- Speaker #0
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue à bord des étoiles du droit et de l'innovation, le podcast qui vous propulse dans l'univers juridique de demain. Je suis Quentin Ramaget, juriste en droit des sociétés, LegalOps et fondateur de LegalJedi. J'accompagne les directions juridiques et les cabinets d'avocats dans leurs projets de transformation. Je les aide à trouver l'équilibre dans la force, entre l'humain et la technologie. Je les aide à ne pas tomber du côté obscur, du fameux « on a toujours fait comme ça » . Mais assez parlé de moi. Si vous êtes ici, c'est surtout que vous voulez entendre l'histoire de ces véritables aventuriers et visionnaires du droit. Ils nous viennent des quatre coins de la galaxie juridique. Ils sont juristes, avocats, notaires, éditeurs de LegalTech, entrepreneurs, mais surtout passionnés. Dans ce podcast, vous découvrirez des échanges captivants avec ces pionniers qui, comme nous, font un endroit plus moderne, plus clair et surtout plus accessible. Alors embarquez avec moi à la rencontre de ces esprits révolutionnaires qui redéfinissent les contours de nos professions. Bonne écoute ! Bonjour à tous et bienvenue dans ce dernier épisode de la saison 1 du podcast des étoiles du droit et de l'innovation. Et pour clôturer cette première saison, j'ai l'immense bonheur de me retrouver avec la Dream Team des LegalOps à la VivaTech. Je suis donc avec Daria Victorova, avec... Amel Richi, des Claire Cacan. On est tous les quatre là pour un dernier épisode le plus fun et le plus riche possible pour vous faire un petit retour sur notre expérience VivaTech, pour vous parler de transformation, d'IA, de LegalTech et de bien-être aussi. Mais avant tout, je vais laisser mes chères interlocutrices se présenter rapidement pour ceux qui oseraient ne pas les connaître. Du coup, Daria, dis-nous un petit peu qui tu es.
- Speaker #1
Bonjour à toutes et à tous, moi je suis Daria Victorava, je suis responsable juridique chez Darigal et je suis aussi formatrice en intelligence artificielle pour les professionnels du droit, mais pas que. En fait, j'ai commencé à former les juristes et les avocats, mais là je pilote aussi la task force d'attaché Darigal, donc je forme tous les collaborateurs du groupe, donc franchement l'IA c'est ma passion, qui s'ajoute en plus sur mes fonctions de juriste d'interprétation. prise et du coup je m'éclate et c'est pour ça notre expérience à Vivatech c'était franchement super intéressant et j'ai hâte à partager ce retour d'expérience avec vous et en plus d'être formatrice IA pour tout professionnel tu es aussi formatrice IA pour les parents parce
- Speaker #0
que pour ceux qui ne l'ont pas lu dans le dernier épisode de la newsletter de Daria il y a des petits conseils pratiques sur comment occuper vos enfants grâce à l'IA donc une approche approche vraiment originale pour faire rentrer l'IA dans la vie de nos enfants sans pour autant faire rentrer les écrans dans leur vie. Je pense que c'est assez important. Et avec des super petits conseils sur les histoires interactives, sur les quiz, sur tout ça. Pour tous ceux qui ne sont ni juristes, ni professionnels, mais qui sont juste des parents, n'hésitez pas à aller voir la dernière newsletter de Daria. C'est une petite pépite de bons conseils. Merci. Du coup, maintenant, je me tourne vers Claire et Amel. Amel, dis-nous un petit peu qui tu es.
- Speaker #2
Alors, enchantée de tout le monde et bonjour à tous, je suis vraiment ravie d'être avec vous. Franchement, ça fait trop du bien d'être sur ce podcast. Donc moi, c'est Amel, j'ai un parcours de juriste d'entreprise, j'ai travaillé dans différents secteurs, donc je travaillais dans la tech, dans la supply chain. Ma dernière expérience, et la plus longue, ça a été chez Leroy Merlin France. J'ai occupé des postes de juriste, responsable juridique, Legal Ops. Vraiment, c'était top et je pense qu'on en reparlera un petit peu. Et depuis quelques mois, j'ai quitté Leroy Merlin, avec Claire qui va se présenter juste après, et pour lancer Your Legal Angel. C'est la plateforme qui est dédiée aux fonctions juridiques pour leur transformation. Et on s'éclate, on s'éclate parce qu'on est au contact des directions juridiques pour les aider vraiment à se transformer. se former, être vraiment le petit guide juridique, le petit ange qui est là sur leur épaule pour leur dire « allez-y, allez-y » . Et donc, vraiment un plaisir d'être là pour partager tout ça et de parler aussi de Bibliothèque qui a été vraiment un moment génial pour aussi les fonctions juridiques. Et donc, voilà, je te laisse la main claire.
- Speaker #3
Merci Amel. Donc moi, je suis Claire, cofondatrice de Your Legal Angel avec Amel. J'ai un parcours de juriste. J'ai un parcours classique de juriste d'entreprise. Je suis originaire du nord de la France et j'adore ma région. Et donc, j'ai fait ma carrière dans le nord et du coup, plutôt dans l'écosystème mulier, donc chez Fildar, qui habille le roi Merlin. Et c'est là que j'ai eu un coup de cœur professionnel en travaillant avec Amel et en travaillant sur la transformation de l'équipe juridiques, on a vraiment... On s'est dit qu'on avait envie de le faire, mais d'avoir un rayonnement beaucoup plus fort et de pouvoir le faire pour toutes les directions juridiques avec un fort levier de motivation autour de l'utilité. Et donc maintenant, notre but dans la vie, tous les matins quand on se réveille, c'est de se rendre utile aux fonctions juridiques et de leur simplifier le quotidien.
- Speaker #0
Je crois que vous y arrivez plutôt bien, parce que pour ceux qui vous suivent ou qui vous connaissent, on vous voit absolument partout. Vous êtes dans tous les bons plans, dans tous les événements de transformation, vous êtes là pour participer, pour intervenir, c'est vraiment top. Et effectivement, on va commencer par parler de Vivatech. et pour tous ceux qui nous écoutent, on va vous raconter un petit peu les origines de cette aventure incroyable. Ça a commencé par Daria qui nous a raconté un jour comment elle avait réussi à obtenir son pass média pour Vivatech. Pour rappel, l'entrée normale coûte quand même dans les 600-700 euros, alors que l'entrée presse, on nous déroule le tapis rouge et on nous sert le café. Daria nous dit qu'elle a obtenu une entrée presse grâce à sa newsletter, qui est extrêmement... qualitatives et moi ayant également ma newsletter Your Legal Angel ayant un blog aussi très très actif très varié on tente le coup aussi pour avoir une entrée presse nous voilà avec trois entrées presse pour un salon qui dure bon quatre jours mais on va dire trois vrais jours le samedi c'est pour les familles ça ne compte pas et Claire nous propose alors de co-couvrir l'événement sur les trois jours on s'est répartis un jour chacun nos agendas ça tombait pile poil On s'est retrouvé dispo chacun un genre différent. Et nous voilà partis pour trois jours de salon sur le plus grand événement tech d'Europe. Je crois que c'était Daria qui avait ouvert le bal le premier jour. Ah non, c'était vous, pardon. C'était Amelie. Pardon. Suivie de Daria et moi, j'avais ouvert le dernier jour. Vous pouvez, d'ores et déjà, découvrir un article sur le village de la justice qui a été publié un petit peu plus tôt aujourd'hui. Nous sommes le 3 juillet. et que vous retrouverez également dans le magazine du management juridique, je crois, quelque chose comme ça, incessamment sous peu, pour en parler de beaux termes. Mais voilà, vous avez notre petit compte-rendu, vous avez nos posts sur LinkedIn aussi, on vous a fait un petit récap sur LinkedIn et sur nos blogs respectifs. Et on va commencer par un petit feedback un peu plus approfondi. Claire, Amel, pourquoi est-ce que c'était pour vous essentiel d'y être et qu'est-ce que vous en avez ? ressenti de ce Vivatech d'un point de vue, d'un regard juridique ?
- Speaker #2
En fait, nous, c'était la première fois qu'on allait à Vivatech parce que c'est un salon qui existe depuis plusieurs années en France. Et en fait, quand on est arrivé, déjà, ce qu'il faut se dire, c'est que ce n'est pas un événement qui est dédié au juridique. Ça touche vraiment toutes les entreprises. Et nous, on a été, franchement, déjà, la taille du salon, c'est quand même énorme. Il faut se dire que c'est un peu une petite ville où il y a vraiment tout ce qui peut se passer en termes d'innovation, en termes de tech. Donc, il y a Tesla, il y a des délégations aussi de toutes les nationalités qui sont représentées sur le salon. Et c'est vrai que ça fait tout de suite un effet waouh. Limite, on se dit, on est tout petit. Et donc, on arrive sur le salon. Et donc, nous, forcément, dans le cadre de notre activité, on est amené à côtoyer beaucoup les Legal Tech. Donc, forcément, on fait un peu un tour sur les différents stands parce qu'on a déjà des partenaires avec lesquels on collabore. Il y a aussi des nouvelles pépites qui sortent. Et donc, c'était aussi l'occasion pour nous d'aller un peu se rendre compte de ce qui est en train de sortir. Quels sont les nouvelles trends aussi qui vont sortir pour les fonctions juridiques en allant tant sur les stands des Legal Tech, mais aussi un peu ailleurs. L'idée, c'était d'élargir aussi la visite et de voir un peu tout ce qui se passe. se passait. On a vu aussi BPI, hyper intéressant parce qu'ils avaient beaucoup de choses autour de l'IA en termes de présentation. Et ça, c'était vraiment hyper cool. Donc l'énergie qu'ils dégagent, beaucoup d'énergie. Franchement, quand on est sur le salon, il y a plein de monde, il y a plein de stands, c'est limite. C'est tellement dommage de rester qu'une journée sur l'event. Nous, on voudrait passer beaucoup plus de temps sur chacun des stands. Et en plus, ce qu'il faut savoir, c'est que c'est Et le premier jour, il y avait Emmanuel Macron qui faisait un talk avec Mistral et Nvidia. Et nous, on s'est dit, il faut absolument qu'on relaie aussi le talk du président de la République, de Mistral, avec l'annonce du partenariat entre Mistral et Nvidia. Et donc, on était en mode, il faut qu'on se faufile, il retrouve. Et au début, c'était fermé. Il ne laissait rentrer personne que les VIP. Et je ne sais pas pourquoi, à un moment donné, peut-être 15 minutes avant le moment, une barrière sourde, mais vraiment juste devant nous. Et on rentre dans la salle et on arrive à se faufiler dans l'espace presse.
- Speaker #3
On nous emmène dans l'espace presse et quand on s'assoit sur notre fauteuil là où on nous emmène, on se rend compte qu'on est dans l'espace presse accrédité Élysée. C'est la même chose.
- Speaker #0
Excellent.
- Speaker #3
Donc on se retrouve aux premières loges pour le talk,
- Speaker #2
alors que
- Speaker #3
15 minutes avant, on pensait ne pas pouvoir entrer et devoir aller écouter tout ça sur les écrans au centre du salon.
- Speaker #2
Ce qu'il faut savoir, c'est que la logistique était un peu compliquée. Je pense que les organisateurs, c'est vrai qu'Emmanuel Macron a été annoncé la veille de l'event. Et je pense que côté logistique, la sécurité ne savait pas trop comment ouvrir les portes, à qui donner accès. et en fait à la dernière minute on a bien fait de rester de faire un peu le guet pour suivre un peu comment on va rentrer et quand on rentre franchement c'était un moment assez dingue parce que ça montre aussi tout le soutien de la French Tech sur les entrepreneurs autour de l'IA et je pense qu'on va en reparler un peu plus avec Daria juste après mais ça met tout de suite une bonne dynamique de se dire il y a un truc qui se passe en France et nous cette énergie là on a voulu aussi la relayer aux fonctions juridiques de se dire l'IA il y a des investissements qui sont en train de se faire, il y a beaucoup beaucoup d'investissement aussi pour des lancements de start-up autour de la tech. En fait, c'est la même chose en France pour les Legal Tech. On voit en ce moment, il y a de plus en plus d'investissement aussi dans le secteur des Legal Tech. Aux États-Unis, ça fait partie d'une des premières fonctions dans lesquelles on investit aussi pour se transformer, parce qu'on voit qu'avec l'IA, en fait, il y a tellement de transformations profondes pour nos fonctions qu'on n'aura pas le choix. Donc voilà, c'était un peu en résumé l'énergie qu'on a aussi essayé de retranscrire, nous, dans le premier article du blog. Mais pour avoir un peu les coulisses, c'était ça. Et après, nous, on courait pour repartir à Lille le soir. Donc on est vraiment restés jusqu'à la fin du talk d'Emmanuel Macron. Et après, c'était la course direction Gare du Nord pour rentrer à Lille le soir. Mais franchement, on est ressortis avec des paillettes dans les yeux. On s'est dit, mais l'année prochaine, il faut qu'on reste les trois jours.
- Speaker #0
Rendez-vous est pris l'année prochaine. je pense qu'on ira à tous les quatre, les trois ou même les quatre jours, qu'en plus il y avait encore du droit le samedi, parce qu'il y avait le Barreau de Paris qui organisait un concours le samedi. Mais effectivement, une énergie de dingue, très grande. Je ne sais pas vous, mais moi j'ai utilisé l'app avec le plan. Parce que même si en soi la salle est principalement carrée, il y a tellement d'estompes partout que tu te faufiles entre une Tesla, un chien robotique, un camion de pompier du futur. les stands, il y avait PwC qui avait un stand absolument énormissime vraiment impressionnant et tu parlais de pépites est-ce que Claire rapidement tu peux nous parler d'une ou deux pépites que vous avez vues ou découvertes sur place c'est
- Speaker #3
un peu spontané mais j'en ai deux qui me viennent tout de suite immédiatement donc ça parle du coeur la première ça va être You Control AI donc du coup Du coup, la solution qui a été créée par Antoine Micot, qui nous l'a présentée à plusieurs reprises. Mais ce jour-là, on en a parlé ensemble à Vivatech et on s'est rendu compte qu'il y avait pas mal de possibilités de cas d'usage pour les directions juridiques et que ça pouvait vraiment faciliter le travail au quotidien. Et donc, je pense que c'est une belle pépite pour l'avenir. Ce qui est intéressant dans la solution d'Antoine, c'est la possibilité d'imaginer les cas d'usage en fonction de la direction juridique de son écosystème, de son environnement, de ses enjeux, de sa stratégie. Et donc du coup, de pouvoir inventer les agents sur mesure, les agents IA sur mesure par rapport aux besoins de sa direction. Vraiment, s'il y a bien une démo d'outils à faire pour avoir un coup d'avance et être un peu visionnaire, ce serait celle-là. La deuxième, et là c'est plus personnel, c'était une solution qui a été présentée par des notaires qui s'appellent Clésam. Nous, on connaît un petit peu moins le monde du notariat et on a toujours un peu ce biais de penser que c'est un monde qui n'est pas encore très digitalisé. Et là, on s'est renseigné depuis et il existe plusieurs solutions de ce type-là. Donc, ce n'est pas parce qu'ils n'étaient pas présents en Vivatech qu'il n'y en a pas d'autres. Mais en tout cas, la solution qu'on a découverte ce jour-là, qui s'appelle Clisam, nous a bien parlé d'un point de vue personnel. Pourquoi ? Parce qu'avec Amel, maintenant qu'on crée notre entreprise, on commence à travailler sur nos sujets de patrimoine, sur nos contrats de mariage, sur nos testaments.
- Speaker #2
Merci de moi, l'une de nous.
- Speaker #0
Vous êtes passée en séparation de biens, l'aigle à vos enfants, ou alors comme... Comme le créateur de Patagonia, vous léguer Yor-Legangel à la nature après votre disparition.
- Speaker #3
On n'arrête pas de se questionner avec Amel sur la maladie là, mort-bronde. La solution que les âmes, elle permet en fait de venir centraliser toute cette donnée-là. C'est-à-dire que dans un même outil, tu vas avoir tout ton actif, ton passif, tes biens, tes placements au même endroit. Tu vas avoir potentiellement aussi des petits messages que tu peux faire partir à ta famille un mois plus tard après le décès ou bien se remémorer des bons moments avec des posts des réseaux sociaux qui t'ont marqué, etc. Donc, il y a un côté à la fois humain et en proximité et à la fois digital. Ça montre aussi, et puis du coup, c'est à côté du côté perso, une grande ouverture du monde du notariat et du coup, une belle avancée. Parce que sur tous les sujets du quotidien, nous, on travaille en ce moment sur des projets, sur de l'immobilier, la digitalisation des projets immobiliers qui peuvent être lourds en termes de lourdeur de documents. Voilà, on voit qu'il y a des choses qui commencent à bouger. Ça, on l'a vu sur la journée des contrats récemment. Oui, oui. Avec... Formality qui du coup se met sur ce sujet des data rooms et de l'immobilier. On était ravis de faire ce salon Vivatech et le grand message, Amel en parlait tout à l'heure, d'Emmanuel Macron, c'était de continuer d'entreprendre, continuer d'investir sur les solutions françaises, continuer de se soucier de la souveraineté et de son côté, une promesse de de soutenir et de faire ce qui était possible de faire sur les gros partenariats stratégiques qui permettraient à la France d'avoir une place sur le marché. Si je résume et que, voilà, on fait un peu simple, c'est un petit peu ça qui est...
- Speaker #0
Non mais effectivement, c'est intéressant ce que tu dis. Moi, j'avais pu assister à une conférence, je ne sais plus le titre exact, mais c'était en grosso modo à propos de l'innovation, de la souveraineté, etc. Et quand on parle de souveraineté, beaucoup de personnes ont tendance un petit peu à mélanger et la personne rappelait très justement qu'on... La souveraineté, ce n'est pas forcément de A à Z. Ce n'est pas toute la chaîne qui doit être 100% française, 100% made in France. Si on prend Nvidia, par exemple, avec leur plus, on ne peut pas arriver au même niveau que Nvidia rapidement. Mais on peut avoir une solution à la fin qui est souveraine en s'appuyant sur des partenariats stratégiques qui impliquent des solutions étrangères quelque part dans la chaîne de valeur et dans la supply chain, en fait. et qu'il faut viser la souveraineté un peu en fin au bout sur le produit final, mais qu'on ne peut pas forcément chercher à être 100% souverain, sinon déjà on ne peut pas être expert en tout, on ne peut pas rattraper le retard sur tout, je pense que chaque pays a ses forces. Là on doit être souverain, c'est notre capacité à aller chercher les meilleurs partenariats pour à la fin offrir des produits finaux souverains français aux citoyens français. Et effectivement je pense que vous avez eu beaucoup de chance d'assister à ce discours. court mélange président de la République, Nvidia et Mistral je pense que ces trois, tout était sur scène en fait, après notre président Nvidia et Mistral, je pense que rien que ces trois personnages là parlent d'eux-mêmes en fait de leur présence tous les trois, le message était là en tout cas voilà, merci beaucoup pour votre retour et on sent bien l'énergie qui n'est pas forcément facile à retranscrire après dans un simple blog ou un article, mais on sent dans vos paroles que c'était vraiment fou comme événement Du coup, derrière toi, tu l'as abordé plus sous l'angle de l'IA, qui est quand même le sujet qui est un des sujets fétiches, même si c'est toute la tech qui t'intéresse, mais tu y es allée pour couvrir aussi l'événement avec un focus plus IA. Qu'est-ce que tu peux nous raconter un petit peu de ta journée VivaTech orientée IA ?
- Speaker #1
Alors, pour moi, c'était la deuxième fois sur VivaTech. L'année dernière, je suis déjà allée, mais comme une simple participante. Donc mes souvenirs, c'était bien intéressant, mais il y avait beaucoup de bruit, il y avait la queue quand même pour l'entrée à l'événement, etc. Là, cette année, avec notre accès VIP pour médias, il n'y avait pas du tout de fil d'attente. Vraiment, ça j'ai bien apprécié en fait, ne pas pouvoir attendre quelques... Des fois, il y avait les gens qui attendaient pendant des heures pour rentrer, il y avait tellement de monde. Et donc, du coup, là, j'ai bien profité déjà à l'entrée sans fil d'attente. Ensuite, on a eu quand même notre Media Lounge avec café, avec les chocolats, avec les batteries pour recharger les téléphones. Ce n'était pas du tout bruyant, donc on pouvait vraiment se réfugier dans Media Lounge pour respirer un petit peu, pour se reposer un petit peu, écrire aussi nos messages. J'ai déjà commencé à rédiger. Du coup, mon article direct en fait, en direct. Là, c'était bien sympa. Mais en même temps, bien évidemment, moi, je suis allée à Vivatech cette année avec une triple mission. Donc là, la première chose, c'était repérer les tendances de l'intelligence artificielle en général, mais plus aussi pour le droit, comme ça reste quand même mon cœur de métier. Aussi, identifier les innovations qui sont utiles pour les entreprises industrielles. Là, c'était ma mission pour Darigal. Du coup, comme moi, je pilote la task force data et IH d'Arrigal, en fait, moi, j'ai réopéré les startups qui m'intéressent. Donc, j'ai utilisé l'application parce que là, c'est vraiment super utile. Donc, j'ai utilisé l'application, j'ai fait le chemin, la feuille de route pour Vivatech. J'ai choisi les startups qui travaillent dans le secteur industriel, agricole, supply, une partie RH. Donc, en fait, les startups qui pourraient être intéressantes pour... toutes les directions du groupe de Darigal. Et bien sûr, ma troisième mission, c'était de décrypter tout ça, partager cette expérience avec les lecteurs, les lectrices de Manuslater, mais également continuer à couvrir la deuxième journée pour notre collaboration tous ensemble. Et franchement, c'était une super expérience que j'ai vraiment appréciée. Et d'un côté, j'ai participé à plusieurs conférences, notamment sur les agents IA. Donc là, franchement, ça, c'est le sujet du moment et on va entendre parler de ce sujet encore plus en plus. Donc, il y avait une conférence, notamment, qui était animée par le CEO de GitHub. Donc ça, c'est vraiment une plateforme qui développe de plus en plus aussi, qui participe au développement des agents IA. Donc, c'était en anglais. C'était ultra intéressant avec vraiment les infos très techniques, mais en même temps compréhensibles. D'ailleurs, pour enregistrer toutes les conférences, j'ai utilisé Dict.ai, que vous connaissez peut-être aussi, l'application qu'on peut télécharger sur notre téléphone, lancer l'enregistrement, ensuite l'application, elle te donne du coup le compte rendu. Et ça, pour moi, c'était aussi très utile. D'ailleurs, j'ai rencontré le fondateur de Dictia. aussi à VivaTech. On a échangé ensemble, notamment sur les questions de souveraineté, sur les questions de protection des données, etc. Ça, c'était ultra intéressant aussi. Et en plus, j'ai appliqué directement la solution proposée par Dicté pour l'enregistrement de ces conférences. Et même malgré le bruit qu'on a eu pendant le salon, le compte-rendu de chaque conférence était quand même assez pertinent. Donc, voilà, il y avait... C'est ça. test en même temps, donc c'était bien. Après, il y avait aussi les conférences que j'ai assistées, c'était sur le retour sur l'investissement, comment les entreprises vont faire cet aspect héroïste des projets IA, donc là, c'était aussi très intéressant pour mon travail chez Derigal, mais pas que, parce que j'ai partagé aussi un article sur ma newsletter spécifiquement sur ce sujet, donc là, c'était très intéressant. Il y avait aussi les rencontres avec la NASA, la « big boss » de la NASA, qui a partagé aussi sa vision que l'espace devient vraiment une zone de coopération, mais de tout le monde, des agences, des startups, des industriels, des États. On peut avoir les mêmes défis. Les défis spatiaux sont très proches de ceux que nous avons, notamment en industrie terrestre. Donc là, j'ai bien aimé cette approche aussi. On part de l'espace qui est vraiment loin de nous, mais en même temps, on retrouve les mêmes problématiques sur Terre. Donc là, c'était super intéressant. Après, on a déjà parlé un petit peu des robots. Il y avait le robot très sympa, le robot chat, qui était vraiment la star du salon. On a bien aimé. On a discuté. J'ai discuté aussi avec un robot qui parlait un petit peu de sa rencontre avec Emmanuel Macron. C'était tellement marrant. Franchement, au niveau interactif, ce côté interactif, moi, j'ai bien apprécié. Comme je dis aussi, j'ai rencontré pas mal de startups. Il y avait des solutions super innovantes, notamment dans l'agriculture de précision. Il y avait les startups que je visitais qui travaillaient déjà avec plusieurs sociétés industrielles. Et là, je pense que c'est vraiment le futur aussi pour notre entreprise. Et j'ai pris pas mal de contacts. Donc là, je l'ai transmis, les contacts au service concerné du coup chez Derigal. Donc franchement, c'était une bonne expérience pour tout le monde. Et bien évidemment, j'ai fait un tour pour voir les Legal Tech, les stands regroupés de Legal Tech que je connaissais déjà. Mais en fait, je n'ai pas trop abordé ce sujet dans ma newsletter parce qu'on a eu déjà un bon compte-rendu d'Amélie Claire du coup sur la première journée. Franchement, je peux dire, si je résume tout ça, cette expérience, donc l'innovation, les agents, le futur, en fait, Vivatech, c'est une super occasion pour voir tout ça, voir le progrès, mais aussi comprendre que nous, on fait partie de ce progrès. Donc, il ne faut pas attendre, il faut y aller. Il faut, encore une fois, s'efformer, il faut participer, il faut... pour les actualités, parce que c'est pas évident c'est pas évident avec toutes les mises à jour, notamment de l'intelligence artificielle, des solutions qui existent, mais aller pour repérer vraiment les solutions qui conviennent à tes propres besoins aux besoins de ton entreprise là c'est vraiment une super occasion pour le faire, donc l'année dernière, moi aussi je suis prête je suis prête d'y aller, donc avec plaisir si on peut refaire et revivre cette expérience l'année dernière ensemble, ce sera avec Merci. plaisir.
- Speaker #0
Effectivement, comme vous l'avez tout dit, c'est un salon de tech qui ouvre absolument tout et on n'imagine même pas en fait à quel point la tech et l'innovation est absolument à tous les niveaux. Ça a l'aide de l'innovation dans les plus petits microprocesseurs, voire la physique quantique presque sur certains stands, à des choses très terre à terre, très concrètes. Moi, j'étais surpris de voir tous les stands aussi de région française. Il y avait la région... J'ai vu la Gironde, j'ai vu la Vendée, je crois, des délégations de... Il y avait le Nord ! Et c'est vrai qu'on se rend compte que l'innovation, elle est absolument partout. Du coup, moi, c'est que pendant le troisième jour, vu que vous avez déjà sacrément couvert les sujets Megatech et les sujets IA, moi, je suis allé en plus accompagné de deux stagiaires, en mode un petit peu plus, qu'est-ce qu'il y a d'autre ? de quoi ça s'agit d'autre que le droit. Et c'est là qu'on a découvert toutes sortes de conférences. Moi, j'ai assisté à une sur la gouvernance. On a assisté à une qui parlait de l'importance de mettre l'IA dans tous les aspects de nos vies, qu'on est très focus dans le droit, parce que c'est notre métier tous les jours. Et on a fait l'égalité avec Agent IA pour rédiger nos contrats. Mais l'IA est en train de s'inviter dans le secteur de la santé, de l'éducation, des transports. Et je pense que c'est un salon qui devrait, limite, durer encore plus longtemps et où tout le monde devrait aller parce qu'on a tous intérêt à y aller pour découvrir. C'est ce que tu disais derrière. Il ne faut pas juste attendre que ça vienne et aller s'immerger dedans. Ne se passe qu'une journée, c'est essentiel. Il y a vraiment de tout. Moi, je sais qu'on a des artisans en ce moment qui font des travaux chez moi. Et la personne, parfois, ce n'est pas vraiment évident de montrer une projection de comment ça va être. Et je suis tombé par hasard sur une startup IA qui permet, depuis une application, de faire des simulations en direct d'une pièce après rénovation, après construction, etc. Je lui ai envoyé le lien parce que ça peut servir. Donc, il y a vraiment de l'innovation dans tous les domaines de notre vie quotidienne. Je ne sais pas la foule qu'il y avait le samedi pour la journée un peu plus familiale, mais en tout cas, j'invite toutes les personnes juristes ou pas, professionnelles ou pas, à y aller. Après, je ne me connais pas s'il y a des tarifs famille ou pas avec l'entrée normale. Sinon, tentez le pass-presse, montez rapidement une petite newsletter, une petite newsletter, il y a Outek, et puis demandez votre pass-presse.
- Speaker #1
C'est 20 euros normalement pour une journée ouverte au public par personne. Donc oui, si tu vas en famille, ça fait quand même un petit budget.
- Speaker #0
C'est ça. Et du coup, tout ça nous amène à… Au prochain sujet qui est dans un monde en pleine mutation et innovation, comment est-ce qu'on s'y retrouve ? Enfin, je veux dire, pour le coup, on va revenir un peu plus sur les professionnels du droit. Comment on s'y retrouve où chaque jour, il y a des nouvelles légalités, chaque jour, il y a des légalités qui en absorbent d'autres, qui en écrasent d'autres, qui font des partenariats avec d'autres. Quand on est juriste, avocat, notaire, pour... Pour rester à jour, ce n'est pas évident. Pour connaître quels sont les différents textes qu'elle propose, ce qu'elle ne propose pas, quels sont aussi les accompagnants, les fameux légalopes, on n'en citera pas, si jamais on en connaît. Mais du coup, c'est un petit peu votre mission, vous, les anges de cet univers, de venir apporter un plan, une boussole pour ne pas se noyer dans ce monde en plein changement. Qu'est-ce que vous voyez, vous, qui se... qui se dessinent un petit peu. Quel est votre ressenti de cette évolution ultra rapide et comment on s'y retrouvait ? Et vous, qu'est-ce que vous proposez ?
- Speaker #1
C'est vrai que clairement, on sent que là, il y a un besoin de marge qui est remonté. Sur le secteur français, il y a eu une belle évolution du marché de la Legal Tech sur les dernières années. Et on sent que les directions juridiques, les fonctions juridiques... Ce n'est pas des fonctions qui ont été beaucoup accompagnées sur les sujets de transformation. Mais ils ont envie de se transformer, ils ont envie de changer un peu et de moins subir aussi leur quotidien. Donc la plupart des directions juridiques ou des avocats qu'on rencontre, ils nous disent la même chose. On est hyper frustré, on met beaucoup de pression, pas forcément reconnu à chaque fois dans ce qu'on fait. Et côté Legal Tech, ils nous disent, nous, on apporte des solutions qui sont de plus en plus pertinentes sur les sujets de productivité, d'efficience, sur les process juridiques. Et en fait, nous, ce qu'on se dit, c'est de dire, en fait, quand tu es direction juridique, tu es sursollicité aussi par les acteurs de la tech, appelle-nous. On fait le point ensemble sur ta transformation. On t'apporte un peu un cadrage de tes besoins avec une tarot de maths de transformation derrière. Donc ça, c'est plus le travail de Claire. qui est vraiment un conseil à mon désir, comment je structure tout ça. Et moi, je suis plutôt sur la partie les consultants, la Legal Tech. Je référence et je cartographie un peu tout ce qui existe sur le marché. Je teste les use cases, parce que l'idée, c'est d'avoir des vrais use cases qui sont pertinents pour les fonctions juridiques, parce qu'avec l'air, on a été toutes les deux en direction juridique. On connaît aussi les besoins en tant que juriste. Et après, à partir de là, on fait le matchmaking. Le matchmaking entre les besoins, la demande. Et l'offre, l'idée, c'est vraiment d'être facilitatrice dans tout ça, de se dire comment on permet plus rapidement d'accéder soit à des solutions tech, soit à des consultants qui sont présents sur le marché, mais peut-être moins visibles aussi, et se dire, en fait, l'écosystème a en fait fonctionné, c'est quelque chose d'un cercle hyper vertueux, très communautaire. Et en fait, le sujet de la communauté juridique, elle est hyper puissante parce qu'on est quand même sur un secteur de niche. les acteurs se connaissent plus ou moins. Donc l'idée, c'est comment on facilite tout ça et on fait fonctionner tout le monde dans le bon sens. Et on a des premiers retours. Et franchement, c'est vrai que ça confirme qu'il y a le marché dans la demande et que la Legal Tech, que ce soit la Legal Tech, les partenaires aussi qui font du conseil, de l'accompagnement des fonctions juridiques, en fait, cette facilitation-là, ils le voient et ils voient que c'est un bénéfice général.
- Speaker #2
Je dirais que le besoin, en fait, il est présent parce que c'est le besoin qu'on avait, nous, quand on était de l'autre côté, donc quand on était en entreprise et qu'on avait notre direction juridique à transformer. Et on ne savait absolument pas par quel bout le prendre, on ne savait absolument pas quel acteur choisir et on était quasiment certaine qu'on allait prendre des risques et peut-être pas forcément choisir le bon acteur. Quand on a peu de budget, peu de ressources, on n'a pas envie de se planter. On a envie d'avoir un outil qui répond aux besoins qu'on avait prédéfinis. Et donc, l'idée, c'est de bien s'entourer et de prendre un temps de recul. Et donc, notre façon de faire les choses, c'est toujours de repartir de la vision, de la stratégie, de l'organisation et des rôles de chacun dans la direction, des talents et des compétences, donc repartir de l'humain. et puis euh euh Toujours définir le besoin en partant de tout ça et de voir en fonction de ce besoin-là, quels sont les outils les plus pertinents. Comme Amel référence tous les prestataires de la tech, qu'elle fait ses tests utilisateurs, qu'en plus on va prendre aussi les retours des clients et qu'on référence tout ça dans nos fameux dashboards, derrière on a la donnée updatée. plus, parce que ça, ça prend un temps quand même phénoménal de faire l'update, et donc on va faire gagner beaucoup de temps à beaucoup de monde puisque ce travail-là, il est fait, il est prêt à l'emploi et pour les directions juridiques, pour les mises en relation, ça reste des conseils qui sont en plus gratuits puisqu'on met les directions juridiques en relation avec les bons acteurs de la tech en étant rémunérés par la tech. Voilà aussi le modèle.
- Speaker #1
Et sans exclusivité de la tech. Je précise, c'est-à-dire que nous, on est agnostique. L'idée, c'est que c'est le même tarif pour tout le monde. On ne parle pas d'un acteur plus qu'un autre. L'idée, c'est que parce que cet acteur est pertinent pour le besoin de la direction juridique, du coup, c'est le même prix pour tout le monde. L'idée, ce n'est pas d'avoir de l'exclusivité, parce que nous, on veut vraiment être agnostique à tout ça.
- Speaker #2
Et dans quelques mois, on aura un module RFP, donc dépôt du besoin, qui permettra aux juristes en fonction de venir déposer un besoin. d'être guidée sur ce besoin via notre module et ensuite d'avoir un rappel humain parce qu'à Mel et moi, on y tient beaucoup à rester en proximité, avec notre touche et notre cerveau humain aussi derrière. Donc les matchs se feront toujours humainement avec peut-être assistance d'IA, mais en tout cas avec notre jeu de cerveau.
- Speaker #0
Effectivement, ce que vous dites, c'est ça. On vient dans le sens où je pense que c'est un écosystème où tout le monde a gagné à condition d'être mis en relation au bon moment avec les bonnes personnes. On a d'un côté des déactions juridiques aux décalés d'avocats qui veulent se transformer, effectivement, souvent à moindre coût et à moindre temps, parce que les contraintes sont comme ça, mais qui veulent et qui ont besoin de se transformer quand même. On a d'un côté des éditeurs de LegalTech qui veulent, certes, vendre leurs produits, mais aussi les vendre aux... répondre à un besoin. Ce n'est pas le tout de vendre une solution, mais la vendre pour la vendre, ça n'apporte rien. Parce qu'un éditeur, il n'a pas forcément beaucoup à y gagner non plus de vendre sa solution si le besoin n'est pas là en face. Parce que, ok, ça marchera peut-être la première année, éventuellement la deuxième s'ils oublient de résilier dans les temps. Mais c'est un client qui finira par partir pas satisfait. Donc les éditeurs ont aussi intérêt à s'adresser aux bons besoins. autant de besoins qu'une solution quasiment sur le marché. Ce n'est pas pour rien qu'il y a autant de CLM différents, qu'il y a autant de solutions de gestion des entités. C'est que chacune a une approche un petit peu différente parce qu'ils ont identifié un besoin semblable mais différent. Au milieu de ça, on met des accompagnateurs de transformation, des legalops qui, eux, veulent faire matcher les deux, veulent accompagner la transformation parce que, rappelons-le, le faire seul, ce n'est pas forcément évident et comme vous l'avez très bien dit, quand vous étiez de l'autre côté, on ne sait pas forcément par où commencer. Quand on parle de la feuille blanche, c'est un peu comme le romancier. On a peut-être la fin de l'histoire, mais par où commencer, on ne sait pas trop. Et finalement, votre plateforme vient parfaitement créer un environnement propice aux belles enfants, c'est un peu l'agence matrimoniale de cet écosystème où le but, c'est de faire que des heureux mariages, en fait. C'est ça. entre des DJ dans le besoin, des éditeurs qui veulent répondre à ces besoins, et des LegalOps qui veulent accompagner la transformation. Et je n'ai absolument aucun doute que ça plaira absolument à tout le monde d'avoir un environnement comme Yann Legal Angel pour être guidé. Et comme tu le dis, sur le côté non-exclusif avec certaines LegalTech ou de ne pas les mettre en avant, ça paraît presque normal en fait. Parce qu'il n'y a aucun intérêt à mettre... plus en avant une tech plutôt qu'une autre parce que le but c'est que des problèmes trouvent leur solution. C'est pas que un tel vende plus que l'autre, c'est d'avoir des DJI satisfaites, des éditeurs qui peuvent faire évoluer leurs solutions pour répondre à des besoins qui évoluent aussi. Et c'est pour ça que moi non plus j'ai aucun partenariat ou alors peut-être un ou deux mais qui sont tout à fait annoncés, transparents. mais qui ne sont pas là pour servir uniquement d'exclusivité, mais juste on a un bon feeling avec un créateur et on a envie de faire un partenariat. Mais ça n'a aucun intérêt pour une plateforme comme la vôtre ou comme moi en tant que LegalOps, de mettre plus en avant une solution. Parce que si jamais le mariage n'est pas heureux, ça fera trois insatisfaits. On aura une dévie qui aura pas réussi sa transformation, un éditeur qui aura passé du temps, mine de rien, à faire un onboarding, un setup, pour une résiliation un ou deux ans plus tard. et éventuellement un legal ops qui aura un mauvais avis ou un mauvais feedback parce qu'il n'aura pas su trouver la bonne solution au bon défi. Donc c'est évident que votre...
- Speaker #1
On préfère gagner du temps à tout le monde, et chaque éditeur a sa proposition de valeur. Donc finalement, le fait de travailler avec eux, nous, ça permet aussi d'être plus pertinent, de se dire, OK, je comprends bien ta proposition de valeur, du coup, on voit un peu mieux aussi en termes de clients, qu'est-ce qui matcherait aussi le mieux en termes d'entreprise ou de structure à accompagner. Et donc nous, si on facilite tout ça, tant mieux, parce que quand on est côté... entreprise, on ne se rend pas compte qu'une légalité par rapport à une autre, c'est des approches différentes. Sinon, on peut permettre de voir un peu plus clair dans tout ce monde-là. Tant mieux, nous, on aura répondu à notre enjeu principal qui est d'être utile aussi à la communauté juridique. Et puis voilà, donc hâte de voir la suite sur la rentrée avec ce fameux module. On va voir aussi si ça plaît au marché et qu'il y a quelque chose à faire aussi pour les fonds.
- Speaker #0
Travailler avec l'éditeur, c'est essentiel. Et moi, c'est ce que j'ai expliqué dans ma dernière newsletter, c'est qu'en tant que LegalOps, c'est assez rare de travailler avec des LegalTech. Et pour autant, j'ai quelques clients qui sont des LegalTech. Non pas pour les aider à vendre plus, mais les aider aussi à comprendre les besoins. Parce que quand on monte sa LegalTech, parfois on raccroche totalement le côté juriste ou avocat. Alors pas tout le monde, certains font les deux. Mais on a le nez dans le guidon, on a sa roadmap, on a une vision à un an, trois ans, cinq ans. En tant que légal hoc et juriste d'entreprise, je suis toujours au contact du besoin. Je sais quels sont mes défis quotidiens en tant que juriste. Et si je peux aider les legal techs, non pas à vendre plus, mais à vendre mieux, c'est-à-dire leur dire, ok, sur votre roadmap, vous avez prévu ça, mais l'évolution du métier de juriste fait que finalement, moi, je le vois de moins en moins. Mes clients, les prospects, ça, je le vois moins. En revanche, je commence à avoir de plus en plus un défi sur ça. ce serait intéressant de l'adresser plutôt que ce que vous avez prévu. Et c'est pour ça que de travailler avec l'ensemble des parties prenantes de l'écosystème, c'est vraiment une relation gagnant-gagnant absolument pour tout le monde. Et donc, j'espère que vous serez aussi gagnant, que c'est aussi l'objectif de réussir à mettre tout ça, à orchestrer tout ça. En tout cas, on ne vous souhaite que du courage et de la réussite. Et maintenant je me tourne vers Darya pour un petit peu la même analyse mais du côté de l'IA, parce que l'IA ça va vite, très vite. J'ai rarement vu quelque chose aller aussi vite que l'IA, dans le sens où ça évolue vite, ça change aussi vite. Moi qui suis encore relativement simple utilisateur de ChatGP, on a déjà la version je ne sais plus combien où les numéros en plus ne se suivent pas. Des fois on avance, des fois on recule dans les numéros, des fois il y a des mini, des fois il y a des super, des fois il y a des on sait plus. J'ai jamais vu un... un outil, si on peut appeler ça, évoluer aussi vite, comment s'y retrouver dans toutes ces évolutions, dans tous ces outils ? ChatGPT, Perplexity, les agents, les GPT, les projets, Copilote, qu'est-ce qui est bien, qu'est-ce qui n'est pas bien ? Toi qui baignes au quotidien dans tout ça, comment tu essaies, toi, pour t'y retrouver et pour être un jour ? Et qu'est-ce que tu conseilles aux gens pour réussir à... à se retrouver.
- Speaker #3
Donc, moi, j'aime bien le podcast Camptoir IA. Je ne sais pas si vous connaissez. C'est le podcast de Nicolas Guillon. Il invite, du coup, les gens des secteurs vraiment différents pour parler de l'intelligence artificielle, partager leurs expériences, etc. Et il y avait un épisode que j'ai écouté qui est sorti il y a une semaine, je pense. Et il y avait un invité qui a dit, qui a parlé de la tyrannie du retard. J'ai bien aimé cette expression, la tyrannie du retard par rapport à tout ce qui se passe autour de l'intelligence artificielle, les mises à jour, vraiment les nouvelles. Même, on a vu tout à l'heure, on a parlé déjà un petit peu de modèle de chat GPT-4O, O3, O3 Mini, Hike, etc. Donc là, comment on se retrouve en fait, parce que ce n'est pas possible de suivre tout ça. A la base, je me suis inscrite à plusieurs newsletters qui publient tous les jours les nouveautés, etc. Mais en fait, c'est tellement fatigant de le lire. Donc moi, je me suis désabonnée à presque 90% des newsletters que j'ai eus initialement. Donc, qu'est-ce que je fais actuellement ? Je suis LinkedIn. Je suis les nouveautés quand même il me reste voilà c'est 10-15% des newsletters qui sont vraiment pertinents où je retrouve pas mal d'actualités, je retrouve des idées mais en même temps je ne vais pas tester toutes les solutions qui sortent ça c'est sûr et certain. Je reste quand même sur les outils que moi j'utilise dans mon quotidien. Donc j'ai commencé avec ChatGPT en novembre 2022 quand ça a vraiment sorti donc je continue. Donc, je teste quand même les modèles, effectivement, pour voir un petit peu c'est quoi la différence entre différents types de modèles, c'est quoi les projets qu'on peut créer, les assistants liés qu'on peut créer, etc. Donc, j'ai créé quelques assistants pour moi, pour mes besoins professionnels. Et du coup, là, quand même, Chad Jepiti, ça reste mon assistant polyvalent. En même temps, je teste les nouveautés qui arrivent, les nouvelles solutions, l'illégalité aussi qui propose. Maintenant, les éditeurs qui sont tous aussi avec l'IA, sinon les éditeurs classiques. Donc là, je teste de temps en temps, j'assiste aux démons, etc. Mais en même temps, ce n'est pas évident. Je peux bien confirmer qu'il s'agit de la tyrannie de droite. En fait, on peut dire qu'on n'arrive pas, comment font les autres, mais je peux dire que c'est pareil pour tout le monde. Donc, il faut bien prioriser. tâches, il faut bien cibler les sources pertinentes et donc là je vous invite vraiment les gens qui nous écoutent à suivre du coup le blog d'Amélie Claire pour vraiment se mettre à jour sur la partie pas que l'IA mais l'Egal Ops les KPI, les stratégies etc. Donc suivre vraiment tout ça avec Merci. enterrés, moi j'adore, j'aime bien il y a une newsletter aussi bien évidemment de Tantan qui est là pour nous aider avec les astuces, avec vraiment le partage d'expérience le retour d'expérience, les tests des solutions, etc, que j'adore aussi, et bah j'ajoute aussi la mienne, comme on est tous ensemble du coup ma newsletter derrière Decrypt il y a où je partage quand même pas mal d'infos sur l'intelligence artificielle. Mais j'avoue, pour suivre les actualités, ce n'est pas évident. Donc, encore une fois, on ne peut pas le faire.
- Speaker #2
J'ajouterais bien les newsletters qui me parlent bien, moi, en complément, Daria, si ça vous intéresse. J'adore la news de Flitz, donc c'est F-I-X, de Mathieu Bouillon. qui est toujours très pragmatique et qui est très concrète. Et donc, j'adore cette news-là. Et celle de l'autre monde, L-A-W-T-R-E-M-O-N-D, où on apprend toujours tout ce qui se passe sur l'écosystème les Game Tech.
- Speaker #3
C'est intéressant, oui. En fait,
- Speaker #0
il faut mettre en place un agent IA pour suivre les différentes newsletters et podcasts et faire une synthèse pour rester à peu près à jour. C'est ça,
- Speaker #3
exactement. C'est une bonne idée, oui.
- Speaker #0
L'IA au service de l'IA.
- Speaker #3
Des fois, je lance le perplexité aussi qui me fait la veille sur les nouvelles actualités, notamment sur les guides qui ont été publiés, que je partage de temps en temps aussi sur LinkedIn. Donc là, effectivement, c'est l'IA qui fait le travail préliminaire et ensuite, c'est à moi de lire quand même et sélectionner les informations pertinentes.
- Speaker #0
Petite question, maintenant qu'on a dit que on n'est pas cédé à la tyrannie du retard et que... On nous a tous rassurés en disant que c'est littéralement impossible de tout suivre. Pour tous ceux qui veulent s'initier, entre guillemets, et découvrir, du coup, est-ce que tu conseilles de commencer avec ChatVPT, qui est, je pense, le plus connu pour tout le monde ? Est-ce que c'est un bon début pour commencer ? Est-ce que ça couvre quand même une bonne partie des besoins, on va dire, les plus simples ? traduction, reformulation, est-ce que tu penses que c'est le meilleur outil pour commencer ou est-ce que tu penses que pour découvrir, il vaut mieux commencer par autre chose ?
- Speaker #3
Moi, c'est la meilleure solution qui existe actuellement. Et du coup, effectivement, on peut commencer avec la version gratuite, mais on va voir que ce n'est pas suffisant quand même. Passer plutôt sur les versions payantes qui coûtent 23 euros par mois, quelque chose comme ça, tester encore plus. Il y a pas mal de cas d'usage qu'on peut déjà regrouper en utilisant ChatGPT. Notamment, tu as cité la réformulation, la rédaction, la synthèse, le brainstorming qui marche super bien aussi. On peut même utiliser les GPT spécialisés pour ça, donc les assistants personnalisés qui ont été créés par les autres utilisateurs. Ou il y a l'avantage aussi de la version payante, notamment de ChatGPT, que tu peux créer ton propre assistant. Donc, tu peux utiliser aussi les projets. pour que moi maintenant je structure les discussions par les projets et pour que ça ne se mélange pas dans le fil des discussions. Donc là c'est super pratique aussi. Donc pour commencer... ça je vous conseille vraiment. Après il y a quand même la version française, voilà Mistral, c'est pas mal aussi mais je trouve quand même que le chat GPT est le plus performant. Pareil pour Copilot ou Gemini que j'ai testé aussi il n'y a pas longtemps, il y a quand même, voilà, je vois la différence et donc pour ma part je reste sur chat GPT.
- Speaker #0
Et maintenant je vais te poser une question un peu piège. Je me pose toujours la question, on voit de plus en plus de solutions IA spécialisées. Si on parle du droit, on a eu Harvey qui était un des premiers à annoncer. Maintenant, on a Haïku, il y a Legora, il y a les éditeurs aussi, Dallos, etc., qui font des IA spécialisées, prédictives. Au final, moi, j'ai l'impression, après ce n'est que mon point de vue, j'en ai vraiment en plus testé aucun, mais parfois, on a l'impression que l'or. avantage c'est d'être finalement basé sur des données juridiques, que ce soit des textes de référence ou des données clients, qui permettent justement de connecter tes bases internes à une IA. Est-ce que ces solutions vont pérenniser, ou est-ce que finalement la puissance et les moyens aussi qu'ont OpenAI ou Microsoft, moi personnellement copilote je ne suis clairement pas satisfait aujourd'hui, Merci. Mais je pense que c'est soit stratégique, soit qu'il y a quelque chose quelque part. Mais je ne vois pas Microsoft garder un tel retard en termes d'IA que ce qu'il y a actuellement. Soit c'est qu'ils développent beaucoup, beaucoup avant de mettre dispo, même pas une bêta. Ce qui fait que pour moi, on n'a que des versions crash. Et un jour, ils vont nous lâcher un truc qui sera à la pointe de la pointe. Et voilà. Mais on le voit même avec chaque GPT. Au début, c'était juste des promptes et des réponses. Maintenant, comme tu l'as dit, il y a les GPT. Il y a les projets. Moi, je m'en sers aussi beaucoup. J'ai un projet pour chacun de mes clients. J'ai plusieurs projets pour les projets internes aussi. Et il y a un bouton maintenant pour connecter avec les autres outils. Tu peux connecter avec ton OneDrive, ton SharePoint, ton Google Drive ou que sais-je. Finalement, ChatGPT plus SharePoint égale Haiku un peu finalement. donc le côté un petit peu exclusif que proposait certaines IA spécialisées si tu prends la version payante en plus de chat GPT qui... au tel tes données. Oui. Voilà, après...
- Speaker #3
Genre, être sûr à 100%, ça c'est... Voilà,
- Speaker #0
ne sois pas être sûr à 100%, mais les IA spécialisées aussi finalement sont basées sur des LLM, où derrière, en fin de compte, c'est des LLM d'OpenAI qui vont tourner. Donc, est-ce que pour toi, tu penses que les IA spécialisées ont vocation à à perdurer, vont réussir à vraiment se différencier, ou est-ce qu'un jour ou l'autre, quand même, on va avoir des... les... les monstres ? qui finalement vont être les seuls à s'imposer parce qu'ils ont les moyens qu'ils ont.
- Speaker #3
Alors, actuellement, on a à peu près 300 ou 400 Legal Techs. Ça dépend en fait, parce qu'il y avait plusieurs études qui ont été faites par rapport à ça, donc plusieurs rapports. J'ai vu le chiffre à peu près 300 ou 400 Legal Techs en France. Là, je pense qu'on va voir le nombre diminuer et je pense que ça va suivre cette tendance. S'il y aura... Les grands groupes plutôt qui vont se regrouper, les plusieurs Legal Tech qui vont se regrouper sous une seule, qui vont proposer peut-être des solutions avec plusieurs fonctionnalités. Donc s'il y avait par exemple Legal Tech qui propose que la gestion des contrats, actuellement les CLM avec l'assistance de l'intelligence artificielle, peut-être demain il n'y aura plus de CLM mais il y aura une solution qui propose tout en même temps. Donc, la rédaction, bien évidemment, les workflows contractuels, etc., traduction qui vient avec. Ensuite, on va ajouter un assistant personnalisé. On va ajuster peut-être les agents qui vont piocher dans cette solution pour retravailler. Donc, pour moi, il n'y aura pas tant que ça de LegalTech dans les années à venir. donc en même temps comme tu as bien dit en tant que par rapport à cette force d'OpenAI et du coup des géants vraiment de l'intelligence artificielle. Maintenant, il y a quand même pas mal d'entreprises qui s'orientent plus sur l'utilisation de la version, par exemple, Team de ChatGPT pour les activités. Elles n'ont plus peur de partager les données confidentielles, les données personnelles, etc. Même s'ils savent que ce n'est jamais garanti à 100%. Mais quand même, elles commencent à faire de plus en plus confiance à ces géants comme OpenAI, avec leur chat GPT, etc. Il y a quand même, bien sûr, les entreprises qui restent, surtout les avocats, je dirais, la direction juridique, les grands groupes, etc., qui restent assez méfiants par rapport à ça, qui veulent absolument protéger la confidentialité, rester dans un espace clôturé, etc. Donc, c'est pour ça que LegalTech propose cette couche de protection de sécurité supplémentaire, mais en même temps, comme tu as bien dit, elle utilise les mêmes solutions derrière. Donc, on ne peut pas être sûr à 100% que tes données ne seront pas utilisées par une intelligence artificielle de PDA. Voilà, c'est le cercle de science qui s'installe. Donc, à mon avis, il n'y aura pas beaucoup de LegalTech qui vont survivre, malheureusement. Et du coup, le but maintenant, c'est s'adapter aussi. Et on voit déjà cette tendance. Je ne sais pas ce que vous en pensez, Claire et Amel. Du coup, les Legal Tech qui s'adaptent, qui utilisent l'IA de plus en plus et s'ouvrent un petit peu sur les autres cas d'usage. Et on voit vraiment moins de Legal Tech spécialisés sur une seule tâche, les monatâches. Du coup, maintenant, ils font un petit peu plus open bar, en fait, avec plusieurs fonctionnalités à la fois.
- Speaker #0
Après, c'est vrai qu'on va vraiment avoir la démarche ELN, donc Enterprise Level Management, qui est en train vraiment de monter en puissance sur le marché français. Ce qui est en train de se passer, en fait, il y a beaucoup de Legal Tech qui se lancent, hyper intéressant pour scaler très vite. Donc, poser les cas d'usage, monter, monter, monter, avoir une belle croissance pour ensuite se faire racheter par des Legal Tech qui sont sur le marché depuis plusieurs années. C'est une stratégie qui est quand même intéressante parce que ça permet... sur des cas d'usage, notamment avec l'IA, de monter rapidement en compétences, avoir une solution digitale qui est vraiment très bien designée et après se faire acheter par un acteur un peu plus gros sur le marché qui va avoir aussi la base client et donc aller accéder aux entreprises qui ont déjà les solutions en place. Donc ça évite d'avoir trop de solutions aussi quand on est en entreprise et de reconcentrer les efforts. D'où l'intérêt de bien suivre un peu les pépites, qu'est-ce qui va sortir et potentiellement. vers quelle Legal Tech ils vont se tourner demain. Ça, c'est vraiment l'approche en ce moment sur les fonds d'investissement qui sont en train de lancer des Legal Tech. Et donc, c'est intéressant de suivre. Et les Legal Tech qui sont déjà en place depuis plusieurs années, ils suivent ça de très près de toutes les startups qui se lancent, notamment sur l'IA, pour dire à terme vers quelle structure je vais aussi investir pour aller plus vite aussi pour mon développement autour de l'IA.
- Speaker #1
Ça, c'est que moins de legal tech, ce n'est pas forcément qu'elles ne vont pas survivre, c'est qu'il va y avoir des belles sessions. Et pour les juristes qui nous écoutent, même si votre éditeur actuel disparaît, si c'est pour être racheté par une plateforme qui aura d'autres fonctionnalités, vous pourrez toujours soit bénéficier de nouvelles fonctionnalités ou si ce n'est pas votre cas d'usage ou pas votre besoin, vous serez limité à un plus petit périmètre d'utilisation. Mais on le voit avec DidiTrust. Je me souviens, j'avais été à leur conférence annuelle il y a deux ans, je crois, où ils avaient quand même mis en avant qu'ils étaient plutôt sur leurs quatre piliers principaux, qui étaient le board portal, la gestion des entités, les contrats et le fonds documentaire, que le reste était plutôt des partenariats que des acquisitions. Et finalement, récemment, ils ont acquis une solution de matter management, une autre solution de je ne sais plus trop quoi, pour devenir petit à petit une plateforme multi-utilisation. Moi, je travaille pas mal aussi avec Legal Cluster, qui a aussi cette approche plateforme. Il y aura un webinaire à ce sujet au mois de septembre sur l'intérêt d'avoir une plateforme ELM, comme tu le dis, Amel, qui permet à la fois de répondre à différents besoins. C'est modulable et flexible, donc ça s'adapte facilement. Alors, une petite direction juridique qui a un besoin ciblé sur la gestion de ces entités et de quelques contrats, prendra qu'une partie de la solution. Une plus grosse dégie... absolument de tout, des contentieux, des mandats, etc. Prendra la version complète, mais avec l'avantage d'avoir tout au même endroit. Du coup, une donnée qui est centralisée, sur laquelle on pourra plus facilement mettre des agents. Donc, dès que ça commence à être réparti sur plusieurs outils différents, il faut les faire communiquer entre eux. C'est ce que je disais d'ailleurs dans la newsletter « Trot Tech, tu la tech » . C'est que si on ne prend que des solutions de niche, pour répondre, tiens, je vais prendre la solution X pour mes contrats, la solution Y pour mes fidèles des participations, et la solution Z pour mes contentieux. Ils seront peut-être plus experts, entre guillemets, dans l'immédiat, parce que, voilà, quand on crée une négative sur une niche, ça va soit c'est souvent très poussé, mais au final, on se retrouve vite avec des données qui sont les mêmes dans les différents outils, et soit les API sont vraiment hyper faciles à mettre en place, et ça devrait à peu près bien se passer, soit sinon, on va devoir s'en faire. à développer des API entre les deux ou avec des doublons de données à rentrer manuellement deux fois. Moi j'ai eu le cas, j'avais deux outils différents et pour autant les trois quarts des données de base étaient les mêmes et les deux ne communiquaient pas entre elles. J'avais digitalisé deux de mes tâches et sans pour autant de gain de temps parce que je devais rentrer deux fois les mêmes infos. Un risque supplémentaire d'avoir des infos qui n'étaient pas un jour d'un côté ou de l'autre. Alors qu'avec l'approche plateforme, j'ai une donnée d'une entreprise, d'une de mes filiales qui change, au moins ça change dans tous mes modules, partout, une seule fois. Donc finalement, ce n'est pas une mauvaise chose s'il y a de moins en moins de Legal Tech pour aller de plus en plus vers des plateformes tout en un.
- Speaker #0
Pour la charge mentale après des juristes, le fait de se dire, j'ai une plateforme unique, la data sert à plusieurs endroits dans mon processus, c'est là en fait où on facilite le travail. Tu gagnes aussi en bien-être.
- Speaker #1
On le voit avec Microsoft. Les abonnements Microsoft, il y a 10-15 ans, incluaient Word, Excel, PowerPoint. C'était quand même assez limité. Les autres étaient plus ou moins en option. Maintenant dans les versions un peu plus entreprises de base, il y a quand même un paquet d'outils Microsoft qui sont compris dans le package même de base parce que justement l'info circule entre les emails, la todo, Teams, SharePoint, on va de plus en plus vers une plateforme tout en un et moi j'imagine très bien avoir même mon dashboard de ma DJ sur Microsoft, on peut tout à fait avoir du ticketing, un CLM. Je sais qu'avant de prendre Daily Trust chez cela, on avait une sorte de portail juridique sur SharePoint avec l'histoire des sociétés, des fiches, le suivi des contrats, des prêts, des trucs comme ça. Donc on y vient de plus en plus. Je vois le temps qui passe, alors on va passer au dernier sujet, mais tu en as un tout petit peu parlé, tu as amorcé, tu as parlé de charge mentale, parce qu'effectivement on parle beaucoup. Du coup, quand on parle d'égalité qu'il y a, on parle beaucoup de productivité. Ça permet de produire plus, de répondre. Les biberies sont débordées, donc on va leur mettre de la tech qui est entre les mains pour qu'ils produisent plus. Pour autant, à chaque fois que j'essaie de parler avec une directrice ou un directeur juridique, il court toujours après le temps. Est-ce que vraiment, il n'y a que le sujet de la productivité ou est-ce qu'il ne faudrait pas parler un petit peu plus aussi du bien-être que peut apporter de façon indirecte la technologie et l'IA ? ce que je veux dire c'est que en digitalisant les tâches répétitives à faible valeur ajoutée, en mettant l'IA sur tout ça on se dirige quand même, j'espère et ce serait plus un objectif à mettre plus en avant vers moins de charge mentale comme tu le dis, ça a aussi l'avantage d'une plateforme sonore, c'est qu'on a un environnement qu'on connait, qu'on maîtrise maintenant avec de l'UX assez poussé et où c'est pas des solutions hyper archaïques avec des boutons partout c'est des environnements qui sont faciles à utiliser, etc. Et si vraiment on gagne du temps, on devrait aller normalement vers du temps libéré pour des tâches à plus forte valeur ajoutée, avoir plus de temps pour tout ce qui va être humain, plus de temps pour faire des réunions et se parler, pour pouvoir brainstormer, échanger, aller en profondeur. Pendant que l'IA, elle, fera de son côté toute seule les tâches à faible valeur ajoutée, fera mes 50 approches de compte passionnantes chaque année. pendant cela on pourra réfléchir et du coup avoir un travail qui sera plus épanouissant aussi et je pense que c'est un des objectifs qui n'est pas suffisamment mis en avant et qui devrait l'être de la Tech et de l'IA c'est que ça devrait nous permettre d'aller vers des métiers plus épanouissants où il faudra faire marcher notre vie de cerveau comme dit Claire au début mais je pense qu'il n'y a rien de plus gratifiant finalement que de faire marcher son vie de cerveau plutôt qu'à... après 10 ou 20 ans d'expérience, de faire une approche de compte qui est la même à peu près que l'année d'avant. Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que vous pensez aussi que ça devrait être davantage mis en avant du côté des éditeurs, ce côté plus humain et presque philosophique des alt-coups de la tech ?
- Speaker #2
De toute façon, dans notre quotidien, on en parle quand même pas mal avec Amel. Quand on évoque, par exemple, les assistants de prise de notes, de réunion, outil assez simple, peu de complexité de mise en place en entreprise, donc un quick win et ROI rapide, c'est ce qu'on rêve d'avoir. Du coup, ce type d'outil, par exemple, je trouve qu'en plus du ROI, on peut venir parler aussi de cette reconnexion que ça crée, c'est-à-dire qu'au lieu d'être en train, moi en tant qu'anciennement directrice juridique, pendant une réunion, je prenais mes notes le plus… C'était même limite devenu un entraînement de prendre des notes claires, concises, qui expliquent un petit peu ce qui se passe pendant la réunion, mais aussi les prises de décisions qui ont été faites, les tâches qu'on devra se positionner pour demain. Et aussi, pendant cette même réunion, j'étais en train d'envoyer à des managers de l'équipe ou à des juristes, tiens, il faudra penser à ça, tiens, il faudra qu'on se parle de ça, tiens. On a la tête partout, sauf dans la réunion et sauf dans la connexion à l'autre. Et en fait, avec un assistant de prise de notes, on se concentre sur quoi ? Sur la personne à qui on est en train de parler. On est en écoute active. On sait que les tâches, elles vont être envoyées. Si on a bien mené son coup, elles sont directement envoyées dans un outil de gestion collaborative. Elles sont directement adressées aux bonnes personnes sans qu'on ait rien à faire. Si on a bien automatisé les choses, en plus, ça envoie aussi le compte-rendu de la réunion à tous les participants. Potentiellement aussi aux personnes à qui on a indiqué que ce type de compte-rendu, il fallait être... qu'il soit envoyé aussi. On peut décider de quelle est l'intention du rendez-vous et donc quel est le type de compte rendu associé à ce type de rendez-vous. Donc là, on a l'esprit tranquille sur, il y a quelqu'un qui est en train de prendre mes notes. travail pendant que moi je peux me concentrer et donc ça nous permet d'être à nouveau en concentration, à nouveau focus avoir moins de distractions dans notre quotidien où on est over connecté à notre smartphone, à nos notifications à tous les médias de communication où on est sur sollicité si on peut avoir au moins un outil qui nous aide à reconnecter les êtres humains entre eux pour moi en tout cas dans ce que j'ai pu voir aujourd'hui c'est celui-là, celui de prise de note ... Parce que nos quotidiens, ils sont rythmés de réunions. Et donc, avoir une réunion où je suis en train d'écrire, de chercher mon carnet, de chercher mon stylo, de faire tomber mon stylo, de me ralentir mon stylo. Bref, et celui où j'ai quelqu'un qui a pris les notes pour moi pendant toute la réunion et je n'ai pas eu à y réfléchir, je préfère le nouveau quotidien. Et ensuite, je peux prendre ce compte-rendu et en faire ce que je veux avec un outil d'IA. Et donc, du coup, en créer potentiellement une présentation sur Gamma ou sur d'autres outils. Et donc, c'est un... un temps qui est phénoménal de gagner en fait, par rapport à ce qu'on connaissait quand on n'avait pas d'IA. Donc pour moi, ça permet la reconnexion à l'autre, ça permet d'être en échange avec de l'écoute active et une concentration plus élevée que ce qu'on pouvait connaître avant.
- Speaker #0
Finalement, la tech pour la tech, ce n'est pas juste mettre un outil entre les mains, c'est faire gagner du temps aux équipes et que ce temps-là, il serve à autre chose, à des choses beaucoup plus qualitatives dans les interactions humaines. C'est-à-dire que ça soit du temps à prendre après au niveau des équipes, faire un séminaire de team building, retravailler des points. process, ou mieux travailler avec les opérationnels, mieux communiquer avec eux. Finalement, c'était tout ça, les bénéfices. Et à la fin, moi, la tech, elle ne m'a jamais déconnectée de l'humain. On adore être en interaction avec les personnes. On est encore plus connecté à eux. On passe du temps plus qualitatif à la fin.
- Speaker #2
Mais rien que si on parle d'un sujet ultra opérationnel, les bots, les chatbots juridiques, ça va nous reconnecter au terrain, à l'opérationnel. Ça va permettre d'analyser de la data qui est puissante pour faire des meilleures sensibilisations juridiques et de la mise en conformité en entreprise qui est plus ciblée. Donc au lieu de passer son temps à former, je vais dire une bêtise sur, disons le RGPD, j'espère que maintenant ça va être un petit peu. Peut-être qu'on se dira demain, grâce à la data du bot juridique, en fait non, il faut que j'aille former sur la gestion des sinistres, parce qu'en fait c'est là qu'on a un enjeu fort d'un point de vue financier, et donc c'est sur cette base de data qu'on aura, que les directeurs juridiques et leurs équipes pourront prendre des décisions stratégiques en termes de sensibilisation, de formation dans l'entreprise, de remise en conformité, et donc ça va encore plus connecter aux vraies problématiques de l'entreprise, du business, du terrain. des opérationnels qui sont peut-être loin aussi physiquement. Dans certains business, du retail, c'est en magasin, dans d'autres, c'est en entrepôt. Peu importe où sont les personnes qu'il faut sensibiliser, former et acculturer au juridique, je pense que tout ce qui est digital permet bien au contraire de relier, de connecter. Et encore plus quand on est sur des business à l'international.
- Speaker #1
Je n'aurais pas dit mieux. Eh bien oui,
- Speaker #3
moi, je n'ai rien à ajouter, franchement. Avec des bons exemples et tout. Moi, j'ajouterais peut-être quand même Aussi, la mise en place de notre CLM nous a quand même pas mal aidé aussi pour améliorer les relations avec les opérationnels, mais aussi pour la gestion des contrats et la validation des signatures électroniques avec les nouvelles technologies qui s'ajoutent en plus. Franchement, ça aide quand même énormément. Mais encore une fois, il faut passer du temps. Il faut bien choisir la solution qui correspond vraiment à nos propres besoins. et pas prendre une solution qui est mieux vendue sur le marché.
- Speaker #0
Si ça nous évite d'avoir des burn-out dans notre fonction, ça sera tant mieux, parce que moi, j'aimerais pas entendre ça, d'être un peu à la limite de la crise d'honneur. Et du coup aussi, à un moment donné, limite de détester notre métier. Moi, je trouve que ça, c'est terrible. Quand on entend des personnes qui disent « Inès, je vais arrêter d'être juriste parce qu'en fait, j'en peux plus. »
- Speaker #2
parce que je fais la même chose toute la journée, parce que je perds l'intérêt sur mon poste. Ou alors des cabines d'avocats qui nous disent « Moi, j'ai un cabinet qui réussit bien, je suis en succès dans ce que je fais, mais beaucoup trop de tâches, beaucoup trop de charges, et donc à la limite de vouloir tout arrêter quand même. » Donc voilà, on a effectivement ce problème-là, cet enjeu-là humain assez fort. Et on se dit qu'avec toute la communauté de la tech, avec tous les prestataires qui existent sur le marché et avec toutes les formations qui existent, il y a forcément un moyen d'avoir un combo gagnant. garantit une meilleure gestion de la journée, une meilleure productivité. Et du coup, comme tu le disais Quentin, une productivité, pas qui permet de travailler encore plus, deux fois plus, trois fois plus, une productivité qui permet aussi de se reposer, de prendre des temps de ressources, de reconnexion, qui permet d'être encore plus impactant et encore plus... encore plus éveillé quand on recommence à travailler.
- Speaker #1
Il y avait un éditeur d'Oklify qui est à Luxembourg et qui fait de l'automatisation de documents. Et quand ils avaient communiqué sur LinkedIn à propos de leur solution, au lieu de parler de « vous produirez beaucoup plus de PV en une journée » , c'était « vous ferez les mêmes PV, mais vous rentrerez chez vous à 18h » et pas à 23h. Je trouvais l'approche très innovante et très humaine. Parce que c'est la même chose, je préfère faire plus vite mes PV, mais c'est pas forcément pour en faire plus. Je vais pas m'inventer de nouveaux PV à rédiger parce que j'ai plus de temps. Je vais pouvoir faire ma journée de travail normale, complète, mais rentrer chez moi une heure descente parce que j'aurais été plus efficace grâce à l'autre solution. Je pense que pas mal d'éditeurs devraient mettre plus en avant ce côté humain de la tech. Alors ça peut paraître paradoxal de parler... plus d'humains grâce à la tech mais pourtant c'est extrêmement vrai vous l'avez parfaitement illustré avec votre ressenti et vos expériences en tout cas je voulais vraiment vous remercier profondément déjà pour le bon moment passé à VivaTech d'avoir accepté l'administration même si on s'est pas croisé mais comme quoi on a été connecté par par WhatsApp, par différents moyens, grâce à la tech.
- Speaker #3
Exactement !
- Speaker #1
Et c'est resté quand même très humain, et pourtant sans se croiser. En tout cas, merci beaucoup d'avoir aussi accepté l'invitation d'aujourd'hui, qui, pour les auditeurs, sachez qu'on a improvisé cet épisode il y a à peu près deux ou trois jours. Mais voilà, quand le feeling est bon et quand les visions sont partagées, ça donne un épisode, je pense, assez riche et palpitant de façon naturelle. Donc j'espère que... J'espère que ça vous plaira pour clôturer cette première saison des Étoiles du droit et de l'innovation. Et j'aurai plaisir à vous retrouver à la rentrée. Alors, je ne garantis pas dès les 15 premiers jours de septembre. Le temps de trouver les nouveaux invités. Je vous prépare quelques petites surprises pour ça. Mais au plaisir de vous retrouver tous à la rentrée pour une saison 2. Merci beaucoup Claire, Amel et Darien. Merci. A très bientôt. Ciao.