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Learning Coach

S01E07 - Teaser Walter PERETTI

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04min |10/09/2024
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Description

Walter Peretti nous raconte une expérience de facilitation.


Retrouvez toutes les ressources gratuites créées par Traindy pour la communauté pédagogique sur www.traindy.io.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je ne crois pas avoir eu d'expérience fondatrice, ni même Wahoo. de facilitation. Je vais vous expliquer pourquoi. Parce que depuis l'âge de 15 ans, je suis rentré dans cette dynamique qui était une dynamique de développement personnel autour des arts martiaux, mais très vite, il y a toutes les activités annexes. Il y a la méditation, il y a des exercices de respiration, il y a tout ça, qui ont très rapidement pris pour moi le devant. Je n'ai jamais raisonné en termes de facilitation. C'est juste qu'à développer une forme de sensibilité exacerbée à mon organisme, à ma sensation, ma sensibilité, et donc à l'extérieur, au point d'arriver à sentir des odeurs que les autres ne sentent pas, voir des nuances que les autres ne voient pas, entendre des choses, des soupirs et des silences que les autres n'entendent pas, et donc avoir une espèce d'hypersensibilité à mon environnement qui fait que j'ai vécu essentiellement... On va dire mon adolescence et mon âge de jeune adulte, comme un observateur extrêmement attentif qui se nourrit un peu de tous les événements extérieurs. Et d'ailleurs, même très longtemps, je n'ai été qu'observateur. C'est-à-dire que je n'ai jamais eu la sensation d'être acteur de ma vie, mais j'étais plutôt comme un observateur neutre de tout ce qui se passait autour. Et ça, ça a créé chez moi une réserve de savoir. sur le comportement humain, sur la relation, sur des tas de choses, sur les fleurs, sur les odeurs, sur tout ça mis ensemble. Et qu'en fait, quand je me suis retrouvé la première fois en situation d'action, c'est-à-dire que je suis ingénieur de formation, j'ai travaillé dans l'entreprise, et même là, d'ailleurs, dans la première entreprise, ils se sont demandé s'ils allaient me garder, parce que j'étais capable de me lever en plein milieu de mon bureau, faire des exercices pour me ressourcer avant de me rasseoir. ils m'ont gardé. Mais ce que je veux dire, c'est qu'in fine, quand je me suis retrouvé dans mon premier boulot en tant que membre d'une équipe de projet informatique, j'ai commencé à sentir les tensions entre les gens. J'étais capable, par un geste peut-être, de débrayer quelque chose, par une écoute ou un silence plus prolongé, de débrayer autre chose. Ou tout simplement, quand je sentais qu'une situation ne pouvait pas être désengagée ou que quelque chose n'était pas fluide, de m'en extraire complètement, voire de partir. Ça a commencé dans des réunions d'équipe, ça a commencé dans le travail de tous les jours, ça s'est un peu intégré, déporté dans ma vie personnelle, femme, enfant, etc., enfin, relation. J'ai envie de dire que le travail que j'ai fait sur moi m'a conduit naturellement à toujours rentrer dans la facilitation. Et aujourd'hui, c'est la grande compétence pour laquelle je suis apprécié dans mon travail. Alors, ce n'est pas uniquement dans l'acte de former et d'apprendre, mais juste tout simplement dans des réunions de travail, tout simplement dans le travail et dans la vie de tous les jours. Et là, je vais rejoindre certains facilitateurs qui disent que faciliter, c'est un art de vivre. Ce n'est pas un art que j'ai découvert, je n'ai pas découvert la facilitation. J'ai toujours fait ça de façon... très naturel, ça s'est déployé dans ma façon de travailler sur moi, ce qui fait que aujourd'hui presque on vous dira il va y avoir une réunion tendue avec le syndicat avec les syndicats, il faut faire venir Walter

  • Speaker #1

    Retrouvez Walter Peretti dans le prochain épisode de la saison 1 de Learning Coach by Trendy, le podcast qui vous conduit sur les sentiers de l'innovation pédagogique. Un épisode au cours duquel il sera question de la facilitation des apprentissages procéduraux.

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  • Speaker #0

    Je ne crois pas avoir eu d'expérience fondatrice, ni même Wahoo. de facilitation. Je vais vous expliquer pourquoi. Parce que depuis l'âge de 15 ans, je suis rentré dans cette dynamique qui était une dynamique de développement personnel autour des arts martiaux, mais très vite, il y a toutes les activités annexes. Il y a la méditation, il y a des exercices de respiration, il y a tout ça, qui ont très rapidement pris pour moi le devant. Je n'ai jamais raisonné en termes de facilitation. C'est juste qu'à développer une forme de sensibilité exacerbée à mon organisme, à ma sensation, ma sensibilité, et donc à l'extérieur, au point d'arriver à sentir des odeurs que les autres ne sentent pas, voir des nuances que les autres ne voient pas, entendre des choses, des soupirs et des silences que les autres n'entendent pas, et donc avoir une espèce d'hypersensibilité à mon environnement qui fait que j'ai vécu essentiellement... On va dire mon adolescence et mon âge de jeune adulte, comme un observateur extrêmement attentif qui se nourrit un peu de tous les événements extérieurs. Et d'ailleurs, même très longtemps, je n'ai été qu'observateur. C'est-à-dire que je n'ai jamais eu la sensation d'être acteur de ma vie, mais j'étais plutôt comme un observateur neutre de tout ce qui se passait autour. Et ça, ça a créé chez moi une réserve de savoir. sur le comportement humain, sur la relation, sur des tas de choses, sur les fleurs, sur les odeurs, sur tout ça mis ensemble. Et qu'en fait, quand je me suis retrouvé la première fois en situation d'action, c'est-à-dire que je suis ingénieur de formation, j'ai travaillé dans l'entreprise, et même là, d'ailleurs, dans la première entreprise, ils se sont demandé s'ils allaient me garder, parce que j'étais capable de me lever en plein milieu de mon bureau, faire des exercices pour me ressourcer avant de me rasseoir. ils m'ont gardé. Mais ce que je veux dire, c'est qu'in fine, quand je me suis retrouvé dans mon premier boulot en tant que membre d'une équipe de projet informatique, j'ai commencé à sentir les tensions entre les gens. J'étais capable, par un geste peut-être, de débrayer quelque chose, par une écoute ou un silence plus prolongé, de débrayer autre chose. Ou tout simplement, quand je sentais qu'une situation ne pouvait pas être désengagée ou que quelque chose n'était pas fluide, de m'en extraire complètement, voire de partir. Ça a commencé dans des réunions d'équipe, ça a commencé dans le travail de tous les jours, ça s'est un peu intégré, déporté dans ma vie personnelle, femme, enfant, etc., enfin, relation. J'ai envie de dire que le travail que j'ai fait sur moi m'a conduit naturellement à toujours rentrer dans la facilitation. Et aujourd'hui, c'est la grande compétence pour laquelle je suis apprécié dans mon travail. Alors, ce n'est pas uniquement dans l'acte de former et d'apprendre, mais juste tout simplement dans des réunions de travail, tout simplement dans le travail et dans la vie de tous les jours. Et là, je vais rejoindre certains facilitateurs qui disent que faciliter, c'est un art de vivre. Ce n'est pas un art que j'ai découvert, je n'ai pas découvert la facilitation. J'ai toujours fait ça de façon... très naturel, ça s'est déployé dans ma façon de travailler sur moi, ce qui fait que aujourd'hui presque on vous dira il va y avoir une réunion tendue avec le syndicat avec les syndicats, il faut faire venir Walter

  • Speaker #1

    Retrouvez Walter Peretti dans le prochain épisode de la saison 1 de Learning Coach by Trendy, le podcast qui vous conduit sur les sentiers de l'innovation pédagogique. Un épisode au cours duquel il sera question de la facilitation des apprentissages procéduraux.

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    Je ne crois pas avoir eu d'expérience fondatrice, ni même Wahoo. de facilitation. Je vais vous expliquer pourquoi. Parce que depuis l'âge de 15 ans, je suis rentré dans cette dynamique qui était une dynamique de développement personnel autour des arts martiaux, mais très vite, il y a toutes les activités annexes. Il y a la méditation, il y a des exercices de respiration, il y a tout ça, qui ont très rapidement pris pour moi le devant. Je n'ai jamais raisonné en termes de facilitation. C'est juste qu'à développer une forme de sensibilité exacerbée à mon organisme, à ma sensation, ma sensibilité, et donc à l'extérieur, au point d'arriver à sentir des odeurs que les autres ne sentent pas, voir des nuances que les autres ne voient pas, entendre des choses, des soupirs et des silences que les autres n'entendent pas, et donc avoir une espèce d'hypersensibilité à mon environnement qui fait que j'ai vécu essentiellement... On va dire mon adolescence et mon âge de jeune adulte, comme un observateur extrêmement attentif qui se nourrit un peu de tous les événements extérieurs. Et d'ailleurs, même très longtemps, je n'ai été qu'observateur. C'est-à-dire que je n'ai jamais eu la sensation d'être acteur de ma vie, mais j'étais plutôt comme un observateur neutre de tout ce qui se passait autour. Et ça, ça a créé chez moi une réserve de savoir. sur le comportement humain, sur la relation, sur des tas de choses, sur les fleurs, sur les odeurs, sur tout ça mis ensemble. Et qu'en fait, quand je me suis retrouvé la première fois en situation d'action, c'est-à-dire que je suis ingénieur de formation, j'ai travaillé dans l'entreprise, et même là, d'ailleurs, dans la première entreprise, ils se sont demandé s'ils allaient me garder, parce que j'étais capable de me lever en plein milieu de mon bureau, faire des exercices pour me ressourcer avant de me rasseoir. ils m'ont gardé. Mais ce que je veux dire, c'est qu'in fine, quand je me suis retrouvé dans mon premier boulot en tant que membre d'une équipe de projet informatique, j'ai commencé à sentir les tensions entre les gens. J'étais capable, par un geste peut-être, de débrayer quelque chose, par une écoute ou un silence plus prolongé, de débrayer autre chose. Ou tout simplement, quand je sentais qu'une situation ne pouvait pas être désengagée ou que quelque chose n'était pas fluide, de m'en extraire complètement, voire de partir. Ça a commencé dans des réunions d'équipe, ça a commencé dans le travail de tous les jours, ça s'est un peu intégré, déporté dans ma vie personnelle, femme, enfant, etc., enfin, relation. J'ai envie de dire que le travail que j'ai fait sur moi m'a conduit naturellement à toujours rentrer dans la facilitation. Et aujourd'hui, c'est la grande compétence pour laquelle je suis apprécié dans mon travail. Alors, ce n'est pas uniquement dans l'acte de former et d'apprendre, mais juste tout simplement dans des réunions de travail, tout simplement dans le travail et dans la vie de tous les jours. Et là, je vais rejoindre certains facilitateurs qui disent que faciliter, c'est un art de vivre. Ce n'est pas un art que j'ai découvert, je n'ai pas découvert la facilitation. J'ai toujours fait ça de façon... très naturel, ça s'est déployé dans ma façon de travailler sur moi, ce qui fait que aujourd'hui presque on vous dira il va y avoir une réunion tendue avec le syndicat avec les syndicats, il faut faire venir Walter

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    Je ne crois pas avoir eu d'expérience fondatrice, ni même Wahoo. de facilitation. Je vais vous expliquer pourquoi. Parce que depuis l'âge de 15 ans, je suis rentré dans cette dynamique qui était une dynamique de développement personnel autour des arts martiaux, mais très vite, il y a toutes les activités annexes. Il y a la méditation, il y a des exercices de respiration, il y a tout ça, qui ont très rapidement pris pour moi le devant. Je n'ai jamais raisonné en termes de facilitation. C'est juste qu'à développer une forme de sensibilité exacerbée à mon organisme, à ma sensation, ma sensibilité, et donc à l'extérieur, au point d'arriver à sentir des odeurs que les autres ne sentent pas, voir des nuances que les autres ne voient pas, entendre des choses, des soupirs et des silences que les autres n'entendent pas, et donc avoir une espèce d'hypersensibilité à mon environnement qui fait que j'ai vécu essentiellement... On va dire mon adolescence et mon âge de jeune adulte, comme un observateur extrêmement attentif qui se nourrit un peu de tous les événements extérieurs. Et d'ailleurs, même très longtemps, je n'ai été qu'observateur. C'est-à-dire que je n'ai jamais eu la sensation d'être acteur de ma vie, mais j'étais plutôt comme un observateur neutre de tout ce qui se passait autour. Et ça, ça a créé chez moi une réserve de savoir. sur le comportement humain, sur la relation, sur des tas de choses, sur les fleurs, sur les odeurs, sur tout ça mis ensemble. Et qu'en fait, quand je me suis retrouvé la première fois en situation d'action, c'est-à-dire que je suis ingénieur de formation, j'ai travaillé dans l'entreprise, et même là, d'ailleurs, dans la première entreprise, ils se sont demandé s'ils allaient me garder, parce que j'étais capable de me lever en plein milieu de mon bureau, faire des exercices pour me ressourcer avant de me rasseoir. ils m'ont gardé. Mais ce que je veux dire, c'est qu'in fine, quand je me suis retrouvé dans mon premier boulot en tant que membre d'une équipe de projet informatique, j'ai commencé à sentir les tensions entre les gens. J'étais capable, par un geste peut-être, de débrayer quelque chose, par une écoute ou un silence plus prolongé, de débrayer autre chose. Ou tout simplement, quand je sentais qu'une situation ne pouvait pas être désengagée ou que quelque chose n'était pas fluide, de m'en extraire complètement, voire de partir. Ça a commencé dans des réunions d'équipe, ça a commencé dans le travail de tous les jours, ça s'est un peu intégré, déporté dans ma vie personnelle, femme, enfant, etc., enfin, relation. J'ai envie de dire que le travail que j'ai fait sur moi m'a conduit naturellement à toujours rentrer dans la facilitation. Et aujourd'hui, c'est la grande compétence pour laquelle je suis apprécié dans mon travail. Alors, ce n'est pas uniquement dans l'acte de former et d'apprendre, mais juste tout simplement dans des réunions de travail, tout simplement dans le travail et dans la vie de tous les jours. Et là, je vais rejoindre certains facilitateurs qui disent que faciliter, c'est un art de vivre. Ce n'est pas un art que j'ai découvert, je n'ai pas découvert la facilitation. J'ai toujours fait ça de façon... très naturel, ça s'est déployé dans ma façon de travailler sur moi, ce qui fait que aujourd'hui presque on vous dira il va y avoir une réunion tendue avec le syndicat avec les syndicats, il faut faire venir Walter

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