Speaker #0Bienvenue sur le podcast légitime, le podcast déculpabilisant pour toi qui t'es déjà senti trop ou pas assez. Moi c'est Clémentine, je suis coach confiance et estime de soi et je t'accompagne à reconnecter avec qui tu es, assumer ta personnalité et enfin te libérer du regard des autres. Mon objectif ? Que tu fasses péter tous tes verrous, que tu oses être toi et que tu ailles à fond vers la vie de tes rêves. Retrouve chaque semaine des conseils, des clés, des retours d'expérience pour booster ta confiance et comprendre enfin que tu as de la valeur et que tu es légitime. Alors, tu es prête ? Hello, bienvenue dans le cinquième épisode de Légitime. Aujourd'hui, je vais te parler de l'ennemi numéro un de ta productivité et surtout, pourquoi ce n'est pas tant un ennemi que ça finalement. J'appelle donc à la barre... La procrastination. Mon objectif à travers cet épisode, c'est de te déculpabiliser par rapport à cette fameuse procrastination, de comprendre d'où elle vient, quelles en sont les causes, et surtout, de te donner les bonnes clés pour en faire une alliée. Alors si tu es du genre à procrastiner, je t'invite à t'abonner tout de suite au podcast, avant que tu passes à autre chose. Ah, la procrastination. Je sais pas toi, mais personnellement, elle a été bien présente dans mon quotidien et elle fait encore très souvent des apparitions. Vider le lave-vaisselle, aller faire du sport, appeler pour prendre rendez-vous chez le dentiste, lancer mon podcast, sont de très bonnes raisons pour moi de procrastiner. Le pire, je crois, c'est de plier et de ranger le linge. Pour moi, c'est vraiment une torture. Alors du coup... Je le fais pas, j'attends. Je laisse traîner ce fameux linge pendant très très longtemps sur la chaise. Parce qu'après tout, est-ce que j'ai vraiment besoin de le ranger ? J'ai juste à prendre ce dont j'ai besoin quand j'en ai besoin ? Et au final, la pile, elle finira bien par descendre, non ? Évidemment, c'est pas aussi simple que ça. Parce que... que le linge traîne comme ça, finalement, ça me dérange. Ça m'agace. Pire même, je m'en veux. Je culpabilise parce que je sais que c'est pas compliqué et j'arrive pas à le faire. J'arrive pas à m'y mettre. Vraiment, c'est comme si quelque chose m'en empêchait. Donc ça impacte mon moral, mon estime de moi et forcément mon quotidien. Alors évidemment, je finis par le ranger, mais ça me demande un effort incroyable. Et je pense que tu peux réussir à t'imaginer toi aussi, à trouver des exemples. Comme le lave-vaisselle, ou sortir les poubelles, ou je ne sais quelle tâche ménagère qu'on n'aime pas spécialement faire. Pour le sport, c'est pareil. Là tu vois, j'ai une deadline, c'est le 24 septembre, pour le marathon de Berlin. Je suis super contente de pouvoir y participer, parce que c'est un tirage au sort donc c'est pas évident. Mais ça me paraît si loin que ça ne me motive qu'à moitié. Je me dis que... Ça va, j'ai le temps. Tu sais, un petit peu comme les devoirs qu'on devait rendre à la fac, ou au lycée, au collège, et qu'on finissait de rédiger deux heures avant. Parce que soi-disant, on fonctionne beaucoup mieux sous le stress. C'est cela, oui. Mais ça encore, ce sont de petits exemples du quotidien. Et tu vois déjà à quel point, mis bout à bout, le fait de les procrastiner, ça peut avoir un impact énorme sur le moral, et sur la façon de se percevoir soi-même. Alors imagine sur des projets plus gros, comme une reconversion par exemple. Je te donne l'exemple de ma cliente. Elle avait un projet bien défini, elle savait où elle voulait aller, à qui parler, et qu'elle avait les capacités pour réussir. Mais malgré ça, elle n'arrivait pas à passer à l'action. Elle procrastinait un max sur les actions qu'elle devait mettre en place. Et non. ce n'était pas de la flemme. La procrastination d'ailleurs, ce n'est jamais une histoire de flemme. Sinon, ça s'appellerait la flemme. C'est tout. Et ça fait trois fois que je dis flemme, et je vais te le dire encore une fois juste pour la forme. Flemme. Voilà. Blague à part, ma cliente, elle était vachement motivée par son projet. Je sentais que ça la prenait au trip. Que c'était pas une question de motivation. Comme avec ton lave-vaisselle par exemple. Alors j'ai posé quelques questions concernant ce qu'elle se disait dans ces moments-là. Comment elle se sentait ? Et on a fini par comprendre que cette procrastination, elle venait de sa peur de l'échec. Elle avait peur d'échouer, de se planter, de ne pas être légitime. Elle avait peur de décevoir les autres, de ne pas leur apporter assez de valeur. Alors il valait mieux ne rien faire, comme ça, pas de risque. C'est donc de ça que je vais te parler aujourd'hui. Elle vient d'où cette procrastination ? C'est quoi les causes ? comment l'accepter et mieux la gérer. Parce que oui, on procrastine tous, c'est un fait. Mais la différence entre les gros procrastineurs et les autres, c'est toujours le passage à l'action. Toujours. Alors c'est quoi la procrastination déjà ? Si on reprenait les bases un peu. Selon le dictionnaire, la procrastination, c'est la tendance à toujours remettre au lendemain, à ajourner, ou à temporiser des actions. Et ce qu'il faut savoir, c'est que tout part évidemment de ton cerveau, qui est encore à l'ère préhistorique. Il est toujours programmé de la même manière. La mission de ton cerveau, c'est de t'aider à survivre et d'économiser ton énergie pour les actions qui vont être vraiment importantes. Il va donc faire le tri et analyser les coûts et les bénéfices d'une action. Et en plus, il va rechercher le plaisir immédiat. Pour lui, c'est plus important d'être satisfait tout de suite, rapidement, que d'exécuter une tâche un peu plus complexe, mais qui amènera beaucoup plus de plaisir plus tard. Donc généralement, quand tu as le choix entre aller faire du sport ou regarder une série Netflix, tu vas choisir ton confort en premier. Et je pense que dans l'immédiat, le plus confortable, c'est le canapé, le plaid et la série. Et pas d'aller transpirer en faisant du sport. Comme le dit Tim Urban dans sa conférence TEDx, dont je te mettrai le lien en description, l'intention et l'envie sont présentes, parce que oui, peut-être que tu veux faire du sport, mais tu n'as pas assez de contrôle de toi pour déclencher cette action. Ce qu'il faut que tu saches également, c'est qu'une tâche prend le temps qu'on lui donne. C'est ce qu'on appelle la loi de Parkinson. C'est-à-dire que pour une tâche ou un événement trop lointain, L'effort paraît trop coûteux pour une récompense qui n'arrivera clairement pas tout de suite. C'est un peu ce qui se passe avec mon marathon. Je sais que quand je l'aurai terminé, je serai super fière de moi, mais ça me paraît tellement loin que j'arrive pas vraiment à m'y mettre. Mais aujourd'hui, je veux que tu te déculpabilises par rapport à ça, puisqu'effectivement, la procrastination, c'est une technique de ton cerveau pour te protéger. Te protéger de ce qui paraît trop important. ou qui pourrait te créer du stress ou de l'anxiété. Et à cette époque des réseaux sociaux, où on reçoit des informations constamment, dans tous les sens, des notifications, etc., c'est important de faire le tri. La procrastination, en fait, c'est un message. C'est pour ça que c'est une amie et non un ennemi. Elle est là pour que tu te poses des questions sur pourquoi tu procrastines. Qu'est-ce qui te fait peur ? Qu'est-ce que tu ressens ? Qu'est-ce que ça vient chercher chez toi ? Donc je le répète, mais ce n'est pas quelque chose de négatif, ce n'est pas de la paresse ou de la flemme. L'intention est là, mais quelque chose te bloque, et c'est ce dont je vais te parler dans cette deuxième partie. Quelles sont les causes de la procrastination ? Comme je t'en parlais avec ma cliente, Une des premières causes peut être la peur de l'échec. On a peur de ne pas réussir un nouveau projet ou un objectif qui paraît peut-être un peu trop complexe et du coup, on préfère ne rien faire. Ça nous évitera d'être jugés par les autres, de les décevoir ou même de se décevoir soi-même. On subit complètement notre syndrome de l'imposteur, on ne se sent pas légitime et on s'auto-sabote. Même si le projet nous tient à cœur, on a tellement peur de se planter qu'on laisse traîner les choses, qu'on reporte à demain. Et oui, oui, oui, je vais m'y mettre. Une deuxième cause de la procrastination, ça peut être la peur de réussir. Peut-être que ça te fera sourire ou peut-être que ça va te surprendre, mais oui, on peut avoir peur de réussir. Parce que sur le papier, on a tous envie d'être super épanouis, d'avoir assez d'argent pour plus poser de questions et potentiellement d'être reconnus pour notre travail. Mais ça veut dire aussi s'exposer un peu plus. être sous les projecteurs de la réussite et quand on a peur du regard des autres et une basse estime de soi ça fait flipper quand même de subir les conséquences de la réussite est ce qu'on est vraiment prêt à quitter notre zone de confort à y gagner un max d'argent et la preuve que non regarde ce qui gagne à l'euro million au loto combien il y en a qui se retrouvent sans rien très rapidement parce qu'ils n'ont pas pas su le gérer, parce qu'ils n'ont pas géré cette pression d'avoir autant d'argent. Donc oui, tu peux avoir peur de réussir et c'est totalement ok. Une troisième cause de la procrastination, c'est le perfectionnisme, ou plutôt le manque d'estime de soi. Parce que quand tu doutes de ta valeur, de tes capacités, t'as envie de prouver que t'es à la hauteur, que tu es capable. Et généralement, t'as envie de faire les choses parfaitement bien. Alors quand tu doutes d'être capable de faire quelque chose à la perfection, tu préfères reporter ou ne rien faire. Et enfin, le dernier point, c'est que peut-être tu as des difficultés à t'organiser. Tout te paraît trop conséquent. Du coup, tu te sens submergé, tu ne sais pas par où commencer, et donc tu paniques. Tu ne te sens pas à la hauteur, et tu es comme paralysé. Et c'est ce qui se passe également quand ton objectif est trop gros ou pas assez important. Tu te dis que c'est comme perdu d'avance en fait. Tu préfères faire autre chose de plus agréable que de faire une tâche chiante ou difficile. Et quand je parle de difficile, c'est psychologique ou physique. Mais du coup, comment on fait pour lutter contre cette procrastination ? Quand on a vraiment envie de faire les choses, mais qu'on n'arrive pas à se mettre en route. Tout d'abord, comme la procrastination est un message, je t'inviterai à réfléchir à la raison de cette procrastination. Est-ce que c'est la peur d'échouer ou de réussir ? Est-ce que c'est un manque de motivation ? Est-ce que l'objectif paraît trop gros par rapport à tes capacités, par rapport à ce que tu penses être capable de faire ? Demande-toi ! Comment tu te sens ? Qu'est-ce que tu te dis quand tu commences à procrastiner ? Quand tu commences à reporter une tâche, qu'est-ce que tu es en train de te raconter ? Est-ce que tu ressens du stress, de l'anxiété ou juste de l'ennui ? Te poser ces questions te permettra de mieux comprendre et d'élaborer un super plan d'attaque contre la procrastination. La deuxième chose que tu peux faire... c'est de te fixer des objectifs simplifiés que tu pourras caler dans ton agenda. Des petits pas, des petits objectifs pour qu'ils te paraissent réalisables. Et évidemment sans trop d'efforts pour pas perturber ton cerveau. Le fait de les fixer dans ton agenda, ça va permettre de mettre une deadline et de te dire ok, j'ai tant de temps pour réaliser cette tâche, c'est parti ! Une petite astuce supplémentaire, c'est de placer les plus chiantes en premier et les plus agréables ensuite. Ça paraît logique, mais le rappel est important. Une chose qui va être indispensable à faire également, ça va être de célébrer tes réussites. Dès que tu réussis à faire une des tâches qui étaient planifiées, c'est de te féliciter. Ça va te motiver à faire les choses parce que ça va booster ta confiance. Ça va te prouver que tu es capable de réaliser ces tâches, même si elles sont chiantes. Et petit à petit, ça deviendra une habitude et tu ne te poseras même plus la question. Enfin, si tu as du mal à trouver des objectifs clairs et simples à mettre en place, ou si tu as tout simplement du mal à savoir quelles tâches sont importantes et lesquelles le sont moins, tu as également la possibilité de te faire accompagner Par une coach, par exemple, moi, qui pourra t'aider à simplifier le cheminement, à gagner du temps, et ça, sans trop d'efforts. Mais comme je suis une coach super sympa, je te mets en description de l'épisode deux cadeaux. Le premier, ça va être un petit guide pour justement apprendre à prioriser, apprendre à savoir ce qui est vraiment important et ce qui peut être mis de côté. Le deuxième, c'est la possibilité de réserver un mini-coaching avec moi de 30 à 40 minutes, qui est offert bien évidemment, pour commencer à réfléchir à quelles sont les raisons de ta procrastination. et comment tu vas pouvoir agir pour les gérer, les calmer. Dans tous les cas, tu retrouveras tout ça dans la description de l'épisode, qui est d'ailleurs terminée. J'espère qu'il t'aura plu, que tu auras compris d'où venait la procrastination, quelles en sont les causes, et surtout, qu'est-ce que tu peux faire aujourd'hui pour comprendre ce qu'elle essaye de te faire passer comme message. Évidemment, si l'épisode t'a plu, je t'invite à laisser 5 étoiles un avis et pourquoi pas le partager pour toujours créer plus de déclics. Dans tous les cas, je te retrouve jeudi prochain et on parlera sûrement d'une des raisons de cette procrastination. Tu sais, le perfectionnisme. Je te souhaite une excellente journée, soirée, ou peu importe, et à très bientôt sur Légitime.