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Le podcast d'une expatriation réussie !

Florence, la vie en neuf escales : itinéraire d’une serial expat

Florence, la vie en neuf escales : itinéraire d’une serial expat

19min |21/05/2025
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19min |21/05/2025
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Description

Dans ce nouvel épisode, nous avons le plaisir de recevoir Florence, une véritable serial expat qui a vécu dans neuf pays. Aujourd’hui installée à Londres avec sa famille, elle nous racontera comment son parcours professionnel l’a d’abord conduite à New York et en Australie, avant de suivre son mari à Dubaï, en Arabie Saoudite et enfin en Angleterre. Vous découvrirez également comment son expérience multiculturelle et son attachement à l’adaptation ont façonné sa vision de l’expatriation et l’ont amenée à créer Expat Village, une plateforme d’accompagnement pour les expatriés et leurs enfants.

Florence partagera avec nous ses conseils et astuces pour bien s’intégrer à l’étranger, surmonter les défis du changement de pays et préserver l’identité culturelle de ses enfants tout en leur offrant une ouverture sur le monde. Elle nous parlera également de son expérience avec les différents systèmes de santé internationaux et de l’importance d’une bonne couverture santé lorsqu’on s’expatrie.

Nous vous laissons maintenant en compagnie de Florence pour cet épisode inspirant. Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode d'un podcast d'une expatriation réussie. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Florence, une véritable sériale expat qui a vécu dans 9 pays différents. Aujourd'hui, installée à Londres avec sa famille, elle nous racontera comment son parcours professionnel l'ont d'abord conduite à New York, puis en Australie, avant de suivre son mari à Dubaï et enfin en Angleterre. Vous découvrirez également comment son expérience multiculturelle et son attachement à l'adaptation ont façonné sa vision de l'expatriation. et l'ont conduite à créer Expat Village, une plateforme d'accompagnement pour les expatriés et leurs enfants. Florence partagera avec nous ses conseils et ses astuces afin de bien s'intégrer à l'étranger, surmonter les défis du changement de pays et préserver l'identité culturelle de ses enfants tout en leur offrant une ouverture sur le monde. Elle nous parlera également de son expérience avec les différents systèmes de santé internationaux et de l'importance d'une bonne couverture santé lorsqu'on s'expatrie. Je vous laisse maintenant en compagnie de Florence pour cette... Épisode inspirant, bonne écoute ! Bonjour Florence, je suis ravie de t'avoir aujourd'hui avec moi pour ce nouvel épisode de podcast. Est-ce que tu pourrais te présenter en quelques mots s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Bonjour Margot, merci de me recevoir. Alors je suis ce qu'on appelle une serial expat, 9 pays à mon actif dans des pays plus ou moins glamour. Et je suis maman de trois petites filles qui sont, elles, nées à Dubaï et qui n'ont jamais habité en France. Donc nous sommes une vraie famille d'expatriés en expatriation parce que nous sommes basées à Londres. Ok,

  • Speaker #0

    super. C'est quoi ton histoire d'expatriation ? Parce que là, tu me parles de Dubaï, tu me parles de Londres. Donc je suppose que tu as eu plusieurs expériences et comment tu en es venue à faire autant de pays différents ?

  • Speaker #1

    Alors ce qui est intéressant, c'est qu'au début, on a bougé pour mon travail. Donc j'ai habité à New York, en Australie. Et puis ensuite, on a bougé pour le travail de mon mari. Donc j'ai vraiment eu les multicasquettes. Et aujourd'hui, on est basé à Londres parce qu'on a souhaité se rapprocher un peu de la France. Mais on reste quand même un peu de l'autre côté de la Manche.

  • Speaker #0

    Justement, la France, ça fait partie de tes choix. Tu t'y vois y vivre de nouveau ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. J'ai quitté la France en 2005, donc ça va faire 20 ans. Et c'est vrai que je ne me vois pas forcément. Alors déjà, je pense que ce ne serait pas un retour, ce serait vraiment une nouvelle expat. Mais pour l'instant, ce n'est pas dans le pipe, comme on dit en anglais.

  • Speaker #0

    Surtout si tes filles n'ont jamais vécu en France, ça serait un vrai changement. Elles, elles ont vécu comment un peu les différents changements de pays ? Parce que du coup, est-ce que ça crée des problèmes d'accroche ? Ou est-ce que justement, c'est une vraie force dans leur éducation ?

  • Speaker #1

    Alors c'est ce qu'on appelle, je ne sais pas si tu te souviens Margot, les enfants de troisième culture. Oui. Donc il y a mes filles qui sont donc françaises, elles ont habité en Arabie Saoudite, à Dubaï, en Angleterre. Et donc tout ce mix font qu'elles ont plus de trois cultures, donc ça va être des petits burgers. Et en fait le but c'est de faire en sorte que peu importe le nombre de pays dans lequel elles habitent, elles rajoutent des ingrédients à leur identité. Et ce qui permet de faire en sorte que tous les challenges deviennent des opportunités. Donc elles vont parler plusieurs langues, elles sont capables de s'adapter plus facilement. elles ont déjà changé de système scolaire. Et donc, le but, c'est de leur faire comprendre que tout ça est une énorme richesse et une expatriation se réussit finalement par rapport à l'état d'esprit qu'on veut bien y mettre.

  • Speaker #0

    Super, très clair. Et est-ce que du coup, c'est quand même important pour toi de leur transmettre un peu la culture française ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est le jeu de l'expat. C'est un lien très fort parce que je suis lyonnaise, donc avec tout ce qui est alimentation. Donc, par exemple, la chandeleur. les raclettes. C'est vraiment important de se retrouver autour d'un repas, de garder ces valeurs françaises et aussi en même temps de faire en sorte qu'elles s'ouvrent aux autres cultures qui les entourent. C'est ça le jeu des enfants de 3ème culture, de garder des racines tout en prenant leur envol.

  • Speaker #0

    Tu leur parles français ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est notre règle majeure à la maison. J'en ai une qui est en système français, les deux autres sont en système anglais, mais notre règle c'est de parler toujours français à la maison. Et c'est la règle qu'on garde peu importe le pays dans lequel on habite.

  • Speaker #0

    Trop marrant que tu aies certaines qui soient dans le système anglophone et d'autres dans le système français. Comment ça se fait qu'aujourd'hui, il y a un peu ce déséquilibre entre tes filles ?

  • Speaker #1

    On a dû miser sur la meilleure, donc on a pris le choix. Non, pas du tout, c'est vraiment, je pense que chaque enfant est fait pour un système différent. Notre aîné qui est plus scolaire se sent très bien dans le système français et nos deux dernières ont toujours été dans le système anglais. Et c'est vrai que pour tout ce qui est état d'esprit, confiance en soi, estime de soi, il y a quand même dans le système anglais une avancée. qu'on ne retrouve pas toujours dans le système français. Et c'est vrai que pour moi, c'était important que chaque enfant se retrouve bien dans son propre système. Donc peut-être qu'il y en a une qui refusera ou pas, mais on leur laisse le choix. Et c'est la beauté de l'expat de se dire qu'on a le choix justement.

  • Speaker #0

    Super, ça ne doit pas toujours être très facile pour la gestion des plannings.

  • Speaker #1

    Alors là, je savoure Margot parce que là, j'en ai deux dans une école et la troisième dans une autre. L'année prochaine, j'en ai trois dans trois écoles différentes. dans deux systèmes différents. Donc là, tu vois, je suis cool.

  • Speaker #0

    Ça prévoit de belles choses. Aujourd'hui, du coup, tu es à Londres. Du coup, tu disais que c'était par rapport au travail. Est-ce que c'était aussi un choix un peu de cœur ? Parce que moi, personnellement, tu me dis Londres, je pense à la météo. Ce n'est pas forcément le gap que j'aurais fait entre Dubaï et Londres. Mais comment ça en est venu en dehors du travail ?

  • Speaker #1

    Alors oui, moi, c'est ce que je dis toujours, c'est que je ne suis pas faite pour vivre sans soleil et sans chaleur. Donc, c'est ça, je pense. Et c'est marrant parce que dans les expats, on n'en parle pas assez, je trouve, du changement climatique, dans le sens vraiment changement soleil et pluie. Et c'est quelque chose qui a un réel impact dans l'expatriation. C'est pour le travail de mon mari qu'on a bougé à Londres. Donc, je l'aime beaucoup parce que j'aurais... préférer rester au soleil quand même. Mais c'est aussi, comme on le disait, on est à des âges où on doit s'occuper de nos enfants, mais on doit aussi s'occuper de nos parents. Et le fait de pouvoir se rapprocher de la France, pour nous, c'était un choix primordial. Et puis aussi de faire en sorte que les filles, certes la France est le pays des vacances, mais qu'on puisse quand même créer des liens pour justement ancrer ses racines, comme on disait tout à l'heure.

  • Speaker #0

    Bon, du coup, pour l'instant, tu es à Londres. Mais est-ce que potentiellement, vous pourriez rechanger de pays ou ce n'est pas du tout dans les projets ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est la one million dollar question. Je n'espère pas. Parce qu'après neuf expatriations, je t'avoue que de voir se réinventer à chaque fois, de recréer, de tout rechanger, de recommencer à zéro, c'est quand même fatigant. Il faut qu'on se le dise, ça vient avec tout son lot de challenges. Et je trouve que Londres, pour le coup, mis à part le soleil, ça coche quand même pas mal de cases. mais on est quand même, je pense que quand on est expat un jour, on est expat toujours. Donc peut-être que ce sera une expatriation une fois que les filles seront parties de la maison et là je pourrais choisir la destination au soleil qui va bien.

  • Speaker #0

    Maurice revient beaucoup.

  • Speaker #1

    Il paraît, il paraît.

  • Speaker #0

    Super. Justement, vous avez fait beaucoup de pays différents. Comment tu fais quand tu bouges autant pour créer un peu des liens, entre guillemets, sincères ? peux garder et un peu créer ton cercle d'amis.

  • Speaker #1

    On se rend compte que le monde est un village, c'est une des raisons pour lesquelles on a créé Expat Village il y a cinq ans, mais réellement en fait on se rend compte qu'on connaît tous quelqu'un qui a habité quelque part et c'est cette entraide là qui pour moi n'a pas de prix parce que du coup on se sent moins seul dans ces différentes expats parce qu'on se dit comme nous Margot quand je t'ai dit je vais aller à Londres tu m'as présenté Sophie qui est le soleil de ma vie. Et du coup, c'est vrai que ça m'a aidée à m'intégrer à Londres, etc. Et c'est ça, c'est que tout le monde connaît quelqu'un et on se sent accueilli. Et je pense que l'état d'esprit des expats fait que, de base, même si on n'a pas encore partagé des choses très fortes, le fait même qu'on va se retrouver dans un même endroit, ça crée déjà une relation qui sera certainement durable. parce que la plupart du temps on regrette notre famille d'expat.

  • Speaker #0

    Super intéressant. Du coup tu as été plusieurs fois expatriée dans plusieurs pays, on l'a compris je n'arrête pas de le répéter, mais qu'est-ce que c'est à chaque fois le plus difficile ? Après je pense que c'est certainement différent en fonction des destinations, mais peut-être que tu peux nous citer deux trois choses qui ont été difficiles pour toi quand tu es arrivée dans des nouveaux pays ?

  • Speaker #1

    Alors le système scolaire quand on a des enfants. savoir si on les laisse justement système français ou non est ce qu'il ya un système français ou non et puis aussi de se dire faut qu'on recrée tout donc on va partir d'un pays où notre whatsapp sonne tout le temps on a plein de dîner invité à des fêtes etc à abba ok on se regarde dans le blanc des yeux dans certains pays a même pas une bouteille de vin pour se donner du courage donc et du coup On se dit, ok, ça va bien se passer. Et c'est là où il faut être patient, patient envers nous-mêmes, patient envers les autres. Mais quand on est prêt, en fait, c'est ce que je dis tout le temps, c'est qu'un départ se prépare, mais le retour se prépare au moment du départ. Et si on se prépare, finalement, on sait ce qui nous attend. Et à partir de ce moment-là, tout se fait beaucoup plus smoothly, comme on dit en anglais. Ok.

  • Speaker #0

    On a parlé de ce qui était un peu difficile, mais peut-être que tu as un peu un souvenir. très marquant d'expatriation, qu'il soit drôle ou un peu ton meilleur souvenir que tu voudrais raconter ?

  • Speaker #1

    Complètement. Alors, ça va faire un peu partie du climat. Donc, comme tu peux t'en douter, au Moyen-Orient, il ne fait pas froid en hiver. Et j'avais les filles qui étaient assez petites et j'adorais le concept de Secret Santa. Oui. Donc, du coup, le concept de Secret Santa. Et moi, ma happy place, c'est le désert. Le désert de l'Iwa, donc entre l'Arabie saoudite et le Moyen-Orient, c'est mon endroit à moi. Et donc, je me suis dit, comment allier les deux en ces périodes de Noël où... les Français ne peuvent pas forcément toujours entrer pour les fêtes. Et donc j'ai créé, au début avec nos amis, puis ça s'est élargi, élargi. Donc mon mari, le pauvre, en fait, il se déguisait en Père Noël et on faisait un Secret Santa dans le désert. Et il arrivait en luge. On a poussé le concept un peu loin, Marguerite. Mais c'est un de mes meilleurs souvenirs d'avoir pu créer ce Secret Santa dans le désert. Et je sais que la tradition perdure encore aujourd'hui. et c'est vraiment chouette parce que finalement, on ne peut pas avoir le Noël qu'on aurait aimé, et bien on se crée le nôtre et ça crée des souvenirs de dingue aussi.

  • Speaker #0

    On a remplacé la neige par le sable.

  • Speaker #1

    Exactement, et la luge est toujours là, tu vois, ça fonctionne. Ça glisse bien aussi,

  • Speaker #0

    ouais. On a parlé un peu d'Expat Village, moi j'aimerais bien qu'on parle un peu de ton parcours professionnel et aujourd'hui, qu'est-ce que tu fais à Londres ?

  • Speaker #1

    Ouais, complètement. Alors moi, j'accompagne vraiment les expatries de 6 ans jusqu'au top manager. à faire en sorte qu'ils puissent développer cet état d'esprit global pour s'intégrer et s'adapter dans les nouveaux pays. Et surtout aujourd'hui, ce qui se passe, c'est que, comme tu l'as pu le voir, j'adore les enfants de 3e culture et les jeunes. Et aujourd'hui, on accompagne les 14-25 ans à trouver leur voie et on fait en sorte que leur parcours à l'international devienne un parcours interculturel. Parce que notre cerveau n'est pas terminé avant 21-23 ans. Et donc, on nous demande de faire toujours des choix pour notre carrière. Et parfois, et on le voit dans le monde anglo-saxon, d'où le système anglais que j'affectionne, on fait des gapières. Ces gapières sont des années de césure qui nous permettent de partir à l'étranger pour se découvrir et pour savoir vraiment ce qu'on a envie de faire ou pas. Et donc, c'est ça vraiment qu'à Londres, on met en place au sein d'Expat Village, de Meckmeyer, de façon à prendre le temps pour en gagner et de ne pas se mettre une pression. « Je vais faire telle étude, telle étude, telle étude, je vais faire ces études-là. » mais j'ai aussi besoin de prendre du temps pour moi.

  • Speaker #0

    Super clair. Et du coup, ce programme-là, ça s'adresse aux enfants francophones ou vous l'adressez vraiment à toute personne, tous les enfants pré-adultes et adolescents, du coup, qui souhaitent vivre une expérience différente ?

  • Speaker #1

    Ça s'adresse à tout le monde parce que pour moi, c'est primordial de faire une expérience à l'étranger pour construire son identité. Donc, c'est les Français de France, les Français de l'étranger. Ça peut être les petits jeunes aussi de 14 ans qui veulent partir l'été. On a des séjours plus ou moins longs. Ça peut être le stage de seconde aussi. Maintenant, bon nombre d'écoles acceptent que ce stage de seconde se fasse à l'étranger. Ça peut être un étudiant qui est pris dans une grande école et en fait, il peut différer sa rentrée. Donc comme ça, il peut partir pendant un an. On s'adresse vraiment à tout le monde. Et vous pourrez retrouver, on fait un webinaire justement sur comment trouver sa voie.

  • Speaker #0

    Super intéressant. On a parlé boulot, on a parlé famille, maintenant on va parler un peu santé. Est-ce que tu peux nous dire un peu tes expériences en termes de santé et d'assurance santé dans les différents pays que tu as pu faire ?

  • Speaker #1

    Il faut savoir que dès qu'il y a un pépin, c'est moi.

  • Speaker #0

    En plus !

  • Speaker #1

    Donc j'ai eu la chance ou la malchance, mais maintenant je me dis que c'est une chance d'avoir pu tester tous les systèmes de santé dans les pays dans lesquels j'ai habité.

  • Speaker #0

    Au moins tu peux renseigner les Français qui viennent dans les pays où tu as été.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est-à-dire énorme brûlure à deux doigts de la greffe en Australie. Ça va être accident du travail aux États-Unis parce que l'énorme armoire m'est tombée sur la jambe. Ça va être la perte de notre fille aînée à Dubaï. Donc voilà, comment se gèrent ces deux périnataux, etc. J'ai eu du mal à avoir mes enfants, donc tous les systèmes d'infertilité, quand on est à l'étranger, qui peuvent être très très compliqués, et bien là aussi, de voir comment est-ce qu'on peut être accompagné. Et c'est pour ça qu'il ne faut jamais négliger la santé, parce qu'on ne sait jamais ce qui va nous arriver. Et quand on part, on n'est pas forcément dans ces problématiques-là. Moi, quand je suis partie, je ne me suis pas dit que je vais galérer à avoir des enfants. Heureusement que j'avais l'assurance santé qui allait derrière, parce que quand on a trois mois de Prima, eh bien c'est un petit budget quand même. Donc voilà, il faut faire attention à tout ça. Et puis au fur et à mesure aussi de se dire, eh bien voilà, nouveau pays, nouveau problème de santé, heureusement que j'avais prévu entre guillemets un accompagnement. Donc on ne sait jamais ce qui peut nous tomber dessus. Donc il faut vraiment, vraiment, autant on se prépare à partir, autant il faut vraiment préparer. le pépin qui est censé jamais arriver et qui bien évidemment...

  • Speaker #0

    Du coup, toi, c'est tout le temps assurance santé internationale ? Tu prends une assurance santé qui vraiment peut te couvrir à l'étranger ?

  • Speaker #1

    De partout.

  • Speaker #0

    Super. Aujourd'hui, tu es en Angleterre, tu es à Londres, donc tu as accès au NHS. Est-ce qu'en plus du coup du système public, tu as aussi fait le choix de prendre une complémentaire santé privée ?

  • Speaker #1

    C'est vital.

  • Speaker #0

    Tout le monde n'est pas d'accord sur ce point, mais je viens d'avoir les points différents.

  • Speaker #1

    Voilà, vous avez passé sur le billard il y a trois mois. Je vous encourage fortement à avoir le choix. Voilà.

  • Speaker #0

    Bon, bah super.

  • Speaker #1

    Et notamment pour les grossesses aussi. J'ai ma petite sœur qui est à Londres et qui a accouché. Quand tout se passe bien, tout se passe bien. Quand ça brille, il vaut mieux avoir l'option.

  • Speaker #0

    Ouais. En plus, sur la maternité, ça se répare vraiment parce que sur les contrats, il y a des délais de carence. donc il faut vraiment un peu anticiper et réfléchir au projet bébé en amont exactement il faut se tenir prêt d'après toi, qu'est-ce que l'expatriation t'a apporté de mieux ?

  • Speaker #1

    bon maintenant t'es expatriée quand même des années mais si tu devais retenir peut-être une ou deux choses de ce que ça apporte vraiment l'expatriation je pense que ça nous apporte une énorme chance qui est d'élargir sa zone de confort et c'est pour ça que vraiment pour moi il est primordial Merci. de partir à l'étranger, non pas pour fuir, mais pour apprendre à se connaître différemment. Et ce qui nous permet de pouvoir comparer et de savoir ce qu'on a envie et ce qu'on n'a pas envie pour notre vie finalement. Et c'est surtout ce qui est très important, et on le voit pour les personnes qui y restent, c'est de comment développer cet état d'esprit global. Et cet état d'esprit global, on en a besoin pour tout aujourd'hui. Donc l'expatriation, c'est vraiment ça. Et pour toi,

  • Speaker #0

    c'est quoi la durée un peu minimum pour partir ?

  • Speaker #1

    Eh bien, je pense qu'une fois qu'on y a goûté, on part de plus en plus longtemps. Mais je ne sais pas, moi, j'ai commencé à partir très tôt, à 8 ans. J'allais en Angleterre 3 semaines. C'était déjà énorme. Après, ça s'est transformé en 3 mois, 6 mois, puis maintenant, ça fait 20 ans. Donc, je ne sais pas s'il y a besoin de partir longtemps pour vivre cette expérience. Je ne crois pas. L'important, je pense que c'est de partir. C'est clair. Et chacun devrait le faire parce que... L'enrichissement de toutes ces différentes cultures, c'est tellement beau que ce serait dommage de passer à côté.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'âge pour partir aussi. Je pense que c'est important de le notifier.

  • Speaker #1

    Je suis tout à fait d'accord. Il n'y a pas d'âge pour partir.

  • Speaker #0

    Si aujourd'hui, tu avais un conseil à te donner à toi-même pour bien préparer ton départ, pour faire tes premiers pas à l'étranger, ça serait quoi ?

  • Speaker #1

    C'est vraiment ça. Je crois que c'est un départ se prépare et le retour se prépare au moment du départ.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, c'est forcément une expérience qui a changé ta vie ?

  • Speaker #1

    C'est ma vie en fait. C'est ça qui est intéressant. Cette expérience est devenue ma vie et c'est un mode de vie d'être expatriée. Et on s'en rend compte, à Londres, il y a énormément de Français. Il y a les Français de France, puis il y a les Français, les expats. Et on se rend compte qu'on se retrouve entre expats, c'est très fluide. Parce qu'on a vécu dans plein de pays différents. Encore une fois, c'est vraiment un village. et il y a des connexions qui se font très facilement. Donc c'est assez drôle de voir les deux parce que moi je m'attirais les foudres, mais Londres, ce n'est pas une vraie expat entre guillemets. Donc je l'assume, je suis formatrice interculturelle, je l'assume. Mais c'est vrai que c'est assez drôle de voir ces différences-là.

  • Speaker #0

    Super intéressant. Des merci de ton temps. Est-ce que tu as quelque chose que tu voudrais rajouter, un petit mot de la fin ?

  • Speaker #1

    Un grand merci Margot. Et oui, une seule chose, c'est prenez soin de vous et de votre santé. Parce qu'on n'en a qu'une.

  • Speaker #0

    Superbe. Merci beaucoup. On mettra le lien d'Expat Village sur les différents réseaux pour qu'on puisse aussi retrouver ça et te retrouver toi. Merci beaucoup pour ton temps et on se dit à très vite.

  • Speaker #1

    À bientôt, Margot. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

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Dans ce nouvel épisode, nous avons le plaisir de recevoir Florence, une véritable serial expat qui a vécu dans neuf pays. Aujourd’hui installée à Londres avec sa famille, elle nous racontera comment son parcours professionnel l’a d’abord conduite à New York et en Australie, avant de suivre son mari à Dubaï, en Arabie Saoudite et enfin en Angleterre. Vous découvrirez également comment son expérience multiculturelle et son attachement à l’adaptation ont façonné sa vision de l’expatriation et l’ont amenée à créer Expat Village, une plateforme d’accompagnement pour les expatriés et leurs enfants.

Florence partagera avec nous ses conseils et astuces pour bien s’intégrer à l’étranger, surmonter les défis du changement de pays et préserver l’identité culturelle de ses enfants tout en leur offrant une ouverture sur le monde. Elle nous parlera également de son expérience avec les différents systèmes de santé internationaux et de l’importance d’une bonne couverture santé lorsqu’on s’expatrie.

Nous vous laissons maintenant en compagnie de Florence pour cet épisode inspirant. Bonne écoute !


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  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode d'un podcast d'une expatriation réussie. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Florence, une véritable sériale expat qui a vécu dans 9 pays différents. Aujourd'hui, installée à Londres avec sa famille, elle nous racontera comment son parcours professionnel l'ont d'abord conduite à New York, puis en Australie, avant de suivre son mari à Dubaï et enfin en Angleterre. Vous découvrirez également comment son expérience multiculturelle et son attachement à l'adaptation ont façonné sa vision de l'expatriation. et l'ont conduite à créer Expat Village, une plateforme d'accompagnement pour les expatriés et leurs enfants. Florence partagera avec nous ses conseils et ses astuces afin de bien s'intégrer à l'étranger, surmonter les défis du changement de pays et préserver l'identité culturelle de ses enfants tout en leur offrant une ouverture sur le monde. Elle nous parlera également de son expérience avec les différents systèmes de santé internationaux et de l'importance d'une bonne couverture santé lorsqu'on s'expatrie. Je vous laisse maintenant en compagnie de Florence pour cette... Épisode inspirant, bonne écoute ! Bonjour Florence, je suis ravie de t'avoir aujourd'hui avec moi pour ce nouvel épisode de podcast. Est-ce que tu pourrais te présenter en quelques mots s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Bonjour Margot, merci de me recevoir. Alors je suis ce qu'on appelle une serial expat, 9 pays à mon actif dans des pays plus ou moins glamour. Et je suis maman de trois petites filles qui sont, elles, nées à Dubaï et qui n'ont jamais habité en France. Donc nous sommes une vraie famille d'expatriés en expatriation parce que nous sommes basées à Londres. Ok,

  • Speaker #0

    super. C'est quoi ton histoire d'expatriation ? Parce que là, tu me parles de Dubaï, tu me parles de Londres. Donc je suppose que tu as eu plusieurs expériences et comment tu en es venue à faire autant de pays différents ?

  • Speaker #1

    Alors ce qui est intéressant, c'est qu'au début, on a bougé pour mon travail. Donc j'ai habité à New York, en Australie. Et puis ensuite, on a bougé pour le travail de mon mari. Donc j'ai vraiment eu les multicasquettes. Et aujourd'hui, on est basé à Londres parce qu'on a souhaité se rapprocher un peu de la France. Mais on reste quand même un peu de l'autre côté de la Manche.

  • Speaker #0

    Justement, la France, ça fait partie de tes choix. Tu t'y vois y vivre de nouveau ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. J'ai quitté la France en 2005, donc ça va faire 20 ans. Et c'est vrai que je ne me vois pas forcément. Alors déjà, je pense que ce ne serait pas un retour, ce serait vraiment une nouvelle expat. Mais pour l'instant, ce n'est pas dans le pipe, comme on dit en anglais.

  • Speaker #0

    Surtout si tes filles n'ont jamais vécu en France, ça serait un vrai changement. Elles, elles ont vécu comment un peu les différents changements de pays ? Parce que du coup, est-ce que ça crée des problèmes d'accroche ? Ou est-ce que justement, c'est une vraie force dans leur éducation ?

  • Speaker #1

    Alors c'est ce qu'on appelle, je ne sais pas si tu te souviens Margot, les enfants de troisième culture. Oui. Donc il y a mes filles qui sont donc françaises, elles ont habité en Arabie Saoudite, à Dubaï, en Angleterre. Et donc tout ce mix font qu'elles ont plus de trois cultures, donc ça va être des petits burgers. Et en fait le but c'est de faire en sorte que peu importe le nombre de pays dans lequel elles habitent, elles rajoutent des ingrédients à leur identité. Et ce qui permet de faire en sorte que tous les challenges deviennent des opportunités. Donc elles vont parler plusieurs langues, elles sont capables de s'adapter plus facilement. elles ont déjà changé de système scolaire. Et donc, le but, c'est de leur faire comprendre que tout ça est une énorme richesse et une expatriation se réussit finalement par rapport à l'état d'esprit qu'on veut bien y mettre.

  • Speaker #0

    Super, très clair. Et est-ce que du coup, c'est quand même important pour toi de leur transmettre un peu la culture française ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est le jeu de l'expat. C'est un lien très fort parce que je suis lyonnaise, donc avec tout ce qui est alimentation. Donc, par exemple, la chandeleur. les raclettes. C'est vraiment important de se retrouver autour d'un repas, de garder ces valeurs françaises et aussi en même temps de faire en sorte qu'elles s'ouvrent aux autres cultures qui les entourent. C'est ça le jeu des enfants de 3ème culture, de garder des racines tout en prenant leur envol.

  • Speaker #0

    Tu leur parles français ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est notre règle majeure à la maison. J'en ai une qui est en système français, les deux autres sont en système anglais, mais notre règle c'est de parler toujours français à la maison. Et c'est la règle qu'on garde peu importe le pays dans lequel on habite.

  • Speaker #0

    Trop marrant que tu aies certaines qui soient dans le système anglophone et d'autres dans le système français. Comment ça se fait qu'aujourd'hui, il y a un peu ce déséquilibre entre tes filles ?

  • Speaker #1

    On a dû miser sur la meilleure, donc on a pris le choix. Non, pas du tout, c'est vraiment, je pense que chaque enfant est fait pour un système différent. Notre aîné qui est plus scolaire se sent très bien dans le système français et nos deux dernières ont toujours été dans le système anglais. Et c'est vrai que pour tout ce qui est état d'esprit, confiance en soi, estime de soi, il y a quand même dans le système anglais une avancée. qu'on ne retrouve pas toujours dans le système français. Et c'est vrai que pour moi, c'était important que chaque enfant se retrouve bien dans son propre système. Donc peut-être qu'il y en a une qui refusera ou pas, mais on leur laisse le choix. Et c'est la beauté de l'expat de se dire qu'on a le choix justement.

  • Speaker #0

    Super, ça ne doit pas toujours être très facile pour la gestion des plannings.

  • Speaker #1

    Alors là, je savoure Margot parce que là, j'en ai deux dans une école et la troisième dans une autre. L'année prochaine, j'en ai trois dans trois écoles différentes. dans deux systèmes différents. Donc là, tu vois, je suis cool.

  • Speaker #0

    Ça prévoit de belles choses. Aujourd'hui, du coup, tu es à Londres. Du coup, tu disais que c'était par rapport au travail. Est-ce que c'était aussi un choix un peu de cœur ? Parce que moi, personnellement, tu me dis Londres, je pense à la météo. Ce n'est pas forcément le gap que j'aurais fait entre Dubaï et Londres. Mais comment ça en est venu en dehors du travail ?

  • Speaker #1

    Alors oui, moi, c'est ce que je dis toujours, c'est que je ne suis pas faite pour vivre sans soleil et sans chaleur. Donc, c'est ça, je pense. Et c'est marrant parce que dans les expats, on n'en parle pas assez, je trouve, du changement climatique, dans le sens vraiment changement soleil et pluie. Et c'est quelque chose qui a un réel impact dans l'expatriation. C'est pour le travail de mon mari qu'on a bougé à Londres. Donc, je l'aime beaucoup parce que j'aurais... préférer rester au soleil quand même. Mais c'est aussi, comme on le disait, on est à des âges où on doit s'occuper de nos enfants, mais on doit aussi s'occuper de nos parents. Et le fait de pouvoir se rapprocher de la France, pour nous, c'était un choix primordial. Et puis aussi de faire en sorte que les filles, certes la France est le pays des vacances, mais qu'on puisse quand même créer des liens pour justement ancrer ses racines, comme on disait tout à l'heure.

  • Speaker #0

    Bon, du coup, pour l'instant, tu es à Londres. Mais est-ce que potentiellement, vous pourriez rechanger de pays ou ce n'est pas du tout dans les projets ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est la one million dollar question. Je n'espère pas. Parce qu'après neuf expatriations, je t'avoue que de voir se réinventer à chaque fois, de recréer, de tout rechanger, de recommencer à zéro, c'est quand même fatigant. Il faut qu'on se le dise, ça vient avec tout son lot de challenges. Et je trouve que Londres, pour le coup, mis à part le soleil, ça coche quand même pas mal de cases. mais on est quand même, je pense que quand on est expat un jour, on est expat toujours. Donc peut-être que ce sera une expatriation une fois que les filles seront parties de la maison et là je pourrais choisir la destination au soleil qui va bien.

  • Speaker #0

    Maurice revient beaucoup.

  • Speaker #1

    Il paraît, il paraît.

  • Speaker #0

    Super. Justement, vous avez fait beaucoup de pays différents. Comment tu fais quand tu bouges autant pour créer un peu des liens, entre guillemets, sincères ? peux garder et un peu créer ton cercle d'amis.

  • Speaker #1

    On se rend compte que le monde est un village, c'est une des raisons pour lesquelles on a créé Expat Village il y a cinq ans, mais réellement en fait on se rend compte qu'on connaît tous quelqu'un qui a habité quelque part et c'est cette entraide là qui pour moi n'a pas de prix parce que du coup on se sent moins seul dans ces différentes expats parce qu'on se dit comme nous Margot quand je t'ai dit je vais aller à Londres tu m'as présenté Sophie qui est le soleil de ma vie. Et du coup, c'est vrai que ça m'a aidée à m'intégrer à Londres, etc. Et c'est ça, c'est que tout le monde connaît quelqu'un et on se sent accueilli. Et je pense que l'état d'esprit des expats fait que, de base, même si on n'a pas encore partagé des choses très fortes, le fait même qu'on va se retrouver dans un même endroit, ça crée déjà une relation qui sera certainement durable. parce que la plupart du temps on regrette notre famille d'expat.

  • Speaker #0

    Super intéressant. Du coup tu as été plusieurs fois expatriée dans plusieurs pays, on l'a compris je n'arrête pas de le répéter, mais qu'est-ce que c'est à chaque fois le plus difficile ? Après je pense que c'est certainement différent en fonction des destinations, mais peut-être que tu peux nous citer deux trois choses qui ont été difficiles pour toi quand tu es arrivée dans des nouveaux pays ?

  • Speaker #1

    Alors le système scolaire quand on a des enfants. savoir si on les laisse justement système français ou non est ce qu'il ya un système français ou non et puis aussi de se dire faut qu'on recrée tout donc on va partir d'un pays où notre whatsapp sonne tout le temps on a plein de dîner invité à des fêtes etc à abba ok on se regarde dans le blanc des yeux dans certains pays a même pas une bouteille de vin pour se donner du courage donc et du coup On se dit, ok, ça va bien se passer. Et c'est là où il faut être patient, patient envers nous-mêmes, patient envers les autres. Mais quand on est prêt, en fait, c'est ce que je dis tout le temps, c'est qu'un départ se prépare, mais le retour se prépare au moment du départ. Et si on se prépare, finalement, on sait ce qui nous attend. Et à partir de ce moment-là, tout se fait beaucoup plus smoothly, comme on dit en anglais. Ok.

  • Speaker #0

    On a parlé de ce qui était un peu difficile, mais peut-être que tu as un peu un souvenir. très marquant d'expatriation, qu'il soit drôle ou un peu ton meilleur souvenir que tu voudrais raconter ?

  • Speaker #1

    Complètement. Alors, ça va faire un peu partie du climat. Donc, comme tu peux t'en douter, au Moyen-Orient, il ne fait pas froid en hiver. Et j'avais les filles qui étaient assez petites et j'adorais le concept de Secret Santa. Oui. Donc, du coup, le concept de Secret Santa. Et moi, ma happy place, c'est le désert. Le désert de l'Iwa, donc entre l'Arabie saoudite et le Moyen-Orient, c'est mon endroit à moi. Et donc, je me suis dit, comment allier les deux en ces périodes de Noël où... les Français ne peuvent pas forcément toujours entrer pour les fêtes. Et donc j'ai créé, au début avec nos amis, puis ça s'est élargi, élargi. Donc mon mari, le pauvre, en fait, il se déguisait en Père Noël et on faisait un Secret Santa dans le désert. Et il arrivait en luge. On a poussé le concept un peu loin, Marguerite. Mais c'est un de mes meilleurs souvenirs d'avoir pu créer ce Secret Santa dans le désert. Et je sais que la tradition perdure encore aujourd'hui. et c'est vraiment chouette parce que finalement, on ne peut pas avoir le Noël qu'on aurait aimé, et bien on se crée le nôtre et ça crée des souvenirs de dingue aussi.

  • Speaker #0

    On a remplacé la neige par le sable.

  • Speaker #1

    Exactement, et la luge est toujours là, tu vois, ça fonctionne. Ça glisse bien aussi,

  • Speaker #0

    ouais. On a parlé un peu d'Expat Village, moi j'aimerais bien qu'on parle un peu de ton parcours professionnel et aujourd'hui, qu'est-ce que tu fais à Londres ?

  • Speaker #1

    Ouais, complètement. Alors moi, j'accompagne vraiment les expatries de 6 ans jusqu'au top manager. à faire en sorte qu'ils puissent développer cet état d'esprit global pour s'intégrer et s'adapter dans les nouveaux pays. Et surtout aujourd'hui, ce qui se passe, c'est que, comme tu l'as pu le voir, j'adore les enfants de 3e culture et les jeunes. Et aujourd'hui, on accompagne les 14-25 ans à trouver leur voie et on fait en sorte que leur parcours à l'international devienne un parcours interculturel. Parce que notre cerveau n'est pas terminé avant 21-23 ans. Et donc, on nous demande de faire toujours des choix pour notre carrière. Et parfois, et on le voit dans le monde anglo-saxon, d'où le système anglais que j'affectionne, on fait des gapières. Ces gapières sont des années de césure qui nous permettent de partir à l'étranger pour se découvrir et pour savoir vraiment ce qu'on a envie de faire ou pas. Et donc, c'est ça vraiment qu'à Londres, on met en place au sein d'Expat Village, de Meckmeyer, de façon à prendre le temps pour en gagner et de ne pas se mettre une pression. « Je vais faire telle étude, telle étude, telle étude, je vais faire ces études-là. » mais j'ai aussi besoin de prendre du temps pour moi.

  • Speaker #0

    Super clair. Et du coup, ce programme-là, ça s'adresse aux enfants francophones ou vous l'adressez vraiment à toute personne, tous les enfants pré-adultes et adolescents, du coup, qui souhaitent vivre une expérience différente ?

  • Speaker #1

    Ça s'adresse à tout le monde parce que pour moi, c'est primordial de faire une expérience à l'étranger pour construire son identité. Donc, c'est les Français de France, les Français de l'étranger. Ça peut être les petits jeunes aussi de 14 ans qui veulent partir l'été. On a des séjours plus ou moins longs. Ça peut être le stage de seconde aussi. Maintenant, bon nombre d'écoles acceptent que ce stage de seconde se fasse à l'étranger. Ça peut être un étudiant qui est pris dans une grande école et en fait, il peut différer sa rentrée. Donc comme ça, il peut partir pendant un an. On s'adresse vraiment à tout le monde. Et vous pourrez retrouver, on fait un webinaire justement sur comment trouver sa voie.

  • Speaker #0

    Super intéressant. On a parlé boulot, on a parlé famille, maintenant on va parler un peu santé. Est-ce que tu peux nous dire un peu tes expériences en termes de santé et d'assurance santé dans les différents pays que tu as pu faire ?

  • Speaker #1

    Il faut savoir que dès qu'il y a un pépin, c'est moi.

  • Speaker #0

    En plus !

  • Speaker #1

    Donc j'ai eu la chance ou la malchance, mais maintenant je me dis que c'est une chance d'avoir pu tester tous les systèmes de santé dans les pays dans lesquels j'ai habité.

  • Speaker #0

    Au moins tu peux renseigner les Français qui viennent dans les pays où tu as été.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est-à-dire énorme brûlure à deux doigts de la greffe en Australie. Ça va être accident du travail aux États-Unis parce que l'énorme armoire m'est tombée sur la jambe. Ça va être la perte de notre fille aînée à Dubaï. Donc voilà, comment se gèrent ces deux périnataux, etc. J'ai eu du mal à avoir mes enfants, donc tous les systèmes d'infertilité, quand on est à l'étranger, qui peuvent être très très compliqués, et bien là aussi, de voir comment est-ce qu'on peut être accompagné. Et c'est pour ça qu'il ne faut jamais négliger la santé, parce qu'on ne sait jamais ce qui va nous arriver. Et quand on part, on n'est pas forcément dans ces problématiques-là. Moi, quand je suis partie, je ne me suis pas dit que je vais galérer à avoir des enfants. Heureusement que j'avais l'assurance santé qui allait derrière, parce que quand on a trois mois de Prima, eh bien c'est un petit budget quand même. Donc voilà, il faut faire attention à tout ça. Et puis au fur et à mesure aussi de se dire, eh bien voilà, nouveau pays, nouveau problème de santé, heureusement que j'avais prévu entre guillemets un accompagnement. Donc on ne sait jamais ce qui peut nous tomber dessus. Donc il faut vraiment, vraiment, autant on se prépare à partir, autant il faut vraiment préparer. le pépin qui est censé jamais arriver et qui bien évidemment...

  • Speaker #0

    Du coup, toi, c'est tout le temps assurance santé internationale ? Tu prends une assurance santé qui vraiment peut te couvrir à l'étranger ?

  • Speaker #1

    De partout.

  • Speaker #0

    Super. Aujourd'hui, tu es en Angleterre, tu es à Londres, donc tu as accès au NHS. Est-ce qu'en plus du coup du système public, tu as aussi fait le choix de prendre une complémentaire santé privée ?

  • Speaker #1

    C'est vital.

  • Speaker #0

    Tout le monde n'est pas d'accord sur ce point, mais je viens d'avoir les points différents.

  • Speaker #1

    Voilà, vous avez passé sur le billard il y a trois mois. Je vous encourage fortement à avoir le choix. Voilà.

  • Speaker #0

    Bon, bah super.

  • Speaker #1

    Et notamment pour les grossesses aussi. J'ai ma petite sœur qui est à Londres et qui a accouché. Quand tout se passe bien, tout se passe bien. Quand ça brille, il vaut mieux avoir l'option.

  • Speaker #0

    Ouais. En plus, sur la maternité, ça se répare vraiment parce que sur les contrats, il y a des délais de carence. donc il faut vraiment un peu anticiper et réfléchir au projet bébé en amont exactement il faut se tenir prêt d'après toi, qu'est-ce que l'expatriation t'a apporté de mieux ?

  • Speaker #1

    bon maintenant t'es expatriée quand même des années mais si tu devais retenir peut-être une ou deux choses de ce que ça apporte vraiment l'expatriation je pense que ça nous apporte une énorme chance qui est d'élargir sa zone de confort et c'est pour ça que vraiment pour moi il est primordial Merci. de partir à l'étranger, non pas pour fuir, mais pour apprendre à se connaître différemment. Et ce qui nous permet de pouvoir comparer et de savoir ce qu'on a envie et ce qu'on n'a pas envie pour notre vie finalement. Et c'est surtout ce qui est très important, et on le voit pour les personnes qui y restent, c'est de comment développer cet état d'esprit global. Et cet état d'esprit global, on en a besoin pour tout aujourd'hui. Donc l'expatriation, c'est vraiment ça. Et pour toi,

  • Speaker #0

    c'est quoi la durée un peu minimum pour partir ?

  • Speaker #1

    Eh bien, je pense qu'une fois qu'on y a goûté, on part de plus en plus longtemps. Mais je ne sais pas, moi, j'ai commencé à partir très tôt, à 8 ans. J'allais en Angleterre 3 semaines. C'était déjà énorme. Après, ça s'est transformé en 3 mois, 6 mois, puis maintenant, ça fait 20 ans. Donc, je ne sais pas s'il y a besoin de partir longtemps pour vivre cette expérience. Je ne crois pas. L'important, je pense que c'est de partir. C'est clair. Et chacun devrait le faire parce que... L'enrichissement de toutes ces différentes cultures, c'est tellement beau que ce serait dommage de passer à côté.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'âge pour partir aussi. Je pense que c'est important de le notifier.

  • Speaker #1

    Je suis tout à fait d'accord. Il n'y a pas d'âge pour partir.

  • Speaker #0

    Si aujourd'hui, tu avais un conseil à te donner à toi-même pour bien préparer ton départ, pour faire tes premiers pas à l'étranger, ça serait quoi ?

  • Speaker #1

    C'est vraiment ça. Je crois que c'est un départ se prépare et le retour se prépare au moment du départ.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, c'est forcément une expérience qui a changé ta vie ?

  • Speaker #1

    C'est ma vie en fait. C'est ça qui est intéressant. Cette expérience est devenue ma vie et c'est un mode de vie d'être expatriée. Et on s'en rend compte, à Londres, il y a énormément de Français. Il y a les Français de France, puis il y a les Français, les expats. Et on se rend compte qu'on se retrouve entre expats, c'est très fluide. Parce qu'on a vécu dans plein de pays différents. Encore une fois, c'est vraiment un village. et il y a des connexions qui se font très facilement. Donc c'est assez drôle de voir les deux parce que moi je m'attirais les foudres, mais Londres, ce n'est pas une vraie expat entre guillemets. Donc je l'assume, je suis formatrice interculturelle, je l'assume. Mais c'est vrai que c'est assez drôle de voir ces différences-là.

  • Speaker #0

    Super intéressant. Des merci de ton temps. Est-ce que tu as quelque chose que tu voudrais rajouter, un petit mot de la fin ?

  • Speaker #1

    Un grand merci Margot. Et oui, une seule chose, c'est prenez soin de vous et de votre santé. Parce qu'on n'en a qu'une.

  • Speaker #0

    Superbe. Merci beaucoup. On mettra le lien d'Expat Village sur les différents réseaux pour qu'on puisse aussi retrouver ça et te retrouver toi. Merci beaucoup pour ton temps et on se dit à très vite.

  • Speaker #1

    À bientôt, Margot. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

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Description

Dans ce nouvel épisode, nous avons le plaisir de recevoir Florence, une véritable serial expat qui a vécu dans neuf pays. Aujourd’hui installée à Londres avec sa famille, elle nous racontera comment son parcours professionnel l’a d’abord conduite à New York et en Australie, avant de suivre son mari à Dubaï, en Arabie Saoudite et enfin en Angleterre. Vous découvrirez également comment son expérience multiculturelle et son attachement à l’adaptation ont façonné sa vision de l’expatriation et l’ont amenée à créer Expat Village, une plateforme d’accompagnement pour les expatriés et leurs enfants.

Florence partagera avec nous ses conseils et astuces pour bien s’intégrer à l’étranger, surmonter les défis du changement de pays et préserver l’identité culturelle de ses enfants tout en leur offrant une ouverture sur le monde. Elle nous parlera également de son expérience avec les différents systèmes de santé internationaux et de l’importance d’une bonne couverture santé lorsqu’on s’expatrie.

Nous vous laissons maintenant en compagnie de Florence pour cet épisode inspirant. Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode d'un podcast d'une expatriation réussie. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Florence, une véritable sériale expat qui a vécu dans 9 pays différents. Aujourd'hui, installée à Londres avec sa famille, elle nous racontera comment son parcours professionnel l'ont d'abord conduite à New York, puis en Australie, avant de suivre son mari à Dubaï et enfin en Angleterre. Vous découvrirez également comment son expérience multiculturelle et son attachement à l'adaptation ont façonné sa vision de l'expatriation. et l'ont conduite à créer Expat Village, une plateforme d'accompagnement pour les expatriés et leurs enfants. Florence partagera avec nous ses conseils et ses astuces afin de bien s'intégrer à l'étranger, surmonter les défis du changement de pays et préserver l'identité culturelle de ses enfants tout en leur offrant une ouverture sur le monde. Elle nous parlera également de son expérience avec les différents systèmes de santé internationaux et de l'importance d'une bonne couverture santé lorsqu'on s'expatrie. Je vous laisse maintenant en compagnie de Florence pour cette... Épisode inspirant, bonne écoute ! Bonjour Florence, je suis ravie de t'avoir aujourd'hui avec moi pour ce nouvel épisode de podcast. Est-ce que tu pourrais te présenter en quelques mots s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Bonjour Margot, merci de me recevoir. Alors je suis ce qu'on appelle une serial expat, 9 pays à mon actif dans des pays plus ou moins glamour. Et je suis maman de trois petites filles qui sont, elles, nées à Dubaï et qui n'ont jamais habité en France. Donc nous sommes une vraie famille d'expatriés en expatriation parce que nous sommes basées à Londres. Ok,

  • Speaker #0

    super. C'est quoi ton histoire d'expatriation ? Parce que là, tu me parles de Dubaï, tu me parles de Londres. Donc je suppose que tu as eu plusieurs expériences et comment tu en es venue à faire autant de pays différents ?

  • Speaker #1

    Alors ce qui est intéressant, c'est qu'au début, on a bougé pour mon travail. Donc j'ai habité à New York, en Australie. Et puis ensuite, on a bougé pour le travail de mon mari. Donc j'ai vraiment eu les multicasquettes. Et aujourd'hui, on est basé à Londres parce qu'on a souhaité se rapprocher un peu de la France. Mais on reste quand même un peu de l'autre côté de la Manche.

  • Speaker #0

    Justement, la France, ça fait partie de tes choix. Tu t'y vois y vivre de nouveau ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. J'ai quitté la France en 2005, donc ça va faire 20 ans. Et c'est vrai que je ne me vois pas forcément. Alors déjà, je pense que ce ne serait pas un retour, ce serait vraiment une nouvelle expat. Mais pour l'instant, ce n'est pas dans le pipe, comme on dit en anglais.

  • Speaker #0

    Surtout si tes filles n'ont jamais vécu en France, ça serait un vrai changement. Elles, elles ont vécu comment un peu les différents changements de pays ? Parce que du coup, est-ce que ça crée des problèmes d'accroche ? Ou est-ce que justement, c'est une vraie force dans leur éducation ?

  • Speaker #1

    Alors c'est ce qu'on appelle, je ne sais pas si tu te souviens Margot, les enfants de troisième culture. Oui. Donc il y a mes filles qui sont donc françaises, elles ont habité en Arabie Saoudite, à Dubaï, en Angleterre. Et donc tout ce mix font qu'elles ont plus de trois cultures, donc ça va être des petits burgers. Et en fait le but c'est de faire en sorte que peu importe le nombre de pays dans lequel elles habitent, elles rajoutent des ingrédients à leur identité. Et ce qui permet de faire en sorte que tous les challenges deviennent des opportunités. Donc elles vont parler plusieurs langues, elles sont capables de s'adapter plus facilement. elles ont déjà changé de système scolaire. Et donc, le but, c'est de leur faire comprendre que tout ça est une énorme richesse et une expatriation se réussit finalement par rapport à l'état d'esprit qu'on veut bien y mettre.

  • Speaker #0

    Super, très clair. Et est-ce que du coup, c'est quand même important pour toi de leur transmettre un peu la culture française ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est le jeu de l'expat. C'est un lien très fort parce que je suis lyonnaise, donc avec tout ce qui est alimentation. Donc, par exemple, la chandeleur. les raclettes. C'est vraiment important de se retrouver autour d'un repas, de garder ces valeurs françaises et aussi en même temps de faire en sorte qu'elles s'ouvrent aux autres cultures qui les entourent. C'est ça le jeu des enfants de 3ème culture, de garder des racines tout en prenant leur envol.

  • Speaker #0

    Tu leur parles français ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est notre règle majeure à la maison. J'en ai une qui est en système français, les deux autres sont en système anglais, mais notre règle c'est de parler toujours français à la maison. Et c'est la règle qu'on garde peu importe le pays dans lequel on habite.

  • Speaker #0

    Trop marrant que tu aies certaines qui soient dans le système anglophone et d'autres dans le système français. Comment ça se fait qu'aujourd'hui, il y a un peu ce déséquilibre entre tes filles ?

  • Speaker #1

    On a dû miser sur la meilleure, donc on a pris le choix. Non, pas du tout, c'est vraiment, je pense que chaque enfant est fait pour un système différent. Notre aîné qui est plus scolaire se sent très bien dans le système français et nos deux dernières ont toujours été dans le système anglais. Et c'est vrai que pour tout ce qui est état d'esprit, confiance en soi, estime de soi, il y a quand même dans le système anglais une avancée. qu'on ne retrouve pas toujours dans le système français. Et c'est vrai que pour moi, c'était important que chaque enfant se retrouve bien dans son propre système. Donc peut-être qu'il y en a une qui refusera ou pas, mais on leur laisse le choix. Et c'est la beauté de l'expat de se dire qu'on a le choix justement.

  • Speaker #0

    Super, ça ne doit pas toujours être très facile pour la gestion des plannings.

  • Speaker #1

    Alors là, je savoure Margot parce que là, j'en ai deux dans une école et la troisième dans une autre. L'année prochaine, j'en ai trois dans trois écoles différentes. dans deux systèmes différents. Donc là, tu vois, je suis cool.

  • Speaker #0

    Ça prévoit de belles choses. Aujourd'hui, du coup, tu es à Londres. Du coup, tu disais que c'était par rapport au travail. Est-ce que c'était aussi un choix un peu de cœur ? Parce que moi, personnellement, tu me dis Londres, je pense à la météo. Ce n'est pas forcément le gap que j'aurais fait entre Dubaï et Londres. Mais comment ça en est venu en dehors du travail ?

  • Speaker #1

    Alors oui, moi, c'est ce que je dis toujours, c'est que je ne suis pas faite pour vivre sans soleil et sans chaleur. Donc, c'est ça, je pense. Et c'est marrant parce que dans les expats, on n'en parle pas assez, je trouve, du changement climatique, dans le sens vraiment changement soleil et pluie. Et c'est quelque chose qui a un réel impact dans l'expatriation. C'est pour le travail de mon mari qu'on a bougé à Londres. Donc, je l'aime beaucoup parce que j'aurais... préférer rester au soleil quand même. Mais c'est aussi, comme on le disait, on est à des âges où on doit s'occuper de nos enfants, mais on doit aussi s'occuper de nos parents. Et le fait de pouvoir se rapprocher de la France, pour nous, c'était un choix primordial. Et puis aussi de faire en sorte que les filles, certes la France est le pays des vacances, mais qu'on puisse quand même créer des liens pour justement ancrer ses racines, comme on disait tout à l'heure.

  • Speaker #0

    Bon, du coup, pour l'instant, tu es à Londres. Mais est-ce que potentiellement, vous pourriez rechanger de pays ou ce n'est pas du tout dans les projets ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est la one million dollar question. Je n'espère pas. Parce qu'après neuf expatriations, je t'avoue que de voir se réinventer à chaque fois, de recréer, de tout rechanger, de recommencer à zéro, c'est quand même fatigant. Il faut qu'on se le dise, ça vient avec tout son lot de challenges. Et je trouve que Londres, pour le coup, mis à part le soleil, ça coche quand même pas mal de cases. mais on est quand même, je pense que quand on est expat un jour, on est expat toujours. Donc peut-être que ce sera une expatriation une fois que les filles seront parties de la maison et là je pourrais choisir la destination au soleil qui va bien.

  • Speaker #0

    Maurice revient beaucoup.

  • Speaker #1

    Il paraît, il paraît.

  • Speaker #0

    Super. Justement, vous avez fait beaucoup de pays différents. Comment tu fais quand tu bouges autant pour créer un peu des liens, entre guillemets, sincères ? peux garder et un peu créer ton cercle d'amis.

  • Speaker #1

    On se rend compte que le monde est un village, c'est une des raisons pour lesquelles on a créé Expat Village il y a cinq ans, mais réellement en fait on se rend compte qu'on connaît tous quelqu'un qui a habité quelque part et c'est cette entraide là qui pour moi n'a pas de prix parce que du coup on se sent moins seul dans ces différentes expats parce qu'on se dit comme nous Margot quand je t'ai dit je vais aller à Londres tu m'as présenté Sophie qui est le soleil de ma vie. Et du coup, c'est vrai que ça m'a aidée à m'intégrer à Londres, etc. Et c'est ça, c'est que tout le monde connaît quelqu'un et on se sent accueilli. Et je pense que l'état d'esprit des expats fait que, de base, même si on n'a pas encore partagé des choses très fortes, le fait même qu'on va se retrouver dans un même endroit, ça crée déjà une relation qui sera certainement durable. parce que la plupart du temps on regrette notre famille d'expat.

  • Speaker #0

    Super intéressant. Du coup tu as été plusieurs fois expatriée dans plusieurs pays, on l'a compris je n'arrête pas de le répéter, mais qu'est-ce que c'est à chaque fois le plus difficile ? Après je pense que c'est certainement différent en fonction des destinations, mais peut-être que tu peux nous citer deux trois choses qui ont été difficiles pour toi quand tu es arrivée dans des nouveaux pays ?

  • Speaker #1

    Alors le système scolaire quand on a des enfants. savoir si on les laisse justement système français ou non est ce qu'il ya un système français ou non et puis aussi de se dire faut qu'on recrée tout donc on va partir d'un pays où notre whatsapp sonne tout le temps on a plein de dîner invité à des fêtes etc à abba ok on se regarde dans le blanc des yeux dans certains pays a même pas une bouteille de vin pour se donner du courage donc et du coup On se dit, ok, ça va bien se passer. Et c'est là où il faut être patient, patient envers nous-mêmes, patient envers les autres. Mais quand on est prêt, en fait, c'est ce que je dis tout le temps, c'est qu'un départ se prépare, mais le retour se prépare au moment du départ. Et si on se prépare, finalement, on sait ce qui nous attend. Et à partir de ce moment-là, tout se fait beaucoup plus smoothly, comme on dit en anglais. Ok.

  • Speaker #0

    On a parlé de ce qui était un peu difficile, mais peut-être que tu as un peu un souvenir. très marquant d'expatriation, qu'il soit drôle ou un peu ton meilleur souvenir que tu voudrais raconter ?

  • Speaker #1

    Complètement. Alors, ça va faire un peu partie du climat. Donc, comme tu peux t'en douter, au Moyen-Orient, il ne fait pas froid en hiver. Et j'avais les filles qui étaient assez petites et j'adorais le concept de Secret Santa. Oui. Donc, du coup, le concept de Secret Santa. Et moi, ma happy place, c'est le désert. Le désert de l'Iwa, donc entre l'Arabie saoudite et le Moyen-Orient, c'est mon endroit à moi. Et donc, je me suis dit, comment allier les deux en ces périodes de Noël où... les Français ne peuvent pas forcément toujours entrer pour les fêtes. Et donc j'ai créé, au début avec nos amis, puis ça s'est élargi, élargi. Donc mon mari, le pauvre, en fait, il se déguisait en Père Noël et on faisait un Secret Santa dans le désert. Et il arrivait en luge. On a poussé le concept un peu loin, Marguerite. Mais c'est un de mes meilleurs souvenirs d'avoir pu créer ce Secret Santa dans le désert. Et je sais que la tradition perdure encore aujourd'hui. et c'est vraiment chouette parce que finalement, on ne peut pas avoir le Noël qu'on aurait aimé, et bien on se crée le nôtre et ça crée des souvenirs de dingue aussi.

  • Speaker #0

    On a remplacé la neige par le sable.

  • Speaker #1

    Exactement, et la luge est toujours là, tu vois, ça fonctionne. Ça glisse bien aussi,

  • Speaker #0

    ouais. On a parlé un peu d'Expat Village, moi j'aimerais bien qu'on parle un peu de ton parcours professionnel et aujourd'hui, qu'est-ce que tu fais à Londres ?

  • Speaker #1

    Ouais, complètement. Alors moi, j'accompagne vraiment les expatries de 6 ans jusqu'au top manager. à faire en sorte qu'ils puissent développer cet état d'esprit global pour s'intégrer et s'adapter dans les nouveaux pays. Et surtout aujourd'hui, ce qui se passe, c'est que, comme tu l'as pu le voir, j'adore les enfants de 3e culture et les jeunes. Et aujourd'hui, on accompagne les 14-25 ans à trouver leur voie et on fait en sorte que leur parcours à l'international devienne un parcours interculturel. Parce que notre cerveau n'est pas terminé avant 21-23 ans. Et donc, on nous demande de faire toujours des choix pour notre carrière. Et parfois, et on le voit dans le monde anglo-saxon, d'où le système anglais que j'affectionne, on fait des gapières. Ces gapières sont des années de césure qui nous permettent de partir à l'étranger pour se découvrir et pour savoir vraiment ce qu'on a envie de faire ou pas. Et donc, c'est ça vraiment qu'à Londres, on met en place au sein d'Expat Village, de Meckmeyer, de façon à prendre le temps pour en gagner et de ne pas se mettre une pression. « Je vais faire telle étude, telle étude, telle étude, je vais faire ces études-là. » mais j'ai aussi besoin de prendre du temps pour moi.

  • Speaker #0

    Super clair. Et du coup, ce programme-là, ça s'adresse aux enfants francophones ou vous l'adressez vraiment à toute personne, tous les enfants pré-adultes et adolescents, du coup, qui souhaitent vivre une expérience différente ?

  • Speaker #1

    Ça s'adresse à tout le monde parce que pour moi, c'est primordial de faire une expérience à l'étranger pour construire son identité. Donc, c'est les Français de France, les Français de l'étranger. Ça peut être les petits jeunes aussi de 14 ans qui veulent partir l'été. On a des séjours plus ou moins longs. Ça peut être le stage de seconde aussi. Maintenant, bon nombre d'écoles acceptent que ce stage de seconde se fasse à l'étranger. Ça peut être un étudiant qui est pris dans une grande école et en fait, il peut différer sa rentrée. Donc comme ça, il peut partir pendant un an. On s'adresse vraiment à tout le monde. Et vous pourrez retrouver, on fait un webinaire justement sur comment trouver sa voie.

  • Speaker #0

    Super intéressant. On a parlé boulot, on a parlé famille, maintenant on va parler un peu santé. Est-ce que tu peux nous dire un peu tes expériences en termes de santé et d'assurance santé dans les différents pays que tu as pu faire ?

  • Speaker #1

    Il faut savoir que dès qu'il y a un pépin, c'est moi.

  • Speaker #0

    En plus !

  • Speaker #1

    Donc j'ai eu la chance ou la malchance, mais maintenant je me dis que c'est une chance d'avoir pu tester tous les systèmes de santé dans les pays dans lesquels j'ai habité.

  • Speaker #0

    Au moins tu peux renseigner les Français qui viennent dans les pays où tu as été.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est-à-dire énorme brûlure à deux doigts de la greffe en Australie. Ça va être accident du travail aux États-Unis parce que l'énorme armoire m'est tombée sur la jambe. Ça va être la perte de notre fille aînée à Dubaï. Donc voilà, comment se gèrent ces deux périnataux, etc. J'ai eu du mal à avoir mes enfants, donc tous les systèmes d'infertilité, quand on est à l'étranger, qui peuvent être très très compliqués, et bien là aussi, de voir comment est-ce qu'on peut être accompagné. Et c'est pour ça qu'il ne faut jamais négliger la santé, parce qu'on ne sait jamais ce qui va nous arriver. Et quand on part, on n'est pas forcément dans ces problématiques-là. Moi, quand je suis partie, je ne me suis pas dit que je vais galérer à avoir des enfants. Heureusement que j'avais l'assurance santé qui allait derrière, parce que quand on a trois mois de Prima, eh bien c'est un petit budget quand même. Donc voilà, il faut faire attention à tout ça. Et puis au fur et à mesure aussi de se dire, eh bien voilà, nouveau pays, nouveau problème de santé, heureusement que j'avais prévu entre guillemets un accompagnement. Donc on ne sait jamais ce qui peut nous tomber dessus. Donc il faut vraiment, vraiment, autant on se prépare à partir, autant il faut vraiment préparer. le pépin qui est censé jamais arriver et qui bien évidemment...

  • Speaker #0

    Du coup, toi, c'est tout le temps assurance santé internationale ? Tu prends une assurance santé qui vraiment peut te couvrir à l'étranger ?

  • Speaker #1

    De partout.

  • Speaker #0

    Super. Aujourd'hui, tu es en Angleterre, tu es à Londres, donc tu as accès au NHS. Est-ce qu'en plus du coup du système public, tu as aussi fait le choix de prendre une complémentaire santé privée ?

  • Speaker #1

    C'est vital.

  • Speaker #0

    Tout le monde n'est pas d'accord sur ce point, mais je viens d'avoir les points différents.

  • Speaker #1

    Voilà, vous avez passé sur le billard il y a trois mois. Je vous encourage fortement à avoir le choix. Voilà.

  • Speaker #0

    Bon, bah super.

  • Speaker #1

    Et notamment pour les grossesses aussi. J'ai ma petite sœur qui est à Londres et qui a accouché. Quand tout se passe bien, tout se passe bien. Quand ça brille, il vaut mieux avoir l'option.

  • Speaker #0

    Ouais. En plus, sur la maternité, ça se répare vraiment parce que sur les contrats, il y a des délais de carence. donc il faut vraiment un peu anticiper et réfléchir au projet bébé en amont exactement il faut se tenir prêt d'après toi, qu'est-ce que l'expatriation t'a apporté de mieux ?

  • Speaker #1

    bon maintenant t'es expatriée quand même des années mais si tu devais retenir peut-être une ou deux choses de ce que ça apporte vraiment l'expatriation je pense que ça nous apporte une énorme chance qui est d'élargir sa zone de confort et c'est pour ça que vraiment pour moi il est primordial Merci. de partir à l'étranger, non pas pour fuir, mais pour apprendre à se connaître différemment. Et ce qui nous permet de pouvoir comparer et de savoir ce qu'on a envie et ce qu'on n'a pas envie pour notre vie finalement. Et c'est surtout ce qui est très important, et on le voit pour les personnes qui y restent, c'est de comment développer cet état d'esprit global. Et cet état d'esprit global, on en a besoin pour tout aujourd'hui. Donc l'expatriation, c'est vraiment ça. Et pour toi,

  • Speaker #0

    c'est quoi la durée un peu minimum pour partir ?

  • Speaker #1

    Eh bien, je pense qu'une fois qu'on y a goûté, on part de plus en plus longtemps. Mais je ne sais pas, moi, j'ai commencé à partir très tôt, à 8 ans. J'allais en Angleterre 3 semaines. C'était déjà énorme. Après, ça s'est transformé en 3 mois, 6 mois, puis maintenant, ça fait 20 ans. Donc, je ne sais pas s'il y a besoin de partir longtemps pour vivre cette expérience. Je ne crois pas. L'important, je pense que c'est de partir. C'est clair. Et chacun devrait le faire parce que... L'enrichissement de toutes ces différentes cultures, c'est tellement beau que ce serait dommage de passer à côté.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'âge pour partir aussi. Je pense que c'est important de le notifier.

  • Speaker #1

    Je suis tout à fait d'accord. Il n'y a pas d'âge pour partir.

  • Speaker #0

    Si aujourd'hui, tu avais un conseil à te donner à toi-même pour bien préparer ton départ, pour faire tes premiers pas à l'étranger, ça serait quoi ?

  • Speaker #1

    C'est vraiment ça. Je crois que c'est un départ se prépare et le retour se prépare au moment du départ.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, c'est forcément une expérience qui a changé ta vie ?

  • Speaker #1

    C'est ma vie en fait. C'est ça qui est intéressant. Cette expérience est devenue ma vie et c'est un mode de vie d'être expatriée. Et on s'en rend compte, à Londres, il y a énormément de Français. Il y a les Français de France, puis il y a les Français, les expats. Et on se rend compte qu'on se retrouve entre expats, c'est très fluide. Parce qu'on a vécu dans plein de pays différents. Encore une fois, c'est vraiment un village. et il y a des connexions qui se font très facilement. Donc c'est assez drôle de voir les deux parce que moi je m'attirais les foudres, mais Londres, ce n'est pas une vraie expat entre guillemets. Donc je l'assume, je suis formatrice interculturelle, je l'assume. Mais c'est vrai que c'est assez drôle de voir ces différences-là.

  • Speaker #0

    Super intéressant. Des merci de ton temps. Est-ce que tu as quelque chose que tu voudrais rajouter, un petit mot de la fin ?

  • Speaker #1

    Un grand merci Margot. Et oui, une seule chose, c'est prenez soin de vous et de votre santé. Parce qu'on n'en a qu'une.

  • Speaker #0

    Superbe. Merci beaucoup. On mettra le lien d'Expat Village sur les différents réseaux pour qu'on puisse aussi retrouver ça et te retrouver toi. Merci beaucoup pour ton temps et on se dit à très vite.

  • Speaker #1

    À bientôt, Margot. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

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Description

Dans ce nouvel épisode, nous avons le plaisir de recevoir Florence, une véritable serial expat qui a vécu dans neuf pays. Aujourd’hui installée à Londres avec sa famille, elle nous racontera comment son parcours professionnel l’a d’abord conduite à New York et en Australie, avant de suivre son mari à Dubaï, en Arabie Saoudite et enfin en Angleterre. Vous découvrirez également comment son expérience multiculturelle et son attachement à l’adaptation ont façonné sa vision de l’expatriation et l’ont amenée à créer Expat Village, une plateforme d’accompagnement pour les expatriés et leurs enfants.

Florence partagera avec nous ses conseils et astuces pour bien s’intégrer à l’étranger, surmonter les défis du changement de pays et préserver l’identité culturelle de ses enfants tout en leur offrant une ouverture sur le monde. Elle nous parlera également de son expérience avec les différents systèmes de santé internationaux et de l’importance d’une bonne couverture santé lorsqu’on s’expatrie.

Nous vous laissons maintenant en compagnie de Florence pour cet épisode inspirant. Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode d'un podcast d'une expatriation réussie. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Florence, une véritable sériale expat qui a vécu dans 9 pays différents. Aujourd'hui, installée à Londres avec sa famille, elle nous racontera comment son parcours professionnel l'ont d'abord conduite à New York, puis en Australie, avant de suivre son mari à Dubaï et enfin en Angleterre. Vous découvrirez également comment son expérience multiculturelle et son attachement à l'adaptation ont façonné sa vision de l'expatriation. et l'ont conduite à créer Expat Village, une plateforme d'accompagnement pour les expatriés et leurs enfants. Florence partagera avec nous ses conseils et ses astuces afin de bien s'intégrer à l'étranger, surmonter les défis du changement de pays et préserver l'identité culturelle de ses enfants tout en leur offrant une ouverture sur le monde. Elle nous parlera également de son expérience avec les différents systèmes de santé internationaux et de l'importance d'une bonne couverture santé lorsqu'on s'expatrie. Je vous laisse maintenant en compagnie de Florence pour cette... Épisode inspirant, bonne écoute ! Bonjour Florence, je suis ravie de t'avoir aujourd'hui avec moi pour ce nouvel épisode de podcast. Est-ce que tu pourrais te présenter en quelques mots s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Bonjour Margot, merci de me recevoir. Alors je suis ce qu'on appelle une serial expat, 9 pays à mon actif dans des pays plus ou moins glamour. Et je suis maman de trois petites filles qui sont, elles, nées à Dubaï et qui n'ont jamais habité en France. Donc nous sommes une vraie famille d'expatriés en expatriation parce que nous sommes basées à Londres. Ok,

  • Speaker #0

    super. C'est quoi ton histoire d'expatriation ? Parce que là, tu me parles de Dubaï, tu me parles de Londres. Donc je suppose que tu as eu plusieurs expériences et comment tu en es venue à faire autant de pays différents ?

  • Speaker #1

    Alors ce qui est intéressant, c'est qu'au début, on a bougé pour mon travail. Donc j'ai habité à New York, en Australie. Et puis ensuite, on a bougé pour le travail de mon mari. Donc j'ai vraiment eu les multicasquettes. Et aujourd'hui, on est basé à Londres parce qu'on a souhaité se rapprocher un peu de la France. Mais on reste quand même un peu de l'autre côté de la Manche.

  • Speaker #0

    Justement, la France, ça fait partie de tes choix. Tu t'y vois y vivre de nouveau ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. J'ai quitté la France en 2005, donc ça va faire 20 ans. Et c'est vrai que je ne me vois pas forcément. Alors déjà, je pense que ce ne serait pas un retour, ce serait vraiment une nouvelle expat. Mais pour l'instant, ce n'est pas dans le pipe, comme on dit en anglais.

  • Speaker #0

    Surtout si tes filles n'ont jamais vécu en France, ça serait un vrai changement. Elles, elles ont vécu comment un peu les différents changements de pays ? Parce que du coup, est-ce que ça crée des problèmes d'accroche ? Ou est-ce que justement, c'est une vraie force dans leur éducation ?

  • Speaker #1

    Alors c'est ce qu'on appelle, je ne sais pas si tu te souviens Margot, les enfants de troisième culture. Oui. Donc il y a mes filles qui sont donc françaises, elles ont habité en Arabie Saoudite, à Dubaï, en Angleterre. Et donc tout ce mix font qu'elles ont plus de trois cultures, donc ça va être des petits burgers. Et en fait le but c'est de faire en sorte que peu importe le nombre de pays dans lequel elles habitent, elles rajoutent des ingrédients à leur identité. Et ce qui permet de faire en sorte que tous les challenges deviennent des opportunités. Donc elles vont parler plusieurs langues, elles sont capables de s'adapter plus facilement. elles ont déjà changé de système scolaire. Et donc, le but, c'est de leur faire comprendre que tout ça est une énorme richesse et une expatriation se réussit finalement par rapport à l'état d'esprit qu'on veut bien y mettre.

  • Speaker #0

    Super, très clair. Et est-ce que du coup, c'est quand même important pour toi de leur transmettre un peu la culture française ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est le jeu de l'expat. C'est un lien très fort parce que je suis lyonnaise, donc avec tout ce qui est alimentation. Donc, par exemple, la chandeleur. les raclettes. C'est vraiment important de se retrouver autour d'un repas, de garder ces valeurs françaises et aussi en même temps de faire en sorte qu'elles s'ouvrent aux autres cultures qui les entourent. C'est ça le jeu des enfants de 3ème culture, de garder des racines tout en prenant leur envol.

  • Speaker #0

    Tu leur parles français ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est notre règle majeure à la maison. J'en ai une qui est en système français, les deux autres sont en système anglais, mais notre règle c'est de parler toujours français à la maison. Et c'est la règle qu'on garde peu importe le pays dans lequel on habite.

  • Speaker #0

    Trop marrant que tu aies certaines qui soient dans le système anglophone et d'autres dans le système français. Comment ça se fait qu'aujourd'hui, il y a un peu ce déséquilibre entre tes filles ?

  • Speaker #1

    On a dû miser sur la meilleure, donc on a pris le choix. Non, pas du tout, c'est vraiment, je pense que chaque enfant est fait pour un système différent. Notre aîné qui est plus scolaire se sent très bien dans le système français et nos deux dernières ont toujours été dans le système anglais. Et c'est vrai que pour tout ce qui est état d'esprit, confiance en soi, estime de soi, il y a quand même dans le système anglais une avancée. qu'on ne retrouve pas toujours dans le système français. Et c'est vrai que pour moi, c'était important que chaque enfant se retrouve bien dans son propre système. Donc peut-être qu'il y en a une qui refusera ou pas, mais on leur laisse le choix. Et c'est la beauté de l'expat de se dire qu'on a le choix justement.

  • Speaker #0

    Super, ça ne doit pas toujours être très facile pour la gestion des plannings.

  • Speaker #1

    Alors là, je savoure Margot parce que là, j'en ai deux dans une école et la troisième dans une autre. L'année prochaine, j'en ai trois dans trois écoles différentes. dans deux systèmes différents. Donc là, tu vois, je suis cool.

  • Speaker #0

    Ça prévoit de belles choses. Aujourd'hui, du coup, tu es à Londres. Du coup, tu disais que c'était par rapport au travail. Est-ce que c'était aussi un choix un peu de cœur ? Parce que moi, personnellement, tu me dis Londres, je pense à la météo. Ce n'est pas forcément le gap que j'aurais fait entre Dubaï et Londres. Mais comment ça en est venu en dehors du travail ?

  • Speaker #1

    Alors oui, moi, c'est ce que je dis toujours, c'est que je ne suis pas faite pour vivre sans soleil et sans chaleur. Donc, c'est ça, je pense. Et c'est marrant parce que dans les expats, on n'en parle pas assez, je trouve, du changement climatique, dans le sens vraiment changement soleil et pluie. Et c'est quelque chose qui a un réel impact dans l'expatriation. C'est pour le travail de mon mari qu'on a bougé à Londres. Donc, je l'aime beaucoup parce que j'aurais... préférer rester au soleil quand même. Mais c'est aussi, comme on le disait, on est à des âges où on doit s'occuper de nos enfants, mais on doit aussi s'occuper de nos parents. Et le fait de pouvoir se rapprocher de la France, pour nous, c'était un choix primordial. Et puis aussi de faire en sorte que les filles, certes la France est le pays des vacances, mais qu'on puisse quand même créer des liens pour justement ancrer ses racines, comme on disait tout à l'heure.

  • Speaker #0

    Bon, du coup, pour l'instant, tu es à Londres. Mais est-ce que potentiellement, vous pourriez rechanger de pays ou ce n'est pas du tout dans les projets ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est la one million dollar question. Je n'espère pas. Parce qu'après neuf expatriations, je t'avoue que de voir se réinventer à chaque fois, de recréer, de tout rechanger, de recommencer à zéro, c'est quand même fatigant. Il faut qu'on se le dise, ça vient avec tout son lot de challenges. Et je trouve que Londres, pour le coup, mis à part le soleil, ça coche quand même pas mal de cases. mais on est quand même, je pense que quand on est expat un jour, on est expat toujours. Donc peut-être que ce sera une expatriation une fois que les filles seront parties de la maison et là je pourrais choisir la destination au soleil qui va bien.

  • Speaker #0

    Maurice revient beaucoup.

  • Speaker #1

    Il paraît, il paraît.

  • Speaker #0

    Super. Justement, vous avez fait beaucoup de pays différents. Comment tu fais quand tu bouges autant pour créer un peu des liens, entre guillemets, sincères ? peux garder et un peu créer ton cercle d'amis.

  • Speaker #1

    On se rend compte que le monde est un village, c'est une des raisons pour lesquelles on a créé Expat Village il y a cinq ans, mais réellement en fait on se rend compte qu'on connaît tous quelqu'un qui a habité quelque part et c'est cette entraide là qui pour moi n'a pas de prix parce que du coup on se sent moins seul dans ces différentes expats parce qu'on se dit comme nous Margot quand je t'ai dit je vais aller à Londres tu m'as présenté Sophie qui est le soleil de ma vie. Et du coup, c'est vrai que ça m'a aidée à m'intégrer à Londres, etc. Et c'est ça, c'est que tout le monde connaît quelqu'un et on se sent accueilli. Et je pense que l'état d'esprit des expats fait que, de base, même si on n'a pas encore partagé des choses très fortes, le fait même qu'on va se retrouver dans un même endroit, ça crée déjà une relation qui sera certainement durable. parce que la plupart du temps on regrette notre famille d'expat.

  • Speaker #0

    Super intéressant. Du coup tu as été plusieurs fois expatriée dans plusieurs pays, on l'a compris je n'arrête pas de le répéter, mais qu'est-ce que c'est à chaque fois le plus difficile ? Après je pense que c'est certainement différent en fonction des destinations, mais peut-être que tu peux nous citer deux trois choses qui ont été difficiles pour toi quand tu es arrivée dans des nouveaux pays ?

  • Speaker #1

    Alors le système scolaire quand on a des enfants. savoir si on les laisse justement système français ou non est ce qu'il ya un système français ou non et puis aussi de se dire faut qu'on recrée tout donc on va partir d'un pays où notre whatsapp sonne tout le temps on a plein de dîner invité à des fêtes etc à abba ok on se regarde dans le blanc des yeux dans certains pays a même pas une bouteille de vin pour se donner du courage donc et du coup On se dit, ok, ça va bien se passer. Et c'est là où il faut être patient, patient envers nous-mêmes, patient envers les autres. Mais quand on est prêt, en fait, c'est ce que je dis tout le temps, c'est qu'un départ se prépare, mais le retour se prépare au moment du départ. Et si on se prépare, finalement, on sait ce qui nous attend. Et à partir de ce moment-là, tout se fait beaucoup plus smoothly, comme on dit en anglais. Ok.

  • Speaker #0

    On a parlé de ce qui était un peu difficile, mais peut-être que tu as un peu un souvenir. très marquant d'expatriation, qu'il soit drôle ou un peu ton meilleur souvenir que tu voudrais raconter ?

  • Speaker #1

    Complètement. Alors, ça va faire un peu partie du climat. Donc, comme tu peux t'en douter, au Moyen-Orient, il ne fait pas froid en hiver. Et j'avais les filles qui étaient assez petites et j'adorais le concept de Secret Santa. Oui. Donc, du coup, le concept de Secret Santa. Et moi, ma happy place, c'est le désert. Le désert de l'Iwa, donc entre l'Arabie saoudite et le Moyen-Orient, c'est mon endroit à moi. Et donc, je me suis dit, comment allier les deux en ces périodes de Noël où... les Français ne peuvent pas forcément toujours entrer pour les fêtes. Et donc j'ai créé, au début avec nos amis, puis ça s'est élargi, élargi. Donc mon mari, le pauvre, en fait, il se déguisait en Père Noël et on faisait un Secret Santa dans le désert. Et il arrivait en luge. On a poussé le concept un peu loin, Marguerite. Mais c'est un de mes meilleurs souvenirs d'avoir pu créer ce Secret Santa dans le désert. Et je sais que la tradition perdure encore aujourd'hui. et c'est vraiment chouette parce que finalement, on ne peut pas avoir le Noël qu'on aurait aimé, et bien on se crée le nôtre et ça crée des souvenirs de dingue aussi.

  • Speaker #0

    On a remplacé la neige par le sable.

  • Speaker #1

    Exactement, et la luge est toujours là, tu vois, ça fonctionne. Ça glisse bien aussi,

  • Speaker #0

    ouais. On a parlé un peu d'Expat Village, moi j'aimerais bien qu'on parle un peu de ton parcours professionnel et aujourd'hui, qu'est-ce que tu fais à Londres ?

  • Speaker #1

    Ouais, complètement. Alors moi, j'accompagne vraiment les expatries de 6 ans jusqu'au top manager. à faire en sorte qu'ils puissent développer cet état d'esprit global pour s'intégrer et s'adapter dans les nouveaux pays. Et surtout aujourd'hui, ce qui se passe, c'est que, comme tu l'as pu le voir, j'adore les enfants de 3e culture et les jeunes. Et aujourd'hui, on accompagne les 14-25 ans à trouver leur voie et on fait en sorte que leur parcours à l'international devienne un parcours interculturel. Parce que notre cerveau n'est pas terminé avant 21-23 ans. Et donc, on nous demande de faire toujours des choix pour notre carrière. Et parfois, et on le voit dans le monde anglo-saxon, d'où le système anglais que j'affectionne, on fait des gapières. Ces gapières sont des années de césure qui nous permettent de partir à l'étranger pour se découvrir et pour savoir vraiment ce qu'on a envie de faire ou pas. Et donc, c'est ça vraiment qu'à Londres, on met en place au sein d'Expat Village, de Meckmeyer, de façon à prendre le temps pour en gagner et de ne pas se mettre une pression. « Je vais faire telle étude, telle étude, telle étude, je vais faire ces études-là. » mais j'ai aussi besoin de prendre du temps pour moi.

  • Speaker #0

    Super clair. Et du coup, ce programme-là, ça s'adresse aux enfants francophones ou vous l'adressez vraiment à toute personne, tous les enfants pré-adultes et adolescents, du coup, qui souhaitent vivre une expérience différente ?

  • Speaker #1

    Ça s'adresse à tout le monde parce que pour moi, c'est primordial de faire une expérience à l'étranger pour construire son identité. Donc, c'est les Français de France, les Français de l'étranger. Ça peut être les petits jeunes aussi de 14 ans qui veulent partir l'été. On a des séjours plus ou moins longs. Ça peut être le stage de seconde aussi. Maintenant, bon nombre d'écoles acceptent que ce stage de seconde se fasse à l'étranger. Ça peut être un étudiant qui est pris dans une grande école et en fait, il peut différer sa rentrée. Donc comme ça, il peut partir pendant un an. On s'adresse vraiment à tout le monde. Et vous pourrez retrouver, on fait un webinaire justement sur comment trouver sa voie.

  • Speaker #0

    Super intéressant. On a parlé boulot, on a parlé famille, maintenant on va parler un peu santé. Est-ce que tu peux nous dire un peu tes expériences en termes de santé et d'assurance santé dans les différents pays que tu as pu faire ?

  • Speaker #1

    Il faut savoir que dès qu'il y a un pépin, c'est moi.

  • Speaker #0

    En plus !

  • Speaker #1

    Donc j'ai eu la chance ou la malchance, mais maintenant je me dis que c'est une chance d'avoir pu tester tous les systèmes de santé dans les pays dans lesquels j'ai habité.

  • Speaker #0

    Au moins tu peux renseigner les Français qui viennent dans les pays où tu as été.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est-à-dire énorme brûlure à deux doigts de la greffe en Australie. Ça va être accident du travail aux États-Unis parce que l'énorme armoire m'est tombée sur la jambe. Ça va être la perte de notre fille aînée à Dubaï. Donc voilà, comment se gèrent ces deux périnataux, etc. J'ai eu du mal à avoir mes enfants, donc tous les systèmes d'infertilité, quand on est à l'étranger, qui peuvent être très très compliqués, et bien là aussi, de voir comment est-ce qu'on peut être accompagné. Et c'est pour ça qu'il ne faut jamais négliger la santé, parce qu'on ne sait jamais ce qui va nous arriver. Et quand on part, on n'est pas forcément dans ces problématiques-là. Moi, quand je suis partie, je ne me suis pas dit que je vais galérer à avoir des enfants. Heureusement que j'avais l'assurance santé qui allait derrière, parce que quand on a trois mois de Prima, eh bien c'est un petit budget quand même. Donc voilà, il faut faire attention à tout ça. Et puis au fur et à mesure aussi de se dire, eh bien voilà, nouveau pays, nouveau problème de santé, heureusement que j'avais prévu entre guillemets un accompagnement. Donc on ne sait jamais ce qui peut nous tomber dessus. Donc il faut vraiment, vraiment, autant on se prépare à partir, autant il faut vraiment préparer. le pépin qui est censé jamais arriver et qui bien évidemment...

  • Speaker #0

    Du coup, toi, c'est tout le temps assurance santé internationale ? Tu prends une assurance santé qui vraiment peut te couvrir à l'étranger ?

  • Speaker #1

    De partout.

  • Speaker #0

    Super. Aujourd'hui, tu es en Angleterre, tu es à Londres, donc tu as accès au NHS. Est-ce qu'en plus du coup du système public, tu as aussi fait le choix de prendre une complémentaire santé privée ?

  • Speaker #1

    C'est vital.

  • Speaker #0

    Tout le monde n'est pas d'accord sur ce point, mais je viens d'avoir les points différents.

  • Speaker #1

    Voilà, vous avez passé sur le billard il y a trois mois. Je vous encourage fortement à avoir le choix. Voilà.

  • Speaker #0

    Bon, bah super.

  • Speaker #1

    Et notamment pour les grossesses aussi. J'ai ma petite sœur qui est à Londres et qui a accouché. Quand tout se passe bien, tout se passe bien. Quand ça brille, il vaut mieux avoir l'option.

  • Speaker #0

    Ouais. En plus, sur la maternité, ça se répare vraiment parce que sur les contrats, il y a des délais de carence. donc il faut vraiment un peu anticiper et réfléchir au projet bébé en amont exactement il faut se tenir prêt d'après toi, qu'est-ce que l'expatriation t'a apporté de mieux ?

  • Speaker #1

    bon maintenant t'es expatriée quand même des années mais si tu devais retenir peut-être une ou deux choses de ce que ça apporte vraiment l'expatriation je pense que ça nous apporte une énorme chance qui est d'élargir sa zone de confort et c'est pour ça que vraiment pour moi il est primordial Merci. de partir à l'étranger, non pas pour fuir, mais pour apprendre à se connaître différemment. Et ce qui nous permet de pouvoir comparer et de savoir ce qu'on a envie et ce qu'on n'a pas envie pour notre vie finalement. Et c'est surtout ce qui est très important, et on le voit pour les personnes qui y restent, c'est de comment développer cet état d'esprit global. Et cet état d'esprit global, on en a besoin pour tout aujourd'hui. Donc l'expatriation, c'est vraiment ça. Et pour toi,

  • Speaker #0

    c'est quoi la durée un peu minimum pour partir ?

  • Speaker #1

    Eh bien, je pense qu'une fois qu'on y a goûté, on part de plus en plus longtemps. Mais je ne sais pas, moi, j'ai commencé à partir très tôt, à 8 ans. J'allais en Angleterre 3 semaines. C'était déjà énorme. Après, ça s'est transformé en 3 mois, 6 mois, puis maintenant, ça fait 20 ans. Donc, je ne sais pas s'il y a besoin de partir longtemps pour vivre cette expérience. Je ne crois pas. L'important, je pense que c'est de partir. C'est clair. Et chacun devrait le faire parce que... L'enrichissement de toutes ces différentes cultures, c'est tellement beau que ce serait dommage de passer à côté.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'âge pour partir aussi. Je pense que c'est important de le notifier.

  • Speaker #1

    Je suis tout à fait d'accord. Il n'y a pas d'âge pour partir.

  • Speaker #0

    Si aujourd'hui, tu avais un conseil à te donner à toi-même pour bien préparer ton départ, pour faire tes premiers pas à l'étranger, ça serait quoi ?

  • Speaker #1

    C'est vraiment ça. Je crois que c'est un départ se prépare et le retour se prépare au moment du départ.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, c'est forcément une expérience qui a changé ta vie ?

  • Speaker #1

    C'est ma vie en fait. C'est ça qui est intéressant. Cette expérience est devenue ma vie et c'est un mode de vie d'être expatriée. Et on s'en rend compte, à Londres, il y a énormément de Français. Il y a les Français de France, puis il y a les Français, les expats. Et on se rend compte qu'on se retrouve entre expats, c'est très fluide. Parce qu'on a vécu dans plein de pays différents. Encore une fois, c'est vraiment un village. et il y a des connexions qui se font très facilement. Donc c'est assez drôle de voir les deux parce que moi je m'attirais les foudres, mais Londres, ce n'est pas une vraie expat entre guillemets. Donc je l'assume, je suis formatrice interculturelle, je l'assume. Mais c'est vrai que c'est assez drôle de voir ces différences-là.

  • Speaker #0

    Super intéressant. Des merci de ton temps. Est-ce que tu as quelque chose que tu voudrais rajouter, un petit mot de la fin ?

  • Speaker #1

    Un grand merci Margot. Et oui, une seule chose, c'est prenez soin de vous et de votre santé. Parce qu'on n'en a qu'une.

  • Speaker #0

    Superbe. Merci beaucoup. On mettra le lien d'Expat Village sur les différents réseaux pour qu'on puisse aussi retrouver ça et te retrouver toi. Merci beaucoup pour ton temps et on se dit à très vite.

  • Speaker #1

    À bientôt, Margot. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

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