Speaker #0Bienvenue sur le podcast Légitime, le podcast déculpabilisant pour toi qui t'es déjà senti trop ou pas assez. Moi c'est Clémentine, je suis coach confiance et estime de soi et je t'accompagne à reconnecter avec qui tu es, assumer ta personnalité et enfin te libérer du regard des autres. Mon objectif ? Que tu fasses péter tous tes verrous, que tu oses être toi et que tu ailles à fond vers la vie de tes rêves. Retrouve chaque semaine des conseils, des clés, des retours d'expérience pour booster ta confiance et comprendre enfin que tu as de la valeur et que tu es légitime. Alors, tu es prête ? Bienvenue dans le dixième épisode du podcast Légitime. Aujourd'hui j'avais envie de te parler de tes émotions. si incomprises, parfois méconnues, et qui sont pourtant si bénéfiques pour notre évolution et nos prises de décisions. Je vais t'expliquer que sont les émotions, lesquelles sont les principales, quel est leur rôle et surtout comment les exprimer. Parce que je sais que dans notre société, c'est un petit peu complexe d'accepter qu'on ressent des choses, que nous sommes des êtres humains, et encore plus complexe d'accepter de les exprimer, ces choses. Donc on va parler de ça dans cet épisode, pour qu'on dédramatise un petit peu ce que c'est les émotions et quel impact elles ont sur notre vie. Et donc si ce n'est pas déjà fait, avant de commencer, je t'invite à t'abonner au podcast pour toujours plus de déclics et de bonne humeur, et sinon à me laisser un avis pour motiver peut-être les nouvelles personnes qui arriveraient sur le podcast. Allez, c'est parti, on va parler de ces émotions maintenant. Alors dis-moi, c'est quand la dernière fois que tu as ressenti une émotion ? Et surtout, est-ce que tu saurais me dire laquelle c'était ? Je te laisse réfléchir un petit peu. Et maintenant, je t'avoue que c'est un petit peu une question piège. Parce qu'en fait, des émotions, on en ressent toute la journée. À différents degrés, certes, mais toute la journée. Le truc, c'est qu'on n'a tellement pas appris à les reconnaître. à savoir ce qu'on ressent, à savoir interpréter et encore moins les exprimer, qu'on est presque incapable de savoir si on ressent des émotions dans la journée et quand bien même on le saurait, on est incapable de les définir. Les seules qu'on arrive à peu près à reconnaître, ça va être les émotions principales finalement. Donc la peur, la tristesse et la colère par exemple. Quand quelqu'un te fait une queue de poisson sur l'autoroute, là généralement t'as pas trop de mal à savoir que t'es un petit peu en colère ou un petit peu agacé. Et ça dans le quotidien, cette méconnaissance de nos émotions et cette non-expression de nos émotions, ça pose de vrais problèmes. J'en parlerai plus en détail après, mais c'est vrai que ça peut t'amener à avoir des comportements assez inadaptés, des problèmes physiques, c'est-à-dire que tu vas somatiser puisque tu n'exprimes pas les émotions, c'est ton corps qui va les exprimer. Et puis ça peut tout simplement créer des problèmes relationnels, des conflits, des malentendus. parce que quand tu gardes en toi des émotions, des ressentis, au bout d'un moment ça peut finir par ressortir et pas de la meilleure façon. Pour ma part, ça m'a mis quand même beaucoup de temps à apprendre à les connaître, apprendre à les reconnaître, et je vais te donner deux exemples qui m'ont particulièrement marquée par rapport à ma relation à mes émotions et à quel point j'étais capable de les enfouir en fait. Donc mon premier exemple, et ça va peut-être te parler, c'était suite à une rupture amoureuse assez difficile. À ce moment-là, je pensais vraiment que j'étais quelqu'un de fort, j'étais une personne forte, et que du coup il fallait que je reste forte. Et dans ma définition de rester forte, d'être forte, eh bien il ne fallait pas que je me laisse envahir par la tristesse. Je le voyais un petit peu comme un signe de faiblesse, tu vois. Voir même comme une trahison envers moi-même si jamais je lâchais prise, quoi. Du coup, pour aller mieux, pour éviter ça, je me disais constamment Allez, ça va, ça va aller, pense à autre chose. Donc je refoulais complètement ma tristesse, elle avait vraiment aucune place dans ma vie, dans ma tête. Et en soi, j'arrivais à me distraire, à faire d'autres choses, à penser à autre chose. Mais mes pensées revenaient toujours, assez lancinantes. J'étais jamais vraiment dans le moment présent, car il y avait toujours ce spectre au-dessus de toutes mes pensées. Cette petite pointe de tristesse. Finalement, c'était comme dans le film Vice Versa. T'en as peut-être déjà entendu parler, tu l'as peut-être déjà vu, puisque quand on parle des émotions, il ressort souvent. Si tu l'as pas vu, je te fais un petit récap quand même. Pour que tu puisses suivre, puisque je suis quand même quelqu'un de sympa. Donc dans le film, on suit les émotions d'une jeune fille, donc la colère, la tristesse, la peur, la joie et le dégoût. Et depuis toute petite, l'objectif c'est qu'elle soit le maximum de temps dans la joie. Mais là, suite à la promotion obtenue par son papa, il déménage dans une nouvelle ville, loin de ses amis, et tout commence à partir en cacahuètes. Et c'est là qu'on voit que la tristesse commence à venir teinter tous les souvenirs de la jeune fille, qui était joyeux à la base, d'une pointe de tristesse, justement. Donc par exemple, sur une réunion entre amis, au lieu que ce soit dans la bonne humeur et dans la joie, d'un coup ça se transforme en nostalgie, en amertume. Eh bien moi, c'est un peu l'effet que ça me faisait par rapport à cette rupture et mes moments entre amis ou pour me distraire. Et un jour, j'en pouvais plus, ça faisait des mois que ça traînait, je me suis autorisée à craquer. Mais en toute honnêteté, c'est pas tellement une autorisation que je me suis donnée. C'est juste que c'était trop, c'était une overdose et j'ai pas eu le choix en fait. Donc j'ai pleuré, pleuré, pleuré, longtemps. Mais ça m'a permis d'accepter de dire que ça n'allait pas. Ça m'a permis d'exprimer cette émotion de tristesse qui était là depuis des mois et qui essayait tant bien que mal de me faire passer un message. Ça m'a permis de me libérer l'esprit, d'y voir plus clair et de mettre en place des actions pour aller mieux et de façon un petit peu plus concrète. Et crois-le ou non, mais quelques semaines après ça, j'ai rencontré la personne qui partage ma vie actuellement depuis déjà plusieurs années. Coïncidence ? Je suis pas sûre. Je te donne un deuxième exemple de ma méconnaissance de mes émotions. C'était quand j'avais décidé de partir seule au Canada pendant quelques mois. A l'époque, j'étais très à l'aise avec ça, c'était pas la première fois que je partais toute seule et c'est vraiment une aventure qui me tenait fortement à cœur. J'avais pas de plan, y'avait rien qui était prévu, mais j'étais persuadée que j'allais m'en sortir et que ça allait être au top quoi. Sauf que toutes les personnes qui étaient autour de moi n'arrêtaient pas de me dire Mais ça va, t'as pas peur, t'es pas stressée, toute seule quand même, mais tu connais des gens là-bas ? Et dans cette même période, j'ai commencé à avoir des douleurs autour du cœur, au niveau du cœur. Donc là, ça m'a un petit peu inquiétée, j'avais pas envie de prendre de risques. Donc je prends rendez-vous chez le médecin par rapport à ça, et il me pose une seule question. Vous êtes stressée, mademoiselle ? Et là, je sais pas, ça a été la révélation. Sur le coup, je lui ai dit non, je ne pense pas, je ne crois pas, je n'ai pas de raison de l'être. Mais en prenant du recul, je me suis rendu compte que, à force, que mon entourage, mes collègues me transmettent leur peur par rapport à ce projet Canada, eh bien, ça avait réussi à m'injecter un peu de stress, un peu d'angoisse. Et comme je ne m'étais jamais sentie de nature stressée, eh bien, ce n'est même pas une solution que j'avais envisagée, en fait. Et comme je n'arrivais pas à le vivre consciemment, c'est sur mon corps que ça s'est répercuté. Finalement, ces douleurs, c'était juste des contractures musculaires dues au battement de mon cœur qui était plus rapide que la normale, que d'habitude, à cause du stress. Et tu vois, je te parle de ça, mais ça peut être aussi du psoriasis par exemple, des pellicules sur les cheveux. Des douleurs musculaires, des maux de tête. Parce que c'est fatigant en fait de lutter contre tes émotions, de ne pas les laisser s'exprimer. Donc en fait, si je t'ai donné ces exemples, c'est parce que pour moi, c'était vraiment très représentatif de cette mauvaise connaissance qu'on a de nos émotions, et surtout du jugement qu'on porte sur elles. Il n'y a qu'à voir comme les émotions comme la colère, la tristesse, la peur sont catégorisées comme des émotions négatives. Donc directement, on va essayer de les fuir, de les réprimer. En tout cas, on va tout faire pour essayer de ne pas les ressentir. Parce que d'une part, ce n'est pas agréable pour nous. Et en plus, c'est mal vu par la société d'avoir ce genre d'émotions. Tu vois bien ce qu'on dit aux enfants. Arrête de pleurer, c'est pas grave. Calme-toi, arrête ton caprice. Donc finalement, c'est normal de ne pas avoir envie de les exprimer. Notre éducation nous apprend à nier nos émotions. Du coup, on développe des stratégies comme l'évitement, par exemple, pour éviter les émotions et éviter de devoir les subir Donc c'était un peu le cas dans mon premier exemple. Et ça, pousser à l'extrême, ça peut mener à des comportements inadaptés, comme je te disais tout à l'heure. Par exemple, se réfugier dans la nourriture. Tu sais, quand on dit manger ses émotions. Ou même dans l'alcool, dans la drogue. Tout ça pour finalement se déconnecter de l'émotion forte qui nous paraît désagréable. Il y a aussi la technique de la négation, c'est-à-dire qu'on se détache complètement de cette émotion ressentie. en disant c'est pas grave, c'est rien, tout va bien Sauf que là, encore une fois, tu renie complètement une partie de ta personnalité, de ta personne, et au niveau de l'estime de soi, je te jure que ça fait pas du bien. Donc vraiment, je sais que ça fait peur d'exprimer ses émotions parce qu'on n'est pas habitué à ça et que ça peut être mal vu, mais pour toi, pour ton bien-être, je vais te réexpliquer du coup le rôle de ses émotions, ce qu'elles veulent dire et comment les exprimer de manière saine pour toi. Donc déjà, ce que tu dois savoir, c'est que les émotions, elles sont innées. C'est-à-dire qu'on est tous et toutes arrivés avec le même package. Exception faite des personnes qui souffriraient de maladies ou de déformations, etc. bien sûr. Mais sinon, on a tous eu le package, donc de la joie, de la tristesse, de la colère, de la peur. Le dégoût n'est pas toujours cité, mais tu l'as eu aussi. Et donc elles fonctionnent comme des réflexes. Elles sont générées de façon automatique. En gros, c'est un message que t'envoie ton cerveau parce qu'il a compris quelque chose que toi t'as pas encore compris. Et c'est important de comprendre que c'est une réaction physique. Ce n'est pas une réaction mentale. Une émotion, tu la ressens d'abord dans ton corps. C'est pas quelque chose que tu as eu le temps de réfléchir, d'analyser dans tes pensées, etc. C'est vraiment un message qui t'est envoyé pour inciter à passer à l'action. Donc par exemple, pour la peur, le message c'est que, attention, là tu es face à un potentiel danger, à quelque chose d'inconnu, et je ne sais pas comment réagir. Et face à la peur, tu as deux choix. Soit tu vas fuir, car tu sais que tu n'as pas les compétences, tu n'as pas la possibilité de lutter. où justement tu vas lutter, tu vas combattre. Et pour ça, quand tu as peur, au niveau du physique, ça se manifeste avec les mains moites, le cœur qui commence à battre plus vite et les muscles qui sont prêts à se mettre en action. La colère, elle, elle arrive quand il y a une de tes valeurs qui a été bafouée, quand il y a des limites qui ont été dépassées. Elle peut aussi s'enclencher si tes besoins ne sont pas comblés, pas respectés. et que donc, il faut changer quelque chose à la situation, qu'il faut défendre tes droits, tes limites, tes besoins, qu'il faut peut-être t'affirmer davantage. La tristesse, elle, elle arrive quand tu as l'impression d'avoir perdu quelque chose, d'être déçu, l'impression qu'il y a une rupture dans une situation, dans une relation. Elle, elle t'invite à prendre du recul. Prendre le temps de pleurer, d'accepter que tu as perdu quelque chose, que quelque chose a changé. Au niveau physique, la tristesse, elle se manifeste comme un vide, finalement, comme un manque. Et bien sûr, par les larmes. Pour la colère, je n'ai pas précisé, mais évidemment, ça amène des tensions. Tu as peut-être une boule au ventre, les poings serrés, le cœur qui battrait fort également. Tu sais, comme quand tu es prêt à te défendre. Et enfin pour la joie, la joie, bah écoute, ça se ressent dans tout le corps je pense, dans tes rires, dans tes sourires, dans ces moments où tu profites pleinement de la vie, de tes amis, de ta famille, ou tout simplement de temps pour toi, rien que pour toi. Alors évidemment ces émotions ce sont des émotions principales, les plus simples à reconnaître. mais parfois elles peuvent se mélanger pour donner des émotions un petit peu plus complexes, on va dire. L'envie, par exemple, peut être un mélange de colère, de peur, mais aussi de tristesse. Et quand bien même les émotions ne seraient pas mélangées, tu peux retrouver dans une seule émotion plein de nuances. La joie, par exemple, ça peut être de l'enthousiasme, de la sérénité, de l'euphorie. C'est pour ça que c'est un petit peu complexe de reconnaître ces nuances. Mais promis, ce n'est pas impossible. Ce que tu dois savoir aussi, c'est que ces émotions, même si on a tous le même package, ensuite elles sont façonnées, elles sont modelées en fonction de notre carte du monde. Si tu ne sais pas de quoi je parle, tu peux réécouter l'épisode 9 du podcast. Dans tous les cas, ça veut dire que nos émotions sont façonnées en fonction de nos croyances, de nos expériences, de notre éducation et de tous les filtres qu'on peut avoir sur notre perception du monde. Par exemple, une personne qui serait née dans un foyer où la colère est omniprésente et qui du coup se traduit par peut-être de la violence, de l'agressivité, Il est possible que cette personne intègre, consciemment ou inconsciemment, que la seule émotion qui existe, c'est la colère, et que la seule façon de l'exprimer, c'est de façon violente et agressive. Là où c'est subtil, c'est que parfois, la colère, c'est juste une manière de cacher sa tristesse. On n'a pas envie d'être triste, on n'a pas envie de paraître triste, alors on préfère rester sur la défensive. Pour se protéger finalement. Parce qu'on ne va pas se mentir si on a peur d'exprimer nos émotions, c'est que bien souvent, elles nous obligent à regarder la réalité en face. Elles nous montrent des vérités qu'on n'a pas forcément envie de voir, auxquelles on n'a pas envie de se confronter. Surtout que si l'émotion devient trop forte, on se laisse vite déborder par ces émotions. C'est-à-dire qu'on ne sait même plus les contrôler, on ne sait même plus les arrêter, c'est vraiment la goutte qui fait déborder le vase. Et quand une émotion est beaucoup trop forte, elle ne passe plus du tout par le côté rationnel du cerveau, par le cortex préfrontal. Elle court-circuite complètement la raison. et empêche toute réflexion logique et sensée. Du coup, on fait un petit peu n'importe quoi, on a des comportements qu'on ne comprend même pas, qui ne nous ressemblent pas, et on vient se confirmer qu'effectivement, exprimer ses émotions, c'est bien trop dangereux, ça emmène des réactions complètement irrationnelles, et il vaut mieux du coup les garder enfouies. Ça sera mieux. Parce qu'effectivement, tes émotions, elles ont une influence énorme sur tes comportements, sur tes actions. C'est un autre point important que j'ai envie de te partager. Tes émotions, comme je te l'ai dit, c'est un réflexe du cerveau pour te faire passer un message. Lui, il se base sur quoi pour te faire passer le message ? Eh bien, sur tes expériences, sur ton vécu, sur les rencontres, sur les activités que tu as déjà réalisées, etc. Et il se base sur les émotions que tu as vécues à ces moments-là. Donc imaginons, tu rencontres quelqu'un qui pourrait potentiellement mener à une relation sérieuse. Si ta dernière relation s'est très bien passée et terminée dans de bonnes conditions, il est fort probable que tu envisages cette nouvelle relation avec excitation, avec joie, avec enthousiasme. Mais par contre, si ta dernière relation s'est terminée avec fracas et sanglots, il est fort probable que les émotions associées, c'était peut-être de la colère, de la tristesse. Et donc, quand tu vas rencontrer cette nouvelle personne, c'est ces émotions-là qui vont arriver en premier, en priorité, peut-être même de la peur du coup. Et ton comportement va directement découler de cette émotion-là. C'est-à-dire que peut-être tu vas faire marche arrière, tu vas refuser d'aller au restaurant avec cette personne, tu vas mettre fin à la conversation tout de suite, par peur d'être blessé à nouveau. Et c'est normal, parce que tes émotions, elles façonnent tes souvenirs. Tes souvenirs, ils sont teintés des émotions que tu as vécues, comme je te le disais tout à l'heure. Donc, tu ne vas pas te souvenir de ce qu'il s'est réellement passé, tu vas te souvenir de comment tu t'es senti. Et c'est pour ça que c'est important de connaître ces émotions et de pouvoir prendre du recul pour analyser une situation et voir si tu pourrais agir autrement, différemment et de façon saine pour toi. Donc comment on fait pour gérer ces émotions ? Comment on fait pour les connaître, pour les reconnaître, pour mieux vivre avec ? Eh bien déjà je te dirais qu'on ne gère pas ces émotions. que la seule gestion qu'on peut faire finalement, c'est de les accueillir, ces émotions. Parce que si tu as bien suivi, ce sont juste des messages. Et quand tu reçois un colis chez toi, généralement, tu dis bonjour, tu dis merci, tu signes, et tu regardes ce qu'il y a dedans. Et bien là, c'est la même chose. Les émotions, c'est un petit peu ton livreur chronoposte qui t'amène un message et c'est à toi de voir ce qu'il contient. Et je t'inviterai à partir du principe qu'il n'y a pas d'émotions négatives. Il y a des émotions agréables et des émotions effectivement désagréables. Mais dans tous les cas, l'intention est positive pour elle. L'intention, c'est que tu prennes soin de toi et que tu agisses en faisant ce qui est le mieux pour toi. Ce que tu peux faire également, c'est de te demander dans quelle situation tu ressens généralement des émotions désagréables. Comment tu te sens ? Comment ça se traduit dans ton corps ? Est-ce que tu as une boule au ventre, une boule à la gorge ? Est-ce que ça te fait mal à la tête ? Pose-toi ces questions-là, prends le temps d'analyser comment cette émotion se traduit dans ton corps. Est-ce qu'il y a une seule émotion présente ? Est-ce que ce n'est que de la colère, que de la tristesse, un mélange des deux ? Est-ce que tu arrives à définir qu'est-ce que tu ressens vraiment ? Et surtout, maintenant que tu sais que l'intention d'une émotion est toujours positive, demande-toi quel est le message de changement qu'elle essaye de te faire passer. Si elle indique qu'une situation doit être modifiée, quelle est cette situation ? Quelles sont les actions à mettre en place pour améliorer la situation, pour que tu te sentes mieux, plus aligné ? Et fixe-toi justement au moins une action que tu pourras mettre en place rapidement, limite dès maintenant, pour améliorer la situation. Comme toujours, la théorie c'est super, mais le tout c'est de mettre en application. C'est de vraiment écouter le message de ton émotion et de vraiment lui répondre. parce que tant que tu n'auras pas répondu, que tu n'auras pas pris en compte sa demande, elle sera toujours là à crier dans ta tête, à ensevelir tes pensées. Et vraiment, je pense que tu veux éviter ça. Mais donc une fois que tu as compris quelles étaient tes émotions, tes ressentis, l'étape suivante, c'est de réussir à les exprimer. pour éviter qu'elle déborde, tu sais, comme je te disais tout à l'heure. Et là, souvent, on pense expression de ses émotions, pleurer, crier dans un coussin, et c'est pas forcément adapté à tout le monde. Donc moi, je t'inviterais à trouver la solution qui te fait du bien, et je vais te donner les miennes, pour que peut-être ça ouvre un petit peu ton champ des possibles. Quelque chose qui marche très bien chez moi, et qui est très facile à mettre en place, c'est tout simplement d'exprimer mon émotion à voix haute. parce que ça me permet de conscientiser ce que je ressens, d'accepter que je le ressens, et généralement ça me désamorce quasiment immédiatement. Dans une situation où peut-être tu te prends la tête avec ton conjoint parce que tu étais un peu stressé et que tes mots ont dépassé ta pensée, essaye juste de dire écoute, je suis en colère Et viens me dire comment tu te sens après. Est-ce que t'as toujours envie de tout casser ? Ou est-ce que t'arrives à te libérer un peu l'esprit pour reprendre une conversation un peu plus rationnelle ? Sinon, moi, ce que j'aime bien faire pour libérer mes émotions et rester dans le contrôle, ne pas aller dans l'excès, c'est danser. Parce que ça me permet de vivre mon émotion. Je choisis la musique en fonction de ma colère, de ma tristesse ou de ma joie, même. et je danse. Je danse pour exprimer ces émotions dont je n'ai pas forcément envie de parler à d'autres personnes. Parfois oui, parfois non. Et donc, c'est mon échappatoire. C'est ma façon de les libérer, de les exprimer, et c'est une façon très saine pour moi. Avec ça, derrière, je suis beaucoup plus sereine et beaucoup plus apte à prendre des décisions, des passages à l'action, qui me permettront d'avancer. Après, c'est pas forcément la danse pour tout le monde. Ça peut être le sport en général, mettre le clair dans tes pensées. Ça peut être tout ce qui est artistique finalement. Tous ces moments où tu ne vois pas le temps passer. Donc je t'invite à réfléchir à ça. Quelles sont les activités dans lesquelles tu te sens vraiment bien, dans lesquelles tu vois pas le temps passer ? Ça peut aussi être de la marche, mais qui te permette de... libérer ton esprit de ne plus subir tes émotions et au contraire, finalement de les comprendre, de les laisser se reposer et de mieux les gérer par la suite. Parce que plus tu vas réussir à exprimer tes émotions d'une manière ou d'une autre, plus tu vas les comprendre, plus tu vas comprendre l'impact qu'elles ont sur toi, tu vas mieux comprendre leurs messages et tu vas de mieux en mieux interagir avec elles. Tes émotions, c'est comme une boussole. Elles sont là pour te guider. Après, c'est à toi de choisir la direction qui te semble la plus adaptée. Et à force de pratiquer, à force d'accueillir, d'exprimer tes émotions, tu verras que ça devient de plus en plus facile, que tu te connais de mieux en mieux et que tes relations avec les autres s'améliorent également. Et honnêtement, je pense que ça soulagera tout le monde de voir qu'il est possible d'exprimer ses émotions et que non, ce n'est pas une marque de vulnérabilité ou de faiblesse. Au contraire, je pense que c'est une très très grande force et que si tu montres l'exemple, d'autres personnes pourront le montrer à leur tour, une fois qu'elles auront compris l'intérêt des émotions et leur impact sur leur quotidien. Cet épisode est terminé. Et s'il t'a plu, s'il t'a aidé à mieux comprendre tes émotions, comment elles marchent, à quoi elles servent, je t'invite à le partager autour de toi, sur les réseaux sociaux, dans ton entourage, avec tes amis, pour peut-être créer d'autres déclics et créer une armée de légitimes qui expriment ces émotions. Dans tous les cas, je te souhaite une très bonne journée, soirée, après-midi, comme tu veux, et je te dis à jeudi prochain pour un nouvel épisode de Légitime.