Speaker #0Pourquoi certains réussissent mais pas toi ?
Alors bonjour Ă tous, je suis Romain de la chaĂźne Inkubox.
Aujourd'hui j'ai envie de changer un petit peu de sujet. On ne va pas parler sourcing, on ne va pas parler logistique, on ne va pas parler produits, e-commerce, etc. Bref, tous les sujets de prĂ©dilection de cette chaĂźne liĂ©s Ă notre activitĂ© chez Inkubox. Aujourd'hui j'ai envie de parler d'un sujet un peu diffĂ©rent. qui est en fait une histoire de mentalitĂ© et de passage Ă l'action. On va le voir en quoi. Ce que je remarque en fait, quand j'interroge la plupart des gens qui nous contactent, et mĂȘme parmi nos clients chez Inkubox, donc des gens qui sont des e-commerçants avec un profil plutĂŽt dĂ©butant, ou alors dĂ©butant plus, des gens qui ont dĂ©jĂ une annĂ©e ou deux d'activitĂ©, qui n'y arrivent pas forcĂ©ment, qui n'arrivent pas Ă trouver vraiment les secrets. Je me suis rendu compte en fait que c'Ă©tait, comment dire, une histoire de mentalitĂ© et surtout une histoire de volontĂ© Ă©galement de rentrer en fait dans le rĂŽle de celui qui produit par rapport Ă celui qui consomme.
Alors je vais m'expliquer lĂ -dessus. Grosso modo, si on rĂ©sume ce qu'on fait tous dĂ©jĂ , et c'est vrai que certains le font plus que d'autres, c'est qu'en gĂ©nĂ©ral, on est beaucoup sur les rĂ©seaux, on scrolle, on like, on commente parfois, bravo. Ou alors un commentaire jaloux, un petit peu mĂ©chant, quand on voit la rĂ©ussite de quelqu'un sur les rĂ©seaux. Et puis, on continue de scroller. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, mĂȘme s'il y a Ă©galement du fake lĂ -dedans, bien sĂ»r, il y a de la mise en scĂšne, mais c'est vrai qu'on voit des success stories absolument partout. Sur TikTok, sur Instagram, sur YouTube. On voit, alors si par exemple, la personne qui Ă©coute est un jeune homme ou une jeune fille qui a... je ne sais pas, qui a 30 ans, 35 ans, par exemple, va voir des mecs de votre Ăąge qui voyagent en jet privĂ©, des mecs qui sont bien plus jeunes, d'ailleurs, des nanas qui lancent leur business depuis leur salon et qui font 7 chiffres en 18 mois.
Et puis, il y a toi, il y a toi Ă te demander pourquoi eux et pas toi. Donc, comment dire, ce podcast, alors, ce n'est pas... Ce n'est pas un Ă©niĂšme masterclass en 15 points pour devenir riche au bout d'un mois. Ce n'est pas non plus un discours mon rĂ©alisateur que j'ai envie de faire sur comment tu devrais vivre ta vie. C'est une vĂ©ritĂ© brute. C'est pourquoi certains y arrivent et pourquoi toi, je me permets de te tutoyer, c'est plus simple. Pourquoi toi, jusqu'Ă prĂ©sent, tu n'y es pas encore arrivĂ©. Alors moi, j'ai créé Inkubox. Ăa fait maintenant un peu plus de six ans, j'ai une expĂ©rience qui est assez riche. Je suis dans la quarantaine dĂ©jĂ bien tassĂ© et je suis, je pense, plus vieux que la plupart des gens avec qui je travaille finalement, ou presque, on va dire. Dans mes clients, il y a quelques clients qui sont plus ĂągĂ©s, mais je suis quand mĂȘme dans la moyenne haute, on va dire. Et j'ai créé donc Inkubox il y a un peu plus de six ans maintenant et je l'ai créé en fait, aprĂšs avoir perdu 30 000 euros dans une arnaque avec un agent chinois. Alors je vais vous passer les dĂ©tails. Mais ce n'est pas forcĂ©ment la raison pour laquelle j'ai créé Uncubebox, mais c'est vrai que ça en fait partie. Et aujourd'hui, on gĂšre le sourcing et la logistique d'ailleurs pour des entreprises, pour des sites e-commerce, mais Ă©galement des distributeurs qui font plus de 15, 20 millions d'euros par an. Et ce voyage entrepreneurial m'a appris une chose, c'est que la rĂ©ussite n'est pas un accident. Elle suit vraiment des patterns. qui sont finalement toujours les mĂȘmes. Alors, si jamais tu es en train de scroller en Ă©coutant ce podcast, arrĂȘte de scroller et Ă©coute. Je vais dĂ©couper vraiment cet Ă©pisode en cinq chapitres. Et ces cinq chapitres, mĂȘme si quelque part, il y a aussi du bon sens lĂ -dedans, mais clairement, c'est important parce que ça peut vraiment changer ta vie si tu dĂ©cides de passer enfin Ă l'action. Alors, chapitre 1. Je l'ai intitulĂ© sur ma note, tu consommes, ils crĂ©ent.
Finalement, ça rĂ©sume bien ce que j'ai envie de dire dans ce chapitre. Donc, c'est Ă mon avis peut-ĂȘtre le comportement le plus problĂ©matique. C'est que pendant que toi, tu consommes, eux, ils crĂ©ent. Eux, ceux qui rĂ©ussissent, Ă©videmment. Alors, si on fait un petit calcul rapide, calcul tirĂ© de Google, pour ĂȘtre tout Ă fait franc sur la moyenne de consommation des contenus des autres. que peuvent avoir les Français, tout Ăąge confondu. Donc en fait, plus on est jeune en gĂ©nĂ©ral et plus ce nombre... Ce nombre d'heures est important et en gĂ©nĂ©ral, quand on vieillit, quand on va vers les tranches d'Ăąge plus Ă©loignĂ©es, c'est moins important. Mais la moyenne, c'est quand mĂȘme deux heures par jour sur Instagram, c'est une heure sur YouTube, c'est 45 minutes sur TikTok. Et ce calcul ne prend pas en compte les sĂ©ries sur Netflix, voire mĂȘme les podcasts que vous pouvez Ă©couter aujourd'hui, puisque lĂ Ă©galement, pareil, je crĂ©e et vous consommez. en l'Ă©coutant. Alors, je ne vous dis pas d'arrĂȘter, Ă©videmment, puisque ce que je vais vous dire est important, mais au final, on peut se poser la question, alors on consomme, on consomme, mais combien d'heures par jour en parallĂšle est-ce qu'on passe Ă crĂ©er quelque chose, Ă produire quelque chose ? C'est lĂ que se situe l'Ă©cart. Les gens, en gĂ©nĂ©ral, que tu admires, encore une fois, je te tutoie, ne passent pas leur journĂ©e Ă regarder la vie des autres. Ils sont... trop occupĂ©s Ă bĂątir la leur. Alors, j'ai un exemple en tĂȘte. Il s'agit de Hugo, qui est un de nos clients. Il m'avait dĂ©jĂ expliquĂ©, mais finalement, c'est des choses qui sont assez communes dans le milieu entrepreneurial, chez les gens qui ont rĂ©ussi Ă bĂątir quelque chose. Hugo, quand ses amis sortaient le week-end, lui, il bossait. Il bossait sur sa boutique en ligne, assez jeune. Quand tes amis bingaient sur la derniĂšre sĂ©rie Netflix, lui, il analysait ses chiffres. C'est quelqu'un qui a trĂšs rapidement, assez jeune, adoptĂ© une hygiĂšne de vie Ă©galement sur le sport, la nourriture, le sommeil, etc. Il a vraiment sĂ©parĂ© sa vie dans un cadre travail, soin de sa personne, on va dire, et bien sĂ»r Ă©galement des loisirs, mais distillĂ©s, beaucoup moins importants, on va dire. que cette pĂ©riode de travail qu'il a mis en place pendant quelques annĂ©es pour en arriver lĂ oĂč il est aujourd'hui. Bref, quand ses amis scrolaient sur Instagram, on va dire que lui, Ă la place, il testait de nouvelles publicitĂ©s sur sa boutique. Et rĂ©sultat, aujourd'hui, c'est sa vie que les autres regardent avec envie, puisqu'il est arrivĂ© aujourd'hui Ă un certain niveau de rĂ©ussite. Encore une fois, relativement jeune, il a seulement 26 ans, si je ne dis pas de bĂȘtises. Il arrive Ă un niveau de sa vie oĂč il a une libertĂ©... financiĂšre et gĂ©ographique que moi-mĂȘme, je n'ai pas eu Ă cet Ăąge-lĂ et que j'aurais adorĂ© avoir. Et Ă©videmment, il la met un petit peu en scĂšne, pas forcĂ©ment par volontĂ© de revanche, par rapport Ă ces personnes qui peut-ĂȘtre pouvaient le critiquer dans ses amis, ou alors un peu se moquer de lui. C'est le schĂ©ma Ă©galement classique. Mais simplement, il la met en scĂšne parce qu'il a envie de le faire. Mais aujourd'hui, finalement, c'est sa vie que les autres regardent avec envie et ces mĂȘmes personnes qui continuent de scroller. et qui ne produisent toujours rien. Donc, la vĂ©ritĂ©, c'est que tu ne peux pas ĂȘtre Ă la fois spectateur et acteur. Chaque minute passĂ©e Ă consommer est une minute que tu n'investis pas dans ta propre crĂ©ation. Alors, je ne dis pas d'arrĂȘter complĂštement. Moi-mĂȘme, je passe pas mal de temps Ă scroller, mais j'essaye vraiment de dĂ©finir des plages horaires. Et c'est vrai que, d'ailleurs, scroller sur les rĂ©seaux peut Ă©galement ĂȘtre inspirant. La rĂ©ussite des autres, ça peut inspirer Ă©galement. Et on apprend aussi pas mal de choses, mais il faut rĂ©ussir vraiment Ă faire le tri dans les contenus qu'on va regarder et pas s'abrutir devant la moitiĂ© de la journĂ©e. C'est simplement qu'il faut inverser le ratio. Au lieu de passer 80% du temps Ă consommer et 20% Ă crĂ©er, si tant est que tu utilises 20% de ton temps Ă crĂ©er, il faut simplement inverser la tendance. Donc, passer simplement 20% de ton temps Ă crĂ©er. libre Ă consommer et 80% Ă produire, Ă crĂ©er quelque chose. Alors, si j'ai une premiĂšre action concrĂšte Ă vous demander, un conseil Ă vous donner, c'est que cette semaine, tu dois noter, j'alterne entre vous et tu, mais vous comprenez, tu dois noter combien de temps tu passes Ă consommer du contenu versus combien de temps tu passes Ă crĂ©er quelque chose de valeur. C'est important, on prend un petit carnet, on prend une feuille, on note simplement tous les jours, honnĂȘtement, sincĂšrement. On le fait pendant 7 jours. Et les chiffres ne mentent pas. Ăa fait vraiment mĂȘme trĂšs trĂšs mal de se confronter en fait Ă tout ce temps qu'on perd sur une semaine et qu'on multiplie sur un mois, sur un an, etc. DeuxiĂšme chapitre maintenant, que j'ai intitulĂ©, donc j'ai mis des petits titres Ă mes chapitres pour m'y retrouver et pour savoir donc quoi dĂ©velopper ensuite. Ce chapitre. Je l'ai intitulĂ© « Tu te compares alors qu'ils se comparent Ă eux-mĂȘmes » . Ce deuxiĂšme chapitre, c'est la comparaison, c'est l'assassin silencieux de ton potentiel. C'est vrai, on a tendance Ă se dire, oh lĂ lĂ , regarde ce qu'il a accompli Ă mon Ăąge. Oh lĂ lĂ , elle doit avoir sa propre marque alors qu'elle a commencĂ© aprĂšs moi. Ils ont dĂ©jĂ atteint le million alors que moi, je galĂšre encore. Toutes ces pensĂ©es qui te sont forcĂ©ment familiĂšres en regardant un petit peu la rĂ©ussite des autres, qu'elle soit mise en scĂšne ou pas, ça fait mal, mais c'est la vie. En fait, tu seras toujours confrontĂ© Ă un petit con, un petit jeune de 20 ans qui attend de la vie. tout compris, qui a tout dĂ©foncĂ©, qui roule en Lamborghini alors que vous peinez Ă peine Ă rembourser votre crĂ©dit de votre Peugeot. C'est encore une fois une question de choix de vie, d'opportunitĂ©, de rencontre, c'est vrai. Mais ce n'est pas de la chance. Ăa se provoque tout ça, ça se cherche et ça se travaille. Bref, ce que tu dois comprendre, c'est que la comparaison est un jeu en fait oĂč tu vas toujours perdre. Pourquoi ? Parce que... Tu compares ton « behind the scenes » Ă leur « highlight reel » . Ce que tu ne vois pas, c'est les 52 Ă©checs qu'ils ont eus avant leur premiĂšre rĂ©ussite. C'est les nuits blanches, peut-ĂȘtre, Ă se demander s'ils vont pouvoir payer leurs factures eux aussi. C'est les moments de doute, intenses parfois, en pleine nuit, oĂč ils ont failli tout abandonner. Les remarques Ă©galement des proches, de la famille, des amis, les moqueries. Tout ça, c'est... extrĂȘmement toxiques, ça pollue l'esprit et il y a beaucoup de gens qui abandonnent et ceux-lĂ tu les vois pas. Et les gens qui rĂ©ussissent ne mettent pas en scĂšne toute cette pĂ©riode de doute, de travail, d'Ă©chec, de tĂątonnement. Moi quand j'ai dĂ©marrĂ© un Qbox je me comparais souvent en fait aux autres agents de sourcing, surtout chinois puisque bon c'est principalement la concurrence qu'on a puisque nous on a un service en fait d'agents de sourcing francophones, français. Il y en a finalement assez peu. Et la plupart de nos concurrents sont chinois. Et c'est vrai qu'au dĂ©but, je me disais, mais en fait, les mecs, ils ont tout compris. Enfin, je ne comprenais pas certains process. Et j'avais l'impression qu'ils avaient toujours un coup d'avance sur nous. Mais la vĂ©ritĂ©, c'est que je voyais en fait que la façade, je l'ai compris aprĂšs. Et ce qui a changĂ© la donne pour moi, c'est que j'ai arrĂȘtĂ© de me comparer aux autres. Et j'ai commencĂ© vraiment Ă me comparer, enfin nous comparer, on va dire, chez un Qbox, mais sur le plan personnel. Ă me comparer uniquement Ă moi-mĂȘme de la veille. Et petit moment d'honnĂȘtetĂ© avec vous, donc je l'avais dit tout Ă l'heure, je suis dans ma quarantaine bien tassĂ©e. Je suis plus vieux que la plupart de mes clients, Ă quelques exceptions prĂšs. Mais ce qui est sĂ»r, donc, c'est que je suis plus vieux que 90% des gros acteurs du marchĂ© e-commerce. Ăa, c'est clair et net. Et par le passĂ©, quand j'ai créé un Qbox, ça me posait un problĂšme. Je me sentais dĂ©calĂ©. Je me suis dit, mais est-ce qu'on va me prendre au sĂ©rieux ? Est-ce qu'on ne va pas se dire, putain, le papy lĂ , le vieux con, mais qu'est-ce qu'il a Ă m'apprendre ? Et en fait, oui, comme quoi, je me suis rendu compte qu'on m'a pris encore plus au sĂ©rieux que beaucoup de formateurs de 20 ans pour quelque chose qu'ils ne peuvent pas avoir Ă ce jour, c'est une putain d'expĂ©rience de vie. J'ai connu plein d'Ă©checs, de doutes. J'ai connu aussi beaucoup de rĂ©ussites, c'est vrai, mais j'ai toujours su... rebondir quand ça n'allait pas. J'ai toujours su m'Ă©lever, j'ai appris Ă©normĂ©ment. J'ai Ă©tĂ© par terre aussi par moments, mais c'est Ă©galement cette rĂ©silience qui fait que je n'ai pas abandonnĂ©. Et j'ai compris en profondeur ce business que beaucoup ne font encore qu'effleurer. Et du coup, j'attire aujourd'hui en fait une audience qui est diffĂ©rente, avec des personnes qui veulent travailler dans la transparence, qui savent qu'on n'est pas lĂ pour leur vendre une formation vidĂ©o Ă la con et se barrer. et qui cherchent un vĂ©ritable accompagnement qui est dĂ©livrĂ© par des gens qui ont aussi une maturitĂ© dans ce business et qui ont un recul suffisant pour leur parler avec sincĂ©ritĂ© sur leur chance de rĂ©ussite ou d'Ă©chec, et simplement de ne pas forcĂ©ment leur donner vraiment une version toute rose de ce business. Et dans ce petit jeu, finalement, les gagnants ne se demandent pas « suis-je meilleur qu'un tel ? » en regardant la rĂ©ussite de quelqu'un sur Instagram, ils vont se demander « suis-je meilleur qu'hier ? » . Donc, ne sois pas trop pressĂ© d'Ă©voluer. La rĂšgle des 1% meilleurs qu'hier est la bonne, vous l'avez sans doute dĂ©jĂ entendu, si tu arrives Ă ĂȘtre vraiment rĂ©gulier dans le dĂ©sir de progresser. Donc, si je peux te demander une deuxiĂšme action concrĂšte, identifie tes mĂ©triques de progrĂšs, pas celles des autres, les tiennes. Combien de clients est-ce que tu as contactĂ© cette semaine par rapport Ă la semaine derniĂšre ? Ăa dĂ©pend de l'activitĂ©, Ă©videmment. Combien de nouvelles compĂ©tences tu as acquises ce mois-ci, puisqu'il faut se former en permanence. Il ne faut jamais rester sur les acquis, sinon on est mort. Quel problĂšme Ă©galement tu as rĂ©solu aujourd'hui que tu ne savais pas rĂ©soudre hier ? Sur quoi tu as travaillĂ© pour ça ? Mesure ça tous les jours. Reporte-le sur un outil, sur une application, un fichier Excel, peu importe. Et tu verras la magie opĂ©rer au fil du temps. Chapitre 3, je l'ai intitulĂ© « Tu cherches des raccourcis alors qu'ils construisent des autoroutes » .
Alors je m'explique, on a tous une obsession de raccourcis, c'est humain, on a envie d'aller vite, on a envie d'avoir assez peu d'efforts pour arriver Ă nos objectifs rapidement. Et c'est vrai que si on est honnĂȘte, on a tous dĂ©jĂ tapĂ© sur Google ou sur ChatGPT aujourd'hui, sur tout outil d'IA. Comment gagner de l'argent rapidement ? Comment devenir millionnaire au bout de 30 jours ? Comment avoir un business rentable sans investissement ? Ce genre de phrases qui sont en fait des raccourcis de fainĂ©ants, on ne va pas se le cacher. Alors, je vais te dire un secret, les gens qui rĂ©ussissent vraiment ne cherchent pas des raccourcis, ils construisent des autoroutes. Quelle est la diffĂ©rence ? Un raccourci, c'est temporaire. Il te fait gagner du temps une fois. En gĂ©nĂ©ral, mĂȘme, c'est un coup de bol. Alors qu'une autoroute, c'est permanent. Elle te fait gagner du temps pour toujours. Un exemple, je vais vous parler de Sylvain, qui est donc mon associĂ©. On a fondĂ© un Cubebox ensemble. C'est Ă la fois mon associĂ© et mon meilleur ami. Vous l'avez dĂ©jĂ Ă©coutĂ© dans certains Ă©pisodes de podcast antĂ©rieurs Ă celui-ci. Sylvain, il a passĂ© plus de 12 ans Ă construire son rĂ©seau en Asie, puisque ça fait des annĂ©es qu'il est lĂ -bas. Avant qu'on crĂ©e un Cubebox Ă deux, Il a passĂ© 12 ans Ă comprendre la culture business locale, principalement en Chine, mais aussi au Vietnam, par exemple, Ă bĂątir des relations, Ă maĂźtriser tous les pans techniques de ce mĂ©tier de sourcing et de suivi de production dans le secteur du prĂȘt-Ă -porter haut de gamme, puisque c'Ă©tait vraiment le secteur dans lequel il excellait. Alors, est-ce que c'Ă©tait le chemin le plus rapide ? Non. Est-ce qu'il en a chiĂ© ? Clairement des tonnes. Est-ce que ça nous donne, Ă nous, chez InKubox, un avantage ? imbattable aujourd'hui en termes d'expĂ©rience, de compĂ©tences dans le marchĂ© des agents sourcing, mais absolument, absolument, les gens, les clients qui viennent, qui travaillent avec nous et qui ont travaillĂ© par le passĂ© avec d'autres agents, nous le disent Ă chaque fois. Ăa n'a absolument rien Ă voir. Et pourtant, c'Ă©tait 12 ans de galĂšre pour Sylvain, dans l'ombre, Ă apprendre une culture, des façons de travailler, tout ce pan technique qu'il a appris. Ce n'Ă©tait pas Riolo du tout. Il n'a pas mis ça en avant. Mais aujourd'hui, ça nous donne un avantage concurrentiel absolument Ă©norme. Donc, les raccourcis s'amĂšnent toujours dans des impasses. Donc, troisiĂšme action concrĂšte, identifie une compĂ©tence fondamentale dans ton domaine que tu peux maĂźtriser sur le long terme. Pas un hack, pas une astuce, une compĂ©tence fondamentale. Pour un e-commerceur, par exemple, ça peut... Comment comprendre en profondeur le comportement client ou maĂźtriser la crĂ©ation d'ads vidĂ©o irrĂ©sistible. Pour un crĂ©ateur de contenu, ça peut ĂȘtre l'art du storytelling, par exemple. Peu importe. Engage-toi Ă y consacrer 30 minutes par jour. Pas plus, 30 minutes, mais tous les jours, sans exception. Dans un an, tu auras investi plus de 180 heures dans cette compĂ©tence. Et crois-moi, ça fera toute la diffĂ©rence. Et c'est ça qui va construire. ton autoroute. Alors, chapitre 4, chapitre 4, dĂ©cidĂ©ment, j'ai du mal avec les locutions. Tu travailles pour l'applaudimĂštre alors qu'ils travaillent pour leur vision. Alors, c'est peut-ĂȘtre, je pense, le chapitre le plus important. Et encore une fois, c'est du classique en marketing, c'est du classique dans le domaine du business en ligne ou pas, en gĂ©nĂ©ral. Pourquoi est-ce que tu fais ce que tu fais ? Pourquoi ? Beaucoup de gens se lancent dans l'entrepreneuriat pour des mauvaises raisons, pour impressionner les autres, pour montrer Ă leur ex ce qu'ils valent, pour pouvoir poster des photos de lifestyle, pour l'argent Ă©videmment. Alors, je vais ĂȘtre brutal, mais si c'est ta motivation, tu as dĂ©jĂ perdu sur le long terme. La rĂ©ussite financiĂšre comme seul objectif, c'est un chĂąteau de cartes. A la premiĂšre tempĂȘte, tout s'effondre. J'ai vu... Et vous en connaissez peut-ĂȘtre des formateurs e-com, faire Ă©normĂ©ment d'argent, ĂȘtre trĂšs trĂšs populaire, en fait il y a encore 2, 3 ans, 5 ans pour certains, pour les plus anciens, et puis tout perdre et disparaĂźtre parce qu'ils travaillaient pour les mauvaises raisons. Quand les likes diminuent, quand le regard des autres change, quand la nouveautĂ© s'estompe, que reste-t-il ? A l'inverse, ceux qui rĂ©ussissent durablement sont guidĂ©s par une vision qui est plus grande qu'eux. Chez Incubox, notre vision n'a jamais Ă©tĂ© « soyons riches » . Ăvidemment, on aime la thune comme tout le monde. Mais c'Ă©tait plutĂŽt « rĂ©volutionnons le sourcing en Chine pour les entrepreneurs francophones » . C'Ă©tait ça un peu le leitmotiv. Et c'est ce qui nous a fait tenir dans les moments difficiles. On avait dĂ©fini une ligne directrice, une Ă©thique aussi avec des valeurs internes. Et c'est toujours ce qui nous a diffĂ©renciĂ©s de la masse et qui fait qu'on veut travailler avec nous. et pas avec d'autres agents. Donc, ta motivation doit venir de l'intĂ©rieur, pas de l'extĂ©rieur. Donc, quatriĂšme action concrĂšte, tu prends une feuille, tu Ă©cris ton pourquoi profond. Cherche-le dĂ©jĂ , cherche-le, prends le temps de le chercher, rĂ©flĂ©chis bien. Pourquoi tu veux rĂ©ussir vraiment ? Qu'est-ce que ça t'apporterait au-delĂ de l'argent et de la reconnaissance ? Car tout ça, c'est une consĂ©quence de la rĂ©ussite. Quelle marque veux-tu laisser Ă©galement dans le monde ? Est-ce que c'est important pour toi ? Si tu ne peux pas rĂ©pondre Ă ces questions, c'est que tu n'es pas prĂȘt. Et c'est OK. Mais juste, prends le temps de trouver des rĂ©ponses authentiques et tu placardes ça dans ta salle de bain, dans ton salon, sur un post-it, sur ton Ă©cran d'ordi, peu importe. Tu gardes toujours ton pourquoi en tĂȘte. Ce sera ta boussole. Chapitre 5 et dernier chapitre. Tu parles, ils agissent. Ăa rejoint le premier chapitre, mais c'est lĂ en fait oĂč tout se joue, c'est l'action. Le monde est rempli de gens qui parlent de leur futur business, encore et encore, qui ont plein d'idĂ©es, qui en discutent pendant des heures, qui planifient, qui rĂ©flĂ©chissent, qui analysent, qui visent la perfection, mais qui ne passent jamais, jamais Ă l'action. Or, tu connais peut-ĂȘtre cette phrase, mais l'action imparfaite vaut toujours mieux. que la planification parfaite. Quand j'ai lancĂ© un Qbox, notre site web, qui Ă©tait un site vitrine, on va dire, Ă©tait super moche, super moche. Notre processus, il Ă©tait bancal. Notre offre n'Ă©tait mĂȘme pas parfaitement dĂ©finie. Ăa partait un peu dans tous les sens, en vrai. Mais on a commencĂ©. On a mis la premiĂšre pierre Ă l'Ă©difice, on a agi, et c'est en agissant qu'on a appris, qu'on s'est amĂ©liorĂ©, on s'est pris. Ă©videmment des claques dans la gueule, ça nous a fait grandir. Mais clairement, si j'avais attendu que tout soit parfait, je serais encore en train de planifier. Et la vĂ©ritĂ©, c'est que c'est pas encore parfait. Ăa fait six ans qu'on a amĂ©liorĂ© nos process et qu'on les amĂ©liore encore tous les jours, mais ce sera jamais parfait. On s'amĂ©liore, par contre, tous les jours, tous les mois, tous les ans. On s'amĂ©liore dans le service rendu. Mais la perfection... On la vise, mais on ne pourra jamais l'atteindre. Ce qu'il faut, c'est simplement rester sur la route, sur le chemin, pour avancer et pour Ă©voluer. La vĂ©ritĂ©, c'est que personne ne sait vraiment ce qu'il fait au dĂ©but. On avance Ă tĂątons. La diffĂ©rence entre ceux qui rĂ©ussissent et les autres, c'est que les premiers agissent malgrĂ© l'incertitude et surtout, ils s'y tiennent. L'action, ça crĂ©e la clartĂ©. Ăa gĂ©nĂšre aussi des feedbacks, des avis. L'action va produire des rĂ©sultats. Mais l'action, c'est vrai, ce n'est pas glamour. Elle est faite de petits pas quotidiens qui sont invisibles en gĂ©nĂ©ral aux yeux des autres et qui vous demandent un temps fou et un effort considĂ©rable. Et c'est vrai que l'action, on peut le dire, c'est super chiant en vĂ©ritĂ©. C'est super chiant, surtout au dĂ©but, pendant des mois. C'est les 20 appels froids par jour pendant 6 mois. C'est les 100 tentatives de publicitĂ© sur Meta. avant de trouver celle qui convertit. C'est se lever Ă 5h tous les matins pour travailler sur son projet avant d'aller au bureau si vous ĂȘtes encore salariĂ©. C'est chiant l'action. Donc, cinquiĂšme et derniĂšre action, justement, concrĂšte celle-ci. Tu choisis un projet, une direction. Tu ne changes pas. Tu t'engages Ă faire une action concrĂšte chaque jour pendant 90 jours. Pas des actions glamour, des actions efficaces, mĂȘme petites. Mais tous les jours, dans le mĂȘme sens, dans la mĂȘme direction, ne te disperse pas, ne change pas de direction Ă mi-chemin. Tu restes focus mĂȘme si tu as l'impression que rien n'avance. Focus. Au bout de 90 jours, tu auras accumulĂ© plus d'actions que 95% des gens qui parlent, mais qui n'auront mĂȘme pas commencĂ© Ă agir au bout de cette pĂ©riode de 90 jours. Donc en conclusion, voilĂ , tu connais maintenant les 5 raisons pourquoi certains rĂ©ussissent, mais pas toi. Tout tient à ça. Le reste, c'est simplement des points techniques en fonction des domaines d'activitĂ© de chacun. tout tient à ça. Ce que tu fais de ces cinq raisons pour lesquelles certains rĂ©ussissent et pas toi, ces conseils que je te donne, ces cinq points, ce que tu en fais aujourd'hui, ça dĂ©pend entiĂšrement de toi. Tu peux passer Ă un autre Ă©pisode de podcast, tu peux te dire bon, ok, c'Ă©tait intĂ©ressant et retourner Ă ton scroll infini de contenu Instagram, TikTok, podcast, YouTube, Netflix, peu importe, ou tu peux dĂ©cider que quelque chose ... doit changer. Je ne peux pas faire ce choix pour toi. Personne ne le peut. Personne. Il n'y a que toi. Mais je peux te dire ceci. La rĂ©ussite n'est pas rĂ©servĂ©e Ă une Ă©lite. Elle est accessible Ă ceux qui sont prĂȘts Ă payer le prix de l'effort constant, de la discipline quotidienne et de la vision Ă long terme. C'est important ça, la vision. Donc la question n'est pas pourquoi eux et pas moi. La vraie question c'est suis-je prĂȘt Ă faire ce que eux ont fait ? pour un arrivĂ© lĂ . Et si la rĂ©ponse est oui, alors c'est le moment de passer de l'autre cĂŽtĂ© du miroir. Aujourd'hui, pas demain. Et quand tu y seras, n'oublie pas de tendre la main Ă ceux qui sont encore lĂ -bas, lĂ oĂč tu es aujourd'hui, montre-leur l'exemple et je te dis Ă trĂšs vite sur un prochain podcast qui parlera sans doute un peu plus de e-commerce, de logistique, de sourcing, de dĂ©veloppement produit, etc. Mais c'Ă©tait... Un Ă©pisode que j'avais envie de faire depuis dĂ©jĂ un petit moment. Je pense que c'est vraiment trĂšs, trĂšs important comme base psychologique pour entreprendre un business aujourd'hui. Je te dis Ă trĂšs bientĂŽt et bonne journĂ©e Ă tous. Bye bye.