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Légitimes

Poser ses limites sans culpabiliser : 5 erreurs à éviter

Poser ses limites sans culpabiliser : 5 erreurs à éviter

20min |30/10/2025
Play
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Poser ses limites sans culpabiliser : 5 erreurs à éviter

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20min |30/10/2025
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Description

Tu sais que t’as besoin de poser tes limites, mais…
👉 tu culpabilises dès que tu dis non
👉 t’attends le bon moment (qui n’arrive jamais)
👉 tu finis par exploser après avoir trop encaissé


Dans cet épisode, je démonte 5 erreurs fréquentes qu’on fait quand on essaie (enfin) de poser ses limites, pour que tu puisses les repérer, les dépasser… et t’affirmer sans t’excuser.


Tu comprendras :

  • Pourquoi poser une limite, c’est tout sauf “naturel” quand t’as été éduquée à faire plaisir

  • En quoi attendre d’être au bout du rouleau finit toujours par saboter la relation

  • Pourquoi chercher la formule parfaite pour dire non te bloque plus qu’elle ne t’aide

  • Pourquoi s’excuser 100 fois ou se justifier sans fin décrédibilise ta parole

  • Et pourquoi une limite sans conséquence… n’en est pas une


Si tu veux devenir cette femme qui dit ce qu’elle pense sans hausser le ton, qui agit sans culpabiliser, et qui n’a plus peur d’être perçue comme “la meuf relou”… cet épisode est pour toi.



Et si t’as envie d’apprendre à poser tes limites avec empathie mais fermeté, tu peux réserver un appel découverte via le lien dans la description !





👉 On se retrouve aussi en dehors du podcast !
• Insta : @clementine.brgt

• Tu veux faire évoluer la petite fille sage en femme qui ose s'affirmer et prendre sa place ? : On en parle ensemble.

—————————————


Merci d’avoir écouté jusqu’au bout ! T’es clairement une (ex) petite fille sage en pleine révolution 🔥
Si l’épisode t’a fait du bien, fait réfléchir ou donné envie de dire “non” sans t’excuser : partage-le à une amie, une collègue ou une sœur de galère.


Tu peux aussi t’abonner, laisser un avis 5 étoiles sur Spotify ou Apple Podcasts, ça change tout pour la visibilité du podcast et pour libérer plus de femmes !
On se retrouve très vite dans le prochain épisode.
D’ici là… respire, redresse les épaules, et prends ta place. ✊💚


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu t'excuses quand quelqu'un te marche sur les pieds, tu dis « ça va » alors que t'as envie de hurler, et tu trouves toujours la meilleure répartie, trois jours plus tard, bienvenue sur Légitime, le podcast des ex-petites filles sages qui ont été formatées bien trop tôt à sourire, être sages, et sauver le monde avant leur premier café. Ici, on démonte les injonctions, on balance des « non » fermes mais respectueux, et on réapprend à prendre sa place. Pas en criant plus fort que tout le monde, juste en arrêtant d'être silencieuse. Moi c'est Clémentine, je suis coach en affirmation de soi, et si t'en as marre de te plier en quatre pour m'hériter trois miettes de reconnaissance, retrouve-moi chaque semaine dans tes oreilles pour te partager des punchlines, des clics concrets et des réflexions sans filtre pour t'aider à reprendre ta place. Et promis, je vais te prouver que poser tes limites, ça ne te fera pas perdre ton empathie, ni tous tes amis. Bonne écoute ! Il y a un truc à savoir sur les limites, et je pense que si t'es cette petite fille sage là qui a beaucoup de mal à en poser, tu vois de quoi je parle. C'est très compliqué. de poser des limites quand on n'a jamais eu l'habitude. C'est très compliqué, c'est très inconfortable, et c'est d'ailleurs pour ça qu'on fait tout pour l'éviter, pour qu'on finit par se taire, qu'on finit par tout accepter. C'est parce qu'on trouve ça tellement inconfortable, et on a tellement peur des conséquences, qu'on évite de poser des limites. Et j'aimerais bien faire la meuf un peu bisounours, qui aimerait te promettre qu'après c'est plus du tout compliqué, après c'est facile, c'est finger in the nose, en un claquement de doigts tu poses une limite. Et t'as plus jamais de culpabilité, t'as plus jamais de remords ou quoi que ce soit. Mais ça serait mentir. C'est pas la vraie vie. Dans la vraie vie, il y aura toujours des moments où oui, ça deviendra beaucoup plus simple de poser une limite, t'hésiteras pas, tu sauras pourquoi tu le fais, etc. Et il y a d'autres moments face à d'autres personnes, dans d'autres contextes, où là d'un coup tu vas te reparalyser, tu vas de nouveau avoir cette petite peur, cette culpabilité qui va venir te taper. Et en soi, c'est normal. Ça fait partie de la vie, ça fait partie du process. Et d'autant plus quand on n'a pas l'habitude. Oui, c'est très inconfortable parce qu'on se fait bouffer, justement, on se fait vite rattraper par cette culpabilité, par ces petites voix qui nous disent « mais non, t'aurais pas dû, oh là là, ça va la blesser, ça va la vexer, regarde, elle est vexée, donc tu vois, t'as déconné » . Donc oui, apprendre à poser des limites, c'est pas simple. Poser des limites, c'est pas simple, c'est pas naturel. Et ça me fait un petit peu l'effet quand j'ai commencé les cours de danse sur talons. Ce moment où tu sens que t'es complètement déséquilibré, t'as l'impression que t'arriveras pas à faire trois pas, t'as l'impression que tu vas te péter la gueule, tu vas te péter les chevilles au bout de deux secondes. Bah ouais, poser des limites, c'est un peu la même chose. T'es toujours un petit peu instable, t'as peur, t'as peur de te faire mal. Et au final, à force d'entraînement, à force de pratique, tu gagnes en assurance et c'est là que t'arrives à le faire de plus en plus. Alors pour essayer de t'aider un petit peu plus sur ce chemin-là... j'avais envie de te partager 5 erreurs qu'on a tendance à faire quand on apprend à poser nos limites, histoire que tu puisses les repérer, que tu t'enveuilles moins, que tu culpabilises moins, et que tu progresses plus vite. Aussi que tu fasses attention à ces petits détails et que tu dises « Ah, là il y a peut-être quelque chose à faire différemment. » La première erreur, c'est d'attendre d'être à bout pour parler. Attendre d'être au bout du rouleau, j'en ai déjà parlé dans d'autres épisodes évidemment, mais je pense qu'il faut le répéter, c'est d'attendre... Que tu sois vraiment en mode cocotte minute qui va exploser avant de dire quelque chose. Parce que plus tu attends, plus tu ravales, tu ravales, tu ravales. Et quand tu finis par exploser, évidemment, c'est pas très subtil. Ça part en attaque personnelle, ça part en guerre même personnelle. Tu parles absolument pas de toi, ce que tu veux, ce qui se passe. T'es juste en train de déverser ta haine en fait envers l'autre personne, de balancer toutes les conneries. Qu'il a pu faire ou dire, je sais pas, il y a six mois, là il y a tout qui sort et en fait ça n'a aucun sens. Encore une fois, on vient correspondre après à cette folle hystérique qu'est la femme quand elle s'énerve. Et c'est pas ça. T'as pas envie de ressembler à ça. Et c'est pas que t'es une folle hystérique. C'est juste que la limite, elle aurait dû être posée il y a cinq ou six moments de ça. Et encore une fois, je sais que c'est pas évident. Parce qu'on a peur, on a peur des conséquences, etc. Mais tu vois, l'erreur finalement elle est là, c'est de se dire... Ah ben je me retiens, je me retiens, comme ça j'évite le conflit. Alors qu'au final, c'est justement parce que tu t'es trop retenue, que t'as rien dit, qu'un jour ça explose, que t'arrives pas à te retenir, que t'arrives pas à te maîtriser, que ça explose et que ça crée un conflit. Et que ça crée un conflit qui là, va être peut-être potentiellement compliqué à rattraper. Parce que trop intense, trop agressif, trop... Trop quoi ! Vraiment, je t'invite à te représenter cette cocotte minute, parce que je dis tout le temps ça, mais parce que c'est très représentatif, je trouve, de Plus t'attends de dire non, plus t'attends de poser ta limite, plus ça bout et plus ça va créer du dégât en fait. Plus ça va se renverser partout, plus peut-être tu vas te brûler toi-même. Donc l'idée c'est d'apprendre vraiment à repérer les signes, repérer quand tu commences à être en colère, à être agacé. Quand tu commences à être crispé, frustré, tout ce que tu veux, repérer ce signal d'alerte et là te dire « il faut peut-être que je fasse quelque chose, il est peut-être temps que je dise quelque chose parce que sinon, ça sera trop tard » . Deuxième erreur, c'est le côté de chercher toujours la phrase parfaite. Je sais que quand j'accompagne mes coachés, on utilise une trame bien particulière pour commencer à apprendre à s'exprimer correctement. Et quand je dis correctement, c'est juste... apprendre à bien exprimer ses propres besoins, ses propres ressentis, sans agresser l'autre et sans se trahir soi-même. Et à chaque fois, je leur dis ça, je leur dis par contre, ça c'est une trame, évidemment, il ne faut pas l'utiliser telle qu'elle dans la vraie vie. Parce qu'en fait, ça va faire complètement robotique, ça va faire complètement pas du tout naturel. Et c'est pareil, l'autre en face, il va se dire, qu'est-ce qu'elle a, elle est bizarre, elle ne parle jamais comme ça. Ça ne va pas faire sincère, parce que ça ne va pas coller avec ta personnalité. Et puis même toi, tu vas sûrement pas être très à l'aise à utiliser une trame bien précise, ça va te perturber. Si tu vois que t'as fait l'étape 3 avant la 2, tu vas commencer à te dire « Merde, ah non, j'ai foiré, attends, ça va pas » . Et le problème, c'est que ça finit par foirer, effectivement, parce que tu t'en mêles les pinceaux, t'es pas clair dans ce que tu dis, et donc on ne comprend pas. Donc ce que j'explique à chaque fois, c'est vraiment, mettez-le à votre sauce. Attendez pas d'avoir les bons mots parfaits, le bon moment parfait. le ton parfait, en vous disant, bah oui, comme ça au moins je ne blesserai personne. Parce qu'en fait, t'as aucune garantie que même en utilisant les meilleurs mots du monde, ça ne blesse pas, ça ne touche pas l'autre personne, tout simplement parce que c'est un être humain avec ses propres sensibilités. Et que si t'attends d'avoir cette phrase parfaite, cette limite parfaite, etc., ce moment parfait, ça ne sera jamais posé. Et encore une fois, si tu ne poses pas ta limite, on arrive à l'erreur numéro 1. Tu vas finir par exploser à un moment donné et tu vas t'en vouloir de dire « Mais putain, pourquoi je ne l'ai pas dit avant ? Je le savais ! Pourquoi j'ai attendu ce fameux bon moment ? » Donc il n'y a pas de bon moment, il n'y a pas le moment parfait. Le moment parfait, c'est quand toi tu sens ces premiers signes d'alerte, il est là le moment. C'est de se dire « Bon bah écoute, j'y vais, je vais tenter d'exprimer ma limite, je vais le faire au mieux, avec les compétences, les ressources que j'ai, et puis advienne que pourra ! » Parce qu'effectivement, t'as aucune garantie que la personne en face soit pas surprise, soit pas vexée ou ne soit pas d'accord. Il y aura toujours un risque. Donc tu peux pas t'arrêter là-dessus en te disant oui mais je veux pas blesser la personne. Il y aura toujours un risque. Et encore une fois, si ton intention elle est pas de blesser, si tu vois qu'en face il y a une réaction un petit peu surprenante, que tu vois qu'il y a quelque chose qui l'a touché et que ton but en posant ta limite c'est... de créer une vraie relation, une relation sincère, une relation saine, là tu pourras toujours faire marcher ton empathie en essayant de comprendre qu'est-ce qui se passe, est-ce que j'ai dit quelque chose qui t'a blessé, est-ce qu'on peut en parler ? Ce qui fait que j'en viens à ma troisième erreur, c'est d'abandonner après une réaction négative. Parce que justement, voilà, t'as posé ta limite, et là t'as vu que la personne elle a levé les yeux au ciel, elle s'est mise à bouder, ou elle t'a sorti une phrase genre oui mais toi de toute façon t'as changé, et t'es plus comme avant, on peut plus rien te dire, ou que sais-je. Et là, ton cerveau, il va avoir tendance à rétro-pédaler, parce que ça fait peur, justement, ça vient confronter tes peurs les plus profondes, du rejet, de l'abandon, et là, tu commences à te dire, ben merde, en fait, j'aurais pas dû. J'aurais pas dû dire ça parce que mes craintes se sont révélées vraies. Et là, vraiment, je t'invite à faire très attention à ça, parce que c'est pas parce que ta limite, elle dérange, que c'est une mauvaise chose. que tu as mal fait. C'est juste que tu viens de bousculer un équilibre où avant, toi, tu t'effaçais, toi, tu disais rien, et qu'en face, t'es des personnes bienveillantes ou un peu moins bienveillantes. Ça avait quand même un intérêt, parce que c'est toujours agréable. Soit on va se dire, c'est cool, on peut compter sur elle, elle dit toujours oui, donc c'est trop bien, on peut faire plein de choses, elle détourne jamais nos invitations, ouais, ok, c'est bien. Ou alors, oui, elle, je peux lui rajouter des dossiers en plus parce qu'elle dit jamais non. Et moi, ça m'arrange bien, comme ça, je travaillerai moins. Dans tous les cas, les gens voient leur intérêt à cet équilibre-là, qui n'est pas très équilibré. Pour toi, on est bien d'accord. Donc forcément, ça va déranger un petit peu quand tu vas poser une limite. Mais si les gens en face, ils sont de bonne foi, si les gens en face, ils t'apprécient, et plus tu vas tenir ta ligne, plus tu vas tenir ta limite, tu vas rester cohérente, plus les gens, ils vont s'ajuster. Ça ne va pas te les trahir, ça va au contraire, toi, te réaligner et toi être finalement très honnête envers ce que tu es prête à accepter ou non. Après, s'il y a des gens qui ne s'ajustent jamais, là pose-toi la question. Et peut-être qu'ils profitaient justement de ton absence de limites. Comme je le disais il y a deux secondes, peut-être que ça les a rangés bien, parce que eux ça leur a enlevé du travail, eux ça leur a enlevé de la charge mentale, eux, voilà, tu étais très utile pour eux, tu étais très malléable pour eux. Et dans ce cas-là, je ne suis pas sûre que ce soit une grosse perte. que de les avoir dérangés et qu'ils finissent par s'en aller parce qu'ils ne te trouvent plus d'utilité. Moi, personnellement, je préfère ne pas être utile à des gens qui ne m'apprécient que comme ça. Après, c'est toi qui vois. Ensuite, la quatrième erreur, c'est de t'excuser dix mille fois avant de dire non ou même après avoir dit non. Parce que si tu t'excuses, c'est comme si tu faisais quelque chose de mal. Généralement, on ne s'excuse pas parce qu'on apporte du bien dans la vie des gens. Donc si tu t'excuses, la traduction c'est « je sais que j'ai pas le droit, je sais que je fais quelque chose de pas bien, mais j'essaye quand même parce qu'au fond de moi, il y a quand même quelque chose qui me dérange » . Et je sais que t'as cette croyance-là que dire non, c'est peut-être égoïste, c'est peut-être méchant, c'est peut-être être ingrate, et que ça t'accroche comme un élastique, ça te retient comme un élastique. Mais en soi, t'as totalement le droit de dire non. et je veux dire si t'en as envie même ne serait-ce qu'un petit peu c'est parce que tu sais que t'as besoin de respect, tu sais que t'as besoin d'être écoutée, tu sais qu'il y a des comportements qui sont pas ok du tout. Mais maintenant, il faut arrêter de s'excuser pour ça, faut pas s'excuser d'avoir des besoins. Peut-être qu'à une époque, on te l'a reproché, peut-être qu'à une époque, on s'est pas occupé de toi quand t'avais des besoins, et que tu l'as compris comme bon bah voilà, ça dérange tout le monde, ça fait chier, vaut mieux pas en avoir. Mais aujourd'hui, je te le dis, ça se déconstruit, tu peux être poli tout en disant non. Sans t'effacer. T'es pas obligé de constamment t'effacer pour être une meuf sympa, aimée de tous, etc. Une meuf agréable. Surtout pas. Tu peux faire des réponses sincères, poser des noms sincères, calmes, posées. Écoute, non, je ne suis pas disponible. Et je sais que ton cerveau va avoir tendance à se dire « Oui, mais peut-être que demain je serai dispo. » Enfin, trouver une autre solution pour finalement dire un oui déguisé. Mais je t'invite vraiment à arrêter cette erreur de... t'excuser et de te justifier. J'en ai déjà parlé dans d'autres épisodes. Arrête de t'excuser et de te justifier. Commence à dire des noms simples, précis, clairs, posés. Et tu verras ce que ça change en toi, tu verras ce que ça change pour toi. Et oui, il y a des gens qui essaieront de pousser un petit peu, oui, il y a des gens qui essaieront de te faire changer d'avis, mais reste droite dans tes positions. C'est comme ça que tu vas apprendre à te respecter, c'est comme ça que tu vas t'habituer à dire non. et à voir que ça fait du bien quand même, parce que ça te fait gagner du temps pour d'autres choses, ça te fait gagner du temps pour des relations que tu as envie de mettre en avant. Et la dernière erreur, j'en parle tout le temps, mais j'insiste tout le temps, parce qu'il faut vraiment que ça rentre dans votre cerveau, c'est que ta limite, il faut qu'elle ait des conséquences. C'est pas juste, je pose ma limite, ça y est, j'ai réussi, j'ai respiré un grand coup, je l'ai fait, je l'ai dit, et puis j'attends que ça se passe. Et que là, la semaine suivante, la personne recommence et que toi tu répètes encore et encore et encore. Ce n'est pas un rappel, une limite. Au bout d'un moment, tu peux le répéter une fois, le temps que ce soit intégré, on est bien d'accord, surtout si la personne n'a pas l'habitude. Mais une limite, ce n'est pas un rappel constant. Tu n'es pas en train de se nouzer, comme ton réveil le matin, à décaler 6h10, 6h15, 6h20. Au bout d'un moment, ça suffit. Vraiment, ça suffit. Poser une limite, c'est pas je le dis une fois et puis c'est terminé. Poser une limite, c'est l'incarner. Et l'incarner à chaque fois. Tu sais, c'est un petit peu comme quand on dit avec les animaux, il faut pas laisser, je sais pas, monter le chien sur le canapé. Et qu'un coup tu vas dire oui au chien, un coup tu vas dire non. Un coup tu vas dire oui, un coup tu vas dire non. Bah en fait, le chien, qu'est-ce qu'il va faire ? Il va tester à chaque fois, il va monter sur le canapé. Et puis toi, en fonction de ton humeur, tu vas dire oui, non. mais du coup t'auras Pas du tout d'autorité. Tu seras même pas crédible dans ce que tu dis, puisque un coup c'est oui, un coup c'est non. Ton chien, il en fera qu'à sa tête. Bon ben c'est exactement la même chose dans ton quotidien avec tes relations. Sois clair avec tes limites. Et si tes limites elles changent, d'accord, mais là encore une fois, il faut être clair et il faut les énoncer clairement. Et plus tu la tiens, plus les autres y comprennent que c'est sérieux. Plus les autres y comprennent qu'ils peuvent plus te marcher sur les pieds comme ça. Plus les autres y comprennent que, ah, en fait là y a pas de négociation possible, On n'est pas en train de rigoler, on n'est pas en train de jouer. Là, c'est sérieux. Là, c'est soit je respecte, soit elle va agir en conséquence. Donc c'était un épisode aujourd'hui un petit peu rappel, puisque ça j'en parle beaucoup, que ce soit ici ou sur les réseaux, mais pour moi c'est vraiment essentiel que tu comprennes que poser une limite, c'est pas devenir un mur, c'est pas mettre de mur entre les autres, au contraire c'est devenir très clair, c'est créer des ponts avec les autres, c'est créer des relations beaucoup plus claires, beaucoup plus authentiques, beaucoup plus sincères, c'est se rapprocher de toi, c'est devenir beaucoup plus honnête avec toi-même aussi, et que c'est Si t'as déjà fait ces erreurs-là, et bien sûr que je pense que tu les as déjà faits et peut-être que tu continues encore, ce qui est normal, j'ai fait pareil, respire. C'est pas un échec, c'est pas que t'es pourri, c'est pas que t'es nul, tu sais pas faire. C'est un apprentissage. C'est quelque chose que t'as jamais appris à faire. C'est quelque chose pour lequel on ne t'a sûrement jamais valorisé. Je le répète tout le temps ça aussi, mais je pense pas qu'un jour on t'ait regardé et on t'ait dit Mais bravo ma fille ! t'as osé me dire non, bravo ma fille, t'as osé me recadrer et tout. Je pense pas que t'aies entendu ça. Et si tu l'as entendu, c'est merveilleux. Mais on est rarement encouragés à poser nos limites, à exprimer nos besoins, à dire ce qui nous convient pas, parce que ça dérange. Donc bien sûr que c'est compliqué. Mais c'est pour ça que je répète, je répète, je répète, je répète, parce que t'es pas foiré, t'es pas un bug dans le système. Juste t'as pas appris, mais aujourd'hui tu peux apprendre. On peut apprendre, et c'est ce qu'on voit en coaching notamment. Et en coaching, à chaque fois, on s'entraîne. Parfois, mes coachées, elles arrivent, elles me disent « J'ai essayé, mais ça n'a pas marché parce que là, j'ai bafouillé ou parce que là, j'ai pété un câble. » Et ce n'est jamais des échecs. À chaque fois, on prend le temps d'analyser. « Qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce que tu as dit ? Qu'est-ce qui s'est dit en face ? » Et bien souvent, on se rend compte que finalement, ce n'était pas si foiré que ça. Ça me rappelle un jour une coachée qui m'avait dit « Ouais, j'ai un collègue, il parle trop, il parle trop, il parle trop, et j'en ai marre, j'aimerais bien lui faire comprendre, mais évidemment... » gentiment, que j'aimerais qu'il parle un petit peu moins parce que j'arrive pas à travailler, j'arrive pas à me concentrer. Et donc un jour elle y va, on avait préparé le terrain, elle y va, elle s'exprime, elle me dit « ah j'ai foiré, j'ai complètement foiré, ça n'a pas marché » . Et donc on prend le temps, ok, qu'est-ce qui s'est passé concrètement ? Elle me dit « je lui ai dit, je lui ai exprimé, j'étais calme, j'étais posée et à la fin il m'a regardé et il a rien dit » . Et là j'ai vraiment laissé une pause et je lui ai souri, je lui ai dit « alors on est bon » . C'était ça l'objectif, non ? Surtout qu'elle m'a bien décrit qu'en fait, le gars, il n'avait pas changé de comportement, il était totalement ok, que le midi, ils avaient bouffé ensemble juste après, donc il l'avait vraiment pas mal pris. Juste, il n'avait rien à dire parce qu'il avait compris le message. Et si elle s'était arrêtée, elle, toute seule, sans m'en parler, elle aurait cru qu'elle avait foiré, que ben non, j'ai merdé, tu vois, ça s'est pas bien passé. Alors que bien sûr que si, l'objectif, il était totalement accompli. Donc vraiment, chaque petit raté... chaque petit bug que tu as l'impression d'avoir quand tu poses tes limites ou quoi que ce soit d'autre, il y a peut-être toujours du positif, il y a peut-être toujours des petites réussites cachées derrière. Et au pire, ça fait toujours des moyens, des ressources à analyser pour comprendre « Ok, est-ce que c'est moi qui ai dit quelque chose de travers ? Est-ce que peut-être j'ai été agressive ? Est-ce que peut-être il y a quelque chose qui a été mal compris ? » Ou est-ce que c'est juste la personne en face, en fait, qui n'avait pas la capacité de comprendre ou qui n'avait pas l'envie de comprendre ? Et ça, c'est un rappel important aussi. parce que parfois tu feras tout comme il faut, entre guillemets, et l'autre personne, elle se vexera quand même, elle se sentira blessée quand même, peut-être elle deviendra peut-être agressive, un peu en mode attaquante, et en fait, ça ne viendra pas de toi. Ça sera juste sa perception, sa manière de voir les choses, son envie ou non d'interagir avec toi et de trouver une solution, et ça ne sera pas ta faute. C'est vraiment important aussi de savoir redistribuer les responsabilités, de bien sûr, tu as une responsabilité de ce que tu dis. mais t'as pas la responsabilité de la réaction et des comportements en face. Donc vraiment, ne crois pas que c'est forcément ta faute et que c'est toi qui foire. Parfois, et très souvent, c'est qu'en face aussi, il y a des personnes qui ne veulent pas comprendre. Dans tous les cas, si t'as envie de devenir la reine des limites et exprimer tes besoins avec empathie, mais fermeté, je t'invite à réserver un appel directement dans la description. Et sinon, je te dis à la semaine prochaine sur Légitime. Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode et s'il t'a... aider s'il t'a intrigué, si tu te poses des questions, je suis curieuse viens me le dire sur Instagram promis je mors pas et c'est toujours un régal d'échanger avec vous. Et si tu veux soutenir le podcast m'envoyer du love ou aider d'autres petites filles sages qui en ont marre de passer leur temps à sauver le monde, tu peux laisser un avis à des étoiles sur Apple Podcasts et Spotify ça me fera très plaisir et puis ça aidera les JT à se faire connaître et aller encore plus loin. Encore une fois merci pour ta confiance, je te dis à la semaine prochaine et n'oublie pas Prendre sa place, c'est pas crier plus fort que tout le monde, c'est juste arrêter d'être silencieuse.

Description

Tu sais que t’as besoin de poser tes limites, mais…
👉 tu culpabilises dès que tu dis non
👉 t’attends le bon moment (qui n’arrive jamais)
👉 tu finis par exploser après avoir trop encaissé


Dans cet épisode, je démonte 5 erreurs fréquentes qu’on fait quand on essaie (enfin) de poser ses limites, pour que tu puisses les repérer, les dépasser… et t’affirmer sans t’excuser.


Tu comprendras :

  • Pourquoi poser une limite, c’est tout sauf “naturel” quand t’as été éduquée à faire plaisir

  • En quoi attendre d’être au bout du rouleau finit toujours par saboter la relation

  • Pourquoi chercher la formule parfaite pour dire non te bloque plus qu’elle ne t’aide

  • Pourquoi s’excuser 100 fois ou se justifier sans fin décrédibilise ta parole

  • Et pourquoi une limite sans conséquence… n’en est pas une


Si tu veux devenir cette femme qui dit ce qu’elle pense sans hausser le ton, qui agit sans culpabiliser, et qui n’a plus peur d’être perçue comme “la meuf relou”… cet épisode est pour toi.



Et si t’as envie d’apprendre à poser tes limites avec empathie mais fermeté, tu peux réserver un appel découverte via le lien dans la description !





👉 On se retrouve aussi en dehors du podcast !
• Insta : @clementine.brgt

• Tu veux faire évoluer la petite fille sage en femme qui ose s'affirmer et prendre sa place ? : On en parle ensemble.

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Tu peux aussi t’abonner, laisser un avis 5 étoiles sur Spotify ou Apple Podcasts, ça change tout pour la visibilité du podcast et pour libérer plus de femmes !
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D’ici là… respire, redresse les épaules, et prends ta place. ✊💚


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu t'excuses quand quelqu'un te marche sur les pieds, tu dis « ça va » alors que t'as envie de hurler, et tu trouves toujours la meilleure répartie, trois jours plus tard, bienvenue sur Légitime, le podcast des ex-petites filles sages qui ont été formatées bien trop tôt à sourire, être sages, et sauver le monde avant leur premier café. Ici, on démonte les injonctions, on balance des « non » fermes mais respectueux, et on réapprend à prendre sa place. Pas en criant plus fort que tout le monde, juste en arrêtant d'être silencieuse. Moi c'est Clémentine, je suis coach en affirmation de soi, et si t'en as marre de te plier en quatre pour m'hériter trois miettes de reconnaissance, retrouve-moi chaque semaine dans tes oreilles pour te partager des punchlines, des clics concrets et des réflexions sans filtre pour t'aider à reprendre ta place. Et promis, je vais te prouver que poser tes limites, ça ne te fera pas perdre ton empathie, ni tous tes amis. Bonne écoute ! Il y a un truc à savoir sur les limites, et je pense que si t'es cette petite fille sage là qui a beaucoup de mal à en poser, tu vois de quoi je parle. C'est très compliqué. de poser des limites quand on n'a jamais eu l'habitude. C'est très compliqué, c'est très inconfortable, et c'est d'ailleurs pour ça qu'on fait tout pour l'éviter, pour qu'on finit par se taire, qu'on finit par tout accepter. C'est parce qu'on trouve ça tellement inconfortable, et on a tellement peur des conséquences, qu'on évite de poser des limites. Et j'aimerais bien faire la meuf un peu bisounours, qui aimerait te promettre qu'après c'est plus du tout compliqué, après c'est facile, c'est finger in the nose, en un claquement de doigts tu poses une limite. Et t'as plus jamais de culpabilité, t'as plus jamais de remords ou quoi que ce soit. Mais ça serait mentir. C'est pas la vraie vie. Dans la vraie vie, il y aura toujours des moments où oui, ça deviendra beaucoup plus simple de poser une limite, t'hésiteras pas, tu sauras pourquoi tu le fais, etc. Et il y a d'autres moments face à d'autres personnes, dans d'autres contextes, où là d'un coup tu vas te reparalyser, tu vas de nouveau avoir cette petite peur, cette culpabilité qui va venir te taper. Et en soi, c'est normal. Ça fait partie de la vie, ça fait partie du process. Et d'autant plus quand on n'a pas l'habitude. Oui, c'est très inconfortable parce qu'on se fait bouffer, justement, on se fait vite rattraper par cette culpabilité, par ces petites voix qui nous disent « mais non, t'aurais pas dû, oh là là, ça va la blesser, ça va la vexer, regarde, elle est vexée, donc tu vois, t'as déconné » . Donc oui, apprendre à poser des limites, c'est pas simple. Poser des limites, c'est pas simple, c'est pas naturel. Et ça me fait un petit peu l'effet quand j'ai commencé les cours de danse sur talons. Ce moment où tu sens que t'es complètement déséquilibré, t'as l'impression que t'arriveras pas à faire trois pas, t'as l'impression que tu vas te péter la gueule, tu vas te péter les chevilles au bout de deux secondes. Bah ouais, poser des limites, c'est un peu la même chose. T'es toujours un petit peu instable, t'as peur, t'as peur de te faire mal. Et au final, à force d'entraînement, à force de pratique, tu gagnes en assurance et c'est là que t'arrives à le faire de plus en plus. Alors pour essayer de t'aider un petit peu plus sur ce chemin-là... j'avais envie de te partager 5 erreurs qu'on a tendance à faire quand on apprend à poser nos limites, histoire que tu puisses les repérer, que tu t'enveuilles moins, que tu culpabilises moins, et que tu progresses plus vite. Aussi que tu fasses attention à ces petits détails et que tu dises « Ah, là il y a peut-être quelque chose à faire différemment. » La première erreur, c'est d'attendre d'être à bout pour parler. Attendre d'être au bout du rouleau, j'en ai déjà parlé dans d'autres épisodes évidemment, mais je pense qu'il faut le répéter, c'est d'attendre... Que tu sois vraiment en mode cocotte minute qui va exploser avant de dire quelque chose. Parce que plus tu attends, plus tu ravales, tu ravales, tu ravales. Et quand tu finis par exploser, évidemment, c'est pas très subtil. Ça part en attaque personnelle, ça part en guerre même personnelle. Tu parles absolument pas de toi, ce que tu veux, ce qui se passe. T'es juste en train de déverser ta haine en fait envers l'autre personne, de balancer toutes les conneries. Qu'il a pu faire ou dire, je sais pas, il y a six mois, là il y a tout qui sort et en fait ça n'a aucun sens. Encore une fois, on vient correspondre après à cette folle hystérique qu'est la femme quand elle s'énerve. Et c'est pas ça. T'as pas envie de ressembler à ça. Et c'est pas que t'es une folle hystérique. C'est juste que la limite, elle aurait dû être posée il y a cinq ou six moments de ça. Et encore une fois, je sais que c'est pas évident. Parce qu'on a peur, on a peur des conséquences, etc. Mais tu vois, l'erreur finalement elle est là, c'est de se dire... Ah ben je me retiens, je me retiens, comme ça j'évite le conflit. Alors qu'au final, c'est justement parce que tu t'es trop retenue, que t'as rien dit, qu'un jour ça explose, que t'arrives pas à te retenir, que t'arrives pas à te maîtriser, que ça explose et que ça crée un conflit. Et que ça crée un conflit qui là, va être peut-être potentiellement compliqué à rattraper. Parce que trop intense, trop agressif, trop... Trop quoi ! Vraiment, je t'invite à te représenter cette cocotte minute, parce que je dis tout le temps ça, mais parce que c'est très représentatif, je trouve, de Plus t'attends de dire non, plus t'attends de poser ta limite, plus ça bout et plus ça va créer du dégât en fait. Plus ça va se renverser partout, plus peut-être tu vas te brûler toi-même. Donc l'idée c'est d'apprendre vraiment à repérer les signes, repérer quand tu commences à être en colère, à être agacé. Quand tu commences à être crispé, frustré, tout ce que tu veux, repérer ce signal d'alerte et là te dire « il faut peut-être que je fasse quelque chose, il est peut-être temps que je dise quelque chose parce que sinon, ça sera trop tard » . Deuxième erreur, c'est le côté de chercher toujours la phrase parfaite. Je sais que quand j'accompagne mes coachés, on utilise une trame bien particulière pour commencer à apprendre à s'exprimer correctement. Et quand je dis correctement, c'est juste... apprendre à bien exprimer ses propres besoins, ses propres ressentis, sans agresser l'autre et sans se trahir soi-même. Et à chaque fois, je leur dis ça, je leur dis par contre, ça c'est une trame, évidemment, il ne faut pas l'utiliser telle qu'elle dans la vraie vie. Parce qu'en fait, ça va faire complètement robotique, ça va faire complètement pas du tout naturel. Et c'est pareil, l'autre en face, il va se dire, qu'est-ce qu'elle a, elle est bizarre, elle ne parle jamais comme ça. Ça ne va pas faire sincère, parce que ça ne va pas coller avec ta personnalité. Et puis même toi, tu vas sûrement pas être très à l'aise à utiliser une trame bien précise, ça va te perturber. Si tu vois que t'as fait l'étape 3 avant la 2, tu vas commencer à te dire « Merde, ah non, j'ai foiré, attends, ça va pas » . Et le problème, c'est que ça finit par foirer, effectivement, parce que tu t'en mêles les pinceaux, t'es pas clair dans ce que tu dis, et donc on ne comprend pas. Donc ce que j'explique à chaque fois, c'est vraiment, mettez-le à votre sauce. Attendez pas d'avoir les bons mots parfaits, le bon moment parfait. le ton parfait, en vous disant, bah oui, comme ça au moins je ne blesserai personne. Parce qu'en fait, t'as aucune garantie que même en utilisant les meilleurs mots du monde, ça ne blesse pas, ça ne touche pas l'autre personne, tout simplement parce que c'est un être humain avec ses propres sensibilités. Et que si t'attends d'avoir cette phrase parfaite, cette limite parfaite, etc., ce moment parfait, ça ne sera jamais posé. Et encore une fois, si tu ne poses pas ta limite, on arrive à l'erreur numéro 1. Tu vas finir par exploser à un moment donné et tu vas t'en vouloir de dire « Mais putain, pourquoi je ne l'ai pas dit avant ? Je le savais ! Pourquoi j'ai attendu ce fameux bon moment ? » Donc il n'y a pas de bon moment, il n'y a pas le moment parfait. Le moment parfait, c'est quand toi tu sens ces premiers signes d'alerte, il est là le moment. C'est de se dire « Bon bah écoute, j'y vais, je vais tenter d'exprimer ma limite, je vais le faire au mieux, avec les compétences, les ressources que j'ai, et puis advienne que pourra ! » Parce qu'effectivement, t'as aucune garantie que la personne en face soit pas surprise, soit pas vexée ou ne soit pas d'accord. Il y aura toujours un risque. Donc tu peux pas t'arrêter là-dessus en te disant oui mais je veux pas blesser la personne. Il y aura toujours un risque. Et encore une fois, si ton intention elle est pas de blesser, si tu vois qu'en face il y a une réaction un petit peu surprenante, que tu vois qu'il y a quelque chose qui l'a touché et que ton but en posant ta limite c'est... de créer une vraie relation, une relation sincère, une relation saine, là tu pourras toujours faire marcher ton empathie en essayant de comprendre qu'est-ce qui se passe, est-ce que j'ai dit quelque chose qui t'a blessé, est-ce qu'on peut en parler ? Ce qui fait que j'en viens à ma troisième erreur, c'est d'abandonner après une réaction négative. Parce que justement, voilà, t'as posé ta limite, et là t'as vu que la personne elle a levé les yeux au ciel, elle s'est mise à bouder, ou elle t'a sorti une phrase genre oui mais toi de toute façon t'as changé, et t'es plus comme avant, on peut plus rien te dire, ou que sais-je. Et là, ton cerveau, il va avoir tendance à rétro-pédaler, parce que ça fait peur, justement, ça vient confronter tes peurs les plus profondes, du rejet, de l'abandon, et là, tu commences à te dire, ben merde, en fait, j'aurais pas dû. J'aurais pas dû dire ça parce que mes craintes se sont révélées vraies. Et là, vraiment, je t'invite à faire très attention à ça, parce que c'est pas parce que ta limite, elle dérange, que c'est une mauvaise chose. que tu as mal fait. C'est juste que tu viens de bousculer un équilibre où avant, toi, tu t'effaçais, toi, tu disais rien, et qu'en face, t'es des personnes bienveillantes ou un peu moins bienveillantes. Ça avait quand même un intérêt, parce que c'est toujours agréable. Soit on va se dire, c'est cool, on peut compter sur elle, elle dit toujours oui, donc c'est trop bien, on peut faire plein de choses, elle détourne jamais nos invitations, ouais, ok, c'est bien. Ou alors, oui, elle, je peux lui rajouter des dossiers en plus parce qu'elle dit jamais non. Et moi, ça m'arrange bien, comme ça, je travaillerai moins. Dans tous les cas, les gens voient leur intérêt à cet équilibre-là, qui n'est pas très équilibré. Pour toi, on est bien d'accord. Donc forcément, ça va déranger un petit peu quand tu vas poser une limite. Mais si les gens en face, ils sont de bonne foi, si les gens en face, ils t'apprécient, et plus tu vas tenir ta ligne, plus tu vas tenir ta limite, tu vas rester cohérente, plus les gens, ils vont s'ajuster. Ça ne va pas te les trahir, ça va au contraire, toi, te réaligner et toi être finalement très honnête envers ce que tu es prête à accepter ou non. Après, s'il y a des gens qui ne s'ajustent jamais, là pose-toi la question. Et peut-être qu'ils profitaient justement de ton absence de limites. Comme je le disais il y a deux secondes, peut-être que ça les a rangés bien, parce que eux ça leur a enlevé du travail, eux ça leur a enlevé de la charge mentale, eux, voilà, tu étais très utile pour eux, tu étais très malléable pour eux. Et dans ce cas-là, je ne suis pas sûre que ce soit une grosse perte. que de les avoir dérangés et qu'ils finissent par s'en aller parce qu'ils ne te trouvent plus d'utilité. Moi, personnellement, je préfère ne pas être utile à des gens qui ne m'apprécient que comme ça. Après, c'est toi qui vois. Ensuite, la quatrième erreur, c'est de t'excuser dix mille fois avant de dire non ou même après avoir dit non. Parce que si tu t'excuses, c'est comme si tu faisais quelque chose de mal. Généralement, on ne s'excuse pas parce qu'on apporte du bien dans la vie des gens. Donc si tu t'excuses, la traduction c'est « je sais que j'ai pas le droit, je sais que je fais quelque chose de pas bien, mais j'essaye quand même parce qu'au fond de moi, il y a quand même quelque chose qui me dérange » . Et je sais que t'as cette croyance-là que dire non, c'est peut-être égoïste, c'est peut-être méchant, c'est peut-être être ingrate, et que ça t'accroche comme un élastique, ça te retient comme un élastique. Mais en soi, t'as totalement le droit de dire non. et je veux dire si t'en as envie même ne serait-ce qu'un petit peu c'est parce que tu sais que t'as besoin de respect, tu sais que t'as besoin d'être écoutée, tu sais qu'il y a des comportements qui sont pas ok du tout. Mais maintenant, il faut arrêter de s'excuser pour ça, faut pas s'excuser d'avoir des besoins. Peut-être qu'à une époque, on te l'a reproché, peut-être qu'à une époque, on s'est pas occupé de toi quand t'avais des besoins, et que tu l'as compris comme bon bah voilà, ça dérange tout le monde, ça fait chier, vaut mieux pas en avoir. Mais aujourd'hui, je te le dis, ça se déconstruit, tu peux être poli tout en disant non. Sans t'effacer. T'es pas obligé de constamment t'effacer pour être une meuf sympa, aimée de tous, etc. Une meuf agréable. Surtout pas. Tu peux faire des réponses sincères, poser des noms sincères, calmes, posées. Écoute, non, je ne suis pas disponible. Et je sais que ton cerveau va avoir tendance à se dire « Oui, mais peut-être que demain je serai dispo. » Enfin, trouver une autre solution pour finalement dire un oui déguisé. Mais je t'invite vraiment à arrêter cette erreur de... t'excuser et de te justifier. J'en ai déjà parlé dans d'autres épisodes. Arrête de t'excuser et de te justifier. Commence à dire des noms simples, précis, clairs, posés. Et tu verras ce que ça change en toi, tu verras ce que ça change pour toi. Et oui, il y a des gens qui essaieront de pousser un petit peu, oui, il y a des gens qui essaieront de te faire changer d'avis, mais reste droite dans tes positions. C'est comme ça que tu vas apprendre à te respecter, c'est comme ça que tu vas t'habituer à dire non. et à voir que ça fait du bien quand même, parce que ça te fait gagner du temps pour d'autres choses, ça te fait gagner du temps pour des relations que tu as envie de mettre en avant. Et la dernière erreur, j'en parle tout le temps, mais j'insiste tout le temps, parce qu'il faut vraiment que ça rentre dans votre cerveau, c'est que ta limite, il faut qu'elle ait des conséquences. C'est pas juste, je pose ma limite, ça y est, j'ai réussi, j'ai respiré un grand coup, je l'ai fait, je l'ai dit, et puis j'attends que ça se passe. Et que là, la semaine suivante, la personne recommence et que toi tu répètes encore et encore et encore. Ce n'est pas un rappel, une limite. Au bout d'un moment, tu peux le répéter une fois, le temps que ce soit intégré, on est bien d'accord, surtout si la personne n'a pas l'habitude. Mais une limite, ce n'est pas un rappel constant. Tu n'es pas en train de se nouzer, comme ton réveil le matin, à décaler 6h10, 6h15, 6h20. Au bout d'un moment, ça suffit. Vraiment, ça suffit. Poser une limite, c'est pas je le dis une fois et puis c'est terminé. Poser une limite, c'est l'incarner. Et l'incarner à chaque fois. Tu sais, c'est un petit peu comme quand on dit avec les animaux, il faut pas laisser, je sais pas, monter le chien sur le canapé. Et qu'un coup tu vas dire oui au chien, un coup tu vas dire non. Un coup tu vas dire oui, un coup tu vas dire non. Bah en fait, le chien, qu'est-ce qu'il va faire ? Il va tester à chaque fois, il va monter sur le canapé. Et puis toi, en fonction de ton humeur, tu vas dire oui, non. mais du coup t'auras Pas du tout d'autorité. Tu seras même pas crédible dans ce que tu dis, puisque un coup c'est oui, un coup c'est non. Ton chien, il en fera qu'à sa tête. Bon ben c'est exactement la même chose dans ton quotidien avec tes relations. Sois clair avec tes limites. Et si tes limites elles changent, d'accord, mais là encore une fois, il faut être clair et il faut les énoncer clairement. Et plus tu la tiens, plus les autres y comprennent que c'est sérieux. Plus les autres y comprennent qu'ils peuvent plus te marcher sur les pieds comme ça. Plus les autres y comprennent que, ah, en fait là y a pas de négociation possible, On n'est pas en train de rigoler, on n'est pas en train de jouer. Là, c'est sérieux. Là, c'est soit je respecte, soit elle va agir en conséquence. Donc c'était un épisode aujourd'hui un petit peu rappel, puisque ça j'en parle beaucoup, que ce soit ici ou sur les réseaux, mais pour moi c'est vraiment essentiel que tu comprennes que poser une limite, c'est pas devenir un mur, c'est pas mettre de mur entre les autres, au contraire c'est devenir très clair, c'est créer des ponts avec les autres, c'est créer des relations beaucoup plus claires, beaucoup plus authentiques, beaucoup plus sincères, c'est se rapprocher de toi, c'est devenir beaucoup plus honnête avec toi-même aussi, et que c'est Si t'as déjà fait ces erreurs-là, et bien sûr que je pense que tu les as déjà faits et peut-être que tu continues encore, ce qui est normal, j'ai fait pareil, respire. C'est pas un échec, c'est pas que t'es pourri, c'est pas que t'es nul, tu sais pas faire. C'est un apprentissage. C'est quelque chose que t'as jamais appris à faire. C'est quelque chose pour lequel on ne t'a sûrement jamais valorisé. Je le répète tout le temps ça aussi, mais je pense pas qu'un jour on t'ait regardé et on t'ait dit Mais bravo ma fille ! t'as osé me dire non, bravo ma fille, t'as osé me recadrer et tout. Je pense pas que t'aies entendu ça. Et si tu l'as entendu, c'est merveilleux. Mais on est rarement encouragés à poser nos limites, à exprimer nos besoins, à dire ce qui nous convient pas, parce que ça dérange. Donc bien sûr que c'est compliqué. Mais c'est pour ça que je répète, je répète, je répète, je répète, parce que t'es pas foiré, t'es pas un bug dans le système. Juste t'as pas appris, mais aujourd'hui tu peux apprendre. On peut apprendre, et c'est ce qu'on voit en coaching notamment. Et en coaching, à chaque fois, on s'entraîne. Parfois, mes coachées, elles arrivent, elles me disent « J'ai essayé, mais ça n'a pas marché parce que là, j'ai bafouillé ou parce que là, j'ai pété un câble. » Et ce n'est jamais des échecs. À chaque fois, on prend le temps d'analyser. « Qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce que tu as dit ? Qu'est-ce qui s'est dit en face ? » Et bien souvent, on se rend compte que finalement, ce n'était pas si foiré que ça. Ça me rappelle un jour une coachée qui m'avait dit « Ouais, j'ai un collègue, il parle trop, il parle trop, il parle trop, et j'en ai marre, j'aimerais bien lui faire comprendre, mais évidemment... » gentiment, que j'aimerais qu'il parle un petit peu moins parce que j'arrive pas à travailler, j'arrive pas à me concentrer. Et donc un jour elle y va, on avait préparé le terrain, elle y va, elle s'exprime, elle me dit « ah j'ai foiré, j'ai complètement foiré, ça n'a pas marché » . Et donc on prend le temps, ok, qu'est-ce qui s'est passé concrètement ? Elle me dit « je lui ai dit, je lui ai exprimé, j'étais calme, j'étais posée et à la fin il m'a regardé et il a rien dit » . Et là j'ai vraiment laissé une pause et je lui ai souri, je lui ai dit « alors on est bon » . C'était ça l'objectif, non ? Surtout qu'elle m'a bien décrit qu'en fait, le gars, il n'avait pas changé de comportement, il était totalement ok, que le midi, ils avaient bouffé ensemble juste après, donc il l'avait vraiment pas mal pris. Juste, il n'avait rien à dire parce qu'il avait compris le message. Et si elle s'était arrêtée, elle, toute seule, sans m'en parler, elle aurait cru qu'elle avait foiré, que ben non, j'ai merdé, tu vois, ça s'est pas bien passé. Alors que bien sûr que si, l'objectif, il était totalement accompli. Donc vraiment, chaque petit raté... chaque petit bug que tu as l'impression d'avoir quand tu poses tes limites ou quoi que ce soit d'autre, il y a peut-être toujours du positif, il y a peut-être toujours des petites réussites cachées derrière. Et au pire, ça fait toujours des moyens, des ressources à analyser pour comprendre « Ok, est-ce que c'est moi qui ai dit quelque chose de travers ? Est-ce que peut-être j'ai été agressive ? Est-ce que peut-être il y a quelque chose qui a été mal compris ? » Ou est-ce que c'est juste la personne en face, en fait, qui n'avait pas la capacité de comprendre ou qui n'avait pas l'envie de comprendre ? Et ça, c'est un rappel important aussi. parce que parfois tu feras tout comme il faut, entre guillemets, et l'autre personne, elle se vexera quand même, elle se sentira blessée quand même, peut-être elle deviendra peut-être agressive, un peu en mode attaquante, et en fait, ça ne viendra pas de toi. Ça sera juste sa perception, sa manière de voir les choses, son envie ou non d'interagir avec toi et de trouver une solution, et ça ne sera pas ta faute. C'est vraiment important aussi de savoir redistribuer les responsabilités, de bien sûr, tu as une responsabilité de ce que tu dis. mais t'as pas la responsabilité de la réaction et des comportements en face. Donc vraiment, ne crois pas que c'est forcément ta faute et que c'est toi qui foire. Parfois, et très souvent, c'est qu'en face aussi, il y a des personnes qui ne veulent pas comprendre. Dans tous les cas, si t'as envie de devenir la reine des limites et exprimer tes besoins avec empathie, mais fermeté, je t'invite à réserver un appel directement dans la description. Et sinon, je te dis à la semaine prochaine sur Légitime. Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode et s'il t'a... aider s'il t'a intrigué, si tu te poses des questions, je suis curieuse viens me le dire sur Instagram promis je mors pas et c'est toujours un régal d'échanger avec vous. Et si tu veux soutenir le podcast m'envoyer du love ou aider d'autres petites filles sages qui en ont marre de passer leur temps à sauver le monde, tu peux laisser un avis à des étoiles sur Apple Podcasts et Spotify ça me fera très plaisir et puis ça aidera les JT à se faire connaître et aller encore plus loin. Encore une fois merci pour ta confiance, je te dis à la semaine prochaine et n'oublie pas Prendre sa place, c'est pas crier plus fort que tout le monde, c'est juste arrêter d'être silencieuse.

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Tu sais que t’as besoin de poser tes limites, mais…
👉 tu culpabilises dès que tu dis non
👉 t’attends le bon moment (qui n’arrive jamais)
👉 tu finis par exploser après avoir trop encaissé


Dans cet épisode, je démonte 5 erreurs fréquentes qu’on fait quand on essaie (enfin) de poser ses limites, pour que tu puisses les repérer, les dépasser… et t’affirmer sans t’excuser.


Tu comprendras :

  • Pourquoi poser une limite, c’est tout sauf “naturel” quand t’as été éduquée à faire plaisir

  • En quoi attendre d’être au bout du rouleau finit toujours par saboter la relation

  • Pourquoi chercher la formule parfaite pour dire non te bloque plus qu’elle ne t’aide

  • Pourquoi s’excuser 100 fois ou se justifier sans fin décrédibilise ta parole

  • Et pourquoi une limite sans conséquence… n’en est pas une


Si tu veux devenir cette femme qui dit ce qu’elle pense sans hausser le ton, qui agit sans culpabiliser, et qui n’a plus peur d’être perçue comme “la meuf relou”… cet épisode est pour toi.



Et si t’as envie d’apprendre à poser tes limites avec empathie mais fermeté, tu peux réserver un appel découverte via le lien dans la description !





👉 On se retrouve aussi en dehors du podcast !
• Insta : @clementine.brgt

• Tu veux faire évoluer la petite fille sage en femme qui ose s'affirmer et prendre sa place ? : On en parle ensemble.

—————————————


Merci d’avoir écouté jusqu’au bout ! T’es clairement une (ex) petite fille sage en pleine révolution 🔥
Si l’épisode t’a fait du bien, fait réfléchir ou donné envie de dire “non” sans t’excuser : partage-le à une amie, une collègue ou une sœur de galère.


Tu peux aussi t’abonner, laisser un avis 5 étoiles sur Spotify ou Apple Podcasts, ça change tout pour la visibilité du podcast et pour libérer plus de femmes !
On se retrouve très vite dans le prochain épisode.
D’ici là… respire, redresse les épaules, et prends ta place. ✊💚


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu t'excuses quand quelqu'un te marche sur les pieds, tu dis « ça va » alors que t'as envie de hurler, et tu trouves toujours la meilleure répartie, trois jours plus tard, bienvenue sur Légitime, le podcast des ex-petites filles sages qui ont été formatées bien trop tôt à sourire, être sages, et sauver le monde avant leur premier café. Ici, on démonte les injonctions, on balance des « non » fermes mais respectueux, et on réapprend à prendre sa place. Pas en criant plus fort que tout le monde, juste en arrêtant d'être silencieuse. Moi c'est Clémentine, je suis coach en affirmation de soi, et si t'en as marre de te plier en quatre pour m'hériter trois miettes de reconnaissance, retrouve-moi chaque semaine dans tes oreilles pour te partager des punchlines, des clics concrets et des réflexions sans filtre pour t'aider à reprendre ta place. Et promis, je vais te prouver que poser tes limites, ça ne te fera pas perdre ton empathie, ni tous tes amis. Bonne écoute ! Il y a un truc à savoir sur les limites, et je pense que si t'es cette petite fille sage là qui a beaucoup de mal à en poser, tu vois de quoi je parle. C'est très compliqué. de poser des limites quand on n'a jamais eu l'habitude. C'est très compliqué, c'est très inconfortable, et c'est d'ailleurs pour ça qu'on fait tout pour l'éviter, pour qu'on finit par se taire, qu'on finit par tout accepter. C'est parce qu'on trouve ça tellement inconfortable, et on a tellement peur des conséquences, qu'on évite de poser des limites. Et j'aimerais bien faire la meuf un peu bisounours, qui aimerait te promettre qu'après c'est plus du tout compliqué, après c'est facile, c'est finger in the nose, en un claquement de doigts tu poses une limite. Et t'as plus jamais de culpabilité, t'as plus jamais de remords ou quoi que ce soit. Mais ça serait mentir. C'est pas la vraie vie. Dans la vraie vie, il y aura toujours des moments où oui, ça deviendra beaucoup plus simple de poser une limite, t'hésiteras pas, tu sauras pourquoi tu le fais, etc. Et il y a d'autres moments face à d'autres personnes, dans d'autres contextes, où là d'un coup tu vas te reparalyser, tu vas de nouveau avoir cette petite peur, cette culpabilité qui va venir te taper. Et en soi, c'est normal. Ça fait partie de la vie, ça fait partie du process. Et d'autant plus quand on n'a pas l'habitude. Oui, c'est très inconfortable parce qu'on se fait bouffer, justement, on se fait vite rattraper par cette culpabilité, par ces petites voix qui nous disent « mais non, t'aurais pas dû, oh là là, ça va la blesser, ça va la vexer, regarde, elle est vexée, donc tu vois, t'as déconné » . Donc oui, apprendre à poser des limites, c'est pas simple. Poser des limites, c'est pas simple, c'est pas naturel. Et ça me fait un petit peu l'effet quand j'ai commencé les cours de danse sur talons. Ce moment où tu sens que t'es complètement déséquilibré, t'as l'impression que t'arriveras pas à faire trois pas, t'as l'impression que tu vas te péter la gueule, tu vas te péter les chevilles au bout de deux secondes. Bah ouais, poser des limites, c'est un peu la même chose. T'es toujours un petit peu instable, t'as peur, t'as peur de te faire mal. Et au final, à force d'entraînement, à force de pratique, tu gagnes en assurance et c'est là que t'arrives à le faire de plus en plus. Alors pour essayer de t'aider un petit peu plus sur ce chemin-là... j'avais envie de te partager 5 erreurs qu'on a tendance à faire quand on apprend à poser nos limites, histoire que tu puisses les repérer, que tu t'enveuilles moins, que tu culpabilises moins, et que tu progresses plus vite. Aussi que tu fasses attention à ces petits détails et que tu dises « Ah, là il y a peut-être quelque chose à faire différemment. » La première erreur, c'est d'attendre d'être à bout pour parler. Attendre d'être au bout du rouleau, j'en ai déjà parlé dans d'autres épisodes évidemment, mais je pense qu'il faut le répéter, c'est d'attendre... Que tu sois vraiment en mode cocotte minute qui va exploser avant de dire quelque chose. Parce que plus tu attends, plus tu ravales, tu ravales, tu ravales. Et quand tu finis par exploser, évidemment, c'est pas très subtil. Ça part en attaque personnelle, ça part en guerre même personnelle. Tu parles absolument pas de toi, ce que tu veux, ce qui se passe. T'es juste en train de déverser ta haine en fait envers l'autre personne, de balancer toutes les conneries. Qu'il a pu faire ou dire, je sais pas, il y a six mois, là il y a tout qui sort et en fait ça n'a aucun sens. Encore une fois, on vient correspondre après à cette folle hystérique qu'est la femme quand elle s'énerve. Et c'est pas ça. T'as pas envie de ressembler à ça. Et c'est pas que t'es une folle hystérique. C'est juste que la limite, elle aurait dû être posée il y a cinq ou six moments de ça. Et encore une fois, je sais que c'est pas évident. Parce qu'on a peur, on a peur des conséquences, etc. Mais tu vois, l'erreur finalement elle est là, c'est de se dire... Ah ben je me retiens, je me retiens, comme ça j'évite le conflit. Alors qu'au final, c'est justement parce que tu t'es trop retenue, que t'as rien dit, qu'un jour ça explose, que t'arrives pas à te retenir, que t'arrives pas à te maîtriser, que ça explose et que ça crée un conflit. Et que ça crée un conflit qui là, va être peut-être potentiellement compliqué à rattraper. Parce que trop intense, trop agressif, trop... Trop quoi ! Vraiment, je t'invite à te représenter cette cocotte minute, parce que je dis tout le temps ça, mais parce que c'est très représentatif, je trouve, de Plus t'attends de dire non, plus t'attends de poser ta limite, plus ça bout et plus ça va créer du dégât en fait. Plus ça va se renverser partout, plus peut-être tu vas te brûler toi-même. Donc l'idée c'est d'apprendre vraiment à repérer les signes, repérer quand tu commences à être en colère, à être agacé. Quand tu commences à être crispé, frustré, tout ce que tu veux, repérer ce signal d'alerte et là te dire « il faut peut-être que je fasse quelque chose, il est peut-être temps que je dise quelque chose parce que sinon, ça sera trop tard » . Deuxième erreur, c'est le côté de chercher toujours la phrase parfaite. Je sais que quand j'accompagne mes coachés, on utilise une trame bien particulière pour commencer à apprendre à s'exprimer correctement. Et quand je dis correctement, c'est juste... apprendre à bien exprimer ses propres besoins, ses propres ressentis, sans agresser l'autre et sans se trahir soi-même. Et à chaque fois, je leur dis ça, je leur dis par contre, ça c'est une trame, évidemment, il ne faut pas l'utiliser telle qu'elle dans la vraie vie. Parce qu'en fait, ça va faire complètement robotique, ça va faire complètement pas du tout naturel. Et c'est pareil, l'autre en face, il va se dire, qu'est-ce qu'elle a, elle est bizarre, elle ne parle jamais comme ça. Ça ne va pas faire sincère, parce que ça ne va pas coller avec ta personnalité. Et puis même toi, tu vas sûrement pas être très à l'aise à utiliser une trame bien précise, ça va te perturber. Si tu vois que t'as fait l'étape 3 avant la 2, tu vas commencer à te dire « Merde, ah non, j'ai foiré, attends, ça va pas » . Et le problème, c'est que ça finit par foirer, effectivement, parce que tu t'en mêles les pinceaux, t'es pas clair dans ce que tu dis, et donc on ne comprend pas. Donc ce que j'explique à chaque fois, c'est vraiment, mettez-le à votre sauce. Attendez pas d'avoir les bons mots parfaits, le bon moment parfait. le ton parfait, en vous disant, bah oui, comme ça au moins je ne blesserai personne. Parce qu'en fait, t'as aucune garantie que même en utilisant les meilleurs mots du monde, ça ne blesse pas, ça ne touche pas l'autre personne, tout simplement parce que c'est un être humain avec ses propres sensibilités. Et que si t'attends d'avoir cette phrase parfaite, cette limite parfaite, etc., ce moment parfait, ça ne sera jamais posé. Et encore une fois, si tu ne poses pas ta limite, on arrive à l'erreur numéro 1. Tu vas finir par exploser à un moment donné et tu vas t'en vouloir de dire « Mais putain, pourquoi je ne l'ai pas dit avant ? Je le savais ! Pourquoi j'ai attendu ce fameux bon moment ? » Donc il n'y a pas de bon moment, il n'y a pas le moment parfait. Le moment parfait, c'est quand toi tu sens ces premiers signes d'alerte, il est là le moment. C'est de se dire « Bon bah écoute, j'y vais, je vais tenter d'exprimer ma limite, je vais le faire au mieux, avec les compétences, les ressources que j'ai, et puis advienne que pourra ! » Parce qu'effectivement, t'as aucune garantie que la personne en face soit pas surprise, soit pas vexée ou ne soit pas d'accord. Il y aura toujours un risque. Donc tu peux pas t'arrêter là-dessus en te disant oui mais je veux pas blesser la personne. Il y aura toujours un risque. Et encore une fois, si ton intention elle est pas de blesser, si tu vois qu'en face il y a une réaction un petit peu surprenante, que tu vois qu'il y a quelque chose qui l'a touché et que ton but en posant ta limite c'est... de créer une vraie relation, une relation sincère, une relation saine, là tu pourras toujours faire marcher ton empathie en essayant de comprendre qu'est-ce qui se passe, est-ce que j'ai dit quelque chose qui t'a blessé, est-ce qu'on peut en parler ? Ce qui fait que j'en viens à ma troisième erreur, c'est d'abandonner après une réaction négative. Parce que justement, voilà, t'as posé ta limite, et là t'as vu que la personne elle a levé les yeux au ciel, elle s'est mise à bouder, ou elle t'a sorti une phrase genre oui mais toi de toute façon t'as changé, et t'es plus comme avant, on peut plus rien te dire, ou que sais-je. Et là, ton cerveau, il va avoir tendance à rétro-pédaler, parce que ça fait peur, justement, ça vient confronter tes peurs les plus profondes, du rejet, de l'abandon, et là, tu commences à te dire, ben merde, en fait, j'aurais pas dû. J'aurais pas dû dire ça parce que mes craintes se sont révélées vraies. Et là, vraiment, je t'invite à faire très attention à ça, parce que c'est pas parce que ta limite, elle dérange, que c'est une mauvaise chose. que tu as mal fait. C'est juste que tu viens de bousculer un équilibre où avant, toi, tu t'effaçais, toi, tu disais rien, et qu'en face, t'es des personnes bienveillantes ou un peu moins bienveillantes. Ça avait quand même un intérêt, parce que c'est toujours agréable. Soit on va se dire, c'est cool, on peut compter sur elle, elle dit toujours oui, donc c'est trop bien, on peut faire plein de choses, elle détourne jamais nos invitations, ouais, ok, c'est bien. Ou alors, oui, elle, je peux lui rajouter des dossiers en plus parce qu'elle dit jamais non. Et moi, ça m'arrange bien, comme ça, je travaillerai moins. Dans tous les cas, les gens voient leur intérêt à cet équilibre-là, qui n'est pas très équilibré. Pour toi, on est bien d'accord. Donc forcément, ça va déranger un petit peu quand tu vas poser une limite. Mais si les gens en face, ils sont de bonne foi, si les gens en face, ils t'apprécient, et plus tu vas tenir ta ligne, plus tu vas tenir ta limite, tu vas rester cohérente, plus les gens, ils vont s'ajuster. Ça ne va pas te les trahir, ça va au contraire, toi, te réaligner et toi être finalement très honnête envers ce que tu es prête à accepter ou non. Après, s'il y a des gens qui ne s'ajustent jamais, là pose-toi la question. Et peut-être qu'ils profitaient justement de ton absence de limites. Comme je le disais il y a deux secondes, peut-être que ça les a rangés bien, parce que eux ça leur a enlevé du travail, eux ça leur a enlevé de la charge mentale, eux, voilà, tu étais très utile pour eux, tu étais très malléable pour eux. Et dans ce cas-là, je ne suis pas sûre que ce soit une grosse perte. que de les avoir dérangés et qu'ils finissent par s'en aller parce qu'ils ne te trouvent plus d'utilité. Moi, personnellement, je préfère ne pas être utile à des gens qui ne m'apprécient que comme ça. Après, c'est toi qui vois. Ensuite, la quatrième erreur, c'est de t'excuser dix mille fois avant de dire non ou même après avoir dit non. Parce que si tu t'excuses, c'est comme si tu faisais quelque chose de mal. Généralement, on ne s'excuse pas parce qu'on apporte du bien dans la vie des gens. Donc si tu t'excuses, la traduction c'est « je sais que j'ai pas le droit, je sais que je fais quelque chose de pas bien, mais j'essaye quand même parce qu'au fond de moi, il y a quand même quelque chose qui me dérange » . Et je sais que t'as cette croyance-là que dire non, c'est peut-être égoïste, c'est peut-être méchant, c'est peut-être être ingrate, et que ça t'accroche comme un élastique, ça te retient comme un élastique. Mais en soi, t'as totalement le droit de dire non. et je veux dire si t'en as envie même ne serait-ce qu'un petit peu c'est parce que tu sais que t'as besoin de respect, tu sais que t'as besoin d'être écoutée, tu sais qu'il y a des comportements qui sont pas ok du tout. Mais maintenant, il faut arrêter de s'excuser pour ça, faut pas s'excuser d'avoir des besoins. Peut-être qu'à une époque, on te l'a reproché, peut-être qu'à une époque, on s'est pas occupé de toi quand t'avais des besoins, et que tu l'as compris comme bon bah voilà, ça dérange tout le monde, ça fait chier, vaut mieux pas en avoir. Mais aujourd'hui, je te le dis, ça se déconstruit, tu peux être poli tout en disant non. Sans t'effacer. T'es pas obligé de constamment t'effacer pour être une meuf sympa, aimée de tous, etc. Une meuf agréable. Surtout pas. Tu peux faire des réponses sincères, poser des noms sincères, calmes, posées. Écoute, non, je ne suis pas disponible. Et je sais que ton cerveau va avoir tendance à se dire « Oui, mais peut-être que demain je serai dispo. » Enfin, trouver une autre solution pour finalement dire un oui déguisé. Mais je t'invite vraiment à arrêter cette erreur de... t'excuser et de te justifier. J'en ai déjà parlé dans d'autres épisodes. Arrête de t'excuser et de te justifier. Commence à dire des noms simples, précis, clairs, posés. Et tu verras ce que ça change en toi, tu verras ce que ça change pour toi. Et oui, il y a des gens qui essaieront de pousser un petit peu, oui, il y a des gens qui essaieront de te faire changer d'avis, mais reste droite dans tes positions. C'est comme ça que tu vas apprendre à te respecter, c'est comme ça que tu vas t'habituer à dire non. et à voir que ça fait du bien quand même, parce que ça te fait gagner du temps pour d'autres choses, ça te fait gagner du temps pour des relations que tu as envie de mettre en avant. Et la dernière erreur, j'en parle tout le temps, mais j'insiste tout le temps, parce qu'il faut vraiment que ça rentre dans votre cerveau, c'est que ta limite, il faut qu'elle ait des conséquences. C'est pas juste, je pose ma limite, ça y est, j'ai réussi, j'ai respiré un grand coup, je l'ai fait, je l'ai dit, et puis j'attends que ça se passe. Et que là, la semaine suivante, la personne recommence et que toi tu répètes encore et encore et encore. Ce n'est pas un rappel, une limite. Au bout d'un moment, tu peux le répéter une fois, le temps que ce soit intégré, on est bien d'accord, surtout si la personne n'a pas l'habitude. Mais une limite, ce n'est pas un rappel constant. Tu n'es pas en train de se nouzer, comme ton réveil le matin, à décaler 6h10, 6h15, 6h20. Au bout d'un moment, ça suffit. Vraiment, ça suffit. Poser une limite, c'est pas je le dis une fois et puis c'est terminé. Poser une limite, c'est l'incarner. Et l'incarner à chaque fois. Tu sais, c'est un petit peu comme quand on dit avec les animaux, il faut pas laisser, je sais pas, monter le chien sur le canapé. Et qu'un coup tu vas dire oui au chien, un coup tu vas dire non. Un coup tu vas dire oui, un coup tu vas dire non. Bah en fait, le chien, qu'est-ce qu'il va faire ? Il va tester à chaque fois, il va monter sur le canapé. Et puis toi, en fonction de ton humeur, tu vas dire oui, non. mais du coup t'auras Pas du tout d'autorité. Tu seras même pas crédible dans ce que tu dis, puisque un coup c'est oui, un coup c'est non. Ton chien, il en fera qu'à sa tête. Bon ben c'est exactement la même chose dans ton quotidien avec tes relations. Sois clair avec tes limites. Et si tes limites elles changent, d'accord, mais là encore une fois, il faut être clair et il faut les énoncer clairement. Et plus tu la tiens, plus les autres y comprennent que c'est sérieux. Plus les autres y comprennent qu'ils peuvent plus te marcher sur les pieds comme ça. Plus les autres y comprennent que, ah, en fait là y a pas de négociation possible, On n'est pas en train de rigoler, on n'est pas en train de jouer. Là, c'est sérieux. Là, c'est soit je respecte, soit elle va agir en conséquence. Donc c'était un épisode aujourd'hui un petit peu rappel, puisque ça j'en parle beaucoup, que ce soit ici ou sur les réseaux, mais pour moi c'est vraiment essentiel que tu comprennes que poser une limite, c'est pas devenir un mur, c'est pas mettre de mur entre les autres, au contraire c'est devenir très clair, c'est créer des ponts avec les autres, c'est créer des relations beaucoup plus claires, beaucoup plus authentiques, beaucoup plus sincères, c'est se rapprocher de toi, c'est devenir beaucoup plus honnête avec toi-même aussi, et que c'est Si t'as déjà fait ces erreurs-là, et bien sûr que je pense que tu les as déjà faits et peut-être que tu continues encore, ce qui est normal, j'ai fait pareil, respire. C'est pas un échec, c'est pas que t'es pourri, c'est pas que t'es nul, tu sais pas faire. C'est un apprentissage. C'est quelque chose que t'as jamais appris à faire. C'est quelque chose pour lequel on ne t'a sûrement jamais valorisé. Je le répète tout le temps ça aussi, mais je pense pas qu'un jour on t'ait regardé et on t'ait dit Mais bravo ma fille ! t'as osé me dire non, bravo ma fille, t'as osé me recadrer et tout. Je pense pas que t'aies entendu ça. Et si tu l'as entendu, c'est merveilleux. Mais on est rarement encouragés à poser nos limites, à exprimer nos besoins, à dire ce qui nous convient pas, parce que ça dérange. Donc bien sûr que c'est compliqué. Mais c'est pour ça que je répète, je répète, je répète, je répète, parce que t'es pas foiré, t'es pas un bug dans le système. Juste t'as pas appris, mais aujourd'hui tu peux apprendre. On peut apprendre, et c'est ce qu'on voit en coaching notamment. Et en coaching, à chaque fois, on s'entraîne. Parfois, mes coachées, elles arrivent, elles me disent « J'ai essayé, mais ça n'a pas marché parce que là, j'ai bafouillé ou parce que là, j'ai pété un câble. » Et ce n'est jamais des échecs. À chaque fois, on prend le temps d'analyser. « Qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce que tu as dit ? Qu'est-ce qui s'est dit en face ? » Et bien souvent, on se rend compte que finalement, ce n'était pas si foiré que ça. Ça me rappelle un jour une coachée qui m'avait dit « Ouais, j'ai un collègue, il parle trop, il parle trop, il parle trop, et j'en ai marre, j'aimerais bien lui faire comprendre, mais évidemment... » gentiment, que j'aimerais qu'il parle un petit peu moins parce que j'arrive pas à travailler, j'arrive pas à me concentrer. Et donc un jour elle y va, on avait préparé le terrain, elle y va, elle s'exprime, elle me dit « ah j'ai foiré, j'ai complètement foiré, ça n'a pas marché » . Et donc on prend le temps, ok, qu'est-ce qui s'est passé concrètement ? Elle me dit « je lui ai dit, je lui ai exprimé, j'étais calme, j'étais posée et à la fin il m'a regardé et il a rien dit » . Et là j'ai vraiment laissé une pause et je lui ai souri, je lui ai dit « alors on est bon » . C'était ça l'objectif, non ? Surtout qu'elle m'a bien décrit qu'en fait, le gars, il n'avait pas changé de comportement, il était totalement ok, que le midi, ils avaient bouffé ensemble juste après, donc il l'avait vraiment pas mal pris. Juste, il n'avait rien à dire parce qu'il avait compris le message. Et si elle s'était arrêtée, elle, toute seule, sans m'en parler, elle aurait cru qu'elle avait foiré, que ben non, j'ai merdé, tu vois, ça s'est pas bien passé. Alors que bien sûr que si, l'objectif, il était totalement accompli. Donc vraiment, chaque petit raté... chaque petit bug que tu as l'impression d'avoir quand tu poses tes limites ou quoi que ce soit d'autre, il y a peut-être toujours du positif, il y a peut-être toujours des petites réussites cachées derrière. Et au pire, ça fait toujours des moyens, des ressources à analyser pour comprendre « Ok, est-ce que c'est moi qui ai dit quelque chose de travers ? Est-ce que peut-être j'ai été agressive ? Est-ce que peut-être il y a quelque chose qui a été mal compris ? » Ou est-ce que c'est juste la personne en face, en fait, qui n'avait pas la capacité de comprendre ou qui n'avait pas l'envie de comprendre ? Et ça, c'est un rappel important aussi. parce que parfois tu feras tout comme il faut, entre guillemets, et l'autre personne, elle se vexera quand même, elle se sentira blessée quand même, peut-être elle deviendra peut-être agressive, un peu en mode attaquante, et en fait, ça ne viendra pas de toi. Ça sera juste sa perception, sa manière de voir les choses, son envie ou non d'interagir avec toi et de trouver une solution, et ça ne sera pas ta faute. C'est vraiment important aussi de savoir redistribuer les responsabilités, de bien sûr, tu as une responsabilité de ce que tu dis. mais t'as pas la responsabilité de la réaction et des comportements en face. Donc vraiment, ne crois pas que c'est forcément ta faute et que c'est toi qui foire. Parfois, et très souvent, c'est qu'en face aussi, il y a des personnes qui ne veulent pas comprendre. Dans tous les cas, si t'as envie de devenir la reine des limites et exprimer tes besoins avec empathie, mais fermeté, je t'invite à réserver un appel directement dans la description. Et sinon, je te dis à la semaine prochaine sur Légitime. Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode et s'il t'a... aider s'il t'a intrigué, si tu te poses des questions, je suis curieuse viens me le dire sur Instagram promis je mors pas et c'est toujours un régal d'échanger avec vous. Et si tu veux soutenir le podcast m'envoyer du love ou aider d'autres petites filles sages qui en ont marre de passer leur temps à sauver le monde, tu peux laisser un avis à des étoiles sur Apple Podcasts et Spotify ça me fera très plaisir et puis ça aidera les JT à se faire connaître et aller encore plus loin. Encore une fois merci pour ta confiance, je te dis à la semaine prochaine et n'oublie pas Prendre sa place, c'est pas crier plus fort que tout le monde, c'est juste arrêter d'être silencieuse.

Description

Tu sais que t’as besoin de poser tes limites, mais…
👉 tu culpabilises dès que tu dis non
👉 t’attends le bon moment (qui n’arrive jamais)
👉 tu finis par exploser après avoir trop encaissé


Dans cet épisode, je démonte 5 erreurs fréquentes qu’on fait quand on essaie (enfin) de poser ses limites, pour que tu puisses les repérer, les dépasser… et t’affirmer sans t’excuser.


Tu comprendras :

  • Pourquoi poser une limite, c’est tout sauf “naturel” quand t’as été éduquée à faire plaisir

  • En quoi attendre d’être au bout du rouleau finit toujours par saboter la relation

  • Pourquoi chercher la formule parfaite pour dire non te bloque plus qu’elle ne t’aide

  • Pourquoi s’excuser 100 fois ou se justifier sans fin décrédibilise ta parole

  • Et pourquoi une limite sans conséquence… n’en est pas une


Si tu veux devenir cette femme qui dit ce qu’elle pense sans hausser le ton, qui agit sans culpabiliser, et qui n’a plus peur d’être perçue comme “la meuf relou”… cet épisode est pour toi.



Et si t’as envie d’apprendre à poser tes limites avec empathie mais fermeté, tu peux réserver un appel découverte via le lien dans la description !





👉 On se retrouve aussi en dehors du podcast !
• Insta : @clementine.brgt

• Tu veux faire évoluer la petite fille sage en femme qui ose s'affirmer et prendre sa place ? : On en parle ensemble.

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Merci d’avoir écouté jusqu’au bout ! T’es clairement une (ex) petite fille sage en pleine révolution 🔥
Si l’épisode t’a fait du bien, fait réfléchir ou donné envie de dire “non” sans t’excuser : partage-le à une amie, une collègue ou une sœur de galère.


Tu peux aussi t’abonner, laisser un avis 5 étoiles sur Spotify ou Apple Podcasts, ça change tout pour la visibilité du podcast et pour libérer plus de femmes !
On se retrouve très vite dans le prochain épisode.
D’ici là… respire, redresse les épaules, et prends ta place. ✊💚


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu t'excuses quand quelqu'un te marche sur les pieds, tu dis « ça va » alors que t'as envie de hurler, et tu trouves toujours la meilleure répartie, trois jours plus tard, bienvenue sur Légitime, le podcast des ex-petites filles sages qui ont été formatées bien trop tôt à sourire, être sages, et sauver le monde avant leur premier café. Ici, on démonte les injonctions, on balance des « non » fermes mais respectueux, et on réapprend à prendre sa place. Pas en criant plus fort que tout le monde, juste en arrêtant d'être silencieuse. Moi c'est Clémentine, je suis coach en affirmation de soi, et si t'en as marre de te plier en quatre pour m'hériter trois miettes de reconnaissance, retrouve-moi chaque semaine dans tes oreilles pour te partager des punchlines, des clics concrets et des réflexions sans filtre pour t'aider à reprendre ta place. Et promis, je vais te prouver que poser tes limites, ça ne te fera pas perdre ton empathie, ni tous tes amis. Bonne écoute ! Il y a un truc à savoir sur les limites, et je pense que si t'es cette petite fille sage là qui a beaucoup de mal à en poser, tu vois de quoi je parle. C'est très compliqué. de poser des limites quand on n'a jamais eu l'habitude. C'est très compliqué, c'est très inconfortable, et c'est d'ailleurs pour ça qu'on fait tout pour l'éviter, pour qu'on finit par se taire, qu'on finit par tout accepter. C'est parce qu'on trouve ça tellement inconfortable, et on a tellement peur des conséquences, qu'on évite de poser des limites. Et j'aimerais bien faire la meuf un peu bisounours, qui aimerait te promettre qu'après c'est plus du tout compliqué, après c'est facile, c'est finger in the nose, en un claquement de doigts tu poses une limite. Et t'as plus jamais de culpabilité, t'as plus jamais de remords ou quoi que ce soit. Mais ça serait mentir. C'est pas la vraie vie. Dans la vraie vie, il y aura toujours des moments où oui, ça deviendra beaucoup plus simple de poser une limite, t'hésiteras pas, tu sauras pourquoi tu le fais, etc. Et il y a d'autres moments face à d'autres personnes, dans d'autres contextes, où là d'un coup tu vas te reparalyser, tu vas de nouveau avoir cette petite peur, cette culpabilité qui va venir te taper. Et en soi, c'est normal. Ça fait partie de la vie, ça fait partie du process. Et d'autant plus quand on n'a pas l'habitude. Oui, c'est très inconfortable parce qu'on se fait bouffer, justement, on se fait vite rattraper par cette culpabilité, par ces petites voix qui nous disent « mais non, t'aurais pas dû, oh là là, ça va la blesser, ça va la vexer, regarde, elle est vexée, donc tu vois, t'as déconné » . Donc oui, apprendre à poser des limites, c'est pas simple. Poser des limites, c'est pas simple, c'est pas naturel. Et ça me fait un petit peu l'effet quand j'ai commencé les cours de danse sur talons. Ce moment où tu sens que t'es complètement déséquilibré, t'as l'impression que t'arriveras pas à faire trois pas, t'as l'impression que tu vas te péter la gueule, tu vas te péter les chevilles au bout de deux secondes. Bah ouais, poser des limites, c'est un peu la même chose. T'es toujours un petit peu instable, t'as peur, t'as peur de te faire mal. Et au final, à force d'entraînement, à force de pratique, tu gagnes en assurance et c'est là que t'arrives à le faire de plus en plus. Alors pour essayer de t'aider un petit peu plus sur ce chemin-là... j'avais envie de te partager 5 erreurs qu'on a tendance à faire quand on apprend à poser nos limites, histoire que tu puisses les repérer, que tu t'enveuilles moins, que tu culpabilises moins, et que tu progresses plus vite. Aussi que tu fasses attention à ces petits détails et que tu dises « Ah, là il y a peut-être quelque chose à faire différemment. » La première erreur, c'est d'attendre d'être à bout pour parler. Attendre d'être au bout du rouleau, j'en ai déjà parlé dans d'autres épisodes évidemment, mais je pense qu'il faut le répéter, c'est d'attendre... Que tu sois vraiment en mode cocotte minute qui va exploser avant de dire quelque chose. Parce que plus tu attends, plus tu ravales, tu ravales, tu ravales. Et quand tu finis par exploser, évidemment, c'est pas très subtil. Ça part en attaque personnelle, ça part en guerre même personnelle. Tu parles absolument pas de toi, ce que tu veux, ce qui se passe. T'es juste en train de déverser ta haine en fait envers l'autre personne, de balancer toutes les conneries. Qu'il a pu faire ou dire, je sais pas, il y a six mois, là il y a tout qui sort et en fait ça n'a aucun sens. Encore une fois, on vient correspondre après à cette folle hystérique qu'est la femme quand elle s'énerve. Et c'est pas ça. T'as pas envie de ressembler à ça. Et c'est pas que t'es une folle hystérique. C'est juste que la limite, elle aurait dû être posée il y a cinq ou six moments de ça. Et encore une fois, je sais que c'est pas évident. Parce qu'on a peur, on a peur des conséquences, etc. Mais tu vois, l'erreur finalement elle est là, c'est de se dire... Ah ben je me retiens, je me retiens, comme ça j'évite le conflit. Alors qu'au final, c'est justement parce que tu t'es trop retenue, que t'as rien dit, qu'un jour ça explose, que t'arrives pas à te retenir, que t'arrives pas à te maîtriser, que ça explose et que ça crée un conflit. Et que ça crée un conflit qui là, va être peut-être potentiellement compliqué à rattraper. Parce que trop intense, trop agressif, trop... Trop quoi ! Vraiment, je t'invite à te représenter cette cocotte minute, parce que je dis tout le temps ça, mais parce que c'est très représentatif, je trouve, de Plus t'attends de dire non, plus t'attends de poser ta limite, plus ça bout et plus ça va créer du dégât en fait. Plus ça va se renverser partout, plus peut-être tu vas te brûler toi-même. Donc l'idée c'est d'apprendre vraiment à repérer les signes, repérer quand tu commences à être en colère, à être agacé. Quand tu commences à être crispé, frustré, tout ce que tu veux, repérer ce signal d'alerte et là te dire « il faut peut-être que je fasse quelque chose, il est peut-être temps que je dise quelque chose parce que sinon, ça sera trop tard » . Deuxième erreur, c'est le côté de chercher toujours la phrase parfaite. Je sais que quand j'accompagne mes coachés, on utilise une trame bien particulière pour commencer à apprendre à s'exprimer correctement. Et quand je dis correctement, c'est juste... apprendre à bien exprimer ses propres besoins, ses propres ressentis, sans agresser l'autre et sans se trahir soi-même. Et à chaque fois, je leur dis ça, je leur dis par contre, ça c'est une trame, évidemment, il ne faut pas l'utiliser telle qu'elle dans la vraie vie. Parce qu'en fait, ça va faire complètement robotique, ça va faire complètement pas du tout naturel. Et c'est pareil, l'autre en face, il va se dire, qu'est-ce qu'elle a, elle est bizarre, elle ne parle jamais comme ça. Ça ne va pas faire sincère, parce que ça ne va pas coller avec ta personnalité. Et puis même toi, tu vas sûrement pas être très à l'aise à utiliser une trame bien précise, ça va te perturber. Si tu vois que t'as fait l'étape 3 avant la 2, tu vas commencer à te dire « Merde, ah non, j'ai foiré, attends, ça va pas » . Et le problème, c'est que ça finit par foirer, effectivement, parce que tu t'en mêles les pinceaux, t'es pas clair dans ce que tu dis, et donc on ne comprend pas. Donc ce que j'explique à chaque fois, c'est vraiment, mettez-le à votre sauce. Attendez pas d'avoir les bons mots parfaits, le bon moment parfait. le ton parfait, en vous disant, bah oui, comme ça au moins je ne blesserai personne. Parce qu'en fait, t'as aucune garantie que même en utilisant les meilleurs mots du monde, ça ne blesse pas, ça ne touche pas l'autre personne, tout simplement parce que c'est un être humain avec ses propres sensibilités. Et que si t'attends d'avoir cette phrase parfaite, cette limite parfaite, etc., ce moment parfait, ça ne sera jamais posé. Et encore une fois, si tu ne poses pas ta limite, on arrive à l'erreur numéro 1. Tu vas finir par exploser à un moment donné et tu vas t'en vouloir de dire « Mais putain, pourquoi je ne l'ai pas dit avant ? Je le savais ! Pourquoi j'ai attendu ce fameux bon moment ? » Donc il n'y a pas de bon moment, il n'y a pas le moment parfait. Le moment parfait, c'est quand toi tu sens ces premiers signes d'alerte, il est là le moment. C'est de se dire « Bon bah écoute, j'y vais, je vais tenter d'exprimer ma limite, je vais le faire au mieux, avec les compétences, les ressources que j'ai, et puis advienne que pourra ! » Parce qu'effectivement, t'as aucune garantie que la personne en face soit pas surprise, soit pas vexée ou ne soit pas d'accord. Il y aura toujours un risque. Donc tu peux pas t'arrêter là-dessus en te disant oui mais je veux pas blesser la personne. Il y aura toujours un risque. Et encore une fois, si ton intention elle est pas de blesser, si tu vois qu'en face il y a une réaction un petit peu surprenante, que tu vois qu'il y a quelque chose qui l'a touché et que ton but en posant ta limite c'est... de créer une vraie relation, une relation sincère, une relation saine, là tu pourras toujours faire marcher ton empathie en essayant de comprendre qu'est-ce qui se passe, est-ce que j'ai dit quelque chose qui t'a blessé, est-ce qu'on peut en parler ? Ce qui fait que j'en viens à ma troisième erreur, c'est d'abandonner après une réaction négative. Parce que justement, voilà, t'as posé ta limite, et là t'as vu que la personne elle a levé les yeux au ciel, elle s'est mise à bouder, ou elle t'a sorti une phrase genre oui mais toi de toute façon t'as changé, et t'es plus comme avant, on peut plus rien te dire, ou que sais-je. Et là, ton cerveau, il va avoir tendance à rétro-pédaler, parce que ça fait peur, justement, ça vient confronter tes peurs les plus profondes, du rejet, de l'abandon, et là, tu commences à te dire, ben merde, en fait, j'aurais pas dû. J'aurais pas dû dire ça parce que mes craintes se sont révélées vraies. Et là, vraiment, je t'invite à faire très attention à ça, parce que c'est pas parce que ta limite, elle dérange, que c'est une mauvaise chose. que tu as mal fait. C'est juste que tu viens de bousculer un équilibre où avant, toi, tu t'effaçais, toi, tu disais rien, et qu'en face, t'es des personnes bienveillantes ou un peu moins bienveillantes. Ça avait quand même un intérêt, parce que c'est toujours agréable. Soit on va se dire, c'est cool, on peut compter sur elle, elle dit toujours oui, donc c'est trop bien, on peut faire plein de choses, elle détourne jamais nos invitations, ouais, ok, c'est bien. Ou alors, oui, elle, je peux lui rajouter des dossiers en plus parce qu'elle dit jamais non. Et moi, ça m'arrange bien, comme ça, je travaillerai moins. Dans tous les cas, les gens voient leur intérêt à cet équilibre-là, qui n'est pas très équilibré. Pour toi, on est bien d'accord. Donc forcément, ça va déranger un petit peu quand tu vas poser une limite. Mais si les gens en face, ils sont de bonne foi, si les gens en face, ils t'apprécient, et plus tu vas tenir ta ligne, plus tu vas tenir ta limite, tu vas rester cohérente, plus les gens, ils vont s'ajuster. Ça ne va pas te les trahir, ça va au contraire, toi, te réaligner et toi être finalement très honnête envers ce que tu es prête à accepter ou non. Après, s'il y a des gens qui ne s'ajustent jamais, là pose-toi la question. Et peut-être qu'ils profitaient justement de ton absence de limites. Comme je le disais il y a deux secondes, peut-être que ça les a rangés bien, parce que eux ça leur a enlevé du travail, eux ça leur a enlevé de la charge mentale, eux, voilà, tu étais très utile pour eux, tu étais très malléable pour eux. Et dans ce cas-là, je ne suis pas sûre que ce soit une grosse perte. que de les avoir dérangés et qu'ils finissent par s'en aller parce qu'ils ne te trouvent plus d'utilité. Moi, personnellement, je préfère ne pas être utile à des gens qui ne m'apprécient que comme ça. Après, c'est toi qui vois. Ensuite, la quatrième erreur, c'est de t'excuser dix mille fois avant de dire non ou même après avoir dit non. Parce que si tu t'excuses, c'est comme si tu faisais quelque chose de mal. Généralement, on ne s'excuse pas parce qu'on apporte du bien dans la vie des gens. Donc si tu t'excuses, la traduction c'est « je sais que j'ai pas le droit, je sais que je fais quelque chose de pas bien, mais j'essaye quand même parce qu'au fond de moi, il y a quand même quelque chose qui me dérange » . Et je sais que t'as cette croyance-là que dire non, c'est peut-être égoïste, c'est peut-être méchant, c'est peut-être être ingrate, et que ça t'accroche comme un élastique, ça te retient comme un élastique. Mais en soi, t'as totalement le droit de dire non. et je veux dire si t'en as envie même ne serait-ce qu'un petit peu c'est parce que tu sais que t'as besoin de respect, tu sais que t'as besoin d'être écoutée, tu sais qu'il y a des comportements qui sont pas ok du tout. Mais maintenant, il faut arrêter de s'excuser pour ça, faut pas s'excuser d'avoir des besoins. Peut-être qu'à une époque, on te l'a reproché, peut-être qu'à une époque, on s'est pas occupé de toi quand t'avais des besoins, et que tu l'as compris comme bon bah voilà, ça dérange tout le monde, ça fait chier, vaut mieux pas en avoir. Mais aujourd'hui, je te le dis, ça se déconstruit, tu peux être poli tout en disant non. Sans t'effacer. T'es pas obligé de constamment t'effacer pour être une meuf sympa, aimée de tous, etc. Une meuf agréable. Surtout pas. Tu peux faire des réponses sincères, poser des noms sincères, calmes, posées. Écoute, non, je ne suis pas disponible. Et je sais que ton cerveau va avoir tendance à se dire « Oui, mais peut-être que demain je serai dispo. » Enfin, trouver une autre solution pour finalement dire un oui déguisé. Mais je t'invite vraiment à arrêter cette erreur de... t'excuser et de te justifier. J'en ai déjà parlé dans d'autres épisodes. Arrête de t'excuser et de te justifier. Commence à dire des noms simples, précis, clairs, posés. Et tu verras ce que ça change en toi, tu verras ce que ça change pour toi. Et oui, il y a des gens qui essaieront de pousser un petit peu, oui, il y a des gens qui essaieront de te faire changer d'avis, mais reste droite dans tes positions. C'est comme ça que tu vas apprendre à te respecter, c'est comme ça que tu vas t'habituer à dire non. et à voir que ça fait du bien quand même, parce que ça te fait gagner du temps pour d'autres choses, ça te fait gagner du temps pour des relations que tu as envie de mettre en avant. Et la dernière erreur, j'en parle tout le temps, mais j'insiste tout le temps, parce qu'il faut vraiment que ça rentre dans votre cerveau, c'est que ta limite, il faut qu'elle ait des conséquences. C'est pas juste, je pose ma limite, ça y est, j'ai réussi, j'ai respiré un grand coup, je l'ai fait, je l'ai dit, et puis j'attends que ça se passe. Et que là, la semaine suivante, la personne recommence et que toi tu répètes encore et encore et encore. Ce n'est pas un rappel, une limite. Au bout d'un moment, tu peux le répéter une fois, le temps que ce soit intégré, on est bien d'accord, surtout si la personne n'a pas l'habitude. Mais une limite, ce n'est pas un rappel constant. Tu n'es pas en train de se nouzer, comme ton réveil le matin, à décaler 6h10, 6h15, 6h20. Au bout d'un moment, ça suffit. Vraiment, ça suffit. Poser une limite, c'est pas je le dis une fois et puis c'est terminé. Poser une limite, c'est l'incarner. Et l'incarner à chaque fois. Tu sais, c'est un petit peu comme quand on dit avec les animaux, il faut pas laisser, je sais pas, monter le chien sur le canapé. Et qu'un coup tu vas dire oui au chien, un coup tu vas dire non. Un coup tu vas dire oui, un coup tu vas dire non. Bah en fait, le chien, qu'est-ce qu'il va faire ? Il va tester à chaque fois, il va monter sur le canapé. Et puis toi, en fonction de ton humeur, tu vas dire oui, non. mais du coup t'auras Pas du tout d'autorité. Tu seras même pas crédible dans ce que tu dis, puisque un coup c'est oui, un coup c'est non. Ton chien, il en fera qu'à sa tête. Bon ben c'est exactement la même chose dans ton quotidien avec tes relations. Sois clair avec tes limites. Et si tes limites elles changent, d'accord, mais là encore une fois, il faut être clair et il faut les énoncer clairement. Et plus tu la tiens, plus les autres y comprennent que c'est sérieux. Plus les autres y comprennent qu'ils peuvent plus te marcher sur les pieds comme ça. Plus les autres y comprennent que, ah, en fait là y a pas de négociation possible, On n'est pas en train de rigoler, on n'est pas en train de jouer. Là, c'est sérieux. Là, c'est soit je respecte, soit elle va agir en conséquence. Donc c'était un épisode aujourd'hui un petit peu rappel, puisque ça j'en parle beaucoup, que ce soit ici ou sur les réseaux, mais pour moi c'est vraiment essentiel que tu comprennes que poser une limite, c'est pas devenir un mur, c'est pas mettre de mur entre les autres, au contraire c'est devenir très clair, c'est créer des ponts avec les autres, c'est créer des relations beaucoup plus claires, beaucoup plus authentiques, beaucoup plus sincères, c'est se rapprocher de toi, c'est devenir beaucoup plus honnête avec toi-même aussi, et que c'est Si t'as déjà fait ces erreurs-là, et bien sûr que je pense que tu les as déjà faits et peut-être que tu continues encore, ce qui est normal, j'ai fait pareil, respire. C'est pas un échec, c'est pas que t'es pourri, c'est pas que t'es nul, tu sais pas faire. C'est un apprentissage. C'est quelque chose que t'as jamais appris à faire. C'est quelque chose pour lequel on ne t'a sûrement jamais valorisé. Je le répète tout le temps ça aussi, mais je pense pas qu'un jour on t'ait regardé et on t'ait dit Mais bravo ma fille ! t'as osé me dire non, bravo ma fille, t'as osé me recadrer et tout. Je pense pas que t'aies entendu ça. Et si tu l'as entendu, c'est merveilleux. Mais on est rarement encouragés à poser nos limites, à exprimer nos besoins, à dire ce qui nous convient pas, parce que ça dérange. Donc bien sûr que c'est compliqué. Mais c'est pour ça que je répète, je répète, je répète, je répète, parce que t'es pas foiré, t'es pas un bug dans le système. Juste t'as pas appris, mais aujourd'hui tu peux apprendre. On peut apprendre, et c'est ce qu'on voit en coaching notamment. Et en coaching, à chaque fois, on s'entraîne. Parfois, mes coachées, elles arrivent, elles me disent « J'ai essayé, mais ça n'a pas marché parce que là, j'ai bafouillé ou parce que là, j'ai pété un câble. » Et ce n'est jamais des échecs. À chaque fois, on prend le temps d'analyser. « Qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce que tu as dit ? Qu'est-ce qui s'est dit en face ? » Et bien souvent, on se rend compte que finalement, ce n'était pas si foiré que ça. Ça me rappelle un jour une coachée qui m'avait dit « Ouais, j'ai un collègue, il parle trop, il parle trop, il parle trop, et j'en ai marre, j'aimerais bien lui faire comprendre, mais évidemment... » gentiment, que j'aimerais qu'il parle un petit peu moins parce que j'arrive pas à travailler, j'arrive pas à me concentrer. Et donc un jour elle y va, on avait préparé le terrain, elle y va, elle s'exprime, elle me dit « ah j'ai foiré, j'ai complètement foiré, ça n'a pas marché » . Et donc on prend le temps, ok, qu'est-ce qui s'est passé concrètement ? Elle me dit « je lui ai dit, je lui ai exprimé, j'étais calme, j'étais posée et à la fin il m'a regardé et il a rien dit » . Et là j'ai vraiment laissé une pause et je lui ai souri, je lui ai dit « alors on est bon » . C'était ça l'objectif, non ? Surtout qu'elle m'a bien décrit qu'en fait, le gars, il n'avait pas changé de comportement, il était totalement ok, que le midi, ils avaient bouffé ensemble juste après, donc il l'avait vraiment pas mal pris. Juste, il n'avait rien à dire parce qu'il avait compris le message. Et si elle s'était arrêtée, elle, toute seule, sans m'en parler, elle aurait cru qu'elle avait foiré, que ben non, j'ai merdé, tu vois, ça s'est pas bien passé. Alors que bien sûr que si, l'objectif, il était totalement accompli. Donc vraiment, chaque petit raté... chaque petit bug que tu as l'impression d'avoir quand tu poses tes limites ou quoi que ce soit d'autre, il y a peut-être toujours du positif, il y a peut-être toujours des petites réussites cachées derrière. Et au pire, ça fait toujours des moyens, des ressources à analyser pour comprendre « Ok, est-ce que c'est moi qui ai dit quelque chose de travers ? Est-ce que peut-être j'ai été agressive ? Est-ce que peut-être il y a quelque chose qui a été mal compris ? » Ou est-ce que c'est juste la personne en face, en fait, qui n'avait pas la capacité de comprendre ou qui n'avait pas l'envie de comprendre ? Et ça, c'est un rappel important aussi. parce que parfois tu feras tout comme il faut, entre guillemets, et l'autre personne, elle se vexera quand même, elle se sentira blessée quand même, peut-être elle deviendra peut-être agressive, un peu en mode attaquante, et en fait, ça ne viendra pas de toi. Ça sera juste sa perception, sa manière de voir les choses, son envie ou non d'interagir avec toi et de trouver une solution, et ça ne sera pas ta faute. C'est vraiment important aussi de savoir redistribuer les responsabilités, de bien sûr, tu as une responsabilité de ce que tu dis. mais t'as pas la responsabilité de la réaction et des comportements en face. Donc vraiment, ne crois pas que c'est forcément ta faute et que c'est toi qui foire. Parfois, et très souvent, c'est qu'en face aussi, il y a des personnes qui ne veulent pas comprendre. Dans tous les cas, si t'as envie de devenir la reine des limites et exprimer tes besoins avec empathie, mais fermeté, je t'invite à réserver un appel directement dans la description. Et sinon, je te dis à la semaine prochaine sur Légitime. Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode et s'il t'a... aider s'il t'a intrigué, si tu te poses des questions, je suis curieuse viens me le dire sur Instagram promis je mors pas et c'est toujours un régal d'échanger avec vous. Et si tu veux soutenir le podcast m'envoyer du love ou aider d'autres petites filles sages qui en ont marre de passer leur temps à sauver le monde, tu peux laisser un avis à des étoiles sur Apple Podcasts et Spotify ça me fera très plaisir et puis ça aidera les JT à se faire connaître et aller encore plus loin. Encore une fois merci pour ta confiance, je te dis à la semaine prochaine et n'oublie pas Prendre sa place, c'est pas crier plus fort que tout le monde, c'est juste arrêter d'être silencieuse.

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