- Speaker #0
Le WAMCAST, toute l'actu du marketing digital et des conseils d'experts pour booster l'autorité de votre marque par l'agence WAM.
- Speaker #1
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du WAMCAST, le podcast de l'agence WAM dédié à la visibilité et à l'autorité digitale des marques. Alors aujourd'hui, on répond à une question que beaucoup de décideurs peuvent se poser. Est-ce que le podcast peut être un bon format pour ma marque ? Et si oui, par où commencer ? Le podcast de Marc a en effet explosé ces dernières années et pour en parler, deux invités experts autour de la table. Xavier Favarelle, responsable marketing acquisition à l'agence WAM qui participe à l'évolution et à la mise en valeur de notre WAMcast bien sûr, qui fêtera d'ailleurs ses 7 ans en 2026. Salut Xavier.
- Speaker #2
Bonjour Yolaine.
- Speaker #1
Et les 7 ans du WAMcast. Oui,
- Speaker #2
ce n'est pas nécessairement. Moi, je vais faire 6 ans chez l'agence WAM.
- Speaker #1
Quand même, c'est déjà de... Et on ne peut plus le dire avant. C'est un podcast spécial pour moi, non ? Et Emma Potier, Head of Brand Content chez Ausha, la première plateforme française d'hébergement de podcasts et l'hébergeur officiel de notre WAMCAST. Bien sûr, elle est avec nous à distance depuis ses bureaux à Lille. Salut Emma !
- Speaker #0
Salut à tous !
- Speaker #1
Alors, je vous propose de rentrer tout de suite dans le vif du sujet. Xavier, du point de vue d'une marque qui veut développer son autorité digitale, qu'est-ce que le podcast a pour but ? apporte par rapport à d'autres formats comme les articles de blog, les réseaux sociaux, les vidéos courtes par exemple ?
- Speaker #2
Oui, le podcast apporte quelque chose de très particulier par rapport à notre format. C'est du temps, de l'attention et une forme aussi d'engagement. Donc c'est idéal pour une marque qui veut développer son autorité digitale. Quand quelqu'un écoute un épisode de podcast, ce n'est pas un contenu qui lui est poussé par un algorithme dans un fil d'actualité comme TikTok ou Instagram. C'est souvent une démarche qui est volontaire. La personne cherche. écouter un podcast et cherche un podcast sur un sujet en particulier. Donc elle va choisir de prendre le temps pour écouter ce nouvel épisode qui vient de sortir. Donc cet engagement-là, cette intention-là, ça change tout. Moi, personnellement, j'ai mes moments où je vais écouter un podcast. J'écoute des podcasts de cuisine, d'économie, de tech.
- Speaker #1
Et le WAMCAST, bien évidemment.
- Speaker #2
J'allais le dire, le WAMCAST, bien sûr, Yolaine. Et ces moments, je les attends limite avec impatience dans la semaine. Je me construis ces moments parce que je sais que j'ai le temps de le faire. Je ne dis pas que tout le monde fait pareil que moi, c'est ma vision du podcast et c'est aussi pour ça qu'on a voulu construire le WAMCAST. L'auditeur est plus alerte, plus à l'écoute, il va beaucoup mieux capter les messages, les informations, l'expertise, l'histoire qu'on va vouloir lui transmettre. C'est un rapport beaucoup plus profond qu'avec une consommation de contenu rapide et souvent passive. Combien de fois il vous arrive de regarder des vidéos sur Instagram et puis cinq minutes après vous ne vous souvenez plus de ce que vous avez regardé ?
- Speaker #1
Oui, effectivement, le fait de scroller, ce n'est pas pareil. Il y a beaucoup de médias qui en parlent en ce moment. On lit beaucoup d'articles sur le fait que ce n'est pas bon, même pour le cerveau, tout ça. Même pour notre santé mentale, paraît-il.
- Speaker #2
Exactement. Et ils ne parlent pas du WAMCAST, c'est pas un hasard ?
- Speaker #1
Non.
- Speaker #2
Parce qu'écouter le WAMCAST, c'est très, très bon pour la santé, vous savez. Plus sérieusement, un podcast, c'est aussi la voix, l'incarnation. On crée un lien, une proximité, une confiance que n'apporte pas forcément un article ou un post sur les réseaux sociaux. Et cette confiance, elle est essentielle quand on parle d'autorité digitale.
- Speaker #1
Emma, vous voyez passer énormément de podcasts de marques chez Ausha. Qu'est-ce que tu observes sur la façon dont les marques utilisent ce format pour construire leur image et leur expertise, justement ?
- Speaker #0
Oui, effectivement, on a toute une ribambelle de clients, de marques, de médias, de networks qu'on appelle aux États-Unis, d'agences. Vraiment, on travaille avec toutes sortes d'entités chez Ausha. et Et en fait, c'est assez rigolo justement de voir comment ces entités-là s'emparent du podcast pour toutes sortes de raisons. La plupart du temps, quand on pense podcast de marque, on va penser à un podcast qui va plutôt promouvoir la notoriété d'une entreprise ou d'une société. Souvent d'ailleurs, ça passe par l'interview et par le partage d'expertise. Mais en fait, il y a plein de façons aussi de faire du podcast de marque. Je pense notamment à EDF qui a... je crois, 4 ou 5 podcasts de marques, mais qui sont très focus marque-employeur, où l'idée, ça va être de transformer, par exemple, une fiche de poste de recrutement en audio. Souvent, ce sont des fiches de poste qui sont assez techniques, avec plein d'argos, en fait, de jargon propre à EDF. Et du coup, c'est forcément plus simple, plus sympa de les mettre en audio et aussi plus facile à expliquer. Ou alors, ils vont aller interviewer une personne qui fait ce métier-là pour justement attirer encore plus les talents et recruter les bonnes personnes. Il y a aussi des entreprises qui se servent du podcast comme étant plutôt des podcasts internes. Je pense là à Decathlon qui a une radio en interne qui s'appelle Radio Moquette et donc ils en font des podcasts. Et l'idée, c'est simplement de partager les infos. interne, tout ce qui se passe en interne dans une grande entreprise, ça peut vraiment être hyper utile quand on est vraiment beaucoup dans une entreprise pour se tenir au courant de ce qui se passe je dirais que le troisième axe qu'on voit le plus souvent c'est donc cette fameuse notoriété et le quatrième ça va être la pédagogie ou le partage d'expertise typiquement nous c'est ce qu'on fait avec Ausha, avec le podcast tips où on va partager notre expertise sur comment faire un podcast Merci. que ce soit de marque ou non, qui va exploser et comment aller chercher un maximum d'audience. Et nous, ça nous permet d'asseoir une certaine autorité aussi, un certain leadership.
- Speaker #1
Et justement, vous, en tant qu'expert du podcast, est-ce que tu vois des erreurs récurrentes au démarrage qui viennent casser cette montée en autorité au départ ?
- Speaker #0
Oui, complètement. Alors, lorsque je parle d'erreur, la première chose auxquelles je pense par rapport à une erreur, c'est plutôt quelque chose que j'observe. de manière générale, c'est la démotivation. En fait, quand on se lance dans le podcast, on ne se rend pas vraiment compte de l'investissement temps que ça représente. Ce n'est pas juste appuyer sur un bouton, parler, et ensuite, on met ça sur les plateformes d'écoute. Ça demande beaucoup plus de travail en amont, de travail de prod, de post-prod, et puis ensuite, de promotion derrière. Et donc, la plupart du temps, enfin, la plupart du temps, non, pas tout le temps, mais en tout cas, j'observe beaucoup d'entreprises qui se lancent dans le podcast, n'ont pas forcément le nombre d'écoutes espérées dans les premières semaines et qui du coup se démotivent et arrêtent leur podcast d'un coup d'un seul. C'est ce qu'on appelle dans le jargon du podcast le podfading, où en fait on va publier quelques podcasts pendant 2-3 mois puis d'un coup d'un seul il n'y a plus rien et on n'a rien dit à personne, on n'a pas du tout prévu la communauté, il n'y a rien du tout. Je suis sûre que ça vous est déjà arrivé, vous avez écouté des podcasts puis d'un coup il n'y a plus rien. La deuxième chose je dirais, et ça pour le coup c'est une erreur, qu'on voit encore, même si c'est de moins en moins le cas honnêtement, avec l'évangélisation du modèle podcast, du format podcast. Je pense que les gens maintenant sont un peu plus au fait, mais on observe quand même des entreprises qui vont se servir du podcast comme étant un canal vraiment promotionnel et qui vont parler vraiment que d'elle. Et ça, c'est vraiment dommage. Le podcast, c'est le format vraiment du storytelling où on peut vraiment raconter des histoires derrière sa marque. Et donc, imaginez un podcast de pub, une pub qui dure 30 minutes, ce n'est pas possible. Moins que ce soit des pubs du Super Bowl, mais là, ce ne serait pas trop le cas. Ce serait vraiment l'enfer. Ça, c'est une vraie erreur à laquelle il faut faire attention et essayer de raconter son entreprise, mais pas forcément d'un point de vue promotionnel. Et enfin, la troisième chose, c'est de ne pas inscrire le podcast dans une promotion un peu globale. En fait, aujourd'hui, on ne peut plus Merci. Il y a tellement de podcasts, l'offre est tellement énorme qu'on ne peut plus juste, parce qu'on fait un podcast et parce qu'il est sur Apple Podcasts et Spotify, compter sur les écoutes qui arrivent toutes seules. Ce n'est plus possible. Il faut vraiment faire la promotion derrière.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Il faut amener le podcast chez les auditeurs.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Xavier, il y a quand même une objection classique que tu as certainement déjà entendue. Moi aussi, d'ailleurs. Le podcast, c'est sympa, mais est-ce que ça sert vraiment le business ? Qu'est-ce que tu réponds à ça ?
- Speaker #2
C'est une très bonne question, Yolaine. Un grand oui. ça sert le business clairement j'ai encore eu un exemple il n'y a pas longtemps à la rentrée avec une demande d'un prospect qui citait clairement le WAMCAST qu'elle avait écouté autour d'une problématique qui était le GEO le Generative Engine Optimization c'est un sujet qui est très tendance donc on parle beaucoup en ce moment donc en fait elle avait écouté le podcast et elle voulait le mettre en place pour sa marque donc elle nous a contacté via le site donc oui le podcast sert le business un autre exemple nos responsables de compte, nos commerciaux sont en contact avec nos clients s'ils nous écoutent aujourd'hui d'ailleurs on les salue mais en fait ils nous remontent souvent les commerciaux comme quoi leurs contacts ont écouté tel ou tel WAMCAST donc ça permet aussi derrière potentiellement de générer un upsell et puis enfin on nous a aussi remonté que le WAMCAST était utilisé par nos clients pour faire des passations on a eu déjà le cas 2-3 fois où un client qui partait un contact client qui partait donnait le WAMCAST en référence à notre nouveau contact pour qu'ils puissent apprendre un peu plus de l'agence, apprendre de notre expertise sur notre approche, notre méthodologie. Oui, ça apporte du business. Le problème, c'est qu'en fait, on ne peut pas le quantifier. Et ça, c'est très compliqué. Donc, j'arrive aujourd'hui à vous dire que les webinaires, les événements qu'on va faire, qu'on fait génèrent du business. Quel contact était là ? Quelle marque ? Combien ça nous rapporte ? Par contre, le podcast, c'est très, très, très compliqué.
- Speaker #0
Je rebondis. Il y a quand même des petites choses sur lesquelles c'est possible de... Pas de tricher, mais en tout cas, il y a des petits hacks. Notamment, c'est possible, par exemple, sur les podcasts, dans les descriptions, de mettre des liens. de simplement mettre un lien traqué ça pourrait te permettre de savoir à quel point les gens cliquent c'est vraiment des manières détournées je suis d'accord qu'on n'a pas les chiffres directs ça serait vraiment trop compliqué mais par contre il y a quand même des petites choses je pense qu'on peut mettre en place pour essayer de savoir d'où viennent les gens et est-ce que les gens qui écoutent les podcasts, les WAMCasts vont jusqu'à par exemple visiter votre site et peut-être les traquer comme ça jusqu'au bout oui exactement,
- Speaker #2
c'est ce qu'on essaie de faire mais c'est vrai que c'est assez Merci. Les volumes sont assez faibles, mais tu as raison. Après, je suis persuadé que le podcast est un levier assez puissant pour travailler ce qui fait vraiment la différence sur un marché, travailler la confiance, l'expertise et la préférence de marque, qui sont des éléments indispensables pour générer du business sur le long terme. Nous, quand on a lancé le WAMCAST, on voulait justement un format qui s'inscrive sur un temps long, un contenu qui reste utile, même six mois ou un an après. Tu as parlé tout à l'heure, Emma, de podfunding, je crois. Ça fait 7 ans qu'on est là, donc on tient le coup, même si c'est long, c'est compliqué, ça demande du temps. Mais voilà, c'est une des forces du podcast, de vivre longtemps. Il continue à travailler pour la marque, pour l'agence, alors que d'autres formats qu'on va produire, les shorts YouTube, les posts LinkedIn, eux disparaissent finalement en quelques heures et sont beaucoup moins sur ce long terme. Donc en fait, c'est presque comme si vous aviez un commercial qui travaille en continu. Pour vous, un agent IA, en ce moment c'est la mode de parler d'agent IA, donc même quand vous dormez potentiellement des gens vous écoutent, donc ils sont en contact, ils sont en lien avec votre marque. Donc je vais un peu me répéter, mais en fait on vit dans un environnement qui est quand même saturé de contenus, des contenus qui sont très courts, très poussés par les algorithmes la plupart du temps, et le podcast pour moi ça repose sur un acte volontaire, l'auditeur il vient à vous, il vous choisit, et ce niveau d'engagement là, aujourd'hui pour moi c'est une valeur business qui à mon sens est immense.
- Speaker #1
Oui, effectivement, et je te rejoins totalement sur cette importance de l'engagement. Allez, on se met dans la peau des personnes qui nous écoutent. Est-ce que le podcast est adapté à ma marque ? C'est la question qu'ils peuvent se poser. Emma, côté éditorial, qu'est-ce qui différencie un bon podcast de marque, c'est-à-dire crédible et utile, d'un podcast trop promotionnel ? Autrement dit, est-ce qu'il y a un type de format que tu conseillerais pour une marque qui débute et qui souhaite valoriser son savoir-faire et son expertise ?
- Speaker #0
Oui, alors il y a plein de questions dans cette question. Déjà, pour répondre à ta première qui est le podcast, est-il adapté à ma marque ? Oui. En fait, tout le monde peut faire du podcast puisque tout le monde a des histoires à raconter. On le disait, le podcast, c'est un format qui est très storytellé et tout le monde a des histoires, tout le monde a des choses à dire, que ce soit parler de son expertise, parler de celles et ceux qui font l'entreprise ou parler de ses valeurs. Vraiment, le choix est assez infini. Côté éditorial, tu disais qu'est-ce qui différencie un bon podcast de marque d'un podcast trop promotionnel ? Déjà, je dirais de partir de sa cible. C'est ce qu'on appelle chez Ausha le persona auditeur, qui est la personne à qui vous avez envie de vous adresser. En fait, le podcast, c'est vraiment pareil qu'un produit et qu'un service que vous lancez en marketing. Et justement, en marketing, ça ne nous viendrait pas à l'esprit de lancer une nouveauté sans se poser la question de quels sont les consommateurs types. C'est exactement la même chose dans un podcast. Et si vous partez de votre cible, forcément, vous ne tomberez pas dans le promotionnel puisque vous aurez forcément des choses à leur dire. Et ensuite, est-ce qu'il y a un type de format que je conseillerais pour une marque qui débute ? Ça, c'est une très bonne question. Le format qui revient le plus, c'est le format interview. C'est un format qui est assez facile à produire. Alors oui, il faut trouver des bons invités. Mais finalement, vous n'êtes que deux. Il n'y a pas forcément de gros travail de post-production derrière. Surtout si vous avez envie de garder un peu ce côté authentique sans que tu aies les « e » ce genre de choses. C'est assez facile. Donc, c'est sûr que pour une marque vraiment qui fait tout en interne et qui commence, je trouve que le format interview est quand même très accessible. Le format solo, l'est également. C'est ce qu'on fait chez Tips. Je suis toute seule derrière mon podcast. C'est des petites capsules qui durent 5 minutes. C'est même encore plus facile parce que du coup, je ne suis pas tributaire de l'emploi du temps de quelqu'un. Donc voilà, ces deux, et en plus au niveau montage, c'est assez facile, je peux me corriger toute seule. Donc ces deux formats-là, je dirais, sont les plus simples. Après, si vous partez sur un format plus panel, débat, etc., là typiquement, ça demande plus d'investissement aussi matériel, puisqu'il vous faut plusieurs micros, il faut aussi que les emplois du temps concordent, etc. Rien que ça, c'est plus compliqué. Et puis, on sait que, surtout si c'est à distance, parfois, quand on parle en même temps, en fait, on se coupe la parole et en fait, ça fait un son un peu bizarre à l'oreille. Donc, ce n'est pas forcément le plus facile à réaliser, mais c'est complètement possible. Et après, il y a tout ce qui est documentaire ou fiction où là, pour le coup, c'est de la post-prod vraiment avancée. et donc je vous dirais qu'à moins encore une fois que vous ayez recruté quelqu'un vraiment qui t'y connaisse en ingé son etc si vous êtes seul et que vous débutez dans le podcast si vous créez votre podcast en interne et que vous n'avez pas forcément d'agence pour vous épauler à côté c'est pas le format que je recommanderais pour commencer
- Speaker #1
Alors, tu as déjà un petit peu répondu. Si une marque te dit, je me demande vraiment si le podcast est adapté à ma marque. Tu disais que tout le monde avait quelque chose à dire. Mais quelles sont les premières questions que tu pourrais poser à cette marque ?
- Speaker #0
Vraiment, tout le monde a des choses à dire. Mais la première chose auxquelles je pense, c'est est-ce que vous avez des ressources, soit en interne, soit financière, pour ensuite trouver une agence pour vous aider, pour garder une publication régulière ? Encore une fois, l'idée, c'est d'éviter de tomber dans ce podfading-là où on va lancer un podcast pendant deux mois et d'un coup, d'un seul, il va s'arrêter parce que ça n'aura eu aucun impact sur votre autorité digitale comme vous en parlez depuis le début de ce podcast. Ça aura juste eu une image un peu désastreuse pour votre marque. Et puis, vous lancez un rendez-vous et vous ne le poursuivez pas. Donc, même pour votre communauté, c'est un peu… C'est un peu bizarre, vous construisez quelque chose et puis vous l'arrêtez d'un coup d'un seul. Donc vraiment, la question à se poser, c'est à quel point je peux assumer ce nouveau canal-là. Après, on ne se parle pas de créer des podcasts, des épisodes tous les deux jours. Là, ce dont je parle, c'est vraiment une publication régulière, pas forcément fréquente. Je ne sais pas si vous voyez la différence, mais une publication régulière, ça peut être une fois tous les mois, mais ça peut être des épisodes hyper fournis, assez longs. qui sont hyper bien produits avec des invités vraiment qualis. Mais dans ce cas-là, vous avez quand même donné un rendez-vous à votre communauté, donc ça fonctionne. Et surtout, les algorithmes d'Apple Podcast ou de Spotify vont repérer que votre podcast, il est mensuel et c'est OK tant que vous gardez ce rythme-là. Par contre, si vous lancez un podcast et que vous annoncez à tout le monde que vous faites un podcast toutes les semaines, mais qu'en fait, au bout de trois semaines, vous êtes à bout de souffle parce que vous n'arrivez pas à tenir le rythme et que du coup, vous changez un peu tout le temps et... et vous publiez de manière un peu aléatoire, là, c'est dommage. Et en fait, on perd vraiment… Vous allez perdre de la visibilité parce que les algorithmes, vous allez passer sous les radars. En fait, ils ne vont pas forcément considérer que vous êtes un podcast fiable, tout simplement. Donc, pour moi, la première question, c'est est-ce que si vous voulez vous lancer dans le podcast… Donc, déjà, ça veut dire que vous avez des histoires à raconter, mais encore une fois, tout le monde a des histoires à raconter. Il suffit de trouver la bonne histoire. Et du coup, ce serait effectivement la deuxième question. Est-ce que vous pouvez tenir une publication régulière si en interne, vous n'avez pas forcément les ressources pour ? Il y a plein d'agences ou de professionnels du podcast qui pourraient vous aider à maintenir justement cette fréquence.
- Speaker #1
Très bien, merci Emma. Xavier, pour le webcast, comment l'agence a clarifié la promesse dès le début pour ne pas être juste un podcast de plus sur le marketing ?
- Speaker #2
Oui, alors le WAMCast, il va faire 7 ans en 2026. On a été un des premiers podcasts sur le SEO, je crois, en France. Ça s'appelait WAM Référencement à l'époque. Donc ça nous a fait un peu un avantage en termes d'antériorité déjà. Mais pour ne pas devenir le podcast de plus dans le marketing digital, comme tu dis, on a tout simplement été nous-mêmes. On est resté fidèles à notre ADN, la générosité. Dès le début, on s'est interdit de faire de ce podcast une plaquette commerciale déguisée. Emma t'en a parlé. On n'est pas là pour vendre notre offre à tout prix. Au contraire, on joue la carte de la transparence totale. On ne fait pas de rétention d'informations. On donne les clés, on partage nos méthodes et celles de nos experts et celles de nos invités. Ça, on le fait dans le podcast, mais on le fait aussi dans nos webinaires, on le fait sur notre site. C'est vraiment ancré dans les valeurs de l'agence WAM. cette générosité et cette approche on l'a alignée avec la mission de l'agence Travailler l'autorité digitale des marques. C'est pour ça qu'on a arrêté de parler uniquement de SEO technique. pur et dur. On a ouvert le spectre, aujourd'hui on aborde des sujets beaucoup plus stratégiques, qui parlent réellement à notre audience. Notre but c'est d'aider les décideurs à prendre de la hauteur, pas juste à appliquer des recettes techniques. Et c'est ce mix entre expertise pointue et vision stratégique, je pense, qui a fait que ça fonctionne encore depuis bientôt 7 ans.
- Speaker #1
Et finalement, si tu devais résumer la promesse du podcast aujourd'hui en 3 points ?
- Speaker #2
En 3 points, je vais essayer de faire rapide, c'est du concret. Premièrement, on apporte des conseils actionnables et pas que de la théorie. Deuxièmement, c'est ouvert. On invite des experts externes pour confronter les points de vue, comme avec toi Emma aujourd'hui. Et puis, toutes les personnes de l'agence peuvent y participer, car on part du principe que tout le monde a quelque chose d'intéressant à partager chez nous.
- Speaker #1
C'est vrai. Certains n'ont pas toujours beaucoup de temps d'ailleurs, mais chacun en interne ici finit toujours par faire une petite place dans son planning pour le Wemcast et ça c'est hyper appréciable. D'ailleurs, Xavier, c'est ta première fois dans le Wemcast quand même. Notons-le, on ne l'a pas dit.
- Speaker #2
Exactement. tout à fait et j'en suis ravi en interne les personnes sont plutôt contentes d'ailleurs de peut-être même fiers de participer au WAMCAST le podcast d'ailleurs c'est aussi un outil de mettre en avant les équipes et leur expertise et ça c'est aussi un atout de ce format je crois et pour en revenir sur les 3 points qui étaient dans ta question le 3ème point c'est le ton et la patte WAM nos sujets sont tous préparés et aboutis donc on reste très pro mais aussi accessible
- Speaker #1
Emma, côté matériel, outils, tu en as un petit peu parlé tout à l'heure, ça reste important aussi. Qu'est-ce qu'il faut vraiment pour se lancer ?
- Speaker #0
Pas grand-chose au final, c'est vrai. Le podcast, par exemple, si on compare ça à une campagne YouTube, vidéo, pub, qui demande énormément d'investissement en matériel, le podcast, ça ne demande pas tant que ça. Il faut un micro, ça c'est sûr. Il n'y a même pas besoin qu'il soit cher ce micro-là. Moi, je sais que quand j'ai commencé, j'avais des micro-cravates et ça fonctionnait très bien. Alors par contre, il faut une salle vraiment insonorisée. Ça, c'est vraiment, vraiment important par contre. Mais en plus, avec tous les logiciels d'IA qui existent aujourd'hui pour retravailler un peu le son, enlever un background qui n'est pas très propre ou enlever un écho, etc. C'est assez facile. Donc, je dirais qu'il faut un micro, mais on n'a pas besoin de se lancer dans un micro qui… qui coûte forcément 300 euros. Il faut un logiciel de montage et un logiciel d'enregistrement. Mais ça, pareil, il y en a plein de gratuits. Si vous êtes sur Mac, il y a GarageBand. Si vous êtes sur PC, il y a Audacity. Moi, je me souviens, encore une fois, je vous donne des anecdotes sur comment j'ai commencé le podcast, mais j'enregistrais sur iMovie. C'est vraiment pour vous dire que... Et en fait, ça fonctionnait bien. Je faisais de l'interview, donc encore une fois, il n'y avait pas beaucoup de post-production. Je coupais... rarement les gens j'enlevais très peu les E etc et ça fonctionnait plutôt bien et un casque ça c'est important pour le retour pour aussi le retour son et puis pour être sûr que le son soit correct c'est important quand même d'avoir un son correct aujourd'hui encore une fois il y a tellement tellement de podcasts qui existent ne vous lancez pas quand même avec un son un peu bancal vous risquez en fait d'attirer des gens sur votre thème et puis à partir du moment où ils lancent l'épisode, en fait, ils vont tout de suite se désintéresser parce qu'aujourd'hui, on n'a plus habitué à avoir un son. C'était le cas il y a quelques temps quand le podcast commençait tout juste à émerger en France, mais là, ce n'est plus du tout le cas. Mais encore une fois, vous avez plein d'outils IA, je pense notamment à Adobe Express, qui vous permet vraiment de transformer un son un peu moyen en un son vraiment studio. Je dirais que la table de mixage, elle n'est pas obligatoire, ça c'est vraiment un plus. On voit ça souvent quand on regarde des setups de... de podcaster. Ça devient intéressant quand vous êtes plusieurs, en fait, quand vous êtes vraiment dans un panel. Là, typiquement, on est trois. Je pense que c'est vraiment intéressant. Ça permet vraiment d'avoir un son bien réparti entre nos trois micros. Mais encore une fois, si on parle de marques qui commencent, il n'y a pas forcément besoin d'investir dans une table de mixage à 500 euros. Et voilà, c'est à peu près tout. Et un petit verre d'eau pour éviter les bruits de bouche, ça, c'est important.
- Speaker #1
C'est important. Xavier, est-ce que tu pourrais nous résumer, parce qu'on va parler concrètement maintenant, quand on veut lancer son podcast, comment on s'y prend ? Est-ce que tu pourrais nous résumer les grandes étapes pour lancer son podcast de marque, en termes bien sûr de stratégie, de marketing toujours ?
- Speaker #2
Oui, je dirais qu'il y a trois piliers à respecter. Le premier, c'est le cadrage. Pour qui on veut faire le podcast ? Si on essaie de parler à tout le monde, on ne parlera à personne. Donc il faut définir une cible précise, c'est plutôt les décideurs, les CMO. donc on reste sur ce créneau là pour quel objectif ? est-ce qu'on veut créer du lien, asseoir son expertise gagner en visibilité ? deuxième pilier je dirais c'est la ligne éditoriale et la récurrence on en a déjà parlé donc on va peut-être pas trop s'étendre pour nous c'est l'autorité digitale la ligne éditoriale mais pour notre agence ou pour notre marque ça sera autre chose Donc l'important, c'est d'apporter une vraie valeur ajoutée et de s'y tenir dans la durée. Créer un rendez-vous, ces deux points sont clés pour gagner la bataille de l'attention. Et le troisième, enfin, c'est la distribution. On ne peut pas se contenter de publier notre podcast sur des plateformes de streaming et attendre qu'il génère des écoutes. Il faut créer ce rendez-vous et créer cette attente afin que l'auditeur se dise « Cool, le prochain webcast est sorti, il faut que je trouve le temps de l'écouter » . Pour le troisième pilier, il faut créer une vraie stratégie d'activation qui doit être mise en place. Les newsletters, les réseaux sociaux, faire des extraits vidéo, travailler le référencement. C'est aussi pour ça que des outils comme Ausha sont là pour bien aider à activer tout ça. Et puis, il faut réussir à réutiliser tout le travail qui a été fait parce que ça demande du temps de préparation. Aujourd'hui, c'est quand même clé quand on crée du contenu. Il faut faire des déclinaisons et tout ça, ça va créer un cercle vertueux dans une stratégie de content marketing.
- Speaker #1
Oui, et puis c'est vrai que ce travail autour de la diffusion, la distribution sur tous les canaux, c'est vraiment essentiel. Et vous faites d'ailleurs un sacré boulot là-dessus chez WAM. J'en profite pour vous remercier, parce que c'est vrai que toi, Xavier, et ton équipe, c'est appréciable de voir son boulot être mis en avant comme ça sur les réseaux. Et au passage, est-ce que tu aurais en tête un exemple d'épisode du WAMcast que justement, on a décliné sur d'autres canaux ?
- Speaker #2
Oui. Bien sûr, on essaie quand on peut d'intégrer le WAMCAST dans des thématiques qu'on va venir travailler en 360. Je n'aime pas beaucoup cette expression, mais on va venir la travailler sur différents canaux. L'an dernier, par exemple, à la même époque, on a travaillé sur une grosse thématique, l'IA Search. Tout à l'heure, on a parlé de GEO, l'IA Search, c'est un peu le même sujet. L'IA et l'arrivée des LLM ont pas mal bouleversé notre secteur depuis quelques mois, comme vous le savez. Donc on devait... prendre la parole sur ce sujet-là en tant qu'agence qui travaille l'autorité digitale des marques, c'est normal. Donc on a monté tout un écosystème de contenu pour aller parler de ce sujet en webinaire, en podcast, en déclinaison de vidéos du podcast, sur les réseaux sociaux avec des citations tirées du podcast ou tirées d'un webinaire, création d'articles, des études de cas clients. C'est vrai que tout à l'heure, dans la préparation, on parlait de créer des études de cas en podcast clients. C'est vrai qu'on ne le fait pas et c'est une super idée, donc je pense que ça serait bien d'en faire. on a fait des conférences, on a créé des landing pages on a fait télécharger des e-books donc tout ça est venu s'auto-alimenter pour en faire un truc vertueux et surtout utile pour notre cible et nos clients dans cette période charnière que nous avons vécue et même que nous vivons encore dans le search avec l'arrivée de l'IA donc finalement on ne fait pas que décliner le podcast on l'intègre dans une stratégie globale
- Speaker #1
La stratégie globale dont parlait Emma tout à l'heure Emma, une fois l'épisode prêt, quelles sont les étapes pour qu'il soit vraiment écouté ? et pas perdu dans les plateformes ?
- Speaker #0
Déjà, il faut commencer par l'héberger pour ensuite le distribuer partout. T'en parlais, Xavier. C'est un des rôles de Ausha. Notre casquette principale, notre casquette originelle, on va dire, c'est l'hébergement et la distribution en automatique, en un clic sur Spotify, Apple Podcasts, Amazon, Deezer, etc. Mais on l'a dit, je l'ai dit tout à l'heure, le... Le fait de simplement publier son podcast sur toutes les plateformes d'écoute, ça ne suffit pas du tout. Aujourd'hui, il existe des millions de podcasts dans le monde. En plus, on parle du principe que les francophones écoutent également des podcasts en anglophone. Vous imaginez la concurrence qui existe sur ces contenus audios, c'est énorme. Notre deuxième casquette, c'est de proposer plein d'outils, de... podcast marketing où on va accompagner du coup les podcasteurs avec des outils spécifiques au podcast pour les aider à faire grossir leur audience de manière très organique. Donc en fait tout ce que vous connaissez en marketing, en levier marketing et que vous utilisez pour par exemple faire connaître un article de blog ou quoi, on va l'utiliser aussi pour le podcast. Donc typiquement le SEO, le pendant du SEO pour le podcast, c'est ce qu'on appelle le PSO chez Ausha, le Podcast Search Optimization. C'est vraiment notre fer de lance en ce moment. C'est un sujet qui est assez peu couvert, ou en tout cas peu utilisé par les podcasteurs, alors qu'en fait, je pense que c'est vraiment l'une des clés pour faire, pour rendre visible encore plus un podcast et pour se différencier des autres, c'est-à-dire que un podcast n'est pas seulement un fichier audio, ça va être aussi une description, ça va être aussi des titres. à l'échelle de l'émission, mais aussi à l'échelle de tous les épisodes. Et donc, en fait, si on y ajoute des mots-clés, tout simplement, notre podcast va forcément plus ressortir. Aujourd'hui, il y a un auditeur sur deux qui cherche des podcasts, des nouveaux podcasts à écouter depuis les plateformes d'écoute comme Apple et comme Spotify. Et parmi eux, il y en a 70% qui utilisent la fameuse barre de recherche. Donc, du coup, ils vont taper des mots-clés et ils vont ensuite faire le choix de leur écoute parmi les 3 à 5 podcasts qui vont s'afficher en premier. dans la liste. Si vous êtes en dessous de 5, votre podcast, il est carrément invisible, en fait. Donc, déjà, l'héberger partout, l'héberger chez Ausha, le distribuer absolument partout, le diffuser sur toutes les plateformes d'écoute, travailler son PSO, Podcast Search Optimization, c'était vraiment la clé, je pense, pour déjà bien installer son podcast sur les plateformes d'écoute et faire en sorte qu'il ne soit pas perdu, comme tu disais, Yolaine. Et puis ensuite, ça va être d'utiliser tous les leviers marketing que vous connaissez, c'est-à-dire les réseaux sociaux, je sais que c'est très chronophage de publier sur les réseaux sociaux mais ça reste quand même un super levier pour faire connaître son podcast à des gens qui ne nous connaissent pas forcément utilisez la newsletter on a intégré un module de newsletter vraiment dédié à votre podcast donc dès que votre podcast se publie, vous pouvez envoyer une newsletter en parallèle pour informer vos super fans que votre nouvel épisode est publié et publié. Et puis, ça va être la transcription. Très important, la transcription, justement, en SEO. Nous, chez Oja, quand vous publiez un podcast, par défaut, on vous affiche un site Internet qui est dédié à votre podcast. Et si vous activez la transcription de vos épisodes, cette transcription-là va s'ajouter à cette page web, à ce site Internet qui est dédié à votre podcast. Ça ne vient pas... forcément en compétition avec votre propre site internet si vous en avez un côté. Il faut plutôt voir ça comme deux joueurs qui jouent dans la même équipe. Donc voilà, vraiment utiliser après tous les leviers que vous connaissez en marketing, qui sont des leviers un peu classiques, mais les adapter au podcast.
- Speaker #1
Imaginons Emma, peut-être qu'une marque ait lancé son podcast, mais qu'il patine un peu au démarrage. Quels sont les premiers réglages à faire selon toi, des ajustements ?
- Speaker #0
Alors, je ne vais pas me répéter, mais le PSO. Vraiment, le podcast Search Optimization, c'est vraiment la première clé. Et souvent, en fait, on a tellement passé de temps sur son podcast, ça prend tellement de temps à aller chercher des invités, à créer toute la trame de l'interview, à faire de la post-prod derrière, qu'en fait, on a la flemme d'écrire ses descriptions. La plupart du temps, c'est presque mon épisode est sorti, allez l'écouter. Point. Et en fait... Une description, c'est, je crois, au maximum quasiment 4000 caractères. C'est énorme. Et il faut se dire que les deux ou trois premières phrases, ça va vraiment parler et ça va vraiment être lu par des humains, par nos futurs auditeurs et auditrices. Et puis tout le reste, la plupart du temps, ce n'est pas lu. Et donc, parce que comme tout être humain, on a la flemme, après on préfère juste lancer l'épisode. Et en fait, justement, toute cette partie-là, cet espace, il est hyper utile pour les robots des algorithmes. Donc, c'est là où il faut mettre absolument des mots-clés. Par exemple, le webcast, ça va être news autour du marketing, marketing digital, nouveauté marketing digital, GEO, search, etc. Tout ça, c'est des mots-clés que les gens peuvent taper dans la barre de recherche. Donc, vraiment, la première chose, mais même avant presque d'avoir lancé son podcast, c'est de créer, de réfléchir à sa stratégie. stratégie PSO, quels sont les mots-clés sur lesquels vous avez envie de vous positionner, quels sont vos concurrents, comment vos concurrents se positionnent pour être un peu différents, etc. La deuxième chose, ça va être YouTube. On en parle beaucoup, beaucoup dans le monde du podcast. YouTube prend énormément de place. Il faut savoir que YouTube égale Google, donc c'est une vraie chance pour les podcasteurs et les podcasteuses de faire connaître leur émission. Même si vous êtes ce qu'on appelle dans le jargon audio only, c'est-à-dire que vous ne filmez pas vos épisodes, il n'y a que l'audio, ce n'est pas grave, il y a plein de moyens d'être quand même présent sur YouTube. Par exemple, avec Ausha, on vous permet en un clic de transformer votre audio en vidéo avec des audio waves. Du coup, on envoie ça à votre chaîne YouTube. Moi, je sais qu'avec Tips, mon podcast sur le podcast, on arrive à faire des épisodes qui… qui ont 5000 vues sur YouTube simplement avec des audio waves, en fait, simplement avec un retravail un peu de la description parce qu'encore une fois, sur YouTube, il y a aussi cette histoire de mots-clés et de... et d'algorithmes et de SEO. Et puis, la troisième fois, la troisième chose, pardon, que je pourrais dire sur les sorties, on va dire, de ce plafond de verre, c'est d'aller chercher un peu nos alliés pour faire de la cross-promotion. Typiquement, un peu ce qu'on est en train de faire, nous, là. Moi, j'ai un podcast sur le podcast. Vous, vous avez un podcast sur le marketing de manière générale. Et donc, vous m'avez invité. Et ensuite, moi, je vais faire la promo sur mes propres canaux du WAMCAST. Donc, ça veut dire que vous allez toucher une partie de mon audience et moi, je touche aussi une partie de votre audience. Je parlais juste avant de concurrents en PSO. C'est sûr qu'en SEO, pareil, on a des concurrents. On a des podcasts qui sont avant nous, après nous. C'est ce que moi, j'aime bien appeler les voisins de palier. Mais il ne faut pas oublier que ces voisins de palier-là, ce sont aussi et même avant tout des super alliés. Ça peut être des super bons tremplins. Peut-être que les personnes qui sont juste à côté de vous ont une audience très similaire à la vôtre, complètement différentes et ça vous permettrait justement enfin similaire et différente, ça ne veut rien dire mais similaire dans l'audience dans les gens qui écoutent mais en même temps peut-être pas complètement sur le même secteur ou en tout cas peut-être beaucoup plus large que la vôtre vous avez peut-être une audience un peu plus petite etc et donc du coup ça vous permettrait vraiment d'aller chercher des nouvelles personnes.
- Speaker #1
Très bien serrons-nous les coudes et ne nous marchons pas devant. Xavier, nous avons fait quelques ajustements sur le WAMCAST. Qu'est-ce qui a évolué principalement ?
- Speaker #2
Oui, on a beaucoup appris dans ces temps. C'est plus facile à raconter qu'à faire en réalité. On a parlé de timing de publication. On a essayé de republier des extraits du WAMCAST qu'on avait fait, qui en plus de ça, à l'époque, était un peu plus long qu'aujourd'hui. On a republié des extraits. pour donner aux algorithmes un peu à manger, entre guillemets. Et ça fonctionnait pas mal. On travaille beaucoup mieux nos textes, on écrit des articles autour de ce WAMCAST sur notre site. On travaille beaucoup mieux le maillage aussi. Et puis on parle de durée aussi, on essaie de ne pas dépasser les 30 minutes. parce qu'on pense qu'on essaie de garder le même format à chaque fois à une époque on faisait des 45 minutes, une heure parfois de podcast ça peut être assez long on crée beaucoup d'extraits vidéo maintenant aussi de nos épisodes, tu parlais de Youtube Emma et ça permet aussi d'alimenter Youtube mais aussi LinkedIn très clairement, on a lancé une newsletter LinkedIn aussi spécifique au Wemcast je vous invite tous à vous y abonner pour rester informé des prochaines sorties de chaque épisode, c'était la page de pub.
- Speaker #1
Il est fort, il est très fort.
- Speaker #2
Et enfin, un petit dernier, c'est un format qui est sorti tout récemment, c'est le WAMCAST Actu.
- Speaker #1
C'est vrai, le WAMCAST Actu, le petit dernier qui plaît pas mal, mine de rien, depuis son lancement. Allez, je le présente. Vas-y. C'est un format... C'est un format pour bébé. Oui, c'est mon petit bébé. C'est un format plus court qui vient s'intercaler entre nos WAMCAST longs, comme l'a dit Xavier. pour prendre la parole sur des sujets un peu plus chauds et vraiment liés à l'actu. Pourquoi ce choix ? Parce qu'en fait, notre secteur évolue à une rapidité folle depuis quelques mois, tu l'as dit, Xavier. Donc, il est important pour nous de pouvoir prendre la parole à temps sur ces sujets sans cesse en mouvement. Et puis aussi, c'est un format plus court. Donc ici, en l'occurrence, cinq minutes. Et donc, c'est plus facile et plus rapide à produire. On demande moins de temps aux intervenants pour les enregistrements et la prépa. Et moi aussi, ça me prend aussi beaucoup moins de temps en montage et en post-prod. Et puis par rapport à notre audience dont le temps est compté aussi, mais qui veut quand même rester informée, ça colle aussi. C'est la fin de ce WEMCast. Merci beaucoup, Xavier et Emma, pour ces éclairages concrets. Un petit mot pour la fin, Xavier ?
- Speaker #2
Oui, écoutez le WEMCast, c'est bon pour la santé.
- Speaker #0
Merci beaucoup, c'était super intéressant. Et allez, vous avez des tips, du coup, qui ont l'air à la crosse trop beau. Si vous voulez... avoir des infos sur comment booster votre podcast ou comment le lancer. Vous trouverez plein de conseils.
- Speaker #1
Merci Emma d'avoir accepté notre invitation. C'était très chouette de partager ce moment et de boucler la boucle car c'était mon dernier WAMCAST. Et oui, c'est le moment de l'annoncer. Je pars vers de nouvelles aventures dans quelques jours et je laisse la main à ma chère collègue Camille qui prendra le relais avec Brio. Je n'ai aucun doute là-dessus. J'avais repris le flambeau de Kevin. À moi désormais de laisser la place sur ce podcast que j'ai réellement pris plaisir à animer. J'ai regardé 20 épisodes au compteur quand même. Et c'est autant de souvenirs partagés. Merci à tous et j'en profite. Bonne fête de fin d'année à tous également. Salut !