Speaker #0Bienvenue sur le podcast légitime, le podcast déculpabilisant pour toi qui t'es déjà senti trop ou pas assez. Moi c'est Clémentine, je suis coach confiance et estime de soi et je t'accompagne à reconnecter avec qui tu es, assumer ta personnalité et enfin te libérer du regard des autres. Mon objectif ? Que tu fasses péter tous tes verrous, que tu oses être toi et que tu ailles à fond vers la vie de tes rêves. Retrouve chaque semaine des conseils, des clés, des retours d'expérience pour booster ta confiance et comprendre enfin que tu as de la valeur et que tu es légitime. Alors, tu es prête ? Hello et bienvenue dans cet épisode 9 du podcast Légitime. Aujourd'hui, j'avais envie de te faire un épisode un peu plus personnel et de te partager trois principes de la PNL, donc programmation neurolinguistique, qui... qui honnêtement ont changé ma vie et ma perception de moi et des autres. Donc pour commencer, je vais t'expliquer un petit peu ce que c'est la PNL, parce que peut-être que tu ne connais pas, et ensuite je te parlerai de ces trois principes en te donnant des détails pour que tu puisses un petit peu te représenter. Donc avant que je démarre, je t'invite à t'abonner au podcast pour que tu ne loupes rien de tous ces déclics, retours d'expérience, et puis que tu fasses partie de la communauté légitime. Donc déjà, ce que tu dois savoir, c'est qu'en formation de coaching, on apprend différents outils pour accompagner l'autre à atteindre ses objectifs, dont des outils de PNL, d'analyse transactionnelle, de communication non-violente ou même d'hypnose. Donc tu apprends vraiment les bases. Et derrière, c'est toi qui vas te spécialiser dans différents de ces outils, ceux que tu affectionnes le plus finalement. Donc moi, comme tu l'auras compris, je me suis dirigée vers la PNL, programmation neurolinguistique. Et comme je sens que tu trembles de suspense, je vais t'expliquer ce que c'est tout de suite. Ce qu'il faut savoir, c'est que les fondateurs de la PNL, Bandler et Grinder, se sont posés la question suivante. Comment les personnes qui réussissent, qui communiquent bien, qui arrivent à initier des changements dans leur vie, comment font-elles ? Comment font-elles pour réussir finalement ? Est-ce qu'il n'y aurait pas des façons de fonctionner, des façons de penser communes ? Et de l'observation ? de ces personnes est née la PNL. C'est donc un modèle, une boîte à outils, qui permet de mieux communiquer avec les autres, car on les comprend mieux et on se comprend mieux. Elle permet aussi d'initier le changement, puisqu'on va chercher quels sont nos objectifs, qu'est-ce qui est vraiment important pour nous, et quelles sont les croyances et blocages qui nous bloquent aujourd'hui dans notre épanouissement. Qu'est-ce qui fait qu'on a du mal à changer, qu'on a du mal à passer à l'action ? Finalement, la PNL, c'est un outil exceptionnel pour apprendre à se connaître, apprendre à mieux se comprendre, à mieux analyser nos pensées et en faire quelque chose de positif, de bénéfique pour nous. Évidemment, c'est très vaste, mais je ne vais pas m'étendre sur le sujet aujourd'hui. Si jamais ça t'intéresse, n'hésite pas à me faire un retour en commentaire ou sur Instagram. Mais je vais passer tout de suite à ces trois principes, ces trois présupposés dont on parle en PNL. qui ont changé ma vie et ma perception du monde. Pour le premier, je vais tricher un petit peu, puisque je vais regrouper deux ou trois présupposés de la PNL. Mais bon, comme ça parle du même sujet, finalement, c'est pas tricher, pas trop. Donc ce premier sujet, c'est l'idée qu'on a tous une carte du monde différente. Donc je t'explique tout de suite ce que c'est la carte du monde. En gros, c'est ta vision du monde, c'est ta réalité, c'est comment tu perçois les choses, comment tu perçois la vie, les interactions avec les autres, avec le monde en général. Tu peux te le représenter comme une vraie carte du monde, par exemple la version papier, la version Google Maps et la version sur Apple sur plan. Tu auras trois cartes du monde qui seront différentes car présentées d'une manière différente. Le sujet restera le même, mais tu verras peut-être des différences de couleurs, des différences de représentations, de pictogrammes, enfin tu vois l'idée quoi. Donc si tu le transfères sur nous, communs des mortels, ça veut tout simplement dire qu'on a une façon de se représenter, le monde, la vie, etc., mais qu'en fonction de nos expériences, de notre lieu de naissance, de notre éducation, de nos rencontres, Eh bien, on va créer notre propre carte du monde, ou notre propre valise si tu veux pour voyager dans ce monde-là. Comme on dit, on ne part pas tous avec le même bagage et peut-être que sur le chemin, on perdra des choses, rajoutera des choses, mettra des autocollants sur la valise. Bref, tout peut être modifié, tout peut évoluer. Et comme je suis dans l'image du voyage depuis le début du podcast, pour te le représenter encore une fois, c'est un petit peu comme quand tu es à l'aéroport, que tu attends ton bagage et qu'évidemment, tu as pris une valise noire, comme à peu près les trois quarts des gens. Comment tu vas faire pour la différencier ? Peut-être qu'il y aura un autocollant ou un porte-clés particulier qui n'appartient qu'à toi. Et si jamais tu te trompes, quand tu vas ouvrir la valise, tu vas te rendre compte que ce ne sont pas tes affaires. Et donc, bien qu'elles soient similaires, elles seront différentes. Si tu ne comprends pas avec ces métaphores de qualité, moi je ne sais pas comment faire. Bref, en gros, tu auras compris cette carte du monde et cette valise qui va te permettre d'interpréter ce monde. ton monde. Chaque carte du monde est donc unique. C'est qui fait énormément de cartes du monde quand tu vois le nombre d'êtres humains sur Terre. Ce qui me permet de compléter avec l'autre présupposé qui est la carte n'est pas le territoire. Comme tu l'as compris, tu te représente le monde, ta réalité en fonction de ce que tu vois, en fonction de ce que tu as vécu, en fonction de tes interprétations. Donc quand tu vis une situation ou que tu rencontres une nouvelle personne ou un événement de la vie, tu vas avoir tendance à l'analyser en fonction de ce que tu connais déjà, des émotions que tu as déjà ressenties dans des expériences similaires, etc. Et elle est là l'importance du présupposé « la carte n'est pas le territoire » . C'est que ta représentation du monde, elle est basée sur tes valeurs, sur tes croyances, sur tes expériences, mais elle est différente du monde tel qu'il est réellement. Pourquoi c'est important dans une enquête pour cambriolage de banque, par exemple, d'avoir plusieurs témoins ? C'est parce que notre cerveau va aller sélectionner les informations qui lui semblent familières et il va les interpréter comme telles. Il ne prendra pas en compte toute la scène, tous les détails, tous les événements. Il ne prendra pas en compte le territoire. C'est pour ça que sur deux témoignages différents, tu peux avoir deux coupables complètement différents. Ce qui m'en fait venir à mon troisième point par rapport à la carte du monde, c'est qu'il n'y a pas une carte plus vraie qu'une autre. Et pour ça, je te donne un exemple direct de l'image où tu as un 6 qui est tracé sur le sol d'une pièce. Face au 6, tu as une personne. En face d'elle, tu as une autre personne, qui elle, du coup... voit un oeuf. Le chiffre et pas l'oeuf de la poule bien sûr. Donc chacun en fonction de sa carte du monde et de sa représentation de la situation voit quelque chose de différent. Et si ces personnes sont un petit peu bornées, ça peut même venir au conflit puisqu'il y en a une qui voit un 6 et l'autre qui voit un 9. C'est un petit peu comme le débat pain au chocolat et chocolatine. Mais au final, entre ces deux personnes, Est-ce qu'il y en a une qui a tort ? Parce que finalement, en fonction du point de vue, ça peut être un 6 ou un 9. Et c'est pour ça en fait que j'aime beaucoup ces présupposés de la PNL sur la carte du monde des gens et sur sa propre carte du monde. Personnellement, ça m'a permis de prendre un recul énorme sur ce que j'imaginais des autres. Ça a un peu fait mal à mon égo également parce que ça veut dire aussi que ma façon de faire n'est pas la sagesse incarnée. et qu'il y a peut-être d'autres manières de faire, mais ça m'a permis d'ouvrir mon esprit de fou et de me rendre compte à quel point on pouvait être riche de toutes ces différences, de toutes ces expériences qu'avaient les autres à nous apporter, à nous partager. Et que peut-être parfois, quand j'avais du mal à me faire comprendre et que ça me paraissait aberrant que la personne en face de moi ne comprenne pas, peut-être que parfois, c'est juste qu'on n'avait pas du tout la même vision des choses. qu'on n'avait pas du tout la même façon de faire, et que ce qui me paraissait évident, ça n'était pas forcément pour la personne en face. Donc ça a amélioré ma communication en même temps. Parce que au lieu de prendre tout pour acquis, et d'imaginer que tout le monde va tout comprendre et fonctionne de la même manière que moi, eh bien j'ai commencé à questionner, à essayer de comprendre justement l'incompréhension, à essayer de mieux expliquer, de m'adapter à la personne en face. ou alors d'expliquer comment moi je fonctionne, ce que moi j'étais en train d'essayer de dire. En gros... Je donnais mon mode d'emploi et la personne en face me donnait le sien. Et bizarrement, ça fonctionne beaucoup mieux comme ça. Du coup, si je peux te donner un petit conseil que j'ai donné à mes coachés, c'est que dès que tu commences à te dire « j'ai l'impression que… » par exemple « j'ai l'impression qu'il m'évite » , essaye de te demander s'il n'y a pas d'autre façon d'interpréter la situation. Et si tu as des doutes, va lui poser la question. Tu verras, ça sera beaucoup plus simple. Et justement, ça me permet d'enchaîner avec le deuxième principe présupposé de la PNL que j'aime beaucoup et qui m'a beaucoup ouvert l'esprit également. C'est celui comme quoi le comportement n'est pas la personne. Là encore, je te donne un exemple direct. Quand moi, j'ai faim. que je suis fatiguée et peut-être un peu stressée, je peux avoir tendance à être un petit peu irritable, voire désagréable. Donc mon comportement, il suit. Peut-être que je vais être un petit peu sèche dans mon ton. Peut-être que je vais carrément envoyer chier les personnes autour de moi. Bref, c'est un comportement qui n'est pas très approprié et pas très sain non plus. Mais est-ce que ça fait de moi une personne désagréable tout le reste du temps. Est-ce que ça me qualifie ? Est-ce que ça fait partie intégrante de ma personnalité et de qui je suis ? J'ose m'avancer en disant que non, j'espère pas, sinon mon propos n'a aucun sens. Mais en gros, tu comprends que ce n'est pas parce qu'à un moment donné, j'ai eu un comportement inapproprié que ça fait de moi une personne désagréable 100% du temps. C'est comme quand tu croises un collègue, une collègue par exemple à la machine à café, tu lui dis bonjour et t'as pas de réponse. Peut-être que ton premier réflexe, ça va être de te dire « Non mais lui, de toute façon, il est égoïste, il s'en fiche de tout le monde. En plus, il est mal poli, donc franchement, aucun intérêt ce mec-là. » Peut-être que tout simplement, cette personne, à ce moment-là, elle a eu une mauvaise nouvelle le matin même. Son pneu a crevé ou elle a très très mal dormi. Peut-être qu'elle est perdue dans ses pensées et qu'elle n'a même pas entendu ton bonjour. Mais parce qu'on a tendance à se dire que si elle a tel comportement à tel moment, c'est que c'est une personne mal polie ou désagréable, on catégorise tout de suite. Donc après, évidemment, c'est notre cerveau qui a tendance à se faire une idée très rapidement de ce qu'il a en face de lui pour donner du sens à ce qui se passe. Mais moi, personnellement, ce présupposé... il m'a permis de prendre beaucoup de recul sur les réactions des gens, sur les comportements des gens. Ça me permet de toujours me poser la question, avant de juger, avant de porter une critique sur la personne en face de moi, qu'est-ce qui a pu mener à ce comportement ? Qu'est-ce qui peut faire qu'elle agit comme ça ? Qu'est-ce qui s'est passé dans sa vie, dans sa journée ? Qu'est-ce qui peut faire qu'elle a un tel comportement là tout de suite ? Parce que si tu prends quelqu'un de ton entourage qui... Peut-être pique une colère ou est un peu désagréable avec toi. Tu ne vas pas lui en tenir rigueur tout le reste de sa vie. Généralement, tu te poses un peu la question de te dire « qu'est-ce qui lui arrive ? Pourquoi d'un coup, là, ça pète un câble ? » L'idée, c'est de transposer ça, même aux inconnus, à tes collègues, à ton patron. Évidemment, ce n'est pas les bisounours. Je ne te demande pas d'accepter des comportements inacceptables. C'est clairement pas l'objectif, quand il y a des choses qui vont à l'encontre de tes valeurs, de tes principes, tu n'es pas obligé de l'accepter. Mais c'est juste une manière de réfléchir à qu'est-ce qui a pu mener à ce comportement. Pourquoi on en est arrivé là ? Disons que ça ouvre à une meilleure compréhension de l'autre, et à une plus grande tolérance finalement. Je dirais même que c'est une grande preuve d'humilité. Parce qu'après tout, s'il peut t'arriver à toi, m'arriver à moi... d'avoir des comportements inappropriés de temps en temps parce que l'humeur n'est pas là ? Pourquoi on ne serait pas capable d'accepter que les personnes en face de nous puissent être dans le même ressenti, dans les mêmes émotions, dans les mêmes moments de « ça va pas trop » . Donc je te laisse réfléchir à ça et assimiler ce « le comportement n'est pas la personne » . Moi en tout cas, ça m'a libérée, ça m'a soulagée. Au lieu de me mettre en colère parfois contre des comportements qui me semblaient totalement dingues, maintenant je prends le recul de me poser la question. Et ma colère, elle disparaît beaucoup plus rapidement. Donc vraiment, je t'invite à tester. Le dernier présupposé que j'aime beaucoup en PNL et qui m'a bien fait réfléchir aussi, c'est le suivant, et il fait le lien avec le précédent, c'est que tout comportement a une fonction positive pour la personne. En gros, ça sous-entend que chaque action, chaque comportement qui est fait ou qui a été fait a un but positif pour la personne. Je précise bien pour la personne. Par exemple, si je reprends le cas où je suis énervée parce que j'ai faim et que je suis fatiguée et que là je me mets en colère et que je suis pas très agréable dans mes termes avec mon compagnon par exemple, ça a une intention positive, un but positif pour moi parce que ça va me permettre de décharger ma colère, d'exprimer ma colère, peut-être d'avoir mon repas plus vite. Mais en tout cas, d'exprimer cette colère et de la désamorcer, finalement. Mon intention, c'est d'être entendue et de me nourrir. Tu l'auras compris. Donc, on est bien d'accord que c'est pas forcément très positif pour mon compagnon, mais moi, derrière ça, j'avais pas d'objectif de nuire, pas d'objectif de lui faire du mal. Et je trouve que c'est un principe qui est pas forcément évident à assimiler et à... comprendre, j'en suis bien consciente. Mais encore une fois, ça m'a permis de prendre du recul sur mes relations avec les autres, et même sur ma propre compréhension de moi-même. D'être un peu plus tolérante avec moi-même, avec mes réactions qui parfois me paraissent insensées, et finalement de faire ressortir le besoin derrière ces réactions, derrière ces comportements. Donc mieux me comprendre pour mieux savoir y répondre. Et par finalité... mieux gérer mes comportements finalement. Et par rapport aux autres, mieux les comprendre et prendre ce recul de me dire qu'est-ce qui peut être positif pour lui, pour elle, là maintenant, d'avoir tel comportement ? Qu'est-ce qu'elle cherche à exprimer ? Et je sais que tu n'as pas forcément envie de faire ce travail, limite cet effort par rapport aux autres, par rapport aux gens que tu ne connais pas. Parce que j'entends parfois que... Pourquoi ce serait à moi de m'adapter aux autres ? Pourquoi ce serait à moi de faire un effort ? Et je le comprends tout à fait parce que moi c'était un peu le cas, je voyais pas pourquoi ça serait toujours à moi de faire ce pas-là, d'essayer de comprendre. Mais finalement, très égoïstement, le fait de faire ça, moi je te l'ai dit, ça m'a permis de me soulager, d'être plus libre dans mes relations, dans ma communication, dans ma façon de comprendre les choses. Finalement ça m'a permis de lâcher prise. De me dire que je ne pouvais pas contrôler ce qui se passait en face de moi, puisque de toute façon je n'avais aucune idée de ce qui se passait dans la tête des gens en face de moi. Mais que si je voulais avoir de bonnes relations, une bonne communication, moi j'avais la capacité de prendre ce recul-là. J'avais la capacité de m'ouvrir au monde, d'ouvrir ma carte du monde, et d'accepter qu'elle puisse être modifiée, bouleversée, parfois... complètement remise en question. Mais c'est ok parce que c'est ce qui me fait avancer, c'est ce qui m'enrichit, je suis beaucoup plus curieuse des autres, du monde, et franchement je suis trop heureuse d'avoir rencontré la PNL pour ça. Donc aujourd'hui je l'utilise à fond dans mes accompagnements parce que pour moi c'est très très riche en outils pour atteindre tes objectifs, débloquer tes croyances limitantes, Les remplacer par des croyances beaucoup plus aidantes pour toi, beaucoup plus motivantes, et qui te permettront d'avancer vers ton épanouissement personnel. Si tu veux en savoir plus, je te mets le lien dans la description pour prendre un rendez-vous pour un café visio. Ensemble, c'est offert, et puis comme ça on peut discuter du sujet. Et sinon, eh bien, l'épisode est terminé. J'espère qu'il t'aura plu, j'espère que tu auras appris des choses et qu'il aura été assez clair pour toi. Si c'est le cas, je t'invite à laisser 5 étoiles et même un avis, ça me ferait vraiment très plaisir de savoir ce que tu penses de cet épisode, de ce que ça t'a apporté et de ce que tu vas peut-être mettre en place. Et sinon, je te souhaite une très bonne journée, soirée, nuit et je te dis à jeudi prochain sur Légitime. A très bientôt !