- Speaker #0
Bienvenue sur le podcast légitime, le podcast déculpabilisant pour toi qui t'es déjà senti trop ou pas assez. Moi c'est Clémentine, je suis coach confiance et estime de soi et je t'accompagne à reconnecter avec qui tu es, assumer ta personnalité et enfin te libérer du regard des autres. Mon objectif ? Que tu fasses péter tous tes verrous, que tu oses être toi et que tu ailles à fond vers la vie de tes rêves. Retrouve chaque semaine des conseils, des clés, des retours d'expérience pour booster ta confiance et comprendre enfin que tu as de la valeur et que tu es légitime. Alors, tu es prête ? Aujourd'hui j'accueille Eugénie, accompagnatrice de la santé féminine, qui accompagne les femmes à apaiser leurs symptômes et à faire de leur cycle une force. SOPK, hypofertilité, règles douloureuses, fatigue chronique, tout va y passer. Écoute, bonjour Eugénie, merci beaucoup d'avoir accepté de participer au podcast légitime pour parler de cycles, pour parler d'hormones. Je pense qu'il va y avoir pas mal de choses à raconter là-dessus. Mais avant qu'on commence et qu'on rentre dans le sujet, est-ce que tu pourrais me raconter une anecdote un peu originale, un peu marrante sur toi ? Alors, qu'il soit lié au cycle ou pas, ça peu importe, mais un truc qu'on ne sait pas sur toi.
- Speaker #1
Et déjà, hello Clémentine et merci beaucoup de m'avoir invitée. Comme je t'ai dit, c'est le premier podcast dans lequel je suis invitée, donc ça me fait trop plaisir. Et de parler de cycle, c'est un sujet qui me passionne. Alors écoute, je ne sais pas si ça va être très original, mais je dirais que je suis trilingue, donc c'est pour ça que parfois je bug un petit peu sur mon français. Je suis naturopathe, mais je ne mange pas tous les jours très équilibré. Mais je pense que tout ce qui est les petits gâteaux, le petit verre de vin, tout ça c'est quelque chose que j'aime beaucoup et je pense que ça fait aussi partie d'une alimentation équilibrée. Donc voilà, je ne suis pas une nature parfaite, mais c'est aussi ce que j'essaye de transmettre à mes clientes et aux personnes que j'accompagne que tous les petits plaisirs de la vie, ça fait partie de l'équilibre. Je pense que c'est important aussi de partager ça parce qu'on a souvent tendance à penser, en tout cas je pense que c'est une grande peur aussi des femmes qui veulent... prendre en charge leur cycle, que ça va forcément passer par une alimentation parfaite, etc. Et on n'a pas forcément envie de ça et je pense que c'est normal. Mais une alimentation équilibrée, c'est aussi profiter d'un petit verre de vin de temps en temps et d'un bon burger de temps en temps aussi. Je pense que ce n'est pas une anecdote très originale, mais en tout cas, je pense que c'est important de partager ça. Moi aussi, je me fais plaisir de temps en temps.
- Speaker #0
Trop bien. C'est déjà trop bien, tu as raison. Je pense que c'est important d'insister sur le fait que... Dans n'importe quel domaine finalement, que ce soit l'alimentation ou n'importe quoi, il n'y a pas besoin d'être parfait, d'être 100% tout le temps au top. Moi, je parle beaucoup confiance et estime de soi. Il y a des fois où tu n'arriveras pas à avoir le positif, où tu n'auras pas envie, où tu auras juste envie d'être en PLS dans ton lit et puis de bouffer de la glace et ça sera très bien. Et tu n'as pas besoin de toujours essayer d'être au top, de toujours trouver des solutions tout de suite, etc. Foutons-nous la paix sur l'alimentation, sur le... sur tout en général comme tu dis le but c'est de trouver de l'équilibre donc après c'est pas parce que tu vas manger un burger une fois dans la semaine que ça y est tout va s'écrouler autour de toi au contraire je pense que ça aide aussi à la santé mentale derrière de s'accorder ces petits plaisirs là aussi pour
- Speaker #1
tenir sur la durée carrément ouais carrément mais je pense que c'est important de trouver un équilibre là dedans et de pas culpabiliser moi je sais que j'ai des personnes que j'accompagne qui se culpabilisent à fond le web manger un brownie, de manger plusieurs parts de gâteau parce que c'était l'anniversaire de quelqu'un. Et j'ai envie de dire que vraiment, c'est normal d'avoir ces envies-là et ça fait partie de l'équilibre aussi. Et même si on a une bonne hygiène de vie de manière générale, ce n'est pas ça qui va faire que ça va déséquilibrer les hormones et le cycle. Donc ouais, même moi, j'ai une alimentation pas parfaite, mais je pense que ça fait partie du jeu.
- Speaker #0
Trop bien, trop trop bien. Et juste, t'as dit que t'étais trilingue, donc c'est-à-dire français,
- Speaker #1
anglais et néerlandais. Ouais, néerlandais. Alors, j'ai un papa français et une maman néerlandaise, enfin belge, et je parle le néerlandais. Et je m'en mêle un peu les pinceaux des fois avec mon français, parce que je ne le parle pas quotidiennement. Je fais aussi des consultations en Belgique, en néerlandais du coup. C'est vrai que je ne communique pas forcément là-dessus sur Instagram parce que, voilà, j'ai... Bon, j'ai choisi de communiquer qu'en français là-dessus. Mais ouais, du coup, je fais des accompagnements aussi en néerlandais en Belgique.
- Speaker #0
Qu'est-ce qui t'a amené à t'intéresser au cycle féminin ? Est-ce que ça s'est fait un petit peu par la force des choses ? Ou est-ce qu'il y a quelque chose qui s'est passé où tu t'es dit j'ai envie de m'intéresser à ça ? Ou est-ce que c'était de la curiosité ? Qu'est-ce qui t'a amenée là ?
- Speaker #1
Yes, alors je dirais que tout a commencé avec... J'ai été diagnostiquée SOPK il y a quelques années. Donc pour celles qui ne connaissent pas, le SOPK c'est le syndrome des ovaires polycystiques. Ça peut être un déséquilibre dans lequel les femmes ont des cycles longs, des cycles irréguliers, un excès d'androgène. Et il y a tout un tas de symptômes qui peuvent en être à l'origine. Notamment la perte de cheveux, la prise de poids, la fatigue chronique, l'acné, etc. et j'ai eu plusieurs de ces symptômes étant jeune et c'est vrai que j'ai jamais fait en fait le lien entre mes symptômes et le déséquilibre hormonal alors c'est que après plusieurs années que quand j'étais diagnostiquée à SOPK j'ai eu disons un mot sur mes mots et j'ai compris qu'il y avait des solutions naturelles possibles. Et je pense que j'ai eu un réel déclic, disons. Donc, c'est grâce au diagnostic SOPK que je me suis intéressée à la naturopathie, que j'ai trouvé des solutions naturelles et que j'ai réussi à rééquilibrer mes symptômes et mes hormones. Et en fait, j'ai eu un réel déclic pendant la formation de naturopathie où je me suis dit, waouh, mais c'est impressionnant en fait, à quel point... nous en tant que femmes, mais on ne sait absolument rien sur nos cycles. Et surtout, quand on a des symptômes, alors déjà, quand on n'a pas de symptômes, on ne sait absolument rien, mais quand on a des symptômes, on est complètement perdu, on n'est pas du tout autonome et on dépend en fait de quelqu'un d'autre ou de la pilule ou des médicaments pour prendre en charge nos symptômes. Et en fait, on n'est pas du tout autonome dans... dans nos observations, dans le fait qu'on peut tout à fait être actrice de notre santé. Et il y a tout un aspect empowerment aussi derrière, dans le sens où j'ai compris à quel point comprendre son cycle et comprendre la complexité de l'équilibre hormonal, j'ai compris à quel point tout ce qui tourne autour des cycles et des hormones et des règles, c'est vraiment un sujet tabou. Et que si les femmes apprenaient à... vraiment comprendre leur corps, comprendre leur équilibre hormonal, à devenir actrice de leur santé. En fait, je pense que nous, en tant que femmes, on vivrait beaucoup plus sereinement, on serait beaucoup plus alignées avec nous-mêmes et je pense que surtout, on serait beaucoup plus en paix avec nous-mêmes et aussi avec notre entourage. Parce que c'est vrai que, quand on ne subit plus notre cycle, qu'on le comprend, qu'on vit sereinement avec, il ne faut pas oublier que ça a aussi un impact sur notre entourage. On ne se prend plus la tête avec... nos amis, notre copain, etc. en phase luthéale notamment. Et voilà, je pense que c'est ultra important. En tout cas, moi, ça me parle énormément depuis que j'ai appris à observer tout ça, à observer mon cycle. C'est vraiment quelque chose que j'ai envie de transmettre sur les réseaux. Je parle beaucoup d'apprendre comment faire de son cycle une force.
- Speaker #0
Ok, trop bien. Parce que c'est vrai que je rebondis là-dessus, mais c'est vrai que quand on parle de connaissance de son cycle... Moi, si je me reprojette quand j'étais ado ou quoi que ce soit, à part savoir que ça arrivait une fois par mois et que je souffrais clairement beaucoup, beaucoup, et de me dire, il paraît que c'est normal d'avoir mal dans ses règles. Donc bon, en allant un peu plus loin, c'était pas trop normal parce que vraiment, ça me mettait dans des états pas terribles, mais... Mais en fait, t'as pas trop de connaissances, en tout cas à l'époque. Je pense que ça commence justement... On commence à avoir un peu plus d'informations. Justement, tu parlais de SOPK. Même, je pense à l'endométriose. On commence à avoir des informations. Ça devient concret un petit peu, ces choses-là. Mais... C'est vrai qu'on n'a aucune connaissance, et puis même tu parles de cycle, tu me parles de phase luthéale. Je ne pense pas que là, les personnes qui nous écoutent sont forcément au courant de ce que c'est tout ça. Du coup, c'est quoi en fait le cycle ? Déjà, si on parle de la base de la base, parce qu'on parle de cycle, mais c'est quoi ? Ça représente quoi ? Voilà, il y a différentes phases. Qu'est-ce donc ?
- Speaker #1
Bonne question. J'aime bien cette question parce que c'est vrai qu'on pense qu'un bon cycle, c'est juste le fait d'avoir des règles, des menstruations qui ne sont pas douloureuses. Et voilà, ça, c'est un bon cycle. Et en fait, ça a été un petit peu mon cas il y a quelques années. Je n'ai jamais vraiment souffert de règles douloureuses. et je pensais que j'avais un bon cycle. Ah, quelle erreur ! En fait, un bon cycle, déjà, ça commence par une ovulation. Une ovulation, donc la présence d'ovulation, et la qualité de l'ovulation, et c'est ça qui va en fait dicter le reste du cycle. C'est ça qui va dicter notamment si on va avoir des règles douloureuses ou pas. Alors, entre autres, il y a aussi d'autres choses qui peuvent impacter le fait d'avoir des règles douloureuses ou pas. Mais c'est vrai qu'on a très tendance à se focusser sur la présence de menstruations et si les menstruations sont abondantes ou douloureuses. la base de la base d'un bon cycle, c'est vraiment est-ce qu'on a ovulé et comment était la qualité de l'ovulation. Ensuite, on peut aller regarder du côté de la durée du cycle. Un cycle normal, un bon cycle, en fait, c'est un cycle qui est régulier. Alors, on peut avoir quelques jours de différence, ça ne pose pas forcément problème, mais c'est un cycle qui, quand même, est assez régulier, qui va durer pas plus de 35 jours et dans lequel, tu l'as dit, dans lequel les menstruations sont... pas non plus douloureuse ou nous empêche de faire des choses dans la vie quotidienne, parce que c'est très souvent quelque chose qui a été normalisé, mais qui n'est absolument pas normal. Toutes les douleurs qui sont liées au cycle, donc je pense au SPM, aux règles douloureuses, abondantes, les cycles qui sont longs, etc. Ça, c'est vraiment un signe que quelque chose ne va pas et qu'il faut aller creuser au niveau des hormones et de l'équilibre hormonal. Ok. qu'est-ce qui cloche et qu'est-ce que je peux aller faire pour réguler tout ça et pour apaiser tout ça. Et oui, on peut vivre un cycle avec le moins de douleurs possible. Alors, c'est pas forcément facile, surtout pour les femmes qui sont notamment touchées par l'endométriose, par exemple, mais il y a énormément de choses qu'on peut mettre en place pour apprendre à apaiser nos symptômes et de façon naturelle.
- Speaker #0
Ok, ça marche. Pas plus de 35 jours. Il faut qu'il y ait une ovulation. Comment on sait qu'on a une ovulation ?
- Speaker #1
Yes. Alors, je pense que... Non, mais c'est une bonne question, parce que, voilà, pour moi, ça me paraît tellement... Enfin, c'est pas logique, ouais, mais c'est vrai qu'on ne sait pas forcément quand on a eu une ovulation et si elle était qualitative. Donc, il faut savoir qu'en première partie de cycle, on produit des oestrogènes, et ces oestrogènes, ils vont... entre autres, il va y avoir une action de rétention d'eau. Et on va voir que les follicules qui maturent... Donc on a une croissance d'oestrogène liée à ça et on va avoir une glaire, la glaire cervicale du coup, qui va devenir de plus en plus crémeuse, de plus en plus visqueuse et qui au pic d'ovulation en fait, on va ressentir une glaire qui est très élastique. Donc ça déjà, c'est une des choses qu'on peut mettre en place pour l'observation du cycle au niveau observation, pas forcément de l'énergie, mais des choses physiques. Donc l'observation de la glaire et le pic de glaire quand on observe vraiment une espèce de blanc d'œuf, une glaire très étirable, ça c'est vraiment signe qu'il y a ovulation. Et quand on observe son cycle aussi avec la prise de température, donc c'est la symptothermie, quand on associe l'observation de la glaire et l'observation de la température et l'observation de la position du col de l'utérus, on va voir que le jour qui suit l'ovulation, on va avoir une montée. de température, et cette température va rester sur un plateau haut jusqu'à l'arrivée des règles. Et en fait, le fait qu'on a une glaire très irritable d'un coup, et les jours qui suivent, tout d'un coup elle s'est asséchée par l'action de la progestérone qui est produite par le corps jaune après l'ovulation. cette glaire va s'assécher d'un coup et c'est signe en fait que l'ovulation est passée et quand on suit sa température, on va observer en fait une montée de température qui reste sur un plateau haut. Donc ça c'est vraiment le signe qu'il y a bien eu ovulation. Ça peut varier d'une femme à l'autre dans le sens où on peut avoir... des femmes qui manquent d'oestrogène et qui n'observent pas forcément de glaire cervicale. Et ça aussi, tu vois, ça c'est un signe qu'il faut aller creuser. Si vraiment on n'observe pas de glaire, c'est signe qu'il y a un manque d'oestrogène. Et ça, encore une fois, ça va avoir un impact sur tout le cycle, sur nos symptômes physiques, l'assèchement de la peau, la perte de cheveux, etc. Et surtout si on est en projet bébé, c'est ultra important d'apprendre à observer. ces signes pour mieux comprendre l'équilibre oestrogène-progestérone. Et j'aime bien dire que les deux, elles sont ultra importantes pour la santé de la femme. Quand on apprend à s'observer, on apprend à savoir en fait. Si on est dans un bon niveau d'oestrogènes, un bon niveau de progestérone, et les deux, il faut bien comprendre que les deux, ils travaillent ensemble, c'est vraiment une petite danse de duo. Ils dansent ensemble comme les couples de patins à glace, et quand il n'y a pas l'un sans l'autre, et c'est important de comprendre ça pour... pour avoir une bonne santé, pour atteindre une bonne santé.
- Speaker #0
Ok, ça marche. Trop bien. Donc oui, c'est plutôt observer la glaire cervicale, tu dis, pour voir déjà est-ce qu'il y en a, est-ce qu'il n'y en a pas, dans quel état elle est, enfin est-ce qu'elle... qu'elle a son évolution normale, on va dire, d'élastique à assez sec finalement. Et déjà, ça, ça peut être un bon indicateur de s'il y a eu ovulation et si le cycle semble bien parti en tout cas.
- Speaker #1
Exactement, oui, exactement. Et bien comprendre que... que cet équilibre oestrogène-progestérone est ultra important pour la santé de la femme et que les oestrogènes, la progestérone sont vraiment complémentaires l'une de l'autre et vont avoir toute une influence sur la santé de la femme de manière générale, c'est-à-dire l'aspect des cheveux, l'aspect de la peau, la prise de poids ou non, les risques plus élevés de fausses couches, de cellules cancéreuses qui vont commencer à se développer, etc. Donc c'est vrai que C'est important vraiment de comprendre à quel point cet équilibre a un aspect qui est bien plus important que des règles douloureuses ou pas, par exemple. Mais c'est parce que c'est vraiment, on se base tellement sur les règles et on vit en tant que femme de règles en règles, alors que l'ovulation, c'est vraiment le point phare du cycle et que cet équilibre oestrogène-progestérone, il va avoir un impact qui est bien plus grand que... l'aspect des règles, par exemple.
- Speaker #0
Ok. Ok, ça marche. Du coup, on doit faire attention à ce qu'il y a d'autres choses auxquelles on peut faire attention, justement, pour savoir si le cycle est bon ou s'il y a des petits indices. Alors, tu parlais de perte de cheveux, etc. Manque d'énergie aussi. Qu'est-ce qui est indicateur potentiellement ? Parce qu'évidemment, ça peut être plein de choses, mais qu'est-ce qui peut être indicateur que le cycle ne va pas ? Forcément très bien.
- Speaker #1
Alors ouais, ça peut être des cycles longs. Si on a des cycles qui sont de 35 jours ou plus, là clairement, il y a quelque chose qui ne va pas. Donc est-ce qu'on a ovulé ? Peut-être pas. Peut-être que c'est des saignements de privation. On regarde la durée. La durée du cycle, la durée de la phase folliculaire, la durée de la phase luthéale, la durée des règles. On va regarder tout ça. Quand on a appris à observer l'ovulation, et s'il y a eu présence d'ovulation ou pas, on peut aller regarder quelle a été la durée de la phase folliculaire, quelle a été la durée de la phase luthéale. Et une phase luthéale courte, pour donner un exemple, une phase luthéale qui est courte, où on observe des signes de spotting à la fin sur plusieurs jours, ça concrètement c'est un exemple de signe d'un manque de progestérone. Il y a aussi tous les symptômes, comme tu viens de le dire, qui sont liés à la perte de cheveux, au manque d'énergie, quelqu'un qui est fatigué. constamment fatigué, clairement, il y a un problème de déséquilibre hormonal. Là, vraiment, ce n'est pas normal. L'acné hormonal aussi, les symptômes SPM, ici, encore une fois, même si c'est normalisé, ce n'est pas pour autant normal. Et c'est possible d'apaiser les symptômes de SPM. Donc, c'est tout ce qui est état dépressif, rétention d'eau, la prise de poids, les seins douloureux, etc. Ce n'est pas normal. Et en fait, je trouve ça... hyper intéressant de prendre conscience que le corps nous parle et qu'il essaye vraiment de nous dire que quelque chose ne va pas. Donc quand on observe des symptômes qui reviennent fréquemment et que peut-être ça fait des années qu'on en souffre, ne pas se dire que c'est normal et que c'est normalisé et qu'on connaît quelqu'un d'autre qui a les mêmes symptômes. Ça ne veut rien dire et c'est vraiment signe que quelque chose ne va pas. Et que quand on voit des symptômes qui réapparaissent ou qui sont là, même si elles sont là depuis des années, il faut aller creuser. Et il ne faut pas hésiter à se faire accompagner pour ça.
- Speaker #0
D'accord. Juste petite précision parce que tu parles de phase luthéale, c'est la phase, c'est quoi ? C'est après l'ovulation ? C'est quand ?
- Speaker #1
Oui, exactement. Donc quand on regarde le cycle, on peut le diviser en plusieurs parties. Donc on a nos menstruations et puis après nos follicules commencent à grandir. Il y en a un qui arrive à maturation. Toute cette phase, c'est la phase folliculaire. Folliculaire, le nom parle de lui-même. C'est les follicules qui commencent à maturer. Et il y en a un qui arrive à maturation, va donner lieu à l'ovulation. Donc ça, c'est l'ovulation. Et puis ensuite, après l'ovulation, on a le corps jaune qui va produire de la progestérone. Et là, en fait, on est en phase luthéale. Donc c'est vraiment la partie entre l'ovulation et l'avant-dernier jour, le dernier jour du cycle. et le jour d'après, les menstruations arrivent, et le cycle recommence. Donc, on a les menstruations, la phase folliculaire, l'ovulation, et la phase luthiale.
- Speaker #0
Ok, ça marche. Je préfère préciser, parce que c'est vrai que, voilà, j'étais pas sûre, et pour les auditrices, ça sera bien si on a le détail, comme ça, on est toutes sur les mêmes bases. Et du coup, tu parlais du SPM, justement, donc le syndrome prémenstruel. et qu'il n'est pas censé être douloureux, on n'est pas censé avoir des douleurs, tu disais les seins gonflés, ou petit épisode un peu dépressif, genre je remets toute ma vie en question, qu'est-ce que je fous là, je vais tout quitter, je suis pas bien et tout. Du coup, ça serait quoi ? Est-ce qu'il y a des bons SPM ou est-ce qu'on n'est pas censé avoir un syndrome prémenstruel ?
- Speaker #1
On n'est pas censé avoir un syndrome prémenstruel. Et encore une fois, c'est dommage parce que je pense qu'on a vraiment normalisé le SVM dans le sens où, depuis toute jeune, je pense que dès qu'on a ces symptômes-là, on a tout entendu, je pense, une fois dans notre vie, au moins, la fameuse phrase Oh, mais qu'est-ce que tu as ? C'est les hormones. Je suis sûre que tu vas avoir tes règles bientôt. Et ouais, on peut avoir tout un tas de symptômes physiques ou émotionnels qui arrivent pendant cette phase. Merci. Et c'est vraiment signe en fait qu'il y a un certain déséquilibre entre les oestrogènes et la progestérone. Disons que dans un cycle normal, on devrait avoir plus d'oestrogènes. plus de progestérone que d'oestrogène dans la deuxième partie du cycle. Et ce qu'on revoit très souvent, c'est qu'on a trop d'oestrogène par rapport à la progestérone. Alors, on peut avoir une mauvaise élimination des oestrogènes ou une mauvaise production de la progestérone. Ce déséquilibre va avoir, en fait, un impact sur nos symptômes juste avant nos règles. Et selon les symptômes qu'on a, on va pouvoir aller creuser, en fait, si on a... Ouais, s'il y a quelque chose au niveau d'une mauvaise élimination des oestrogènes ou s'il y a quelque chose plutôt au niveau d'un manque de production de progestérone. C'est quelque chose qui arrive, disons, assez fréquemment. Je pense que ça touche, si je ne dis pas de bêtises, jusqu'à... Il me semble 85% des femmes. Mais il faut se dire qu'on vit quand même dans un monde où il y a énormément de perturbateurs endocriniens. L'alimentation aujourd'hui est beaucoup moins nutritive qu'il y a 50 ans. Et on a un mode de vie qui n'est pas optimal pour nous, les femmes en tout cas. Les premières clés, c'est de vraiment aller creuser. Qu'est-ce que je peux mettre en place au niveau de l'alimentation ? qu'est-ce que je peux mettre en place au niveau de la gestion du stress, et que c'est vraiment possible d'apaiser ces symptômes-là.
- Speaker #0
Ok, ça marche. Du coup, le stress peut avoir un impact sur notre cycle, ou sur la production de progestérone ou d'oestrogène, ça peut avoir un impact sur tout ça.
- Speaker #1
Yes, carrément. En fait... on fait beaucoup le focus sur l'alimentation. Et moi, je vois beaucoup de femmes qui... Après, j'en ai fait partie, mais de se dire, OK, j'ai ces symptômes-là, je vais essayer de passer à une alimentation vegan ou végétarienne, ou je vais essayer d'éliminer le gluten, je vais essayer de ne plus manger de lactose du tout, etc. Ou je supprime les glucides, ou je passe au jeûne intermittent, etc. Et penser que ça va améliorer les choses. Spoiler, je pense que la plupart du temps, ça ne fait qu'empirer les choses. En fait, on fait l'impasse sur les autres choses qui peuvent impacter le cycle, et notamment le stress, qui est un des deux... pilier à côté de l'alimentation qui peut venir fortement impacter le cycle. Pourquoi ? Parce que le stress, quand on stresse, on produit du cortisol. Et le cortisol, en fait, il est produit à partir de la même hormone mère, la préninolone, qui est également nécessaire pour la production de progestérone. Et donc, en fait, quand on stresse trop, il y a trop de cortisol et il y a trop de préninolone utilisée pour produire le cortisol. et il ne reste plus grand-chose pour produire la progestérone. Et on se retrouve dans une situation où on manque de progestérone et donc on va avoir un déséquilibre au niveau oestrogène-progestérone. Et c'est pour ça qu'on vit tellement dans une société où on nous apprend à être ultra productif, à être dans une énergie qui est plus, plus, plus, même au niveau du sport. Moi, il y a quelque chose qui m'a toujours dérangée par rapport au sport, c'est de toujours, et surtout en tant que femme, on nous a appris, alors je ne dis pas en tant que femme, mais en fait, on nous a appris à s'hyper-challenger, se mettre en compétition par rapport au sport. Et tu es vraiment nul si tu ne vas pas à la salle de sport et courir autant par semaine, alors qu'en fait, notre cycle ne nous permet pas d'être. dans une énergie qui est ultra productrice tout le temps. et qu'on est dans cette même énergie ultra-productrice quelques semaines avant notre cycle et pendant nos règles, ça aussi, ça peut venir puiser dans le niveau de progestérone dans le sens où on apporte un stress supplémentaire et ça va créer tout un déséquilibre. Encore une fois, ça va accentuer nos symptômes et ça va faire qu'on va vivre notre cycle beaucoup plus difficilement puisqu'on va avoir une apparition de nos symptômes et que potentiellement, on pourra avoir... plus de symptômes SPM ou de règles douloureuses, etc. Le message que j'ai envie de faire passer, c'est vraiment d'apprendre à s'écouter, d'apprendre à ralentir au niveau, pendant la phase luthéale, et apprendre à vivre selon sa cyclicité du cycle, parce que on a vraiment des énergies qui sont propres à chaque phase du cycle, et c'est ultra important d'apprendre à les écouter et à en faire un atout.
- Speaker #0
Ok, trop bien. Juste par rapport aux hormones, parce que tu as parlé de sport et ça m'avait fait rire, je ne sais pas si c'est quelque chose qui est vrai, mais que les femmes enceintes pouvaient avoir de meilleures performances sportives à cause des hormones, au début en tout cas, ou à certaines phases où j'ai vu certaines femmes qui justement avaient de meilleures perfs grâce ou à cause, je ne sais pas, des hormones. Je ne sais pas si c'est avéré, mais j'ai trouvé ça rigolo.
- Speaker #1
Ok, alors je t'avoue que je ne pourrais pas... Je ne sais pas, je n'ai jamais entendu ça. Moi, j'ai plutôt lu qu'à l'inverse, avant l'ovulation et pendant la première partie du cycle, on avait une meilleure capacité à développer une certaine masse musculaire et que pour les femmes qui veulent vraiment s'entraîner, qui ont vraiment un but sportif, par exemple aller courir un marathon ou développer une masse musculaire de manière générale, c'est plus conseillé de faire ça et d'augmenter son entraînement avant l'ovulation, pendant la première partie du cycle, qu'en deuxième partie du cycle. La deuxième partie du cycle, c'est vraiment la phase où c'est conseillé de ralentir et de se mettre plutôt au pilates, au yoga, à la marche, à la natation, mais au sport un petit peu plus doux, entre guillemets.
- Speaker #0
ok c'est intéressant là c'était pour les femmes enceintes donc tu vois il y a peut-être un truc je te laisserai regarder tu nous feras un update hyper curieuse du coup mais du coup c'est intéressant cette idée d'énergie parce que là tu me parles d'énergie que c'est plus intéressant si t'as envie de faire de la perf ou d'être productive visiblement en première phase du cycle c'est plus facile ou il vaut mieux se préserver en deuxième phase en tout cas c'est quoi justement ces énergies c'est vraiment ça comme ça que tu les sectionnes c'est vraiment première phase on est plus dans l'énergie deuxième phase c'est prépare-toi,
- Speaker #1
repose-toi les menstruations arrivent en gros ouais mais c'est exactement ça c'est exactement ça et pour mieux comprendre j'aime bien diviser le cycle en 4 phases qu'on va correspondre aux quatre saisons. On n'invente rien, c'est quelque chose qu'on voit dans les livres, etc. En première partie du cycle, ça c'est, on peut le correspondre au printemps. Et donc, je pense qu'on est toutes d'accord pour dire que nous, pendant l'année, pendant le printemps, on a une énergie qui est grandissante, on a de plus en plus confiance en soi, on a envie de se tourner vers les autres et aussi de faire de plus en plus d'activités, tourner vers les autres, vers l'extérieur, etc. et on a une énergie de plus en plus créatrice. On a envie de faire plein de choses. Et l'hiver est dernier à nous, et on sent que le printemps, la nature commence à renaître. On peut vraiment observer pendant son cycle une énergie qui correspond un petit peu au printemps, dans le sens où, sous l'action des oestrogènes, on va avoir plus confiance en nous, on va avoir plus d'énergie créatrice. C'est vraiment le moment idéal aussi de commencer des nouveaux projets, par exemple de faire une interview pendant la phase folliculaire. Voilà, donc c'est vraiment la phase où on va avoir confiance en soi plus plus. Ensuite, l'ovulation correspond à l'été. Donc là, on va être à notre pic d'énergie et on va vraiment avoir un maximum de confiance en soi. Et c'est aussi pendant le printemps et l'été On parlait du sport, c'est exactement ces périodes-là où on peut se challenger aussi au niveau du sport, essayer des choses un petit peu plus compétitives. Et ensuite vient l'automne, et l'automne, exactement pendant les saisons de l'année, on sent que l'hiver arrive, et c'est une période, une saison qui est beaucoup plus...
- Speaker #0
tourner vers un repli vers soi qui nous invite à se reconnecter à nous-mêmes et à ralentir. Et ça, en fait, c'est vraiment quelque chose que quand on apprend à s'observer, on va beaucoup plus observer ces différences d'énergie. C'est une phase aussi qui, sous l'action de la progestérone, on est plus apaisé. On a aussi beaucoup plus de clarté. Alors ça, c'est assez impressionnant quand on apprend à s'observer, mais concrètement, Moi, personnellement, c'est une phase où j'ai vraiment envie de faire le ménage, par exemple, parce qu'il y a vraiment une clarté d'esprit dans le sens où tu vois vraiment toutes les choses qui ne sont pas rangées à leur place, qui dérangent un peu par rapport au sport, faire des sports plus doux, etc. Et ensuite vient l'hiver, qui est lié aux menstruations et où clairement, ce n'est pas le moment de faire 10 000 choses. C'est vraiment un moment où c'est important de ralentir quand on peut, comme en hiver, où on est un petit peu plus... tout doux au fond du canapé à regarder Netflix. C'est exactement ça. Et je pense que c'est important de ne pas culpabiliser par rapport à ça et de se dire, écoute, c'est l'hiver, c'est normal. Je ressens une énergie qui est très replie sur soi. Et c'est important, en fait, vraiment de s'écouter, de ralentir. Et encore une fois, tout ça, c'est des énergies qu'on va apprendre à... observer et on peut en faire un atout comme j'ai dit en première partie du cycle on va vers on va essayer d'aller vers dehors on va essayer de d'utiliser cette confiance en soi et en fait en deuxième partie du cycle on va essayer d'utiliser cette énergie plutôt carrée, un petit peu clarté d'esprit, repli sur soi et on est vraiment dans une énergie yin yang et je sais encore une fois tout ça c'est très c'est théorique et c'est pour faire passer l'information, mais je sais que quand on a des enfants ou qu'on a un travail qui demande énormément d'énergie, je sais que sur papier, c'est facile à dire et que c'est beaucoup plus difficile à appliquer dans la vie quotidienne. Donc voilà, encore une fois, je sais que ce n'est pas si facile à faire, c'est plus facile à dire qu'à faire, mais en tout cas, quand on a cette information, on voit vraiment notre cycle autrement, on le vit autrement et ça aussi, c'est vraiment une... un outil d'empowerment.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. De toute façon, je pense que oui, dès que tu commences à... à prêter attention à toi, à t'observer sur tous les niveaux. Ça, ce que tu parles, les saisons aussi, c'est ce qu'on voit aussi quand on parle de tout changement, de toute façon qu'on va initier dans notre vie, c'est pareil. T'as le printemps, t'as des nouveaux projets qui arrivent. L'été où t'es à fond, tu te dis je me lance à fond. L'automne où là tu commences à te remettre en question. Et puis l'hiver où, ben, exactement pareil, c'est repli sur soi. Là, je me repose, je prends le temps qu'il faut pour retourner au printemps, revivre le printemps après. Mais de toute façon, la vie est cyclique, donc ce n'est pas étonnant aussi qu'on retrouve ça dans tout ce qui est cycle féminin.
- Speaker #0
Encore une fois, moi, j'ai vraiment appris à comprendre cette cyclicité. Au début, vraiment, je voulais comprendre mon cycle. C'était purement pour apaiser mes symptômes SOPK. Et en fait, j'ai vraiment compris à quel point le cycle était quelque chose de beau. et de complexe, mais de beau à la fois, et que je trouve ça dommage qu'on ne nous apprenne pas, en fait, on a toute une fluctuation hormonale qui a un impact sur la fluctuation d'énergie et mentale, au final. Il y a vraiment quelque chose de très, très beau. Magique, ça fait un peu bisounours. Mais je pense que tu vois ce que je veux dire. Quand on apprend ça, c'est vraiment quelque chose de très beau. Et après, c'est quelque chose qu'on va plutôt observer quand on n'est pas sous contraception hormonale. donc je pense que les femmes qui nous écoutent et qui sont sous pilule, elles vont pas forcément se reconnaître dans ces phases là peut-être elles vont se reconnaître sous l'hiver par exemple quand on est pas sous contraception hormonale en fait on apprend on réapprend à se connaître et c'est vraiment très
- Speaker #1
beau je suis d'accord c'est vrai que pendant longtemps j'ai été sous pilule aussi voilà parce que il faut bien faire avoir une contraception, et que c'était le moyen de contraception, on va dire, de base, un peu donné pour tout et n'importe quoi, etc. Et c'est vrai que, pour le coup, j'étais complètement déconnectée de mes cycles. Alors là, pour le coup, ça n'existait pas. Vraiment, ça n'existait plus. Donc, moi, j'étais bien, j'avais plus de douleurs, tout allait bien sous le soleil, je n'avais pas l'impression d'avoir des fluctuations émotionnelles énormes ou quoi que ce soit. Mais c'est vrai que... là pour des raisons personnelles je me suis dit c'est bon j'en ai marre j'arrête et là tu refais connaissance justement comme tu dis avec ton corps avec comment tu fonctionnes,
- Speaker #0
avec ce que tu ressens avec les énergies différentes et là tu fais wow qu'est-ce que c'est que ça c'est une grande facette de nous en fait qu'on apprend qu'on apprend à connaître qu'on apprend à connaître que si on a pris une contraception hormonale dès la première année de nos règles en fait on a jamais appris à connaître réellement l'impact de nos hormones sur notre humeur sur tout ça et c'est dommage parce que ouais aussi on donne On propose la pilule hyper facilement alors qu'il y a énormément de solutions naturelles aussi. Et ouais, j'ai des femmes qui... que j'accompagne qui ont la quarantaine, qui justement ont arrêté la pilule et se disent mais waouh ! Pourquoi je me sens si bien dans mon corps ? Pourquoi en fait je n'étais pas au courant que ça allait impacter autant mon cycle pendant des années ? Et pourquoi en fait c'est que maintenant que j'apprends à me connaître réellement sous mes vraies hormones ? Alors ouais, je trouve ça très très beau en fait. Et par rapport à la pilule, il faut bien savoir aussi que on a... la pilule va augmenter l'élimination de certains nutriments. Par exemple, le magnésium, les vitamines B, etc. Et donc, ça aussi, on ne le dit pas forcément, mais c'est important de soutenir son corps quand on prend la pilule contraceptive. De ne pas forcément penser au après la pilule, mais de aussi penser au pendant la pilule, de venir soutenir son corps pendant la prise de la pilule. et de se dire, ok, cette pilule, elle va aussi avoir un impact sur mon taux de magnésium, les vitamines B, le zinc, etc. Et que c'est important de venir soutenir son corps même pendant la prise de la pilule. Alors, je ne suis pas anti-pilule, mais c'est vrai que chaque femme qui arrête la prise de la pilule, elle se dit, c'est assez impressionnant à quel point je redécouvre mon corps et je redécouvre cette fameuse cyclicité dont tout le monde parle. On pense... pensent être cycliques parce qu'on a ces saignements. Mais encore une fois, un cycle n'est pas forcément basé sur les règles après règles, mais il y a vraiment cette ovulation qui, elle, va avoir tout un impact sur notre humeur, nos symptômes, etc., grâce à la production d'oestrogène progestérone. C'est vraiment là que tout se joue et les règles sous pilule, ce ne sont pas de vraies règles vu qu'il n'y a pas eu d'ovulation, donc c'est vraiment des saignements de privation. Donc on peut penser qu'on est cyclique. mais c'est assez biaisé en fait.
- Speaker #1
Ok, ça marche. C'est intéressant ça, parce que c'est vrai que, de toute façon, quand on prend la pilule, on a bien conscience qu'il y a quelque chose de pas normal, que le rythme n'est pas normal. En plus, moi, j'étais sous pilule où je n'avais pas mes règles, donc clairement, je savais que ce n'était pas normal. Mais en même temps, comme ça me soulageait des règles douloureuses et qu'à l'époque, on ne savait pas non plus trop qu'est-ce qu'on peut faire à part des médicaments ou la pilule. toi t'es bien contente aussi quand t'es ado de te dire ou même jeune femme non c'est bon je suis tranquille j'ai pas mal et en plus j'ai même pas besoin de galérer tous les mois mais finalement quand tu te rends compte et que tu te dis ouais mais en vrai c'est vraiment pas normal de pas avoir ces règles ou de les avoir je sais pas combien de jours enfin en fonction des traitements hormonaux etc tu te dis bon on va peut-être essayer de revenir quand même à quelque chose de plus naturel mais après derrière c'est ça je pense aux femmes qui ont des règles très douloureuses tu nous l'as dit c'est un déséquilibre c'est qu'il y a quelque chose qui coince mais je peux comprendre aussi qu'elles aient un peu peur de d'arrêter par exemple une contraception. Alors, outre le fait que le but, c'est aussi d'éviter parfois de tomber enceinte si tu n'en as pas envie, mais je comprends qu'elles aient aussi un peu peur d'arrêter si c'est pour réavoir des douleurs. Du coup, toi, tu nous dis, il y a des choses possibles pour limiter ces douleurs, pour arrêter d'avoir mal, en tout cas pour minimiser un maximum. Oui,
- Speaker #0
alors déjà, c'est hyper important de faire passer le message que... quand il y a des douleurs liées au cycle, que d'une part... Alors certes, la pilule va peut-être venir... mettre sous silence ces douleurs-là. Mais clairement, quand on va arrêter la pilule, vu que la cause n'a pas été gérée ou trouvée, et on n'a pas travaillé sur la cause, les douleurs risquent de réapparaître. Donc oui, ça peut être une solution de courte durée, comme tu l'as dit, si les règles sont vraiment... C'est impossible à vivre. Mais oui, c'est hyper important de comprendre qu'il y a des solutions naturelles. Et du coup, les solutions naturelles, alors je dirais que... Ça passe par l'alimentation, déjà. Regarder plutôt ce qu'on peut venir ajouter dans l'alimentation plutôt que de ce qu'on peut retirer. C'est vraiment la chose par laquelle on passe en consultation. Quand j'accompagne les femmes en déséquilibre hormonal, c'est on regarde l'alimentation, on se dit Ok, qu'est-ce que tu peux venir ajouter ? Alors bien sûr, je ne parle pas des intolérances maladie celiaque, etc. Mais la plupart du temps... je vois qu'on a un petit peu perdu en fait cette alimentation. brutes, variées. Donc, rajouter, par exemple, des graines germées, adopter le seed cycling, adopter deux petits poissons gras, par exemple, par semaine pour bien ajouter les sources d'oméga-3. Il y a le foie aussi et les abats de manière générale qu'on mange quand même de moins en moins. Je pense que nos grands-parents, ils en mangeaient beaucoup plus que nous, on le fait aujourd'hui. Le miso, les aliments fermentés, tout ce qui est radis, noir, betterave, etc. parce que c'est vraiment des aliments et crucifères, c'est des aliments qui vont venir soutenir le foie et donc qui vont venir soutenir la bonne élimination des oestrogènes. Donc tout ça, c'est important de venir se dire Ok, qu'est-ce que je peux ajouter dans mon alimentation ? Ensuite, par rapport au sport, donc comme j'ai dit, essayer de se détacher de cette hyper-productivité au niveau du sport et de se dire aussi que c'est important de... de se mettre en mouvement régulièrement pendant la journée. Et quand on a un travail assis pendant une journée, ce n'est pas forcément une heure de sport dans la salle de sport qui va venir compenser le fait qu'on a été assis toute la journée. Donc essayer de se mettre en mouvement, essayer de se détacher de cette hyper-productivité, de se dire, ok, première partie du cycle, on va essayer de faire un gros focus sur tout ce qui est renforcement musculaire, peut-être plus de cardio que d'habitude, etc. mais par contre essayer de ralentir les deux semaines qui précèdent les règles et de faire plus le focus en fait sur le pilates, le yoga, la marche, etc. pour vraiment essayer d'éviter toute source de stress supplémentaire qu'on pourrait venir apporter à nos hormones. Et puis tout ce qui est gestion du stress, donc comme on l'a dit, ça passe un petit peu par le sport aussi, mais il y a plein de choses en fait. qu'on peut venir mettre en place au niveau de la gestion du stress. Et ici aussi, regarder ce qu'on peut ajouter dans sa routine. Il y a la cohérence cardiaque, la marche. J'aime bien parce que ça fait sport et gestion du stress en même temps. Donc ça fait un petit peu un deux-en-un, mais il y a aussi l'écriture. Plein de choses, les plantes adaptogènes aussi, qui peuvent vraiment être un réel soutien. Donc c'est la chouaganda, la rhodiole. le ginseng, etc. Tout ça, ça peut venir soutenir le corps et diminuer les douleurs qui sont liées au cycle.
- Speaker #1
Ok, ça marche. Trop bien. Super. Je sais qu'on parle parfois d'alimentation anti-inflammatoire. Est-ce que c'est un... Est-ce que ça rejoint tout ce que tu nous as dit ou est-ce que c'est encore autre chose qui n'a rien à voir, en fait ?
- Speaker #0
Ouais, alors en fait, ça fait partie et c'est aussi quelque chose d'autre dans le sens où... Pareil, j'aime bien le voir comme quelque chose... De regarder un petit peu son alimentation, de se dire, ok, qu'est-ce que je pourrais rajouter à mon alimentation ? Et par rapport à tout ce qui est anti-inflammatoire, c'est en fait éviter tous les aliments qui sont ultra transformés, qui vont faire monter la glycémie aussi. Ouais, les farines blanches, le fait de manger purement des glucides si on veut... Essayer de mieux gérer la glycémie, et c'est quelque chose que je conseille à tout le monde, qu'on soit résistante à l'insuline ou diabétique ou pas. Vraiment essayer de gérer la glycémie le plus possible, donc essayer d'habiller les glucides avec suffisamment de protéines, de lipides, de fibres. L'alimentation anti-inflammatoire, donc c'est, comme j'ai dit, essayer d'éviter tout ce qui est ultra transformé, toutes les mauvaises graisses, entre guillemets. donc c'est tout ce qui est les saucissons les gâteaux industriels tout ça en fait la margarine vraiment c'est pas quelque chose à prioriser dans nos placards encore une fois c'est question d'équilibre et il y a aussi toute l'alimentation antioxydante fruits rouges, le gingembre le curcuma tout ça c'est vraiment des choses qu'on peut venir ajouter le plus possible dans nos assiettes alors pareil par exemple le gingembre c'est quelque chose qu'on peut ajouter dans nos plats mais aussi sous forme de tisane et qui a une action vraiment hyper anti-inflammatoire et qu'on peut boire sans problème tous les jours du cycle et ça va vraiment venir apaiser l'inflammation si elle est présente ok
- Speaker #1
ça marche trop bien bon déjà pas mal de petites choses à mettre en place, à remettre en place, auxquels faire attention.
- Speaker #0
Il y a quelque chose auquel je pense aussi, c'est les aromates. On ne pense pas assez souvent, je pense, à ajouter des aromates dans notre assiette. Et ouais, c'est des... plante, c'est quelque chose qu'on peut vraiment facilement ajouter à notre alimentation et qui peut venir vraiment faire toute la différence au niveau de la composition de l'assiette. Le persil, par exemple, qui est riche en vitamine C. Regarder son assiette et se dire qu'est-ce que je peux venir ajouter sans en faire un plat qui est composé de 10 000 ingrédients. Plus c'est simple, mieux c'est. Mais c'est vrai que quand on n'a pas trop le temps, il suffit d'ajouter des aromates, un petit peu de graines germées, des graines aussi selon les phases du cycle. Donc suivre le seed cycling et ça peut venir vraiment faire toute la différence au niveau nutritif de l'assiette.
- Speaker #1
Ok, trop bien. Seed cycling, c'est genre certaines graines en fonction du cycle ? Ou c'est...
- Speaker #0
Exactement. Exactement. Donc, c'est les graines de lin et de courge en première partie du cycle. Et les graines de sésame et de tournesol, en fait, en deuxième partie du cycle, qui vont venir soutenir le cycle. Et là, par exemple, c'est important de les faire... Donc moi par exemple j'ai deux bocaux, j'ai un bocal avec les graines à prioriser pendant la première partie du cycle, les graines à prioriser dans la deuxième partie du cycle et en fait je mou les graines, on peut faire ça avec un poivrier ou un petit mixeur tout bête. On fait une petite... on mou les graines. pour avoir une portion suffisante pendant quelques jours, on les met au frigo. Et en fait, c'est quelque chose qu'on peut venir ajouter ensuite sur nos plats, dans les salades, etc. Une à deux cuillères à soupe par jour. Et qui, pareil, vont venir soutenir la bonne élimination des oestrogènes, la production de progestérone, etc. Et qui vont être riches en nutriments. Et c'est exactement ça qu'on veut pour soutenir le cycle.
- Speaker #1
Ok, trop bien, trop trop bien. Donc on rajoute des graines, un peu de persil, enfin des aromates, des choses assez simples finalement qu'on peut avoir déjà dans son placard ou en tout cas facilement accessibles pour venir équilibrer un peu.
- Speaker #0
Mais c'est ça, mais en fait je pense qu'on voit toujours très compliqué et si on fait une petite liste par exemple de choses... qu'on vient de citer et de se dire ok, en fait, est-ce que je mange du foie de temps en temps ? Je pense que la plupart des personnes qui vont nous écouter vont se dire que c'est très rare qu'elles rajoutent des graines germées, du gingembre suffisamment, etc. Et mine de rien, c'est principalement ça qui va venir soutenir le cycle, alors pas vraiment de l'alimentation. et encore une fois j'aimerais que ça soit si facile que ça mais c'est quand même plus compliqué que ça quand on a des déséquilibres hormonaux et on peut commencer par ces choses là et après si ça n'aide toujours pas d'aller consulter parce qu'il faut aller creuser il faut aller se demander pourquoi et ça peut être une hypothyroïdie qui a derrière, ça peut être un manque des carences nutritionnelles qu'on peut aller vérifier par bilan sanguin ça peut être une résistance à l'insuline etc etc et vraiment ça va demander une complémentation qui est assez spécifique et selon la personne, les besoins de la personne etc. Donc ouais toujours écouter son corps, écouter ses symptômes et vraiment aller creuser et se faire accompagner parce que la santé c'est précieux et l'équilibre hormonal c'est vraiment assez complexe
- Speaker #1
Oui, c'est ça. C'est d'abord commencer à s'observer, essayer des choses, tester des choses. L'alimentation, c'est assez facile à mettre en place. L'activité physique aussi, aller marcher. Même si tu as un travail toute la journée, tu peux même faire des petits pas dans ton bureau, peu importe, mais essayer d'aller marcher, essayer de prendre l'air, ça, c'est facilement... applicable, mais derrière, si ça ne va toujours pas mieux, oui, consultez, parce qu'en soi, il y a des choses que tu ne peux pas contrôler, que tu ne peux pas connaître sans prise de sang, ou ce genre de choses, et qu'effectivement, c'est bien d'avoir un suivi adapté, c'est ce que tu as dit, qui est vachement important, adapté à soi, c'est pour ça qu'il n'y a pas de solution miracle. pour, tenez, on vous prenait ça, ça, ça, et ça marche avec tout le monde, c'est bon, c'est sûr, ça va marcher. Non, c'est vraiment individuel, comme tout, finalement, c'est en fonction de où vous en êtes, votre cycle, votre rythme de vie aussi, je pense que ça joue énormément, et puis derrière, on ajuste, quoi.
- Speaker #0
creuser, de ne pas attendre non plus parce que ça risque de s'empirer.
- Speaker #1
Ça marche trop bien. Bon, super, je pense qu'on va arriver à la fin. Est-ce que tu aurais un mot de la fin, justement ? Bon, tu nous as dit que la santé, c'était super important, donc c'est déjà pas mal, mais est-ce qu'il y aurait un mot de la fin qui... que t'aimerais nous dire ?
- Speaker #0
Un petit mot de la fin ? Ouais, je dirais de vraiment essayer d'observer son cycle le plus tôt possible. Parce que vraiment, je pense que quand on sait qu'on a nos cycles pendant je pense que c'est quelque chose comme 30 ans dans notre vie, je pense que c'est quand même dommage de passer à côté le fait qu'on peut vraiment apaiser nos symptômes fortement et que ouais, on peut vraiment améliorer notre vie de façon générale quand on ne va pas se cacher, quand on n'est pas cloué au lit à cause de règles douloureuses ou qu'on subit la perte de cheveux, l'acné, la fatigue chronique, des symptômes qui peuvent être hyper handicapants qui touchent aussi sur la confiance en soi, etc. Je pense que c'est important de savoir qu'il y a des solutions. et que le plus tôt possible, on prend ça en charge. Le plus tôt possible, en fait, on va... commencer à aimer son cycle on va apaiser ses symptômes d'un côté mais on va aussi apprendre à aimer son cycle à le voir autrement et comme j'ai dit vraiment mais c'est ma phrase clé que j'adore c'est vraiment on va apprendre à faire de son cycle une force et ça c'est tellement libérateur c'est hyper c'est hyper ouais c'est vraiment quelque chose qui est hyper empowerment je sais pas trop si c'est le bon terme en français mais libérateur je pense que c'est quelque chose que que Ouais, c'est le mot qui résume le plus le fait de devenir actrice de sa santé. Et oui, je pense que quand on apprend à faire de son cycle une force, c'est un réel pouvoir.
- Speaker #1
Trop bien, trop trop bien. Et je crois que le mot empouvoirment est passé dans le dictionnaire français. A vérifier, mais je crois que c'est passé dans le dipo. Donc c'est bon, tu peux l'utiliser.
- Speaker #0
On comprend alors. On comprend.
- Speaker #1
mais ok trop bien donc faire son cycle une force et en faire un allié en fait plutôt que d'être constamment à le vivre comme une contrainte et à punaise ça y est mes règles approchent je vais douiller je vais pas pouvoir bouger pendant 3 jours etc
- Speaker #0
etc c'est ça en faire un allié mais c'est ça en fait C'est un très beau mot qui résume bien la chose. C'est qu'on n'est pas obligé de subir nos cycles, on n'est pas obligé de subir nos symptômes. Et même si, encore une fois, nos symptômes ont été hyper normalisés par rapport aux cycles, c'est vraiment quelque chose qui n'est pas normal. N'importe quel symptôme lié aux cycles, c'est vraiment pas quelque chose qui est normal et qui est... possible de prendre en charge et plus on prend en charge la chose tôt, mieux c'est et mieux on va vivre. mieux on va vivre en fait les prochains cycles, même les prochaines années j'ai envie de dire, donc c'est ultra important Ok,
- Speaker #1
trop bien, bah écoute Eugénie, merci beaucoup pour cet épisode pour toutes ces informations je pense qu'elles vont être bien bien utiles on peut te retrouver donc sur Instagram je mettrai tous les liens en description, sur Instagram t'as aussi des programmes aussi, ou en tout cas des programmes des accompagnements par rapport à justement apprendre à se connaître avec à se reconnecter à son cycle ou gérer un petit peu toutes ces douleurs toutes ces complexités du cycle finalement
- Speaker #0
Ouais, exactement. Exactement. Donc, je propose du coup des coachings individuels et sur des longs termes, donc sur trois et cinq mois simplement parce que je me suis rendu compte qu'après une consultation, on n'avait pas forcément les résultats souhaités. Et pour moi, c'est important que la personne reparte avec... les symptômes qui sont apaisés mais aussi comme j'ai dit c'est quelque chose qui me tient vraiment à coeur d'apprendre à la personne d'observer son cycle de devenir autonome vraiment avec sa santé et du coup des coachings sur 3 mois et 5 mois et très bientôt je vais proposer aussi des ateliers à petit prix parce que voilà je pense que c'est important d'aider le plus de femmes possible n'importe quelle qui ont selon le budget et qui peuvent même être aidés s'il y a des petits budgets donc voilà, mais ça ça va venir après pour l'instant c'est le coaching 1-1 sur 3 mois, sur 5 mois et en effet on peut me retrouver sur Instagram sur Eugénie Happy Hormone et j'ai un podcast aussi pas beaucoup d'épisodes, il y a encore 3 ou 4 je pense, mais pareil, Eugénie Happy Roman, si on a envie d'en apprendre un petit peu plus sur le cycle voilà, on peut me retrouver sur Spotify
- Speaker #1
Parfait, il y aura toutes les informations de toute façon en description et puis voilà, je vous souhaite une très très bonne journée, merci encore Eugénie, puis à bientôt
- Speaker #0
Je voulais te remercier aussi de m'avoir invitée. Voilà, c'était trop chouette. Donc, merci beaucoup. Et j'espère que l'épisode va plaire aux personnes qui nous écoutent.
- Speaker #1
Je n'en doute pas. Merci beaucoup.
- Speaker #0
Salut Clémentine. Salut.