Speaker #0Salut et bienvenue sur le Fauteuil Rose. Aujourd'hui, on est l'épisode 21 et je suis vraiment contente de mon épisode 20 où je parle un petit peu de mon positionnement et de beaucoup de choses. Mais vraiment, c'est une nouvelle énergie qui est en moi. Je me sens vraiment libérée de quelque chose. Ça fait vraiment, vraiment du bien. Donc, aujourd'hui, je vais vous lire quelque chose que j'ai mis sur mon profil Facebook. Mon profil Facebook, il... porte le nom de Vanessa Cassit. Je n'ai jamais pu modifier le nom. Je ne sais pas pourquoi. Donc, entre parenthèses, il y a marqué Vanessa Hama. Du coup, ça, j'ai pu mettre un nom à côté, aussi bizarre soit-il. Donc, je vais vous lire le post que j'ai mis. Mais avant, je voulais aussi vous dire que j'espère, dans pas longtemps, j'essaye de m'y mettre en interne, vous faire une entrée sur cet épisode, sur ce podcast, sur tous les épisodes de ce podcast, en musique. Voilà. J'espère vraiment réussir à faire ça. Donc, je m'y mets. Peut-être que le prochain épisode, vous serez accueillis en musique. Ce n'est pas sûr, mais je le glisse quand même au cas où. En tout cas, je travaille dessus. Donc voilà, tout de suite, je vais vous lire ce que j'ai mis sur mon profil Facebook. J'ai marqué à cœur ouvert. J'ai eu cette impression d'avoir raté ma vie à plusieurs reprises. Beaucoup de personnes me percevaient d'une manière complètement différente de la façon dont moi, je me voyais. Que ce soit en bien ou en mal. Mais je dois vous avouer quelque chose. Pendant environ plus de 4 ans, j'ai lutté contre une dépression et une anxiété sévère. Et c'était tellement plus simple de mettre un masque, de faire comme si tout allait bien. Je me suis rongée de l'intérieur, je distribuais des sourires silencieux pour ne pas alarmer, pour ne pas déranger. Tu sais ce masque qu'on met tous ? Peut-être que j'ai déçu des gens à cause de mon manque de confiance. Peut-être que certaines pensaient... que je n'étais pas vraiment engagée dans ce que j'essayais de faire, de dire, mais en vérité, c'était bien plus profond. J'étais tétanisée, paralysée par une peur immense. Je me voyais comme une moins que rien. Tu connais ce sentiment d'invisibilité ? Celui qui te fait croire que tout le monde est meilleur que toi. L'année 2024 a encore été dure, mais 2025 est celle qui me libère enfin. J'ai fait appel à une psychologue, que je remercie du fond du cœur. Et j'ai également fait appel à une mentor, que je remercie tout autant. Deux accompagnements différents, mais qui m'ont ouvert les yeux. L'une m'a aidée à comprendre que je n'avais aucune estime de moi, que j'avais beaucoup souffert dans ma jeunesse. Et l'autre m'a fait réaliser que j'avais un vrai potentiel, que je savais m'exprimer, que j'avais des choses à dire. mais que j'étais enfermée dans une cage, ligotée par mes peurs, incapable d'en sortir. Alors j'ai pris un virage à plus de 180 degrés. Je me suis lancée dans le développement personnel. J'ai commencé à écrire mon livre, créer mon podcast, à être enfin moi, vraiment moi, libre de raconter mon histoire, de vous motiver, de vous encourager à avancer 1% à la fois. Libre de vous dire que vous avez une valeur bien plus grande de ce que vous imaginez. Qu'une période sombre, même si elle est violente, ne vous définit pas. Qu'elle peut être surmontée. Aujourd'hui, j'ai enfin trouvé ce qui m'anime profondément. Guérir, ça a été le plus beau cadeau que je me suis offert. Pour moi, mais aussi pour les personnes qui m'aiment. Et si tout ce que j'ai traversé finalement avait du sens. Et si c'était justement pour que je puisse à mon tour guider d'autres personnes à travers leur période sombre. Je ne veux plus me victimiser. ni laisser mon pouvoir entre les mains des autres. Il est grand temps que je reprenne le volant de ma propre vie. Il est donc temps, pour moi, de briller. Non pas pour un succès vide de sens, mais pour celui de célébrer ma vie chaque jour. Et croyez-moi, c'est la plus belle chose qu'on puisse faire pour soi. Voilà ce que j'ai écrit sur ma page Facebook. Et j'ai mis en photo le fauteuil rose, donc la pochette que vous voyez vous-même sur le podcast. Ce post a fait 6 j'aime, 6 réactions, 8 commentaires. Avant, cela m'aurait complètement frustrée. Aujourd'hui, je m'en fous. Complètement. Je m'en fous de combien de personnes vont aimer mes publications. De dire que je ne serais pas contente si j'avais plus de j'aime, ça serait vous mentir, bien entendu. Mais en tout cas, il y a déjà une grande avancée dans le sens où, même si c'est six personnes, je suis super contente. Car pour moi, c'est six personnes qui sont venues lire tout ce que j'ai marqué. C'est quand même énorme ! Je trouve ça beau, en fait, je trouve ça fabuleux. Et puis surtout, pour l'instant, à part vraiment des amis proches, des connaissances proches, de la famille, je ne suis pas quelqu'un qui est connu. Je n'ai pas encore fait ma première conférence au moment où j'enregistre cet épisode. Mon livre que j'ai écrit n'est pas encore sorti. Donc les gens ne savent pas qui je suis, ils ne me connaissent pas. Ils ne vont pas aller sur les réseaux et taper mon nom comme ça, par magie. Non, tout doit se créer. 1% à la fois. Et d'ailleurs, je tiens à vous le dire, j'ai créé mon propre concept qui m'aide, qui m'a aidée et qui m'aide encore aujourd'hui. C'est le déclic du 1%. Vous avez le lien du e-book qui est totalement gratuit. Vous pouvez le télécharger sur ce podcast. Donc, faites-vous plaisir, téléchargez-le. Vous pouvez également me retrouver sur YouTube, sur TikTok, sur Insta, si j'ai récupéré mon compte. Mais dans tous les cas, mon compte est toujours actif, de toute façon. pour moi c'est une grande avancée de vous avoir dit ce que j'ai marqué sur Facebook parce que ça prouve un grand pas en avant ça prouve que j'ai mis ma vulnérabilité au grand jour ça prouve que je suis quelqu'un d'authentique, ça prouve que je suis pas parfaite, ça prouve que je suis une femme qui a des imperfections, ça prouve que j'ai été vulnérable et que je le serai peut-être encore mais ce qui Merci. vraiment ce que ça prouve vraiment, c'est à quel point c'est puissant d'être soi-même. Et de se raconter des histoires, c'est la pire des choses que tu puisses faire pour toi-même. De te dire ça va. Tu vas bien, t'es sûr ? Ça va, merci. Non, stop ! Tu as le droit de dire ça va pas. Par contre, tu n'as pas le droit de t'apitoyer sur ton sort. Ça va pas, ok, qu'est-ce qui se passe ? Ok, alors on va faire changer les choses. On va faire ça et ça et ça qui vont pas. Et c'est tellement important. d'être soi-même. C'est important de prendre sa vie en main. C'est important de dire non ça va pas, quand ça va pas. C'est important de dire oui ça va, quand ça va. Mais c'est important aussi de lâcher, de pouvoir écouter nos émotions, de pouvoir ressentir ce qu'on ressent vraiment au fond de nous. Et que vous soyez une femme, que vous soyez un homme, il n'y a pas de honte. Et là je parle vraiment pour les messieurs qui pourrez nous écouter ou pour vous mesdames qui nous écoutez et que vous êtes en couple avec un homme, ne lui faites pas croire que dire ses sentiments, que de le voir pleurer, c'est une faiblesse. Ce n'est pas une faiblesse de voir un homme pleurer. Mais vraiment pas du tout. Moi je le dis tous les jours à mon fils, n'aie pas peur de pleurer si tu as envie de pleurer. Pleure, ça te fait plaisir. Et attention, je ne suis pas du tout une maman qui est très patiente. Je ne suis pas une maman qui caresse ses enfants dans le sens du poil. Je suis même un peu trop sévère avec eux, moi. Mais une chose est sûre, c'est que je n'engueulerai pas mon fils quand il pleure. Ça c'est clair, n'était précis. Je n'engueulerai pas mon fils quand il veut libérer ses émotions. Des fois il me dit « Maman, je peux libérer mes émotions ? » Il crie. Bon, par contre, il y a des moments où je lui dis « Non, tu ne le fais pas, tu vas me saouler ! » ou « Gris dans ton coussin ! » Mais ne privez pas un homme de ses émotions, ça n'a pas de sens. Enfin, ça, c'est des croyances limitantes qu'on nous a inculpées quand on était jeunes. Mais non, un homme qui pleure, un homme qui libère ses émotions, c'est beau. Honnêtement, c'est beau, c'est rare, c'est beau. Et ça ne fait pas de lui quelqu'un de faible. Bien entendu que non. Ce n'est pas parce qu'un homme pleure que c'est une carpette. Pas du tout. Mais pas du tout. Bien au contraire. Tout de suite, on met ça à de la faiblesse. Mais ce n'est pas de la faiblesse. C'est juste être humain. Être soi-même. S'écouter. Avant qu'il soit trop tard. Avant que la cocotte minute explose. Donc, vraiment... N'ayez plus peur d'affronter qui vous êtes. N'ayez plus peur d'affronter votre vie. N'ayez plus peur de réaliser vos rêves. N'ayez plus peur de montrer au monde entier qui vous êtes. N'ayez plus peur de dire à votre famille « Stop » . N'ayez plus peur de poster ses vidéos. N'ayez plus peur d'aller pousser des portes pour créer un réseau hors réseau sociaux. N'ayez plus peur de changer de voie professionnelle, que ça soit 20 ans, que ça soit 30, que ça soit 40 ans. Peut-être que dès un... vos parents vous ont payé des études, vous êtes jeune, vous écoutez peut-être mon épisode, ou peut-être que vous êtes maman et vous-même vous avez payé des études à votre enfant, et peut-être que votre pire angoisse, ça serait que votre enfant vous dise « je vais arrêter mes études » , alors que tu as fait un crédit où tu lui as payé les études à plus de 20 000 euros. Mais est-ce que c'est ta vie professionnelle ? Non, c'est sa vie professionnelle à lui. Je ne te dis pas de le laisser aglander sur le canapé toute la journée, bien entendu que non. Mais tu n'es pas là pour diriger la vie professionnelle de ton enfant. Nos enfants, on est là pour leur donner d'éducation, on est là pour les aimer, mais on ne fait pas des enfants pour soi. Et ça, je vous assure, c'est dur parce que moi, mes enfants, j'avais l'impression de les avoir fait pour moi en fait. Mes enfants, ils sont à moi. Mais non, ce n'est pas comme ça en fait. Demain, si ma fille me dit « Maman, je vais faire des études de médecine » , et que cinq ans après, elle me dit « Finalement, maman, je n'ai plus envie. » Je vais bien entendu creuser avec elle, on va comprendre pourquoi, mais je ne vais à aucun cas la forcer à continuer dans une voie professionnelle qui ne lui correspond plus. Moi, je trouve qu'en fait, les jeunes, aujourd'hui, on leur met énormément de pression pour savoir ce qu'ils veulent faire comme métier. Au collège, on leur demande déjà, en sixième, on leur demande ça. Et pour être encore plus vrai avec vous, j'ai été chercher mon fils, c'était la semaine dernière à l'école, il y avait un petit garçon qui avait sûrement dû faire une bêtise, il était avec une maîtresse dehors tout seul, elle était avec lui au portail à l'extérieur, et elle lui dit non mais les petits garçons ils ne doivent pas se comporter comme ça, c'est pas bien, tu vas faire quoi plus tard qu'en métier parce que tu sais... Mais le petit il devait avoir 7 ou 8 ans ! Tu ne peux pas lui demander ça, ce n'est pas possible. Que tu lui fasses comprendre qu'il a fait une bêtise, ok. Mais ne lui demande pas à 7, 8 ans, 10 ans, je ne sais pas quel âge il avait, tu veux faire quoi comme métier plus tard ? Non. Surtout pour lui montrer qu'en fait ce qu'il a fait ne correspondait peut-être pas avec le métier qu'il veut faire. Ce n'est pas logique. Déjà, nous, en tant qu'adultes, à des moments, on nous fait des réflexions sur nos métiers, sur notre façon de nous comporter qui ne sont pas du tout logiques. Et là, j'entends ça avec un enfant de, on va dire de 8 ans, on va couper la poire en 3 là. Non, je ne suis pas d'accord. Donc, je pense aujourd'hui que les enfants ont le droit de choisir leur voie professionnelle. On ne fait pas des enfants pour soi. On fait des enfants pour qu'eux-mêmes vivent leur vie et qu'eux-mêmes donnent vie à d'autres vies et ainsi de suite. Il faut qu'en fait, on aide nos enfants à grandir sans les traumatismes que nous-mêmes avons vécu. J'ai souvent reproché à ma fille, mais c'est pas possible quand même. Moi, à ton âge, j'étais beaucoup plus mature que toi. Mais automatiquement que j'étais plus mature qu'elle. Elle n'a pas grandi avec le quart des traumas que moi-même j'ai grandi. Comment tu veux que ma fille, elle soit plus mature que moi ? Je la chouchoute, je lui fais des câlins, je l'appelle mon bébé, je vais la chercher au travail, je l'emmène à droite à gauche. Comment tu veux que ma fille soit plus mature que moi à mon âge ? C'est quasiment impossible. La probabilité, là, elle est inexistante. Ma fille, je l'élève comme moi, j'aurais voulu qu'on m'élève. Je l'élève comme moi, je n'ai pas été élevée. Ma fille, le matin, elle dort, c'est moi qui vais la réveiller. Elle a 16 ans, elle ne met pas son réveil. J'y vais et je lui fais encore des bisous. Moi, personne qui venait me réveiller. Tu te réveillais. Si je ne me réveillais pas, je me prenais une claque. Tu vois, donc je ne peux pas reprocher à mes enfants de ne pas être autant mature que moi, je l'étais à leur âge. Parce que finalement, on n'a pas du tout la même vie. On a le même sang, on a les mêmes gènes, mais on n'a pas la même vie. Et est-ce que ça, c'est pas beau, sérieusement ? C'est juste magnifique. Donc cet épisode de podcast est maintenant fini. Et la conclusion de cet épisode de podcast, c'est simplement de vous dire, n'ayez pas peur de parler avec votre cœur, d'exprimer vraiment ce que vous avez envie d'exprimer. Et bien entendu, aimez les personnes qui vous aiment et coupez avec les personnes qui sont trop toxiques. C'est bon pour vous de vous mettre vraiment en accord avec des personnes qui vont vous élever et pas vous enterrer. Prenez soin de vous, je vous souhaite la plus belle des journées. Ciao !