- Speaker #0
Bonjour et bienvenue dans ce nouveau Ristretto, le podcast de l'agence Adverti. Tous les 15 jours, notre équipe vous propose une table ronde avec un concentré d'infos qui stimule votre créativité et offre une bonne dose d'astuces à actionner.
- Speaker #1
Stratégie, réseaux sociaux,
- Speaker #0
référencement, marketplace, analytics, tous nos sujets de prédilection sont passés au crible sous forme de retours d'expériences, de conseils et d'analyses des tendances. N'hésitez pas à vous abonner. Pour ma part, je m'appelle Emeline Foissey et je suis la cofondatrice de l'agence Adverti. une agence de communication spécialisée dans le web basée dans la jolie ville de Troyes. Mon équipe et moi-même accompagnons des PME, des grands groupes, des institutionnels, des e-commerçants et des start-up dans leur stratégie de communication digitale. N'hésitez pas à vous renseigner sur notre site web agence-adverti.fr ou encore à nous envoyer un email sur ristretto-adverti.fr Bonne écoute !
- Speaker #1
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans le Ristretto. Aujourd'hui, nous allons nous plonger dans l'univers fascinant des micro-influenceurs et micro-influenceuses. Ces créateurs et créatrices de contenu qui, avec une audience comprise entre 10 000 et 100 000 abonnés, possèdent un impact authentique et puissant. Rien de mieux pour parler de ce sujet que d'avoir une influenceuse autour de la table. Pour cet épisode, j'ai donc l'immense plaisir de recevoir Lola Mathey.
- Speaker #2
Enchantée, bonjour à tous.
- Speaker #1
Alias Lola MTH, une influenceuse basée à 3, qui partage son quotidien sur Instagram à ses 17 000 abonnés. Elle nous partagera son parcours, son expérience et ses conseils. pour une collaboration entreprise-influenceur qui soit fructueuse. Alors, chers auditeurs et chères auditrices, si vous vous êtes déjà demandé comment fonctionnait l'univers des micro-influenceurs, à quoi ressemble la journée type d'une influenceuse, ou encore quels étaient les coûts d'une collaboration, cet épisode est fait pour vous. Aujourd'hui, pour parler de tout ça, j'ai aussi le plaisir et l'honneur d'être accompagnée de mes acolytes habituelles, Fanchon Urbès, Bonjour ! développeuse WordPress et Shopify à l'agence, et Charlyne Neyt.
- Speaker #3
Hello tout le monde !
- Speaker #1
Community Manager et spécialiste SMA. Je vous propose de commencer. Tout d'abord, un grand merci Lola. d'être avec nous, d'avoir répondu à notre invitation. Est-ce que tu peux, dans un premier temps, nous raconter ton parcours ?
- Speaker #2
Oui, du coup, j'ai fait mes études. À la base, je suis parisienne, je suis née à Paris. J'ai fait un bac S sur Paris. Et puis après, j'ai des origines troyennes, donc je suis revenue un peu au berceau familial. Et j'ai fait des études dans le commerce. J'ai fait déjà un DUT. J'ai écouté TC et puis par la suite, j'ai continué dans le commerce également. J'ai fait une école de commerce, anciennement l'ESCA3, avec un master en marketing international.
- Speaker #1
Ok, super, merci. Et aujourd'hui, où est-ce que t'en es ?
- Speaker #2
Aujourd'hui, il y a plein de choses qui ont changé. J'ai travaillé dans plusieurs grosses boîtes, sur trois dans la com, le marketing. Et puis en fait, en 2021, je suis devenue maman, la révélation. Et à côté de ça, j'étais déjà un peu sur Instagram. Et je me suis dit, pourquoi pas me lancer ? C'est le moment. Et donc 2021, j'ai tout quitté pour me lancer à mon compte en tant que community manager à la base. Mais voilà, en auto-entreprise.
- Speaker #1
Ok. Et comment est-ce qu'on arrive à se dire, go sur Insta, j'intensifie ?
- Speaker #2
Alors en fait, moi j'ai commencé sur les réseaux sociaux, c'était vraiment un peu le début d'Instagram, c'était en 2016. À la base, c'était vraiment complètement perso. Et à l'époque, il y avait un programme de sport qui s'appelait le TBC, ça s'appelait le Top Body Challenge. Wow ! Ouais, ça fait rêver ! Et c'était un programme de sport, bon voilà, j'étais pas si forte que ça, mais bon. J'avais envie de me mettre au sport, je me suis lancée là-dedans et Instagram a commencé comme ça puisque je partageais au quotidien mes recettes, mon sport, mes avant-après, tout ça, tout ça. Et j'ai perdu 10 kilos, je crois, en trois mois. Et à l'époque, je postais tout, je notifiais à chaque fois l'influenceuse qui est à l'origine de ce programme et en fait, elle partageait aussi mon évolution. Et c'est comme ça que mon compte a grossi super vite. À l'époque, je montais très très rapidement et c'était tout début d'Instagram, donc il y avait beaucoup moins de monde, beaucoup moins de postes, donc c'était beaucoup plus facile de se démarquer.
- Speaker #3
T'as chopé le bon créneau.
- Speaker #2
Ouais, c'est ça. J'étais là au bon moment, mais vraiment par hasard. Et à la base, c'était vraiment du sport, un peu une drogue. Le sport avec aujourd'hui, il y en a quoi ? Comme quoi, tout change. J'aime qu'aujourd'hui, le sport, il n'y en a plus beaucoup. On essaye, on va quand même. Faut pas le dire. Surtout au début d'année, faut pas le dire.
- Speaker #1
Comment est-ce que tu définirais ton univers actuel du coup ?
- Speaker #2
Aujourd'hui, c'est vraiment plutôt du lifestyle, c'est-à-dire que je partage vraiment mon quotidien. Mais en fait, ce qui est cool, c'est que j'ai des abonnés qui me suivent depuis le début. En fait, on a un peu grandi ensemble. J'étais un peu la jeune femme, j'avais 20 ans à l'époque. Et puis aujourd'hui, je dis des femmes parce que j'ai quand même une communauté de 85% de femmes. Aujourd'hui, voilà, elles ont grandi avec moi, on s'est mis en couple, on a eu des séparations, on s'est mariés, pas mariés, on a eu des enfants et c'est ça qui est cool. Et aujourd'hui, je partage surtout mon quotidien, c'est-à-dire ma vie de famille, mes voyages, mon boulot parce que je suis en auto-entreprise. Et je trouve que de partager un peu les coulisses de la vie d'entrepreneuse, c'est sympa aussi. Montrer que tout n'est pas toujours beau et rose sur Instagram, on montre aussi un peu les galères. Je suis passionnée de déco, donc voilà, énormément de déco. Un peu la mode, même si j'ai pas mal réduit, mais ça fait partie aussi des sujets que j'ai beaucoup évoqués. Et puis voilà. Mon compte grandit avec moi.
- Speaker #1
Ok. D'ailleurs, tu postes de façon régulière. C'est quoi ton rythme ?
- Speaker #2
J'essaye. Je suis de moins en moins, mais j'essaye. Je suis d'un temps, c'était vraiment tous les jours où je faisais des posts tous les jours, quotidiennement, avec une copine. On anticipait nos posts. C'est-à-dire qu'on allait en ville, on allait faire des photos de nos looks, machin. C'était vraiment tout un... C'était hyper organisé. Aujourd'hui, c'est beaucoup plus spontané. Et quand j'ai le temps, quand j'ai envie, il y a des jours où j'ai strictement rien à poster. Et puis voilà, Instagram, c'est quand même... Je parle d'Instagram parce que c'est le réseau social que j'utilise le plus. Mais c'est toujours quand même dans l'esthétique. Donc, il faut essayer d'avoir un joli contenu. Et puis, ça prend du temps, en fait, de faire des choses. Oui, complètement. Donc, on va dire que j'essaie... Tu prêtes à faire du Parisien ? Donc, j'essaie d'aller deux fois par semaine. C'est pas mal.
- Speaker #1
OK, ça marche.
- Speaker #3
Au niveau des stories, par contre, tu publies quand même tous les jours.
- Speaker #2
Oui. Pour continuer que ton compte se développe. J'essaye de tous les jours poster quelque chose. Super.
- Speaker #1
Et comment... Alors, tu parles de ton organisation, justement. Comme quoi, tu étais plus organisée avant. Aujourd'hui, tu as quand même cette visibilité sur ce que tu comptes poster dans le mois.
- Speaker #2
Pas du tout.
- Speaker #1
Non, vraiment.
- Speaker #2
Vraiment pas. Super. Le jour le jour. Oui, le jour le jour.
- Speaker #1
C'est un peu le jour. Ce qui plaît aujourd'hui, c'est... beaucoup l'authenticité, de pouvoir avoir une personne qui...
- Speaker #2
On y est revenu, je trouve, depuis la période post-Covid et tout, on est vraiment revenu sur le côté beaucoup plus authentique. Et puis peut-être parce que, voilà, aussi en vieillissant, on a d'autres priorités. À l'époque, j'avais entre guillemets pas que ça à faire, mais j'avais le temps d'aller le week-end avec mes copines faire des photos. Aujourd'hui, plus le temps. Donc, quand on arrive à faire une jolie photo, tant mieux, on la poste. Et puis sinon, voilà, au feeling, vraiment.
- Speaker #1
Ok. Charlie, vous avez des questions ?
- Speaker #2
Là comme ça, t'entends me bloquer là. Je dirais, excuse-moi, j'avais des questions.
- Speaker #3
J'ai une question comme ça. Tu l'avais peut-être de ton côté aussi, Meline, d'ailleurs. T'as déjà eu des collaborations avec des marques qui t'ont contactée ?
- Speaker #2
Oui, tout à fait.
- Speaker #3
Du coup, ça se passe comment ?
- Speaker #2
En fait, ça a pas mal changé. Moi, quand j'ai commencé Instagram, c'était surtout ce qu'on appelle aujourd'hui du gifting. C'est-à-dire qu'on t'offrait des cadeaux. On te proposait de t'envoyer tel ou tel produit, le tester. et d'en parler, mais sans vraiment de conditions. C'est-à-dire qu'on parlait... Pas de contraintes spécifiques. Pas de contraintes. T'en parlais tant mieux, t'en parlais pas. Voilà. Et puis c'était un peu... Les choses se sont un peu plus organisées, durcies et tout avec le temps. Aujourd'hui, il y a toujours des campagnes, des collabs de gifting, mais avec plus de contraintes, justement, où on t'impose de faire tant de stories, tant de posts, etc. Et puis maintenant, il y a aussi, selon le nombre d'abonnés, des collaborations rémunérées. Moi, j'avoue que c'est aujourd'hui ce vers quoi je tends le plus. Parce qu'en fait, j'ai aussi une autre vie à côté et que par passion, c'est cool, mais que ça demande quand même énormément de temps et d'investissement. Donc voilà, c'est important pour moi aujourd'hui que mon travail soit mis en avant. Et voilà, tout travail mérite salaire. Donc aujourd'hui, c'est plus des campagnes rémunérées.
- Speaker #1
Est-ce que tu as une agence qui gère tes partenariats ?
- Speaker #2
Non. En tant qu'influenceuse, c'est ça. C'est soit tu gères en autonomie ton truc, soit après, tu peux avoir des agences qui t'aident justement dans tes démarches, mais aussi dans trouver des collaborations et tout. Moi, je fais vraiment tout tout seul.
- Speaker #3
Donc, c'est un souhait, du coup ?
- Speaker #2
Ouais, c'est un souhait, carrément.
- Speaker #3
Déjà des agences qui démarchent ?
- Speaker #2
Oui, mais pour l'instant, je ne vais pas... Parce qu'en fait, ça reste vraiment une passion. Ce n'est pas mon métier à temps plein. Je ne cherche pas à faire que de l'influence. D'ailleurs, je n'aime pas trop le mot influence parce que... Ouais, il y a toujours une image un peu influenceuse. On voit la nana à Dubaï qui gagne trop bien sa vie, et c'est pas le cas du tout. Moi, je le fais vraiment à côté, plus par plaisir, puisque j'aime ça, en fait. Avec le temps, j'ai développé ça. Je me considère plus comme créatrice de contenu. Donc non, je gère en autonomie mon truc et ça me va bien. Ça me permet de choisir moi-même mes collaborations. Là où j'ai envie d'aller, je garde carrément la main. C'est ça. Et puis, tu as moins la pression aussi d'avoir plein de contrats derrière toi, plein de marques qui attendent après toi. Alors des fois, j'ai des agences qui me contactent pour un client. Il y a des choses qui se font des fois comme ça. Parce que les clients, en fait, ils ont délégué eux-mêmes. Ils ont délégué à une agence de com ou autre. Et des fois, c'est des agences qui me contactent, mais c'est tout.
- Speaker #1
C'était qui ta première collab d'ailleurs ?
- Speaker #2
Je t'en souviens ? Alors en rémunéré, ma première collab, c'était à Troyes. C'était un concessionnaire automobile. Ok. C'était ma première collaboration rémunérée. C'est là où je me suis lancée à mon compte. Parce que quand on demande des collaborations rémunérées, il faut un statut d'auto-entrepreneur. Donc jusque-là, c'était du gifting et il n'y avait pas besoin. Mais là, ça a un peu officialisé les choses. Donc, première collab 3 yens avec une concession automobile.
- Speaker #1
Top. Et c'est quoi du coup les étapes aujourd'hui quand une marque souhaite faire appel à toi ? Ça se passe comment ?
- Speaker #2
Alors la plupart du temps, c'est les marques qui nous contactent. Vraiment, dans 90% des cas, c'est très rare que moi, je sois l'origine de la demande. Sauf cas particulier, mais sinon, c'est les marques. Généralement, ils envoient un mail. Ils ont à peu près l'idée en tête. Ils savent exactement ce qu'ils veulent mettre en avant. Donc ils nous contactent, ils ont aimé notre profil, etc. Et ils nous disent directement le produit ou le service qu'ils souhaitent mettre en avant. Généralement, il y a un petit résumé de la collab en question. Et puis s'il y a une rémunération, ils l'annoncent aussi directement. Après, ça se négocie, tout se négocie. Si l'offre m'intéresse, je réponds et je demande plus d'infos, plus du technique. Et puis, après, on établit ensemble. Alors, soit ils ont des briefs, déjà tout fait, parce que l'idée est très claire, et ils envoient un brief avec ce qu'ils attendent, de notre part, ou certains nous laissent avoir un peu plus de créativité. Et là, c'est à nous de... On est un peu libre, c'est un peu feuille blanche, et on fait ce qu'on veut pour mettre en avant le produit ou le service. C'est peut-être plus bridant quand t'as un brief du coup... Oh, j'arrive pas à parler. C'est peut-être plus bridant quand t'as un brief du coup... Peut-être moins fun aussi pour toi, j'imagine. Carrément. Tu te sens en plus... Et puis selon le produit, il y a des produits qui sont plus ou moins faciles à mettre en avant, plus ou moins sexy aussi, selon les sujets. Donc moi, j'aime mieux quand on me laisse un peu libre cours à mon imagination. Ma créativité, c'est un peu notre touche aussi à chacun. Oui, et puis ça prenne plus aussi du produit. Carrément. Toi qui le vends plus que quand tu te prends de...
- Speaker #1
Ça correspond aussi à ta ligne éditoriale. Oui, clairement. C'est juste que... Quand tu vas poster cette publication, cette story, avec une collaboration rémunérée derrière, il ne faut quand même pas que ce soit complètement à côté de ta lignée éditoriale, parce que sinon, ta communauté ne te reconnaît pas dans les collaborations. Tu as déjà refusé des collaborations ?
- Speaker #2
Oui, beaucoup.
- Speaker #1
Ça ne correspondait pas à tes valeurs ?
- Speaker #2
Soit ça ne correspond pas à mes valeurs. Moi, j'essaye toujours de choisir... en me disant est-ce que c'est un produit que moi j'achèterais en tant que consommatrice est-ce que c'est un produit que j'irais acheter en magasin oui ou non, déjà voilà ça permet de faire un premier tri ensuite toutes les marques je sais pas comment on appelle ça mais tu vois des marques qui font vraiment énormément de communication sur les réseaux sociaux avec des grosses influenceuses où il y a trop de codes trop de propos, trop d'offres, trop alléchants ça c'est pareil, c'est niette ça m'intéresse pas non plus, j'essaie vraiment de prendre des marques soit que je connais et que j'apprécie leur valeur, leur produit ... soit des petites marques, au contraire, que je découvre, mais que je trouve ça chouette ce qu'ils font, où ils ont une vraie identité. J'essaye de sélectionner des choses qui me correspondent.
- Speaker #3
C'est pour ça d'ailleurs que les créatrices de contenu qui ont la même taille de compte que toi fonctionnent de plus en plus, parce que c'est ce qu'on cherche en vrai.
- Speaker #2
Il y a plus d'authenticité. Et puis pour les marques, il faut qu'on se le dise, ça coûte moins cher aussi.
- Speaker #3
Oui, c'est vrai.
- Speaker #1
Après, et on le voit sur ton compte, l'engagement est très bon, très fort. Il y a aussi ce côté où... 17 000 abonnés, ce n'est pas rien. Pour une marque, c'est vraiment chouette de bénéficier de cette visibilité-là. Mais en plus, ils savent que derrière, il y a un vrai engagement. Parce que plus tu passes par des très gros influenceurs, moins l'engagement est bon. Ça, c'est un fait. Là au moins, ils s'assurent d'avoir et de la visibilité et de l'engagement.
- Speaker #2
C'est ce que je dis souvent, même dans mon job de community manager, il y a abonnés et abonnés. Méfiez-vous du nombre d'abonnés, ça ne veut pas tout dire. Ce qui est vraiment important, c'est le taux d'engagement. et souvent des petites entreprises ou autres qui veulent faire des collabs ils n'ont pas notion de ça, eux ils voient juste le nombre d'abonnés mais en fait ça ne veut pas tout dire encore une fois il y a plein de robots et tout maintenant qu'il existe on peut acheter des abonnés c'est tellement facile que je mets un peu un drapeau rouge là-dessus en disant faites quand même attention et regardez un peu plus en profondeur le truc
- Speaker #1
Est-ce que les marques peuvent s'attendre à ce que tu fasses un compte-rendu du succès des publications d'History ? C'est demandé d'ailleurs par les marques ?
- Speaker #2
Ça arrive, oui. On te demande d'envoyer tes statistiques pour voir ce que ça a donné. Ok.
- Speaker #1
Savoir si derrière, en plus, ils peuvent réitérer l'opération parce que ça valait le coup.
- Speaker #2
Oui, c'est ça.
- Speaker #1
Ok, ça marche.
- Speaker #3
Et toi, hors collab, est-ce que tu regardes justement les statistiques de ton compte, ce qui a bien fonctionné, ce qui n'a pas fonctionné, ou non ?
- Speaker #2
En fait, ouais, et surtout quand je poste la photo, je sais quasiment ce qui va fonctionner ou pas.
- Speaker #3
Ok, maintenant tu connais bien ton audience,
- Speaker #2
donc tu sais que ça va fonctionner. Ouais, tu vois, je suis maman, dès qu'il y a des trucs bébés, je sais que ça cartonne. Voilà. Je sais que si je mets un truc plus food ou autre, ça fonctionne moins bien, mais parce que c'est pas ma communauté. Je sais aussi qu'il faut que je sois sur les postes. Il faut que ma... Le physique, moi. Ouais, voilà. Si je prends juste un objet, ça marche pas.
- Speaker #1
Là, c'est le côté humain. Outre le fait que tu sois créatrice de contenu, de manière générale, les publications avec des humains fonctionnent mieux.
- Speaker #2
C'est ça. Et puis les gens, ils aiment l'authenticité. Moi, maintenant, c'est fou parce que je parle avec des abonnés, surtout des mamans et tout, mais il y en a, je leur parle depuis 3 ans, 5 ans. J'ai l'impression que c'est mes copines. Et puis même, on est en local, mais des fois dans la rue, et là, je suis là, merde, c'est qui ? Ça me dit quelque chose, mais je ne sais pas qui c'est. Voilà. Truc gênant.
- Speaker #1
Ça marche. Ok. Bon. et en toute transparence pour les entreprises qui nous écoutent, on peut s'attendre à quelle fourchette de prix dans le cadre d'une collaboration ? Même si, bien évidemment, il peut y avoir toute fourchette de prix, je suppose. Ouais,
- Speaker #2
franchement, ça dépend du produit, ça dépend si c'est un poste, ça dépend si c'est un réel, ça dépend s'il y a des stories. Ça peut commencer de 100 euros à monter jusqu'à des milliers d'euros. Il n'y a vraiment pas de fourchette. Ok.
- Speaker #1
Ça dépend du travail que tu as derrière,
- Speaker #2
j'ai envie de dire.
- Speaker #1
Oui. Déjà oui,
- Speaker #2
entre un réel et un poste, tu n'as pas le même boulot. Ça dépend du niveau d'exigence de la marque. Souvent sur des réels,
- Speaker #1
plus tu peux demander cher, je suppose.
- Speaker #2
Pour les prix, ce n'est pas facile à définir.
- Speaker #1
Tu confirmes que tu as une communauté très locale ? Plutôt troyenne ou boîte ?
- Speaker #2
Pas tant que ça. Ah ouais ? Ouais, je vais vous décevoir. Non, non,
- Speaker #1
pas du tout. Je suis en train de me dire, va voir que je retourne l'intro.
- Speaker #2
Non. J'ai regardé hier, parce que du coup, je me suis dit, je vais quand même anticiper le truc. Et sur Troyes, que la ville de Troyes, je ne parle pas de l'aube, Troyes, c'est 5%. Ah ouais ? Ouais. Mais suis.
- Speaker #1
Moi, j'ai tous mes élèves qui te connaissent et qui te suivent déjà.
- Speaker #2
Ouais, mais non. Pas tant que ça. Parce qu'en fait, mon compte, à la base, c'était sport. Et en fait, c'était très national. Et pendant des années, j'ai fait plein de collabs ou de giftings produits. Mais c'était des marques pareilles, des grosses marques nationales. J'ai bossé avec du L'Oréal, vraiment des marques nationales. Et de plus en plus, aujourd'hui, j'essaye de me rapprocher du local. Tous les ans, je réitère un calendrier de l'Avent, par exemple. J'ai toujours fait des calendriers de l'Avent en marque nationale. Et cette année, c'est la première fois que j'ai fait un truc local. Pour justement, j'ai envie d'essayer de développer un peu cette partie-là que j'avais un peu pas mis de côté, mais voilà, les envies changent.
- Speaker #1
Ok, revenons-en, autant rebondir dessus, au calendrier de l'Avent, c'était 24 ou 25 jours, 21 du coup, je suppose. Donc c'est des marques, pour le coup, t'as dû aller les chercher ou elles se sont spontanément présentées à toi ?
- Speaker #2
Alors en fait, ça c'est une idée qu'on a développée, je lui fais un petit coup. Coucou par ici, Margot, qui est sur Instagram, qui est assez connue aussi en local.
- Speaker #1
De Margot Zarend, du coup.
- Speaker #2
C'est ça, ouais. Qui est devenue une super copine. On s'est connues via les réseaux sociaux, c'était pas du tout une amitié d'avant. Je me posais la question juste avant. Pas du tout, on s'est rencontrées via Instagram et c'est devenu une super copine. Et en fait, c'était, je crois, un événement par l'Office de Tourisme de l'Aube. Il fallait aller visiter des monuments sur Troyes et tout. On était invitées toutes les deux et c'est comme ça qu'on s'est rencontrées. Il y a tout de suite eu un feeling. Et donc, à l'époque, on allait faire nos photos look toutes les deux parce qu'on était dans le même délire. Et puis qu'en fait, chacune, on se prenait en photo. Voilà, ça marchait bien comme ça. Et une année, on s'est dit pourquoi pas faire des calendriers de l'Avent. Et ça a commencé en fait toutes les deux comme ça. Où on allait directement contacter des marques avec qui souvent on avait déjà eu des collaborations. Parce que c'était plus simple, il y avait déjà un premier contact. Et on a développé, alors à l'époque, on faisait ça ensemble en calendrier de l'Avent. Où il fallait être abonné à tous les comptes et tout. Où... Maintenant, on a eu des enfants, on a tous les deux des jobs qui nous prennent un temps de fou. Et on fait plutôt les choses séparément parce qu'on n'arrive déjà pas à avoir des agendas pour se caler, surtout sur la période de décembre où c'est un gros, gros boulot. Et cette année, effectivement, c'était camp local. Donc, c'est moi qui ai démarché toutes les entreprises en leur disant, je réitère le calendrier de l'Avent. Est-ce que ça vous dit de faire partie du calendrier ? Je n'imposais aucun montant. C'est eux qui choisissaient ce qu'ils souhaitaient offrir. Moi, je ne demandais strictement rien. C'est vraiment pour faire gagner mes abonnés, ma communauté, les remercier d'être là. Et les faire découvrir aussi. J'essayais juste qu'il y ait au niveau des lots, qu'ils soient tous à peu près sur le même pied d'égalité. Je ne voulais pas qu'il y ait des lots à 30 euros et des autres à 250. Je demandais à chacun d'essayer de fournir quelque chose d'équivalent. Et ça fait une belle...
- Speaker #1
Beaucoup de taf par contre. Beaucoup de taf, beaucoup.
- Speaker #2
à la base je voulais faire ça en mode réel à chaque fois en fait je me suis dit je suis une peu mince, motivée quelle galère, c'est ça, surtout qu'avant j'avais Margot qui m'aidait beaucoup et puis maintenant avec nos boulots on n'y arrive pas, donc souvent c'est mon conjoint qui est derrière tout ça, déjà qui me dit je viens d'errer à le vol de ton truc quand j'ai commencé à lui dire si on s'était réunis tous les jours et tout, il me disait non non non, on va pas se lancer là-dedans du tout je lui ai dit ok, revenons en simple, on va faire une photo Donc, je demandais à chaque fois aux entreprises, aux commerçants, aux artisans de me prêter un produit. Ou si c'est un service, je prends par exemple un Spanux, d'aller faire un massage là-bas pour illustrer et que ça soit joli. C'est quelque chose qui me tient à cœur. Par contre, je veux que ce soit mes photos qui soient sur mon feed Instagram parce que c'est mon identité. Il y a des enseignes qui me disent « je peux t'envoyer une photo » . Non, non. C'est mes photos par contre, ça j'y tiens. C'est aussi mon côté un peu photographe et je tiens à ce que ce soit mon contenu. Il faut que ça te ressemble. Il faut qu'il y ait un lien. Dans tous les domaines, il faut qu'il y ait un fil conducteur.
- Speaker #1
Tu étais satisfaite des résultats ?
- Speaker #2
Trop contente. Les gens étaient hyper contents. J'ai fait gagner. au tirage au sort à chaque fois, mais en fait, il y a des filles, elles me suivent depuis des années, en plus en local, je me dis, c'est chouette, j'ai l'impression d'être un peu la mère Noël. Tu es heureuse du truc, tu es là, la gagnez et tout, trop contente. Non, c'était chouette. Mais du coup, j'ai une grosse partie de ma communauté qui n'était pas forcément concernée par ça, c'était un peu à double tranchant pour moi. C'est ce que je disais aux entreprises en local, si on pouvait envoyer le lot, on essayait de faire un concours franc. Il y en a, ils ont des sites web, ils envoient des produits. qui t'allait faire connaître au niveau national, pourquoi pas ?
- Speaker #3
J'ai une question en rapport, en lien avec le calendrier de l'Avent. Tu t'y es prise combien de temps en avance ?
- Speaker #2
Je m'y prends septembre-octobre.
- Speaker #3
Ok. Ça te met un peu dans le rush quand même, non ? Oui,
- Speaker #2
carrément.
- Speaker #1
Parce que si c'est 25 entreprises à aller voir, faire des photos, tester le produit, machin...
- Speaker #2
Déjà, tu envoies le message, après tu rentres en égo. C'est un grand mot, mais entre les dispos des uns, des autres... Il y en a, ils n'ont pas compris le truc, donc tu réexpliques. Plus qu'aller les photos, c'est-à-dire que des fois, on se prenait une journée, on allait faire toutes les photos. C'est les seules fois où j'anticipe mes photos. C'est là parce que je sais qu'ils m'ont besoin de quatre. Et il faut que je tienne le truc. Et en tout cas, j'en pourrais être là. Je remercie tous ceux qui ont participé au quindrier parce que c'était cool.
- Speaker #1
Est-ce que tu comptes le réitérer sur décembre 2021 ?
- Speaker #2
Je pense, oui. Je ne sais pas sous quel format. J'aimerais bien changer un peu des postes réels. Pourquoi pas ? Il faut vraiment de l'équipe.
- Speaker #1
C'est un compagnon.
- Speaker #2
Oh non, il est déjà en PLS, le pauvre.
- Speaker #3
Il va falloir former les enfants.
- Speaker #2
Même chérie, mais désolée. Les enfants, c'est ça. Ils commencent à s'y mettre à la photo, à la vidéo. Ils n'ont pas le choix avec maman.
- Speaker #3
Le cadrage, tu...
- Speaker #2
Alors, je ne suis pas du tout à l'aise avec les trépieds. J'utilise jamais le trépied. Ah ouais, tu mets vraiment ton téléphone comme ça ? Ah ouais, jamais le trépied. Ah ouais,
- Speaker #3
la vache.
- Speaker #2
Vraiment, je ne suis pas à l'aise avec ça comme quoi.
- Speaker #1
Est-ce que tu peux nous parler un peu de tes outils d'ailleurs que tu utilises ?
- Speaker #2
Mon téléphone, mais je ne suis pas fan des rendus photo-vidéo. Et sinon, j'ai une casquette aussi un peu photographe. Et du coup, j'ai du matériel photo pro. Ok. Voilà, avec des beaux objectifs, des beaux boîtiers. Et le rendu est tellement différent. Ah bah oui, c'est bien que ça soit. Par contre, c'est encore plus de boulot parce que tu prends tes photos, il faut que tu les repravailles et que tu les postes traitement comme un photographe. Mais j'ai une casquette maintenant aussi photographe puisque je suis aussi à mon compte en tant que photographe. J'adore le rendu de la vraie photo. Ça n'a rien à voir avec un télé. C'est différent. Mais par contre, pour les réels, je suis souvent téléphone quand même.
- Speaker #3
C'est ce que j'allais t'en demander.
- Speaker #2
Filmer à l'appareil photo. Il faut être vidéaste.
- Speaker #1
mon conjoint il en fait beaucoup si je lui demande les vidéos à l'appareil photo il va pas s'en mettre j'imagine bien quel conseil est-ce que tu donnerais aux marques qui souhaitent travailler avec des créateurs et créatrices de contenu comme toi ?
- Speaker #2
Et bien, laisser parler la créativité. Parce que franchement, je trouve que souvent, ce qu'on disait tout à l'heure, on est trop gros briefé, trop bridé. Ça manque de spontanéité. Et souvent, ça se ressent après l'engagement. Déjà, il est moins bon. C'est ce que je disais tout à l'heure. Maintenant, j'arrive presque à anticiper ce qui va fonctionner ou pas fonctionner. Donc, si je le fais, entre guillemets, à ma sauce comme ça, c'est que je sais que ça va fonctionner comme ça. Donc, si après, on me dit non, c'est dommage. Et puis, ne pas sous-estimer le boulot qu'il y a derrière chaque... poste ou chaque création, c'est un travail de dingue et les gens malheureusement ne s'en rendent pas compte j'entends souvent à la télé les influenceuses c'est pas un job, alors moi effectivement c'est pas mon job mais j'entends que quand on a des milliers d'abonnés c'est un job vraiment à part entière c'est devenu un rêve presque pour les ados et tout de devenir influenceur,
- Speaker #1
influenceuse en fait ils se rendent pas compte de tout le taf derrière quand on leur dit que c'est des personnes qui sont créatives, qui ont des notions en photo, en vidéo et même en compta
- Speaker #2
Enfin,
- Speaker #1
je veux dire, tu vois,
- Speaker #2
après, tu as... C'est un vrai job d'entrepreneur à part entière.
- Speaker #3
Il va dépendre d'une entreprise,
- Speaker #1
oui. Qui est capable d'analyser des statistiques, qui va être dans la négociation avec des marques et tout. Toutes les compétences que ça requiert pour vraiment pouvoir avoir un boulot à temps plein.
- Speaker #2
C'est... C'est multi-casquette. Vraiment comme job, oui.
- Speaker #1
Tout à fait. D'autres conseils pour des collaborations fructueuses ? Donc, ne pas trop brider.
- Speaker #2
Oui, ne pas trop brider. Essayer de toucher des personnes qui sont en cohérence avec le produit ou le service, qui sont en raccord avec les valeurs. Moi, je prône un peu l'authenticité et je trouve que plus il y en a, plus ça fonctionne.
- Speaker #1
Ok. Est-ce qu'il y a une campagne, un partenariat, ce que tu veux, mais dont tu es vraiment très fière ?
- Speaker #2
Eh bien, pas un particulier.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #2
Ouais, non, j'en ai eu des très beaux. Dans tout ce qui est l'enfance, par exemple, j'ai eu des super marques avec des poussettes. Enfin, c'est bête, mais tu vois le prix d'une poussette. Tu devais aller dire quoi,
- Speaker #1
tu vois.
- Speaker #2
Déjà, on te dit, on t'offre la poussette, plus on te rémunère pour parler de la poussette. Tu dis, ah oui, elle est belle, la poussette. Tu vois, c'est bête, mais... Ouais, j'ai eu des très belles marques comme ça. Et puis en local aussi, j'ai fait avec des centres de shopping. Enfin voilà, des trucs où en local, tu te dis « Ouais, quand même, c'est chouette, quoi » .
- Speaker #1
Puis c'est chouette aussi qu'ils pensent à toi. Enfin, qu'ils pensent de manière générale aux créatrices ou aux créateurs de contenu sur le site.
- Speaker #2
Que c'est, carrément. Et puis, je suis tout aussi fière de petites collaborations avec des petites marques ou des petits créateurs et qui m'ont dit « Oh là là, grâce à toi, j'ai fait tant de ventes. » Enfin, je suis trop contente aussi, quoi. C'est trop chouette. C'est le but en fait. C'est un beau retour pour toi. Oui, les mettre en avant. Oui, clairement.
- Speaker #1
Top. Et j'ai une dernière question. Je ne sais pas si les filles, vous en avez. Moi,
- Speaker #3
j'en ai une aussi.
- Speaker #1
Vas-y, Charlie.
- Speaker #3
C'est un peu négatif par contre.
- Speaker #2
Ah,
- Speaker #1
c'est vrai que...
- Speaker #3
C'est vrai que... En fait, j'ai envie de te poser la question. Est-ce que tu as déjà dû essuyer un bad buzz ? Gérer un bad buzz ? Ou tu n'en as jamais eu ? Parce qu'il y en a des fois en création de contenu qui ont déjà connu ça.
- Speaker #2
Alors, non.
- Speaker #0
Non. Par contre, dans mon ancien job, c'était très mal vu que je sois influenceuse à côté.
- Speaker #1
Ah ouais ?
- Speaker #0
Ouais, c'est plus dans ce sens-là. J'ai jamais eu de bad buzz sur ce que j'ai fait. Par contre, je travaillais dans une grosse boîte à trois au marketing, à la com. Mais c'était un domaine un peu dans l'industriel, avec beaucoup d'hommes. Une autre génération, une génération au-dessus de nous. C'était très mal vu, ce que je faisais. Donc je me cachais ou je refusais des choses. Par rapport à mon job. Parce que j'étais cadre et parce que j'avais un certain statut, j'ai envie de dire. À l'époque, c'est peut-être bête, mais je faisais de la pole dance. C'était très mal vu. Il y avait des croyances là-dessus. Voilà, tu vois, clairement. Alors qu'en fait, c'est un sport qu'on a. J'avais déjà mis une photo de moi où j'étais trop fière parce que j'avais réussi à faire une figure. Mais moi, ce que j'avais aimé dans ce sport, la pole dance, c'est que c'était très... Il y a eu le côté très artistique. Tout dépend de la personne qui te l'enseigne et tout. Bien sûr. Comme dans tous les domaines, il y a tout. Mais là, pour le coup, c'était vraiment te relier à ton corps, à tes muscles, à plein de choses. Et tu vois, pour la petite anecdote, cette photo-là, elle avait été affichée. Enfin bref, tu vois, un truc pas cool. Ah oui, d'accord. Pas cool et tu te dis, merde, c'était pas le but, quoi. Bah ouais, ouais, carrément. Donc, pas de bad buzz, mais plutôt les gilets, comment ils vont ? Oui, ils vont très bien. Oui,
- Speaker #2
ils vont très bien. Comment ça a des répercussions ? OK.
- Speaker #1
Il peut y avoir aussi le côté où... La différence générationnelle, pourquoi on ne comprend pas, pourquoi j'ai ça. Il peut y avoir plus de choses.
- Speaker #0
Mais dans mon entourage, il y a énormément de personnes très proches qui ne comprennent pas. Et pourquoi tu exposes-toi dans ta vie privée ? Mais en fait, ce n'est même pas un quart de ma vie privée. Oui,
- Speaker #2
c'est très contrôlé quand même.
- Speaker #0
C'est contrôlé. Quand je mets les enfants, c'est pareil, c'est très contrôlé. Je ne mettrais jamais mes enfants ou quelque chose qui peut leur faire du mal. Et encore, j'essaye de plus en plus de les protéger. Je les mets de moins en moins. C'est parce que je suis fière que je les mets. C'est tout.
- Speaker #1
Oui, c'est une maman qui parle.
- Speaker #2
Là, ils te font la remarque parce que tu as une grosse communauté, mais il y a des personnes qui ont 200 abonnés et qui énoncent leurs enfants tous les matins.
- Speaker #0
On ne leur dit rien.
- Speaker #2
Là, c'est juste une question de...
- Speaker #0
Mais ouais, tu vois, cette étiquette, j'ai envie de dire, un peu influenceuse, elle n'est pas bonne toujours.
- Speaker #1
Ça marche. Est-ce que, tu l'as dit, tu es community manager à ton compte à côté, est-ce que les marques qui te sollicitent, c'est parce qu'elles espèrent pouvoir se faufiler sur ton compte ?
- Speaker #0
Pas du tout. Parce qu'il y en a, ils ne savent même pas que je suis influenceuse. C'est vrai ?
- Speaker #1
Ils n'ont pas une veille qui est très...
- Speaker #0
C'est moi qui fais leur veille. Parce qu'en fait, la plupart du temps, mes clients qui viennent au community manager, c'est des gens qui délèguent parce qu'ils ne savent même pas utiliser un téléphone ou Instagram et tout. Donc en fait, 100% confiance. Mais il y en a, ils ne savent même pas ce que moi, je fais à côté. Ok,
- Speaker #1
ok.
- Speaker #0
Donc,
- Speaker #1
tu vois, parce que ça pourrait être bénéfique, tu te dis bon,
- Speaker #0
je suis là. Alors, je le fais de moi-même. Par exemple, là, dans mon calendrier de l'Avent, je les ai mis en avant. Tu vois. Parce que ça me tenait à cœur. Je me disais quand même des gens qui, eux, me font bosser tous les mois, qui me font confiance. Donc voilà, c'est un peu le revers de la médaille. J'ai aussi envie de les remercier comme ça. Et si ma communauté peut leur apporter, tant mieux.
- Speaker #1
Super, ok. Est-ce que sinon, il y a une anecdote que tu pourrais partager sur ton parcours d'influenceuse, de créatrice de contenu plutôt ?
- Speaker #0
Non ?
- Speaker #1
Non, il y a d'autres.
- Speaker #2
On va la rencontre de ta copine, Margot. C'est une petite anecdote, non ?
- Speaker #0
Ouais. c'est une belle anecdote et d'autres copines j'ai plein de comme à la base j'étais parisienne, je suis arrivée ici j'avais 20 ans, pas mal de copines c'est grâce aux réseaux sociaux c'est beau, parce que c'est pas mes copines de l'été,
- Speaker #3
c'est pas mes copines d'école c'est pas mes copines de boulot c'est des copines Instagram super anecdote est-ce que t'as vu une différence avec la loi qui est passée l'an dernier sur l'influence ... Peut-être dans les briefs qu'on t'envoie ou dans les contrats.
- Speaker #0
Oui, dans les briefs.
- Speaker #3
Est-ce que ça s'est peut-être plus durci ?
- Speaker #0
Dans les briefs, un peu. Surtout, moi, au niveau des enfants, j'ai vu la différence. Ils sont beaucoup plus protégés. Et que maintenant, vraiment, si tu postes un enfant en photo avec un produit, que tu fais une collaboration, il faut que l'enfant ait un contrat. Même si c'était juste ses mains. Même si les deux...
- Speaker #1
Vous avez zappé ça ?
- Speaker #0
Oui. Et surtout au niveau de l'enfance, où moi, j'ai vu la différence. C'est-à-dire que l'enfant doit être inscrit en agence de mannequinat. Voilà. Que l'enfant est obligé d'être émunéré, peu importe. En fait, c'est un tendeur. C'est-à-dire qu'une photo, je dis une bêtise, je n'ai pas du tout les chiffres en tête, mais une photo, ça prend une heure. Et bien, l'enfant, il doit être émunéré de temps. Et c'est sur un compte bloqué jusqu'à ses 18 ans. Ok. Et ça, c'est obligatoire pour une collab avec un enfant qui, visuellement, est apparent. Ok.
- Speaker #1
Est-ce que c'est bien, pas bien ? Moi je trouve ça cool.
- Speaker #0
Bah ouais, moi je l'ai dit. Moi je trouve pas que c'est cool en fait.
- Speaker #2
Il y a vraiment des gens, là où on parle d'influenceurs de Dubaï justement, qu'on évoquait, ils ont vraiment abusé de ce genre de choses. Sur leurs enfants. Ouais, sur leurs enfants. Et du coup, je suis d'accord que là, il faut que ça soit cadré.
- Speaker #0
Ouais. Et puis moi je trouve ça cool, je me dis, mon petit garçon. Alors moi tu vois, j'avais fait par exemple avec Novalax, c'est une marque de lait. que j'utilisais en fait pour mon premier Jules, c'était le lait que je lui donnais. Ils m'ont contacté, ils m'ont demandé une collab, j'ai dit écoutez nickel, ça tombe bien c'est le lait que j'utilise, donc allons-y quoi. Et voilà, et Jules avait été rémunéré, il a de l'argent de côté et tout, et je me dis, plus tard je me dis c'est cool pour lui. Clairement, oui. Voilà, puis c'est une bonne image, enfin voilà, donc moi je trouve ça bien.
- Speaker #1
Ça ne diminue pas...
- Speaker #0
Par contre, ça a vraiment diminué le nombre de collaborations avec les enfants, parce que du coup il y a des marques qui n'ont plus les moyens de payer. Et pour ta collaboration, et pour l'enfant. Parce que pour le coup, c'est un tarif fixe. Ça ne dépend pas de ton nombre d'abonnés ou quoi. L'enfant, il travaille, c'est tendeur, c'est temps de salaire. D'accord,
- Speaker #2
ok.
- Speaker #0
Donc voilà, ça réduit les collaborations, enfin.
- Speaker #1
Ça marche. D'autres questions ?
- Speaker #3
Non, je crois qu'on a... Super. On a pas mal échangé en vrai.
- Speaker #1
Ouais, merci beaucoup Lola.
- Speaker #0
Eh ben merci à vous.
- Speaker #1
Merci pour la transparence dans les échanges. C'était vraiment chouette. de découvrir les coulisses de ce qu'on voit quand on consomme au final le contenu des créateurs et créatrices de contenus sur les réseaux. Ce sujet nous rappelle aussi à quel point l'authenticité et la proximité avec une communauté peuvent être de puissants leviers dans une stratégie digitale pour les entreprises aussi. En tout cas, encore merci Lola d'avoir pris le temps de te joindre à nous pour ce podcast et merci à Sean et à Charline pour votre curiosité et vos questions. Pour ma part, je vous dis à dans 15 jours.
- Speaker #0
A bientôt.
- Speaker #4
Voilà, notre podcast est terminé. Si celui-ci vous a plu, N'hésitez pas à nous laisser 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. Cela nous sera d'une grande aide pour faire connaître ce podcast à un maximum de monde. Vous avez des questions ou souhaitez échanger avec nous sur le contenu de ce podcast ou toute autre chose ? N'hésitez pas à nous contacter via nos réseaux sociaux ou sur ristretto.fr.
- Speaker #1
A très vite !