les grosses lights. Tentez de le faire avec un texte moins précis. Essayez potentiellement de mettre moins de rythme. Et tout ça, à la fin, ça va vous laisser une marge de manœuvre beaucoup plus grande. Moi, je vois que je m'attache au hook et au rythme. Mais ça, c'est parce que mon rythme, je ne peux pas l'enlever. Non pas parce que les plateformes me demandent d'avoir du rythme pour garder la tension au maximum. C'est parce que moi, je suis une maniaque du rythme. Donc, j'ai besoin que ça soit tout le temps, tout le temps rythmé, tout le temps, tout le temps... que t'aies zoomé dans tous les sens parce que j'aime ça, mais c'est quelque chose que j'aurais pu enlever. qu'une autre personne aurait pu enlever en pensant que c'était quelque chose que les plateformes imposaient. Et je vois aujourd'hui des formats qui sortent avec le fameux hook qui marche bien et une vidéo très lente ensuite et qui performe extrêmement bien. Donc en fait c'est vraiment retirer au fur et à mesure des codes pour voir quelle marge de margine vous pouvez avoir en termes d'authenticité et en termes de ce que vous pouvez faire tel que vous l'auriez fait si les plateformes n'existaient pas au départ. Imaginez que vous auriez fait cette vidéo dans votre chambre ado sans que personne ne puisse l'avoir. Comment vous l'auriez fait ? Rajoutez quelques codes par-dessus et à la fin, vous avez le cake parfait.

  • Speaker #1

    Tu parlais tout à l'heure également d'intelligence artificielle. Tu disais que c'était ta passion et effectivement en off, je disais la vidéo que vous avez publiée hier, j'en parlais avec l'équipe. Comment tu as fait ? Tu as utilisé ça ? Tu m'as dit non, non, j'ai utilisé ça, puis un bout de ça, etc. Moi, je me pose une vraie question, c'est... Est-ce qu'un jour, l'IA ne va pas remplacer tous les créateurs de contenu ? Parce que demain, tu pourras écrire un prompt et puis tu pourras lui dire « Ok, sur base de tous les éléments que je t'ai envoyés me concernant, génère une vidéo Reels TikTok de moi avec un bon hook sur tel sujet. Ah non, le mur là-bas au fond, mets-le en vert, pas en rouge. En fait, rajoute quelqu'un qui arrive ici avec un accessoire. » Enfin, tu vois, ça paraît tiré par les cheveux, mais... Mais demain, c'est ce qui risque d'arriver. Et plus on va avancer, plus ce sera difficile de réussir à identifier, percevoir ce qui est généré par l'IA, ce qui ne l'est pas. Comment dans tout ça, où on va arriver dans une ère où on va être encore plus noyé dans la création de contenu. Déjà aujourd'hui, on voit, tu as des promesses d'agences ou de boîtes qui te disent avec un seul contenu, je te fais 600 shorts. et je te les déploie sur 50 différents en automatique et puis voilà c'est quoi l'avenir de la création de contenu selon toi et comment sortir du lot sortir son épingle du jeu si j'ose dire, dans ce monde où ça va être de plus en plus compliqué, les barrières à l'entrée vont être de moins en moins présentes, mais du coup réussir à sortir du lot ça va être extrêmement compliqué ne serait-ce que pour pour quelqu'un qui n'a jamais encore créé de contenu aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Alors en fait, moi déjà, je pense qu'on devrait s'enlever de la tête que plus tard, il n'y aura que des influenceurs IA. Je pense que là, pour le coup, ça sort un peu de partout et on a l'air d'être submergé. Mais tout simplement parce que l'IA a une stratégie commerciale qui est hallucinante en termes de marketing. C'est que c'est inondé de partout. On a bien pu le voir là, cette semaine, avec les starter packs ou juste avant. avec toutes les images type Miyazaki. C'est que des sujets de com' pour pouvoir inonder et ensuite certainement récupérer de la donnée, très honnêtement, c'est ce que je pense de ces IA-là. Mais par contre, je pense que le marketing très assommant qu'on a aujourd'hui ne sera plus intéressant dans quelques temps, en fait. Tout simplement parce que... Si on a des réseaux entièrement faits que d'IA, je pense qu'il y a quand même un moment où les vrais passionnés, les vrais créateurs de contenu, les gens qui aiment vraiment ça au départ, n'accepteront pas qu'on leur pique le seul truc qui les font triper, c'est-à-dire potentiellement filmer, potentiellement se mettre devant une caméra, potentiellement faire le montage. Tout ça, si on le délègue, moi je fais partie des gens qui... qui pensent que l'IA est bien pour déléguer les choses qui nous saoulent dans la vie. Et si les créateurs de contenu commencent à donner à l'IA des tâches qui leur sont propres normalement dans leur passion, ça veut dire que ce n'étaient pas des bons créateurs de contenu dès le départ et que c'étaient des gens qui voulaient juste aller sur la plateforme. Et je pense honnêtement que ces personnes-là, du coup, si elles utilisent ces technologies pour faire ça, elles ne vont pas durer très très longtemps. Parce qu'il faut une expertise dans tous les cas. On a besoin d'un manager de l'IA au départ pour avoir un bon rendu. Et le bon manager de l'IA, c'est quelqu'un qui arrive à lui donner les bonnes directives en fonction de son expertise. Et je suis convaincue qu'il n'y a pas meilleur qu'un motion designer, qu'un DA, ou encore qu'un CR, pour pouvoir contrôler des IA, pour pouvoir manager des IA génératives d'images ou de vidéos. Tu vois ce que je veux dire ? Donc du coup, en fait... Si on commence à avoir aucune barrière et que tout le monde peut le faire, Oui, tout le monde pourra le faire, mais le contenu sera beaucoup moins intéressant. Les gens vont se désintéresser des plateformes. Les plateformes ne vont pas aimer ça parce que tout simplement, le seul but d'une plateforme telle que Facebook, Insta, YouTube ou encore TikTok, leur seul but, c'est d'avoir de l'attention. Si les personnes se désintéressent et partent de la plateforme, il n'y a plus d'ascension, donc plus de chiffre d'affaires pour Facebook, Insta. Et donc, à la fin, on réglemente et puis on dit, on va mettre un cachet vidéo faite par IA et vidéo faite par l'homme. Et puis, ça va remettre un petit peu les pendules à l'heure. Et même si aujourd'hui, il y a déjà un petit bouton pour activer fait avec de l'IA, je pense que ce bouton-là n'est pas forcément toujours respecté. Mais par contre, plus tard, on aura aussi des outils qui sont intégrés pour remarquer clairement si la vidéo a été faite aussi par IA. Donc, en fait, voilà, je pense que tout va se réglementer. naturellement parce que derrière ce jeu économique qu'il y a derrière l'IA qui est la productivité le truc et tout ça, on oublie des fois que la seule chose aujourd'hui qui compte c'est la vie des gens et on le voit très très bien avec le Starter Pack c'est qu'au bout d'une semaine il y a eu tout un mouvement des artistes alors bon pour ou contre le fait qu'ils en fassent tout un sujet pour faire au final leur propre comme à eux Merci. Ça, c'est encore un autre débat. Mais en tout cas, on voit que si on commence à parler d'un sujet en disant « je ne suis pas d'accord » , notamment sur l'IA, eh bien, n'importe quelle marque peut essayer de faire un Starter Pack aujourd'hui. Je ne vois pas un monde où il n'y a pas dans les commentaires des remarques disant « l'écologie, vous n'avez pas honte, vous voyez bien qu'on essaie de se battre » . Et donc, en fait, il y a beaucoup de sujets là-dessus. Je ne sais pas si je m'exprime clairement sur ça, mais en tout cas, pour moi, l'IA n'est pas destructrice. L'IA est un exhausteur, en fait, de talent. Et j'ai envie de dire, si elle est mise dans les mains d'un maximum de personnes, eh bien, il y a certaines mains qui s'en serviront très, très mal et il y aura un rendu très, très mauvais parce qu'ils n'ont pas ça en eux. et il y a certainement qui, à la base, n'avaient pas accès à certains outils, comme par exemple, j'imagine, Photoshop, qui ne sont pas hyper, hyper accessibles si on n'a pas une formation ou si on ne prend pas le temps de se former très rapidement ou bien sur Internet. Ces personnes-là qui n'avaient pas, à la base, la possibilité d'avoir ces outils-là en main et qui ont l'IA et qui ont peut-être cette flamme créative au fond d'eux, vont pouvoir justement la découvrir et la faire émerger, tu vois. Donc, c'est très positif, c'est très bisounours en soi aussi comme vision. Mais j'ai bon espoir que ça soit aussi ça, en fait, l'avenir de l'IA.

  • Speaker #1

    Oui, très clair. Et je ne savais même pas qu'il y avait le petit bouton « Fait par IA » ou pas.

  • Speaker #0

    Si, maintenant, ils le demandent. Après, c'est très compliqué de mettre « Fait par IA » sur une vidéo complète, comme les miennes, par exemple, où en soi, il y a 90, voire 95 % de la vidéo, sauf celle que j'ai sortie il y a deux jours. Mais 90 % de la vidéo, c'est de l'humain. et il y a une démonstration d'IA derrière. Donc moi, je préfère mettre en légende ou alors dans les commentaires, j'ai utilisé ces outils-là en IA pour faire cette vidéo-là plutôt que de mettre fait par IA, parce que là, on va vraiment croire que je suis une IA et déjà qu'il y a une sorte de rumeur sur les réseaux disant que je ne suis qu'une IA, c'est impossible. Ah ouais ? Ouais, ouais, ouais. Mais ça, c'est parce que j'aime bien faire des premiers avril qui restent un peu en tête.

  • Speaker #1

    Ah oui, j'avais vu une fois une vidéo, effectivement, où c'était quoi ? C'était Jérémy qui s'était déguisé en toi ou l'inverse, un truc comme ça, non ?

  • Speaker #0

    Jérémy est une IA que j'ai utilisée pour appâter un peu les gens parce que c'est une figure qui représente finalement le côté universel de l'humain. Il met tout le monde d'accord.

  • Speaker #1

    Oui, complètement, complètement. J'ai deux dernières questions pour toi. On est aujourd'hui dans une ère où beaucoup de marques cherchent à devenir leurs propres médias. mais peu y arrivent vraiment t'as évoqué plusieurs points hyper intéressants notamment quand on a parlé d'IA notamment quand on a parlé de lignes directrices de création de contenu au global mais pour toi c'est quoi l'erreur ou les erreurs principales que tu vois dans leur approche qui font qu'ils n'arrivent pas forcément à atteindre cet objectif de créer leur propre média qui vient porter un message porter la voix finalement de leur marque et bien déjà ne pas s'adapter au ton de la plateforme

  • Speaker #0

    sur laquelle ils s'intègrent. LinkedIn, il y a quand même un ton à avoir au départ. TikTok, il y a un ton, une communauté TikTok qu'il faut respecter aussi dans ses codes. Donc ça, il faut que malgré tout, même si la marque a une ligne directrice très concrète dans leur tête en termes de communication, il faut qu'ils arrivent à totalement sortir de ça. Et ce que je recommande en général, c'est d'engager quelqu'un, alors je ne dis pas forcément une agence, mais un... un stagiaire ou alors même quelqu'un en CDI qui est dédié à ça pour comprendre les codes, des fois qui rafraîchit totalement la façon de voir la marque sur ces réseaux-là. Donc déjà, première chose, c'est le ton. Et la deuxième chose, c'est la régularité. Il y a certaines marques qui se disent, « Attends, on a poussé trois formats en deux mois, je ne comprends pas, ils ne marchent pas. » Oui, mais en fait, parce que les algorithmes sont totalement boulimiques. et un, pour te propulser, ils ont besoin de beaucoup plus de contenu et deux, une logique implacable qui est que si on ne te voit pas beaucoup, on ne te retient pas. On est exposé à plus de 10 000 publicités par jour et je ne parle même pas des contenus en général. Donc si je ne te vois qu'une seule fois toutes les trois semaines, crois-moi que j'ai eu le temps d'en voir des têtes et j'ai eu le temps d'en voir des services et j'ai eu le temps d'en voir aussi des produits et peut-être qu'eux communiquent mieux de toi. et peut-être qu'eux ils ont un message beaucoup plus ancré dans ma tête et peut-être que j'irai sur leur site ou alors sur leur service pour leur commander quelque chose plutôt qu'à toi alors que peut-être tu es bien meilleur et malheureusement c'est ce truc là c'est la régularité sur le fait de se montrer

  • Speaker #1

    Merci Diane pour tous les éléments que tu as partagé, franchement j'aurais pu rester plus d'une heure encore avec toi, te poser plein plein de questions sur les outils qu'il y a, sur les tendances sur comment créer du contenu Merci. sur ci sur ça et j'en aurais tiré je pense un bon profit si vous avez aimé cet épisode autant que je n'ai eu de plaisir à l'animer et bien faites-le nous savoir comme à chaque fois en mettant 5 étoiles sur la plateforme sur laquelle vous nous écoutez en partageant cet épisode en interagissant sur le post LinkedIn qu'on fera spécifiquement pour mettre en avant cet épisode et puis on mettra évidemment aussi tes liens Diane directement en description je vous invite à aller regarder notamment le contenu que tu fais, que vous faites, ça en dira long justement sur un bon exemple concret de tout ce qui a été évoqué dans cet épisode dernière question pour toi est-ce que tu peux me partager le déclic qui a fait toute la différence pour toi que ce soit une simple phrase une anecdote quelque chose de positif, moins positif, peu importe mais un déclic que tu n'as pas partagé dans cet épisode, que tu n'as peut-être jamais partagé dans aucune interview tu as carte blanche Merci. pour le mot de la fin ?

  • Speaker #0

    Écoute, il y a deux phrases, même trois phrases qui m'ont énormément inspirée dans ma vie et qui ont été dites par trois femmes différentes que j'ai croisées des fois. Les rencontres sont folles. La première, c'était la vie a beaucoup plus d'imagination que toi, alors arrête d'essayer de prévoir ce qui va se passer dans un an. Stop. Vraiment. Tu peux avoir des rencontres, des trucs qui vont totalement te faire changer d'avis sur tout ou alors tout simplement t'orienter vers autre chose. et embrasse ces opportunités plutôt que de rester focus sur quelque chose qui peut-être est une obsession. Donc ça, c'est déjà le premier truc. Deuxième chose, quand j'ai sorti mon CV vidéo, il y a une femme qui m'a contactée incroyable et qui m'a dit « Bravo, tu es en train de devenir l'accessoire que tout le monde veut. » Et donc ça, en fait, ça peut paraître un peu dénigrant sur le coup parce que je n'ai pas envie d'être un bracelet, mais en soi, le message derrière est beaucoup plus intéressant, c'est devenir... Euh... la chose qu'on n'attendait pas, mais que finalement, on ne peut plus s'en passer. Et ça, c'est littéralement une pensée de Steve Jobs quand il a sorti l'iPhone, par exemple. C'est les gens ne savent pas ce qu'ils veulent, mais moi, je vais leur montrer ce dont ils ont besoin. Et même si Steve Jobs était certainement quelqu'un de très toxique dans sa vie perso, il a quand même sorti l'outil qui reste. aujourd'hui dans la main de plus de 50% de la planète. Donc c'est quand même pas mal. Ça, ça propulse beaucoup vraiment de se dire que c'est vrai, j'ai peut-être une valeur que je peux montrer aux autres, je suis intéressante et il faut que les gens le sachent. Donc je vais le montrer et prendre tous les outils que j'ai dans ma boîte à outils jusqu'à maintenant et le propulser un maximum. Et le dernier, qui est beaucoup plus lointain, j'ai envie de te dire, mais qui a été très très efficace. C'est une prof de français que j'ai eue en 5e pour te dire à quel point ça m'a marquée pour le coup. Et c'était, tu utilises... Je suis obligée de t'apprendre le conditionnel, mais ne l'utilise jamais dans ta vie. Donc, essaie de ne regretter jamais rien. Alors, c'est compliqué à appliquer au quotidien, mais dans mes phrases, j'utilise le minimum de fois le « si j'avais pu faire ça » , le truc, j'avance. C'est tout. Allez, on y va. C'est tout. Tout est bon à prendre, les mauvaises expériences comme les bonnes. Ça remplit ma boîte à outils pour ensuite continuer à devenir l'accessoire que tout le monde veut.

  • Speaker #1

    Merci Diane.

  • Speaker #0

    De rien. Merci à toi. Vraiment merci, c'était très sympa.

Description

Elle cumule plus d’un million d’abonnés. Mais derrière l’image léchée, Diane — alias Estherium — orchestre une stratégie de communication redoutable.


CMO du groupe JAWS, elle pilote une des agences les plus innovantes d’Europe. Avec plus de 300 clients, une expertise en IA, branding, performance et influence, elle incarne cette nouvelle génération de marketeurs capables de penser au-delà des codes.


Mais ce n’est pas juste un CV impressionnant. C’est une vision. Une méthode. Une approche qui casse les clichés : oui, on peut créer du contenu puissant, sans être fake. Oui, on peut faire du branding stratégique qui performe. Oui, on peut être une figure publique… tout en restant aux commandes du game corporate.


Dans cet épisode, on parle vrai. Découvrez :

  • Comment elle est passée de créatrice TikTok à stratège respectée

  • La différence entre créer du contenu… et penser comme une marque

  • Sa méthode pour relier branding, influence et performance

  • Les erreurs que font 90% des entreprises sur les réseaux

  • Ce qu’il faut vraiment comprendre des algorithmes pour émerger

  • Son déclic personnel, jamais partagé ailleurs


Que vous soyez entrepreneur, marketeur, ou créateur… cet épisode va changer votre vision du branding moderne.


Si vous avez aimé ce podcast, je vous invite à vous abonner pour ne manquer aucun de nos prochains épisodes.


Pensez aussi à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute préférée et à nous laisser votre avis !


Enfin, si vous avez des questions ou des sujets spécifiques que vous aimeriez que j’aborde dans un futur épisode, n’hésitez pas à m’en faire part.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Depuis 2017, j'accompagne et côtoie des entrepreneurs à succès. Chaque rencontre est unique et permet d'identifier ce qui crée la réussite. Je suis Alec Henry, l'initiateur du mouvement Entrepreneurs.com et dans ce podcast, j'ai l'opportunité d'échanger avec des personnalités inspirantes qui ont su créer la différence. Avec Le Déclic, je vous offre une perspective unique afin que vous puissiez à votre tour faire la différence. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Le Déclic. Toujours un plaisir d'animer ces épisodes et encore une fois, 1 un épisode très bien accompagné avec Diane Benhamou. Diane, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien, merci. Et toi, Alec ?

  • Speaker #0

    Écoute, en excellente forme. Je suis super content de t'avoir ici avec nous parce que, comme je te disais en amont, j'adore ce que tu fais, j'adore ce que vous publiez, j'adore ce que vous faites. Encore hier, je partageais à l'équipe une de vos publications. J'en parlais aussi avec Jérémy, qui est déjà venu sur le podcast Le Déclic. Jérémy Bendaian, qu'on salue. Je vais rapidement te présenter avant qu'on démarre, parce que j'ai tellement de questions à te poser. Diane, alias Estéreum, tu maîtrises les codes du marketing et de la communication comme peu de personnes dans l'écosystème. Aujourd'hui, CMO du groupe Jaws, l'une des agences marketing 360 les plus innovantes en Europe. Tu pilotes une stratégie qui mêle création de contenu, achats médias, IA et influence. Tu diriges la communication d'un groupe composé de cinq agences complémentaires qui accompagnent plus de 300 clients dans leur croissance organique et payante. Mais ta force, elle va bien au-delà de... de ton rôle en entreprise parce que tu as plus de 600 000 abonnés sur TikTok, 400 000 sur Instagram, tu es aussi très présente sur LinkedIn, tu es aussi donc créatrice de contenu reconnu, tu as cette capacité rare à orchestrer une stratégie de communication globale, tu sais construire une image de marque, jouer avec les algorithmes, penser à un personal branding qui renforce l'identité d'une entreprise, tu rends donc le personal branding stratégique sans jamais le rendre superficiel et aujourd'hui, tu es une référence pour toutes celles et ceux qui veulent comprendre comment faire dialoguer influence, branding et performance. Donc dans cet épisode, on va revenir sur ta manière d'orchestrer la communication comme une stratégie globale en mêlant personal branding, images de marques et performance. Et surtout, on va creuser une question, comment bâtir une marque forte à l'ère du scroll permanent sans tomber dans le bruit, ni dans le superflu, l'apparat ou même le fake. Bienvenue Diane sur le Déclic.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Franchement, c'est incroyable. Je me demande même si je vais en rajouter pour ne pas...

  • Speaker #0

    je vais pas en rajouter plus pour ne pas détruire la description magnifique que tu as faite de moi à l'instant bah écoute avec plaisir je pense que c'est mérité j'ai envie qu'on rentre directement dans le vif du sujet aujourd'hui c'est extrêmement difficile de construire une crédibilité dans un monde où voilà il y a énormément de choses sur les réseaux, de publications dans un monde d'apparence, un monde parfois même superficiel j'aimerais vraiment comprendre comment toi tu appréhendes les réseaux, comment tu appréhendes la communication, comment tu appréhendes tout ça parce qu'on le voit au quotidien lorsque tu communiques que ce soit sur ton compte personnel ou quelle que soit la plateforme, on sent qu'on n'est pas dans le faire pour faire qui a une vraie réflexion, il y a une vraie cohérence tout en étant constamment dans l'innovation. Est-ce qu'il y a une méthode, est-ce qu'il y a une recette secrète ? Quel est l'élément qui guide votre tram éditorial global ou en tout cas la stratégie que tu poses ?

  • Speaker #1

    Alors écoute, déjà, tout part, on va dire, d'une passion. À la base, quand même, je suis passionnée par la vidéo depuis que je suis toute petite, par la création de contenu, qu'elle soit vue ou totalement anonyme, on va dire. De base, c'est vraiment quelque chose qui m'anime et qui vraiment me fait me réveiller le matin. Donc, disons que même avant que les réseaux sociaux arrivent, Il y avait cette passion-là. La grosse erreur des personnes qui veulent se lancer en général sur les réseaux sociaux, c'est qu'ils n'ont pas cette passion dès le départ. Ils se disent que tout le monde est sur les réseaux sociaux, tout le monde a envie de raconter son histoire, de son truc et tout ça. Et ils se rendent compte très très rapidement que vu que la création de contenu n'est pas viscéralement ancrée en eux, ça s'arrête très vite ou du moins on ne fait pas passer la bonne image. la bonne façon en tout cas de se présenter aux autres. Donc moi en soi, c'était déjà de base quelque chose qui m'animait. Donc au moment où les réseaux sociaux sont arrivés, j'ai vu des personnes qui me ressemblaient, on va dire, sur les réseaux sociaux, avec l'arrivée sur YouTube de Cyprien, de Squeezie, de toutes ces personnes en fait qui ont commencé à raconter des histoires ou du moins à créer leur marque personnelle. Et je me suis dit, mais en fait ces personnes-là, avant que les réseaux sociaux arrivent, ils étaient comme moi certainement. en train de bidouiller leur caméra, en train d'aller sur des monologes du scène de montage, en train d'éditer des photos, en train de faire plein de choses. Et c'était de l'ordre de la créativité, c'était de l'ordre de j'ai de l'imagination en barre et j'ai envie que ça soit mis sur un média potentiellement, ou au moins sur quelque chose qui puisse le retranscrire le mieux possible. Donc en fait, c'était l'idée de la réalisation pour arriver à un rendu final qui me plairait. Et je pense que ces personnes-là, en les regardant, quand j'étais adolescente... ça m'a fait comprendre que eux, ils arrivaient à montrer ça, comment ils font, et comment moi, je peux l'adapter pour ensuite aller arriver, pas à leur niveau, je ne suis pas au niveau de Squeezie, très clairement, mais en tout cas, arriver à créer une communauté autour de ça, et potentiellement, trouver des personnes qui, comme moi, à l'époque, regardaient ces mêmes créateurs, trouver des personnes que je pourrais inspirer, ou du moins déclencher leur flamme aussi. En fait, c'était ça l'objectif de base. Donc, si on a déjà la bonne intention, Le reste est beaucoup plus simple. Tu vois ce que je veux dire, Alec ? Déjà, de base, j'ai l'impression que tout le monde se met cette pression-là de devoir aller sur les réseaux absolument. Il y a une pression certaine pour les entrepreneurs. Ça, je ne dis pas le contraire. Mais par contre, sur les réseaux sociaux en général, il faut bien capter qu'il y a plein de formats différents, plein de façons de s'exprimer. Et aujourd'hui, ma méthode n'est pas forcément applicable pour tout le monde, tout simplement parce que ce sujet-là de passion n'est pas forcément existant. Alors soit on recrute... quelqu'un qui a cette passion-là en elle et du coup qui arrive à vous mettre en valeur, soit vous l'avez en vous, et là vous pouvez vous lancer, et là je vous donne tous les conseils du monde pour vous lancer. Mais si vous n'avez pas ça, c'est plus compliqué.

  • Speaker #0

    Complètement. Et tu fais bien de spécifier justement ces exemples, tu évoquais Cyprien, Squeezie, d'autres, peu importe, où ce sont des créateurs de contenu divertissement à la base, donc très mainstream, mais qui ont parfaitement maîtrisé tous les codes qui font qu'un contenu devient virale, qui font qu'on arrive à créer une communauté, qui font qu'ensuite on arrive aussi à la monétiser. C'est des entreprises énormes qui ont été créées derrière ces créateurs de contenu. Et quel que soit leur niveau, c'est quand même colossal aujourd'hui l'exposition et le business qu'il y a à faire sur ce genre de plateforme et d'influenceurs en France et même à travers le monde. pour autant, tu as réussi assez subtilement à faire communiquer le monde corpo et ce monde du divertissement, tout en restant crédible, sans tomber dans une sorte de caricature que souvent on pourrait voir, apercevoir, etc. Comment tu as construit justement cette crédibilité, cet univers qui est assez singulier et qui fait ta signature ?

  • Speaker #1

    Écoute, tu vas rigoler, mais la première fois que je me suis exposée sur les réseaux sociaux, déjà c'était en... En 2019, non, bien avant, avec des vidéos de chants et tout ça sur YouTube, mais ça, c'est anecdotique et on n'en parlera pas plus. Mais en tout cas, en 2019, j'ai publié un CV vidéo qui me ressemblait entièrement et c'était un petit peu le côté, je ne vois pas comment je pourrais au mieux montrer qui je suis qu'à travers ce truc-là qui m'enveloppe depuis que je suis toute petite, c'est-à-dire la vidéo. Donc déjà, ça, c'était un premier pas vers les réseaux sociaux. Le deuxième pas. C'était de faire une blague à mon patron, à Jérémy, du coup, que tu connais. En gros, lui était en 2021 influenceur ou en tout cas créateur de contenu sur la crypto-monnaie sur TikTok. Il parlait de crypto-monnaie très souvent. Et donc, j'imaginais que dans son pour-toi, dans ses pour-toi, dans son feed, il n'y aurait certainement que des personnes qui parlent de crypto-monnaie toute la journée parce que forcément, il n'était que obnubilé par ça. donc je me suis dit bah tiens si je lui faisais une blague et si je tournais quatre vidéos où je parlais en reprenant le ton de certaines personnes qui parlent de crypto-monnaie sur les réseaux, je parlais de crypto moi aussi, j'en fais quatre vidéos, j'en poste une tous les jours, et peut-être qu'à un moment, il va tomber sur moi aux toilettes, et ça, ça me faisait déjà vachement rire. Donc la base de mon compte, c'est ça, pour te dire. C'était vraiment une blague où j'avais vite fait observer les codes d'un certain domaine, d'un certain... d'un certain sujet pour le retransmettre avec une petite touche un peu marrante pour voir si au moins Jérémy pouvait être atteint à travers ça. Et le fait est que ma deuxième vidéo a fait 3 millions de vues et j'ai pris 100 000 abonnés en l'espace de deux semaines. Donc là déjà il y a eu quelque chose où je me suis dit ok donc j'ai peut-être compris quelque chose. Est-ce que c'est mon métier parce que j'écrivais quand même des vidéos à ce moment-là pour des marques pour qu'elles Merci. puissent marcher pour qu'elles soient performantes sur les réseaux sociaux ? Est-ce que cette expertise-là n'a pas servi justement pour créer un contenu qui serait intéressant malgré le fait que ce soit un sujet de niche ? Et ensuite, je me suis dit, bon, là, j'ai fait quatre vidéos, je vais continuer, ne serait-ce que pour devenir encore plus experte dans mon domaine et être encore plus intéressante pour mes clients. Parce que si j'arrive à percer avec un sujet aussi compliqué que la crypto-monnaie, aussi difficile en termes d'opinion, Il y a beaucoup de gens qui pensent qu'ils peuvent perdre leur argent, que c'est quelque chose de très risqué, que c'est quelque chose de terrifiant, ou alors d'extrêmement compliqué. Si j'arrive à faire un percé avec un sujet comme ça... Je pense que j'ai compris les codes. Sauf qu'à un moment, je te dis vraiment tout le processus pour arriver jusqu'à aujourd'hui très clairement, je me suis rendue compte que je m'enfermais dans un format parce que je voulais correspondre à une cible qui était les gens qui connaissent déjà la crypto-monnaie et qui veulent en savoir un petit peu plus de temps en temps sur les actualités, sur les choses et tout ça. Donc, je m'enfermais dans une niche et je n'apprenais pas au plus grand nombre. Je ne faisais pas de démonstration pour prendre connaissance de ce milieu. Je ne faisais que la démonstration pour les gens qui s'y connaissaient déjà. Donc ça, déjà, ça me bloquait. Autre chose, je m'étais enfermée dans un personnage qui n'était pas complètement moi. C'était quelqu'un de sympathique, bien sûr, et c'était rien au tout début, mais c'était un peu une voix forcée, des scénarios écrits, quelque chose de très contrôlé, parce qu'il y avait cette envie de comprendre toujours plus les codes. Et en fait, à un moment, j'ai été vraiment dégoûtée, on va dire, du milieu de la crypto-monnaie parce que quand on devient créateur de contenu dans la crypto-monnaie, eh bien, on voit aussi les partenariats qui arrivent et les centaines de sponsors qu'on me proposait par jour avec 99% d'entre elles qui étaient des scams. Donc, à ce moment-là, je me suis dit, ce n'est pas un milieu que je veux représenter à ce moment-là. Et je me suis recentrée, je me suis dit, en fait, le... La grosse thématique des cryptos qui me plaisait, c'était la tech. Donc je vais me recentrer vers la tech. Et je vais me recentrer aussi moins mon contenu pour qu'il me ressemble un peu plus. Et là, j'ai compris quelque chose. C'est que selon comment tu te présentes dans une vidéo, eh bien tu attires les personnes qui ressemblent à la personne qui est incarnée dans cette vidéo. Donc en fait, si je me présente comme moi, j'attirerai des gens comme moi. Et si par hasard, j'ai un discours assez universel, eh bien j'attirerai un maximum de personnes. Donc arrêtons de prendre des termes trop compliqués, essayons d'avoir une introduction qui puisse toucher un maximum, c'est-à-dire des sujets plus larges pour revenir peut-être un peu plus vers la niche à la fin de la vidéo. Essayons en fait de faire quelque chose de plus sympathique et presque quelque chose que je pourrais avoir à une table si je suis avec des amis qui ont tous chacun leurs opinions, qui ont tous chacun leur sujet de prédilection. Et donc en fait j'ai commencé à faire mes vidéos dans ce sens-là. Moi, j'ai une passion. Là, aujourd'hui, ma passion, c'est clairement autour de l'intelligence artificielle. Je sais qu'il y a des gens qui se foutent royalement dans mes amis ou dans mes collègues. Et je sais qu'il y a des gens qui sont hyaceptiques. Je sais qu'il y a des gens qui ne supportent pas d'en parler ou alors qui ne veulent même pas en entendre parler parce que tout simplement, ils se sentent beaucoup trop loin du sujet. Si j'arrive à parler à ces personnes-là, c'est parce que je me projette sur comment je leur parlerai dans la vraie vie. Et donc, à la fin, ça me fait ma vidéo que je peux présenter aujourd'hui sur mon compte. Je ne sais pas si j'ai été assez claire dans le déroulé de ma formation, on va dire, pour arriver sur un contenu qui me plaît, qui me ressemble et qui parle au plus grand nombre. Pour arriver finalement sur un sujet niche en soi. Ça reste un sujet niche, normalement, l'IA, et je pourrais être sujette à énormément de commentaires, énormément de haters, énormément de... de gens qui pourraient me pourrir dans les commentaires. Et le fait est qu'aujourd'hui, je n'en ai pas. Ou du moins, j'ai des gens qui me questionnent avec énormément de respect. Mais c'est parce que justement, j'ai ce ton que j'aurais normalement dans la vraie vie. Je pense que c'est hyper important. Et en fait, les réseaux sociaux aujourd'hui, comme tu disais tout à l'heure, on peut devenir très rapidement une caricature pour faire le buzz, notamment. Parce qu'on sait que les réseaux sociaux adorent les habits tranchés, qu'ils adorent avoir des personnalités... clivante qui réunit une communauté qui est totalement pour la personne, limite qui le prend en bourrou. Mais moi je suis partisane de façonner aussi les réseaux comme on les voudrait aussi, tout en gardant quand même les codes. Je dis pas que mes vidéos ne sont pas, sont complètement disruptives par rapport à ce que les plateformes attendent, loin de là, parce que justement j'ai un hook pertinent. Je sais que ma vidéo, mon storytelling, il est travaillé dans ma tête et même aujourd'hui je n'ai plus de texte parce que je suis programmée. pour faire mes vidéos comme ça. Je sais que je peux attirer l'attention sur cette IA-là plutôt que sur une autre, parce que je peux avoir un effet visuel qui peut attirer l'attention aussi au départ et la garder jusqu'au bout. Mais par contre, sur le ton, j'ose espérer que je fais partie de cette nouvelle vague de créateurs de contenu. On est de plus en plus nombreux, très positifs. très bienveillants, moins clivants, qui essaient d'apprendre aux autres, qui sont plus dans le « venez, on partage » plus que « j'ai envie de faire une vidéo qui buzz » . Et finalement, vous ne retiendrez pas ma tête et il n'y aura aucune carrière pour moi derrière et ma communauté ne sera pas attachée à moi, mais à ma parole ou alors à un geste que j'ai pu faire et qui restera dans les mêmes profonds d'Internet. Oui,

  • Speaker #0

    complètement. Hyper clair, hyper clair. Et je rebondis, tu demandais si c'était clair et ça l'est vraiment. Et d'ailleurs, ça me permet de... Ça me donne envie de te poser plein de questions, notamment tes... Très rapidement passé sur un sujet, tu as dit j'ai fait 100 000 abonnés, de 0 à 100 000 abonnés en deux semaines sur base d'une blague. On y reviendra parce que c'est quand même assez dingue, notamment pour toutes les personnes qui veulent se lancer, qui veulent créer du contenu mais qui ne savent pas comment faire ou qui, malgré le fait qu'ils en font depuis des semaines, des mois, voire des années, n'arrivent pas encore à décoller. Ceci étant, je rebondis aussi sur tes commentaires. Tu parlais des différents retours que les gens ont dans les commentaires. On a lu tes commentaires, on a regardé tes commentaires et quand on… si à Tarn on ressent surtout, tu l'as évoqué un profond respect pour ta capacité notamment à penser comme une marque et donc mettre en place un message qui vient ancrer dans l'esprit des gens une marque, un logo, une histoire une quête, une mission, une vision peu importe et derrière pouvoir capitaliser sur celle-ci c'est un sujet qui est aussi important qu'il n'est pas suffisamment clair dans l'esprit de beaucoup ... Pour toi, c'est quoi la définition d'une marque forte aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Une marque forte, c'est alors une constance extrêmement stricte sur une pensée. C'est-à-dire que si vous avez des valeurs, répétez-les un maximum de fois dans vos vidéos, faites-en des sujets, faites en sorte que ça soit un maximum, même des fois de temps en temps. en petites phrases rapides, mais pour que ça soit ancré. Et aussi, comme tu me disais, il y a cette notion de marque personnelle. Je pars du principe que plus je donne sur ma personnalité, plus les gens me suivent, moi, pour ensuite savoir ce qui m'intéresse derrière. Je m'explique. Si je commence par exemple une vidéo pour présenter une IA de musique, comme Suno. je ne la commencerai pas en disant cette IA vous permet de faire une musique sur n'importe quel style n'importe quel ton je ne la présenterai pas comme ça je dirais Disney nous a menti et j'explique ensuite mon rapport à Disney au départ, ça ne va pas durer plus de 20 secondes en fait le départ mais déjà ça va attirer un maximum de gens et je vais donner un avis sur moi au départ en disant, hier j'ai regardé, et c'est de l'expérience hier j'ai regardé Réponse ça ne m'a pas plu Parce que la première chanson, c'est « Elle se réveille, elle est toute pimpante, elle fait son ménage, elle fait son truc, la vie c'est pas ça. » Et « Venez » , et là, on arrive sur mon sujet que je veux présenter depuis le début, mais on arrive et on dit « Venez, je vais faire une chanson Disney de la vraie vie. » Et là, j'explique, et là, je truque. Et en fait, tout ce début de vidéo, il peut paraître complètement superficiel pour pas mal de gens qui sont dans la tech, mais en fait, ce début de vidéo a permis d'ancrer que j'étais une personne qui ressemblait à plein d'autres personnes. Et du coup, aussi... créer du lien avec ma communauté encore plus. Parce que, un, ils ont appris que j'aimais les Disney, que potentiellement, à presque 30 ans, je peux me regarder un réponse hier soir, que j'ai un avis sur ça, que potentiellement, ma vie, elle ressemble à la leur aussi, parce que, bah, bah non, je peux pas faire le ménage à 7h du mat', désolée. Donc, je crée un lien pour leur montrer ensuite, bah, regardez, j'ai une passion, si vous m'aimez bien, bah, potentiellement, ma passion, bah, vous allez pouvoir vous y intéresser.

  • Speaker #0

    Très clair.

  • Speaker #1

    Et donc, j'essaie à chaque fois de faire ça, donc, moi, je pense... Une marque forte, c'est ne pas seulement, par exemple, tu vois, on peut parler d'un produit, mais c'est exactement le même produit, enfin c'est exactement la même réflexion qu'il faut se faire sur un produit. Si on parle uniquement du produit tout le temps, accélère la pousse, ou alors revitalise votre peau, ou alors tatatatata, sur un produit cosmétique par exemple, si on met toujours, toujours, toujours les mêmes arguments avec des termes très scientifiques et tout ça, on ne va pas créer de lien. Par contre, si on va sur LinkedIn et qu'on arrive et on voit une femme ou un homme qui arrive et qui dit, en fait, j'avais des problèmes de peau ou j'avais de l'alopécie, ou j'avais ça, et c'est arrivé. Et moi, c'est de père en fils, limite, qu'on a ça, ou du coup, je me suis renseignée, j'ai fait ça, il y a tout un process. Et je vous fais rentrer un peu dans ma vie pour ensuite vous dire, mon produit, en fait, c'est la résultante de toute mon expérience. Et si ça vous intéresse, et peut-être que même vous pouvez relier avec tout ce que je vous ai dit au départ, ça peut être intéressant pour vous aussi. Donc je pense que c'est ça en fait aujourd'hui ce qu'il faut faire, c'est un minimum montré de soi pour que les gens puissent s'intéresser au final à tout l'écosystème de votre vie. Et dans cet écosystème, s'il y a votre marque, s'il y a votre produit, s'il y a votre passion, s'il y a tout ça, tout passera beaucoup plus facilement.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, justement, on a tendance, tu sais, à opposer branding et performance. Pourtant, tu le démontres, vous le démontrez parce que tu parlais tout à l'heure de Jérémy, mais lui aussi est assez présent sur LinkedIn et il y a plein de choses que vous mettez en place pour mettre en avant les services que vous proposez. Comment on fait pour relier les deux ? Parce qu'aujourd'hui, la plupart des personnes qui nous écoutent sont des entrepreneurs, ont des entreprises. posent la question ou se sont posés la question est ce que je fais un personal branding ou est ce que je développe la marque les réseaux de mon entreprise de ma marque est ce que je pourrais pas faire les deux comment est ce que je devrais faire et j'ai l'impression que vous avez vraiment trouvé une sorte de d'équilibré où vous êtes quand même présent en tant que marque sur les réseaux vous êtes cité vous êtes actif vous êtes là vous couvrez le périmètre et en plus avec à chaque fois des transversales différentes basées sur les différentes agences que vous avez pour autant Vous utilisez vos personal brands personnels et respectifs avec les forces de chacun d'entre eux pour mettre en avant intelligemment sur des transversales que notamment là, tu as évoquées avec l'IA ou autre, au service des boîtes que vous développez. Et j'imagine que c'est possiblement des stratégies aussi que vous partagez à certains de vos clients. Exactement.

  • Speaker #1

    Comment on fait ? En fait, c'est un mix de plein de formats vidéo. C'est-à-dire que Jérémy comme moi, on est arrivé sur LinkedIn avec l'idée qu'il fallait s'imposer comme expert. Je m'explique, Jérémy a commencé sur LinkedIn avec des vidéos où il expliquait tout ce qui était propulsion de campagne média, tout ce qui était autour justement du paid avec Advisors. Et il faisait des vidéos régulièrement pour qu'on puisse reconnaître sa tête et surtout avoir ce côté, ce gars-là, je le crois. parce qu'ils me donnent du contenu explicatif, expert, très souvent. Donc du coup, il y avait déjà ça qui était un minimum ancré dans l'esprit des gens, en tout cas sur LinkedIn. Moi, je suis arrivée sur LinkedIn, j'ai fait mon CV vidéo, puis ensuite j'ai commencé des formats où c'était des tutos transition, où c'était des explications de format. Là, on n'était pas sur quelque chose de fun, on n'était pas sur les formats qu'on fait comme aujourd'hui, qui ressemblent un petit peu plus à ce qu'on peut trouver sur TikTok, des formats un peu marrants et beaucoup plus courts. On était vraiment sur des formats un peu experts. Et en fait, fort de cette influence-là qu'on avait déjà commencé à mettre en place, on s'est dit, bon, maintenant, il faudrait mixer, comme on recommande à nos clients, mixer les formats. C'est-à-dire que vu qu'on a le côté expert, ça peut devenir très, très froid au bout d'un moment. Il faut qu'on donne envie aussi de bosser avec nous pour ce qu'on est, parce que potentiellement, plein de gens peuvent avoir le même service. Mais ils n'ont pas nous, en fait. Et en fait, il faut attirer les gens pour qu'ils veulent travailler avec nous parce que c'est, je vais te dire les termes crûments, Alec, c'est chiant de travailler avec des gens un peu chiants. Voilà, tout simplement. Il y a deux fois le terme chiant, mais c'est... On a envie de travailler avec des gens good vibe, on a envie de travailler avec des gens qui disent les vrais mots, qui ne te font pas d'entourloupe. Et en fait, le côté rassurant de faire des vidéos de tous les formats sur LinkedIn, C'est que derrière, on a l'impression d'avoir un plus gros spectre et de la créativité et de l'expertise et de la personnalité. Tu vois, en fait, c'est ça qu'on a mis en place. C'est d'avoir ce mix de formats pour qu'à la fin, en fait, on se dise « En fait, je veux travailler avec eux, non pas parce qu'ils sont rigolos, parce que j'aime bien leur format rigolo, mais parce que je sais que derrière, ils ont une expertise et qu'en plus, leur personnalité me plaît et que leur créativité va de pair. » Tu vois ? C'est un mix de plein de formats.

  • Speaker #0

    Très clair. Il y aurait un cas client qu'on pourrait détailler là rapidement si tu en as la possibilité. Tu imagines, soit avec un cas client spécifique, parce que je sais que vous avez énormément de cas clients, autant des grands groupes que des boîtes, on va dire plus à taille humaine, auprès desquelles les gens qui nous écoutent pourraient se représenter. Moi, j'ai même pu également bosser, et on bosse encore d'ailleurs avec une des agences du groupe. Et c'est toujours un plaisir même de vous recommander quand j'en ai l'occasion parce que je sais que derrière, le travail est bien fait. Mais ouais, un cas client concret de l'application des différents conseils que tu as pu partager pour ceux qui nous écoutent afin de s'identifier et puis de se dire, ok, je vais le mettre en application directement après l'épisode.

  • Speaker #1

    Complètement. Alors moi, quand je suis arrivée chez Splasher, donc à l'époque, il n'y avait pas de Jaws, il y avait uniquement Splasher. Un de mes premiers clients, c'était Dodo. Je ne sais pas si tu vois, c'est une marque de literie, d'oreiller, de couette, pour situer un petit peu le profil du client. Ce qui était compliqué avec Dodo, c'est que le panier moyen sur leur site était assez élevé. Donc, il y avait pas mal de leviers à soulever pour qu'à la fin, il puisse y avoir de la performance. Donc, on a commencé à mettre en place certains formats. Alors, on a commencé à faire des UGC, qui sont beaucoup plus connus aujourd'hui, mais en 2019, convaincre quelqu'un de faire juste une vidéo avec un selfie, c'était très compliqué à l'époque. Très honnêtement, c'était très compliqué. Donc, des vidéos selfies, des vidéos experts, des vidéos présentation produit. En fait, on faisait une session de 12 vidéos d'un coup pour assurer une campagne avec... plein de formats différents. Donc, je reprends les vidéos selfie, les vidéos expert, les vidéos présentation produit, et on laissait une marge de trois vidéos, où c'était des vidéos storytelling un peu marrantes, un peu... On teste des formats, on tente. Je vais te donner un exemple. Par exemple, une fois, on a tenté un format où c'était une sorte de président de la République qui faisait un discours. en disant « je vote la loi sieste » . Et en fait, on ne savait pas à quoi s'attendre sur ce type de scénario. Et finalement, on s'est rendu compte que les scénarios experts, ce n'était pas forcément ça que les gens cherchaient, parce que la marque était déjà… En fait, on comprend pourquoi on a besoin d'un oreiller. On a envie de tous bien dormir. Donc, arrêtons les formats experts. Et tu vois, à chaque session, pour Dodo, j'ai dû faire à peu près 200 vidéos originales, en tout, en l'espace de 2-3 ans. 200 vidéos originales. et Au fur et à mesure, on essayait d'affiner un maximum les formats qui marchaient le mieux pour pouvoir les répliquer ou alors les twister, et toujours avec cette marge de 2-3 vidéos où on tente encore des choses. En fait, ce qu'il faut retenir peut-être de ce cas-là, c'est qu'il y a des formats évidents. Il y a des formats évidents du type, vous prenez votre caméra, vous vous filmez, vous expliquez l'histoire de votre produit, ça peut être intéressant. vous expliquez la conception, vous expliquez même pour une boîte sans avoir un produit en soi, un service, vous expliquez pourquoi vous êtes là, vous expliquez votre façon de penser, ce que vous voulez vendre ok, ça c'est un format un format expert, vous prenez l'écosystème de votre service, de votre produit vous discutez de quelque chose de l'actualité vous mettez en avant quelque chose qui pourrait être intéressant pour la plateforme, par exemple sur LinkedIn, ça peut être hyper intéressant parce que justement, des gens peuvent mettre en commentaire ce qu'ils en pensent ou alors vous remercier directement d'avoir éclairé un peu plus sur ce sujet parce que c'est la cacophonie en général les informations qui passent un peu partout donc trop bien d'avoir recentré ou alors tout simplement va présenter votre produit tel qu'il est une présentation produit pur voilà ça c'est des formats évident mais ce qui est intéressant aussi c'est de se dire viens en test alors qu'est ce qui marche ailleurs on va scroller sur tik tok et on va voir moi c'est ce que je conseille aussi aux gens qui veulent se lancer dans la création de contenu c'est qu'ils regardent les réseaux sociaux mais ils ne les observent pas assez bien. Je m'explique, quand vous allez sur les réseaux, vous scrollez à l'infini, des fois pendant des heures, et vous vous arrêtez peut-être sur vraiment une cinquantaine de vidéos, intuitivement, vous vous arrêtez comme ça. Pourquoi vous vous êtes arrêtés ? Posez-vous la question, s'il vous plaît ! Posez-vous la question, dites-vous pourquoi. Est-ce que c'est la personne qui a attiré mon regard ? Si c'est le cas, du coup c'est extrêmement subjectif parce que... quelqu'un de beau ou quelqu'un de belle, c'est un peu compliqué à estimer le chemin de pensée pour s'arrêter sur cette vidéo, ça c'est très subjectif, mais si c'est un autre élément, si c'est peut-être une phrase qui vous a attiré, le ton qu'elle a utilisé, la lumière dans l'écran, le mouvement au départ, tout ça, essayez de l'analyser au moment où vous vous arrêtez sur cette vidéo-là. Et essayez de reproduire, essayez de tester. Peut-être que c'est parce que la personne venait du fond et s'arrêtait devant vous. Ok, d'accord, dans ma prochaine vidéo, je vais tenter de faire ça. Et si ça marche, c'est que c'était ça, en fait, l'élément intéressant pour vous. Si c'est une façon de raconter, eh bien, d'accord, je vais essayer de ne pas plagier, mais en tout cas, de présenter les choses peut-être plus naturellement. Moi, j'ai essayé de faire un script complet. Là, je vois que la personne, clairement, elle a allumé sa caméra et juste, elle a parlé. Il y a quelques cuts, mais bon, c'est hyper naturel, hyper simple. Pourquoi pas tester ? Je teste. OK, c'est peut-être pas ça qui marche parce que ça n'a pas marché pour moi. est-ce que c'est peut-être le fond que j'avais, j'étais dans une salle hyper blanche, on dirait un hôpital, la lumière ça marche pas, j'ai mes cernes qui ressortent, est-ce que peut-être le fait de filmer dans la rue ça fait un peu plus improvisé, est-ce que c'est ça que les réseaux cherchent ? Je teste, en fait c'est que du test, pour arriver à la fin, à...

  • Speaker #0

    des formats qui ont été prouvés pour vous et qui marchent pour vous. Et c'est pour ça qu'en soi, il n'y a pas de recette parfaite pour tout le monde. C'est que malheureusement ou heureusement, parce que sinon, vous ne verrez que la même chose de partout sur les réseaux, selon ce que vous avez envie de montrer, selon ce que vous avez envie de vendre, vous êtes obligés de trouver votre format qui ira bien avec vous et ce que les gens attendront de vous vis-à-vis du produit que vous voulez vendre.

  • Speaker #1

    Très clair. Je rebondis sur deux choses hyper importantes que tu as évoquées. Et merci parce que c'est hyper concret. Le premier, tu disais, vous ne devez pas regarder mais comprendre. Je ne sais plus exactement le terme que tu as employé.

  • Speaker #0

    Oui, c'est regarder mais observer réellement.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est vraiment ça. Et le second ? Tu disais que tu as fait plus ou moins 200 vidéos pour ce client qui est Dodo dont tu as parlé sur l'espace de 1-2 ans. Ça met en lumière deux choses. C'est que même s'il y a tout un processus créatif, même s'il y a toute cette dimension qui est liée à une passion, à un talent, à une expertise que tu as su développer avec le temps, etc. Il y a une vraie compréhension, volonté et nécessité d'être très pragmatique dans l'approche. c'est la loi des nombres qui prône ou c'est les KPI les indicateurs clés de performance qui vont primer sur le ressenti et puis ou j'imagine il y a un process qui a été établi ou en tout cas il y a des codes qui doivent être respectés, qu'aujourd'hui tu maîtrises et puis très rapidement tu arrives à te dire ok, là le hook ça va pouvoir fonctionner, là la structure édito, il va falloir ajuster là l'histoire qu'on raconte, bon c'est cool mais on pourrait mettre ça là, ok comme ça là ce premier rush etc ma question c'est pour quelqu'un qui nous écoute à quel moment tu trouves l'équilibre entre laisser parler ta créativité ton imagination ta subjectivité finalement et ce que tu as envie de partager et ce côté data KPI structure process parce qu'aujourd'hui limite on pourrait dire à ChatGPT j'ai envie de créer du contenu je viens d'écouter un super podcast Merci. explique moi concrètement comment on fait des reels ou des vidéos virales sur LinkedIn etc mais du coup on se retrouverait un petit peu étriqué codé, normé et on ferait tous les mêmes vidéos donc il y a une marge de tolérance laquelle ?

  • Speaker #0

    Eh bien écoute j'ai envie de te dire c'est au moment où on se dit c'est quoi réellement les codes auxquels je m'attache absolument et c'est quoi réellement ce que je veux montrer aussi Merci. En fait, moi, par exemple, pour mes vidéos, je sais que je ne lâcherai jamais mon hook. Voilà. Pour moi, le plus important, c'est d'avoir un hook hyper, hyper performant. Donc, si j'ai besoin de commencer un sujet en disant « je ne comprends pas pourquoi » parce que je sais qu'en disant cette phrase, potentiellement, ça va intriguer les gens et leur demander de rester un petit peu plus sur la vidéo parce qu'ils se disent « ah ouais, tu ne comprends pas, moi, peut-être que je comprends » ou quoi que ce soit, je vais garder cette phrase-là. Le hook, c'est ça à quoi je m'accroche, c'est cet élément-là auquel je m'accroche. Et derrière, c'est de l'authenticité. En fait, c'est exactement ce que tu es en train de dire. C'est-à-dire que si on fait tous la même chose après, si on est trop attaché au code, comme je le faisais au départ de mon compte avec Ethereum, à la fin, on ressemble tous les uns aux autres, on n'a plus de marque personnelle, et on se confond, et au final, on perd toute originalité. en soi. Donc, moi, ce que j'aime dire, c'est, si vous avez quelque chose qui performe, dites-vous bien qu'est-ce que vous auriez pu éliminer pour qu'elle performe toujours. Des codes, en fait. Si vous sentez que vous avez fait la vidéo qui performe le plus parce que vous aviez le hook, parce que vous aviez le rythme, parce que vous aviez le lieu avec les lumières, avec votre texte écrit et tout ça, tentez au fur et à mesure d'enlever certaines choses. Tentez de le faire sans les grosses lights. Tentez de le faire avec un texte moins précis. Essayez potentiellement de mettre moins de rythme. Et tout ça, à la fin, ça va vous laisser une marge de manœuvre beaucoup plus grande. Moi, je vois que je m'attache au hook et au rythme. Mais ça, c'est parce que mon rythme, je ne peux pas l'enlever. Non pas parce que les plateformes me demandent d'avoir du rythme pour garder la tension au maximum. C'est parce que moi, je suis une maniaque du rythme. Donc, j'ai besoin que ça soit tout le temps, tout le temps rythmé, tout le temps, tout le temps... que t'aies zoomé dans tous les sens parce que j'aime ça, mais c'est quelque chose que j'aurais pu enlever. qu'une autre personne aurait pu enlever en pensant que c'était quelque chose que les plateformes imposaient. Et je vois aujourd'hui des formats qui sortent avec le fameux hook qui marche bien et une vidéo très lente ensuite et qui performe extrêmement bien. Donc en fait c'est vraiment retirer au fur et à mesure des codes pour voir quelle marge de margine vous pouvez avoir en termes d'authenticité et en termes de ce que vous pouvez faire tel que vous l'auriez fait si les plateformes n'existaient pas au départ. Imaginez que vous auriez fait cette vidéo dans votre chambre ado sans que personne ne puisse l'avoir. Comment vous l'auriez fait ? Rajoutez quelques codes par-dessus et à la fin, vous avez le cake parfait.

  • Speaker #1

    Tu parlais tout à l'heure également d'intelligence artificielle. Tu disais que c'était ta passion et effectivement en off, je disais la vidéo que vous avez publiée hier, j'en parlais avec l'équipe. Comment tu as fait ? Tu as utilisé ça ? Tu m'as dit non, non, j'ai utilisé ça, puis un bout de ça, etc. Moi, je me pose une vraie question, c'est... Est-ce qu'un jour, l'IA ne va pas remplacer tous les créateurs de contenu ? Parce que demain, tu pourras écrire un prompt et puis tu pourras lui dire « Ok, sur base de tous les éléments que je t'ai envoyés me concernant, génère une vidéo Reels TikTok de moi avec un bon hook sur tel sujet. Ah non, le mur là-bas au fond, mets-le en vert, pas en rouge. En fait, rajoute quelqu'un qui arrive ici avec un accessoire. » Enfin, tu vois, ça paraît tiré par les cheveux, mais... Mais demain, c'est ce qui risque d'arriver. Et plus on va avancer, plus ce sera difficile de réussir à identifier, percevoir ce qui est généré par l'IA, ce qui ne l'est pas. Comment dans tout ça, où on va arriver dans une ère où on va être encore plus noyé dans la création de contenu. Déjà aujourd'hui, on voit, tu as des promesses d'agences ou de boîtes qui te disent avec un seul contenu, je te fais 600 shorts. et je te les déploie sur 50 différents en automatique et puis voilà c'est quoi l'avenir de la création de contenu selon toi et comment sortir du lot sortir son épingle du jeu si j'ose dire, dans ce monde où ça va être de plus en plus compliqué, les barrières à l'entrée vont être de moins en moins présentes, mais du coup réussir à sortir du lot ça va être extrêmement compliqué ne serait-ce que pour pour quelqu'un qui n'a jamais encore créé de contenu aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Alors en fait, moi déjà, je pense qu'on devrait s'enlever de la tête que plus tard, il n'y aura que des influenceurs IA. Je pense que là, pour le coup, ça sort un peu de partout et on a l'air d'être submergé. Mais tout simplement parce que l'IA a une stratégie commerciale qui est hallucinante en termes de marketing. C'est que c'est inondé de partout. On a bien pu le voir là, cette semaine, avec les starter packs ou juste avant. avec toutes les images type Miyazaki. C'est que des sujets de com' pour pouvoir inonder et ensuite certainement récupérer de la donnée, très honnêtement, c'est ce que je pense de ces IA-là. Mais par contre, je pense que le marketing très assommant qu'on a aujourd'hui ne sera plus intéressant dans quelques temps, en fait. Tout simplement parce que... Si on a des réseaux entièrement faits que d'IA, je pense qu'il y a quand même un moment où les vrais passionnés, les vrais créateurs de contenu, les gens qui aiment vraiment ça au départ, n'accepteront pas qu'on leur pique le seul truc qui les font triper, c'est-à-dire potentiellement filmer, potentiellement se mettre devant une caméra, potentiellement faire le montage. Tout ça, si on le délègue, moi je fais partie des gens qui... qui pensent que l'IA est bien pour déléguer les choses qui nous saoulent dans la vie. Et si les créateurs de contenu commencent à donner à l'IA des tâches qui leur sont propres normalement dans leur passion, ça veut dire que ce n'étaient pas des bons créateurs de contenu dès le départ et que c'étaient des gens qui voulaient juste aller sur la plateforme. Et je pense honnêtement que ces personnes-là, du coup, si elles utilisent ces technologies pour faire ça, elles ne vont pas durer très très longtemps. Parce qu'il faut une expertise dans tous les cas. On a besoin d'un manager de l'IA au départ pour avoir un bon rendu. Et le bon manager de l'IA, c'est quelqu'un qui arrive à lui donner les bonnes directives en fonction de son expertise. Et je suis convaincue qu'il n'y a pas meilleur qu'un motion designer, qu'un DA, ou encore qu'un CR, pour pouvoir contrôler des IA, pour pouvoir manager des IA génératives d'images ou de vidéos. Tu vois ce que je veux dire ? Donc du coup, en fait... Si on commence à avoir aucune barrière et que tout le monde peut le faire, Oui, tout le monde pourra le faire, mais le contenu sera beaucoup moins intéressant. Les gens vont se désintéresser des plateformes. Les plateformes ne vont pas aimer ça parce que tout simplement, le seul but d'une plateforme telle que Facebook, Insta, YouTube ou encore TikTok, leur seul but, c'est d'avoir de l'attention. Si les personnes se désintéressent et partent de la plateforme, il n'y a plus d'ascension, donc plus de chiffre d'affaires pour Facebook, Insta. Et donc, à la fin, on réglemente et puis on dit, on va mettre un cachet vidéo faite par IA et vidéo faite par l'homme. Et puis, ça va remettre un petit peu les pendules à l'heure. Et même si aujourd'hui, il y a déjà un petit bouton pour activer fait avec de l'IA, je pense que ce bouton-là n'est pas forcément toujours respecté. Mais par contre, plus tard, on aura aussi des outils qui sont intégrés pour remarquer clairement si la vidéo a été faite aussi par IA. Donc, en fait, voilà, je pense que tout va se réglementer. naturellement parce que derrière ce jeu économique qu'il y a derrière l'IA qui est la productivité le truc et tout ça, on oublie des fois que la seule chose aujourd'hui qui compte c'est la vie des gens et on le voit très très bien avec le Starter Pack c'est qu'au bout d'une semaine il y a eu tout un mouvement des artistes alors bon pour ou contre le fait qu'ils en fassent tout un sujet pour faire au final leur propre comme à eux Merci. Ça, c'est encore un autre débat. Mais en tout cas, on voit que si on commence à parler d'un sujet en disant « je ne suis pas d'accord » , notamment sur l'IA, eh bien, n'importe quelle marque peut essayer de faire un Starter Pack aujourd'hui. Je ne vois pas un monde où il n'y a pas dans les commentaires des remarques disant « l'écologie, vous n'avez pas honte, vous voyez bien qu'on essaie de se battre » . Et donc, en fait, il y a beaucoup de sujets là-dessus. Je ne sais pas si je m'exprime clairement sur ça, mais en tout cas, pour moi, l'IA n'est pas destructrice. L'IA est un exhausteur, en fait, de talent. Et j'ai envie de dire, si elle est mise dans les mains d'un maximum de personnes, eh bien, il y a certaines mains qui s'en serviront très, très mal et il y aura un rendu très, très mauvais parce qu'ils n'ont pas ça en eux. et il y a certainement qui, à la base, n'avaient pas accès à certains outils, comme par exemple, j'imagine, Photoshop, qui ne sont pas hyper, hyper accessibles si on n'a pas une formation ou si on ne prend pas le temps de se former très rapidement ou bien sur Internet. Ces personnes-là qui n'avaient pas, à la base, la possibilité d'avoir ces outils-là en main et qui ont l'IA et qui ont peut-être cette flamme créative au fond d'eux, vont pouvoir justement la découvrir et la faire émerger, tu vois. Donc, c'est très positif, c'est très bisounours en soi aussi comme vision. Mais j'ai bon espoir que ça soit aussi ça, en fait, l'avenir de l'IA.

  • Speaker #1

    Oui, très clair. Et je ne savais même pas qu'il y avait le petit bouton « Fait par IA » ou pas.

  • Speaker #0

    Si, maintenant, ils le demandent. Après, c'est très compliqué de mettre « Fait par IA » sur une vidéo complète, comme les miennes, par exemple, où en soi, il y a 90, voire 95 % de la vidéo, sauf celle que j'ai sortie il y a deux jours. Mais 90 % de la vidéo, c'est de l'humain. et il y a une démonstration d'IA derrière. Donc moi, je préfère mettre en légende ou alors dans les commentaires, j'ai utilisé ces outils-là en IA pour faire cette vidéo-là plutôt que de mettre fait par IA, parce que là, on va vraiment croire que je suis une IA et déjà qu'il y a une sorte de rumeur sur les réseaux disant que je ne suis qu'une IA, c'est impossible. Ah ouais ? Ouais, ouais, ouais. Mais ça, c'est parce que j'aime bien faire des premiers avril qui restent un peu en tête.

  • Speaker #1

    Ah oui, j'avais vu une fois une vidéo, effectivement, où c'était quoi ? C'était Jérémy qui s'était déguisé en toi ou l'inverse, un truc comme ça, non ?

  • Speaker #0

    Jérémy est une IA que j'ai utilisée pour appâter un peu les gens parce que c'est une figure qui représente finalement le côté universel de l'humain. Il met tout le monde d'accord.

  • Speaker #1

    Oui, complètement, complètement. J'ai deux dernières questions pour toi. On est aujourd'hui dans une ère où beaucoup de marques cherchent à devenir leurs propres médias. mais peu y arrivent vraiment t'as évoqué plusieurs points hyper intéressants notamment quand on a parlé d'IA notamment quand on a parlé de lignes directrices de création de contenu au global mais pour toi c'est quoi l'erreur ou les erreurs principales que tu vois dans leur approche qui font qu'ils n'arrivent pas forcément à atteindre cet objectif de créer leur propre média qui vient porter un message porter la voix finalement de leur marque et bien déjà ne pas s'adapter au ton de la plateforme

  • Speaker #0

    sur laquelle ils s'intègrent. LinkedIn, il y a quand même un ton à avoir au départ. TikTok, il y a un ton, une communauté TikTok qu'il faut respecter aussi dans ses codes. Donc ça, il faut que malgré tout, même si la marque a une ligne directrice très concrète dans leur tête en termes de communication, il faut qu'ils arrivent à totalement sortir de ça. Et ce que je recommande en général, c'est d'engager quelqu'un, alors je ne dis pas forcément une agence, mais un... un stagiaire ou alors même quelqu'un en CDI qui est dédié à ça pour comprendre les codes, des fois qui rafraîchit totalement la façon de voir la marque sur ces réseaux-là. Donc déjà, première chose, c'est le ton. Et la deuxième chose, c'est la régularité. Il y a certaines marques qui se disent, « Attends, on a poussé trois formats en deux mois, je ne comprends pas, ils ne marchent pas. » Oui, mais en fait, parce que les algorithmes sont totalement boulimiques. et un, pour te propulser, ils ont besoin de beaucoup plus de contenu et deux, une logique implacable qui est que si on ne te voit pas beaucoup, on ne te retient pas. On est exposé à plus de 10 000 publicités par jour et je ne parle même pas des contenus en général. Donc si je ne te vois qu'une seule fois toutes les trois semaines, crois-moi que j'ai eu le temps d'en voir des têtes et j'ai eu le temps d'en voir des services et j'ai eu le temps d'en voir aussi des produits et peut-être qu'eux communiquent mieux de toi. et peut-être qu'eux ils ont un message beaucoup plus ancré dans ma tête et peut-être que j'irai sur leur site ou alors sur leur service pour leur commander quelque chose plutôt qu'à toi alors que peut-être tu es bien meilleur et malheureusement c'est ce truc là c'est la régularité sur le fait de se montrer

  • Speaker #1

    Merci Diane pour tous les éléments que tu as partagé, franchement j'aurais pu rester plus d'une heure encore avec toi, te poser plein plein de questions sur les outils qu'il y a, sur les tendances sur comment créer du contenu Merci. sur ci sur ça et j'en aurais tiré je pense un bon profit si vous avez aimé cet épisode autant que je n'ai eu de plaisir à l'animer et bien faites-le nous savoir comme à chaque fois en mettant 5 étoiles sur la plateforme sur laquelle vous nous écoutez en partageant cet épisode en interagissant sur le post LinkedIn qu'on fera spécifiquement pour mettre en avant cet épisode et puis on mettra évidemment aussi tes liens Diane directement en description je vous invite à aller regarder notamment le contenu que tu fais, que vous faites, ça en dira long justement sur un bon exemple concret de tout ce qui a été évoqué dans cet épisode dernière question pour toi est-ce que tu peux me partager le déclic qui a fait toute la différence pour toi que ce soit une simple phrase une anecdote quelque chose de positif, moins positif, peu importe mais un déclic que tu n'as pas partagé dans cet épisode, que tu n'as peut-être jamais partagé dans aucune interview tu as carte blanche Merci. pour le mot de la fin ?

  • Speaker #0

    Écoute, il y a deux phrases, même trois phrases qui m'ont énormément inspirée dans ma vie et qui ont été dites par trois femmes différentes que j'ai croisées des fois. Les rencontres sont folles. La première, c'était la vie a beaucoup plus d'imagination que toi, alors arrête d'essayer de prévoir ce qui va se passer dans un an. Stop. Vraiment. Tu peux avoir des rencontres, des trucs qui vont totalement te faire changer d'avis sur tout ou alors tout simplement t'orienter vers autre chose. et embrasse ces opportunités plutôt que de rester focus sur quelque chose qui peut-être est une obsession. Donc ça, c'est déjà le premier truc. Deuxième chose, quand j'ai sorti mon CV vidéo, il y a une femme qui m'a contactée incroyable et qui m'a dit « Bravo, tu es en train de devenir l'accessoire que tout le monde veut. » Et donc ça, en fait, ça peut paraître un peu dénigrant sur le coup parce que je n'ai pas envie d'être un bracelet, mais en soi, le message derrière est beaucoup plus intéressant, c'est devenir... Euh... la chose qu'on n'attendait pas, mais que finalement, on ne peut plus s'en passer. Et ça, c'est littéralement une pensée de Steve Jobs quand il a sorti l'iPhone, par exemple. C'est les gens ne savent pas ce qu'ils veulent, mais moi, je vais leur montrer ce dont ils ont besoin. Et même si Steve Jobs était certainement quelqu'un de très toxique dans sa vie perso, il a quand même sorti l'outil qui reste. aujourd'hui dans la main de plus de 50% de la planète. Donc c'est quand même pas mal. Ça, ça propulse beaucoup vraiment de se dire que c'est vrai, j'ai peut-être une valeur que je peux montrer aux autres, je suis intéressante et il faut que les gens le sachent. Donc je vais le montrer et prendre tous les outils que j'ai dans ma boîte à outils jusqu'à maintenant et le propulser un maximum. Et le dernier, qui est beaucoup plus lointain, j'ai envie de te dire, mais qui a été très très efficace. C'est une prof de français que j'ai eue en 5e pour te dire à quel point ça m'a marquée pour le coup. Et c'était, tu utilises... Je suis obligée de t'apprendre le conditionnel, mais ne l'utilise jamais dans ta vie. Donc, essaie de ne regretter jamais rien. Alors, c'est compliqué à appliquer au quotidien, mais dans mes phrases, j'utilise le minimum de fois le « si j'avais pu faire ça » , le truc, j'avance. C'est tout. Allez, on y va. C'est tout. Tout est bon à prendre, les mauvaises expériences comme les bonnes. Ça remplit ma boîte à outils pour ensuite continuer à devenir l'accessoire que tout le monde veut.

  • Speaker #1

    Merci Diane.

  • Speaker #0

    De rien. Merci à toi. Vraiment merci, c'était très sympa.

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Description

Elle cumule plus d’un million d’abonnés. Mais derrière l’image léchée, Diane — alias Estherium — orchestre une stratégie de communication redoutable.


CMO du groupe JAWS, elle pilote une des agences les plus innovantes d’Europe. Avec plus de 300 clients, une expertise en IA, branding, performance et influence, elle incarne cette nouvelle génération de marketeurs capables de penser au-delà des codes.


Mais ce n’est pas juste un CV impressionnant. C’est une vision. Une méthode. Une approche qui casse les clichés : oui, on peut créer du contenu puissant, sans être fake. Oui, on peut faire du branding stratégique qui performe. Oui, on peut être une figure publique… tout en restant aux commandes du game corporate.


Dans cet épisode, on parle vrai. Découvrez :

  • Comment elle est passée de créatrice TikTok à stratège respectée

  • La différence entre créer du contenu… et penser comme une marque

  • Sa méthode pour relier branding, influence et performance

  • Les erreurs que font 90% des entreprises sur les réseaux

  • Ce qu’il faut vraiment comprendre des algorithmes pour émerger

  • Son déclic personnel, jamais partagé ailleurs


Que vous soyez entrepreneur, marketeur, ou créateur… cet épisode va changer votre vision du branding moderne.


Si vous avez aimé ce podcast, je vous invite à vous abonner pour ne manquer aucun de nos prochains épisodes.


Pensez aussi à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute préférée et à nous laisser votre avis !


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Depuis 2017, j'accompagne et côtoie des entrepreneurs à succès. Chaque rencontre est unique et permet d'identifier ce qui crée la réussite. Je suis Alec Henry, l'initiateur du mouvement Entrepreneurs.com et dans ce podcast, j'ai l'opportunité d'échanger avec des personnalités inspirantes qui ont su créer la différence. Avec Le Déclic, je vous offre une perspective unique afin que vous puissiez à votre tour faire la différence. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Le Déclic. Toujours un plaisir d'animer ces épisodes et encore une fois, 1 un épisode très bien accompagné avec Diane Benhamou. Diane, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien, merci. Et toi, Alec ?

  • Speaker #0

    Écoute, en excellente forme. Je suis super content de t'avoir ici avec nous parce que, comme je te disais en amont, j'adore ce que tu fais, j'adore ce que vous publiez, j'adore ce que vous faites. Encore hier, je partageais à l'équipe une de vos publications. J'en parlais aussi avec Jérémy, qui est déjà venu sur le podcast Le Déclic. Jérémy Bendaian, qu'on salue. Je vais rapidement te présenter avant qu'on démarre, parce que j'ai tellement de questions à te poser. Diane, alias Estéreum, tu maîtrises les codes du marketing et de la communication comme peu de personnes dans l'écosystème. Aujourd'hui, CMO du groupe Jaws, l'une des agences marketing 360 les plus innovantes en Europe. Tu pilotes une stratégie qui mêle création de contenu, achats médias, IA et influence. Tu diriges la communication d'un groupe composé de cinq agences complémentaires qui accompagnent plus de 300 clients dans leur croissance organique et payante. Mais ta force, elle va bien au-delà de... de ton rôle en entreprise parce que tu as plus de 600 000 abonnés sur TikTok, 400 000 sur Instagram, tu es aussi très présente sur LinkedIn, tu es aussi donc créatrice de contenu reconnu, tu as cette capacité rare à orchestrer une stratégie de communication globale, tu sais construire une image de marque, jouer avec les algorithmes, penser à un personal branding qui renforce l'identité d'une entreprise, tu rends donc le personal branding stratégique sans jamais le rendre superficiel et aujourd'hui, tu es une référence pour toutes celles et ceux qui veulent comprendre comment faire dialoguer influence, branding et performance. Donc dans cet épisode, on va revenir sur ta manière d'orchestrer la communication comme une stratégie globale en mêlant personal branding, images de marques et performance. Et surtout, on va creuser une question, comment bâtir une marque forte à l'ère du scroll permanent sans tomber dans le bruit, ni dans le superflu, l'apparat ou même le fake. Bienvenue Diane sur le Déclic.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Franchement, c'est incroyable. Je me demande même si je vais en rajouter pour ne pas...

  • Speaker #0

    je vais pas en rajouter plus pour ne pas détruire la description magnifique que tu as faite de moi à l'instant bah écoute avec plaisir je pense que c'est mérité j'ai envie qu'on rentre directement dans le vif du sujet aujourd'hui c'est extrêmement difficile de construire une crédibilité dans un monde où voilà il y a énormément de choses sur les réseaux, de publications dans un monde d'apparence, un monde parfois même superficiel j'aimerais vraiment comprendre comment toi tu appréhendes les réseaux, comment tu appréhendes la communication, comment tu appréhendes tout ça parce qu'on le voit au quotidien lorsque tu communiques que ce soit sur ton compte personnel ou quelle que soit la plateforme, on sent qu'on n'est pas dans le faire pour faire qui a une vraie réflexion, il y a une vraie cohérence tout en étant constamment dans l'innovation. Est-ce qu'il y a une méthode, est-ce qu'il y a une recette secrète ? Quel est l'élément qui guide votre tram éditorial global ou en tout cas la stratégie que tu poses ?

  • Speaker #1

    Alors écoute, déjà, tout part, on va dire, d'une passion. À la base, quand même, je suis passionnée par la vidéo depuis que je suis toute petite, par la création de contenu, qu'elle soit vue ou totalement anonyme, on va dire. De base, c'est vraiment quelque chose qui m'anime et qui vraiment me fait me réveiller le matin. Donc, disons que même avant que les réseaux sociaux arrivent, Il y avait cette passion-là. La grosse erreur des personnes qui veulent se lancer en général sur les réseaux sociaux, c'est qu'ils n'ont pas cette passion dès le départ. Ils se disent que tout le monde est sur les réseaux sociaux, tout le monde a envie de raconter son histoire, de son truc et tout ça. Et ils se rendent compte très très rapidement que vu que la création de contenu n'est pas viscéralement ancrée en eux, ça s'arrête très vite ou du moins on ne fait pas passer la bonne image. la bonne façon en tout cas de se présenter aux autres. Donc moi en soi, c'était déjà de base quelque chose qui m'animait. Donc au moment où les réseaux sociaux sont arrivés, j'ai vu des personnes qui me ressemblaient, on va dire, sur les réseaux sociaux, avec l'arrivée sur YouTube de Cyprien, de Squeezie, de toutes ces personnes en fait qui ont commencé à raconter des histoires ou du moins à créer leur marque personnelle. Et je me suis dit, mais en fait ces personnes-là, avant que les réseaux sociaux arrivent, ils étaient comme moi certainement. en train de bidouiller leur caméra, en train d'aller sur des monologes du scène de montage, en train d'éditer des photos, en train de faire plein de choses. Et c'était de l'ordre de la créativité, c'était de l'ordre de j'ai de l'imagination en barre et j'ai envie que ça soit mis sur un média potentiellement, ou au moins sur quelque chose qui puisse le retranscrire le mieux possible. Donc en fait, c'était l'idée de la réalisation pour arriver à un rendu final qui me plairait. Et je pense que ces personnes-là, en les regardant, quand j'étais adolescente... ça m'a fait comprendre que eux, ils arrivaient à montrer ça, comment ils font, et comment moi, je peux l'adapter pour ensuite aller arriver, pas à leur niveau, je ne suis pas au niveau de Squeezie, très clairement, mais en tout cas, arriver à créer une communauté autour de ça, et potentiellement, trouver des personnes qui, comme moi, à l'époque, regardaient ces mêmes créateurs, trouver des personnes que je pourrais inspirer, ou du moins déclencher leur flamme aussi. En fait, c'était ça l'objectif de base. Donc, si on a déjà la bonne intention, Le reste est beaucoup plus simple. Tu vois ce que je veux dire, Alec ? Déjà, de base, j'ai l'impression que tout le monde se met cette pression-là de devoir aller sur les réseaux absolument. Il y a une pression certaine pour les entrepreneurs. Ça, je ne dis pas le contraire. Mais par contre, sur les réseaux sociaux en général, il faut bien capter qu'il y a plein de formats différents, plein de façons de s'exprimer. Et aujourd'hui, ma méthode n'est pas forcément applicable pour tout le monde, tout simplement parce que ce sujet-là de passion n'est pas forcément existant. Alors soit on recrute... quelqu'un qui a cette passion-là en elle et du coup qui arrive à vous mettre en valeur, soit vous l'avez en vous, et là vous pouvez vous lancer, et là je vous donne tous les conseils du monde pour vous lancer. Mais si vous n'avez pas ça, c'est plus compliqué.

  • Speaker #0

    Complètement. Et tu fais bien de spécifier justement ces exemples, tu évoquais Cyprien, Squeezie, d'autres, peu importe, où ce sont des créateurs de contenu divertissement à la base, donc très mainstream, mais qui ont parfaitement maîtrisé tous les codes qui font qu'un contenu devient virale, qui font qu'on arrive à créer une communauté, qui font qu'ensuite on arrive aussi à la monétiser. C'est des entreprises énormes qui ont été créées derrière ces créateurs de contenu. Et quel que soit leur niveau, c'est quand même colossal aujourd'hui l'exposition et le business qu'il y a à faire sur ce genre de plateforme et d'influenceurs en France et même à travers le monde. pour autant, tu as réussi assez subtilement à faire communiquer le monde corpo et ce monde du divertissement, tout en restant crédible, sans tomber dans une sorte de caricature que souvent on pourrait voir, apercevoir, etc. Comment tu as construit justement cette crédibilité, cet univers qui est assez singulier et qui fait ta signature ?

  • Speaker #1

    Écoute, tu vas rigoler, mais la première fois que je me suis exposée sur les réseaux sociaux, déjà c'était en... En 2019, non, bien avant, avec des vidéos de chants et tout ça sur YouTube, mais ça, c'est anecdotique et on n'en parlera pas plus. Mais en tout cas, en 2019, j'ai publié un CV vidéo qui me ressemblait entièrement et c'était un petit peu le côté, je ne vois pas comment je pourrais au mieux montrer qui je suis qu'à travers ce truc-là qui m'enveloppe depuis que je suis toute petite, c'est-à-dire la vidéo. Donc déjà, ça, c'était un premier pas vers les réseaux sociaux. Le deuxième pas. C'était de faire une blague à mon patron, à Jérémy, du coup, que tu connais. En gros, lui était en 2021 influenceur ou en tout cas créateur de contenu sur la crypto-monnaie sur TikTok. Il parlait de crypto-monnaie très souvent. Et donc, j'imaginais que dans son pour-toi, dans ses pour-toi, dans son feed, il n'y aurait certainement que des personnes qui parlent de crypto-monnaie toute la journée parce que forcément, il n'était que obnubilé par ça. donc je me suis dit bah tiens si je lui faisais une blague et si je tournais quatre vidéos où je parlais en reprenant le ton de certaines personnes qui parlent de crypto-monnaie sur les réseaux, je parlais de crypto moi aussi, j'en fais quatre vidéos, j'en poste une tous les jours, et peut-être qu'à un moment, il va tomber sur moi aux toilettes, et ça, ça me faisait déjà vachement rire. Donc la base de mon compte, c'est ça, pour te dire. C'était vraiment une blague où j'avais vite fait observer les codes d'un certain domaine, d'un certain... d'un certain sujet pour le retransmettre avec une petite touche un peu marrante pour voir si au moins Jérémy pouvait être atteint à travers ça. Et le fait est que ma deuxième vidéo a fait 3 millions de vues et j'ai pris 100 000 abonnés en l'espace de deux semaines. Donc là déjà il y a eu quelque chose où je me suis dit ok donc j'ai peut-être compris quelque chose. Est-ce que c'est mon métier parce que j'écrivais quand même des vidéos à ce moment-là pour des marques pour qu'elles Merci. puissent marcher pour qu'elles soient performantes sur les réseaux sociaux ? Est-ce que cette expertise-là n'a pas servi justement pour créer un contenu qui serait intéressant malgré le fait que ce soit un sujet de niche ? Et ensuite, je me suis dit, bon, là, j'ai fait quatre vidéos, je vais continuer, ne serait-ce que pour devenir encore plus experte dans mon domaine et être encore plus intéressante pour mes clients. Parce que si j'arrive à percer avec un sujet aussi compliqué que la crypto-monnaie, aussi difficile en termes d'opinion, Il y a beaucoup de gens qui pensent qu'ils peuvent perdre leur argent, que c'est quelque chose de très risqué, que c'est quelque chose de terrifiant, ou alors d'extrêmement compliqué. Si j'arrive à faire un percé avec un sujet comme ça... Je pense que j'ai compris les codes. Sauf qu'à un moment, je te dis vraiment tout le processus pour arriver jusqu'à aujourd'hui très clairement, je me suis rendue compte que je m'enfermais dans un format parce que je voulais correspondre à une cible qui était les gens qui connaissent déjà la crypto-monnaie et qui veulent en savoir un petit peu plus de temps en temps sur les actualités, sur les choses et tout ça. Donc, je m'enfermais dans une niche et je n'apprenais pas au plus grand nombre. Je ne faisais pas de démonstration pour prendre connaissance de ce milieu. Je ne faisais que la démonstration pour les gens qui s'y connaissaient déjà. Donc ça, déjà, ça me bloquait. Autre chose, je m'étais enfermée dans un personnage qui n'était pas complètement moi. C'était quelqu'un de sympathique, bien sûr, et c'était rien au tout début, mais c'était un peu une voix forcée, des scénarios écrits, quelque chose de très contrôlé, parce qu'il y avait cette envie de comprendre toujours plus les codes. Et en fait, à un moment, j'ai été vraiment dégoûtée, on va dire, du milieu de la crypto-monnaie parce que quand on devient créateur de contenu dans la crypto-monnaie, eh bien, on voit aussi les partenariats qui arrivent et les centaines de sponsors qu'on me proposait par jour avec 99% d'entre elles qui étaient des scams. Donc, à ce moment-là, je me suis dit, ce n'est pas un milieu que je veux représenter à ce moment-là. Et je me suis recentrée, je me suis dit, en fait, le... La grosse thématique des cryptos qui me plaisait, c'était la tech. Donc je vais me recentrer vers la tech. Et je vais me recentrer aussi moins mon contenu pour qu'il me ressemble un peu plus. Et là, j'ai compris quelque chose. C'est que selon comment tu te présentes dans une vidéo, eh bien tu attires les personnes qui ressemblent à la personne qui est incarnée dans cette vidéo. Donc en fait, si je me présente comme moi, j'attirerai des gens comme moi. Et si par hasard, j'ai un discours assez universel, eh bien j'attirerai un maximum de personnes. Donc arrêtons de prendre des termes trop compliqués, essayons d'avoir une introduction qui puisse toucher un maximum, c'est-à-dire des sujets plus larges pour revenir peut-être un peu plus vers la niche à la fin de la vidéo. Essayons en fait de faire quelque chose de plus sympathique et presque quelque chose que je pourrais avoir à une table si je suis avec des amis qui ont tous chacun leurs opinions, qui ont tous chacun leur sujet de prédilection. Et donc en fait j'ai commencé à faire mes vidéos dans ce sens-là. Moi, j'ai une passion. Là, aujourd'hui, ma passion, c'est clairement autour de l'intelligence artificielle. Je sais qu'il y a des gens qui se foutent royalement dans mes amis ou dans mes collègues. Et je sais qu'il y a des gens qui sont hyaceptiques. Je sais qu'il y a des gens qui ne supportent pas d'en parler ou alors qui ne veulent même pas en entendre parler parce que tout simplement, ils se sentent beaucoup trop loin du sujet. Si j'arrive à parler à ces personnes-là, c'est parce que je me projette sur comment je leur parlerai dans la vraie vie. Et donc, à la fin, ça me fait ma vidéo que je peux présenter aujourd'hui sur mon compte. Je ne sais pas si j'ai été assez claire dans le déroulé de ma formation, on va dire, pour arriver sur un contenu qui me plaît, qui me ressemble et qui parle au plus grand nombre. Pour arriver finalement sur un sujet niche en soi. Ça reste un sujet niche, normalement, l'IA, et je pourrais être sujette à énormément de commentaires, énormément de haters, énormément de... de gens qui pourraient me pourrir dans les commentaires. Et le fait est qu'aujourd'hui, je n'en ai pas. Ou du moins, j'ai des gens qui me questionnent avec énormément de respect. Mais c'est parce que justement, j'ai ce ton que j'aurais normalement dans la vraie vie. Je pense que c'est hyper important. Et en fait, les réseaux sociaux aujourd'hui, comme tu disais tout à l'heure, on peut devenir très rapidement une caricature pour faire le buzz, notamment. Parce qu'on sait que les réseaux sociaux adorent les habits tranchés, qu'ils adorent avoir des personnalités... clivante qui réunit une communauté qui est totalement pour la personne, limite qui le prend en bourrou. Mais moi je suis partisane de façonner aussi les réseaux comme on les voudrait aussi, tout en gardant quand même les codes. Je dis pas que mes vidéos ne sont pas, sont complètement disruptives par rapport à ce que les plateformes attendent, loin de là, parce que justement j'ai un hook pertinent. Je sais que ma vidéo, mon storytelling, il est travaillé dans ma tête et même aujourd'hui je n'ai plus de texte parce que je suis programmée. pour faire mes vidéos comme ça. Je sais que je peux attirer l'attention sur cette IA-là plutôt que sur une autre, parce que je peux avoir un effet visuel qui peut attirer l'attention aussi au départ et la garder jusqu'au bout. Mais par contre, sur le ton, j'ose espérer que je fais partie de cette nouvelle vague de créateurs de contenu. On est de plus en plus nombreux, très positifs. très bienveillants, moins clivants, qui essaient d'apprendre aux autres, qui sont plus dans le « venez, on partage » plus que « j'ai envie de faire une vidéo qui buzz » . Et finalement, vous ne retiendrez pas ma tête et il n'y aura aucune carrière pour moi derrière et ma communauté ne sera pas attachée à moi, mais à ma parole ou alors à un geste que j'ai pu faire et qui restera dans les mêmes profonds d'Internet. Oui,

  • Speaker #0

    complètement. Hyper clair, hyper clair. Et je rebondis, tu demandais si c'était clair et ça l'est vraiment. Et d'ailleurs, ça me permet de... Ça me donne envie de te poser plein de questions, notamment tes... Très rapidement passé sur un sujet, tu as dit j'ai fait 100 000 abonnés, de 0 à 100 000 abonnés en deux semaines sur base d'une blague. On y reviendra parce que c'est quand même assez dingue, notamment pour toutes les personnes qui veulent se lancer, qui veulent créer du contenu mais qui ne savent pas comment faire ou qui, malgré le fait qu'ils en font depuis des semaines, des mois, voire des années, n'arrivent pas encore à décoller. Ceci étant, je rebondis aussi sur tes commentaires. Tu parlais des différents retours que les gens ont dans les commentaires. On a lu tes commentaires, on a regardé tes commentaires et quand on… si à Tarn on ressent surtout, tu l'as évoqué un profond respect pour ta capacité notamment à penser comme une marque et donc mettre en place un message qui vient ancrer dans l'esprit des gens une marque, un logo, une histoire une quête, une mission, une vision peu importe et derrière pouvoir capitaliser sur celle-ci c'est un sujet qui est aussi important qu'il n'est pas suffisamment clair dans l'esprit de beaucoup ... Pour toi, c'est quoi la définition d'une marque forte aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Une marque forte, c'est alors une constance extrêmement stricte sur une pensée. C'est-à-dire que si vous avez des valeurs, répétez-les un maximum de fois dans vos vidéos, faites-en des sujets, faites en sorte que ça soit un maximum, même des fois de temps en temps. en petites phrases rapides, mais pour que ça soit ancré. Et aussi, comme tu me disais, il y a cette notion de marque personnelle. Je pars du principe que plus je donne sur ma personnalité, plus les gens me suivent, moi, pour ensuite savoir ce qui m'intéresse derrière. Je m'explique. Si je commence par exemple une vidéo pour présenter une IA de musique, comme Suno. je ne la commencerai pas en disant cette IA vous permet de faire une musique sur n'importe quel style n'importe quel ton je ne la présenterai pas comme ça je dirais Disney nous a menti et j'explique ensuite mon rapport à Disney au départ, ça ne va pas durer plus de 20 secondes en fait le départ mais déjà ça va attirer un maximum de gens et je vais donner un avis sur moi au départ en disant, hier j'ai regardé, et c'est de l'expérience hier j'ai regardé Réponse ça ne m'a pas plu Parce que la première chanson, c'est « Elle se réveille, elle est toute pimpante, elle fait son ménage, elle fait son truc, la vie c'est pas ça. » Et « Venez » , et là, on arrive sur mon sujet que je veux présenter depuis le début, mais on arrive et on dit « Venez, je vais faire une chanson Disney de la vraie vie. » Et là, j'explique, et là, je truque. Et en fait, tout ce début de vidéo, il peut paraître complètement superficiel pour pas mal de gens qui sont dans la tech, mais en fait, ce début de vidéo a permis d'ancrer que j'étais une personne qui ressemblait à plein d'autres personnes. Et du coup, aussi... créer du lien avec ma communauté encore plus. Parce que, un, ils ont appris que j'aimais les Disney, que potentiellement, à presque 30 ans, je peux me regarder un réponse hier soir, que j'ai un avis sur ça, que potentiellement, ma vie, elle ressemble à la leur aussi, parce que, bah, bah non, je peux pas faire le ménage à 7h du mat', désolée. Donc, je crée un lien pour leur montrer ensuite, bah, regardez, j'ai une passion, si vous m'aimez bien, bah, potentiellement, ma passion, bah, vous allez pouvoir vous y intéresser.

  • Speaker #0

    Très clair.

  • Speaker #1

    Et donc, j'essaie à chaque fois de faire ça, donc, moi, je pense... Une marque forte, c'est ne pas seulement, par exemple, tu vois, on peut parler d'un produit, mais c'est exactement le même produit, enfin c'est exactement la même réflexion qu'il faut se faire sur un produit. Si on parle uniquement du produit tout le temps, accélère la pousse, ou alors revitalise votre peau, ou alors tatatatata, sur un produit cosmétique par exemple, si on met toujours, toujours, toujours les mêmes arguments avec des termes très scientifiques et tout ça, on ne va pas créer de lien. Par contre, si on va sur LinkedIn et qu'on arrive et on voit une femme ou un homme qui arrive et qui dit, en fait, j'avais des problèmes de peau ou j'avais de l'alopécie, ou j'avais ça, et c'est arrivé. Et moi, c'est de père en fils, limite, qu'on a ça, ou du coup, je me suis renseignée, j'ai fait ça, il y a tout un process. Et je vous fais rentrer un peu dans ma vie pour ensuite vous dire, mon produit, en fait, c'est la résultante de toute mon expérience. Et si ça vous intéresse, et peut-être que même vous pouvez relier avec tout ce que je vous ai dit au départ, ça peut être intéressant pour vous aussi. Donc je pense que c'est ça en fait aujourd'hui ce qu'il faut faire, c'est un minimum montré de soi pour que les gens puissent s'intéresser au final à tout l'écosystème de votre vie. Et dans cet écosystème, s'il y a votre marque, s'il y a votre produit, s'il y a votre passion, s'il y a tout ça, tout passera beaucoup plus facilement.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, justement, on a tendance, tu sais, à opposer branding et performance. Pourtant, tu le démontres, vous le démontrez parce que tu parlais tout à l'heure de Jérémy, mais lui aussi est assez présent sur LinkedIn et il y a plein de choses que vous mettez en place pour mettre en avant les services que vous proposez. Comment on fait pour relier les deux ? Parce qu'aujourd'hui, la plupart des personnes qui nous écoutent sont des entrepreneurs, ont des entreprises. posent la question ou se sont posés la question est ce que je fais un personal branding ou est ce que je développe la marque les réseaux de mon entreprise de ma marque est ce que je pourrais pas faire les deux comment est ce que je devrais faire et j'ai l'impression que vous avez vraiment trouvé une sorte de d'équilibré où vous êtes quand même présent en tant que marque sur les réseaux vous êtes cité vous êtes actif vous êtes là vous couvrez le périmètre et en plus avec à chaque fois des transversales différentes basées sur les différentes agences que vous avez pour autant Vous utilisez vos personal brands personnels et respectifs avec les forces de chacun d'entre eux pour mettre en avant intelligemment sur des transversales que notamment là, tu as évoquées avec l'IA ou autre, au service des boîtes que vous développez. Et j'imagine que c'est possiblement des stratégies aussi que vous partagez à certains de vos clients. Exactement.

  • Speaker #1

    Comment on fait ? En fait, c'est un mix de plein de formats vidéo. C'est-à-dire que Jérémy comme moi, on est arrivé sur LinkedIn avec l'idée qu'il fallait s'imposer comme expert. Je m'explique, Jérémy a commencé sur LinkedIn avec des vidéos où il expliquait tout ce qui était propulsion de campagne média, tout ce qui était autour justement du paid avec Advisors. Et il faisait des vidéos régulièrement pour qu'on puisse reconnaître sa tête et surtout avoir ce côté, ce gars-là, je le crois. parce qu'ils me donnent du contenu explicatif, expert, très souvent. Donc du coup, il y avait déjà ça qui était un minimum ancré dans l'esprit des gens, en tout cas sur LinkedIn. Moi, je suis arrivée sur LinkedIn, j'ai fait mon CV vidéo, puis ensuite j'ai commencé des formats où c'était des tutos transition, où c'était des explications de format. Là, on n'était pas sur quelque chose de fun, on n'était pas sur les formats qu'on fait comme aujourd'hui, qui ressemblent un petit peu plus à ce qu'on peut trouver sur TikTok, des formats un peu marrants et beaucoup plus courts. On était vraiment sur des formats un peu experts. Et en fait, fort de cette influence-là qu'on avait déjà commencé à mettre en place, on s'est dit, bon, maintenant, il faudrait mixer, comme on recommande à nos clients, mixer les formats. C'est-à-dire que vu qu'on a le côté expert, ça peut devenir très, très froid au bout d'un moment. Il faut qu'on donne envie aussi de bosser avec nous pour ce qu'on est, parce que potentiellement, plein de gens peuvent avoir le même service. Mais ils n'ont pas nous, en fait. Et en fait, il faut attirer les gens pour qu'ils veulent travailler avec nous parce que c'est, je vais te dire les termes crûments, Alec, c'est chiant de travailler avec des gens un peu chiants. Voilà, tout simplement. Il y a deux fois le terme chiant, mais c'est... On a envie de travailler avec des gens good vibe, on a envie de travailler avec des gens qui disent les vrais mots, qui ne te font pas d'entourloupe. Et en fait, le côté rassurant de faire des vidéos de tous les formats sur LinkedIn, C'est que derrière, on a l'impression d'avoir un plus gros spectre et de la créativité et de l'expertise et de la personnalité. Tu vois, en fait, c'est ça qu'on a mis en place. C'est d'avoir ce mix de formats pour qu'à la fin, en fait, on se dise « En fait, je veux travailler avec eux, non pas parce qu'ils sont rigolos, parce que j'aime bien leur format rigolo, mais parce que je sais que derrière, ils ont une expertise et qu'en plus, leur personnalité me plaît et que leur créativité va de pair. » Tu vois ? C'est un mix de plein de formats.

  • Speaker #0

    Très clair. Il y aurait un cas client qu'on pourrait détailler là rapidement si tu en as la possibilité. Tu imagines, soit avec un cas client spécifique, parce que je sais que vous avez énormément de cas clients, autant des grands groupes que des boîtes, on va dire plus à taille humaine, auprès desquelles les gens qui nous écoutent pourraient se représenter. Moi, j'ai même pu également bosser, et on bosse encore d'ailleurs avec une des agences du groupe. Et c'est toujours un plaisir même de vous recommander quand j'en ai l'occasion parce que je sais que derrière, le travail est bien fait. Mais ouais, un cas client concret de l'application des différents conseils que tu as pu partager pour ceux qui nous écoutent afin de s'identifier et puis de se dire, ok, je vais le mettre en application directement après l'épisode.

  • Speaker #1

    Complètement. Alors moi, quand je suis arrivée chez Splasher, donc à l'époque, il n'y avait pas de Jaws, il y avait uniquement Splasher. Un de mes premiers clients, c'était Dodo. Je ne sais pas si tu vois, c'est une marque de literie, d'oreiller, de couette, pour situer un petit peu le profil du client. Ce qui était compliqué avec Dodo, c'est que le panier moyen sur leur site était assez élevé. Donc, il y avait pas mal de leviers à soulever pour qu'à la fin, il puisse y avoir de la performance. Donc, on a commencé à mettre en place certains formats. Alors, on a commencé à faire des UGC, qui sont beaucoup plus connus aujourd'hui, mais en 2019, convaincre quelqu'un de faire juste une vidéo avec un selfie, c'était très compliqué à l'époque. Très honnêtement, c'était très compliqué. Donc, des vidéos selfies, des vidéos experts, des vidéos présentation produit. En fait, on faisait une session de 12 vidéos d'un coup pour assurer une campagne avec... plein de formats différents. Donc, je reprends les vidéos selfie, les vidéos expert, les vidéos présentation produit, et on laissait une marge de trois vidéos, où c'était des vidéos storytelling un peu marrantes, un peu... On teste des formats, on tente. Je vais te donner un exemple. Par exemple, une fois, on a tenté un format où c'était une sorte de président de la République qui faisait un discours. en disant « je vote la loi sieste » . Et en fait, on ne savait pas à quoi s'attendre sur ce type de scénario. Et finalement, on s'est rendu compte que les scénarios experts, ce n'était pas forcément ça que les gens cherchaient, parce que la marque était déjà… En fait, on comprend pourquoi on a besoin d'un oreiller. On a envie de tous bien dormir. Donc, arrêtons les formats experts. Et tu vois, à chaque session, pour Dodo, j'ai dû faire à peu près 200 vidéos originales, en tout, en l'espace de 2-3 ans. 200 vidéos originales. et Au fur et à mesure, on essayait d'affiner un maximum les formats qui marchaient le mieux pour pouvoir les répliquer ou alors les twister, et toujours avec cette marge de 2-3 vidéos où on tente encore des choses. En fait, ce qu'il faut retenir peut-être de ce cas-là, c'est qu'il y a des formats évidents. Il y a des formats évidents du type, vous prenez votre caméra, vous vous filmez, vous expliquez l'histoire de votre produit, ça peut être intéressant. vous expliquez la conception, vous expliquez même pour une boîte sans avoir un produit en soi, un service, vous expliquez pourquoi vous êtes là, vous expliquez votre façon de penser, ce que vous voulez vendre ok, ça c'est un format un format expert, vous prenez l'écosystème de votre service, de votre produit vous discutez de quelque chose de l'actualité vous mettez en avant quelque chose qui pourrait être intéressant pour la plateforme, par exemple sur LinkedIn, ça peut être hyper intéressant parce que justement, des gens peuvent mettre en commentaire ce qu'ils en pensent ou alors vous remercier directement d'avoir éclairé un peu plus sur ce sujet parce que c'est la cacophonie en général les informations qui passent un peu partout donc trop bien d'avoir recentré ou alors tout simplement va présenter votre produit tel qu'il est une présentation produit pur voilà ça c'est des formats évident mais ce qui est intéressant aussi c'est de se dire viens en test alors qu'est ce qui marche ailleurs on va scroller sur tik tok et on va voir moi c'est ce que je conseille aussi aux gens qui veulent se lancer dans la création de contenu c'est qu'ils regardent les réseaux sociaux mais ils ne les observent pas assez bien. Je m'explique, quand vous allez sur les réseaux, vous scrollez à l'infini, des fois pendant des heures, et vous vous arrêtez peut-être sur vraiment une cinquantaine de vidéos, intuitivement, vous vous arrêtez comme ça. Pourquoi vous vous êtes arrêtés ? Posez-vous la question, s'il vous plaît ! Posez-vous la question, dites-vous pourquoi. Est-ce que c'est la personne qui a attiré mon regard ? Si c'est le cas, du coup c'est extrêmement subjectif parce que... quelqu'un de beau ou quelqu'un de belle, c'est un peu compliqué à estimer le chemin de pensée pour s'arrêter sur cette vidéo, ça c'est très subjectif, mais si c'est un autre élément, si c'est peut-être une phrase qui vous a attiré, le ton qu'elle a utilisé, la lumière dans l'écran, le mouvement au départ, tout ça, essayez de l'analyser au moment où vous vous arrêtez sur cette vidéo-là. Et essayez de reproduire, essayez de tester. Peut-être que c'est parce que la personne venait du fond et s'arrêtait devant vous. Ok, d'accord, dans ma prochaine vidéo, je vais tenter de faire ça. Et si ça marche, c'est que c'était ça, en fait, l'élément intéressant pour vous. Si c'est une façon de raconter, eh bien, d'accord, je vais essayer de ne pas plagier, mais en tout cas, de présenter les choses peut-être plus naturellement. Moi, j'ai essayé de faire un script complet. Là, je vois que la personne, clairement, elle a allumé sa caméra et juste, elle a parlé. Il y a quelques cuts, mais bon, c'est hyper naturel, hyper simple. Pourquoi pas tester ? Je teste. OK, c'est peut-être pas ça qui marche parce que ça n'a pas marché pour moi. est-ce que c'est peut-être le fond que j'avais, j'étais dans une salle hyper blanche, on dirait un hôpital, la lumière ça marche pas, j'ai mes cernes qui ressortent, est-ce que peut-être le fait de filmer dans la rue ça fait un peu plus improvisé, est-ce que c'est ça que les réseaux cherchent ? Je teste, en fait c'est que du test, pour arriver à la fin, à...

  • Speaker #0

    des formats qui ont été prouvés pour vous et qui marchent pour vous. Et c'est pour ça qu'en soi, il n'y a pas de recette parfaite pour tout le monde. C'est que malheureusement ou heureusement, parce que sinon, vous ne verrez que la même chose de partout sur les réseaux, selon ce que vous avez envie de montrer, selon ce que vous avez envie de vendre, vous êtes obligés de trouver votre format qui ira bien avec vous et ce que les gens attendront de vous vis-à-vis du produit que vous voulez vendre.

  • Speaker #1

    Très clair. Je rebondis sur deux choses hyper importantes que tu as évoquées. Et merci parce que c'est hyper concret. Le premier, tu disais, vous ne devez pas regarder mais comprendre. Je ne sais plus exactement le terme que tu as employé.

  • Speaker #0

    Oui, c'est regarder mais observer réellement.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est vraiment ça. Et le second ? Tu disais que tu as fait plus ou moins 200 vidéos pour ce client qui est Dodo dont tu as parlé sur l'espace de 1-2 ans. Ça met en lumière deux choses. C'est que même s'il y a tout un processus créatif, même s'il y a toute cette dimension qui est liée à une passion, à un talent, à une expertise que tu as su développer avec le temps, etc. Il y a une vraie compréhension, volonté et nécessité d'être très pragmatique dans l'approche. c'est la loi des nombres qui prône ou c'est les KPI les indicateurs clés de performance qui vont primer sur le ressenti et puis ou j'imagine il y a un process qui a été établi ou en tout cas il y a des codes qui doivent être respectés, qu'aujourd'hui tu maîtrises et puis très rapidement tu arrives à te dire ok, là le hook ça va pouvoir fonctionner, là la structure édito, il va falloir ajuster là l'histoire qu'on raconte, bon c'est cool mais on pourrait mettre ça là, ok comme ça là ce premier rush etc ma question c'est pour quelqu'un qui nous écoute à quel moment tu trouves l'équilibre entre laisser parler ta créativité ton imagination ta subjectivité finalement et ce que tu as envie de partager et ce côté data KPI structure process parce qu'aujourd'hui limite on pourrait dire à ChatGPT j'ai envie de créer du contenu je viens d'écouter un super podcast Merci. explique moi concrètement comment on fait des reels ou des vidéos virales sur LinkedIn etc mais du coup on se retrouverait un petit peu étriqué codé, normé et on ferait tous les mêmes vidéos donc il y a une marge de tolérance laquelle ?

  • Speaker #0

    Eh bien écoute j'ai envie de te dire c'est au moment où on se dit c'est quoi réellement les codes auxquels je m'attache absolument et c'est quoi réellement ce que je veux montrer aussi Merci. En fait, moi, par exemple, pour mes vidéos, je sais que je ne lâcherai jamais mon hook. Voilà. Pour moi, le plus important, c'est d'avoir un hook hyper, hyper performant. Donc, si j'ai besoin de commencer un sujet en disant « je ne comprends pas pourquoi » parce que je sais qu'en disant cette phrase, potentiellement, ça va intriguer les gens et leur demander de rester un petit peu plus sur la vidéo parce qu'ils se disent « ah ouais, tu ne comprends pas, moi, peut-être que je comprends » ou quoi que ce soit, je vais garder cette phrase-là. Le hook, c'est ça à quoi je m'accroche, c'est cet élément-là auquel je m'accroche. Et derrière, c'est de l'authenticité. En fait, c'est exactement ce que tu es en train de dire. C'est-à-dire que si on fait tous la même chose après, si on est trop attaché au code, comme je le faisais au départ de mon compte avec Ethereum, à la fin, on ressemble tous les uns aux autres, on n'a plus de marque personnelle, et on se confond, et au final, on perd toute originalité. en soi. Donc, moi, ce que j'aime dire, c'est, si vous avez quelque chose qui performe, dites-vous bien qu'est-ce que vous auriez pu éliminer pour qu'elle performe toujours. Des codes, en fait. Si vous sentez que vous avez fait la vidéo qui performe le plus parce que vous aviez le hook, parce que vous aviez le rythme, parce que vous aviez le lieu avec les lumières, avec votre texte écrit et tout ça, tentez au fur et à mesure d'enlever certaines choses. Tentez de le faire sans les grosses lights. Tentez de le faire avec un texte moins précis. Essayez potentiellement de mettre moins de rythme. Et tout ça, à la fin, ça va vous laisser une marge de manœuvre beaucoup plus grande. Moi, je vois que je m'attache au hook et au rythme. Mais ça, c'est parce que mon rythme, je ne peux pas l'enlever. Non pas parce que les plateformes me demandent d'avoir du rythme pour garder la tension au maximum. C'est parce que moi, je suis une maniaque du rythme. Donc, j'ai besoin que ça soit tout le temps, tout le temps rythmé, tout le temps, tout le temps... que t'aies zoomé dans tous les sens parce que j'aime ça, mais c'est quelque chose que j'aurais pu enlever. qu'une autre personne aurait pu enlever en pensant que c'était quelque chose que les plateformes imposaient. Et je vois aujourd'hui des formats qui sortent avec le fameux hook qui marche bien et une vidéo très lente ensuite et qui performe extrêmement bien. Donc en fait c'est vraiment retirer au fur et à mesure des codes pour voir quelle marge de margine vous pouvez avoir en termes d'authenticité et en termes de ce que vous pouvez faire tel que vous l'auriez fait si les plateformes n'existaient pas au départ. Imaginez que vous auriez fait cette vidéo dans votre chambre ado sans que personne ne puisse l'avoir. Comment vous l'auriez fait ? Rajoutez quelques codes par-dessus et à la fin, vous avez le cake parfait.

  • Speaker #1

    Tu parlais tout à l'heure également d'intelligence artificielle. Tu disais que c'était ta passion et effectivement en off, je disais la vidéo que vous avez publiée hier, j'en parlais avec l'équipe. Comment tu as fait ? Tu as utilisé ça ? Tu m'as dit non, non, j'ai utilisé ça, puis un bout de ça, etc. Moi, je me pose une vraie question, c'est... Est-ce qu'un jour, l'IA ne va pas remplacer tous les créateurs de contenu ? Parce que demain, tu pourras écrire un prompt et puis tu pourras lui dire « Ok, sur base de tous les éléments que je t'ai envoyés me concernant, génère une vidéo Reels TikTok de moi avec un bon hook sur tel sujet. Ah non, le mur là-bas au fond, mets-le en vert, pas en rouge. En fait, rajoute quelqu'un qui arrive ici avec un accessoire. » Enfin, tu vois, ça paraît tiré par les cheveux, mais... Mais demain, c'est ce qui risque d'arriver. Et plus on va avancer, plus ce sera difficile de réussir à identifier, percevoir ce qui est généré par l'IA, ce qui ne l'est pas. Comment dans tout ça, où on va arriver dans une ère où on va être encore plus noyé dans la création de contenu. Déjà aujourd'hui, on voit, tu as des promesses d'agences ou de boîtes qui te disent avec un seul contenu, je te fais 600 shorts. et je te les déploie sur 50 différents en automatique et puis voilà c'est quoi l'avenir de la création de contenu selon toi et comment sortir du lot sortir son épingle du jeu si j'ose dire, dans ce monde où ça va être de plus en plus compliqué, les barrières à l'entrée vont être de moins en moins présentes, mais du coup réussir à sortir du lot ça va être extrêmement compliqué ne serait-ce que pour pour quelqu'un qui n'a jamais encore créé de contenu aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Alors en fait, moi déjà, je pense qu'on devrait s'enlever de la tête que plus tard, il n'y aura que des influenceurs IA. Je pense que là, pour le coup, ça sort un peu de partout et on a l'air d'être submergé. Mais tout simplement parce que l'IA a une stratégie commerciale qui est hallucinante en termes de marketing. C'est que c'est inondé de partout. On a bien pu le voir là, cette semaine, avec les starter packs ou juste avant. avec toutes les images type Miyazaki. C'est que des sujets de com' pour pouvoir inonder et ensuite certainement récupérer de la donnée, très honnêtement, c'est ce que je pense de ces IA-là. Mais par contre, je pense que le marketing très assommant qu'on a aujourd'hui ne sera plus intéressant dans quelques temps, en fait. Tout simplement parce que... Si on a des réseaux entièrement faits que d'IA, je pense qu'il y a quand même un moment où les vrais passionnés, les vrais créateurs de contenu, les gens qui aiment vraiment ça au départ, n'accepteront pas qu'on leur pique le seul truc qui les font triper, c'est-à-dire potentiellement filmer, potentiellement se mettre devant une caméra, potentiellement faire le montage. Tout ça, si on le délègue, moi je fais partie des gens qui... qui pensent que l'IA est bien pour déléguer les choses qui nous saoulent dans la vie. Et si les créateurs de contenu commencent à donner à l'IA des tâches qui leur sont propres normalement dans leur passion, ça veut dire que ce n'étaient pas des bons créateurs de contenu dès le départ et que c'étaient des gens qui voulaient juste aller sur la plateforme. Et je pense honnêtement que ces personnes-là, du coup, si elles utilisent ces technologies pour faire ça, elles ne vont pas durer très très longtemps. Parce qu'il faut une expertise dans tous les cas. On a besoin d'un manager de l'IA au départ pour avoir un bon rendu. Et le bon manager de l'IA, c'est quelqu'un qui arrive à lui donner les bonnes directives en fonction de son expertise. Et je suis convaincue qu'il n'y a pas meilleur qu'un motion designer, qu'un DA, ou encore qu'un CR, pour pouvoir contrôler des IA, pour pouvoir manager des IA génératives d'images ou de vidéos. Tu vois ce que je veux dire ? Donc du coup, en fait... Si on commence à avoir aucune barrière et que tout le monde peut le faire, Oui, tout le monde pourra le faire, mais le contenu sera beaucoup moins intéressant. Les gens vont se désintéresser des plateformes. Les plateformes ne vont pas aimer ça parce que tout simplement, le seul but d'une plateforme telle que Facebook, Insta, YouTube ou encore TikTok, leur seul but, c'est d'avoir de l'attention. Si les personnes se désintéressent et partent de la plateforme, il n'y a plus d'ascension, donc plus de chiffre d'affaires pour Facebook, Insta. Et donc, à la fin, on réglemente et puis on dit, on va mettre un cachet vidéo faite par IA et vidéo faite par l'homme. Et puis, ça va remettre un petit peu les pendules à l'heure. Et même si aujourd'hui, il y a déjà un petit bouton pour activer fait avec de l'IA, je pense que ce bouton-là n'est pas forcément toujours respecté. Mais par contre, plus tard, on aura aussi des outils qui sont intégrés pour remarquer clairement si la vidéo a été faite aussi par IA. Donc, en fait, voilà, je pense que tout va se réglementer. naturellement parce que derrière ce jeu économique qu'il y a derrière l'IA qui est la productivité le truc et tout ça, on oublie des fois que la seule chose aujourd'hui qui compte c'est la vie des gens et on le voit très très bien avec le Starter Pack c'est qu'au bout d'une semaine il y a eu tout un mouvement des artistes alors bon pour ou contre le fait qu'ils en fassent tout un sujet pour faire au final leur propre comme à eux Merci. Ça, c'est encore un autre débat. Mais en tout cas, on voit que si on commence à parler d'un sujet en disant « je ne suis pas d'accord » , notamment sur l'IA, eh bien, n'importe quelle marque peut essayer de faire un Starter Pack aujourd'hui. Je ne vois pas un monde où il n'y a pas dans les commentaires des remarques disant « l'écologie, vous n'avez pas honte, vous voyez bien qu'on essaie de se battre » . Et donc, en fait, il y a beaucoup de sujets là-dessus. Je ne sais pas si je m'exprime clairement sur ça, mais en tout cas, pour moi, l'IA n'est pas destructrice. L'IA est un exhausteur, en fait, de talent. Et j'ai envie de dire, si elle est mise dans les mains d'un maximum de personnes, eh bien, il y a certaines mains qui s'en serviront très, très mal et il y aura un rendu très, très mauvais parce qu'ils n'ont pas ça en eux. et il y a certainement qui, à la base, n'avaient pas accès à certains outils, comme par exemple, j'imagine, Photoshop, qui ne sont pas hyper, hyper accessibles si on n'a pas une formation ou si on ne prend pas le temps de se former très rapidement ou bien sur Internet. Ces personnes-là qui n'avaient pas, à la base, la possibilité d'avoir ces outils-là en main et qui ont l'IA et qui ont peut-être cette flamme créative au fond d'eux, vont pouvoir justement la découvrir et la faire émerger, tu vois. Donc, c'est très positif, c'est très bisounours en soi aussi comme vision. Mais j'ai bon espoir que ça soit aussi ça, en fait, l'avenir de l'IA.

  • Speaker #1

    Oui, très clair. Et je ne savais même pas qu'il y avait le petit bouton « Fait par IA » ou pas.

  • Speaker #0

    Si, maintenant, ils le demandent. Après, c'est très compliqué de mettre « Fait par IA » sur une vidéo complète, comme les miennes, par exemple, où en soi, il y a 90, voire 95 % de la vidéo, sauf celle que j'ai sortie il y a deux jours. Mais 90 % de la vidéo, c'est de l'humain. et il y a une démonstration d'IA derrière. Donc moi, je préfère mettre en légende ou alors dans les commentaires, j'ai utilisé ces outils-là en IA pour faire cette vidéo-là plutôt que de mettre fait par IA, parce que là, on va vraiment croire que je suis une IA et déjà qu'il y a une sorte de rumeur sur les réseaux disant que je ne suis qu'une IA, c'est impossible. Ah ouais ? Ouais, ouais, ouais. Mais ça, c'est parce que j'aime bien faire des premiers avril qui restent un peu en tête.

  • Speaker #1

    Ah oui, j'avais vu une fois une vidéo, effectivement, où c'était quoi ? C'était Jérémy qui s'était déguisé en toi ou l'inverse, un truc comme ça, non ?

  • Speaker #0

    Jérémy est une IA que j'ai utilisée pour appâter un peu les gens parce que c'est une figure qui représente finalement le côté universel de l'humain. Il met tout le monde d'accord.

  • Speaker #1

    Oui, complètement, complètement. J'ai deux dernières questions pour toi. On est aujourd'hui dans une ère où beaucoup de marques cherchent à devenir leurs propres médias. mais peu y arrivent vraiment t'as évoqué plusieurs points hyper intéressants notamment quand on a parlé d'IA notamment quand on a parlé de lignes directrices de création de contenu au global mais pour toi c'est quoi l'erreur ou les erreurs principales que tu vois dans leur approche qui font qu'ils n'arrivent pas forcément à atteindre cet objectif de créer leur propre média qui vient porter un message porter la voix finalement de leur marque et bien déjà ne pas s'adapter au ton de la plateforme

  • Speaker #0

    sur laquelle ils s'intègrent. LinkedIn, il y a quand même un ton à avoir au départ. TikTok, il y a un ton, une communauté TikTok qu'il faut respecter aussi dans ses codes. Donc ça, il faut que malgré tout, même si la marque a une ligne directrice très concrète dans leur tête en termes de communication, il faut qu'ils arrivent à totalement sortir de ça. Et ce que je recommande en général, c'est d'engager quelqu'un, alors je ne dis pas forcément une agence, mais un... un stagiaire ou alors même quelqu'un en CDI qui est dédié à ça pour comprendre les codes, des fois qui rafraîchit totalement la façon de voir la marque sur ces réseaux-là. Donc déjà, première chose, c'est le ton. Et la deuxième chose, c'est la régularité. Il y a certaines marques qui se disent, « Attends, on a poussé trois formats en deux mois, je ne comprends pas, ils ne marchent pas. » Oui, mais en fait, parce que les algorithmes sont totalement boulimiques. et un, pour te propulser, ils ont besoin de beaucoup plus de contenu et deux, une logique implacable qui est que si on ne te voit pas beaucoup, on ne te retient pas. On est exposé à plus de 10 000 publicités par jour et je ne parle même pas des contenus en général. Donc si je ne te vois qu'une seule fois toutes les trois semaines, crois-moi que j'ai eu le temps d'en voir des têtes et j'ai eu le temps d'en voir des services et j'ai eu le temps d'en voir aussi des produits et peut-être qu'eux communiquent mieux de toi. et peut-être qu'eux ils ont un message beaucoup plus ancré dans ma tête et peut-être que j'irai sur leur site ou alors sur leur service pour leur commander quelque chose plutôt qu'à toi alors que peut-être tu es bien meilleur et malheureusement c'est ce truc là c'est la régularité sur le fait de se montrer

  • Speaker #1

    Merci Diane pour tous les éléments que tu as partagé, franchement j'aurais pu rester plus d'une heure encore avec toi, te poser plein plein de questions sur les outils qu'il y a, sur les tendances sur comment créer du contenu Merci. sur ci sur ça et j'en aurais tiré je pense un bon profit si vous avez aimé cet épisode autant que je n'ai eu de plaisir à l'animer et bien faites-le nous savoir comme à chaque fois en mettant 5 étoiles sur la plateforme sur laquelle vous nous écoutez en partageant cet épisode en interagissant sur le post LinkedIn qu'on fera spécifiquement pour mettre en avant cet épisode et puis on mettra évidemment aussi tes liens Diane directement en description je vous invite à aller regarder notamment le contenu que tu fais, que vous faites, ça en dira long justement sur un bon exemple concret de tout ce qui a été évoqué dans cet épisode dernière question pour toi est-ce que tu peux me partager le déclic qui a fait toute la différence pour toi que ce soit une simple phrase une anecdote quelque chose de positif, moins positif, peu importe mais un déclic que tu n'as pas partagé dans cet épisode, que tu n'as peut-être jamais partagé dans aucune interview tu as carte blanche Merci. pour le mot de la fin ?

  • Speaker #0

    Écoute, il y a deux phrases, même trois phrases qui m'ont énormément inspirée dans ma vie et qui ont été dites par trois femmes différentes que j'ai croisées des fois. Les rencontres sont folles. La première, c'était la vie a beaucoup plus d'imagination que toi, alors arrête d'essayer de prévoir ce qui va se passer dans un an. Stop. Vraiment. Tu peux avoir des rencontres, des trucs qui vont totalement te faire changer d'avis sur tout ou alors tout simplement t'orienter vers autre chose. et embrasse ces opportunités plutôt que de rester focus sur quelque chose qui peut-être est une obsession. Donc ça, c'est déjà le premier truc. Deuxième chose, quand j'ai sorti mon CV vidéo, il y a une femme qui m'a contactée incroyable et qui m'a dit « Bravo, tu es en train de devenir l'accessoire que tout le monde veut. » Et donc ça, en fait, ça peut paraître un peu dénigrant sur le coup parce que je n'ai pas envie d'être un bracelet, mais en soi, le message derrière est beaucoup plus intéressant, c'est devenir... Euh... la chose qu'on n'attendait pas, mais que finalement, on ne peut plus s'en passer. Et ça, c'est littéralement une pensée de Steve Jobs quand il a sorti l'iPhone, par exemple. C'est les gens ne savent pas ce qu'ils veulent, mais moi, je vais leur montrer ce dont ils ont besoin. Et même si Steve Jobs était certainement quelqu'un de très toxique dans sa vie perso, il a quand même sorti l'outil qui reste. aujourd'hui dans la main de plus de 50% de la planète. Donc c'est quand même pas mal. Ça, ça propulse beaucoup vraiment de se dire que c'est vrai, j'ai peut-être une valeur que je peux montrer aux autres, je suis intéressante et il faut que les gens le sachent. Donc je vais le montrer et prendre tous les outils que j'ai dans ma boîte à outils jusqu'à maintenant et le propulser un maximum. Et le dernier, qui est beaucoup plus lointain, j'ai envie de te dire, mais qui a été très très efficace. C'est une prof de français que j'ai eue en 5e pour te dire à quel point ça m'a marquée pour le coup. Et c'était, tu utilises... Je suis obligée de t'apprendre le conditionnel, mais ne l'utilise jamais dans ta vie. Donc, essaie de ne regretter jamais rien. Alors, c'est compliqué à appliquer au quotidien, mais dans mes phrases, j'utilise le minimum de fois le « si j'avais pu faire ça » , le truc, j'avance. C'est tout. Allez, on y va. C'est tout. Tout est bon à prendre, les mauvaises expériences comme les bonnes. Ça remplit ma boîte à outils pour ensuite continuer à devenir l'accessoire que tout le monde veut.

  • Speaker #1

    Merci Diane.

  • Speaker #0

    De rien. Merci à toi. Vraiment merci, c'était très sympa.

Description

Elle cumule plus d’un million d’abonnés. Mais derrière l’image léchée, Diane — alias Estherium — orchestre une stratégie de communication redoutable.


CMO du groupe JAWS, elle pilote une des agences les plus innovantes d’Europe. Avec plus de 300 clients, une expertise en IA, branding, performance et influence, elle incarne cette nouvelle génération de marketeurs capables de penser au-delà des codes.


Mais ce n’est pas juste un CV impressionnant. C’est une vision. Une méthode. Une approche qui casse les clichés : oui, on peut créer du contenu puissant, sans être fake. Oui, on peut faire du branding stratégique qui performe. Oui, on peut être une figure publique… tout en restant aux commandes du game corporate.


Dans cet épisode, on parle vrai. Découvrez :

  • Comment elle est passée de créatrice TikTok à stratège respectée

  • La différence entre créer du contenu… et penser comme une marque

  • Sa méthode pour relier branding, influence et performance

  • Les erreurs que font 90% des entreprises sur les réseaux

  • Ce qu’il faut vraiment comprendre des algorithmes pour émerger

  • Son déclic personnel, jamais partagé ailleurs


Que vous soyez entrepreneur, marketeur, ou créateur… cet épisode va changer votre vision du branding moderne.


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Transcription

  • Speaker #0

    Depuis 2017, j'accompagne et côtoie des entrepreneurs à succès. Chaque rencontre est unique et permet d'identifier ce qui crée la réussite. Je suis Alec Henry, l'initiateur du mouvement Entrepreneurs.com et dans ce podcast, j'ai l'opportunité d'échanger avec des personnalités inspirantes qui ont su créer la différence. Avec Le Déclic, je vous offre une perspective unique afin que vous puissiez à votre tour faire la différence. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Le Déclic. Toujours un plaisir d'animer ces épisodes et encore une fois, 1 un épisode très bien accompagné avec Diane Benhamou. Diane, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien, merci. Et toi, Alec ?

  • Speaker #0

    Écoute, en excellente forme. Je suis super content de t'avoir ici avec nous parce que, comme je te disais en amont, j'adore ce que tu fais, j'adore ce que vous publiez, j'adore ce que vous faites. Encore hier, je partageais à l'équipe une de vos publications. J'en parlais aussi avec Jérémy, qui est déjà venu sur le podcast Le Déclic. Jérémy Bendaian, qu'on salue. Je vais rapidement te présenter avant qu'on démarre, parce que j'ai tellement de questions à te poser. Diane, alias Estéreum, tu maîtrises les codes du marketing et de la communication comme peu de personnes dans l'écosystème. Aujourd'hui, CMO du groupe Jaws, l'une des agences marketing 360 les plus innovantes en Europe. Tu pilotes une stratégie qui mêle création de contenu, achats médias, IA et influence. Tu diriges la communication d'un groupe composé de cinq agences complémentaires qui accompagnent plus de 300 clients dans leur croissance organique et payante. Mais ta force, elle va bien au-delà de... de ton rôle en entreprise parce que tu as plus de 600 000 abonnés sur TikTok, 400 000 sur Instagram, tu es aussi très présente sur LinkedIn, tu es aussi donc créatrice de contenu reconnu, tu as cette capacité rare à orchestrer une stratégie de communication globale, tu sais construire une image de marque, jouer avec les algorithmes, penser à un personal branding qui renforce l'identité d'une entreprise, tu rends donc le personal branding stratégique sans jamais le rendre superficiel et aujourd'hui, tu es une référence pour toutes celles et ceux qui veulent comprendre comment faire dialoguer influence, branding et performance. Donc dans cet épisode, on va revenir sur ta manière d'orchestrer la communication comme une stratégie globale en mêlant personal branding, images de marques et performance. Et surtout, on va creuser une question, comment bâtir une marque forte à l'ère du scroll permanent sans tomber dans le bruit, ni dans le superflu, l'apparat ou même le fake. Bienvenue Diane sur le Déclic.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Franchement, c'est incroyable. Je me demande même si je vais en rajouter pour ne pas...

  • Speaker #0

    je vais pas en rajouter plus pour ne pas détruire la description magnifique que tu as faite de moi à l'instant bah écoute avec plaisir je pense que c'est mérité j'ai envie qu'on rentre directement dans le vif du sujet aujourd'hui c'est extrêmement difficile de construire une crédibilité dans un monde où voilà il y a énormément de choses sur les réseaux, de publications dans un monde d'apparence, un monde parfois même superficiel j'aimerais vraiment comprendre comment toi tu appréhendes les réseaux, comment tu appréhendes la communication, comment tu appréhendes tout ça parce qu'on le voit au quotidien lorsque tu communiques que ce soit sur ton compte personnel ou quelle que soit la plateforme, on sent qu'on n'est pas dans le faire pour faire qui a une vraie réflexion, il y a une vraie cohérence tout en étant constamment dans l'innovation. Est-ce qu'il y a une méthode, est-ce qu'il y a une recette secrète ? Quel est l'élément qui guide votre tram éditorial global ou en tout cas la stratégie que tu poses ?

  • Speaker #1

    Alors écoute, déjà, tout part, on va dire, d'une passion. À la base, quand même, je suis passionnée par la vidéo depuis que je suis toute petite, par la création de contenu, qu'elle soit vue ou totalement anonyme, on va dire. De base, c'est vraiment quelque chose qui m'anime et qui vraiment me fait me réveiller le matin. Donc, disons que même avant que les réseaux sociaux arrivent, Il y avait cette passion-là. La grosse erreur des personnes qui veulent se lancer en général sur les réseaux sociaux, c'est qu'ils n'ont pas cette passion dès le départ. Ils se disent que tout le monde est sur les réseaux sociaux, tout le monde a envie de raconter son histoire, de son truc et tout ça. Et ils se rendent compte très très rapidement que vu que la création de contenu n'est pas viscéralement ancrée en eux, ça s'arrête très vite ou du moins on ne fait pas passer la bonne image. la bonne façon en tout cas de se présenter aux autres. Donc moi en soi, c'était déjà de base quelque chose qui m'animait. Donc au moment où les réseaux sociaux sont arrivés, j'ai vu des personnes qui me ressemblaient, on va dire, sur les réseaux sociaux, avec l'arrivée sur YouTube de Cyprien, de Squeezie, de toutes ces personnes en fait qui ont commencé à raconter des histoires ou du moins à créer leur marque personnelle. Et je me suis dit, mais en fait ces personnes-là, avant que les réseaux sociaux arrivent, ils étaient comme moi certainement. en train de bidouiller leur caméra, en train d'aller sur des monologes du scène de montage, en train d'éditer des photos, en train de faire plein de choses. Et c'était de l'ordre de la créativité, c'était de l'ordre de j'ai de l'imagination en barre et j'ai envie que ça soit mis sur un média potentiellement, ou au moins sur quelque chose qui puisse le retranscrire le mieux possible. Donc en fait, c'était l'idée de la réalisation pour arriver à un rendu final qui me plairait. Et je pense que ces personnes-là, en les regardant, quand j'étais adolescente... ça m'a fait comprendre que eux, ils arrivaient à montrer ça, comment ils font, et comment moi, je peux l'adapter pour ensuite aller arriver, pas à leur niveau, je ne suis pas au niveau de Squeezie, très clairement, mais en tout cas, arriver à créer une communauté autour de ça, et potentiellement, trouver des personnes qui, comme moi, à l'époque, regardaient ces mêmes créateurs, trouver des personnes que je pourrais inspirer, ou du moins déclencher leur flamme aussi. En fait, c'était ça l'objectif de base. Donc, si on a déjà la bonne intention, Le reste est beaucoup plus simple. Tu vois ce que je veux dire, Alec ? Déjà, de base, j'ai l'impression que tout le monde se met cette pression-là de devoir aller sur les réseaux absolument. Il y a une pression certaine pour les entrepreneurs. Ça, je ne dis pas le contraire. Mais par contre, sur les réseaux sociaux en général, il faut bien capter qu'il y a plein de formats différents, plein de façons de s'exprimer. Et aujourd'hui, ma méthode n'est pas forcément applicable pour tout le monde, tout simplement parce que ce sujet-là de passion n'est pas forcément existant. Alors soit on recrute... quelqu'un qui a cette passion-là en elle et du coup qui arrive à vous mettre en valeur, soit vous l'avez en vous, et là vous pouvez vous lancer, et là je vous donne tous les conseils du monde pour vous lancer. Mais si vous n'avez pas ça, c'est plus compliqué.

  • Speaker #0

    Complètement. Et tu fais bien de spécifier justement ces exemples, tu évoquais Cyprien, Squeezie, d'autres, peu importe, où ce sont des créateurs de contenu divertissement à la base, donc très mainstream, mais qui ont parfaitement maîtrisé tous les codes qui font qu'un contenu devient virale, qui font qu'on arrive à créer une communauté, qui font qu'ensuite on arrive aussi à la monétiser. C'est des entreprises énormes qui ont été créées derrière ces créateurs de contenu. Et quel que soit leur niveau, c'est quand même colossal aujourd'hui l'exposition et le business qu'il y a à faire sur ce genre de plateforme et d'influenceurs en France et même à travers le monde. pour autant, tu as réussi assez subtilement à faire communiquer le monde corpo et ce monde du divertissement, tout en restant crédible, sans tomber dans une sorte de caricature que souvent on pourrait voir, apercevoir, etc. Comment tu as construit justement cette crédibilité, cet univers qui est assez singulier et qui fait ta signature ?

  • Speaker #1

    Écoute, tu vas rigoler, mais la première fois que je me suis exposée sur les réseaux sociaux, déjà c'était en... En 2019, non, bien avant, avec des vidéos de chants et tout ça sur YouTube, mais ça, c'est anecdotique et on n'en parlera pas plus. Mais en tout cas, en 2019, j'ai publié un CV vidéo qui me ressemblait entièrement et c'était un petit peu le côté, je ne vois pas comment je pourrais au mieux montrer qui je suis qu'à travers ce truc-là qui m'enveloppe depuis que je suis toute petite, c'est-à-dire la vidéo. Donc déjà, ça, c'était un premier pas vers les réseaux sociaux. Le deuxième pas. C'était de faire une blague à mon patron, à Jérémy, du coup, que tu connais. En gros, lui était en 2021 influenceur ou en tout cas créateur de contenu sur la crypto-monnaie sur TikTok. Il parlait de crypto-monnaie très souvent. Et donc, j'imaginais que dans son pour-toi, dans ses pour-toi, dans son feed, il n'y aurait certainement que des personnes qui parlent de crypto-monnaie toute la journée parce que forcément, il n'était que obnubilé par ça. donc je me suis dit bah tiens si je lui faisais une blague et si je tournais quatre vidéos où je parlais en reprenant le ton de certaines personnes qui parlent de crypto-monnaie sur les réseaux, je parlais de crypto moi aussi, j'en fais quatre vidéos, j'en poste une tous les jours, et peut-être qu'à un moment, il va tomber sur moi aux toilettes, et ça, ça me faisait déjà vachement rire. Donc la base de mon compte, c'est ça, pour te dire. C'était vraiment une blague où j'avais vite fait observer les codes d'un certain domaine, d'un certain... d'un certain sujet pour le retransmettre avec une petite touche un peu marrante pour voir si au moins Jérémy pouvait être atteint à travers ça. Et le fait est que ma deuxième vidéo a fait 3 millions de vues et j'ai pris 100 000 abonnés en l'espace de deux semaines. Donc là déjà il y a eu quelque chose où je me suis dit ok donc j'ai peut-être compris quelque chose. Est-ce que c'est mon métier parce que j'écrivais quand même des vidéos à ce moment-là pour des marques pour qu'elles Merci. puissent marcher pour qu'elles soient performantes sur les réseaux sociaux ? Est-ce que cette expertise-là n'a pas servi justement pour créer un contenu qui serait intéressant malgré le fait que ce soit un sujet de niche ? Et ensuite, je me suis dit, bon, là, j'ai fait quatre vidéos, je vais continuer, ne serait-ce que pour devenir encore plus experte dans mon domaine et être encore plus intéressante pour mes clients. Parce que si j'arrive à percer avec un sujet aussi compliqué que la crypto-monnaie, aussi difficile en termes d'opinion, Il y a beaucoup de gens qui pensent qu'ils peuvent perdre leur argent, que c'est quelque chose de très risqué, que c'est quelque chose de terrifiant, ou alors d'extrêmement compliqué. Si j'arrive à faire un percé avec un sujet comme ça... Je pense que j'ai compris les codes. Sauf qu'à un moment, je te dis vraiment tout le processus pour arriver jusqu'à aujourd'hui très clairement, je me suis rendue compte que je m'enfermais dans un format parce que je voulais correspondre à une cible qui était les gens qui connaissent déjà la crypto-monnaie et qui veulent en savoir un petit peu plus de temps en temps sur les actualités, sur les choses et tout ça. Donc, je m'enfermais dans une niche et je n'apprenais pas au plus grand nombre. Je ne faisais pas de démonstration pour prendre connaissance de ce milieu. Je ne faisais que la démonstration pour les gens qui s'y connaissaient déjà. Donc ça, déjà, ça me bloquait. Autre chose, je m'étais enfermée dans un personnage qui n'était pas complètement moi. C'était quelqu'un de sympathique, bien sûr, et c'était rien au tout début, mais c'était un peu une voix forcée, des scénarios écrits, quelque chose de très contrôlé, parce qu'il y avait cette envie de comprendre toujours plus les codes. Et en fait, à un moment, j'ai été vraiment dégoûtée, on va dire, du milieu de la crypto-monnaie parce que quand on devient créateur de contenu dans la crypto-monnaie, eh bien, on voit aussi les partenariats qui arrivent et les centaines de sponsors qu'on me proposait par jour avec 99% d'entre elles qui étaient des scams. Donc, à ce moment-là, je me suis dit, ce n'est pas un milieu que je veux représenter à ce moment-là. Et je me suis recentrée, je me suis dit, en fait, le... La grosse thématique des cryptos qui me plaisait, c'était la tech. Donc je vais me recentrer vers la tech. Et je vais me recentrer aussi moins mon contenu pour qu'il me ressemble un peu plus. Et là, j'ai compris quelque chose. C'est que selon comment tu te présentes dans une vidéo, eh bien tu attires les personnes qui ressemblent à la personne qui est incarnée dans cette vidéo. Donc en fait, si je me présente comme moi, j'attirerai des gens comme moi. Et si par hasard, j'ai un discours assez universel, eh bien j'attirerai un maximum de personnes. Donc arrêtons de prendre des termes trop compliqués, essayons d'avoir une introduction qui puisse toucher un maximum, c'est-à-dire des sujets plus larges pour revenir peut-être un peu plus vers la niche à la fin de la vidéo. Essayons en fait de faire quelque chose de plus sympathique et presque quelque chose que je pourrais avoir à une table si je suis avec des amis qui ont tous chacun leurs opinions, qui ont tous chacun leur sujet de prédilection. Et donc en fait j'ai commencé à faire mes vidéos dans ce sens-là. Moi, j'ai une passion. Là, aujourd'hui, ma passion, c'est clairement autour de l'intelligence artificielle. Je sais qu'il y a des gens qui se foutent royalement dans mes amis ou dans mes collègues. Et je sais qu'il y a des gens qui sont hyaceptiques. Je sais qu'il y a des gens qui ne supportent pas d'en parler ou alors qui ne veulent même pas en entendre parler parce que tout simplement, ils se sentent beaucoup trop loin du sujet. Si j'arrive à parler à ces personnes-là, c'est parce que je me projette sur comment je leur parlerai dans la vraie vie. Et donc, à la fin, ça me fait ma vidéo que je peux présenter aujourd'hui sur mon compte. Je ne sais pas si j'ai été assez claire dans le déroulé de ma formation, on va dire, pour arriver sur un contenu qui me plaît, qui me ressemble et qui parle au plus grand nombre. Pour arriver finalement sur un sujet niche en soi. Ça reste un sujet niche, normalement, l'IA, et je pourrais être sujette à énormément de commentaires, énormément de haters, énormément de... de gens qui pourraient me pourrir dans les commentaires. Et le fait est qu'aujourd'hui, je n'en ai pas. Ou du moins, j'ai des gens qui me questionnent avec énormément de respect. Mais c'est parce que justement, j'ai ce ton que j'aurais normalement dans la vraie vie. Je pense que c'est hyper important. Et en fait, les réseaux sociaux aujourd'hui, comme tu disais tout à l'heure, on peut devenir très rapidement une caricature pour faire le buzz, notamment. Parce qu'on sait que les réseaux sociaux adorent les habits tranchés, qu'ils adorent avoir des personnalités... clivante qui réunit une communauté qui est totalement pour la personne, limite qui le prend en bourrou. Mais moi je suis partisane de façonner aussi les réseaux comme on les voudrait aussi, tout en gardant quand même les codes. Je dis pas que mes vidéos ne sont pas, sont complètement disruptives par rapport à ce que les plateformes attendent, loin de là, parce que justement j'ai un hook pertinent. Je sais que ma vidéo, mon storytelling, il est travaillé dans ma tête et même aujourd'hui je n'ai plus de texte parce que je suis programmée. pour faire mes vidéos comme ça. Je sais que je peux attirer l'attention sur cette IA-là plutôt que sur une autre, parce que je peux avoir un effet visuel qui peut attirer l'attention aussi au départ et la garder jusqu'au bout. Mais par contre, sur le ton, j'ose espérer que je fais partie de cette nouvelle vague de créateurs de contenu. On est de plus en plus nombreux, très positifs. très bienveillants, moins clivants, qui essaient d'apprendre aux autres, qui sont plus dans le « venez, on partage » plus que « j'ai envie de faire une vidéo qui buzz » . Et finalement, vous ne retiendrez pas ma tête et il n'y aura aucune carrière pour moi derrière et ma communauté ne sera pas attachée à moi, mais à ma parole ou alors à un geste que j'ai pu faire et qui restera dans les mêmes profonds d'Internet. Oui,

  • Speaker #0

    complètement. Hyper clair, hyper clair. Et je rebondis, tu demandais si c'était clair et ça l'est vraiment. Et d'ailleurs, ça me permet de... Ça me donne envie de te poser plein de questions, notamment tes... Très rapidement passé sur un sujet, tu as dit j'ai fait 100 000 abonnés, de 0 à 100 000 abonnés en deux semaines sur base d'une blague. On y reviendra parce que c'est quand même assez dingue, notamment pour toutes les personnes qui veulent se lancer, qui veulent créer du contenu mais qui ne savent pas comment faire ou qui, malgré le fait qu'ils en font depuis des semaines, des mois, voire des années, n'arrivent pas encore à décoller. Ceci étant, je rebondis aussi sur tes commentaires. Tu parlais des différents retours que les gens ont dans les commentaires. On a lu tes commentaires, on a regardé tes commentaires et quand on… si à Tarn on ressent surtout, tu l'as évoqué un profond respect pour ta capacité notamment à penser comme une marque et donc mettre en place un message qui vient ancrer dans l'esprit des gens une marque, un logo, une histoire une quête, une mission, une vision peu importe et derrière pouvoir capitaliser sur celle-ci c'est un sujet qui est aussi important qu'il n'est pas suffisamment clair dans l'esprit de beaucoup ... Pour toi, c'est quoi la définition d'une marque forte aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Une marque forte, c'est alors une constance extrêmement stricte sur une pensée. C'est-à-dire que si vous avez des valeurs, répétez-les un maximum de fois dans vos vidéos, faites-en des sujets, faites en sorte que ça soit un maximum, même des fois de temps en temps. en petites phrases rapides, mais pour que ça soit ancré. Et aussi, comme tu me disais, il y a cette notion de marque personnelle. Je pars du principe que plus je donne sur ma personnalité, plus les gens me suivent, moi, pour ensuite savoir ce qui m'intéresse derrière. Je m'explique. Si je commence par exemple une vidéo pour présenter une IA de musique, comme Suno. je ne la commencerai pas en disant cette IA vous permet de faire une musique sur n'importe quel style n'importe quel ton je ne la présenterai pas comme ça je dirais Disney nous a menti et j'explique ensuite mon rapport à Disney au départ, ça ne va pas durer plus de 20 secondes en fait le départ mais déjà ça va attirer un maximum de gens et je vais donner un avis sur moi au départ en disant, hier j'ai regardé, et c'est de l'expérience hier j'ai regardé Réponse ça ne m'a pas plu Parce que la première chanson, c'est « Elle se réveille, elle est toute pimpante, elle fait son ménage, elle fait son truc, la vie c'est pas ça. » Et « Venez » , et là, on arrive sur mon sujet que je veux présenter depuis le début, mais on arrive et on dit « Venez, je vais faire une chanson Disney de la vraie vie. » Et là, j'explique, et là, je truque. Et en fait, tout ce début de vidéo, il peut paraître complètement superficiel pour pas mal de gens qui sont dans la tech, mais en fait, ce début de vidéo a permis d'ancrer que j'étais une personne qui ressemblait à plein d'autres personnes. Et du coup, aussi... créer du lien avec ma communauté encore plus. Parce que, un, ils ont appris que j'aimais les Disney, que potentiellement, à presque 30 ans, je peux me regarder un réponse hier soir, que j'ai un avis sur ça, que potentiellement, ma vie, elle ressemble à la leur aussi, parce que, bah, bah non, je peux pas faire le ménage à 7h du mat', désolée. Donc, je crée un lien pour leur montrer ensuite, bah, regardez, j'ai une passion, si vous m'aimez bien, bah, potentiellement, ma passion, bah, vous allez pouvoir vous y intéresser.

  • Speaker #0

    Très clair.

  • Speaker #1

    Et donc, j'essaie à chaque fois de faire ça, donc, moi, je pense... Une marque forte, c'est ne pas seulement, par exemple, tu vois, on peut parler d'un produit, mais c'est exactement le même produit, enfin c'est exactement la même réflexion qu'il faut se faire sur un produit. Si on parle uniquement du produit tout le temps, accélère la pousse, ou alors revitalise votre peau, ou alors tatatatata, sur un produit cosmétique par exemple, si on met toujours, toujours, toujours les mêmes arguments avec des termes très scientifiques et tout ça, on ne va pas créer de lien. Par contre, si on va sur LinkedIn et qu'on arrive et on voit une femme ou un homme qui arrive et qui dit, en fait, j'avais des problèmes de peau ou j'avais de l'alopécie, ou j'avais ça, et c'est arrivé. Et moi, c'est de père en fils, limite, qu'on a ça, ou du coup, je me suis renseignée, j'ai fait ça, il y a tout un process. Et je vous fais rentrer un peu dans ma vie pour ensuite vous dire, mon produit, en fait, c'est la résultante de toute mon expérience. Et si ça vous intéresse, et peut-être que même vous pouvez relier avec tout ce que je vous ai dit au départ, ça peut être intéressant pour vous aussi. Donc je pense que c'est ça en fait aujourd'hui ce qu'il faut faire, c'est un minimum montré de soi pour que les gens puissent s'intéresser au final à tout l'écosystème de votre vie. Et dans cet écosystème, s'il y a votre marque, s'il y a votre produit, s'il y a votre passion, s'il y a tout ça, tout passera beaucoup plus facilement.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, justement, on a tendance, tu sais, à opposer branding et performance. Pourtant, tu le démontres, vous le démontrez parce que tu parlais tout à l'heure de Jérémy, mais lui aussi est assez présent sur LinkedIn et il y a plein de choses que vous mettez en place pour mettre en avant les services que vous proposez. Comment on fait pour relier les deux ? Parce qu'aujourd'hui, la plupart des personnes qui nous écoutent sont des entrepreneurs, ont des entreprises. posent la question ou se sont posés la question est ce que je fais un personal branding ou est ce que je développe la marque les réseaux de mon entreprise de ma marque est ce que je pourrais pas faire les deux comment est ce que je devrais faire et j'ai l'impression que vous avez vraiment trouvé une sorte de d'équilibré où vous êtes quand même présent en tant que marque sur les réseaux vous êtes cité vous êtes actif vous êtes là vous couvrez le périmètre et en plus avec à chaque fois des transversales différentes basées sur les différentes agences que vous avez pour autant Vous utilisez vos personal brands personnels et respectifs avec les forces de chacun d'entre eux pour mettre en avant intelligemment sur des transversales que notamment là, tu as évoquées avec l'IA ou autre, au service des boîtes que vous développez. Et j'imagine que c'est possiblement des stratégies aussi que vous partagez à certains de vos clients. Exactement.

  • Speaker #1

    Comment on fait ? En fait, c'est un mix de plein de formats vidéo. C'est-à-dire que Jérémy comme moi, on est arrivé sur LinkedIn avec l'idée qu'il fallait s'imposer comme expert. Je m'explique, Jérémy a commencé sur LinkedIn avec des vidéos où il expliquait tout ce qui était propulsion de campagne média, tout ce qui était autour justement du paid avec Advisors. Et il faisait des vidéos régulièrement pour qu'on puisse reconnaître sa tête et surtout avoir ce côté, ce gars-là, je le crois. parce qu'ils me donnent du contenu explicatif, expert, très souvent. Donc du coup, il y avait déjà ça qui était un minimum ancré dans l'esprit des gens, en tout cas sur LinkedIn. Moi, je suis arrivée sur LinkedIn, j'ai fait mon CV vidéo, puis ensuite j'ai commencé des formats où c'était des tutos transition, où c'était des explications de format. Là, on n'était pas sur quelque chose de fun, on n'était pas sur les formats qu'on fait comme aujourd'hui, qui ressemblent un petit peu plus à ce qu'on peut trouver sur TikTok, des formats un peu marrants et beaucoup plus courts. On était vraiment sur des formats un peu experts. Et en fait, fort de cette influence-là qu'on avait déjà commencé à mettre en place, on s'est dit, bon, maintenant, il faudrait mixer, comme on recommande à nos clients, mixer les formats. C'est-à-dire que vu qu'on a le côté expert, ça peut devenir très, très froid au bout d'un moment. Il faut qu'on donne envie aussi de bosser avec nous pour ce qu'on est, parce que potentiellement, plein de gens peuvent avoir le même service. Mais ils n'ont pas nous, en fait. Et en fait, il faut attirer les gens pour qu'ils veulent travailler avec nous parce que c'est, je vais te dire les termes crûments, Alec, c'est chiant de travailler avec des gens un peu chiants. Voilà, tout simplement. Il y a deux fois le terme chiant, mais c'est... On a envie de travailler avec des gens good vibe, on a envie de travailler avec des gens qui disent les vrais mots, qui ne te font pas d'entourloupe. Et en fait, le côté rassurant de faire des vidéos de tous les formats sur LinkedIn, C'est que derrière, on a l'impression d'avoir un plus gros spectre et de la créativité et de l'expertise et de la personnalité. Tu vois, en fait, c'est ça qu'on a mis en place. C'est d'avoir ce mix de formats pour qu'à la fin, en fait, on se dise « En fait, je veux travailler avec eux, non pas parce qu'ils sont rigolos, parce que j'aime bien leur format rigolo, mais parce que je sais que derrière, ils ont une expertise et qu'en plus, leur personnalité me plaît et que leur créativité va de pair. » Tu vois ? C'est un mix de plein de formats.

  • Speaker #0

    Très clair. Il y aurait un cas client qu'on pourrait détailler là rapidement si tu en as la possibilité. Tu imagines, soit avec un cas client spécifique, parce que je sais que vous avez énormément de cas clients, autant des grands groupes que des boîtes, on va dire plus à taille humaine, auprès desquelles les gens qui nous écoutent pourraient se représenter. Moi, j'ai même pu également bosser, et on bosse encore d'ailleurs avec une des agences du groupe. Et c'est toujours un plaisir même de vous recommander quand j'en ai l'occasion parce que je sais que derrière, le travail est bien fait. Mais ouais, un cas client concret de l'application des différents conseils que tu as pu partager pour ceux qui nous écoutent afin de s'identifier et puis de se dire, ok, je vais le mettre en application directement après l'épisode.

  • Speaker #1

    Complètement. Alors moi, quand je suis arrivée chez Splasher, donc à l'époque, il n'y avait pas de Jaws, il y avait uniquement Splasher. Un de mes premiers clients, c'était Dodo. Je ne sais pas si tu vois, c'est une marque de literie, d'oreiller, de couette, pour situer un petit peu le profil du client. Ce qui était compliqué avec Dodo, c'est que le panier moyen sur leur site était assez élevé. Donc, il y avait pas mal de leviers à soulever pour qu'à la fin, il puisse y avoir de la performance. Donc, on a commencé à mettre en place certains formats. Alors, on a commencé à faire des UGC, qui sont beaucoup plus connus aujourd'hui, mais en 2019, convaincre quelqu'un de faire juste une vidéo avec un selfie, c'était très compliqué à l'époque. Très honnêtement, c'était très compliqué. Donc, des vidéos selfies, des vidéos experts, des vidéos présentation produit. En fait, on faisait une session de 12 vidéos d'un coup pour assurer une campagne avec... plein de formats différents. Donc, je reprends les vidéos selfie, les vidéos expert, les vidéos présentation produit, et on laissait une marge de trois vidéos, où c'était des vidéos storytelling un peu marrantes, un peu... On teste des formats, on tente. Je vais te donner un exemple. Par exemple, une fois, on a tenté un format où c'était une sorte de président de la République qui faisait un discours. en disant « je vote la loi sieste » . Et en fait, on ne savait pas à quoi s'attendre sur ce type de scénario. Et finalement, on s'est rendu compte que les scénarios experts, ce n'était pas forcément ça que les gens cherchaient, parce que la marque était déjà… En fait, on comprend pourquoi on a besoin d'un oreiller. On a envie de tous bien dormir. Donc, arrêtons les formats experts. Et tu vois, à chaque session, pour Dodo, j'ai dû faire à peu près 200 vidéos originales, en tout, en l'espace de 2-3 ans. 200 vidéos originales. et Au fur et à mesure, on essayait d'affiner un maximum les formats qui marchaient le mieux pour pouvoir les répliquer ou alors les twister, et toujours avec cette marge de 2-3 vidéos où on tente encore des choses. En fait, ce qu'il faut retenir peut-être de ce cas-là, c'est qu'il y a des formats évidents. Il y a des formats évidents du type, vous prenez votre caméra, vous vous filmez, vous expliquez l'histoire de votre produit, ça peut être intéressant. vous expliquez la conception, vous expliquez même pour une boîte sans avoir un produit en soi, un service, vous expliquez pourquoi vous êtes là, vous expliquez votre façon de penser, ce que vous voulez vendre ok, ça c'est un format un format expert, vous prenez l'écosystème de votre service, de votre produit vous discutez de quelque chose de l'actualité vous mettez en avant quelque chose qui pourrait être intéressant pour la plateforme, par exemple sur LinkedIn, ça peut être hyper intéressant parce que justement, des gens peuvent mettre en commentaire ce qu'ils en pensent ou alors vous remercier directement d'avoir éclairé un peu plus sur ce sujet parce que c'est la cacophonie en général les informations qui passent un peu partout donc trop bien d'avoir recentré ou alors tout simplement va présenter votre produit tel qu'il est une présentation produit pur voilà ça c'est des formats évident mais ce qui est intéressant aussi c'est de se dire viens en test alors qu'est ce qui marche ailleurs on va scroller sur tik tok et on va voir moi c'est ce que je conseille aussi aux gens qui veulent se lancer dans la création de contenu c'est qu'ils regardent les réseaux sociaux mais ils ne les observent pas assez bien. Je m'explique, quand vous allez sur les réseaux, vous scrollez à l'infini, des fois pendant des heures, et vous vous arrêtez peut-être sur vraiment une cinquantaine de vidéos, intuitivement, vous vous arrêtez comme ça. Pourquoi vous vous êtes arrêtés ? Posez-vous la question, s'il vous plaît ! Posez-vous la question, dites-vous pourquoi. Est-ce que c'est la personne qui a attiré mon regard ? Si c'est le cas, du coup c'est extrêmement subjectif parce que... quelqu'un de beau ou quelqu'un de belle, c'est un peu compliqué à estimer le chemin de pensée pour s'arrêter sur cette vidéo, ça c'est très subjectif, mais si c'est un autre élément, si c'est peut-être une phrase qui vous a attiré, le ton qu'elle a utilisé, la lumière dans l'écran, le mouvement au départ, tout ça, essayez de l'analyser au moment où vous vous arrêtez sur cette vidéo-là. Et essayez de reproduire, essayez de tester. Peut-être que c'est parce que la personne venait du fond et s'arrêtait devant vous. Ok, d'accord, dans ma prochaine vidéo, je vais tenter de faire ça. Et si ça marche, c'est que c'était ça, en fait, l'élément intéressant pour vous. Si c'est une façon de raconter, eh bien, d'accord, je vais essayer de ne pas plagier, mais en tout cas, de présenter les choses peut-être plus naturellement. Moi, j'ai essayé de faire un script complet. Là, je vois que la personne, clairement, elle a allumé sa caméra et juste, elle a parlé. Il y a quelques cuts, mais bon, c'est hyper naturel, hyper simple. Pourquoi pas tester ? Je teste. OK, c'est peut-être pas ça qui marche parce que ça n'a pas marché pour moi. est-ce que c'est peut-être le fond que j'avais, j'étais dans une salle hyper blanche, on dirait un hôpital, la lumière ça marche pas, j'ai mes cernes qui ressortent, est-ce que peut-être le fait de filmer dans la rue ça fait un peu plus improvisé, est-ce que c'est ça que les réseaux cherchent ? Je teste, en fait c'est que du test, pour arriver à la fin, à...

  • Speaker #0

    des formats qui ont été prouvés pour vous et qui marchent pour vous. Et c'est pour ça qu'en soi, il n'y a pas de recette parfaite pour tout le monde. C'est que malheureusement ou heureusement, parce que sinon, vous ne verrez que la même chose de partout sur les réseaux, selon ce que vous avez envie de montrer, selon ce que vous avez envie de vendre, vous êtes obligés de trouver votre format qui ira bien avec vous et ce que les gens attendront de vous vis-à-vis du produit que vous voulez vendre.

  • Speaker #1

    Très clair. Je rebondis sur deux choses hyper importantes que tu as évoquées. Et merci parce que c'est hyper concret. Le premier, tu disais, vous ne devez pas regarder mais comprendre. Je ne sais plus exactement le terme que tu as employé.

  • Speaker #0

    Oui, c'est regarder mais observer réellement.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est vraiment ça. Et le second ? Tu disais que tu as fait plus ou moins 200 vidéos pour ce client qui est Dodo dont tu as parlé sur l'espace de 1-2 ans. Ça met en lumière deux choses. C'est que même s'il y a tout un processus créatif, même s'il y a toute cette dimension qui est liée à une passion, à un talent, à une expertise que tu as su développer avec le temps, etc. Il y a une vraie compréhension, volonté et nécessité d'être très pragmatique dans l'approche. c'est la loi des nombres qui prône ou c'est les KPI les indicateurs clés de performance qui vont primer sur le ressenti et puis ou j'imagine il y a un process qui a été établi ou en tout cas il y a des codes qui doivent être respectés, qu'aujourd'hui tu maîtrises et puis très rapidement tu arrives à te dire ok, là le hook ça va pouvoir fonctionner, là la structure édito, il va falloir ajuster là l'histoire qu'on raconte, bon c'est cool mais on pourrait mettre ça là, ok comme ça là ce premier rush etc ma question c'est pour quelqu'un qui nous écoute à quel moment tu trouves l'équilibre entre laisser parler ta créativité ton imagination ta subjectivité finalement et ce que tu as envie de partager et ce côté data KPI structure process parce qu'aujourd'hui limite on pourrait dire à ChatGPT j'ai envie de créer du contenu je viens d'écouter un super podcast Merci. explique moi concrètement comment on fait des reels ou des vidéos virales sur LinkedIn etc mais du coup on se retrouverait un petit peu étriqué codé, normé et on ferait tous les mêmes vidéos donc il y a une marge de tolérance laquelle ?

  • Speaker #0

    Eh bien écoute j'ai envie de te dire c'est au moment où on se dit c'est quoi réellement les codes auxquels je m'attache absolument et c'est quoi réellement ce que je veux montrer aussi Merci. En fait, moi, par exemple, pour mes vidéos, je sais que je ne lâcherai jamais mon hook. Voilà. Pour moi, le plus important, c'est d'avoir un hook hyper, hyper performant. Donc, si j'ai besoin de commencer un sujet en disant « je ne comprends pas pourquoi » parce que je sais qu'en disant cette phrase, potentiellement, ça va intriguer les gens et leur demander de rester un petit peu plus sur la vidéo parce qu'ils se disent « ah ouais, tu ne comprends pas, moi, peut-être que je comprends » ou quoi que ce soit, je vais garder cette phrase-là. Le hook, c'est ça à quoi je m'accroche, c'est cet élément-là auquel je m'accroche. Et derrière, c'est de l'authenticité. En fait, c'est exactement ce que tu es en train de dire. C'est-à-dire que si on fait tous la même chose après, si on est trop attaché au code, comme je le faisais au départ de mon compte avec Ethereum, à la fin, on ressemble tous les uns aux autres, on n'a plus de marque personnelle, et on se confond, et au final, on perd toute originalité. en soi. Donc, moi, ce que j'aime dire, c'est, si vous avez quelque chose qui performe, dites-vous bien qu'est-ce que vous auriez pu éliminer pour qu'elle performe toujours. Des codes, en fait. Si vous sentez que vous avez fait la vidéo qui performe le plus parce que vous aviez le hook, parce que vous aviez le rythme, parce que vous aviez le lieu avec les lumières, avec votre texte écrit et tout ça, tentez au fur et à mesure d'enlever certaines choses. Tentez de le faire sans les grosses lights. Tentez de le faire avec un texte moins précis. Essayez potentiellement de mettre moins de rythme. Et tout ça, à la fin, ça va vous laisser une marge de manœuvre beaucoup plus grande. Moi, je vois que je m'attache au hook et au rythme. Mais ça, c'est parce que mon rythme, je ne peux pas l'enlever. Non pas parce que les plateformes me demandent d'avoir du rythme pour garder la tension au maximum. C'est parce que moi, je suis une maniaque du rythme. Donc, j'ai besoin que ça soit tout le temps, tout le temps rythmé, tout le temps, tout le temps... que t'aies zoomé dans tous les sens parce que j'aime ça, mais c'est quelque chose que j'aurais pu enlever. qu'une autre personne aurait pu enlever en pensant que c'était quelque chose que les plateformes imposaient. Et je vois aujourd'hui des formats qui sortent avec le fameux hook qui marche bien et une vidéo très lente ensuite et qui performe extrêmement bien. Donc en fait c'est vraiment retirer au fur et à mesure des codes pour voir quelle marge de margine vous pouvez avoir en termes d'authenticité et en termes de ce que vous pouvez faire tel que vous l'auriez fait si les plateformes n'existaient pas au départ. Imaginez que vous auriez fait cette vidéo dans votre chambre ado sans que personne ne puisse l'avoir. Comment vous l'auriez fait ? Rajoutez quelques codes par-dessus et à la fin, vous avez le cake parfait.

  • Speaker #1

    Tu parlais tout à l'heure également d'intelligence artificielle. Tu disais que c'était ta passion et effectivement en off, je disais la vidéo que vous avez publiée hier, j'en parlais avec l'équipe. Comment tu as fait ? Tu as utilisé ça ? Tu m'as dit non, non, j'ai utilisé ça, puis un bout de ça, etc. Moi, je me pose une vraie question, c'est... Est-ce qu'un jour, l'IA ne va pas remplacer tous les créateurs de contenu ? Parce que demain, tu pourras écrire un prompt et puis tu pourras lui dire « Ok, sur base de tous les éléments que je t'ai envoyés me concernant, génère une vidéo Reels TikTok de moi avec un bon hook sur tel sujet. Ah non, le mur là-bas au fond, mets-le en vert, pas en rouge. En fait, rajoute quelqu'un qui arrive ici avec un accessoire. » Enfin, tu vois, ça paraît tiré par les cheveux, mais... Mais demain, c'est ce qui risque d'arriver. Et plus on va avancer, plus ce sera difficile de réussir à identifier, percevoir ce qui est généré par l'IA, ce qui ne l'est pas. Comment dans tout ça, où on va arriver dans une ère où on va être encore plus noyé dans la création de contenu. Déjà aujourd'hui, on voit, tu as des promesses d'agences ou de boîtes qui te disent avec un seul contenu, je te fais 600 shorts. et je te les déploie sur 50 différents en automatique et puis voilà c'est quoi l'avenir de la création de contenu selon toi et comment sortir du lot sortir son épingle du jeu si j'ose dire, dans ce monde où ça va être de plus en plus compliqué, les barrières à l'entrée vont être de moins en moins présentes, mais du coup réussir à sortir du lot ça va être extrêmement compliqué ne serait-ce que pour pour quelqu'un qui n'a jamais encore créé de contenu aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Alors en fait, moi déjà, je pense qu'on devrait s'enlever de la tête que plus tard, il n'y aura que des influenceurs IA. Je pense que là, pour le coup, ça sort un peu de partout et on a l'air d'être submergé. Mais tout simplement parce que l'IA a une stratégie commerciale qui est hallucinante en termes de marketing. C'est que c'est inondé de partout. On a bien pu le voir là, cette semaine, avec les starter packs ou juste avant. avec toutes les images type Miyazaki. C'est que des sujets de com' pour pouvoir inonder et ensuite certainement récupérer de la donnée, très honnêtement, c'est ce que je pense de ces IA-là. Mais par contre, je pense que le marketing très assommant qu'on a aujourd'hui ne sera plus intéressant dans quelques temps, en fait. Tout simplement parce que... Si on a des réseaux entièrement faits que d'IA, je pense qu'il y a quand même un moment où les vrais passionnés, les vrais créateurs de contenu, les gens qui aiment vraiment ça au départ, n'accepteront pas qu'on leur pique le seul truc qui les font triper, c'est-à-dire potentiellement filmer, potentiellement se mettre devant une caméra, potentiellement faire le montage. Tout ça, si on le délègue, moi je fais partie des gens qui... qui pensent que l'IA est bien pour déléguer les choses qui nous saoulent dans la vie. Et si les créateurs de contenu commencent à donner à l'IA des tâches qui leur sont propres normalement dans leur passion, ça veut dire que ce n'étaient pas des bons créateurs de contenu dès le départ et que c'étaient des gens qui voulaient juste aller sur la plateforme. Et je pense honnêtement que ces personnes-là, du coup, si elles utilisent ces technologies pour faire ça, elles ne vont pas durer très très longtemps. Parce qu'il faut une expertise dans tous les cas. On a besoin d'un manager de l'IA au départ pour avoir un bon rendu. Et le bon manager de l'IA, c'est quelqu'un qui arrive à lui donner les bonnes directives en fonction de son expertise. Et je suis convaincue qu'il n'y a pas meilleur qu'un motion designer, qu'un DA, ou encore qu'un CR, pour pouvoir contrôler des IA, pour pouvoir manager des IA génératives d'images ou de vidéos. Tu vois ce que je veux dire ? Donc du coup, en fait... Si on commence à avoir aucune barrière et que tout le monde peut le faire, Oui, tout le monde pourra le faire, mais le contenu sera beaucoup moins intéressant. Les gens vont se désintéresser des plateformes. Les plateformes ne vont pas aimer ça parce que tout simplement, le seul but d'une plateforme telle que Facebook, Insta, YouTube ou encore TikTok, leur seul but, c'est d'avoir de l'attention. Si les personnes se désintéressent et partent de la plateforme, il n'y a plus d'ascension, donc plus de chiffre d'affaires pour Facebook, Insta. Et donc, à la fin, on réglemente et puis on dit, on va mettre un cachet vidéo faite par IA et vidéo faite par l'homme. Et puis, ça va remettre un petit peu les pendules à l'heure. Et même si aujourd'hui, il y a déjà un petit bouton pour activer fait avec de l'IA, je pense que ce bouton-là n'est pas forcément toujours respecté. Mais par contre, plus tard, on aura aussi des outils qui sont intégrés pour remarquer clairement si la vidéo a été faite aussi par IA. Donc, en fait, voilà, je pense que tout va se réglementer. naturellement parce que derrière ce jeu économique qu'il y a derrière l'IA qui est la productivité le truc et tout ça, on oublie des fois que la seule chose aujourd'hui qui compte c'est la vie des gens et on le voit très très bien avec le Starter Pack c'est qu'au bout d'une semaine il y a eu tout un mouvement des artistes alors bon pour ou contre le fait qu'ils en fassent tout un sujet pour faire au final leur propre comme à eux Merci. Ça, c'est encore un autre débat. Mais en tout cas, on voit que si on commence à parler d'un sujet en disant « je ne suis pas d'accord » , notamment sur l'IA, eh bien, n'importe quelle marque peut essayer de faire un Starter Pack aujourd'hui. Je ne vois pas un monde où il n'y a pas dans les commentaires des remarques disant « l'écologie, vous n'avez pas honte, vous voyez bien qu'on essaie de se battre » . Et donc, en fait, il y a beaucoup de sujets là-dessus. Je ne sais pas si je m'exprime clairement sur ça, mais en tout cas, pour moi, l'IA n'est pas destructrice. L'IA est un exhausteur, en fait, de talent. Et j'ai envie de dire, si elle est mise dans les mains d'un maximum de personnes, eh bien, il y a certaines mains qui s'en serviront très, très mal et il y aura un rendu très, très mauvais parce qu'ils n'ont pas ça en eux. et il y a certainement qui, à la base, n'avaient pas accès à certains outils, comme par exemple, j'imagine, Photoshop, qui ne sont pas hyper, hyper accessibles si on n'a pas une formation ou si on ne prend pas le temps de se former très rapidement ou bien sur Internet. Ces personnes-là qui n'avaient pas, à la base, la possibilité d'avoir ces outils-là en main et qui ont l'IA et qui ont peut-être cette flamme créative au fond d'eux, vont pouvoir justement la découvrir et la faire émerger, tu vois. Donc, c'est très positif, c'est très bisounours en soi aussi comme vision. Mais j'ai bon espoir que ça soit aussi ça, en fait, l'avenir de l'IA.

  • Speaker #1

    Oui, très clair. Et je ne savais même pas qu'il y avait le petit bouton « Fait par IA » ou pas.

  • Speaker #0

    Si, maintenant, ils le demandent. Après, c'est très compliqué de mettre « Fait par IA » sur une vidéo complète, comme les miennes, par exemple, où en soi, il y a 90, voire 95 % de la vidéo, sauf celle que j'ai sortie il y a deux jours. Mais 90 % de la vidéo, c'est de l'humain. et il y a une démonstration d'IA derrière. Donc moi, je préfère mettre en légende ou alors dans les commentaires, j'ai utilisé ces outils-là en IA pour faire cette vidéo-là plutôt que de mettre fait par IA, parce que là, on va vraiment croire que je suis une IA et déjà qu'il y a une sorte de rumeur sur les réseaux disant que je ne suis qu'une IA, c'est impossible. Ah ouais ? Ouais, ouais, ouais. Mais ça, c'est parce que j'aime bien faire des premiers avril qui restent un peu en tête.

  • Speaker #1

    Ah oui, j'avais vu une fois une vidéo, effectivement, où c'était quoi ? C'était Jérémy qui s'était déguisé en toi ou l'inverse, un truc comme ça, non ?

  • Speaker #0

    Jérémy est une IA que j'ai utilisée pour appâter un peu les gens parce que c'est une figure qui représente finalement le côté universel de l'humain. Il met tout le monde d'accord.

  • Speaker #1

    Oui, complètement, complètement. J'ai deux dernières questions pour toi. On est aujourd'hui dans une ère où beaucoup de marques cherchent à devenir leurs propres médias. mais peu y arrivent vraiment t'as évoqué plusieurs points hyper intéressants notamment quand on a parlé d'IA notamment quand on a parlé de lignes directrices de création de contenu au global mais pour toi c'est quoi l'erreur ou les erreurs principales que tu vois dans leur approche qui font qu'ils n'arrivent pas forcément à atteindre cet objectif de créer leur propre média qui vient porter un message porter la voix finalement de leur marque et bien déjà ne pas s'adapter au ton de la plateforme

  • Speaker #0

    sur laquelle ils s'intègrent. LinkedIn, il y a quand même un ton à avoir au départ. TikTok, il y a un ton, une communauté TikTok qu'il faut respecter aussi dans ses codes. Donc ça, il faut que malgré tout, même si la marque a une ligne directrice très concrète dans leur tête en termes de communication, il faut qu'ils arrivent à totalement sortir de ça. Et ce que je recommande en général, c'est d'engager quelqu'un, alors je ne dis pas forcément une agence, mais un... un stagiaire ou alors même quelqu'un en CDI qui est dédié à ça pour comprendre les codes, des fois qui rafraîchit totalement la façon de voir la marque sur ces réseaux-là. Donc déjà, première chose, c'est le ton. Et la deuxième chose, c'est la régularité. Il y a certaines marques qui se disent, « Attends, on a poussé trois formats en deux mois, je ne comprends pas, ils ne marchent pas. » Oui, mais en fait, parce que les algorithmes sont totalement boulimiques. et un, pour te propulser, ils ont besoin de beaucoup plus de contenu et deux, une logique implacable qui est que si on ne te voit pas beaucoup, on ne te retient pas. On est exposé à plus de 10 000 publicités par jour et je ne parle même pas des contenus en général. Donc si je ne te vois qu'une seule fois toutes les trois semaines, crois-moi que j'ai eu le temps d'en voir des têtes et j'ai eu le temps d'en voir des services et j'ai eu le temps d'en voir aussi des produits et peut-être qu'eux communiquent mieux de toi. et peut-être qu'eux ils ont un message beaucoup plus ancré dans ma tête et peut-être que j'irai sur leur site ou alors sur leur service pour leur commander quelque chose plutôt qu'à toi alors que peut-être tu es bien meilleur et malheureusement c'est ce truc là c'est la régularité sur le fait de se montrer

  • Speaker #1

    Merci Diane pour tous les éléments que tu as partagé, franchement j'aurais pu rester plus d'une heure encore avec toi, te poser plein plein de questions sur les outils qu'il y a, sur les tendances sur comment créer du contenu Merci. sur ci sur ça et j'en aurais tiré je pense un bon profit si vous avez aimé cet épisode autant que je n'ai eu de plaisir à l'animer et bien faites-le nous savoir comme à chaque fois en mettant 5 étoiles sur la plateforme sur laquelle vous nous écoutez en partageant cet épisode en interagissant sur le post LinkedIn qu'on fera spécifiquement pour mettre en avant cet épisode et puis on mettra évidemment aussi tes liens Diane directement en description je vous invite à aller regarder notamment le contenu que tu fais, que vous faites, ça en dira long justement sur un bon exemple concret de tout ce qui a été évoqué dans cet épisode dernière question pour toi est-ce que tu peux me partager le déclic qui a fait toute la différence pour toi que ce soit une simple phrase une anecdote quelque chose de positif, moins positif, peu importe mais un déclic que tu n'as pas partagé dans cet épisode, que tu n'as peut-être jamais partagé dans aucune interview tu as carte blanche Merci. pour le mot de la fin ?

  • Speaker #0

    Écoute, il y a deux phrases, même trois phrases qui m'ont énormément inspirée dans ma vie et qui ont été dites par trois femmes différentes que j'ai croisées des fois. Les rencontres sont folles. La première, c'était la vie a beaucoup plus d'imagination que toi, alors arrête d'essayer de prévoir ce qui va se passer dans un an. Stop. Vraiment. Tu peux avoir des rencontres, des trucs qui vont totalement te faire changer d'avis sur tout ou alors tout simplement t'orienter vers autre chose. et embrasse ces opportunités plutôt que de rester focus sur quelque chose qui peut-être est une obsession. Donc ça, c'est déjà le premier truc. Deuxième chose, quand j'ai sorti mon CV vidéo, il y a une femme qui m'a contactée incroyable et qui m'a dit « Bravo, tu es en train de devenir l'accessoire que tout le monde veut. » Et donc ça, en fait, ça peut paraître un peu dénigrant sur le coup parce que je n'ai pas envie d'être un bracelet, mais en soi, le message derrière est beaucoup plus intéressant, c'est devenir... Euh... la chose qu'on n'attendait pas, mais que finalement, on ne peut plus s'en passer. Et ça, c'est littéralement une pensée de Steve Jobs quand il a sorti l'iPhone, par exemple. C'est les gens ne savent pas ce qu'ils veulent, mais moi, je vais leur montrer ce dont ils ont besoin. Et même si Steve Jobs était certainement quelqu'un de très toxique dans sa vie perso, il a quand même sorti l'outil qui reste. aujourd'hui dans la main de plus de 50% de la planète. Donc c'est quand même pas mal. Ça, ça propulse beaucoup vraiment de se dire que c'est vrai, j'ai peut-être une valeur que je peux montrer aux autres, je suis intéressante et il faut que les gens le sachent. Donc je vais le montrer et prendre tous les outils que j'ai dans ma boîte à outils jusqu'à maintenant et le propulser un maximum. Et le dernier, qui est beaucoup plus lointain, j'ai envie de te dire, mais qui a été très très efficace. C'est une prof de français que j'ai eue en 5e pour te dire à quel point ça m'a marquée pour le coup. Et c'était, tu utilises... Je suis obligée de t'apprendre le conditionnel, mais ne l'utilise jamais dans ta vie. Donc, essaie de ne regretter jamais rien. Alors, c'est compliqué à appliquer au quotidien, mais dans mes phrases, j'utilise le minimum de fois le « si j'avais pu faire ça » , le truc, j'avance. C'est tout. Allez, on y va. C'est tout. Tout est bon à prendre, les mauvaises expériences comme les bonnes. Ça remplit ma boîte à outils pour ensuite continuer à devenir l'accessoire que tout le monde veut.

  • Speaker #1

    Merci Diane.

  • Speaker #0

    De rien. Merci à toi. Vraiment merci, c'était très sympa.

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