- Speaker #0
Pourquoi quand je me suis lancé sur YouTube au début, il y a des gens qui pensaient que je ne parlais même pas au long. J'ai dit, au bac, j'étais premier du centre.
- Speaker #1
Mais attends, attends.
- Speaker #0
Pour un gars qui, de base, on lui disait, tu ne pouvais pas le faire. Oui,
- Speaker #1
le gars qui avait deux.
- Speaker #0
Si tu ne te prends pas à main et que tu te donnes toujours des excuses, c'est parce que tu as encore le choix. Avec le digital, j'ai acheté ma maison. Avec le digital, j'ai construit une maison pour ma mère. Avec le digital, seuls ceux qui sont libres. ou bien qui veulent être libres, savent que ça vient avec un prix. Ça vient avec des nuits blanches. Après, je suis entré dans une phase Lil Wayne. Si je dois transmettre un seul truc à mes enfants, ce sera ça. Tout ce que tu ne peux pas faire, c'est juste que tu ne t'es pas encore donné les moyens de le faire. Mais tout ce que tu veux apprendre, tu peux l'apprendre.
- Speaker #1
Hello, hello les incroyables, la team incroyable ! J'espère que vous allez bien, bienvenue dans un nouvel épisode du Off Show, que vous nous écoutiez sur les plateformes d'écoute, ou que vous nous regardiez sur Spotify ou sur YouTube. Bienvenue, installez-vous confortablement, parce que aujourd'hui, j'ai... un invité de qualité un invité de qualité quelqu'un qui impacte quelqu'un qui est sur Youtube quelqu'un qui a su créer sa liberté financière je reçois mon frère Amadou et qui est Amadou Finance Dans le home show ! Hello Amadou !
- Speaker #0
T'as tous les effets spéciaux toi !
- Speaker #1
T'as vu, on est là, c'est pour te mettre dans l'ambiance tout de suite !
- Speaker #0
C'est incroyable !
- Speaker #1
Comment tu vas ?
- Speaker #0
Ça va, ça va, tranquille. En forme ? Ouais, en forme, on va bien.
- Speaker #1
Déjà, merci d'être venu. On est dimanche, t'as pris du temps pour venir participer à l'épisode. Franchement, j'apprécie énormément, surtout qu'il y a beaucoup de choses qui se passent en ce moment à la maison, dans les trucs, tout ça. Mais t'as pris du temps pour nous, pour la famille incroyable. donc déjà merci beaucoup ça va ?
- Speaker #0
toujours ça va ça va et toi ?
- Speaker #1
bien installé ? ouais on est bien c'est vraiment cool prêt à nous donner les clés du succès en tout cas on va partager ce qu'on sait non c'est important c'est important c'est pour ça qu'on est là pour essayer de partager c'est un travail que tu fais déjà depuis de nombreuses années toi partager tout ce que tu fais mais les gens vont apprendre à découvrir donc Amadou je vais te poser la première question qui est la plus dure du podcast après tu verras tout le reste c'est facile c'est aujourd'hui Comment toi tu te présentes ? Aujourd'hui, Amadou a quelqu'un qui ne te connaît pas.
- Speaker #0
Wow ! Comment je me présente ? Je dirais que... Pour commencer, je m'appelle Amadou. J'ai 30 ans cette année. Ce mois-ci même, je vais fêter mes 30 ans en quelques jours. Aujourd'hui, je suis entrepreneur. Entrepreneur dans le digital. Je suis créateur de contenu, auteur. J'ai écrit un livre. Développeur informatique. Wow, écoute, je suis un cow-boy du digital.
- Speaker #1
J'aime bien ça, un cow-boy du digital. Exact, exact.
- Speaker #0
Je suis un cow-boy du digital. C'est comme ça que je me présenterais, parce que même moi, j'ai du mal à mettre le doigt sur un seul aspect et effacer les autres.
- Speaker #1
Non c'est ça, effectivement moi qui te suis depuis un petit peu un petit moment sur les réseaux c'est vrai qu'effectivement tu es un petit peu quelqu'un qui crée beaucoup de choses, tu touches à beaucoup de choses et tu innoves dans beaucoup de choses et c'est pour ça que pour moi c'était important de te recevoir parce que j'aime ce côté là que tu es entrepreneur mais on va apprendre à d'abord connaître l'homme avant de savoir justement tout ce que tu fais aujourd'hui Toi déjà Madou tu es né où ? Ici à Dakar ?
- Speaker #0
Ouais je suis né à Dakar j'ai pas grandi à Dakar mais je suis né à Dakar euh... Voilà.
- Speaker #1
Tu as grandi où ?
- Speaker #0
J'ai grandi entre plusieurs villes. J'ai passé une petite partie de mon enfance, je pense à Dakar, jusqu'à mes deux ans, je pense. Ensuite, je suis parti à Saint-Louis.
- Speaker #1
La meilleure ville du Sénégal.
- Speaker #0
Je suis parti à Saint-Louis, je pense que j'ai fait deux ou trois ans là-bas. Ensuite, je suis parti à Chesse, chez ma tante. Au début et ensuite chez ma grand-mère, je restais là-bas jusqu'à ce que j'ai eu mon BFM, je pense. Et ensuite, je suis parti à Dakar.
- Speaker #1
Ok, donc toi t'es un vrai boy Sénégal, c'est pas un boy Dakar.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
T'es un boy Sénégal.
- Speaker #0
C'est ça. Donc je suis parti à Dakar jusqu'à ce que j'ai mon bac. Et ensuite je suis parti au Maroc, j'ai fait 9 ans là-bas. 9 ans ? Ouais. Ok. Donc du coup, on va dire que je suis un peu passé partout. Ouais. Voilà. Donc je peux pas dire que j'ai grandi ici. Ouais. Ça va être compliqué.
- Speaker #1
T'as grandi au Sénégal en tout cas. J'ai grandi au Sénégal. T'as cette ADN sénégalaise, t'as cette âme sénégalaise. Et ce que je trouve qui est encore plus beau, c'est que t'as vraiment vu différents aspects du pays, différentes villes, différentes ambiances. Et finalement, t'es vraiment imprégné de cette culture à 100%. Exactement. Et c'est quoi tes souvenirs de l'enfance ? Est-ce que le Hamadou enfant était déjà entrepreneur ? Moi, c'est ça ma question. Est-ce que t'as des souvenirs d'entrepreneuriat dans ton enfance ?
- Speaker #0
Non.
- Speaker #1
Non ?
- Speaker #0
Non, non, pas du tout. Quand j'étais enfant, j'étais... Déjà très terrible.
- Speaker #1
Ah ouais ? On te voit calme, tout ça.
- Speaker #0
C'est Dieu qui change les gens. C'est Dieu qui change les gens. Il y a mon père qui me disait, en fait, toi, quand tu es enfant, si on ne te voit pas, c'est que tu fais une bêtise. C'est qu'il y a quelque chose. Non, c'est que tu fais une bêtise. Si on ne te voit pas. Même jusqu'à présent, il y a des oncles, des tantes que je n'ai pas vus depuis Matus Aleph. Quand ils me voient, la première chose qu'ils me disent, toi, quand tu étais petit, Mais j'avais une chance. La seule chance que j'avais, c'est que moi, j'étais un grand littéraire. Quand j'étais petit, je lisais tout le temps tout ce qui me passait par la main. J'étais tout le temps premier de ma classe, premier ou deuxième. Donc, j'étais très terrible. Mais en même temps. Mais je travaillais bien à l'école. Donc, je pense que c'est même ça qui m'a un peu sauvé, on va dire. Parce que lire ouvre l'esprit. Et moi, j'étais dans mes délires. Je lisais mes lectures, j'écoutais de la musique ancienne. Quand je dis ancienne, mais vraiment ancienne. Moi, j'étais petit, j'avais 10 ans, 9 ans. J'écoutais du Jacques Brel, du Charles Aznavour, de Enrico Macias, d'Alida, Nana Muscuri.
- Speaker #1
Ah ouais ?
- Speaker #0
Moi, je suis dans ces délires-là.
- Speaker #1
Est-ce que jusqu'à présent, tu écoutes toujours ça ?
- Speaker #0
Ouais, jusqu'à présent, le seul chanteur qui a réussi jusqu'à présent à me rester, c'est Aznavour.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Parce que j'aime bien la manière dont ils chantent. Ils chantent comme ils parlent. Inducomastia, c'était plus quelque chose... C'était plus chantonné, soleil méditerrané. Jacques Brel, j'écoute toujours Jacques Brel. C'est de la poésie, oui. Voilà. Et il y a aussi Georges Brassens. Brassens aussi, que j'écoute toujours. Donc, c'est des choses aujourd'hui qui m'ont un peu forgé. Et j'ai un peu baigné dans ce climat français, françois. C'est comme ça que, quand je me suis lancé sur YouTube au début, il y a des gens qui pensaient que je ne parlais même pas holo.
- Speaker #1
Ah ouais ?
- Speaker #0
Ouais, ouais, ouais.
- Speaker #1
Parce que comme il n'y avait pas d'accent, comme il n'y avait pas de truc, ils cliquaient.
- Speaker #0
Si seulement ils savaient. Si seulement ils savaient. C'est ça, donc quand j'étais petit, il n'y avait rien de business chez moi. Moi, je... Voilà, je... Tant que j'avais... Mes livres, ma chanson, j'étais tranquille au début. Et après, une fois que j'ai un peu plus grandi, je me suis découvert une passion pour les animés. Tout ce qui est dessin animé, manga, je regardais tout. Donc, c'était un peu dans ce délire-là. Le business, c'est venu bien après.
- Speaker #1
Mais c'est intéressant parce que tu vois quelqu'un qui ne connaît pas Amadou. qui te découvre aujourd'hui sur YouTube, qui va regarder tes vidéos, qui regarde des sous, je pense qu'inconsciemment, il va se dire « Ah, lui, je suis sûr qu'il a fait des études scientifiques. Je suis sûr que lui, c'est un passionné de maths et de tout comme ça. » Et qu'il serait surpris de savoir que tu es un littéraire, que tu es quelqu'un qui aime la lecture, qui aime la musique, qui aime la poésie. Tu vois, parce qu'on a tellement les clichés par rapport à des domaines d'activité qu'on, très vite, on met les gens dans des cases. Tu vois, et donc je trouve ça surprenant. le fait que tu expliques cette passion pour la lecture, pour la poésie, pour la musique française. Mais ce n'est pas la musique française, on va dire commerciale. C'est vraiment la musique française. Ce n'est pas du gazo. Oui, voilà. Ce n'est pas les bonbons qui sont remplis de pomme.
- Speaker #0
Non, non, non. Moi, j'étais dans ce délire-là. C'est un peu mon père qui m'a fait baigner dans ça. Lui, parce que c'est un grand fan de la musique. Il m'a introduit à Indico Macias. et Enrico Macias je connais toutes ses chansons toutes ses chansons un gars qui chantait j'étais même pas né et ensuite je me suis fait un peu ma propre culture Et voilà, de fil en aiguille, j'en suis arrivé là. J'ai eu aussi une grosse époque Céline Dion.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Une grosse époque Céline Dion.
- Speaker #1
Non, toi, tu aimes les chanteurs.
- Speaker #0
J'aime les chanteurs. Voilà, j'aime les chanteurs, Whitney Houston, Céline Dion. Moi, je suis un peu dans ces délais-là. Et même aujourd'hui, j'écoute des choses bizarres que les gens n'écoutent pas. J'écoute du Bembea Jazz, tu vois.
- Speaker #1
Je ne connais même pas.
- Speaker #0
Bembea Jazz, c'était un groupe guinéen à l'époque.
- Speaker #1
à l'époque tu vois des sécoutourés et tout donc c'est un chant j'écoute ça tu vois j'écoute de la musique japonaise j'écoute j'écoute que des trucs bizarres moi on peut pas me suivre finalement c'est ça qui fait que ton esprit reste ouvert parce que j'imagine que le jeune Amadou qui est à Thiès qui est à Saint-Louis qui est dans cet univers sénégalais sénégalais mais qui en même temps qui est inspiré par des Brassens, des Jacques Brel.
- Speaker #0
J'étais dans un autre univers.
- Speaker #1
Oui, c'est ça, tu es un extraterrestre. C'est ça.
- Speaker #0
J'étais un incompris. Et tu sais, cette partie littéraire, elle a duré la première partie de mon enfant, je pense, jusqu'à ce que j'ai eu le BFM. Ensuite, je suis parti à Dakar. Et quand je suis parti à Dakar, je ne sais pas ce qui s'est passé, il y a un peu ce mouvement rebelle, tous les petits boys commencent à partir. Et c'est là que j'ai commencé à faire des petits business. Je prenais des téléphones, je partais à Coloban, les échanges de téléphones. J'ai eu cette période-là aussi, période où quand j'ai un téléphone, je vais à Coloban, j'essaye de le vendre pour, je ne sais pas, moi, 15 000. Et j'achète un autre téléphone à 10 000. Comme ça, avec les 5 000, je peux m'acheter mon chips et ma glace et regarder mon Naruto. C'était mon délire. Et j'ai eu cette période-là. Et après, j'ai dit à mon père, je vous... plus faire parce qu'avant j'avais des maths les maths j'avais que des deux des trois je suivais même pas mais tout ce qui est français et tout j'étais premier et j'ai dit à mon père je veux faire le bac G gestion ok je sais pas pourquoi à cette époque là c'est ce que je voulais il m'a dit non et moi tellement je suis dans le Cette année-là, j'ai redoublé.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Je dis, je ne veux pas. Je ne veux pas faire L, je veux faire G. On est partis dans une école, ici à Dakar, l'école qui s'appelle Jean de La Fontaine. Et le gars, il a regardé mes notes, il lui a dit, déjà l'année avait commencé, il lui a dit, mais on a vu que tu as que des lacunes en maths. Tu ne peux pas rentrer dans ce programme. Est-ce que tu peux le faire ? Je lui ai dit, oui, je peux le faire. Mon père m'a dit, est-ce que tu peux le faire ? Je lui ai dit, oui. C'est ça ce que je veux. Il m'a mis dedans. et... Et depuis cette année-là, la seconde jusqu'à la terminale, j'ai pris que des P, premier, deuxième, premier, deuxième. Mathématiques financières, général, tous les types de comptabilité, premier, deuxième. Et arrivé au bac, j'étais premier du centre en bac G.
- Speaker #1
Et tu ne sais pas expliquer ce qui te donne l'envie d'aller en bac G ?
- Speaker #0
Non, c'est juste qu'on me disait que tu ne pouvais pas le faire.
- Speaker #1
Ok. Toi, c'est le défi ? Comment tu as dit que tu ne pouvais pas le faire ? Tu t'es dit je vais leur montrer.
- Speaker #0
Ouais, moi je voulais. Je t'ai dit, au bac, j'étais premier du centre.
- Speaker #1
Mais attends, attends.
- Speaker #0
Pour un gars qui, de base, on lui disait tu ne pouvais pas le faire.
- Speaker #1
Le gars qui avait deux.
- Speaker #0
Et c'est ça qui m'a ramené au Maroc. Parce que moi je suis parti avec la bourse. Je suis parti avec la bourse. Même mon billet d'avion pour partir au Maroc, c'est l'État qui l'a payé. Big Up Mackie. On ne l'aime pas trop, mais voilà, il a un peu aidé. Donc, je suis parti là-bas et j'avais deux bourses. J'avais la bourse du Sénégal et j'avais la bourse du Maroc de l'AMCI.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
En tant qu'étudiant. Donc, ça, c'est la phase où j'ai vraiment plongé dans le business en ligne parce que je n'avais pas le choix. Tu sais, il y a une de mes vidéos, je disais, si tu ne te prends pas à main, et que tu te donnes toujours des excuses, c'est parce que tu as encore le choix. Il y a un moment donné, la vie va te mettre dos au mur et va te poigner tellement fort. C'est s'adapter ou mourir, tu n'as pas le choix. Donc, j'ai fait le bac G, je suis parti au Maroc, j'étais dans une école, l'une des plus grandes et prestigieuses écoles au Maroc, c'est l'ENCG. Même les Marocains ont du mal à entrer dans cette école, c'est par concours. C'est l'ENCG, l'école nationale de commerce et de gestion à CETAT. Je suis parti là-bas. J'ai fait deux ans là-bas. Ça ne m'intéressait plus. J'ai dit, je ne veux pas. Je veux devenir développeur informatique.
- Speaker #1
OK. Et qu'est-ce qui te fait dire que tu veux devenir développeur ?
- Speaker #0
La liberté. La liberté. Parce qu'à ce moment-là, je me suis dit, OK, je finis. OK, qu'est-ce que je vais faire ? Je vais aller dans les banques. Je veux travailler. C'est bien, mais ça ne m'intéresse pas. Moi, je veux pouvoir travailler de partout. juste avec mon ordi et je veux gagner de l'argent sans avoir à me déplacer chaque jour.
- Speaker #1
On est en quelle année à peu près ?
- Speaker #0
On est en 2017. 2017, ok. Après, entre temps, j'ai sauté je pense beaucoup d'années, mais en 2017, j'étais au Maroc et je me suis dit, ok. Mais avant ça, bon. Avant ça, j'ai lancé mes premiers business avant. J'ai lancé, par exemple, mon premier business, gros business que j'ai lancé, c'était Sunubuzz. C'était un site d'information sénégalais qui était très connu à l'époque. À un moment donné, il y a une année où on était le quatrième site le plus visité au Sénégal. On avait, je pense, deux millions de visiteurs uniques chaque mois.
- Speaker #1
Je me rappelle, moi, de Sunubuzz.
- Speaker #0
Sunubuzz, c'était moi qui l'ai créé. Je l'ai créé au Maroc quand j'étais étudiant. Tu vois, avec le logo rouge là. Oui, c'est moi. Je l'ai créé là-bas. Tout simplement parce que j'étais à cet âge, quand je suis parti là-bas au Maroc, j'ai fait deux mois. Tu sais, moi, je ne viens pas d'une famille riche. On n'est pas pauvre, mais on n'est pas riche. Et ma mère, elle est ménagère à la maison et elle vend des, je ne sais pas moi, des petits déjeuners. Voilà, je voulais aider. Je ne voulais plus qu'on m'envoie de l'argent. J'avais de la bourse.
- Speaker #1
Tu sentais que tu avais une responsabilité.
- Speaker #0
Oui, je devais gagner de l'argent pour aider mes parents, aider ma mère. Et c'est ça qui m'a plongé dans ce « je dois gagner de l'argent » . Et après, j'ai commencé avec des vidéos sur Dailymotion. Avant, ce n'était même pas YouTube, c'était sur Dailymotion.
- Speaker #1
Les vidéos sur Dailymotion, c'est avant Sunoo Buzz ?
- Speaker #0
c'est avant Sunyobuzz les vidéos Dailymotion c'était incroyable c'était à l'époque de Tesla le matin je prenais mon ordi j'enregistrais je mettais des séquences et je mettais sur Dailymotion et il y a les sites internet à l'époque il y avait les Sénégaux ils reprenaient mes vidéos ils les mettaient dans leur site pour leurs articles donc ça me faisait des vues des vues bien sûr comme ça et je te dis je faisais des mois à 5000 dollars mais
- Speaker #1
est-ce qu'à ce moment-là tu... comprends déjà que Dailymotion, tout ça, c'est monétisable ?
- Speaker #0
À ce moment-là, je comprends que c'est monétisable, je sais que c'est monétisable. C'est-à-dire que je te dis, en tant qu'étudiant au Maroc, je faisais des mois à 5 000 dollars. J'ai même engagé d'autres étudiants. En tant qu'étudiant, je les ai engagés, ils viennent, ils enregistrent des vidéos pour moi, ils les mettent sur Dailymotion et ça me rapporte de l'argent. Et à un moment donné, j'ai fait des business, des contrats avec ces sites-là, des Sénégaux et tout, ils me payaient. Pour que je leur envoie du contenu qui reste sur Dailymotion. Je prends cet argent qui me paye, je paye les autres. Comme ça, tous les revenus de Dailymotion, ça revient dans ma poche.
- Speaker #1
Mais moi, la question, c'est ça. C'est parce que qu'est-ce qui te met la puce à l'oreille ? Qu'est-ce qui te fait comprendre qu'aujourd'hui, ce système-là... peut te générer de l'argent. Parce qu'à cette époque-là, tu vois, ce n'est pas comme aujourd'hui où tout le monde a conscience, par exemple, que YouTube, c'est monétisable. Tout le monde a conscience qu'aujourd'hui, TikTok, c'est monétisable. À cette époque-là, très peu sont les personnes qui comprennent que c'est monétisable aujourd'hui de créer du contenu sur les réseaux et sur Internet. Est-ce que tu es capable de te souvenir c'est quoi le déclic qui te fait dire, mais attends, si je fais ça, je peux monétiser nani, nana. Est-ce que tu es capable de revoir ça ?
- Speaker #0
Je pense que j'avais vu une vidéo de Mr V ou de Squeezie. Parce qu'il y en a un des deux, je ne sais pas c'est qui, ou Kema ou Robin, ils étaient sur Dailymotion. avant de partir chez YouTube. Et il disait, Dailymotion, ça paye bien. Je regarde une vidéo, il dit, Dailymotion, ça paye. C'est à l'époque de Cyprien. Dailymotion, ça paye. C'est juste qu'avec YouTube, tu as les abonnés, tu as les vues et tout. Je dis, ah, Dailymotion, ça paye. Ok, je vais tester Dailymotion. Et à l'époque, Dailymotion n'avait pas ce système, jusqu'à présent même, Dailymotion n'a pas ce système de strike. Tu vois ? Je reprenais du contenu.
- Speaker #1
Ce n'est pas du contenu qui est libre de droit.
- Speaker #0
Qui est libre de droit. Donc, je prenais des contenus sur les radios, les télévisions, par exemple, une émission. Quand j'enregistre, je coupe les passages intéressants, comme c'est du blogging. Et si c'était sur YouTube, tu allais te faire strike. Et Dailymotion, tu avais cette liberté-là à peu près. Et vu que j'avais entendu que c'était moins utilisable, je me suis dit OK. Et je n'avais aucune idée. que ça allait à cette vitesse à un certain degré. Ma première année au Maroc, je pense, à partir de la deuxième année, je faisais des mois un minimum de 2 000 $, 3 000 $. Ça dépend des mois, parce que ça varie. Et à un moment donné, ça a commencé à chuter parce que les sites internet eux-mêmes, ils ont vu que... Il y a des niches. Donc, au lieu d'aller maintenant prendre mes vidéos, ils vont télécharger mes vidéos, les mettre sur leur propre compte Dailymotion et les mettre sur leur site.
- Speaker #1
Ok, je comprends.
- Speaker #0
Je me suis dit, c'est comme ça. Vous voulez que je fasse comme ça ? Non, je crée mon site.
- Speaker #1
Et c'est comme ça que tu crées Sounoubuzz.
- Speaker #0
C'est comme ça que je crée Sounoubuzz et avec l'argent que j'ai gagné sur Dailymotion, j'avais vraiment le budget. Et j'ai sponsorisé une page Facebook jusqu'à un million d'abonnés. Et le trafic venait surtout de Facebook parce que... Quand tu crées un blog, il y a plusieurs manières de gagner de l'argent. Il y a le référencement naturel, le SEO, mais ça, ça prend beaucoup de temps. Si tu veux du trafic rapidement, tu vas le tirer des réseaux sociaux. Et jusqu'à présent, le plus grand réseau où tu peux tirer du trafic, c'est Facebook. Parce qu'Instagram, par exemple, tu ne peux pas mettre des liens sur Instagram, tu les mets juste en bio. TikTok aussi, c'est pareil. Tout simplement parce qu'il ne veut pas que les gens sortent de la plateforme. Aujourd'hui, avec Facebook, tu peux mettre des liens, tu peux mettre des articles. Et Twitter aussi, mais Twitter... Tout ce qui est lien externe, il va vraiment baisser ta visibilité. Donc, Facebook, c'était vraiment le go-to. Et même Facebook, à un moment donné, ils avaient fait la monétisation avec ce qu'on appelle Instant Article.
- Speaker #1
Oui, je me rappelle de ça, effectivement.
- Speaker #0
Frère, je faisais partie des premiers gars à utiliser ça. Ah ouais ? Non, j'étais bien. Non. Après, ils ont commencé à faire les histoires, mais j'étais bien.
- Speaker #1
Mais pour justement rester à la page de tout ça. Parce que c'est des technologies qui vont vite. C'est des choses, tu vois, par exemple, on parle d'Instant Article comme si c'était quelque chose qu'il y a dix ans, mais ce n'est pas quelque chose qu'il y a dix ans, tu vois. Mais c'est quelque chose qui est venu, qui est apparu, qui a eu son temps de vie et qui est parti. Comment tu fais à ce moment-là pour rester à jour, justement, de tout ce qu'il se passe, de toutes les nouveautés ? Comment tu fais ?
- Speaker #0
En fait, moi, j'analyse, tu vois. Je suis quelqu'un d'assez pessimiste en ce qui concerne le business. Quand je vois, je commence à avoir des signes que je ne comprends pas, je commence à regarder autre chose.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Par exemple, j'étais à Dailymotion.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Je gagnais de l'argent. Je commençais à voir que les trucs baissaient parce que les autres, ils ne voulaient plus prendre mes contenus. J'ai laissé Dailymotion, je suis parti créer le site Internet. J'ai lancé le site Internet. Et à un moment donné, il y avait une pléthore de sites Internet. Tout le monde ouvrait des sites Internet. Et même Facebook commençait à limiter certaines pages, bannir certaines pages. J'ai vu que ça, c'est plus vraiment le deal. J'ai vendu ce Nubuzz, j'ai vendu pour beaucoup d'argent. Et je suis parti investir dans des chaînes YouTube. À la base, j'ai acheté des chaînes YouTube. J'ai même acheté une chaîne YouTube assez connue qui s'appelait La Case Verte. Il y avait 300 000 abonnés, je l'ai acheté. Et j'avais des gars qui créaient du contenu. donc des contenus comme... Top 10 des joueurs les plus riches, top 10 des Miss Sénégal. À l'époque, de là, ma fâchée, ça marchait très bien. Et j'avais 5, 6 chaînes comme ça. Et je gagnais aussi de l'argent. À un moment donné, j'ai revendu ce business-là. Et je suis parti faire d'autres choses. Je suis même lancé dans la crypto, etc. Et il y a 2, 3 ans, j'ai vu que ce qui marchait bien, ce qui allait vraiment marcher, c'est le personal branding. Donc j'ai marché. Simple. En fait, moi, je ne suis pas prisonnier d'un business.
- Speaker #1
Tu sais voir quel est un business qui va naître, te placer dessus, voir quand il va mourir, enchaîner au suivant et essayer de suivre des tendances.
- Speaker #0
Par exemple, la crypto, j'ai eu la chance. Moi, j'ai acheté Ethereum quand Ethereum était à 200 dollars.
- Speaker #1
Aujourd'hui… Ethereum est à 4000 dollars aujourd'hui.
- Speaker #0
Tu vois, on s'est mis très bien avec la crypto.
- Speaker #1
C'est ça. Tu es quelqu'un qui prend des risques, qui n'a pas peur de tester et de prendre des risques et d'essayer les choses.
- Speaker #0
C'est ça, parce que si tu es comme moi, que tu veux rester libre, ça vient avec un prix. Tu ne veux pas dire je vais rester libre, je veux être en sécurité si tu veux la sécurité. Tu vas avoir ton travail, ton 8h, 16h. À la fin du mois, tu as ton... C'est sûr, c'est sûr. Tu veux gagner de l'argent, mais rester chez toi et ne pas avoir à répondre de quoi que ce soit. Tu prends des risques. Après, il y en a que ça réussit, il y en a que ça ne réussit pas. C'est les règles du jeu. Mais une fois que tu as navigué assez longtemps dans ce business-là, par exemple, moi ça fait bientôt 10 ans que je me suis lancé full business en ligne. Écoute, aujourd'hui, peu importe ce qui se passe, j'ai eu tellement de périodes de chutes, de baisses, de doutes que peu importe ce qui se passe aujourd'hui, je me dis « Ok, mais je vais trouver la solution. » En fait, à chaque fois qu'il y a un business qui meurt, il y a un autre business qui le remplace. C'est juste qu'il faut être assez observateur. À l'affût, oui. Aujourd'hui, par exemple, l'IA est en train de tuer beaucoup de business, mais à côté, il est en train de créer énormément de business. Exact. Tu vois, donc… C'est pour ça que dans une de mes vidéos, j'ai dit L'IA ne va pas te remplacer, mais les personnes qui utilisent l'IA vont te remplacer. Donc, c'est ça. Et le passage... À l'époque, je gagnais de l'argent avec CNU Bus comme je t'ai dit, j'étais à l'ENCG et je gagnais de l'argent. Et je peux dire, le fait que je gagnais tellement d'argent, c'est un peu ça même qui a bousillé un peu mes études.
- Speaker #1
C'est là où j'allais en venir parce que tes études, tu t'orientais vers de la gestion.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Tu vois, chose qui est très éloignée de ce que tu fais. Moi, ce qui me marque dans ce que tu racontes de ton parcours, est-ce que tu as déjà fait des tests de QI ?
- Speaker #0
Non.
- Speaker #1
Tu n'as jamais voulu en faire ?
- Speaker #0
Ça ne m'a jamais intéressé, en fait.
- Speaker #1
Pourquoi je te pose la question ? Parce que, tu vois, de ce que j'entends, tu es quelqu'un qui a l'air d'avoir des raisonnements très rapides, très vifs, qui, quand ils se concentrent sur quelque chose, est capable de comprendre ces choses très vite et de les appliquer très vite. Parce qu'on parle, par exemple, de ton changement d'orientation au niveau du lycée. Tu dis, tu avais deux en maths et tu es capable de passer, tu es le majeur de ta promotion, jusqu'à la bourse de l'État et tout. Donc, ce n'est pas une question de je ne suis pas capable. C'est juste que si ça ne m'intéresse pas.
- Speaker #0
Si ça ne m'intéresse pas, je ne le fais pas. Je ne le fais pas.
- Speaker #1
Mais quand ça m'intéresse.
- Speaker #0
Quand ça m'intéresse, tu vas penser que je suis fou.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Ça a l'air que ça m'obsède.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
Quand je suis intéressé par un truc, je suis obsédé par ce truc. et c'est un C'est une qualité, mais c'est aussi un défaut.
- Speaker #1
Oui, bien sûr.
- Speaker #0
Parce que tout à côté disparaît.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Tout à côté disparaît. Et par exemple, quand j'étais à l'NCG, à un moment donné, je suis revenu au Sénégal. Quand je me suis dit que ça ne m'intéresse plus, je ne suis pas automatiquement parti de faire développement informatique. Je suis revenu au Sénégal, j'ai ouvert des bureaux pour Suny Buzz, j'ai engagé des personnes. À un moment donné, il y avait 6-7 salariés par mois. pour un boy qui a un drop-out. Et ça marchait pas mal. Et quand j'ai vu que les sites commençaient à baisser un peu, je me suis dit non, non, non, ça c'est pas un truc. Il me faut voir autre chose. Et un jour, je rentre sur LinkedIn, je vois la publicité d'une école 1337. 1337, c'est une école de code qui casse les codes. Pourquoi j'ai dit ça ? C'est une école où il n'y a pas de professeur, il n'y a pas de cours.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Ce n'est pas logique. Non, ce n'est pas logique, effectivement. Il n'y a pas de professeur, il n'y a pas de cours. Et l'école est ouverte 24-24.
- Speaker #1
OK.
- Speaker #0
7-7.
- Speaker #1
OK.
- Speaker #0
Et pour entrer dans cette école, il faut faire deux concours. Il y a un concours en ligne, test en ligne, test de logique, QI et tout. Après, moi, je ne connais pas, c'est eux qui font. Et il y a un autre test de un mois qu'ils appellent la piscine.
- Speaker #1
Oui, j'ai déjà entendu ce terme.
- Speaker #0
La piscine. Tu vas dans l'école, tu fais là-bas un mois, tu dors là-bas. On dormait 4-5 heures par jour. Et on te fait des tests. Tu écris des programmes et tout pour quelqu'un qui ne sait pas quoi dire. Et à la fin, on sélectionne. Plus de 1000, ils ont sélectionné, je pense, 70 personnes. Il y avait des Marocains, il y avait des Ivoiriens. Moi, j'étais au Sénégal. Je suis au Sénégal, je vois cette école-là. Je vends sur Uber, je vends ma voiture. Je prends tous mes clics et mes clacs, je repars là-bas. Je vais faire le test de la piscine.
- Speaker #1
Tu repars là-bas, c'était au Maroc aussi ?
- Speaker #0
Oui, oui. Mais c'était à Benguer. C'était une petite ville à côté de Marrakech. C'est là-bas que j'ai même fait la rencontre de mon meilleur ami Yacine, qui est un Marocain. Il a passé par tellement de choses. Et je suis parti là-bas et j'ai fait le test et j'ai réussi. Tu vois, et à cette époque, pourquoi j'ai voulu faire du développement informatique ? Parce que comme je te l'ai dit, je voulais être libre. Et à cette époque-là, ce qui faisait vraiment rêver les gens, c'était software engineer. Tu codes, tu crées des logiciels, tu peux être là et travailler. par exemple, quand je suis sorti là-bas, j'étais au Maroc, je travaillais pour une startup en France. Après, j'ai même travaillé pour une multinational. Moi, j'ai travaillé à AXA. J'avais pas de diplôme. J'ai travaillé à AXA. J'ai été développeur mobile. Je te dis, moi, j'ai un parcours bizarre. Et le gars qui m'a engagé à AXA, je l'ai connu d'une manière aussi bizarre. C'est-à-dire que c'est l'enchaînement d'opportunités que tu arrives à saisir. Et des fois, tu prends des risques. Par exemple, le fait d'aller apprendre le code, c'est vraiment un risque pour moi. Parce que le premier jour, tu viens, on te met tous devant ton pc bonjour ça va y'a pas de cours faites ça au revoir ils partent Alors que toi, tu n'as jamais fait de code.
- Speaker #1
Oui, personne n'a fait de code. Et du coup, on s'est dit, comment on fait ? Personne ne sait. OK, on part sur Internet, on cherche. Et c'est là qu'on a appris à apprendre. Tu ne sais pas, mais tu peux trouver l'information. Tu peux trouver l'information. Et on a fait ce qu'on appelle le peer learning. Quand tu trouves un truc, tu partages. Parce que là-bas, c'était les élèves qui se corrigeaient entre eux. Et quand on se corrige, on ne peut pas se donner des notes. Parce que quand on se corrige, il y a aussi un autre programme qui s'appelle la moulinette. qui va revenir recorriger. Donc, si moi, parce que tu es mon pote, je te donne des points et que le logiciel, il voit que moi, je t'ai donné des points.
- Speaker #0
Que j'ai boosté tes points, il te baisse à toi.
- Speaker #1
On est tous les deux sanctionnés. Et il y avait aussi ce qu'on appelle le black hole. Le black hole, c'est quand tu viens, tu as un nombre de jours et il y a des projets à valider. Et les jours diminuent. Et si tu valides un projet, ça augmente le nombre de jours. D'accord. 300 jours, je valide un projet, ça va rajouter 30 jours.
- Speaker #0
Ajouter des jours,
- Speaker #1
OK. Donc... Mais si je valide rien et que les 300 jours finissent et que je n'ai rien validé, je suis kick-out.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Donc, en fait, c'était une sorte d'école gamifiée, gamification. On te dit, fais ça. On ne te donne aucune directive, pas de livre, pas de bouquin, rien. On allait sur YouTube, on regardait des vidéos des Indiens, des Chinois, ils nous montraient des trucs, comment écrire du code avec du C. Oui,
- Speaker #0
mais ça t'apprend à être autonome.
- Speaker #1
Exactement. Ça t'apprend à apprendre.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Et ça, c'est la plus grosse leçon que j'ai tirée de cette école-là. Ce n'est pas qu'il m'a appris à coder. Parce qu'après... Nous, on faisait là-bas du C. Moi, je suis parti faire du React natif. Rien à voir. C'est deux langages très différents. Là, c'est du low-code. Là, c'est pour faire des apps mobiles, même du React pour faire des sites Internet. Mais le fait que j'ai appris que je pouvais apprendre, c'est ça qui m'a débloqué beaucoup de choses. Quand j'ai écrit mon livre, je ne savais pas comment on écrit un livre. Je peux l'apprendre. J'ai appris, j'ai écrit, j'ai sorti mon livre. J'ai vendu plus de 1000 exemplaires. Tu vois, je voulais me lancer sur YouTube, je ne savais pas comment... Mais je peux apprendre. Tu vois ?
- Speaker #0
En fait, toi, tu ne te limites pas parce que tu dis toujours « je peux apprendre » .
- Speaker #1
Je peux apprendre. Tant que ce n'est pas de la chirurgie, je pense que je peux m'en sortir.
- Speaker #0
Et même de la chirurgie, tu peux apprendre.
- Speaker #1
Tu peux apprendre, mais tu vas exercer. Oui. Donc, c'est un peu cette… Si je dois transmettre un seul truc à mes enfants, ce sera ça.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Tout ce que tu ne peux pas faire… C'est juste que tu ne t'es pas encore donné les moyens de le faire. Mais tout ce que tu veux apprendre, tu peux l'apprendre.
- Speaker #0
À partir du moment où tu as la détermination et que tu as l'envie de le faire et que tu es prêt à fournir les efforts.
- Speaker #1
C'est ça. On a tout à notre disposition. Avant, nos parents, ils n'avaient pas Internet. S'ils voulaient lire, ils allaient à la bibliothèque ou bien ils s'empruntaient ou bien ils louaient des livres. Mais aujourd'hui, avec mon téléphone, je peux lire n'importe quel livre. N'importe quel livre. Je peux accéder à n'importe quelle information. N'importe quel business. Je peux savoir si ça marche, si ça ne marche pas. La seule limite, c'est toi.
- Speaker #0
Mais la question aussi que j'allais te poser, c'est que tu l'as dit, effectivement, tu n'étais pas dans une famille qui était forcément aisée. Mais quand tes parents, justement, te voient partir au Maroc pour certaines études, te voient arrêter ces études, mais voient que tu fais rentrer de l'argent, et qu'après, ils voient que tu changes, et puis après, tu rechanges. Après, tu vis au Sénégal, puis après, tu rechanges, tu repars. Comment ils ont été face à tous ces changements ? Parce que ce n'est pas facile, surtout pour des parents qui ne comprennent pas tout ce qui est digital et tout ça.
- Speaker #1
Au début, ils étaient un peu perturbés. Ah oui, c'est sûr. Au début, ils étaient un peu perturbés parce qu'ils se disaient peut-être que le gars est en train de mal tourner. Il ne sait pas ce qu'il veut.
- Speaker #0
Pour eux, c'est abstrait tout ça, le digital.
- Speaker #1
C'est ça. Mais aujourd'hui, ils comprennent. Aujourd'hui, quand je dis même faire un nouveau business, ils te soutiennent, ils comprennent. Parce qu'aujourd'hui, c'est le digital. Avec le digital, j'ai acheté ma maison. Avec le digital, j'ai construit une maison pour ma mère. Avec le digital. Donc aujourd'hui, quand je leur dis que je fais un business, ils disent « Ah ouais ! » On prie pour toi. On prie pour toi. Bien sûr, bien sûr. C'est ça. Et la chance que j'ai eue, moi, dès le départ, je n'ai jamais attendu que quelqu'un croit en moi. Je n'ai pas besoin. Moi, je dis, quand tu réussis, les gens vont croire.
- Speaker #0
Toujours. Toujours.
- Speaker #1
Toujours. Vous voulez que je fasse ça ? mais dès le départ la seule personne qui doit croire en toi c'est toi-même je le dis toujours si tu crois en toi même si d'autres ne croient pas en toi c'est bon moi j'ai eu la chance par exemple mes parents m'ont toujours soutenu ils étaient pas contre ils étaient tu vois ils te laissaient faire ta vie ouais mais c'est parce que tu as aussi fourni des résultats tu vois à l'école au
- Speaker #0
début ils avaient des doutes quand tu as voulu te réorienter mais tu as été premier tu as fourni les résultats c'est ça Donc au bout d'un moment, il voit qu'Amadou, ok, on ne comprend peut-être pas tout ce qu'il veut faire.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
Mais à chaque fois qu'il dit qu'il veut faire un truc, il excelle dans ce qu'il fait.
- Speaker #1
Il y arrive.
- Speaker #0
Donc on lui fait confiance.
- Speaker #1
C'est exactement ça.
- Speaker #0
Tu as su créer aussi ce sentiment de confiance parce que tu fournis. les résultats qui vont derrière et qui vont au-delà même de ce que les parents espéraient.
- Speaker #1
C'est ça. Parce qu'en fait, moi, je dis, les résultats, au début, ils ne viennent pas, mais ils viennent à force. Comme je dis, quand je veux faire un truc, ça m'obsède. Et je ne lâche pas. C'est une très mauvaise habitude de « je ne lâche pas » . Je me rappelle, moi et mon ami Yacine, parce que même 13-37, j'ai fait deux ans là-bas j'ai drop out ah ouais t'as pas fini j'ai pas fini moi je finis jamais rien moi écoute moi il y a des gens qui pensent que je suis frère moi j'ai que le bac j'ai même pas de diplôme parce que je peux rien frère je peux rien terminer moi je suis tu vois moi quand je sens que j'ai assez ouais quand t'as pris ce que tu devais prendre je pars je reste pas là on m'apprend j'étais dans des classes au Maroc on m'apprenait l'histoire du royaume marocain Merci. C'est pas mon problème. C'est ça un peu moi. Si tu me donnes de l'info qui m'intéresse, je prends. Donc si ça ne m'intéresse pas, je pars. Et moi et mon ami Yacine, on avait décidé de lancer une petite entreprise, une petite boîte et on créait des solutions. On était développeurs et on a créé une solution. On l'a vendue à 20 millions.
- Speaker #0
Wow ! 20 millions de quelle devise ?
- Speaker #1
De français. À l'époque, c'était à peu près 30 millions. des quelques mille euros à l'époque.
- Speaker #0
Ça faisait quoi ?
- Speaker #1
C'était une solution qui faisait de l'Optical Character Recognition, de l'OCR. Aujourd'hui, tout le monde le sait, même les iPhones le font, mais à l'époque, c'était un programme que tu pouvais mettre dans n'importe quel type de device. Il y avait une entreprise qui en avait besoin. C'était une petite entreprise d'assurance. Ils avaient un problème. Le problème, c'est qu'ils avaient un fichier client un peu corrompu. D'accord. Toi, quand tu vas dans une compagnie d'assurance pour souscrire, tu leur donnes ta carte d'identité. Mais celle qui va écrire, elle peut écorcher ton nom. Par exemple, moi, je m'appelle Amadou, elle va écrire Mamadou. Et du coup, quand j'ai un problème, que je dois revenir prendre mon argent, c'est Mamadou.
- Speaker #0
Ce n'est pas toi.
- Speaker #1
Et il y avait beaucoup d'incohérences. Et ils voulaient éliminer cette erreur. Ils disaient, on a besoin d'un logiciel. Tu viens, on scanne la carte. Et il va extraire lui-même les informations, le nom et le mettre dans le système.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Et ça, pour le faire, il fallait faire la reconnaissance de caractère. Il fallait un logiciel qui fasse cela. Et c'est nous, on a créé ça, on a proposé, on a réussi à le vendre. Mais après, maintenant, aujourd'hui, il y a tellement de choses, il y a tellement de logiciels, même en ligne, qui font ça.
- Speaker #0
Oui, c'est sûr, parce que la technologie va très vite. Mais à l'époque, c'était innovant.
- Speaker #1
Oui, on l'a vendu à une petite boîte. En fait, l'assurance n'était pas notre... clients directs. C'était plus une boîte qui a sous-traité. Et nous, on est venus, on a proposé notre solution. Je pense qu'ils ont vendu à beaucoup plus. Ils ont donné 30 000 balles et on était très contents.
- Speaker #0
Bien sûr. Pour quelqu'un qui ne savait pas coder deux ans avant.
- Speaker #1
Qui ne savait pas coder deux ans avant.
- Speaker #0
Tu vends une application, tu te dis, en fait, waouh.
- Speaker #1
Ce n'était même pas une application, c'était un programme. C'est un programme. Et le programme, tu peux le mettre derrière un site, derrière une app, derrière un logiciel, peu importe. C'est le back-end, tu le plugues où tu veux. Et on a dû réécrire, ils nous ont dit on a besoin de ce programme dans plusieurs langues. Ils nous le font en C, ils nous le font en JavaScript, ils nous le font en Python. On a dû apprendre ces langues-là pour après, parce qu'il n'y avait pas de chat GPT.
- Speaker #0
Ah oui, c'est sûr, il n'y avait pas de chat GPT pour convertir tout derrière.
- Speaker #1
Mais on pouvait apprendre. Donc c'est ça, on a appris à apprendre et on a lancé tellement de business.
- Speaker #0
Est-ce que tu penses pas, maintenant que j'y pense, est-ce que tu penses pas que c'est cette... justement cette soif de lecture plus jeune qui a un petit peu façonné et conditionné ton esprit à ce côté justement apprendre, lire engorger de la connaissance parce que les enfants de ton âge à ce moment là sont plus dans des jeux dans la rue, des jeux d'enfants de jouer au pistolet au cow-boy, des trucs comme ça est-ce qu'aujourd'hui quand tu regardes avec le recul quand tu essayes d'analyser Merci. Est-ce que tu ne penses pas aussi que cette appétence, cette curiosité, ce goût pour la lecture a un petit peu façonné justement ton esprit à enregistrer ? Forcément,
- Speaker #1
forcément. Quand tu lis, moi de base, je lisais parce que je n'avais pas le choix quand j'étais enfant, parce qu'il n'y avait pas de téléphone, il n'y avait pas d'Internet. Moi, même jusqu'au bac, chez nous, il n'y avait pas de Wi-Fi. Il n'y avait pas de Wi-Fi, il n'y avait pas d'Internet. Parce que l'argent du Wi-Fi, on pouvait le mettre dans autre chose. Donc, moi, je lisais pour voyager.
- Speaker #0
Oui, et pour t'évader.
- Speaker #1
Et c'est à force de lire que la passion de la lecture m'est arrivée. Au début, c'était ça. Mais je lisais pas les... Je lisais tout sauf les manuels scolaires. Les vols de nuit, là, tu sais pas. Madame Bovary, là. Moi, j'ai jamais lu tout ça. Ça m'intéresse pas. Moi, je lisais mes propres trucs. Et c'était même, tu vois, cet esprit de défiance, là. Moi, je lis ce qui me plaît. Et j'allais lire des trucs beaucoup plus compliqués. Par exemple, mon livre préféré, ça s'appelle Un sac de billes de Joseph Jofo. C'est un livre qui parle. de l'allemand nazi avec des juifs, des petits frères qui voulaient échapper. Frère, je ne voulais pas lire Vol de nuit. Entendre des syntaxes disparus, je ne sais pas quoi. Parce que je me dis, ça ne m'intéresse pas. Moi, je veux aller, je veux me... Je ne sais pas moi, je veux découvrir. Je ne veux pas qu'on me dise ce que je dois faire.
- Speaker #0
Toi, tu as très vite eu ce goût de liberté déjà très jeune. Exactement. Dans tes choix, dans tes décisions.
- Speaker #1
C'est ça. Et c'est ça qui me suit jusqu'à maintenant. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, même le fait de lancer une chaîne YouTube, de lancer des trucs, de lancer des logiciels, de lancer un SaaS. On a lancé un SaaS récemment, WhatsApp, AI. Tout ça vient du fait qu'on veut rester libre. On veut rester libre. Mais encore une fois, seuls ceux qui sont libres ou bien qui veulent être libres savent que ça vient avec un prix. Ça vient avec des nuits blanches. Peut-être que tu ne pars pas le matin à 8 heures. pour travailler, mais tu fais des nuits jusqu'à
- Speaker #0
8h. Et ça vient avec beaucoup d'échecs. Parce que tu l'as dit tout à l'heure. Je trouve que c'est important aussi de parler des échecs, parce qu'on parle beaucoup des réussites, mais il y a tous les échecs qui sont derrière.
- Speaker #1
Des échecs, on en a eu.
- Speaker #0
Ah oui, c'est sûr.
- Speaker #1
On en a eu, mais tellement tu as des échecs, à un moment donné, tu te dis que ça fait partie du process. Et encore une fois, c'est quelque chose que je dis, chaque Merci. échec et une étape vers une victoire ou bien un succès retentissant. C'est-à-dire que tu échoues, tu échoues. En fait, un échec devient un échec que si tu n'apprends rien de cet échec. Si tu apprends de cet échec, ce n'est plus un échec, c'est une leçon. Et une accumulation de leçons fait de toi un maître. Parce que tu connais tellement de choses que tu pourras prévoir même ce qui... à peu près prévoir ce qui peut se passer et mettre en place des mesures pour anticiper. pour contrer cela. Donc, les échecs, ça fait partie du business. Aujourd'hui, j'ai lancé des business qui ont marché, des EasyCounts, des EasyVentor, des trucs, mais il y a tellement de trucs que j'ai lancés à côté qui ont carrément flop, et je n'en fais pas tout en bol. Moi, j'avance.
- Speaker #0
Bien sûr.
- Speaker #1
Là, on a lancé WhatsApp. Pourtant, j'ai une application mobile qu'on est en train de développer depuis un an, qui va bientôt sortir. Après ça, je sortirais encore d'autres choses. C'est devenu une manière de vivre pour moi. Je ne peux pas vivre sans créer. Il faut que je crée, il faut que je lance. Et puis voilà.
- Speaker #0
C'est ce qui t'excite, c'est ce qui t'anime.
- Speaker #1
Oui, si on échoue, on va continuer. Comme on dit, que sera, sera.
- Speaker #0
Et donc, tu vends la solution que tu as créée avec ton ami Yacine au Maroc. Après ça, tu fais quoi ?
- Speaker #1
Après, je suis entré dans une phase Lil Wayne. Je ne m'attendais pas à celle-là. Lil Wayne, c'est-à-dire pas que j'écoute des Lil Wayne, mais boy, j'ai l'argent, j'achète que des habits, j'ai des costumes Zara, tu vois. Je vais dans les bons restos. Et c'est normal. Et ça, ça m'a beaucoup aidé d'avoir cette phase-là très tôt dans ma vie.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
ou C'est impossible, moi je te dis, que quelqu'un qui vient d'un certain milieu, il ait beaucoup d'argent d'un coup, ça ne le reste pas. Et qui reste stable, ce n'est pas possible. Ce n'est pas possible. Je suis d'accord avec toi. Il faudra forcément qu'il y ait un moment…
- Speaker #0
Lil Wayne.
- Speaker #1
Lil Wayne. Tu vois ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Mais si tu arrives à surmonter ce moment, là, il n'y a plus… aucune somme d'argent qui peut te monter à la tête parce que tout ce que tu voulais faire, tu l'as déjà fait. Moi, la chance que j'ai eue, comme je dis toujours, j'étais au Maroc. Il n'y avait pas de parents, il n'y avait rien. Je ne suis pas tombé dans ni la drogue, ni l'alcool, je fume même pas et je rends grâce Oui,
- Speaker #0
mais tu as vécu la vie un peu. Tu as flambé un peu l'argent.
- Speaker #1
On passait des nuits dans des riades à Marrakech. On volait en Montgolfière. On partait à Ifran. On volait dans les bons restos. Oui,
- Speaker #0
c'est ça.
- Speaker #1
C'était bien. Moi, frère, on a vécu. Après, on a tout flambé. Oui,
- Speaker #0
c'est ça. C'est comme tu dis. Les premières, surtout, tu es jeune à ce moment-là. Tu as quel âge ?
- Speaker #1
Je sortais tout juste. Je pense que j'avais 18, 19.
- Speaker #0
Tu as 18, 19 ans. Tu as déjà tout ce que tu as fait avec Dakar Buzz, que tu as vendu tous ces trucs-là. Sunoo Buzz, oui. Sunoo Buzz, pardon. Que tu as vendu tout ça. Tu viens de vendre la solution que tu as développée. Tu as de l'argent, tu as 18 ans. Ou ceux qui viennent d'avoir le bac, sont en train de se chercher, sont en train de faire leurs études, tout. Toi, tu as déjà un... une somme dans ton compte en banque et t'es au Maroc, c'est quand même un pays aussi qui a plein de possibilités et de faire des choses. Mais quel jeune de 18 ans va pas faire ce que t'as fait ?
- Speaker #1
Bah, tu peux pas. Et en parlant de DakarBuzz, tu as dit, c'est un lapsus, le gars c'était un gros concurrent de moi à l'époque. On bossait ensemble à Sénégal, tu vois. Il s'appelle Amadou aussi. Il s'appelle Amadou comme moi, on bossait là-bas tous les deux. On faisait la même chose, on devait ramener des vidéos.
- Speaker #0
c'était la guerre
- Speaker #1
Big Up Big Up c'était à l'époque donc voilà il fallait que cette période là Lil Wayne passe et après quand l'argent finit le problème avec Lil Wayne c'est qu'il faut de l'argent il faut vivre le rythme de la vie de Lil Wayne si l'argent finit tu n'es plus Lil Wayne tu es Wayne seulement il n'y a plus Lil tu es juste Wayne Merci. Donc voilà. Et après, je me suis ressaisi. Je me suis dit, OK, l'argent est terminé. Il n'y a rien de concret que je ne fais avec. La prochaine fois que j'ai de l'argent,
- Speaker #0
j'investis autrement.
- Speaker #1
Et là, on a continué à bosser. On a continué à bosser. On a fait plein de projets. Moi, je te dis, si je sais même de me rappeler de certains projets, on a aussi développé des applications mobiles pour des spas. il y a un gars qui voulait une app mobile pour que ses clients, il avait un gros spa de luxe à plein coeur de Marif Casablanca, il voulait une app pour que les gens puissent booker des spas et tout ok, ok, on va vous la développer on va vous la développer, je pense qu'on avait pris quoi, 8000 euros à l'époque il faut savoir qu'au Maroc 8 000 euros, c'est énorme. Ah oui, bien sûr. C'est 80 000 dirhams. Dans un pays où, avec n'importe quoi, avec 5 000 dirhams, tu vis bien pour le mois, pour un mois. On avait 80 millions divisé par deux. En fait, on avait des coûts comme ça. On peut rester un mois, on n'a pas de taf. Le mois d'après, on a de l'argent qui nous permet de survivre pendant plusieurs mois. Et à côté, j'investissais encore un peu dans la crypto quand j'avais de l'argent. Et à un moment donné, je me suis dit, OK, là, je vais dans une période où je cherche maintenant la stabilité. Je vais aller chercher un taf.
- Speaker #0
Ah, tu te voyais aller chercher un travail, travailler pour quelqu'un ?
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
OK.
- Speaker #1
Oui. Et parce qu'à ce moment-là, tu vois, je me suis dit… En fait, je suis passé par tellement de phases. Je me suis dit, non, moi, je veux la sécurité, ta-ta-ta. J'ai contacté un... Parce qu'en fait, quand on était à 1337, ils nous faisaient des sessions de networking.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Tu vois ? Même, il y a un site de CoinAfrique, des gars qui ont des entreprises qui recherchent des développeurs. Et ils nous amenaient là-bas pour network.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Et j'avais networké avec un gars qui travaillait à l'OCP à l'époque. Il faut savoir qu'au Maroc, l'OCP, c'est l'une des plus grosses entreprises. C'est une entreprise qui gère le phosphate marocain.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Sachant que le Maroc, il y a une énorme partie... partie de son économie qui est basée sur le phosphate, l'exploitation du phosphate. Et ce gars-là, plus tard, il est parti en tant que chef de la transformation digitale à AXA Assurance Maroc, le siège.
- Speaker #0
Ah, donc c'est comme ça que tu es arrivé à AXA ?
- Speaker #1
Ils me connaissaient déjà. Et parce que j'avais quand même fait bonne impression quand on avait fait la séance networking et tout. Et j'arrive, il me dit, ouais, viens travailler. Ah ouais ? Je me dis, non, t'inquiète, je vais bien te mettre bien, on va te faire un bon salaire et tout. Il me dit, pars au RH. mets ton dossier. Je parle au RH. Là-bas, de base, pour travailler là-bas, il faut être Bac plus 5 ingénieur. Moi, j'ai que le Bac.
- Speaker #0
Tu n'as que le Bac à ce moment-là.
- Speaker #1
J'ai le Bac et mon sourire.
- Speaker #0
Et l'expérience quand même.
- Speaker #1
Mon sourire, tu vois. Je reviens, la femme me regarde bizarrement, tu vois. Seulement, elle se dit comment il fait ce gars-là pour rentrer ici. Tu vois, j'étais vraiment privilégié. Je viens, même là-bas dans les entreprises, généralement, ils ne travaillent pas avec tout ce qui est Mac. Ils ne travaillent qu'avec du Windows parce qu'ils sont connectés à leur système et tout. Mais moi, à l'école, j'ai appris...
- Speaker #0
À développer sur Mac.
- Speaker #1
Je me suis dit, moi, je ne bosse que sur Mac. Ils m'ont ramené un Mac. Tu vois ? Mais à côté, il y avait ce privilège-là. Il y avait un souci qu'ils voulaient mettre en place. Il y avait des ingénieurs là-bas, ils ne pouvaient pas le faire. Je l'ai fait en trois jours. Ils voulaient me faire maintenant parce qu'au début, j'étais en CDD. Une fois que j'ai fait ça, il voulait me passer un CDI. J'ai dit non, non, non, attends, attends. Je ne pouvais pas sauter le pas. J'ai fait traîner la chose jusqu'à ce que je reçoive une offre d'une startup. Parce que sur mon LinkedIn, je faisais des certifications d'une entreprise qui s'appelle Mip Group. Aujourd'hui, c'est des grands amis à moi. Ils étaient au Maroc, Ausha et Elias. Ils avaient développé un logiciel. Ils avaient besoin d'un développeur. Ils m'ont contacté sur LinkedIn. Ils m'ont dit. Tu travailles à ton rythme, on t'achète le dernier MacBook, tu travailles chez toi. Quand on vient au Maroc, on va faire le tour, on va à l'hôtel et tout, on te paye plus que ce qu'on te payait. J'ai dit ok, j'ai démissionné de là-bas.
- Speaker #0
Et t'es parti ?
- Speaker #1
Je suis parti, ils m'ont renvoyé le MacBook, je ne me rappelle pas si c'était le M1. Ils me l'ont renvoyé, ça venait tout juste de sortir, ils m'ont renvoyé 9 dans sa boîte.
- Speaker #0
Et donc AXA, t'es resté combien de temps ?
- Speaker #1
J'ai resté 6 mois. Moi je ne peux pas. J'ai testé. Ah non, j'ai testé. J'ai testé. frère, c'était les 6 mois les plus longs c'était 6 ans en vrai donc j'ai testé, je pouvais pas je suis parti j'ai travaillé pour d'autres mais j'avais ma liberté en fait eux ils te disent que tu bosses 1h par jour ou 10h par jour on s'en fout tout ce qui nous intéresse c'est que ce que tu dois faire que ça se fasse si par exemple on a une deadline qu'on sait que à telle date il faut que ça soit fini
- Speaker #0
Peu importe le temps que tu mets, mais il faut que le jour où ça doit être fini, il faut que ça soit fini. C'est ça.
- Speaker #1
Et de base, moi, ce qu'on m'a demandé de faire, au début, c'était très complexe. Parce que tout leur business, c'était basé sur Shopify. Ils avaient développé leur propre système sur Shopify. Et c'est un autre langage que je ne connaissais pas. Et du Python. Le Python, je connaissais un peu. L'autre langage, j'ai oublié même. Ils m'ont dit, est-ce que tu sais le faire ? Bien sûr.
- Speaker #0
Bien sûr, parce que j'ai appris à la piscine comment apprendre.
- Speaker #1
Non, je dis non, non, je sais. Ils m'ont dit, OK, on te donne un test, trois jours, tu nous le rends. Je dis, OK. Ils m'ont donné le test, je suis parti sur Fiverr. J'ai engagé un autre dev, un Nigérian là. Le Nigérian, j'ai engagé le dev pour qu'il soit un peu mon mentor. On faisait des sessions mythes. Oui, on va écrire le code et tu vas m'expliquer chaque ligne. Il faut que je comprenne.
- Speaker #0
Pour ceux qui ne savent pas, c'est quoi Fiverr ? Fiverr, en fait, c'est une plateforme où tu peux engager des gens dans n'importe quel domaine, parce que c'est des spécialistes ou dans ce domaine. Ils vendent leurs services dans des trucs. Donc toi, tu es allé chercher quelqu'un à coach ?
- Speaker #1
Oui, parce qu'ils m'ont donné trois jours. Je peux apprendre ça, il faut plus. Parce qu'ils te disent trois jours pour faire un truc, c'est quand même assez... Et moi, je ne savais pas.
- Speaker #0
Donc plutôt que d'aller faire des recherches sur Google et tout, tu prends un coach qui te drive.
- Speaker #1
Déjà, lui, il écrit le code. Ce n'est pas moqué. Il écrit devant moi. J'essaie de comprendre parce que c'est bien d'écrire un code. Mais quand on va te demander pourquoi tu as fait ça, il faut que tu expliques pourquoi tu l'as fait. Donc après, c'est comme ça que j'ai eu le taf. Il y avait beaucoup de gens qui voulaient postuler. Eux, ils m'ont contacté. Finalement, j'ai eu le taf moi-même. Quand j'ai eu le taf, j'ai fait une semaine hardcore où je suis parti. apprendre le truc à fond et après c'était bon pour moi je pouvais maintenant bosser dans ça c'est pourquoi des fois je te dis des fois on force les choses tu prends les opportunités et j'ai bossé avec eux j'ai bossé avec eux jusqu'à ce que je me marie et quand je me suis marié le mois où je me suis marié, le mois suivant j'ai démissionné Et depuis lors, je n'ai plus jamais trop travaillé pour quelqu'un.
- Speaker #0
Et quand tu démissionnes avec eux, est-ce que tu démissionnes en ayant un plan, en sachant ce que tu veux faire ?
- Speaker #1
Non.
- Speaker #0
Ou tu démissionnes juste parce que tu dis, ce n'est pas la liberté que je veux, je vais aller la créer, je vais aller chercher ma liberté.
- Speaker #1
Pourquoi ? Parce que j'étais au Maroc, je suis revenu au Sénégal pour mon mari. C'était en plein Ramadan, juste à la fin du Ramadan. Et eux, ils me disaient, non, tu dois revenir. Parce qu'eux, à cette époque-là, ils étaient au Maroc. Il voulait qu'on se voit. Mais moi, frère, je voulais faire ma lune de miel. Bien sûr, je viens de me marrer. Il me dit non, on te donne juste 7 jours, tu reviens.
- Speaker #0
Mais il t'impose quelque chose. On en revient à cette idée que quand on t'impose quelque chose, ça ne te plaît pas, toi, tu ne veux pas qu'on t'impose des choses.
- Speaker #1
Et c'est là que les problèmes ont commencé. C'est là que les problèmes ont commencé. Je commençais à... Voilà, je commençais à me... Ça ne m'intéressait plus. À un moment donné, j'ai dit OK, j'arrête. Tu vois, et... Et juste à cette époque, parce que je t'avais dit que je faisais des investissements dans la crypto. Juste à cette époque, j'ai eu un de mes investissements. Ça fait comme ça.
- Speaker #0
Tchao.
- Speaker #1
Ah, on s'est mis bien. On s'est mis bien. Alors,
- Speaker #0
tu vois, ça m'intéresse parce que, tu vois, moi, la crypto, j'ai toujours vu ça de loin. Je ne me suis jamais penché dessus. Et j'aimerais bien que tu me réponds comment ça marche. En gros, quand tu achètes et que ça prend de la valeur, c'est toi qui décides. Quand tu dis que tu t'es mis bien, c'est-à-dire que tu as revendu ta crypto après ?
- Speaker #1
Oui, en fait, déjà, disclaimer pour ceux qui ne savent pas, c'est quelque chose de... risqué.
- Speaker #0
Ah oui, bien sûr.
- Speaker #1
Moi, j'ai perdu des milliers de dollars dans la crypto avant de gagner quoi que ce soit. Il faut vraiment que ça se dise. Parce qu'il y a des gens qui disent, non, tu viens, tu mets ton argent, tu deviens millionnaire. Ça ne marche pas comme ça.
- Speaker #0
Si ça marchait comme ça, on aurait tous mis notre argent depuis longtemps.
- Speaker #1
C'est ça. C'est quelque chose d'hyper risqué. Mais quand ça marche, ça marche.
- Speaker #0
Oui, quand ça devient en exponentiel, ça peut monter très haut et très vite.
- Speaker #1
Oui, c'était en plein bullrun, ce qu'on appelle le bullrun. Il y a le bullrun, c'est quand les trucs montent. Il y a le bear market, quand les trucs descendent. Et moi, je faisais ce qu'on appelle la stratégie du holding. holding, c'est-à-dire que je ne faisais pas de trade. Ceux qui font du trade, ils achètent maintenant dans le marché, ils revendent maintenant dans le marché pour un gain. Moi, j'achète, j'oublie.
- Speaker #0
Tu attends et tu te dis peut-être dans deux ans, dix ans, quinze ans, ça va... C'est ça.
- Speaker #1
Et moi, j'avais acheté, comme je t'ai dit tout à l'heure, j'ai eu la chance d'acheter l'Ethereum quand c'était à 200, 2016-2017. J'ai revendu l'Ethereum quand il était à 3800-3900.
- Speaker #0
La plus-value,
- Speaker #1
elle est énorme. J'avais des milliers de dollars Ouais, ouais. pratiquement tout ce que j'avais mis à deux côtés je commençais à vraiment mettre parce que quand tu vois que ça commence à monter tu as plus de confiance, tu remets donc ça fait comme ça et donc tu revends ? je revends tout je viens à Dakar je m'achète une maison pour te dire qu'on s'est vraiment mis bien j'achète une maison, je me pose j'ai ma femme à côté maintenant je me dis ok maintenant qu'est-ce qui m'intéresse, qu'est-ce que je veux faire
- Speaker #0
Petite question sur la revente. Moi, ça m'intrigue parce que je n'ai jamais fait ça. Quand tu revends, c'est quoi ? Après, on te fait un virement ? Non, non, non. Comment ça se passe ?
- Speaker #1
Surtout au Maroc. Parce qu'au Maroc, je pense jusqu'à maintenant, même au Sénégal, la législation, c'est complexe avec la crypto. Ils ne sont pas très pour. Et à certains pays, aujourd'hui...
- Speaker #0
Toi, tu revends par exemple à des gens qui sont aux États-Unis ? Je dis une bêtise ?
- Speaker #1
Non, non. Tu revends à des gens qui sont au Maroc, même au Sénégal. Il y a des sites, par exemple, il y avait des sites, ils l'ont même fermé, ça s'appelait Paxful. Il y a même Binance, Binance P2P. Tu vois là-bas, il y a des gens qui font des offres. Écoute, moi, je t'achète un USDT à 700 francs. Et tu prends son contact, tu lui dis, moi, j'ai par exemple 10 000 USDT. Il te dit OK. Et il y a Binance ou bien Paxful, le site lui-même, qui va faire le lien. Quand j'envoie mon argent, je l'envoie à Binance. Toi, tu m'envoies l'argent. Je dis à Binance, il m'a donné l'argent et Binance...
- Speaker #0
Il envoie la crypto.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Donc ça, c'est le pire du pire. Mais si tu es dans d'autres pays où il n'y a pas de souci, tu peux revendre directement dans le marché.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Et prendre tes ESGT. Mais si tu le fais, par exemple, dans certains pays, ils vont te prendre 30%.
- Speaker #0
30% de taxes,
- Speaker #1
Nous, on est des Africains. Vous savez que le fait d'être en Afrique, c'est la taxe. Donc, on a trouvé... Donc, toi,
- Speaker #0
tu revends,
- Speaker #1
tu rentres à Dakar. Je rentre à Dakar et je commence à investir dans des trucs. Et à tout ce moment-là,
- Speaker #0
tu n'as pas encore commencé YouTube ?
- Speaker #1
Non.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
C'est pour ça que beaucoup de gens ne comprennent pas. Moi, j'ai commencé YouTube, pas pour gagner de l'argent. J'ai commencé YouTube parce que j'avais de l'argent et je voulais faire un truc qui me plaît. C'est ça la différence. Je te dis, c'est pour ça, dès le départ, quand je viens avec mes premières vidéos, tu vois vraiment de la qualité dans l'image. Parce que j'avais pris 12 millions, je l'ai tout dans le matos.
- Speaker #0
Parce que moi, c'est comme ça que je te découvre. Moi, c'est comme ça que je te découvre. Je te découvre via YouTube, je te découvre sur les réseaux. Et c'est effectivement le premier truc que je dis ou qui me tape à l'œil avant même de savoir ce que tu vas dire. J'ai dit, ah ouais, c'est propre ce qu'il a fait. C'est qualité. Je ne sais pas c'est qui le gars, mais tu vois qu'il a un beau setup, il a bien mis son éclairage, c'est propre. C'est qui ? Et c'est là où je commence à écouter ce que tu fais.
- Speaker #1
Il y a des gens qui ne pensaient même pas que j'étais au Sénégal.
- Speaker #0
Moi le premier. Moi, c'est un ami, Cheikh Oumar.
- Speaker #1
Oui, Cheikh.
- Speaker #0
Qui me dit que tu es à Dakar.
- Speaker #1
Oui, parce qu'on a bossé avec. J'ai bossé avec lui, qu'il est au Canada. Oui, exactement. On a bossé avec lui. Exactement. J'ai bossé avec lui sur un projet, ce qui s'appelle... PC Learning, un truc que j'avais même oublié. Demande-le. Il est revenu du Canada. Non, non, non. J'ai engagé son agence quand il était au Canada. Ils m'ont fait un site. Je suis parti à Thiès parce que je voulais me lancer dans la pisciculture à l'époque. Moi et mes délires. Moi et mes délires. Je voulais faire de la pisciculture. Je vois qu'en ligne, je ne peux pas me former parce qu'il n'y a aucune formation en ligne qui me montre comment faire de la pisciculture. Je lui ai dit OK. Je recherche à Dakar, il y a une école qui s'appelle IRFPA à Tchès. Ils font de la pisciculture. Je parle à leur voir, je leur dis, je veux vous payer. Vous faites une formation pisciculture, je viens, je filme ça.
- Speaker #0
Tu documentes.
- Speaker #1
Je documente et j'ai la formation. Ils me disent, ok, on est tombé d'accord sur 4-5 millions, je paye. Je ramène mon frère là-bas, je paye l'hôtel pendant un mois, il me fait la formation et j'engage, tchèque, chef Omar, je lui paye pour qu'il me fasse le site piscilearning.com pour que je puisse vendre la formation. Et c'est un échec.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
Je n'ai jamais vendu cette formation. Tu vois ? C'est un gros échec. Je n'ai pas vendu parce que ça n'a pas marché. Juste parce que ça ne m'intéressait plus.
- Speaker #0
Ok, tu avais perdu le goût du début qui t'a fait investir. Et finalement, tu n'avais plus envie de te foutre. Pourtant,
- Speaker #1
j'ai mis des millions dedans. C'est ça, comme je te dis, mon gros problème. C'est-à-dire que si ça m'intéresse, je passe mes nuits dessus. Et si ça ne m'intéresse plus...
- Speaker #0
De la même manière où tu es capable de passer tes nuits dessus, de la même manière que tu es capable de laisser tomber en un seul coup.
- Speaker #1
Oui, c'est mon plus gros défaut. C'est aussi ma plus grande force. Des fois aussi, dans des business, il faut apprendre à laisser aller. Les gens, ils n'apprennent pas. Ils se disent non, je vais persévérer. Tu vas persévérer, tu ne peux pas lâcher au premier moment. Mais à un moment donné...
- Speaker #0
Il y a des réalités de la vie, il faut que tu les gères. Donc tu ne peux pas...
- Speaker #1
Soit tu transitionnes, soit tu essaies de voir qu'est-ce que tu fais mal. Tu réadaptes. Tu réadaptes, je ne dis pas juste qu'il faut faire comme moi. Moi, je suis l'anti-exemple. Je dis même à ma femme. Moi, je suis une anomalie. Je suis un exemple par défaut. Parce qu'un gars qui fait ça deux ans, il va aller faire ça deux ans, il va aller faire ça deux ans, il a un peu de chance, il vient et il te dit, je veux faire comme toi. Mais moi, je ne pourrais pas refaire ce que j'ai fait. Je ne peux pas.
- Speaker #0
Mais tu vois, moi, c'est ça que j'aime bien aussi dans tes vidéos, parce que c'est le message que je trouve que tu véhicules beaucoup. Tu ne sais pas, tu n'es pas la personne qui vient, qui dit justement, faites comme moi.
- Speaker #1
Non, non, non.
- Speaker #0
Tu vois ? Et c'est ça que j'aime beaucoup quand je t'ai découvert. On était surtout dans cette période où il y avait beaucoup de créateurs qui disaient « Oui, moi j'ai réussi en faisant ça, j'ai réussi en faisant ça » et qui veulent te vendre des formations pour te dire « Ouais, viens, je vais te coacher » , des trucs comme ça. Et moi, ce que je trouvais qui était intéressant avec toi, et pour moi où tu étais très vite démarqué du lot par rapport à ça, c'est que tu ne venais pas en disant « Je suis Amadou, je vais vous vendre ma formation Amadou » .
- Speaker #1
Je n'ai jamais vendu de formation.
- Speaker #0
Tu vois ?
- Speaker #1
Jusqu'à présent.
- Speaker #0
Et c'est ça que je trouvais bien. je disais en fait il parle il a fait des choses Mais il est plus en train de parler pour dire aux gens, la connaissance que j'ai, je vais vous la partager. Mais je ne suis pas là pour, en gros, pour vous dire, venez me voir, je suis votre gourou ou un truc comme ça, tu vois.
- Speaker #1
C'est ça. Jusqu'à présent, je pense que, par exemple, aujourd'hui, il y a beaucoup de gens, ils sont dans les trucs, ils ont une spécialité. Il y en a, on les connaît pour ça. On les connaît parce qu'ils parlent de crypto, on les connaît parce qu'ils parlent de dropshipping, parce qu'ils parlent de e-commerce. C'est ça leur truc, tu vois. Moi, je n'ai pas de truc. moi je te parle du business only demain, je vais te parler de voiture. Je vais te parler de voiture. Je veux te faire un vlog, je parle de ma vie, je le fais. Moi, écoute, comme je dis, ça me donne cette liberté-là de créer, de partager ce qui m'intéresse. Parce que toi-même, tu es créateur, je pense que tu sais un peu de quoi je parle. Il ne faut jamais tomber dans ce piège où... Tu crées juste pour créer. Tu vois ? Tu crées juste pour créer. Il ne faut jamais tomber dans ce cas-là.
- Speaker #0
Parce que si tu crées pour créer et que tu n'as plus cette envie, que tu n'as plus cette passion et que ça devient un travail, quelque chose que tu fais à contre-cœur ou quelque chose que tu ne prends plus plaisir à faire, finalement, tu fonces dans un mur. Parce qu'un jour ou l'autre, tu vas t'arrêter.
- Speaker #1
C'est ça. C'est pour ça que moi, le créateur africain que j'aime le plus, c'est Philippe Sivre. Ah oui, non. En fait, tu le sens qu'il est libre dans sa création. Il peut te faire une vidéo avec son téléphone dans sa voiture. Il peut te faire une vidéo dans un studio. Il peut te faire une vidéo avec une GoPro en marchant dans l'aéroport. C'est ça la création. Et moi-même, je pense que je vais même transitionner vers ça. Pas juste le studio. La création, c'est la création.
- Speaker #0
Tu dois être capable de pouvoir créer tout le temps. Parce que finalement, les gens qui te suivent... Ce n'est pas le rendu qu'ils veulent voir, c'est le message. C'est ça qui les intéresse. Que tu fasses le plus beau décor de setup, mais que tu racontes de la merde, par rapport à la personne qui va te donner vraiment de la connaissance, mais va filmer avec un Nokia 3310, c'est la vidéo avec un Nokia 3310 qui va le plus fonctionner. Parce qu'à la fin de la journée, les gens, c'est le message et c'est l'information qu'ils veulent capter dans la vidéo.
- Speaker #1
Si c'était juste la qualité de production, ils vont aller regarder Mister Obister.
- Speaker #0
Oui, voilà.
- Speaker #1
tu vois exactement à la fin de la journée il faut créer et moi en fait je me suis je me suis rendu compte de ça quand j'ai su que en fait je me suis rendu compte que je me suis un peu emprisonné dans ce truc de je dois toujours faire de la des diverses qualités ouais tu vois on prend enfermé dedans ce qui fait que tu peux pas produire au rythme que tu veux et il y a même des vidéos des fois tellement tu les prépares au final tu les fais plus tu vois alors que tu aurais juste pu prendre ton DJI tac hey Merci. Tu parles, tu parles, tu parles, tu passes à autre chose.
- Speaker #0
Des fois, la spontanéité du moment, elle est plus puissante que de te dire, j'ai une idée, c'est ça. Attends, je vais juste la mettre en... La préparer et tout, et la bien faire. Et tu ne vas jamais te délivrer comme la spontanéité du moment où tu as eu le décrit.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
parce que les gens, ils ressentent ça. Oui,
- Speaker #1
ils ressentent ça. Ils savent si c'est un truc scripté, testé, écrit, présent. Ils savent. Et puis voilà, c'est un jeu. Tu es dans le game, tu joues le jeu. Mais à un moment donné, tu te dis, OK, maintenant, peut-être que je vais jouer le jeu, mais avec mes propres règles. Et c'est ça que Philippe est en train de faire. C'est pour ça que moi, j'aime bien son contenu.
- Speaker #0
Et puis, tu vois, c'est quelqu'un qui a aussi, je trouve qu'il a très bien compris qu'il y a eu le moment d'investir au pays qui parlait purement d'investissement local et qui a compris et qui a su rediriger aussi son média et qui a transformé la machine d'investir en pays en... dans un média maintenant. Ce n'est plus que juste ça. Il a su très bien le réadapter, très bien le repenser et l'amener encore plus loin avec les événements qu'il fait.
- Speaker #1
Mais Philippe, il peut te faire une vidéo sur Sonko Joma, il peut te faire une vidéo aussi sur Didi B et Imra.
- Speaker #0
Imra, bien sûr. Exactement. Ça te passe.
- Speaker #1
Exactement. Et c'est ça. Parce que la transition va être difficile. Tu vas perdre beaucoup de gens qui te suivent et tu vas gagner encore beaucoup d'autres gens. C'est aussi simple que ça. il ne faut pas toujours rester dans il faut savoir se réinventer à un moment donné aujourd'hui le plus grand créateur de contenu au monde c'est MrBeast au début il ne faisait pas ça en plus il n'y a pas longtemps j'ai vu montrer ses premières vidéos il faisait du gaming après il a fait d'autres vidéos où il se mettait devant l'ordi il comptait jusqu'à 100 000 après il a commencé à gagner un peu d'argent il est parti dans les rues, il donnait de l'argent c'est ça en fait tu t'adaptes au moment mais nous en fait dès que tu es business en ligne tu ne veux rester que dans ça business en ligne tu vois et c'est ça qui fait qu'après les chaînes elles meurent assez rapidement je donne un exemple un gars comme Yomi Denzel on le connait pour le dropshipping aujourd'hui Yomi Denzel il te fait des concepts il te fait des vidéos peu importe lifestyle et tout c'est ça parce que les gens ont aussi besoin de découvrir d'autres facettes de toi et c'est ça qui fait que ça va même la connexion que tu vas créer avec ton audience va être beaucoup plus beaucoup plus forte beaucoup plus puissante et puis ils vont vouloir
- Speaker #0
re-avoir du contenu et engager avec toi. Et là, tu fédères vraiment et tu as vraiment des gens qui sont tes ambassadeurs aussi à toi.
- Speaker #1
C'est exactement ça. Donc, je suis plus dans ce process de pensée-là actuellement. Essayer de voir comment je peux rediriger mon contenu tout en restant dans la niche, en faisant des trucs, mais en ajoutant d'autres choses.
- Speaker #0
En fait, moi, quand je parle avec toi, ce que je me dis, ce qui m'intéresserait en tant que spectateur, de suivre Amadou, finalement, aujourd'hui, c'est le day-to-day de l'entrepreneur. Parce que tu es tellement quelqu'un qui touche à tout, qui fait plein de choses, finalement, et qui essaye plein de choses. Je pense que moi, je serais le premier client d'un peu, je ne vais pas dire une télé-réalité, mais de suivre Amadou, qui me dise « Bon, aujourd'hui, j'ai essayé de lancer ça. Bon, on a galéré sur ci, sur ça, sur ça, mais là, j'ai pu lancer ça, etc. » Et de voir comment ces choses qu'il fait vont évoluer dans le temps. Tu vois, te suivre pendant un an et voir qu'est-ce que tu auras lancé pendant un an, qu'est-ce qui aura marché, qu'est-ce qui n'aura pas marché.
- Speaker #1
Ça, ça serait très cool.
- Speaker #0
Ça serait cool, mais ça demande beaucoup d'organisation et tout.
- Speaker #1
Moi, je pensais que quand tu as dit Day-to-Day, je pensais que tu voulais... Il y a des gens qui font 24 heures dans la vie d'un entrepreneur. Oui,
- Speaker #0
oui, oui.
- Speaker #1
Moi, je dis que je ne pourrais jamais faire ce type de vidéo. Oui, non, ça, je le sais. Parce que moi, je suis l'un des exemples par défaut. Moi, je joue à la Play jusqu'à 4 heures du matin. Je joue à la paix. Je joue à la paix. Je me couche tard, pas parce que j'ai bossé, parce que j'étais sur fut, sur division du poste. Tu peux pas faire ça. C'est une anomalie, tu vois.
- Speaker #0
Oui, mais je suis sûr que pendant que t'as ces moments où tu joues à la plaie... tu es capable d'avoir un moment où tu vas avoir un truc et une idée, tu vas mettre pause. Et c'est là ce moment où il faut capter la vidéo et capter ce qui se passe. Tu vois, et comme tu dis, c'est avec ton téléphone. Finalement, aujourd'hui, je pense que les gens qui te suivent, qui te suivent depuis longtemps, qui te connaissent un petit peu maintenant, moi en tout cas, comme je fais partie de ces gens-là, c'est ce que je vois. Je sais que si je vois une vidéo où Amadou, il a fait sa vignette, où il dit « j'ai une idée à 4h du matin » . Et je vais regarder la vidéo et dire, mais c'est quelle idée qu'il a eue ? Et je vois trop la vidéo où tu commences, on sent que tu es sur ton téléphone, c'est pas préparé. Et tu dis, les gars, il est 4h du matin, j'étais en train de jouer Off-Hoot, mais je viens d'avoir une idée et je pense que je vais faire ci, ça, ça, ça. Je vais vous expliquer.
- Speaker #1
C'est une bête de contenu. Tu vois,
- Speaker #0
c'est des super contenus parce que finalement, on le vit avec toi. Tu vois, on sent que tu l'as pas préparé. On le vit au même moment où toi, tu es en train de le vivre dans ta tête. Donc forcément, les gens qui sont passionnés par ce que tu fais. forcément ça va nous parler, on va être curieux. Et je sais qu'après la vidéo, tu vas dire, OK, demain, je vais aller faire ça pour peut-être aller, je ne sais pas, développer l'idée. Le lendemain, on a la suite du truc où tu dis, bon les gars, je suis allé faire ça. Tu vois, c'est vraiment voir l'entrepreneur, comment il…
- Speaker #1
C'est incroyable que tu dis ça. Je vais te donner une anecdote d'un créateur qui s'appelle Ibrahim Kamara.
- Speaker #0
Oui, que tu as reçu dans ton podcast il n'y a pas longtemps, non ?
- Speaker #1
Non, non, non, pas encore. Je pense que j'ai reçu Karamo.
- Speaker #0
Oui, Karamo, pardon.
- Speaker #1
Ibrahim Kamara, c'est un cadeau.
- Speaker #0
Parce qu'Amadou a un podcast aussi. Je ne voulais pas en sortir. Je vous l'ai mis dans la description, vous inquiétez pas.
- Speaker #1
C'est vrai, c'est vrai. Donc, le gars, je me suis abonné parce qu'il a fait une vidéo comme ça. C'était à l'époque, tu vois. Moi, je ne pensais même pas que j'allais un jour faire YouTube. Et il a fait une vidéo où... Il se dit, ok, je veux me lancer dans le minage de Bitcoin. Ok, maintenant, j'ai besoin d'une machine, j'ai besoin de ça, j'ai besoin de ça. Et à la fin, on va voir combien je vais gagner. Et il a tourné ça sur une semaine, je pense. Aujourd'hui, je suis parti acheter ça. Après, j'ai monté, j'ai testé. Il y a ce problème-là, je le règle. Et c'est ça qui m'a fait m'abonner à lui. Et je pense que tu as raison, ce type de contenu, ce serait assez intéressant à faire. Par exemple, une vidéo où j'ai dit, j'ai 24 heures pour gagner 100 000 francs. Je veux gagner 100 000, je ne sais pas comment je vais faire, j'ai 24 heures. Ça, c'est les concepts. C'est ça, exactement.
- Speaker #0
Et c'est des trucs où n'importe quelle personne qui a une fibre entrepreneuriale a envie de voir, parce qu'il a envie de voir qu'est-ce qui a marché, qu'est-ce qui n'a pas marché, qu'est-ce qu'on aurait pu améliorer. Et finalement, ça crée cette connexion et ça démystifie aussi ce côté, comme tu disais tout à l'heure, de « on voit les réussites, mais voyez les échecs aussi. » Voyez le nombre d'échecs, tu vois. Et ça rend encore les réussites encore plus belles parce que tu dis ah ouais Le gars, je le suis depuis un moment, il a eu 4-5 échecs, mais là, il a réussi son idée. Tant même, tu es encore plus content que le gars parce que tu l'as suivi dans ses épreuves et tu vas pousser le truc.
- Speaker #1
Moi, je pense que tu as parfaitement raison. C'est un type de contenu que je me vois faire. Moi,
- Speaker #0
je te vois bien faire ça.
- Speaker #1
Je me vois faire. Il faut que je bouge. Et puis voilà, non, t'inquiète, ça va se faire.
- Speaker #0
J'ai un ami qui fait ça très bien. Il s'appelle Pathé Diallo. lui il est dans l'immobilier ouais ouais je le connais Elios ouais exactement tu vois et lui il fait des vidéos justement où il montre ses voyages comment il va à Ausha droite et tout et tout et il parle à son audience et je trouve que il a sa chaîne depuis à peu près un an et franchement ils font ça très bien avec son équipe ils bossent très très bien sur ça et
- Speaker #1
ça montre justement le day to day des entrepreneurs c'est ça le seul truc c'est que c'est un type de contenu qui demande quand même pas mal d'organisation ouais si je dis pas de bêtises Pathé si tu regardes l'épisode je te mettrai en contact avec Amadou
- Speaker #0
Mais lui, en fait, je pense qu'il a sa Osmo Pocket. Il filme un maximum de choses. Et après, il envoie tout à son monteur. Il a une personne et c'est eux qui font tout.
- Speaker #1
Ça tombe bien, je viens d'avoir une Osmo Pocket.
- Speaker #0
Tout est aligné.
- Speaker #1
Tout est aligné.
- Speaker #0
Mais attends, on reprend juste le cours de l'histoire. Donc, on disait que tu rentres à Dakar. Tu achètes ta maison, construis pour ta maman la maison. Mais quand tu rentres à Dakar, tu ne sais pas ce que tu veux faire.
- Speaker #1
Je ne sais pas. Moi, je rentre à Dakar parce que, comme je t'ai dit, je venais de me marier. Il n'y a pas de femme qui est là. Je veux aller à Dakar. Ma femme est à Dakar. Je ne suis pas à Dakar.
- Speaker #0
Tu démissionnes.
- Speaker #1
Où je vais-t-elle ?
- Speaker #0
Tu vends. Tu as les bitcoins. Ça monte. Tu vends.
- Speaker #1
Ethereum, oui.
- Speaker #0
Ethereum, ça monte. Tu vends. Là, tu as abassé une belle somme d'argent. Tu as acheté ta maison. Tu es avec ta femme.
- Speaker #1
Oui. Même mon studio, le premier studio de mes premières vidéos, c'était chez moi.
- Speaker #0
Et donc, c'est là que tu commences YouTube. À cette période, tu rentres à Dakar.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
OK.
- Speaker #1
Donc, c'était… En fait, j'avais deux choix. C'était soit me relancer dans le développement, tu vois, soit faire autre chose. OK. Et je voulais faire autre chose. Et voilà, je me suis dit… Je veux faire de la création de contenu. Parce que j'ai toujours été dans la création de contenu, mais j'étais toujours dans les coulisses. J'avais soigné Buzz, c'était la création de contenu. Oui, tout à fait. Dailymotion, c'était la création de contenu. Les chaînes YouTube que j'avais achetées, c'était la création de contenu. Et il y avait quand même une certaine expérience que j'avais remarqué. Comment bien écrire les titres, comment tac-tac, tu vois. Et après, je me suis dit, je vais me lancer dans la création de contenu et je vais me mettre en avant.
- Speaker #0
C'est ça, parce que là, la différence, c'est ça. C'est que là, tu te mets en avant maintenant. Tu passes devant la caméra.
- Speaker #1
c'est ça je pense que les débuts c'était Je me rappelle la première vidéo, c'était une vidéo de 10 minutes, ça m'a pris deux heures et quelques à tourner. Waouh ! Waouh ! 10 minutes, je fais une phrase. Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo. Pause. En fait, le cut, les montages, c'était phrase par phrase.
- Speaker #0
Ah ouais, t'as fait phrase par phrase.
- Speaker #1
Phrase par phrase. Phrase par phrase, man. C'était... Ce n'est pas le truc naturel. Ça, je l'ai acquis avec le temps. L'expérience. Tu me mets la caméra, je suis dans mon LM. Mais au début, va voir mes vidéos. En fait, les cuts, c'est phrase par phrase. Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo. Aujourd'hui, je vais te montrer comment gagner de l'argent. On a pris deux heures de temps de dégâts pour appeler une vidéo de 10 ou 11 minutes.
- Speaker #0
C'est incroyable.
- Speaker #1
Donc, c'est un peu comme ça. Et puis voilà, on s'est lancé sur YouTube et ça a pris quand même assez rapidement. Oui,
- Speaker #0
oui.
- Speaker #1
Ça a pris quand même assez rapidement. Je me rappelle, on n'avait pas fait un mois, on avait déjà 3000 abonnés. À un mois, on a eu la monétisation. C'était incroyable. Tu vois, à partir de là, on a recommencé le cycle d'apprendre.
- Speaker #0
Toujours l'apprentissage.
- Speaker #1
Parce que... Là, on a fait plus d'une centaine de vidéos. Il y a des choses que je ne connaissais même pas. Je suis parti apprendre, j'ai compris et j'en ai fait une vidéo. Et c'est ce cycle qui continue. Aujourd'hui, tu apprends un truc, tu découvres un nouveau truc, tu comprends un peu comment ça se passe et tu fais une vidéo, je te partage.
- Speaker #0
En fait, toi, c'est ça les vidéos, les séries que tu dois faire. C'est j'apprends quelque chose. En fait, nous, on veut suivre Amadou qui apprend. Parce qu'en fait, moi, depuis tout à l'heure, c'est ça qui m'impressionne dans la discussion qu'on a ensemble, c'est ta capacité d'apprentissage d'apprentissage vite de quelque chose à partir du moment où tu te baies, le challenge. Et j'imagine, allez, ce mois-ci, Amadou, j'apprends à faire du violon. J'ai envie d'apprendre à faire du violon. Tu vois, on parlait en off de ta nouvelle passion, tu vois, que tu as envie d'apprendre. Et c'est pour ça que, je ne sais pas si j'ai le droit de révéler ta passion actuelle.
- Speaker #1
Ben voilà,
- Speaker #0
Amadou a une passion pour l'aviation. Et on parlait de l'épisode que j'ai eu avec Mahodo. et il m'a montré son setup chez lui, il est en train d'apprendre plein de choses et tout. Mais tu vois, moi, ça me fait délirer qu'il y a 12 mois dans l'année et chaque mois, Amado apprend quelque chose. Et on est le premier du mois. Aujourd'hui, ce mois-ci, j'apprends à faire ça. Et qu'à la fin du mois...
- Speaker #1
Ce serait incroyable. En fait, toi, tu me donnes des concepts de fou. Oui,
- Speaker #0
mais c'est parce que... Moi, c'est ce que... Tu vois, depuis tout à l'heure qu'on discute, quand tu me parles, c'est la constante qui revient. Oui. Finalement. parce que Quand on regarde ton parcours, tu as testé plein de choses différentes. Coding, YouTube, faire des sites internet, vendre du contenu. Tu as testé plein de choses différentes, mais il y a la même constante de ça me plaît, j'ai envie d'apprendre. Et finalement, tu arrives à exceller très vite. très rapidement dans cette chose que tu as envie d'apprendre mais qui te lasse au bout d'un moment et donc tu vas apprendre autre chose. Mais cette faculté, tu sais, il n'y a pas beaucoup de gens qui l'ont. Je ne sais pas si tu t'en rends compte que cette faculté que tu as d'apprentissage vite, à haute intensité et de délivrer des hautes performances très rapidement... C'est un talent que tu as. Tu vois ? Et donc finalement, tu fais ça, tu as l'humilité, je comprends. Tu as l'humilité, je comprends. Mais je pense que les gens qui suivent l'épisode et qui vont écouter vont constater la même chose que moi. Et tu vois, c'est des choses aujourd'hui. Voilà. Moi, aujourd'hui, avec ce que tu me dis, je me dis, Amadou, il dit, j'ai envie d'apprendre à jouer un morceau de Georges Brassens au piano morceau préféré, je vais l'apprendre. J'ai un mois pour l'apprendre. Tu vois ? Et c'est des trucs qu'on va tous regarder.
- Speaker #1
En fait, tu sais, le pire dans tout ça, c'est que c'est exactement le type de contenu que je regarde, moi, que je consomme sur YouTube. Je regarde toujours des gars sur YouTube qui se donnent des challenges, tu vois ? Qui se donnent un temps pour réussir ces challenges-là, et qui y arrivent. Ou bien qui n'y arrivent pas, mais au moins... ils ont fourni les efforts et tu as envie de les suivre tu vois c'est une histoire que tu suis en fait c'est ce type de contenu dont on a besoin actuellement j'en vois pas beaucoup et c'est vrai en fait je veux faire un truc qui résonne avec moi tu vois donc t'inquiète pas pour ça tu vas voir qu'il y a beaucoup de choses qui vont arriver et il y a aussi un autre gars aujourd'hui mon youtubeur préféré préféré rien à voir il s'appelle Joe Hadab je connais pas il fait quoi ? C'est un gars, il voyage dans des pays et il montre, il raconte l'histoire du pays, la culture, etc. C'est un peu des gens de docu, tourisme, découverte. Je peux en manger toute la journée. Je dis pour moi, ce gars-là, c'est le meilleur créateur de contenu au monde actuellement.
- Speaker #0
Ok. Je crois que tu me donnes le lien après. Oui,
- Speaker #1
Joe Attab. C'est un arabe. C'est incroyable actuellement à quel point tu... tu vois que même ta sensibilité de créateur évolue. Ton contenu doit évoluer. De toute façon,
- Speaker #0
ton contenu, pour moi, ton contenu, il vit. Il est vivant. Il vit avec toi. Parce que ton contenu, il réagit à ce que tu es au moment T. Tu vois, le contenu qu'Amadou faisait il y a cinq ans ne peut pas être le même que celui qu'Amadou fait aujourd'hui parce qu'il y a eu de l'évolution.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
de l'évolution personnelle, il y a eu de l'évolution familiale, il y a eu plein d'évolutions qui fait qu'aujourd'hui, les valeurs que tu avais il y a cinq ans, oui, il y a toujours ce même socle, mais il y a des choses qui ont évolué. Donc, pour moi, le contenu, c'est quelque chose de vivant et qui vit avec le créateur. Et donc, tu es obligé, il ne peut pas être stable. Tu ne peux pas faire tout. Si tu es un vrai créateur de contenu, tu ne peux pas faire la même chose tout le temps.
- Speaker #1
C'est ça. Et même, par exemple, là j'ai mon studio que j'ai mis tu vois je pense que j'ai même fait une vidéo dans laquelle je montre le studio on a mis je pense à peu près 24-25 millions dans le studio pourtant là là là actuellement avec mon nouveau bébé là moi je veux plus du studio je veux retourner chez moi tu vois refaire mon bureau là-bas comme si je suis à la maison c'est des phases tu vois et et puis et puis voilà tu vois donc là je peux je peux dire je pars au studio peut-être une fois par semaine ouais ouais Quand j'ai un tournage, le reste du temps, il est fermé. Alors qu'avant, j'ai passé mes jours là. Là, je préfère rester à la maison.
- Speaker #0
Et à un moment, tu auras peut-être une phase où ça va revenir au studio. L'inverse. C'est ça.
- Speaker #1
C'est un peu ça. Beaucoup de gens diront, peut-être que c'est ça. Je ne sais pas moi. C'est un gars qui suit ses... Moi, je suis...
- Speaker #0
Tu suis ce qui t'anime. C'est ça. Et souvent, malheureusement, dans le monde qu'on est, 99% des gens font des choses qu'ils n'ont pas envie de faire.
- Speaker #1
Ils ne veulent pas le faire. Ils n'ont pas le choix. Parce que soit ils se sont enfermés dans un truc, dans un cercle, ou bien eux-mêmes, ils se limitent. Eux-mêmes, ils se limitent. Ils se disent, ouais, j'aimerais bien, mais je ne peux pas. Et c'est ces gens-là qui vont aller jusqu'à 60 ans, 70 ans. Ils vont regarder derrière et avoir des regrets. J'aurais vraiment voulu faire ça, mais à l'époque, j'avais pas l'argent. Ou bien à l'époque... J'avais ce problème, j'avais des enfants. En fait, moi je dis, je préfère faire et me casser la tête. Au pire des cas, je me dirais, ah oui, j'ai fait mon max. J'ai essayé au moins, j'ai fait mon max. J'ai essayé, j'ai fait mon max. Et puis voilà, c'est un peu une manière de vivre pour moi. Comme je te dis, là on parle d'aviation. J'ai voulu faire de l'aviation. Tu as vu, je t'ai montré tous les matos que j'ai acheté. tu vois je suis à fond c'est à dire qu'aujourd'hui tu me mets dans un cockpit après de l'avion une Cessna je te dis tout ça c'est ça je te dis ça c'est ça et si jamais je me lance vraiment dans ce truc je pense que je ferais même des vlogs ou je pense que ça serait intéressant et ça sera passionnant parce qu'on aura tous envie de voir justement comment tu te réadaptes et tout mais avant d'en arriver là donc
- Speaker #0
on a dit tu es rentré à Dakar tu te lances sur Youtube Merci. Et il y a, si je ne dis pas de bêtises, c'est l'année dernière où tu avais lancé une solution pour permettre à des gens de gagner de l'argent. En gros, tu leur donnais une solution digitale qu'ils pouvaient, eux, vendre à des restaurateurs et autres.
- Speaker #1
C'est EasyCount. En fait, j'ai fait un an sur YouTube en faisant que de la création de contenu. Et à un moment donné, je me suis dit Merci. Et si j'essayais de fusionner ces deux mondes-là, le monde de l'informatique dans lequel je viens et le monde dans lequel je suis actuellement ? Je me suis dit, OK, je vais faire un truc qui parle à mon audience. C'était un truc, j'ai toujours eu un contenu, « How to make money » . Pourquoi ne pas ramener une nouvelle manière de faire de l'argent avec une solution que tu vas développer toi-même ? Donc, EasyCount, ça s'est fait très rapidement. Ça s'est fait en dix jours. Donc, dix jours avant, je ne savais pas. Quand je faisais même l'annonce, ce n'était même pas terminé.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Ça a été le plus gros projet de l'année. C'était incroyable.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux le réexpliquer aux gens ? C'était quoi la solution que tu as développée ?
- Speaker #1
En fait, on a développé un logiciel de gestion de restaurant.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
combiné à un storefront, c'est-à-dire combiné à un site. Donc, le restaurant a son site, il peut gérer son menu, il reçoit des commandes et en arrière-plan, il gère sa compta, il gère son inventaire, il gère son personnel, il gère ses menus, tout ça à partir d'un seul truc, d'un seul site. Et moi, je vendais des licences, tu vois, tu as une licence, une licence te permet de générer un site que tu vas aller vendre à un restaurant. C'est des sites que tu peux vendre à minimum 100 000, 150 000, 200 000. Moi, je te vends la licence à 25 000. Donc, tu achètes la licence et après, toi, tu vas aller revendre, tu fais ton BNF.
- Speaker #0
Et en fait, c'est pour vous expliquer. Amadou, en gros, il offrait à des gens une solution pour aller se faire de l'argent. Sans avoir à s'y connaître en développement et autres. Ils avaient juste à avoir du réseau. Aujourd'hui, à aller démarcher des restaurants, ils vendent la solution, l'argent va dans leur poche. Et c'est ça, c'est exactement ça.
- Speaker #1
C'est exactement ça. Et derrière, chaque business vient avec des caveats. À un moment donné, j'ai arrêté même de vendre des licences. Tellement, on en a vendu tellement que moi, je ne m'attendais pas. Je ne m'attendais pas.
- Speaker #0
Tu ne t'épanouis pas à vendre autant ?
- Speaker #1
Frère, on en a vendu partout. Partout dans le monde.
- Speaker #0
C'est ça, parce que ce n'est pas une solution qui a été développée pour le Sénégal. C'est une solution qui a été développée pour être implantée partout.
- Speaker #1
C'est ça. Et comme je te l'ai dit, c'est une solution qui a été développée en 10 jours. On l'a testée, nous, en pensant que c'était un petit truc. Mais imagine, on a fait... Tellement de gens l'ont acheté. Après, il a commencé à y avoir des bugs que tu devais régler. donc On a passé des mois à faire des mises à jour et à régler la chose. C'est un truc qui était censé être un petit projet. Et c'est là que je me suis rendu compte. Il n'y a aucun projet sûr et stable que tu peux lancer en juste un mois ou bien dix jours. Parce que sinon, on a été obligé pour régler les choses de passer derrière deux mois à bosser. J'ai même engagé une équipe de développeurs pour bosser, venir bosser à plein temps sur le projet. parce que ça avait pris une ampleur que tu n'attendais pas j'attendais pas du tout c'est à dire que il compte j'ai eu des nuits blanches j'ai eu des nuits blanches c'est de tous les business que j'ai lancé c'est le plus difficile de tous les business que j'ai lancé c'est celui qui m'a rapporté le plus d'argent mais c'est le plus difficile et c'est pour ça qu'après quand je lançais maintenant d'autres projets Je prenais plus de temps de préparation. Plus de temps de préparation. Et puis lors, aujourd'hui, on a lancé entre-temps Easy Mentor. Easy Mentor qui est un réseau social privé d'entrepreneurs qui marche très bien d'ailleurs actuellement. Que ça va bientôt s'annoncer, il y a un racheteur. Il y a un gars qui est venu, il a pris les parts. C'est un gars qui est assez connu, ça s'appelle Joël Toulon. C'est un créateur de contenu. Il m'a donné beaucoup d'argent. Il m'a dit, je veux rejoindre ton projet. Je lui ai dit, let's go. C'est un réseau social privé. En plus, il y a des gens, mieux c'est. C'est un gars qui est très connu. Il est en train de faire énormément de bien au projet. Et on a lancé un SaaS, un software as a service, WhatsApp, dans le domaine de l'intelligence artificielle. Donc, WhatsApp, c'est un outil qui te permet d'automatiser ton WhatsApp.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Donc, il y a un agent que tu installes sur ton WhatsApp et l'agent va parler à tes clients. gérer tes rendez-vous, il va même vendre tes produits pour toi, envoyer les liens de paiement. C'est l'agent qui fait tout ça. Toi, tu ne fais rien, tu l'installes et tu vas dormir. Donc, on a créé ça aussi, ça marche assez bien actuellement. On a presque, je ne sais pas moi, on vient de dépasser les 15 000 utilisateurs gratuits. Et on a à peu près entre 300 et 400 utilisateurs payants. Ça marche très bien. Et on a même refusé une offre de rachat.
- Speaker #0
Déjà ?
- Speaker #1
Dans les centaines, plus d'une centaine de milliers de dollars qu'on a refusé. Tu vois, donc c'est…
- Speaker #0
Ça montre le potentiel du produit.
- Speaker #1
C'est pas mal pour un truc qu'on a lancé il y a moins d'une année. Tu vois ?
- Speaker #0
Et pour le réseau d'entrepreneurs, si quelqu'un qui nous écoute a envie de le rejoindre, comment il fait ?
- Speaker #1
Le réseau d'entrepreneurs, en fait, on a fait tout est automatisé. Tu vas sur le site easymentor.com.
- Speaker #0
Tu payes et automatiquement, c'est le truc qui t'ajoute. Parce que je ne voulais plus faire ce truc où c'est du manuel. Tu viens, tu achètes et tu dis, ouais, j'ai payé. Et il y a un gars derrière. Tout est automatisé. Donc, c'est un réseau privé d'entrepreneurs où il y a plus de... Actuellement, ils sont plus de 500 personnes dedans. Et il y a des formations dans divers domaines. Il y a plus d'une trentaine de formations qui sont dedans. Et tu entres, tu as accès à tout. Donc, il y a des formations WordPress, e-commerce, je ne sais pas, création de contenu, montage vidéo, VO3, Filmora. Même la formation en pisciculture dont je te parlais. Tu parlais finalement,
- Speaker #1
elle est dedans. Ok, d'accord. Donc, elle n'est pas perdue finalement.
- Speaker #0
Elle n'est pas perdue finalement. Donc, il y a tout cela dedans. Ensuite, il y a des livres. Les gens s'échangent là-bas des infos, travaillent entre eux. et on invite, j'invite souvent des masters, comme je les appelle, des gens qui sont dans leur domaine, ils viennent, ils font des masterclass. Par exemple, j'ai invité Joël Toulon, c'était un gars que j'avais invité.
- Speaker #1
Et c'est comme ça qu'il a vu le potentiel.
- Speaker #0
Il a rejoint le projet. J'ai invité Wally Ecom, il est venu. J'ai invité, il y a un ami de Chuck, il y a un autre ami qui s'appelle Abdul, qui a une agence ici qui s'appelle Tech Agency. Oui,
- Speaker #1
Tech, oui, bien sûr.
- Speaker #0
Abdul, il est venu, il a fait une masterclass. Et on a évité... plein d'autres personnes qui sont venues, qui ont fait des masterclass. Donc, c'est un réseau social privé d'entrepreneurs. Donc, les gens qui sont des entrepreneurs, qui veulent rejoindre un cercle où ils vont côtoyer d'autres entrepreneurs, se former dans différents domaines, ils peuvent venir intégrer Easy Mentor.
- Speaker #1
D'accord. Et là, tu vois, là on a fait la mise à jour. Là, on est à jour sur qui est Amadou, ce qu'il a fait et qu'est-ce qu'il fait aujourd'hui. Avec tout ce que tu fais aujourd'hui, déjà, j'ai l'impression qu'aujourd'hui, t'as Ta création de ce que tu fais aujourd'hui, elle est beaucoup plus tournée vers l'autre maintenant que vers toi. Tu vois ? Il y a eu une période de ta vie où c'était tourné vers toi, faire du revenu pour toi et tout. Et que là, tu es très orienté sur pouvoir aider. Pouvoir aider les gens. Aujourd'hui, c'est quoi ? Est-ce que tu as une vision, un petit peu, parce que j'ai l'impression que c'est un petit peu dur avec ton profil. Est-ce que tu as une vision, je vais dire, des 3, 4, 5 ans à venir, où tu te laisses plus guider par justement ton instinct ? Et aujourd'hui, c'est quoi les choses qui te... qui te motive ? En fait, c'est ça mes deux questions. C'est quoi les choses qui te motivent, qui t'excitent dans ce que tu fais là en maintenant aujourd'hui ? Et j'aimerais beaucoup avoir ton ressenti justement par rapport à l'intelligence artificielle, à l'IA, à tout ce que tu vois, parce que tu es quelqu'un qui est très à l'affût des tendances, des nouveautés. Comment tu vois notre continent, un petit peu notre pays d'abord, et notre continent évoluer avec l'intelligence artificielle ? C'est ça un peu mes deux dernières questions pour toi. C'est quoi qui t'excite en ce moment ? C'est quoi qui te motive ? C'est dans quoi tu te projettes ? Et quelle est ta vision un petit peu de l'intelligence artificielle aujourd'hui ?
- Speaker #0
Ok. Moi, dans 5 ans, je ne sais pas, soit je serai un bête de pilote, soit je lance un gros projet avec un très grand impact. Et c'est un projet que je suis même actuellement en train de bosser dessus. Donc, moi, en tant que créateur, je vois le problème que les créateurs ont. D'accord ? Ils ont un problème à monétiser leur contenu.
- Speaker #1
Tu vois ?
- Speaker #0
Par exemple, ça, l'application que je te montre là, ça, c'est une application qu'on est en train de développer pour les créateurs.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Ça, c'est une application qui n'est pas encore sortie, qui va permettre aux créateurs...
- Speaker #1
Moi, je l'ai vue et pas vous.
- Speaker #0
Qui va permettre aux créateurs de vendre leur contenu.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Aujourd'hui, il y a beaucoup de créateurs qui sont sur TikTok, Instagram, etc. Ils ont beaucoup de vues, mais ils n'ont rien. Ils n'ont pas d'argent. Et j'ai discuté avec un créateur qui s'appelle Magdi.
- Speaker #1
Oui, bien sûr.
- Speaker #0
Il est très connu. C'est un pote à moi. Il me dit Amadou je veux vendre une série de vidéos d'accord une série de vidéos drôles tu vois je les mets dans un groupe Telegram les gars ils payent et ils entrent je lui dis mais qui va payer pour des vidéos drôles il me dit non je vais le faire il a fait ses vidéos il a fait une annonce en une semaine il a fait 800 ventes
- Speaker #1
1000 francs 1000 francs 1000 francs je lui dis donc il y a un potentiel il y a un potentiel et après en fait c'est un espèce je vais dire excuse-moi de t'interrompre mais c'est une espèce de... Patreon en fait finalement un petit peu.
- Speaker #0
Exactement. En gros,
- Speaker #1
tu vends à ta communauté une exclusivité de voir ces vidéos que les autres ne peuvent pas voir.
- Speaker #0
Exactement. Mais même au-delà des créateurs de contenu, il y a les maisons de création de cinéma.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
peuvent utiliser cela pour vendre des épisodes en exclu.
- Speaker #1
Bien sûr.
- Speaker #0
Tu vois, et se faire énormément d'argent. Donc l'idée, c'est comment est-ce que tu peux créer quelque chose qui va vraiment changer l'industrie de la création de contenu. Et c'est sur ça qu'on est. Parce que moi, je suis dans l'industrie de la création de contenu. Peut-être que j'ai un peu plus de chance parce que j'ai un contenu beaucoup plus ouvert. D'accord ? Mais il y en a des gens qui sont là, qui créent du contenu et qui n'arrivent pas à le monétiser. Bien sûr. Tu vois ? Moi, je trouve que si tu fais des vues sur TikTok, Instagram, tu devrais au moins pouvoir te payer ton appart, acheter ta voiture, vivre décemment. Parce qu'un créateur de contenu dans les autres pays, ça te mange bien.
- Speaker #1
Mais tu vois, le problème qu'on a finalement, je pense que ce n'est pas un problème de TikTok qui ne paye pas. C'est juste que nous, on n'a pas les annonceurs qui payent pour faire de la pub, pour que TikTok puisse faire de l'argent sur la pub ou YouTube. puissent faire de l'argent sur la pub pour que ça puisse être reversé au créateur. Je pense qu'il y a un travail d'éducation qui n'est pas encore assez fait pour que les grosses boîtes, ici, au lieu d'aller acheter des 4x3 où ils n'ont pas de données, ils n'ont pas de statistiques, ils ne savent pas si leur pub a été vue, elle n'a pas été vue, par qui elle a été vue. On est toujours dans un système archaïque de vouloir faire des panneaux 4x3, des panneaux publicitaires, des affiches dehors, où tu n'es capable d'avoir aucune mesure, aujourd'hui, de ta communication. aucune mesure de savoir si ta pub a été impactante ou pas. Et au lieu de mettre tout cet argent dans le digital, faites des campagnes sur YouTube, faites des campagnes AdSense, des choses comme ça. Et finalement, nous les créateurs, nous on va créer le contenu qui va faire que vos pubs seront vues pendant que les abonnés regardent. Et là, nous on gagne de l'argent, vous vous gagnez des données. Pour connaître vos clients. Et c'est comme ça. Mais sauf que ce travail, nous, les marques sur notre continent, ne l'ont pas encore compris.
- Speaker #0
C'est ça. Et c'est pour ça qu'il faut aller vers des solutions alternatives où tu ne vas pas dépendre d'une marque.
- Speaker #1
Mais aller direct vers le consommateur.
- Speaker #0
Vers ta communauté. Parce qu'aujourd'hui, moi, je dis, il faut toujours te dire qu'il y a au moins 1% de ta communauté Ouais. Qui est capable de payer pour ce que tu proposes. Donc, imagine aujourd'hui, je peux te donner des boys qui font des 100 000 vues par vidéo sur TikTok, sur Instagram. Ça ne leur rapporte que dalle.
- Speaker #1
Que dalle.
- Speaker #0
Que dalle. Donc, aujourd'hui, si tu amènes une solution qui va leur permettre de gagner de l'argent par eux-mêmes, 2, 3, 4, 5 millions par mois, tu impactes tout ton business. Ah oui, bien sûr. Tout ton secteur.
- Speaker #1
Bien sûr.
- Speaker #0
Et c'est sur cette pensée, parce que l'application qu'on est en train de faire, ça se base sur presque plus d'un an de tests, d'enquêtes. On a parlé avec des gros créateurs. On en a parlé avec Doudou, on en a parlé avec Magdy. On a parlé avec les gros créateurs. Et c'est un truc qu'ils attendent tous. Ils attendent tous. Parce que, on va dire... Comment dire ? Le défi de cette app, le gros défi, c'est la sécurité. Parce que si c'est un contenu exclusif, il doit rester exclusif. Oui,
- Speaker #1
il ne faut pas qu'une personne paye, screen le contenu, et soit capable de le repartager. En fait, tu ne peux pas.
- Speaker #0
Avec notre app, tu ne peux pas. C'est comme Netflix, tu ne screens pas. Si tu screens, tu vois juste un écran. Tu ne peux pas screener, tu ne peux pas télécharger. Et même si tu prends un autre téléphone pour que tu filmes, Sur les vidéos, on a mis des filigranes, un peu comme Canal+, quand tu regardes les matchs. Il y a des codes aléatoires. Le filigrane, ça montre l'idée du compte qui plaît à la vidéo. D'accord. Donc, si tu fais ça, on peut savoir qui est le compte.
- Speaker #1
Ah non.
- Speaker #0
On a...
- Speaker #1
Voyez les gens intelligents.
- Speaker #0
Donc, du coup, ce qu'on fait, c'est qu'on va donner un outil qui va permettre à tout le monde de vendre de la vidéo. et de manière sécurisée. Et ça, c'est un game changer. Pour tellement de choses. Les artistes aujourd'hui pourraient vendre des concerts privés. Pourraient vendre des showcases, des behind the scenes.
- Speaker #1
La sortie du clip en avant-première. Parce qu'aujourd'hui, excuse-moi, la valeur d'une vue YouTube au Sénégal n'est pas la même que la valeur d'une vue YouTube au Canada ou en France.
- Speaker #0
Exactement. Les créateurs de contenu aujourd'hui pourraient vendre maintenant du contenu exclusif à une partie de leur audience qui... qui en même temps va soutenir et ça va permettre à l'artiste de gagner quand même pas mal d'argent.
- Speaker #1
Ah non, mais bien sûr.
- Speaker #0
Donc ça, c'est vraiment un truc où le principal objectif, c'est d'impacter, de transformer. Et c'est un truc qu'on compte, qui est pratiquement fini peut-être d'ici décembre, parce qu'on est dessus depuis un an. Voilà, ça, c'est un projet. En fait, comme je t'ai dit, à chaque fois qu'il y a un projet qui se termine, moi, je suis déjà dans l'autre. Donc c'est un peu ça. Mais à côté de tout ce qui est business, on suit les passions. Et la passion qui m'est restée jusqu'à présent, c'est les animés et les mangas. Moi, je lis tout le temps ça. J'écoute ma musique. Et puis voilà,
- Speaker #1
je joue à ma PlayStation. Et la dernière question que je t'avais posée, c'était un petit peu connaître ton ressenti. Justement, toi qui es dans les technologies à fond, qui regardes les tendances, qui regardes tout ce qui se passe. notre quotidien être impacté, nous, Africains, par ces nouvelles technologies qui arrivent ?
- Speaker #0
Moi, je pense que l'impact ne se fera pas d'un coup, parce que même s'il y a la transformation, la transformation doit aussi être adoptée par les gens et l'adoption est quelque chose qui se fait aujourd'hui aux États-Unis. En Europe et dans d'autres pays, les gens ont déjà adopté. Ici, on se pose toujours la question, c'est quoi l'IA ? Il y a beaucoup de gens qui ne savent pas. Mais avec le temps, moi je dis, il y a beaucoup de business, surtout de personnes. L'IA aujourd'hui donne la possibilité à une personne d'être lui-même une entreprise. Avant, par exemple, je te donne un exemple très bête. À l'époque de Sucubeuse, il me fallait des rédacteurs. J'aurais eu ce nubus aujourd'hui. Peut-être qu'il me faudrait un rédacteur et l'IA. L'IA va écrire, le rédacteur va corriger et publier. Même après, peut-être que tu n'auras même pas besoin d'un rédacteur. Il y aura une IA qui va corriger l'autre IA et publier. Donc, ça permet aujourd'hui de gagner en efficience, en efficacité. Et ça va faire disparaître énormément de travail et d'emploi. Et ceux qui ne le savent pas, c'est comme quand la machine à écrire... Et il y a des gens, avant, ils... tapait sur des machines à écrire, les fax et tout. Quand l'ordinateur est venu, ils ne voulaient pas changer. Ils ont disparu. Les horlogers, ceux qui réparent, ils ont disparu. Il y a des choses, il y a des métiers, il y a énormément de métiers qui existaient qui n'existent plus, mais ils ont été remplacés par d'autres métiers. Donc, l'idée, c'est quoi ? On aura de nouveaux métiers qui vont émerger. On aura des métiers qui vont disparaître. Et on aura des gens qui vont se faire... énormément d'argent au Sénégal, en Afrique, avec l'intelligence artificielle. Et s'il y a quelqu'un qui est dans ce domaine-là ou bien qui veut se lancer dans l'IA et qui veut vraiment une idée de projet, moi je vais t'en partager une. Moi, je trouve qu'il faut créer une API d'une IA qui parle Wolof. Et là, tu es le maître. Ah oui ? Oui.
- Speaker #1
Parce qu'elle est capable de communiquer avec tout le monde dans le pays.
- Speaker #0
Tout le monde. Et en fait, vu que c'est une API, Les autres qui vont créer des applications IA pour le Sénégal vont l'utiliser. Même peut-être l'État peut l'utiliser. Parce qu'imagine si tu as une IA qui parle bien Wolof, bien Wolof, mais les centres d'appel sont morts.
- Speaker #1
Ah oui, bien sûr, c'est fini. Tu n'as plus besoin d'engager des gens.
- Speaker #0
L'éducation, c'est-à-dire que tu peux avoir une maîtresse qui te parle en Wolof. C'est une IA. Tu as à partir de ton téléphone qui t'apprend et qui t'explique. Tu peux avoir dans le domaine des réceptions. Bon, après, ce que je dis, c'est un peu glauque parce que quand même, ça va remplacer pas mal de trucs. Ouais, mais... Soit on le fait nous, soit c'est les Français et les Anglais qui vont le faire. Ils vont implanter,
- Speaker #1
exactement. C'est ça.
- Speaker #0
Donc, c'est une API. Et une fois que tu sais le faire en une langue, pour une langue, tu peux le faire dans d'autres langues, juste de l'apprentissage et avoir des datasets, tu vois, beaucoup de données. Mais il y a une autre... prise au Kenya, je pense, qui est en train de faire ça avec leur langue là-bas et ils ont levé pas mal d'argent. C'est un truc où tu crées un truc. En fait, moi je dis si tu veux faire un truc qui impacte, crée un truc que les autres utilisent pour créer des trucs.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Facebook, c'est ça. Instagram, c'est ça. Uber, c'est ça. Crée un truc que les autres utilisent pour créer des trucs. Et là, tu deviens imbattable.
- Speaker #1
C'est très, très puissant ce que tu viens de dire. Parce qu'effectivement, je ne l'avais jamais vu comme ça. Effectivement, Facebook, Instagram, ils ont créé quelque chose. Nous, on crée des choses. Et c'est tout à fait ça.
- Speaker #0
C'est ça. Et du coup, on devait même ambassadeur sans le savoir.
- Speaker #1
Je te jure, tu deviens ambassadeur sans le savoir. Clairement. Tu travailles pour eux.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
On va dire qu'on travaille avec eux. Par exemple, l'app dont je te parle, c'est une app qu'on crée. pour que les gens puissent créer et mettre dans l'app. Et en vrai, c'est eux-mêmes qui vont faire la promo de l'app.
- Speaker #1
Ah oui, bien sûr.
- Speaker #0
Parce qu'à la fin de la journée,
- Speaker #1
s'ils arrivent à convertir leur audience... Patreon, c'est ça.
- Speaker #0
Patreon, c'est ça. Patreon, aujourd'hui, c'est les créateurs qui sont sur Patreon, qui ramènent du trafic.
- Speaker #1
Qui sont les ambassadeurs. Allez, monsieur,
- Speaker #0
vous êtes sur Patreon. allez me soutenir sur Patreon c'est ça parce que Patreon a créé l'écosystème et ces types de business là c'est les business qui vont être très pérennes dans le temps parce que les gens l'utilisent pour faire d'autres business et il y a ça et il y a les sites d'annonce c'est les dinosaures de l'internet tu vas
- Speaker #1
essayer de la lancer mais une fois que ça prend c'est fini c'est fini en tout cas Amadou ça a été un plaisir d'échanger avec toi vraiment moi ce que je vais retenir de cette conversation, c'est vraiment cette capacité. Cette capacité que tu as de pouvoir toujours te renouveler, de pouvoir toujours te challenger à déjà écouter ce qui t'anime. Parce que ça, c'est pas tout le monde qui a cette capacité. Écouter ce qui t'anime, comprendre ce qui t'anime. Quand quelque chose t'anime, le réaliser. Et aussi être capable d'être C'est-à-dire que autant tu es capable d'être à fond sur quelque chose, mais autant tu es capable de très vite prendre de la distance par rapport à ça et aller avancer sur d'autres choses. Pour moi, tu es un couteau suisse. Tu es un petit peu un couteau suisse parce que autant tu as été passionné par la lecture, que d'un coup tu es passionné par la gestion, les calculs et tout. Après, tu es passionné par le code. Tu vas sur plusieurs tableaux, tu essayes beaucoup de choses. Comme tu l'as dit, tu as réussi des belles choses. Tu as eu beaucoup d'échecs aussi. Mais finalement, c'est le mot qui, pour moi, va résumer notre conversation. C'est la liberté que tu cherches. Parce qu'à la fin de tout ça, c'est toujours ta liberté que tu cherches à créer, que tu cherches à faire grandir. Et pour moi, tu es un exemple pour beaucoup de jeunes. Tu es un exemple même pas pour de jeunes, je pense pour beaucoup de gens, parce que même des personnes plus âgées que toi... plus âgés que nous, peuvent regarder cet épisode et se dire, mais en fait, sa philosophie de vie, en fait, je peux l'appliquer pour moi. Tu vois ?
- Speaker #0
C'est ça. Et même cette quête de liberté-là qui fait qu'aujourd'hui, je te parle de pilotage, je te parle de trucs, parce que tu vois, on a aussi beaucoup le fait de voler dans le ciel à la liberté, généralement. Et c'est un peu, c'est toujours dans cette quête-là, de liberté. Et je me rappelle, je faisais une interview avec Karamo, à la fin, il me dit, Amadou, qu'est-ce que tu vises depuis la liberté ? C'est un peu le truc qui revient tout le temps. Après la liberté, on la définit.
- Speaker #1
Chacun a sa notion de liberté.
- Speaker #0
Chacun a sa notion.
- Speaker #1
Pour certains, être libre, c'est pouvoir remplir leur frigo tous les jours. Pour certains, être libre, c'est de pouvoir voyager partout. Mais être libre, c'est d'avoir pour moi son cœur aligné avec sa tête. Si ton cœur est aligné avec ta tête et que les deux sont alignés et que tu es heureux, c'est ça être libre.
- Speaker #0
C'est faire ce qui se passionne, faire ce que tu veux faire. Après, ça ne veut pas dire que tu n'as pas des responsabilités. Il y a des responsabilités. Bien sûr. Mais voilà, c'est un peu ça la quête. C'est un peu ça ce qu'on recherche. Et à un moment donné, maintenant, je recherche aussi à impacter. Et c'est un peu ça. Donc, impacter, laisser une trace, aider des gens. Aujourd'hui, moi, ça me plaît tellement quand il y a des gens qui m'envoient des messages et me disent, Amadou, j'ai gagné mon premier million grâce à toi. C'est incroyable.
- Speaker #1
Ah non, bien sûr. Parce qu'on ne se rend pas compte de ce que ça peut débloquer.
- Speaker #0
Moi, je vais des fois chez... Il y a des conférences qu'on organise, par exemple. Il y a la conférence que Karamo, il a fait, il m'a invité. Amadou Seik, il a fait une conférence, il m'a invité. À la fin des conférences, j'ai du mal à sortir. Tu vois ? Tu vois ? Après, cinquantaine de personnes, centaine de personnes qui viennent te dire « Amadou, je veux une photo, vraiment j'aime bien ce que tu fais, tu m'as aidé à faire ça, il y a cette vidéo que tu avais faite, ça m'a permis de… » Et là, tu te rends compte que ce n'est pas juste des vidéos.
- Speaker #1
Ah oui, tu te rends compte que ce que tu fais où tu es assis face à ta caméra, ça a plus d'impact qu'à juste un like ou un commentaire. Il y a des gens qui vont vraiment écouter ce que tu as dit, qui vont appliquer ce que tu as dit et ça va changer leur vie directe. Et ce changement de vie directe peut aller plus loin, ça peut même impacter leur famille, ça peut même… impacté encore plus large. Tu vois ? Donc, il y a une responsabilité en faisant ce que tu fais, en faisant ce qu'on fait, cette création de contenu. Mais, il y a une responsabilité de donner la bonne information, de faire attention à ce qu'on dit et ce qu'on propose.
- Speaker #0
Et à ce qu'on promeut aussi.
- Speaker #1
Exactement. À faire la promotion de ce qu'on fait. Mais, il y a un impact que je pense que nous-mêmes, des fois, on ne peut pas réaliser. Et il y a des impacts. peut-être qu'il y a une vidéo que tu vas faire aujourd'hui. Peut-être que c'est dans dix ans, tu vas rencontrer quelqu'un et il va te dire « Je suis là aujourd'hui parce que j'ai vu cette vidéo il y a dix ans qui m'a… » Parce que ces vidéos, elles restent dans le temps.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Tu ne sais pas qui va la voir, quand il va la voir et ce que ça va déclencher. C'est incroyable.
- Speaker #0
Je me rappelle, j'étais parti à un événement de Wally. Wally Ecom, il avait fait un événement à Cinéma Pathé. Il avait invité des coachs. Et parmi ces coachs, il y avait Frankie. Frankie Ecom. Aujourd'hui, il est un coach, il apprend beaucoup de gens. il était animateur à Vibe Radio et il est venu au stage il expliquait, il a dit moi j'ai voulu me lancer dans ce truc je suis parti sur internet et je suis tombé sur une vidéo de Amandou Faham aujourd'hui c'est un gars qui fait des conférences t'imagines ? c'est ça voilà tu participes petit à petit tu laisses un petit impact et au moins demain tu diras moi j'ai fait du contenu mais j'ai fait du positif
- Speaker #1
J'ai apporté des choses.
- Speaker #0
Voilà, parce qu'il y en a qui créent du contenu, mais voilà, c'est du négatif, c'est du gossip. Alors, il nous faut ces types de personnes-là aujourd'hui qui viennent et qui font du contenu, qui peuvent apprendre... La valeur ajoutée. La valeur ajoutée. On a besoin de ça aussi. Il faut du tout pour faire un monde. Donc, c'est ça. On a décidé de se lancer, nous. dans ce filon-là.
- Speaker #1
Et tu le fais très très bien. Et encore une fois, félicitations pour tout ce que tu fais. Et on espère que, Inch'Allah, dans un an, dans deux ans, tu reviendras sur ce fauteuil-là pour nous dire « Bon les gars, j'ai créé une start-up et j'ai vendu 30 millions de dollars, 40 millions de dollars et c'est tout le mal qu'on te souhaite. Fais-le là.
- Speaker #0
Si j'ai cet argent, c'est sûr, je vais créer des écoles.
- Speaker #1
Tu en es capable. Aujourd'hui, le Amadou que je vois, je pense qu'il en est capable. Pour moi, Tu es ce genre de personne qui a une idée de changer, je ne vais pas dire le monde, mais de changer en tout cas un environnement très, très large. Et quand je te vois, pour moi, tu es ce type de personne qui est capable demain d'avoir cette idée-là et de changer beaucoup de choses. Inch'Allah,
- Speaker #0
c'est tout ce que je te souhaite. Écoute, on va tester. On va essayer. On va essayer. Voilà.
- Speaker #1
On va attendre et on va t'attendre passionnément. En tout cas, la team incroyable, merci d'avoir regardé l'épisode. N'oubliez pas, parce que je vous ai dit, on me tire les oreilles, on me dit que je ne répète pas assez, abonnez-vous à la chaîne parce que vous aimez trop regarder, liker, commenter, mais vous n'appuyez pas sur le bouton abonner. Donc abonnez-vous à la chaîne. Je vous mets de toute façon tous les réseaux d'Amadou dans la description. Vous pourrez aller voir sa page YouTube, Instagram et tout. N'hésitez pas, un commentaire, un like, un partage, ça donne énormément de force et je vous dis à très vite. pour un nouvel épisode du Off Show. Peace !