Speaker #0Bienvenue sur le podcast légitime, le podcast déculpabilisant pour toi qui t'es déjà senti trop ou pas assez. Moi c'est Clémentine, je suis coach confiance et estime de soi et je t'accompagne à reconnecter avec qui tu es, assumer ta personnalité et enfin te libérer du regard des autres. Mon objectif ? Que tu fasses péter tous tes verrous, que tu oses être toi et que tu ailles à fond vers la vie de tes rêves. Retrouve chaque semaine des conseils, des clés, des retours d'expérience pour booster ta confiance et comprendre enfin que tu as de la valeur et que tu es légitime. Alors, tu es prête ? Hello et bienvenue dans ce nouvel épisode de Légitime. Et déjà, j'avais envie de m'excuser auprès de toi puisque c'est pas très régulier en ce moment les épisodes et vraiment j'en suis navrée. Mais comme aujourd'hui, je vais te parler justement d'écouter ses besoins et le... le coût que ça peut avoir de ne pas les écouter. Je pense que ça sera... Tu comprendras pourquoi j'ai pris ce temps-là et je vais te l'expliquer, puisque ça ira très bien avec l'épisode. Et avant de commencer, j'en profite pour te rappeler de... Si tu as envie de soutenir le podcast, justement, de lui redonner un petit coup de boost, puisque je n'ai pas été très régulière ces derniers temps, je t'invite vraiment à laisser une note, que ce soit sur Spotify ou Apple Podcasts, ça fait vraiment plaisir et ça aide beaucoup au quotidien de voir que finalement, tu m'écoutes assidûment et que ça t'aide. à avancer, que ça t'aide à évoluer. Donc vraiment, je t'invite à me mettre un petit 5 étoiles si tu le veux bien. Si je te fais cet épisode, c'est que j'entends beaucoup trop de monde autour de moi qui a tendance à utiliser cette phrase que je trouve horrible quand on y réfléchit bien, qui est allez c'est bon ça va, je prends sur moi Mon manager me surcharge de travail et je commence vraiment à fatiguer. Allez, c'est pas grave, je prends sur moi. Mes collègues me font des remarques à chaque fois que je pars à 17h alors que je termine à 17h. Ok, c'est pas grave, je prends sur moi, c'est rien, c'est rien. Mes parents me font des remarques sur mon poids alors que ça me gêne déjà bien assez. Bon, allez, c'est pas grave, ils font pas exprès, je prends sur moi. Et en fait, évidemment que parfois c'est ce qui est le plus simple de prendre sur soi, parce qu'on n'a pas envie d'entrer dans un conflit, on n'a pas envie... On choisit nos batailles en fait, et on n'a pas envie de se lancer là-dedans, de s'expliquer. Surtout avec les parents, parfois on a vraiment une différence de génération, une différence de comment on voit les choses. Donc parfois on n'a vraiment pas envie de perdre son temps, entre guillemets, perdre son énergie à expliquer les choses. Mais il ne faut pas non plus que ça devienne une excuse à ne jamais rien dire. Parce que moi quand j'entends je prends sur moi j'ai vraiment l'image de quelqu'un qui porterait un sac à dos. Et à chaque petite frustration comme ça, à chaque remarque désobligeante, à chaque moment où t'aurais dû faire quelque chose pour toi, t'aurais dû défendre ton énergie, défendre ton temps, défendre peu importe ce dont t'avais besoin, à chaque moment où tu n'as pas pu le faire et que du coup tu as dit je prends sur moi, tant pis c'est pas grave, et bien ça s'ajoute dans ton sac à dos, ça ajoute du poids dans le sac à dos. Et chaque c'est pas grave. Chaque jeu prend sur moi rajoute ce poids là et si tu suis mon image si tu suis mon raisonnement au bout d'un moment ça va être très très lourd sur tes épaules parce que même si tu fais du sport peut-être que tu fais de la muscu du crossfit un peu importe et j'espère que tu prends soin de toi comme ça ben au bout d'un moment tu pourras plus le porter dans tous les cas le sac à dos tes épaules elles vont céder sous le poids et puis derrière toi tu vas avoir beaucoup de mal à te relever parce que ce sac à dos tu peux pas l'enlever On l'a toujours un petit peu, c'est juste qu'en fonction de nos comportements et en fonction de est-ce que je privilégie quand on met besoin régulièrement et que du coup j'évite de vivre trop de frustrations, ou est-ce que je les écoute jamais, et là effectivement ça va être très très lourd. Donc c'est vraiment une idée de les frustrations on en aura toujours dans la vie, ça arrive, on peut pas toujours tout faire comme on veut, mais on a le pouvoir de limiter ça. Parce que une fois que ton sac à dos... il est trop lourd, c'est là que je te parle de coût, ça va coûter cher sur ta santé mentale, sur ta santé physique, sur ta santé financière, mais aussi sur ta santé relationnelle, donc tes relations avec les gens, mais évidemment aussi que ça va impacter fortement ton estime de toi. Donc je vais reprendre point par point pour vraiment t'expliquer à quoi ça correspond concrètement dans le quotidien, parce que tu commences à me connaître, moi j'ai envie que tu puisses te projeter et que tu puisses le transposer au maximum à ta vie de tous les jours. Donc, comment ça va impacter ta santé mentale et physique ? Ben là, c'est très simple. Mental, ça va être très émotionnel, c'est-à-dire que comme je te l'ai dit, tu accumules, tu accumules, tu accumules la frustration, parfois la rancœur face aux personnes parce que, au bout d'un moment, même si c'est toi qui dis oui parce que tu as du mal à dire non, tu vas quand même vouloir aux autres de t'imposer du travail supplémentaire, de t'imposer leurs remarques désobligeantes, etc. Tu vas leur en vouloir, mais surtout tu vas t'en vouloir à toi de ne pas réussir à les stopper. Parce que si on est honnête avec nous-mêmes, généralement c'est ça. C'est juste que c'est agaçant parce que tu as ce genre de comportement envers moi-même et j'arrive pas à te stopper, j'arrive pas à prendre l'assurance pour te dire que ça, ça ne me convient plus. Donc dans tous les cas, on finit frustré et frustré de soi-même, mais frustré aussi, on en veut aux autres, malgré tout, de nous imposer ça. Donc ça commence à créer de la rancœur et au bout d'un moment... Il y a la goutte d'eau qui va faire déborder le vase, concrètement. Quelqu'un qui va te demander de, je sais pas, travailler 5 minutes de plus sur un dossier, de répondre à un email. Et là, tu vas péter un plomb. Tu vas péter un plomb comme si on avait tué toute ta famille, quoi. Ce qui va probablement surprendre la personne en face, parce qu'elle va se dire, mais qu'est-ce qu'elle a ? D'habitude, ça la dérange pas. D'habitude, elle me dit oui. D'habitude, elle me dit oui avec le sourire. Qu'est-ce qui lui prend ? Elle est folle. Évidemment que tu n'es pas folle. Évidemment. que c'est pas pour rien que tu t'énerves, que tu pètes un plomb. Mais c'est juste que tu as accumulé des frustrations et qu'au bout d'un moment, tu peux plus te retenir. Au bout d'un moment, il faut que ça sorte parce que c'est pas sain pour soi de garder de la colère, de garder des ressentis qui sont pas exprimés. Ce qui fait que derrière, je te disais, ça a un coût aussi sur tes relations, sur ta santé relationnelle parce que généralement, t'as du mal à prioriser tes besoins parce que tu as... peur de créer du conflit, donc tu dis rien et tu réponds à tous les besoins des autres sauf à toi, mais au final en conservant ça, en gardant tes ressentis pour toi, c'est complètement contre-productif. Comme tu le vois là dans mon exemple, en fait tu vas tellement accumuler que tu vas péter un plomb et là oui ça va créer un conflit parce que ça va sortir de nulle part, entre gros guillemets, en tout cas pour là où les personnes qui vont recevoir ce... flot de colère et d'agacement, ça va sortir de nulle part, ils vont pas forcément comprendre, et là peut-être qu'ils vont se sentir attaqués et répondre sur la défensive. Et ça sera beaucoup plus violent en termes de conflits, du coup en termes de tensions, parce que ça sortira de nulle part et qu'il n'y a pas eu de juste milieu, il n'y a pas eu d'entre-deux, il n'y a pas eu de communication entre les deux pour essayer de ne pas arriver à cette situation en fait, tout simplement. Donc c'est quand même assez ironique, assez paradoxal de se dire, moi je voulais conserver la relation avec mes collègues, je voulais que ça reste cordial parce qu'on se voit tous les jours, donc c'est pas la peine de faire chier pour ça, je prends sur moi, comme ça, ça reste vraiment cordial. Et finalement, de se rendre compte qu'un jour ça explose et que tu vas insulter ton manager, que tu vas tout envoyer bouler, que... que tu vas vraiment péter une crise ou partir à 16h parce que c'est bon, vous me saoulez tous avec vos dossiers, et que là, du coup, il n'y a plus du tout de cordialité avec tes collègues, et ça va être beaucoup plus compliqué, complexe de rattraper la situation. Surtout que probablement derrière, tu vas t'en vouloir, parce que quand on réagit avec des émotions très très fortes comme ça, on ne se contrôle pas, il n'y a plus de raison dans cette réaction-là, c'est vraiment 100% émotionnel, et du coup... On ne contrôle pas vraiment ce qu'on fait et ce qu'on dit, ce qui fait que derrière tu vas t'en vouloir en plus d'avoir fait ça parce que ce n'est pas ce que tu pensais. En tout cas, ce n'est pas de cette manière-là que tu voulais l'exprimer. Loin de là, tu n'avais pas envie d'être agressive, tu n'avais pas envie d'être méchante et c'est juste sorti comme ça. Donc déjà, j'espère que tu vois à travers cet exemple que se priver d'exprimer ses besoins, de combler ses besoins parce que tu as l'impression que ça va conserver une bonne relation, que ça va justement préserver. des relations entre collègues, des relations même sentimentales. Je parlais du travail, mais c'est la même chose dans ton couple, avec tes amis, etc. Mais j'espère que tu te rends compte qu'en fait, c'est plus une illusion que tu te fais, c'est plus une histoire que tu te racontes, mais qui n'est pas forcément, et même qui est rarement, une bonne idée, une bonne solution sur le long terme. Après, je te disais, ça peut aussi avoir un coup sur ton physique, sur ta santé physique. Parce que peut-être que tu ne vas pas aller jusqu'au moment où tu vas péter un plomb. Peut-être que ça va s'arrêter avant, parce que ton corps va t'envoyer des signaux. Par exemple, si tu es fatigué, si tu commences à être de plus en plus fatigué, parce que tu prends des dossiers supplémentaires, parce que tu as envie d'aider tout le monde, tout le temps, tous les jours, que ce soit ton conjoint, des amis, une association dans laquelle tu fais partie. Peu importe, t'as envie d'être là partout, tout le temps, pour tout le monde. Si tu prends pas de temps de pause pour toi, et quand je dis temps de pause, c'est pas forcément dormir, faire une sieste, ça peut être aller marcher ou ce que tu veux, mais si tu prends pas de temps de pause pour toi, au bout d'un moment, ton corps va te le faire sentir. Peut-être que tu vas commencer à être de plus en plus malade, je veux dire, si t'es toutes les semaines chez le médecin parce que t'as chopé la crève, parce que t'as chopé je ne sais quelle maladie, À un moment donné, il faut peut-être se poser la question de pourquoi ton système immunitaire est aussi faible en ce moment. Peut-être que tu peux avoir aussi des douleurs un peu partout dans le corps, parce que si tu es quand même tendu, si tu n'as pas le temps de te reposer, ton corps a peut-être du mal à se recharger, à se détendre. Peut-être que tu dors mal aussi. Le sommeil, c'est quand même un indicateur plutôt très fiable de ton état émotionnel, de ton état général du moment. J'avais fait un épisode avec Clémence là-dessus, je te laisserai aller l'écouter si tu le souhaites, de bien dans mon plumard, mais le sommeil c'est vraiment un indicateur de ce qui se passe dans ton quotidien. Et c'est un indispensable si tu veux pouvoir tenir tes journées, avoir des journées dans lesquelles tu es dynamique et où t'es pas en train de subir au contraire ton quotidien, ton travail, tes activités, où t'es même plus capable de sortir sans te demander mais si je reste jusqu'à 22h je vais être fatiguée Ça c'est peut-être des questions à se poser sur quel est le rythme que je tiens actuellement et est-ce qu'il correspond vraiment à mes besoins ? Est-ce que j'arrive à me régénérer et à me récupérer ? Donc si tu ne privilégies pas tes besoins régulièrement, c'est possible que ton corps te crie, te lance un peu un appel à l'aide et te dise Ok, comme tu ne veux pas m'écouter, comme tu n'écoutes pas les signaux de fatigue, les signaux musculaires, les signaux de tension, les signaux machin, Je vais faire un court-circuit. Voilà, je vais faire un court-circuit, comme ça tu vas comprendre. Et quand je parle de court-circuit, ça peut aller très loin. Le but, c'est pas de te faire peur, mais l'autre jour, je donnais justement une conférence sur ce thème-là, prioriser ses besoins, donc sans culpabiliser. Et j'ai une personne qui témoignait qu'effectivement, elle, elle avait eu quatre burn-out, je crois. Donc le burn-out, c'est vraiment... Je te ramène à l'épisode de la semaine précédente avec Sandy sur comment surmonter et éviter le burn-out. Mais c'est vraiment l'idée d'être constamment en mode survie, constamment en mode alerte, dans cet état d'alerte en fait, de vouloir se préserver mais de ne pas y arriver parce que justement on n'a plus l'énergie vitale pour le faire. Donc je te laisse imaginer 4 burn-out déjà ce que ça fait sur ton corps et sur ton estime de toi et sur ton bien-être mental en général. Et cette personne témoignait qu'elle avait eu un cancer. Et ça, ça l'avait vraiment beaucoup marqué, évidemment beaucoup chamboulé. Et que là, ça a remis les choses en perspective. C'est toujours un peu triste à dire, mais c'est vrai que c'est souvent le cas. On se réveille un petit peu quand il nous arrive des choses graves, des décès, des maladies graves. C'est là où on se dit, mais en fait, qu'est-ce que je fais de ma vie ? Qu'est-ce que j'ai envie de faire de ma vie ? Est-ce que là, aujourd'hui, la vie que je mène, est-ce qu'elle me convient ? Est-ce que je suis contente de vivre une vie que je vis finalement pour les autres et pas pour moi ? Et alors évidemment, je ne sais pas si son cancer s'est développé parce que... Elle était submergée parce qu'elle était très stressée, etc. Je pense que ça a un lien. Mais évidemment, il y a plein d'autres critères et facteurs, et je ne suis pas médecin, mais en tout cas, ne serait-ce que les burn-out montraient bien qu'elle n'écoutait pas ses besoins, qu'elle ne les a pas assez écoutés en tout cas, et qu'elle n'y a pas assez répondu. Et que tant qu'on ne comprend pas ça, et qu'on ne fait pas ce qu'il faut pour améliorer les choses, on va répéter le schéma encore et encore. Et donc... Notre corps va s'affaiblir, on va être fatigué, on va avoir du mal en plus à se relancer, à se remettre dans une énergie, à se remettre dans une dynamique, à se reconnecter à son corps. Donc c'est vraiment pas pour te faire peur, mais à un moment donné, je suis pas là non plus pour te brosser dans le sens du poil et te dire vas-y, continue. Moi mon objectif c'est vraiment que tu comprennes que c'est indispensable que tu priorises tes besoins, parce que ça va bien plus loin que de juste te prendre sur soi. Parce que prendre sur soi, au final, au bout d'un moment, ça va te coûter cher. Au bout d'un moment, ça va te faire du mal émotionnellement, physiquement. Et je veux dire, si ça se traduit sur ton corps quand même, c'est signe que c'est important quand même. Si ça se voit à l'extérieur, si ton corps s'exprime parce que tu n'écoutes pas ce qui se passe en lui et dans ta tête, il est temps de faire quelque chose. Je te disais aussi, alors là c'est le côté un peu plus léger. Mais ça peut avoir un coût financier. Je te donne un exemple très clair. J'ai une amie qui me disait l'autre jour qu'elle est partie à la Fnac et qu'elle a acheté, je sais plus, des écouteurs. Et à la caisse, on lui propose de prendre une assurance à 2€. Mon amie lui dit non. Donc ok, super, bel exemple d'affirmation de soi. En sortant, elle reçoit le ticket de caisse par mail. Et là, ça lui indique qu'elle a payé 62€ au lieu des 60. Donc l'assurance a été ajoutée. Là, J'ai demandé à mon ami, est-ce que t'es allé te faire rembourser ces Parce qu'après tout t'avais dit non, donc c'est pas normal que tu payes ça. Oh bah non, ça va, c'est que tant pis, je vais pas m'emmerder pour ça. Et alors oui, ok, c'est que 2€. Mais si on continue comme ça, si on va un petit peu plus loin, et qu'elle fait ça à chaque magasin, à chaque fois qu'elle achète des trucs, et que c'est plus plus au bout d'un moment ça va commencer à faire cher. Si tu vas acheter une nouvelle cuisine pour ta maison et qu'à la base t'avais signé pour 5000 et qu'on te dit bon bah finalement ça sera 8000 et que tu continues à dire ouais bon c'est pas grave, au bout d'un moment ça va commencer à faire cher. Et tu vas me dire oui bah peut-être que pour 3000 euros de différence là je vais peut-être faire quand même un effort pour aller me plaindre et dire que c'est pas ce que j'avais demandé. Peut-être, effectivement, mais il y a aussi probabilité que tu sois quand même là à avoir... peur du conflit, à avoir peur d'aller à l'encontre de ton cuisiniste et que tu finisses par accepter ou avec une modalité de paiement pour que ça passe mieux, mais que tu finisses finalement encore une fois par te laisser un petit peu piétiner, enfin laisser piétiner tes besoins parce que t'as du mal à gérer ça, parce que t'as du mal à te dire oui mais en fait je mérite d'avoir ce que j'ai demandé et j'en veux pas plus, j'en veux pas moins. Et fin de l'histoire en fait. Et dans tous les cas, si je reviens à mes 2 euros, je t'invite en fait à réfléchir à Quel message tu t'envoies quand tu te dis ouais, ben c'est pas grave si on n'écoute pas mes besoins, si on n'écoute pas mes limites quand c'est Quel message tu t'envoies à toi-même si tu te dis oui, bon ben voilà, ça c'est pas important, je mérite pas qu'on respecte mes besoins pour 2€ Et encore une fois, je le dis, on choisit ses batailles. Évidemment qu'il y a des fois où t'auras vraiment pas envie, je veux dire, s'il y a 8km de queue, que t'as autre chose à faire, que t'as un rendez-vous derrière, que... Bon, t'as peut-être pas envie de prendre ce temps-là. Mais faut pas que ce soit répétitif, faut pas que ce soit à chaque fois. Parce qu'encore une fois, tu as demandé quelque chose, ou plutôt là tu as refusé quelque chose, on te l'a imposé, et ça mérite au moins d'être dit. Je dis pas qu'il faut aller péter un scandale, je dis pas qu'il faut aller se révolter et tout casser à la FNAC ou à l'ARTY ou peu importe. Je dis juste que t'as le droit et que tu mérites de faire respecter ton besoin de respect justement, et que t'as le droit de dire excusez-moi mais je vous avais dit non Donc est-ce que je peux avoir le remboursement ? Et pourquoi je te dis ça, et pourquoi je te dis ça sur des petites choses, ne serait-ce que sur ce C'est parce que, comme je te l'ai dit, ça peut avoir un coût sur ton estime de toi de ne pas prioriser tes besoins. Parce que tu vis pour les autres, tu fais tout pour répondre aux besoins des autres, mais tu négliges les tiens. Tu ne te donnes pas l'importance nécessaire. Et comme quand on manque d'estime de soi, c'est qu'on a du mal à se trouver de la valeur, on a du mal à être reconnaissante envers soi-même, on a du mal... à s'apporter de l'amour envers soi-même, on a du mal à se dire qu'on mérite les compliments, qu'on mérite les gentilles choses que les autres peuvent dire sur nous, et bien justement, c'est parce que quand tu réponds uniquement aux besoins des autres, tu t'envoies ce message que les tiens ne sont pas importants. Tu continues à entretenir cette image que toi, t'es moins importante que les autres, que tes besoins, ils sont moins importants que les autres, que tu n'as de la valeur que quand tu réponds aux besoins des autres et pas aux tiens. Et plus tu entretiens ça, plus tu essayes d'aller chercher la reconnaissance chez les autres, plus tu vas tout faire pour répondre à leurs besoins, à leurs envies, moins tu vas t'accorder de l'importance et plus ton estime, elle va être entachée, entachée, entachée. Alors évidemment, je sais que c'est pas facile parce que ça vient stimuler beaucoup de peur, ça vient réveiller beaucoup de peur, la peur de créer du conflit, j'en parlais tout à l'heure, la peur d'être mal vue. La peur de décevoir, souvent, la peur de ne pas être à la hauteur. Et en même temps, ce n'est pas une forme de soi que de rester comme ça et que de subir ces peurs au quotidien. Et de continuellement se dire, de toute façon, je vais prendre sur moi, ça vaut mieux, je ne veux pas être la mauvaise personne, etc. Donc pour t'aider à faire ça, j'ai décidé, un peu sur un coup de tête, mais en même temps, je t'avoue, ça m'amuse un petit peu, de donner un atelier spécial Halloween. Puisqu'on est dans le thème des peurs, je trouvais que ça tombait très très bien. Sur la peur de décevoir, justement. Exorciser un petit peu cette peur de décevoir, de ne pas être à la hauteur. Et enfin ! la transformer en une force, en tout cas réussir à s'en débarrasser, réussir à la surmonter, pour enfin être capable de prioriser tes besoins, sans culpabiliser, et être capable de t'affirmer au quotidien. L'idée de cet atelier, c'est vraiment, alors qu'on parle de cette peur de décevoir, qu'on aille vraiment en profondeur, que tu comprennes d'où elle vient, que tu comprennes qu'est-ce que ça implique dans ta vie de tous les jours, et surtout que ce soit très interactif, très ludique. On sera en live, donc tu pourras me poser tes questions, on pourra échanger sur les situations de chaque participante, on pourra vraiment partir sur du concret pour que tu repartes avec des outils, des déclics et un plan d'action surtout, pour t'en débarrasser. Donc si ça t'intéresse, je te mets les informations dans la description pour que tu puisses t'inscrire. Les places sont limitées, puisque vraiment comme il y a de l'interaction, j'ai envie que ce soit agréable pour tout le monde et que tout le monde puisse participer. Donc t'as toutes les informations dans la description. Et sinon, tu peux venir me poser tes questions sur Instagram. Et avec des si, je te mets également l'information dans la description. Sur ce, je te souhaite une très bonne journée, une très bonne soirée, ou peu importe à quel moment tu m'écoutes, peut-être une très bonne douche. Et à la semaine prochaine sur Legitime.