- Speaker #0
Bienvenue sur le podcast Le Sass des leaders. Votre espace-temps pour ensemble, passez à la prochaine étape et avancez en cohérence avec les nouvelles attentes de la société.
- Speaker #1
Bonjour, Yvonne Ledeut, fondatrice du cabinet franco-canadien Le Sass et coach professionnel accrédité. Je suis ravie pour ce premier podcast de vous balader avec moi à Montréal où j'ai capté en direct pour vous la vision de l'évolution du leader type de mes partenaires chasseurs de tête. qui devait mieux placer que pour nous en parler. Vous retrouverez ainsi Lucie Pellerin de Talenko, Annie Bissonnette et Elisabeth Starenki de La Tête Chercheuse, Olivier Curé de Pau des Associés et Frédéric Vigneault de Morgane-Philippe. Commençons ensemble notre balade. Nous sommes au centre-ville de Montréal, dans le cabinet de chasse La Tête Chercheuse, avec qui je travaille depuis plus de cinq ans. Annie Bissonnette et Élisabeth Sarenki nous parlent de leur vision du leadership. Est-ce que vous pouvez nous parler de leadership ?
- Speaker #2
Le leadership est très ancré dans le monde présent aussi. Donc, on n'est pas dans justement la projection sur cinq ans. On est dans l'idée ici maintenant, l'impact que j'ai sur les groupes pour qu'ultimement, ils se mettent en action. Pour moi, tout est relié dans cette évolution-là. Donc, l'adaptabilité, elle est nécessaire. Le côté aussi mobilisateur, très rassembleur, parce que justement, tu ne peux pas être seul dans l'action, donc tu dois réunir. C'est là l'agilité. Le côté très orienté sur les résultats, tout en étant très humain. Des fois, c'est des paradoxes.
- Speaker #3
Il y a une grosse pression sur les gestionnaires, parce que l'idée, c'est qu'il y a un soin gestionnaire. s'il y a une pression d'être autant dans la performance d'affaires que dans le bien-être des équipes. Ça,
- Speaker #1
c'est une nouvelle exigence.
- Speaker #3
Et ça, c'est quand même... Parce que les deux boucles sont égales.
- Speaker #2
C'est dans les exigences. Maintenant,
- Speaker #1
le pont est quand même très clair. Mais c'est vrai qu'avant, on ne le nommait pas ça.
- Speaker #3
Le gestionnaire devient comme un peu... Il y a comme un côté où il faut qu'il soit parfait. Il ne peut pas juste être bon à livrer de la performance entrepreneuriale. Business, les chiffres. Si son équipe est plus ou moins mobilisée, on dit qu'il n'est pas bon.
- Speaker #2
Les gens vont bouger de toute façon. Il va se retrouver mal pris alors que s'il y a trop d'exigence sur le résultat, son équipe va regarder sur le marché et il va se prendre un rôle ailleurs où il va être un petit peu moins pressé.
- Speaker #1
Vous avez vu les demandes aussi évoluer en termes de posture de leadership ?
- Speaker #3
Ce qu'on voit des comportements qui, il y a deux ans, personne ne dirait un mot. Des leaderships un peu plus affirmatifs ou un peu moins… rassembleurs, collaboratifs, ça passait, il y avait de la performance, c'est bon. Aujourd'hui, c'est fini.
- Speaker #1
C'est bon, ça.
- Speaker #3
La personne perd sa job, tout simplement.
- Speaker #2
Parce que c'est le risque de perdre les joueurs.
- Speaker #1
Rencontrons maintenant Lucie Pellegrand, dirigeante du cabinet Tarenco, qui, à son tour, nous fait part de sa vision. Selon toi,
- Speaker #4
comment évoluer le profil du leadership qui est recherché aujourd'hui sur le marché ?
- Speaker #5
Alors maintenant, on est beaucoup plus en aptitude parce qu'on parle de leader. Puis le leader, on l'identifie comme étant des gens qui ne font pas nécessairement, mais qui mobilisent les gens. On mobilise, on motive, on ne parle même plus de ligne directrice. On ne parle pas d'une personne qui dirige. On parle d'une personne qui fait que les équipes vont être plus performantes parce qu'ils vont amener. leur savoir, leur motivation, leur connaissance. C'est comme un agrégateur maintenant, les leaders. C'est des gens qui vont prendre l'information et qui vont s'assurer que tout le monde participe et vont bâtir quelque chose. Mais c'est des gens qui ont besoin d'avoir cette intelligence émotionnelle-là. C'est ça la conclusion. C'est que ça prend des leaders qui ne sont pas nécessairement des experts dans le domaine, mais qui sont autour d'experts. Mais ça, on l'a dit il y a des années. Je ne dis rien de nous.
- Speaker #1
C'est beau comme phrase. Nous voilà maintenant au cœur du quartier des spectacles de Montréal, où je retrouve dans ses bureaux Olivier Cuiret, fondateur du cabinet FAUV et Associés.
- Speaker #6
Les dernières années, et en particulier en Amérique du Nord, le style de leadership a évolué encore plus. Dans le passé, on cherchait des leaders très charismatiques, très… C'est entre guillemets des rouges, ce qu'on appelle nous des rouges. Avec ces accessoires d'huile, moi je pense que les plus grands leaders vont être des leaders qui vont être bienveillants, généreux, et surtout qui vont avoir une grande, grande humilité. Et je m'explique par l'humilité. C'est la capacité de s'entourer des meilleurs autour d'eux et d'accepter qu'ils ne sont pas capables de tout faire et de tout maîtriser. Les leaders qui vont être capables de focusser sur leurs talents et qui vont faire le même avec leur paix, ça va être à mon avis les plus grands leaders. On ne cherche plus des dictateurs. C'est fini.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #6
Donc je pense que c'est ça.
- Speaker #1
Donc on est plus simplement sur l'efficience, on est aussi sur cette capacité finalement à mobiliser.
- Speaker #6
Mobiliser, créer un environnement positif, créer un environnement où les gens vont avoir le goût de se dépasser par eux-mêmes. pour leurs leaders, mais de manière plus globale pour l'organisation. Je pense que les leaders, ils doivent aussi réfléchir à toute la notion de sens, de donner un sens à ce qu'ils font, à leur organisation. Tout ça, il faut qu'ils se font toute la conscience, toute la conscience de soi et aussi, à mon avis, un élément très important.
- Speaker #0
Le SASB leader.
- Speaker #1
Et enfin, après avoir oublié de le faire de vive voix,
- Speaker #4
je recontacte pour vous,
- Speaker #1
par téléphone, Frédéric Vigneault. directeur général associé de Morgane-Philippe Group au Canada.
- Speaker #7
Quand je dis des semaines, je veux dire que c'est très bonheur et bien-être. C'est beaucoup de coupes qui en ressortent maintenant. Donc, des gens qui réalisent leurs capacités, qui réalisent que la pandémie, ça nous a fait voir quelque chose. Ça nous a fait voir qu'on avait beau gagner 250 000, souvent avec 160, on était très heureux. Ces gens-là le réalisent. Aujourd'hui, on le voit à travers tout ça, c'est que les gens, les dirigeants se disent « ben là, pourquoi moi, je dirais faire deux heures dans le trafic, je vais les tester, je vais les utiliser de façon plus efficace pour les gens qui sont avec nous, mais pour une génération aussi. »
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #7
qu'ils ont moins l'envie d'assumer les responsabilités de ce qui est passé.
- Speaker #4
Là, en fait, toi aujourd'hui, quand tu as des postes de direction à recruter, est-ce que tu vois une évolution dans les caractéristiques recherchées ? Moi, souvent, je trouve que, je te donne un exemple, mais il y a 20 ans de ça, quand j'ai commencé à recruter, et notamment à recruter des dirigeants ou des leaders, Merci. On voulait des gens qui ne soient pas dans l'émotion, qui soient vraiment dans l'efficacité et l'organisationnel. Et aujourd'hui, je trouve qu'on passe quand même à des caractéristiques qui sont autres, où justement la dimension humaine, l'empathie, l'émotion, ce sont des choses qui sont de plus en plus partie intégrante du rôle de... Oui,
- Speaker #7
on a... Vous voulez le dirigeant qui est capable de monter une montagne, qui est compétent, qui est capable de faire des marches, qui a l'habitude de faire des accès sur les objectifs, et qui le fait à 5h le matin, qui fait le dernier parcours à 8h du matin. C'est ça. Alors,
- Speaker #4
on avait un grand dirigeant,
- Speaker #7
une impression de liberté derrière ça. Je te dirais qu'aujourd'hui, on a un leader qui est plus à l'écoute et à l'empathie de ses employés, de ses équipes, pour pouvoir atteindre des objectifs. On y va plus sur du côté, justement, pour l'article humain avant tout, autour d'un poste.
- Speaker #4
Pour atteindre l'objectif. Ça, c'est bon, ça ? Oui, oui. Eh bien, super tout ça. Merci beaucoup, Frédéric. C'était super intéressant. C'est quand même, non, mais c'est vrai, c'est là où tu te dis, il y a une vraie, vraie évolution, là. Et je pense que la pandémie a... a révélé des choses qui étaient latentes, qui étaient en train de se créer. C'est devenu tellement important aujourd'hui. C'est le fun, hein ? Oui, oui.
- Speaker #7
À la base, qu'est-ce que c'est l'humain ? On était trop dans l'objectif. Aujourd'hui, on est plus ailleurs. On est plus dans l'humain à droite des tablettes. On va plutôt travailler sur ses forces. On va s'assurer qu'il y ait une réalisation commune pour l'entreprise.
- Speaker #1
Vous l'avez entendu, être performant ne suffit plus à faire un bon leader. Autant hier, on demandait au leader d'être avant tout axé sur l'objectif, autant aujourd'hui... on leur demande d'être avant tout axés sur l'humain. La question sous-jacente au leadership d'aujourd'hui, c'est de se demander comment on articule l'humain dans l'action, une action porteuse de sens. Alors, être axé sur l'humain, c'est avoir un niveau de conscience élevé, d'abord de soi, puis comme vous l'avez entendu, des autres, car l'apprentissage des autres passe avant tout par l'apprentissage de soi. Alors, en ce premier épisode, je vous invite à vous interroger sur la nature de vos propres forces. Quelles sont-elles ? Et comment pouvez-vous capitaliser davantage dessus pour mobiliser vos équipes au quotidien ? Quelles actions pouvez-vous concrètement mettre en place dès demain ?
- Speaker #0
À très bientôt ! le SaaS des leaders. Si vous aussi avez envie de passer à la prochaine étape dans votre carrière, le développement de votre leadership ou avec vos équipes, rendez-vous sur le-saas-coaching.com.