Speaker #0Est-ce que je suis toujours un être humain en pleine conscience de moi-même ? Si j'utilise des mots sans jamais questionner leur sens profond et ce qu'ils veulent dire ? Je ne sais pas, c'est la question qu'on va se poser un petit peu dans ce podcast.
Bonjour et bienvenue dans le podcast d'Oxymore & More, le poids des mots. Aujourd'hui, ensemble, nous allons questionner notre rapport aux mots, M-O-T-S, et à ce qu'ils peuvent générer de maux, M-A-U-X, notamment dans la sphère de l'entreprise. Nous allons peut-être faire un petit pas de côté ensemble et passer 20 minutes à questionner un sujet très particulièrement, en lien avec notre rapport aux mots en entreprise.
Je m'appelle Sonia Vignon, je suis linguiste spécialiste en rhétorique et en sémantique. J'ai travaillé en France, au Canada, et j'ai rencontré tellement de gens merveilleux qui avaient un rapport aux mots et à la langue différents, que je me suis rendue compte que c'est ce qui faisait notre singularité et notre humanité. Et s'il y a bien un endroit où on peut abîmer un peu notre humanité et notre rapport au mot, c'est quand même l'entreprise. Je crois que c'est par là qu'est arrivée l'uniformisation de masse de la sémantique et de ne plus être en vigilance sur le fait que quand on dit quelque chose, ça a un impact sur la personne qui est en face de nous. Aujourd'hui, on parle d'une manière... codée, codifiée parce que tout le monde le dit, donc si tout le monde le dit, c'est que ça doit être bon. Et on a créé ce podcast pour prendre le temps de se reposer autour de notre vision du monde et de la manière dont on le nomme. C'est un podcast qui milite pour la nuance. Voilà, devenons militants de la nuance.
Dans ce premier épisode, nous avons voulu explorer la nuance. Ce petit truc qui nous manque parfois, souvent, et dont on aimerait que les gens s'approprient plus souvent l'importance. Être nuancé, ça n'est pas être faible. Être nuancé, c'est être précis. Alors on a parfois un peu la flemme, ne nous le cachons pas, d'aller chercher le juste mot, mais peut-être qu'un tout petit effort sera le point de départ d'un grand mouvement humaniste.
Nous entrons en 2025. et si on décidait que 2025 c'est l'année de la nuance ? Ca serait bien un monde où on fait attention à ce qu'on dit, où on fait attention aux autres, où on se souvient que les mots ont un sens et qu'ils ont également des conséquences. Il y a une science qui s'appelle la neurolinguistique qui vient cartographier notre cerveau et regarder où est la zone du langage quels sont les effets que font physiquement les mots que l'on entend et les mots que l'on reçoit on sait que certains enfants vont payer 20 ans de thérapie parce qu'ils ont entendu des mots pas très chouettes toute leur enfance et que ça les a conditionnés. Tout ça fait partie de notre humanité et tout ça peut parfois nous enlever notre humanité. Est-ce que je suis toujours un être humain en pleine conscience de moi-même si j'utilise des mots sans jamais questionner leur sens profond, et ce qu'ils veulent dire ? Je ne sais pas. C'est la question qu'on va se poser un petit peu dans ce podcast. L'idée étant d'aller repenser ensemble notre rapport aux mots, la nuance qui nous manque parfois en même temps que nous manque le vocabulaire.
Je suis linguiste. J'ai donc fait des études en sciences du langage et dans les neuf sciences du langage, il y a une des sciences qui s'appelle la phonologie. La phonologie, c'est la manière dont on fait le son, dont on crée la langue. Et mon cours préféré, prèf de prèf, c'était les premières années, on a étudié le 0-2 ans. Donc l'acquisition du langage chez l'être humain. C'est merveilleux de... possible de se rendre compte qu'en fait un enfant à la naissance peut parler toutes les langues du monde évidemment nous parlons des langues du monde. Et surtout il les distingue. C'est à dire, qu'un enfant dans sa première semaine de vie est capable de distinguer toutes les langues qui lui seront parlées, c'est beau quand même ! ça veut dire qu'on a machines cerveau d'une complexité incroyable et qu'on est encore bien loin de savoir utiliser je pense que globalement on utilise un écrou alors qu'on a une Rolls Royce. Et dans ce cours, on a appris que l'enfant entre 0 et 2 ans n'a pas de langage et souvent, c'est l'âge où il mord. Et en fait, le fait qu'il morde n'est jamais lié à juste une envie de violence, ou en tout cas très peu, c'est toujours lié à un moment où il n'arrive pas à exprimer une émotion. C'est-à-dire qu'en fait, par là où il est frustré, il exprime. Et donc, où est-ce qu'il exprime ? Par la bouche. Vous avez des enfants qui mordent quand vous les chatouillez, parce que vous leur faites un... une émotion trop forte, une joie trop forte, ils ne savent pas l'exprimer, clac, ils vous niaquent. Et en fait, ce n'est pas de la violence, absolument pas, et souvent les parents sont très surpris, mais c'est vraiment l'expression d'une émotion qui n'a pas réussi à être nommée.
Et la violence adulte, c'est exactement le même schéma en fait. C'est-à-dire, je n'arrive pas à nommer, je suis extrêmement frustrée, et donc je vais être très violent physiquement. Ça, c'est vraiment avouer la perte de raison et la perte de contrôle, et notamment le fait de ne pas savoir dire, et parfois juste verbalement. Et on arrive dans une société comme ça, qui parfois peut manquer de vocabulaire, donc peut manquer de manière d'exprimer justement ce qu'elle ressent, et donc arriver tout de suite dans une... hyper-violence, et puis de toute façon, comme le mec d'à côté m'a traité de connard et qu'il n'a pas nuancé, je ne vois pas pourquoi moi, je ferai l'effort de ne pas traiter ma voisine de connasse, vu qu'a priori, c'est ça maintenant mon échelle de valeur.
Donc, pour revenir à la nuance, il faut aussi avoir du vocabulaire, un grand champ lexical, et savoir aller chercher le bon mot, puisqu'en fait... la nuance c'est pas la nuance quoi, la nuance c'est la capacité à aller chercher parmi mille mots celui qui est le plus juste et le plus correct pour exprimer ce qu'on ressent, sachant que personne n'a jamais de difficulté à exprimer des choses extrêmement pragmatiques et faciles à visualiser, genre une fleur, quand je dis une fleur c'est bon, tout le monde a la fleur à peu près, et après oui je peux nuancer ma fleur, je peux aller sur une pivoine, sur une rose, sur un machin, mais enfin bon fleur ça va quoi.
Alors que... que par exemple déception, confiance, tristesse. Ce sont vraiment des mots qui ont un sous-jacent très fort, qui amènent à nos personnalités, qui amènent à notre éducation, qui amènent à notre sexe, qui amènent à notre rapport émotionnel à ce qu'on est en train de dire et donc de vivre. Et tout ça fait qu'aujourd'hui, il est parfois plus facile de dire je suis en colère que de dire je suis blessée. Il est plus facile de dire t'es vraiment un connard que de dire là, tu m'as fait mal parce que ma grand-mère disait un truc très drôle quand j'étais petite, elle disait il ne faut pas dire il est con, il faut dire il est con parce que. Et c'est ce qui arrive derrière le parce que qu'il y a de la puissance, tout ce qui était avant n'existe pas. De la même manière d'ailleurs que quand on dit "mmmh-mmmh-mmh... mais", on a perdu l'intégralité du début de la phrase parce que le "mais" l'annule.
Du coup, une fois qu'on a dit ça, on n'a rien dit, c'est bien beau de se dire qu'on ne nuance pas assez ou en tout cas. que parfois on ne nuance pas assez, parce qu'on va aussi nuancer le propos. L'idée, c'est bien sûr, ensemble, de voir comment est-ce qu'on peut revenir un petit peu plus à la nuance, revenir un petit peu plus à la douceur. Je crois que la douceur a été longtemps synonyme dans la tête des gens de faiblesse. Et aujourd'hui, il y a une espèce de mouvement militant pro-douceur, vraiment, qui émerge. Et on le voit même en entreprise, parce que moi, malgré tout, mon domaine, c'est quand même la linguistique, dans l'entreprise. Et on voit bien que même là, de plus en plus, les gens demandent à ce qu'on les respecte, déjà, et on respecte quelqu'un en premier lieu par le mot et par l'écoute. Ça veut dire que c'est pas seulement bien parler, c'est aussi bien écouter la nuance. C'est aussi être capable d'avoir entendu avant de répondre vraiment ce que l'autre voulait dire.
Et souvent, on dit "Oui, je vais le convaincre". Convaincre, c'est vaincre les cons. C'est tout sauf nuancer convaincre et ça a une image très agressive. Le cerveau humain fonctionne exactement comme un cinéma. Ça veut dire qu'à partir du moment où je dis un mot, vous le projetez sur un écran de cinéma dans votre tête. Votre cerveau le met en perspective et en image dans votre tête. Convaincre, faites le test. Vous avez tous vu quelque chose de l'ordre de je vais t'attraper, je vais te secouer et à la fin, je vais te convaincre. Faire adhérer, c'est beaucoup plus doux. Expliquer, c'est beaucoup plus doux. Transmettre, alors là, c'est carrément plus doux. Et donc là, par exemple, quatre mots qui sont à peu près dans le même domaine d'interaction et pour autant qui ne disent pas du tout la même chose. Entre ce mec, je vais le choper, je vais le convaincre et je vais le faire adhérer à mon propos en lui expliquant. Il y a quand même 12 km d'écart, c'est le Grand Canyon au milieu. Pour autant, souvent, c'est dans le même contexte. Je vais aller voir un collaborateur, je vais aller voir un prospect, je vais aller voir un parquet. partenaire, un prestataire. Je vais intervenir en réseau, peu importe. Mais quand j'y vais pour convaincre, j'y vais dans un rapport de force que je dois gagner. Quand j'y vais juste pour transmettre mon message de la manière la plus juste possible, je n'y vais pas du tout dans la même énergie. Ça, c'est vraiment quelque chose de très important. L'énergie que je mets dans la relation et l'énergie que je mets dans ma prise de parole, elle est totalement perceptible par l'autre, toujours. C'est pour ça que parfois, quand on est stressé, on se rend compte que... qu'il y a un rapport de force qui se crée et que la personne en face devient tout à coup un petit peu dans la condescendance parce qu'elle a senti intuitivement qu'elle avait le pouvoir. Et il y a des gens, sentir qu'ils ont le pouvoir les transforme en dictateurs.
On le voit avec les hôtesses de caisse. Les hôtesses de caisse, souvent, se font excessivement mal parler. par des gens qui, dans la vie, sont des gens de grande frustration et qui, là, se sentent une espèce de pouvoir, totalement illégitime, mais de pouvoir, qui leur permettent de se comporter très mal parce que, dans leur propre vie, on peut leur avoir manqué de respect. Il y a quand même une espèce de chaîne vraiment terrible dans la violence, notamment verbale, du fait de dire mais si on me parle mal, je peux mal parler parce que c'est comme ça qu'on parle. Et puis, si en plus, je suis doux et sensible, on va penser que je suis faible et on va me marcher dessus. Donc il y a quand même de gros biais cognitifs aussi autour du rapport à la langue et au fait de nommer des choses plus douces, notamment en entreprise.
Donc comment on fait pour nuancer ? Déjà, on se souvient que chacun a son propre écran de cinéma et que ce que je vais projeter, moi, ce n'est pas forcément ce que projette l'autre et que pourtant, c'est le même script. D'ailleurs, on fera un épisode autour de l'IA parce que le prompt, c'est exactement ça. Même un prompt aura des résultats différents. Parce que pour une virgule, pour un espace, pour un mot, on va changer intégralement la perception et changer intégralement le film qui va se dérouler sur l'écran de cinéma.
Donc la première étape, je pense, pour revenir à une nuance, c'est un, accepter que la douceur est une force et que faire attention aux autres, c'est pas un effort, c'est un prérequis pour avoir une vie chouette et apaisée en entreprise comme ailleurs, déjà. La deuxième, c'est d'arrêter cette espèce de condescendance insupportable générationnelle qui dit que par exemple aujourd'hui, non mais les jeunes ne lisent pas. C'est faux. On n'a jamais autant lu. Alors, on n'a jamais autant lu. Ce n'est pas qu'on n'a jamais autant lu de qualité, mais on n'a jamais autant lu qu'aujourd'hui puisque toutes les vidéos sont sous-titrées, que la plupart des supports visuels ont du texte et que même sur LinkedIn et tout ça, il y a des carrousels. Enfin, on a... des réseaux sociaux qui sont des réseaux sociaux de l'écrit. On écrit. Alors, mal ou pas mal, voilà. Mais malgré tout, on n'a jamais autant lu. En tant qu'entité, on n'a jamais autant lu. On n'a jamais autant produit. C'est-à-dire qu'aussi, on a des outils qui nous permettent d'aller explorer tout et n'importe quoi, et de faire et de créer. Ça veut dire qu'on n'a aussi jamais eu une accessibilité aussi forte à la culture, et au mot, et donc à la nuance. Et pour le coup, moi, ce qui me pose un problème, c'est le côté un peu dogmatique. de dire, pour avoir des mots, il faut lire, et il faut lire du Flaubert. Non. Déjà parce que si on n'a pas envie de passer 45 minutes sur une tapisserie, on n'est pas obligé de lire du Flaubert. Très long, Flaubert. Comme Tolstoy, il a le temps de mourir dix fois avant qu'il ait changé de passage dans la steppe.
Mais en fait, être curieux, c'est ça le truc. Pour avoir de la nuance, il faut avoir de la curiosité. Il faut avoir de la curiosité à l'autre, il faut avoir de la curiosité au monde, il faut aller chercher. J'ai un fils, j'en ai même deux, mais j'ai un fils. qui veut être paléontologue, qui a écumé YouTube comme Jaja. J'ai vu un truc. Et il est capable de te parler de dinosaures, mais vraiment avec un niveau de connaissance qui est dingue, parce qu'en fait, en effet, aujourd'hui, tu peux absolument tout savoir sur les dinosaures. Si tu passes un peu de temps à chercher sur YouTube, parce qu'il y a des paléontologues qui ont fait des vidéos incroyables, des TEDx formidables. Enfin, donc... Oui, il a lu des encyclopédies, mais en fait, ce n'est pas là qu'il a appris tout ce qu'il sait aujourd'hui. Et donc, nier le fait que la culture peut passer par d'autres canaux que le livre, déjà, ce n'est pas nuancé. Le truc, c'est que le manque de nuance, il est global.
Il y a eu beaucoup d'apports au cours des minutes qui viennent de s'écouler. Et c'est ce qui nous prouve que ce podcast a une raison d'être et a de beaux jours devant lui. Parce qu'on va aller explorer tous ensemble des concepts comme la neurolinguistique, les biais cognitifs, les stratégies d'évitement à la communication. On va aller s'amuser ensemble à repenser nos mots, pourquoi ils nous font cet effet ou celui-là et pourquoi ça fait ça chez mon voisin et ça ne le fait pas chez moi. On va lier l'humanité à son langage parce que typiquement, dans le manque de nuances, puis dans la violence, ce sont souvent des sentiments et des émotions très humaines qui nous y amènent, comme la peur. La peur est un sentiment qui amène à beaucoup, beaucoup, beaucoup de violence. Plus que la colère ! Encore plus si vous avez peur pour vos gosses. Alors là, autant vous dire, c'est ce qui peut transformer n'importe qui en Hulk. Et en entreprise, c'est encore plus vrai parce que malgré tout, il y a des choses qui se jouent autour de notre humanité en entreprise. Le fait d'être considéré, le fait d'avoir une compétence, le fait d'être mis en valeur ou au contraire, humilié. Le fait d'être dans une équipe ou au contraire, de se sentir très seul. Tout ça va venir impacter fortement notre métier, notre implication dans l'entreprise. Ça a des conséquences à tous les niveaux. Donc travailler ensemble sur nos écrans de cinéma, devenir de meilleurs réalisateurs, faire de meilleurs scripts. mieux caster nos personnages. C'est vraiment quelque chose qui peut apporter beaucoup, beaucoup, beaucoup de joie. Et je pense qu'on est dans une société qui parfois manque un tout petit peu de joie. Donc si on peut ramener de la joie, cool !
Je pense que ce dont il faut qu'on se souvienne aujourd'hui, et ce qu'on pourrait d'ailleurs tous questionner à la fin de ce podcast, c'est le langage est éminemment singulier, individuel et personnel. Par exemple, j'ai commencé ma carrière, moi, à Montréal. dans une maison d'édition haïtiano-québécoise. Donc, je travaillais avec des Haïtiens immigrés au Québec. Et ils m'appelaient la minorité audible. Parce que moi, tant que je n'avais pas ouvert la bouche, on ne savait pas que j'étais étrangère. Alors que eux, oui. Et on s'est rendu compte en travaillant ensemble qu'on avait, Québécois, Haïtiens et Françaises, des rapports aux mots plus que différents. Déjà parce que les Québécois et les Français utilisent les mêmes mots, mais pas avec le même sens. Donc, moi, j'ai quand même eu des conversations surréalistes. Je ne comprenais rien. Et pourtant, on utilisait les mêmes mots. Et finalement... C'est la même chose parfois en entreprise en France, sauf qu'on s'en rend moins compte, mais c'est exactement la même chose. Et on a un rapport très culturel au mot. Et donc, de la même manière, les Haïtiens avaient vraiment, notamment à la temporalité, un rapport qui n'appartenait qu'à eux parce que pour eux, un rendez-vous à 9h du matin, qui est pour moi un rendez-vous à 9h du matin, ça veut simplement dire à partir de 9h du matin. Et tant que tu es dans la même journée, je suis à l'heure. C'est-à-dire qu'ils peuvent se pointer à 17h et te dire Oui, on avait rendez-vous à 9h. Mais du coup, c'était qu'à 7h. Ben non ! Donc voilà, le mot est personnel, il est lié à notre éducation, à nos études, à notre pays, à notre sexe et aussi à notre accord de nous-mêmes et de nos propres émotions.
Pendant plusieurs podcasts, on va aller voir comment chaque être humain, tout singulier qu'il est, contribue à la société au sens sociétal et à la société au sens de l'entreprise. Et comment créer ensemble des éléments de compréhension qui acceptent, tolèrent, valorisent le fait que les gens, quand ils s'expriment, donnent d'eux-mêmes et se mettent de faits beaucoup plus à nu que n'importe quand ailleurs dans le monde. Et que parler, prendre la parole, oser, c'est aujourd'hui ce qui peut nous mettre le plus en danger. Ça peut aussi expliquer que parfois, on est tout de suite très fermé, très obtus, très dur, simplement pour dire je refuse d'être perméable, à toi et je refuse de me mettre en danger dans l'interaction.
Donc, on a commencé en disant on va militer pour la nuance et je pense qu'en fait, on va surtout militer pour l'attention dans le fait d'être attentif aux autres et à soi-même et de considérer le langage comme un vecteur d'attention, de soin et d'humanité.
Et voilà, c'était le premier épisode de notre podcast. La linguistique, c'est fantastique et on est punks de la nuance. J'espère que ça vous a plu. Si jamais vous avez envie de creuser un petit peu le sujet, et autant vous dire, j'espère que vous avez envie de creuser un petit peu le sujet, sinon ça ne va pas être très très bonne, vous pouvez me contacter ou me suivre sur LinkedIn, sur notre site internet, oxymoranement.com, et découvrir certaines de nos conférences en ligne. À bientôt !