Speaker #0Bienvenue sur le podcast Légitime, le podcast déculpabilisant pour toi qui t'es déjà senti trop ou pas assez. Moi c'est Clémentine, je suis coach confiance et estime de soi et je t'accompagne à reconnecter avec qui tu es, assumer ta personnalité et enfin te libérer du regard des autres. Mon objectif ? Que tu fasses péter tous tes verrous, que tu oses être toi et que tu ailles à fond vers la vie de tes rêves. Retrouve chaque semaine des conseils, des clés, des retours d'expérience pour booster ta confiance et comprendre enfin que tu as de la valeur et que tu es légitime. Alors, tu es prête ? Bienvenue dans ce nouvel épisode de Légitime, et aujourd'hui j'avais envie de te partager trois choses très très puissantes pour améliorer ou retrouver l'estime de soi. Tu sais, bien souvent on entend dire qu'il faut accepter ses qualités, accepter ses forces pour améliorer son estime de soi, et en soi c'est ce que je te dis aussi, c'est ce que je te conseille également, parce que comment se trouver de la valeur quand on ne fait que minimiser nos qualités ? On est bien d'accord. Mais... je pense qu'il y a aussi d'autres choses très très puissantes qui peuvent t'aider à évoluer dans ton quotidien et que tu ne fais pas aujourd'hui, que tu ne mets pas en place aujourd'hui parce qu'elles sont dures, en tout cas pas évidentes à mettre en place et pourtant, c'est ce qui va tout changer. Moi personnellement, c'est ce qui a tout changé pour moi. Ça n'a pas été une partie de plaisir, en tout cas ça a été très challengeant, il a fallu que je sorte vraiment vraiment pour le coup de ma zone de confort et en même temps... c'est ce qui m'a permis de créer une vraie zone de confort. Donc je vais te partager ces trois choses très très puissantes, mais avant qu'on commence, je t'invite à me laisser un avis sur Apple Podcast ou sur Spotify, à me laisser une note ou à venir me dire sur Instagram ce que tu penses du podcast de cet épisode. Ça me fera très plaisir et surtout ça me montrera que ça commence à créer des déclics, des prises de conscience et peut-être une véritable envie de changer ton quotidien aujourd'hui pour le transformer en quelque chose qui te fait vraiment rêver. la première chose qui est importante pour moi, pour l'estime de soi, ça va être de prendre et de tenir des engagements envers toi-même. Parce que bien souvent, et c'est ce que j'entends avec mes coachés ou même dans mon entourage, j'entends souvent que... Oui, pour tenir un engagement envers des amis, envers la famille, pour aider à un déménagement, avec grand plaisir, c'est sûr je vais y aller, parce que les autres c'est important, c'est important de faire plaisir aux autres, c'est important de se rendre utile. Mais par contre, quand il s'agit de soi, là d'un coup c'est plus important. C'est oui, bon, on verra quand on aura le temps. Moi c'est moins important. et si tu te dis ça aujourd'hui c'est que clairement ton estime de toi elle est peut-être pas au plus haut parce que t'as du mal à te trouver de la valeur t'as du mal à trouver du temps pour toi parce que tu te dis que finalement il y a toujours mieux à faire ailleurs il y a toujours d'autres personnes à aider et toi ça viendra quand ça viendra le problème avec ça de jamais prendre d'engagement envers soi-même parce qu'on trouve toujours autre chose à faire c'est que tu te prouves quotidiennement que tu n'es pas importante Alors ok, tu le pensais déjà, mais quotidiennement tu viens en rajouter. Tu viens entretenir, tu viens nourrir cette pensée que t'es pas suffisamment importante, que de toute façon ça vaut pas le coup, et que de toute façon tu t'y tiens jamais. T'arrives jamais à faire ça, donc au bout d'un moment t'as arrêté ces bonnes résolutions et t'es bien consciente de ce que t'es capable de faire ou pas. Mais ça en fait, je suis désolée, mais c'est des conneries. Ça c'est des conneries que tu te racontes au quotidien, et c'est normal. On est tous comme ça, on se raconte tous de belles bêtises au quotidien, on vient tous entretenir les pensées un petit peu négatives qui viennent coller à l'image qu'on a de nous-mêmes, mais en fait c'est faux. T'es pas obligé de croire à ça, t'es vraiment pas obligé de croire à ça. Mais le problème, c'est que ton cerveau va croire ce que tu lui montres, il va croire la façon dont tu te comportes, et évidemment que si tu te fixes un engagement, et que tu le tiens pas, et que tu fais ça régulièrement, bah oui il va finir par croire qu'effectivement t'es quelqu'un de pas très très fiable t'es quelqu'un en qui on peut pas vraiment avoir confiance puisque de toute façon tu dis des choses et tu t'y tiens pas je sais pas toi mais moi personnellement une amie, quelqu'un de mon entourage qui à chaque fois me fout des faux plans alors qu'à la base elle était censée venir m'aider bah au bout d'un moment je sais que je vais plus aller lui demander tu vois ce que je veux dire ? Là, c'est la même chose avec toi-même. Plus tu considères que t'es pas fiable, moins tu vas agir pour essayer de te prouver que mais si, quand même, on peut compter sur moi. Je peux compter sur moi. et tu vois le truc c'est que quand je te parle d'engagement avec soi-même, je suis sûre que dans ta tête peut-être que t'es déjà en train d'imaginer des objectifs énormes des trucs genre faire du sport 3 fois par semaine manger équilibré toute la semaine peut-être ne plus accepter toutes les requêtes de tes collègues alors que t'es débordé de travail etc peu importe les objectifs qui te viennent en tête mais je suis sûre que quand je te parle d'engagement tu penses à ça Et du coup forcément ça te fait flipper parce que oui, peut-être déjà tes objectifs à la base ils sont trop gros, mais ça je t'en ai déjà parlé et je t'en reparlerai si tu le souhaites, mais forcément que ça te fait flipper parce que t'as l'impression que c'est bien trop loin et qu'évidemment t'arriveras jamais à tenir ça et encore moins sur la longueur. Mais en fait, moi quand je te parle d'engagement, c'est par exemple si t'as pensé que samedi t'avais envie d'aller te faire masser parce que tu te dis que ça te fera du bien et que t'en as besoin. Tenir ton engagement, c'est qu'une fois le samedi venu, tu vas te faire masser parce que ça te fait du bien et que t'en avais besoin. C'est ça tenir un engagement. Si tu t'étais dit aussi, demain matin je me lève à 7h parce que j'ai envie d'aller me balader en forêt, tenir ton engagement, c'est que demain matin, tu vas te lever à 7h pour aller te balader en forêt. Ça veut pas dire que t'as envie de le faire tous les jours. Ça veut pas dire que tu dois te programmer ça tous les jours. Ou toutes les semaines. Non, ça veut juste dire que quand tu dis quelque chose, quand tu dis que tu vas faire quelque chose, tu le fais. Comme tu le fais pour tes amis, pour ta famille, etc. Ben là, c'est la même chose. C'est tu planifies quelque chose et tu le fais. Pareil, si tu voulais peut-être te remettre au sport et que tu te dis Demain, je vais essayer de faire un peu de sport. Tenir ton engagement, c'est faire un peu de sport demain. Mais peut-être juste 5 minutes. On s'en fout de combien de temps ça dure. C'est juste montrer, prouver à ton cerveau que tu es fiable, que tu es capable de tenir tes promesses envers toi-même. Parce que si tu n'es pas capable de tenir l'engagement avec toi-même d'aller te faire masser alors que tu sais très bien que ça te ferait du bien, comment tu crois que tu vas réussir à tenir des objectifs bien plus élevés ? Des objectifs plus idéaux, des objectifs plus challengeants, qui eux te permettront d'atteindre peut-être de nouveaux objectifs professionnels, personnels, de déménager, de changer de région, de changer de boulot, de te reconvertir. Comment veux-tu arriver à atteindre les sommets, entre guillemets, si tu n'arrives déjà pas à mettre tes baskets pour commencer l'ascension ? Tu vois, c'est pour ça qu'il ne faut pas griller les étapes. Le but, ce n'est pas d'essayer d'atteindre... l'Everest tout de suite. Oui, je suis persuadée que tu peux atteindre l'Everest si tu as envie d'atteindre l'Everest. Mais par contre, il y a des étapes avant. Et commence déjà par t'apporter cette confiance, ce respect, cette fiabilité de tenir tes petits engagements, ne serait-ce que du quotidien. Si tu t'es dit, demain je ne bois pas de café, demain tu ne bois pas de café. Et déjà, tu verras à quel point ça fait du bien de se dire, punaise, j'ai réussi en fait. J'ai tenu mon engagement envers moi-même. Je suis fière de moi. Si t'as réussi à faire tes 5 minutes de sport, putain, je suis fière de moi. Je sais pas si demain je le ferai, je sais pas si j'en ai envie de le faire demain. Mais là aujourd'hui, j'avais cet engagement, je m'y suis tenue, je suis trop fière de moi. L'estime de soi c'est un investissement. Plus t'investis sur toi-même, plus tu te montres que t'es capable, petit à petit, plus elle grandit et plus t'es capable de faire des trucs de ouf. Mais il faut commencer par le commencement. Je sais que t'as envie que tout se règle en un claquement de doigts, comme tout le monde, ça serait trop beau, ça serait trop facile. Mais en même temps... ça serait beaucoup moins glorifiant et t'apprendrais beaucoup moins de choses sur toi. Je dévie un petit peu, je fais une petite parenthèse, mais tu vois, l'autre jour, j'écoutais un podcast sur la course à pied, et justement, le mec disait, imaginez, vous préparez un marathon, une préparation marathon pour info, c'est entre 3 et 4 mois, on va dire, vous préparez un marathon et là on vous dit bah en fait, si tu veux là, en un craquement de doigt, je te donne la médaille, je te donne le t-shirt finisher et c'est bon, t'as fait ton marathon. T'as pas besoin de le courir, ça y est, c'est bon. Mais il n'y aurait aucun plaisir à faire ça. Il n'y aurait aucun plaisir à accepter cette médaille. Enfin moi personnellement, autant pas le faire. Je m'en fous de la médaille. Si je n'ai pas couru, si je ne me suis pas prouvée que j'en étais capable, ça ne sert à rien. Là c'est la même chose. Il faut que tu puisses te prouver que t'es capable. de faire des choses, que tu es capable de tenir tes engagements, de prouver que tu as de la valeur. Il faut que tu te montres, il faut que tu crées ces preuves-là. Et ça commence tout simplement par tenir des petits engagements avec toi-même. Donc je t'invite directement à placer peut-être des petits créneaux dans ton agenda en fonction de l'engagement que tu as envie de tenir. Mais si c'est faire un peu de sport, si c'est aller te faire masser, si c'est aller te promener en forêt, passer du temps en famille, peu importe ce que c'est. je t'invite à le mettre dans ton agenda. Vraiment, ou à te mettre un rappel. Mais que ce soit acté, que ce soit concret, et que tu t'y tiennes. Et une fois que tu l'as fait, une fois que tu t'y es tenu, que tu prennes deux minutes pour te dire Ok, comment je me suis sentie ? Comment je me sens maintenant ? Maintenant que j'ai tenu cet engagement, est-ce que c'était aussi compliqué que ce que je l'imaginais ? Est-ce que par le plus grand des hasards, je ne serais pas capable de réitérer cette expérience une prochaine fois ? et tu verras, tu verras que peut-être tu vas avoir envie de te challenger un petit peu plus de t'engager un petit peu plus envers toi-même et c'est tous ces petits pas qui te permettront derrière d'exploser ton estime de toi et pour le fun d'ailleurs je t'invite à me dire sur Instagram ou sur Spotify tu peux répondre directement sur l'épisode à venir me dire quel engagement tu vas tenir envers toi-même cette semaine ça me fera trop plaisir de le lire et je te répondrai avec grand plaisir la deuxième chose très très très très très puissante, pas évidente du tout à mettre en place, mais très très puissante, et si t'arrives à faire ça, si t'arrives à enclencher ça, je peux te garantir que ça va tout changer, c'est de prendre tes responsabilités, c'est d'assumer tes choix, tes décisions, tes erreurs. Pour ça, je vais te donner deux exemples de ma vie, un perso, un pro, pour que tu comprennes bien ce que j'entends par là par prendre tes responsabilités. J'avais déjà fait un épisode là-dessus, mais j'ai vraiment envie d'insister encore plus, parce que c'est très important. Le premier exemple que j'ai envie de te donner, c'est... Alors c'est du perso et du pro, mais... Moi, tu vois, pendant très très longtemps, pendant des années, j'étais un peu terrifiée par l'idée de faire des erreurs. pourtant j'ai pas eu des parents qui étaient punitifs envers moi tu vois si j'avais des mauvaises notes ou quoi pas du tout franchement je sais pas d'où ça vient et je pense que j'ai pas envie de savoir d'où ça vient Je pense que ce n'est pas forcément nécessaire de tout comprendre, mais le fait est que j'avais très peur de faire des erreurs, j'avais très peur d'être imparfaite. Ce qui fait qu'à l'école ou dans le domaine professionnel plus tard, je faisais toujours tout pour bien maîtriser mon sujet, pour bien tout connaître. Ce n'est pas possible, mais vraiment pour bien comprendre l'environnement dans lequel j'étais, pour éviter au maximum de faire des erreurs. Évidemment, je savais que ça pouvait arriver, mais... mon objectif c'était vraiment de maîtriser un maximum. Parce que derrière aussi, outre le fait de vouloir être impar... euh, imparfaite, l'absurde, outre le fait de vouloir être parfaite, j'avais aussi très peur des conséquences si je faisais une erreur. J'avais peur en fait de l'image qu'on aurait de moi, j'avais peur que ça impacte aussi les autres négativement, mais j'avais vraiment peur de la punition, entre guillemets, des conséquences négatives en tout cas. Je ne voulais pas les affronter, je ne sais pas, ça me faisait vraiment quelque chose de... un chemin que je n'avais pas envie de prendre. Vraiment. ce qui fait que j'avais développé un petit peu un mécanisme de défense face à ça, parce qu'évidemment, des boulettes, des erreurs, on en fait tout le temps, ça arrive surtout quand tu commences un nouveau job ou quand t'apprends de nouvelles compétences, c'est très rare que tu maîtrises tout sur le bout des doigts dès le premier jour. ça arrivait de faire des boulettes. Et moi, ce que j'avais tendance à faire, quand je faisais une erreur et que je m'en rendais compte, et que j'avais terriblement peur des conséquences, j'avais tendance à soit vouloir cacher cette erreur, et essayer de la régler par moi-même, vraiment faire comme si ça n'existait pas, et arranger le truc de mon côté, sans demander de l'aide, surtout pas, ça aussi c'était un problème. Soit, Si j'étais découverte j'essayais d'enjoliver un petit peu la vérité, l'erreur de l'enjoliver, ou plutôt de rejeter la responsabilité sur autre chose, ou sur quelqu'un d'autre, sur des événements extérieurs. Je mentais parfois pour me protéger. j'essayais de trouver une raison, d'expliquer par A ou plus B. C'était pas forcément vrai, mais voilà, j'essayais de me protéger. En fait, j'avais énormément de mal à prendre cette responsabilité, comme je te l'ai dit, parce que j'avais peur des conséquences. Donc voilà, je mentais, je cachais, je travestissais un petit peu mes erreurs pour que ça me déresponsabilise. de la faute, pour que... En tout cas, ça atténue les conséquences. Vraiment, je... J'étais pas du tout à l'aise avec ça. Et c'est vrai que ça me protégeait les trois quarts du temps, j'arrivais à me protéger un petit peu comme ça, mais en même temps... je vivais dans l'angoisse, dans le stress, j'étais pas bien, et je culpabilisais. Je culpabilisais de mentir, de raconter des conneries, de pas avoir parlé de cette erreur avant. Vraiment, j'étais pas dans un mood super agréable. Ok, ça me protégeait pendant les premières secondes, mais tout le avant, et puis même le après, j'étais pas du tout à l'aise avec ça, et en plus ça me créait un stress supplémentaire pour la fois suivante. Tu vois, je me disais... mais si ça se reproduit, comment je vais faire ? Est-ce que je ne vais pas pouvoir mentir comme ça à chaque fois ? Donc sur le court terme, mon cerveau était content, parce que ça lui apportait un plaisir, entre guillemets, instantané. Alors, ce n'est pas vraiment un plaisir, mais c'était une espèce de soulagement direct à court terme, mais sur le long terme, c'était très compliqué. Et en fait, un jour... j'étais dans une entreprise vraiment au top. Vraiment au top, au top. Et je venais quasiment de débuter aussi, et j'ai fait une boulette. J'ai fait une boulette, mais celle-là, je pouvais pas la cacher. Je pouvais pas la cacher, je savais pas la maîtriser non plus par moi-même. Vraiment, il me manquait plein d'informations, et ça aurait été vraiment beaucoup plus risqué de la jouer genre, vas-y, je tente comme ça, et on verra si ça passe. que d'en parler et d'assumer les conséquences. Du coup, pas le choix, j'en parle, avec la boule au ventre comme jamais. Et là, le déclic. Là, le déclic, la prise de conscience, mais incroyable. J'en parle à ma responsable et elle me dit Ok, effectivement, c'est pas ouf, mais bon, tu viens d'arriver, et quand bien même tu ne viendrais pas d'arriver, il y a des situations qu'on découvre toujours sur le tas, même 5 ans, 6 ans après. Donc, ok, ça arrive à tout le monde. Écoute, si tu veux, on prend le temps qu'il faut, et on va trouver une solution ensemble. Et là, j'étais choquée. Là j'étais choquée, j'étais choquée, surprise. Et en fait je pense que dans ma tête il s'est passé un truc du genre mais t'es sérieuse là tout ça pour ça ? Tu t'es mis dans des états pendant des années pour obtenir ça comme résultat ? Pour comprendre en fait que quand tu assumes tes erreurs, quand tu assumes tes décisions, quand tu prends la responsabilité de dire bah écoute ouais là j'ai merdé, là j'ai fait une connerie, Bah en fait, limite on te prenne par la main et on te dit mais c'est ok, ça arrive, t'es un être humain et on va chercher une solution ensemble. En fait ça a été révélateur pour moi parce que je me suis dit, je me suis protégée. en tout cas j'ai cru me protéger en adaptant ces comportements, en essayant de fuir l'erreur, pour ne surtout pas montrer ma vulnérabilité, ne surtout pas montrer mon imperfection. Et en fait, c'est en montrant cette imperfection, c'est en montrant cette vulnérabilité, que tout s'est arrangé, que j'ai été soulagée, parce que ça a été un soulagement énorme, de dire, j'ai pas apporté ce fardeau de l'erreur sur mes épaules. il y a quelqu'un qui le partage avec moi, il y a quelqu'un qui va m'aider à améliorer ça rapidement, et en plus on ne m'en veut pas, il n'y a pas de punition, je ne me fais pas taper sur les doigts, il n'y a pas de conséquences vraiment terribles. Et ça ne fait pas de moi une moins bonne personne, ou une moins bonne salariée, pas du tout en fait. À ce moment-là, ça ne m'impactait pas du tout qui j'étais, ma personne, etc. En fait, j'étais pas moins bien à cause de cette erreur-là, et je sais que j'ai d'autres collègues qui ont fait des erreurs qui ont coûté beaucoup d'argent. Et la réaction a été la même. Évidemment, les responsables n'ont pas tapé dans le dos en disant Bravo, c'est super ! Mais par contre, c'est pareil, ils ont dit Ok, c'est fait, maintenant, comment tu réagis face à ça ? Comment tu réagis face à ça ? Comment on trouve une solution ? Comment on améliore la situation ? Et qu'est-ce que tu en apprends pour la prochaine fois ? et c'est quand même fou. Et en fait, à partir de là, c'est là que j'ai commencé vraiment à prendre mes responsabilités, à assumer mes choix, mes erreurs, à assumer ma vulnérabilité, et ça m'a libérée, ça a été un soulagement. Plutôt que de me faire des scénarios, plutôt que d'essayer d'arranger tout par moi-même, et de me stresser, moi, pendant des jours, des semaines, en fait, j'avais juste à assumer, expliquer. et à chercher des solutions avec de l'aide si j'en avais besoin. Je te donne un deuxième exemple, du coup plus perso, dans ma vie vraiment perso. J'ai fait du kiné l'année dernière parce que, je te l'avais dit, mais si jamais tu découvres le podcast ici, je préparais un marathon et j'ai eu mal au tibia. Donc je vais voir le kiné pour qu'on arrange ça de façon saine et cadrée. Donc on se voit pendant plus d'un mois et demi, deux mois, ça s'améliore énormément et trop bien. Sauf qu'à un moment donné, j'ai très très mal à l'autre tibia et en plus je tombe malade. vraiment malade, j'arrêtais pas de cracher mes poumons, c'était horrible, donc j'annule tous mes rendez-vous de kiné. Ça dure, ça dure quand même assez longtemps, après je suis partie en vacances, après je suis retombée malade, enfin c'était vraiment... C'était long, cette fin d'année c'était compliqué. Sauf que ça dure des semaines et des semaines, et je l'avais pas prévenu mon kiné que j'allais pas revenir tout de suite, surtout que j'avais fait une radio du tibia qui montrait que c'était une fracture de fatigue et que j'allais pas pouvoir faire de sport pendant des mois. Et là, tu vois, je culpabilisais. J'ai culpabilisé parce que je me suis dit quand même, ça craint. Le mec, il m'a accompagnée pendant des mois. Il m'a vachement aidée en plus pour ma condition physique. Et moi, je disparais du jour au lendemain. Je savais, au fond de moi, que c'était totalement irrespectueux. En tout cas, moi, je savais que pour moi, c'était une marque de manque de respect. Parce que la moindre des choses, ça aurait été de le prévenir, écoute, là, j'annule tout, et je sais pas quand je vais revenir. C'était la moindre des choses, et il l'aurait compris. Enfin, je veux dire... t'es malade, de toute façon tu peux pas venir, et en plus t'as une fracture de fatigue, donc dans tous les cas on pourrait pas faire de kiné. Donc il l'aurait compris. Mais tu vois, comme le temps a passé, je me suis dit, mais c'est trop tard, maintenant il va penser, de toute façon c'est sûr, il pense que je suis une meuf qui part comme ça, comme une voleuse, qui manque totalement de respect, qui disparaît du jour au lendemain, donc voilà l'image qu'il va avoir de moi. Mais j'étais vraiment pas à l'aise en plus avec cette image que je renvoyais de moi, parce que je savais que c'était pas ça. c'est juste que je m'étais laissée prendre par les semaines, par la maladie, etc. Et en même temps, je n'arrivais pas à assumer, à prendre ma responsabilité et à dire, putain, mais envoie-le ce message du coup, puisque tu sais que tu n'es pas comme ça, envoie-le. Mais j'avais peur de sa réaction, j'avais peur des conséquences. Et tu sais, je pense que tu l'as déjà vécu ça, c'est toujours plus simple de se dire, peut-être qu'il a une mauvaise image de moi, mais au moins, je ne me le confirme pas. que d'engager la conversation et que peut-être je vais m'en prendre plein la trombe. Ici encore, c'était fuir pour éviter les potentiels retours négatifs. mais force de mon développement personnel et de mon estime de moi qui s'est bien bien développée ces dernières années, heureusement, et que maintenant je sais que ça va plus m'aider d'assumer et que peu importe combien de temps après, mais l'essentiel c'est de réussir à communiquer, je lui ai envoyé un message pour lui expliquer ce que je t'ai dit, j'étais malade, etc. Sa réponse, elle m'a confirmé qu'il n'y avait pas meilleure solution, en tout cas pour moi et dans cette situation, que d'assumer et de prendre cette responsabilité-là. Parce que derrière, il m'a répondu, il m'a dit Merci beaucoup de me tenir au courant, ça me fait très plaisir. Et surtout, merci de m'avoir écrit parce que tout le monde ne le fait pas. et ça m'a fait de la peine, enfin ça m'a fait plaisir et ça m'a fait de la peine parce que ça veut dire qu'il y a tellement de personnes qui posent des lapins et qui donnent plus jamais de nouvelles alors que c'est, je veux dire mon kiné ou un médecin ou peu importe qui t'accompagne c'est quelqu'un qui t'a aider, c'est quelqu'un qui t'a permis de cadrer, d'être en meilleure santé ou peu importe. Et genre du jour au lendemain, tu dis ah bah c'est bon. Tu jettes comme une vieille chaussette, ça fait un petit peu, tu mets fin à une relation comme ça en ghostant. Et je trouve que c'est tellement horrible parce que moi-même, j'aime pas ressentir ça. Et du coup, je pense que c'est ça. C'est que je me suis dit, moi j'aimerais pas. Tu sais, on le dit souvent, fais pas vivre aux autres ce que t'aimerais pas vivre. Et en fait, c'est typiquement ça. Et si t'arrives en plus à montrer ce respect à la personne en face, de Ok, j'ai merdé, je suis désolée, mais voilà, j'assume je te ressors une autre citation Faute avouée, faute à moitié pardonnée Évidemment, ça marche pas sur tout, pas tout le temps, ça dépend de la gravité de la faute, mais... c'est tellement plus simple d'assumer et de pas essayer de se cacher sous des faux semblances ou des mensonges, sous des fausses excuses. Parce que derrière, ça se ressent que t'es sincère. Et je crois que c'est con, ça paraît évident, mais vraiment, quand t'arrives à avoir cette sincérité, cette honnêteté avec les autres, mais finalement envers toi-même, putain, mais ouf, tu respires, quoi. vraiment tu respires. Et tu te rends compte que bien souvent, tu t'étais fait une montagne de l'image qu'on pourrait avoir de toi. Mais est-ce que finalement, c'est pas mieux de renvoyer l'image de quelqu'un d'honnête, quelqu'un d'intègre, quelqu'un qui assume quand il fait des conneries et que ben, oui, peut-être que tu vas décevoir un moment, mais au moins t'as été honnête, que de renvoyer l'image de quelqu'un qui s'en fout totalement de toi, qui te manque de respect, qui... qui abandonne du jour au lendemain, qui donne plus de nouvelles du jour au lendemain. En fait, quelle sécurité tu as envie de créer ? Quelle image tu as envie d'avoir de toi ? Et je pense que si tu arrives à avoir cette honnêteté envers toi-même, et c'est même sûr, ton estime de toi, là, elle explose encore une fois. Là, elle augmente, elle est satisfaite, elle est comblée. Parce que là, tu as été intègre. Là, tu t'es respecté, tu as respecté les autres. Et là, tu sens que tu es quelqu'un qui a de la valeur, parce que tu sais non seulement accepter tes erreurs, accepter tes choix, accepter tes décisions, mais en plus t'en prends la responsabilité, et ça, c'est une grande, grande force. Donc vraiment, ce deuxième point, pour moi, c'est limite un des plus importants, mais moi, ça m'a soulagée, ça m'a libérée. Et je peux te dire que dans n'importe quel job, ou même maintenant dans ma vie, j'ai plus aucun mal, ou alors... plus trop, parce qu'évidemment, ça peut arriver, mais quasiment plus aucun mal à parler de mes erreurs, à m'excuser, à expliquer, à dire la vérité. Et généralement, ça se passe très bien et ça améliore mes relations avec tout le monde et encore plus avec moi-même. La troisième chose puissante que tu peux faire pour ton estime de toi, c'est de laisser exprimer la personne qui est au fond de toi, l'enfant intérieur qui est au fond de toi. Je sais que là, ça peut peut-être faire un petit peu perché, un petit peu qu'est-ce qu'elle raconte celle-là, ou alors il dit rien, mon enfant intérieur. Mais honnêtement, je pense que c'est faux. Honnêtement, je pense que c'est faux parce que quand notre estime de nous, elle est basse, il y a quand même quelque chose au fond. Cette petite fille, ce petit garçon, peu importe. au fond de nous, qui rêvent de, je sais pas, peut-être de voyager, de rencontrer des gens, qui rêvent de chanter, de danser, de s'exprimer, qui rêvent de rire à gorge déployée ou de pleurer à gros sanglots, mais d'y aller à fond en fait. Je suis sûre qu'il y a cette personne-là au fond de toi. Je suis sûre qu'au fond de toi, il y a souvent des pensées qui te traversent de Ah, j'aimerais tellement faire ça ou alors J'aimerais tellement être comme elle, comme lui ou ça serait tellement génial si j'arrivais à aller à tel endroit, faire tel métier, à m'exprimer comme ça, à porter tel genre de tenue Tu vois, ces petites phrases qui te traversent, que tu penses peut-être impossibles aujourd'hui, en fait, je t'invite à les écouter. Je t'invite juste à les écouter et savoir ce qu'elles sont en train de te raconter. Savoir pourquoi elles te traversent, pourquoi ces pensées reviennent régulièrement, pourquoi ça te donne tant envie. et je te renverrai sur l'épisode sur les effets miroirs, mais généralement c'est parce que t'as envie toi aussi de t'exprimer comme ça, de porter ce genre de tenue, de voyager, de parler en public, de monter sur scène, mais qu'aujourd'hui tu te l'autorises pas. Je t'invite à écouter ces voix-là, vraiment. Je t'invite à, derrière, les interroger. Pourquoi ? Pourquoi j'ai besoin de ça ? Pourquoi j'ai envie de ça ? Qu'est-ce qui me fait rêver là-dedans ? peut-être faire le lien à quand t'étais enfant peut-être qu'il y a des activités peut-être qu'il y a des comportements que t'avais qui te faisaient kiffer ou t'étais dans le flow, ou t'étais dans la joie et voir justement si ça, ça te faisait tant plaisir si ça, ça t'apportait tant de bonheur tant de joie, tant de sérénité est-ce que t'irais pas le rechercher aujourd'hui dans ton quotidien d'adulte ? Est-ce que ça serait pas une bonne idée de venir exploiter ça ? De venir exploiter ces envies qui sont là en train de bouillir là en toi, qui ne demandent qu'à sortir et que tu ne fais que bloquer parce que que va-t-on penser de moi ? Je peux t'assurer, je peux vraiment t'assurer, même si là c'est dur à croire que le jour où tu arrives à libérer ces petites voiles, le jour où tu arrives à les écouter et à les mettre en place, mettre en place qu'elles te susurrent là depuis des mois, peut-être voire des années, je peux te dire que t'en auras rien à foutre excuse-moi de la vulgarité du regard des autres t'en auras rien à foutre de ce que pensent les autres de l'image que tu renvoies parce que toi, tu seras enfin connecté avec qui tu es. Et que tu sauras pourquoi tu fais ça. Tu ne te poseras même plus de questions. Pour toi, ça sera évident parce que je suis comme ça. Et que ça surprenne, que ça énerve, ou au contraire que ça rende joyeux, peu importe parce que moi, je suis trop heureuse d'enfin me laisser vivre, d'enfin me laisser m'exprimer. Donc, ne te laisse pas bloquer par ça. Pour l'instant, commence déjà par réfléchir à qu'est-ce qui me donne vachement envie, qu'est-ce qui est en train de bouillir à l'intérieur de moi et que je n'ose pas laisser sortir. Juste, prends le temps. Prends le temps de réfléchir à ça. prends le temps de te projeter, prends le temps de visualiser. Peut-être que tu as des images qui te viennent en tête, des symboles ou des scènes ou des personnes en particulier que tu admires beaucoup. Mais prends le temps de réfléchir. Qu'est-ce qui bouillonne en moi et que je ne m'autorise pas à faire aujourd'hui ? Et vraiment, tu vas en apprendre beaucoup sur toi. Et derrière, demande-toi qu'est-ce que je peux mettre en place aujourd'hui ? Quelle petite action ? quelle activité, quel changement de posture peut-être, je peux mettre en place aujourd'hui pour me rapprocher de cette personne-là. Et puis là encore, ça te donnera peut-être un engagement envers toi-même. Tu vois, personnellement, je sais que quand j'étais à la fac, j'ai commencé à porter du rouge à lèvres, parce que finalement, c'est un style que j'aimais bien et que je ne m'autorisais pas avant. Ensuite, j'ai commencé à me teindre les cheveux en roux, en bien pétant, parce que ça représente ma personnalité. Parce que je sens que c'est ce dynamisme que j'ai envie de véhiculer. Parce que j'ai envie d'être là, j'ai envie d'être présente, j'ai envie d'assumer mon côté extraverti. J'ai envie d'assumer mon côté un peu, pas showgirl, mais presque en fait. J'ai envie d'assumer cette partie de moi qui a envie de se montrer, qui a envie de monter sur scène, qui a envie de faire des conférences. et c'est ok. Après, ça plaît ou ça plaît pas, j'ai envie de te dire, peu importe, il y a des gens à qui ça plaira, il y a des gens à qui ça plaira pas, mais au fond, moi ça me fait kiffer, et je suis beaucoup plus à l'aise avec ça maintenant que j'essaie plus de cacher cette part de moi. Donc vraiment, je t'invite à réfléchir à ça. Quelle petite action, quel petit engagement, du coup j'y reviens vraiment, quel engagement tu vas prendre envers toi pour te rapprocher de cette petite fille intérieure, de ce petit garçon intérieur là, qui est en train de bouillir. Qu'est-ce que tu vas mettre en place ? Ça ressemble à quoi ? Est-ce que, je sais pas, tu vas te remettre à la peinture ? Est-ce que tu vas te remettre à la danse ? Est-ce que tu vas, je sais pas, te mettre à courir ? Est-ce que tu vas chercher un travail plus créatif ? Ou au contraire, qui va t'aider à partir à la rencontre de nouvelles personnes, de nouveaux horizons ? Qu'est-ce que tu vas mettre en place ? Est-ce que tu vas resuivre une formation sur un domaine complètement différent de ce que tu fais aujourd'hui ? est-ce que tu vas être au plus proche de la nature te rapprocher des animaux réfléchis réfléchis à tout ça et pareil viens me le dire sur Instagram ça sera trop cool d'avoir tes retours et tes engagements et quelle personne t'as envie d'être en fait simplement Je vais terminer cet épisode là-dessus, mais je te répète les trois choses puissantes que tu peux, que tu dois mettre en place. Je suis désolée, je dis qu'il ne fallait pas faire d'injonction, mais merde, là c'est... Prends soin de toi. Non, mais les trois choses super puissantes que tu peux mettre en place. tout simplement prendre tes responsabilités, assumer tes choix, tes décisions, tes erreurs, parce que tu verras que finalement, les trois quarts du temps, ça n'a pas autant d'impact négatif que ce que tu peux penser. Prends des engagements envers toi-même et tiens ces engagements. Prouve-toi tous les jours que tu es quelqu'un de fiable pour toi, que tu peux compter sur toi. Parce que c'est bien beau d'essayer de compter sur les autres, de te reposer sur les autres, mais la plus grande ressource que tu as, c'est toi. Apprends à compter sur toi. Et la troisième chose, écoute cet enfant intérieur, laisse-le s'exprimer, commence à le laisser s'exprimer, peu importe comment, peu importe si c'est tout timide pour le moment, laisse-le s'exprimer, écoute-le en tout cas, écoute ce qu'il a à te dire et essaye d'en tirer les apprentissages. Si cet épisode t'a plu, encore une fois, je t'invite à le partager autour de toi, partager ces trois choses puissantes pour que peut-être d'autres personnes autour de toi... et le déclic et des prises de conscience libèrent leur enfant intérieur mais vraiment partage cet épisode viens me dire ce que t'en as pensé viens me dire quel impact ça a sur ton estime de toi et sinon je te souhaite dans tous les cas une très bonne journée, soirée, après-midi et à très bientôt sur Legitime
