Speaker #0Bienvenue sur le podcast légitime, le podcast déculpabilisant pour toi qui t'es déjà senti trop ou pas assez. Moi c'est Clémentine, je suis coach confiance et estime de soi et je t'accompagne à reconnecter avec qui tu es, assumer ta personnalité et enfin te libérer du regard des autres. Mon objectif ? Que tu fasses péter tous tes verrous, que tu oses être toi et que tu ailles à fond vers la vie de tes rêves. Retrouve chaque semaine des conseils, des clés, des retours d'expérience pour booster ta confiance et comprendre enfin que tu as de la valeur et que tu es légitime. Alors, tu es prête ? Bienvenue dans ce nouvel épisode de Legitime et aujourd'hui j'avais envie de te partager trois prises de conscience ou on va dire trois choses que j'ai mises en place petit à petit dans ma vie pour arrêter de me dévaloriser. Et tu vas voir que c'est des choses très très simples que j'ai mises en place, que c'est des choses qui ne demandent pas un investissement énorme. Et tu vas même te dire peut-être, mais c'est du bon sens, c'est de la logique, il n'y a rien d'exceptionnel. Et en soi c'est vrai, mais je trouve que l'être humain a parfois tendance, et j'avais entendu ça en plus dans un épisode de podcast sur le sport, que l'être humain a parfois tendance à privilégier les solutions qui ont l'air beaucoup plus compliquées, beaucoup plus élaborées, avec plus d'étapes, avec plus de conditions, que des solutions qui ont l'air entre guillemets trop simples. C'est assez ironique quand il réfléchit de te dire ça paraît beaucoup trop simple, c'est louche, c'est vraiment pas normal, je préfère suivre la solution en 25 000 étapes. Ça, ça m'a l'air beaucoup plus carré, beaucoup plus légitime, beaucoup plus sérieux quoi. Parce que c'est vrai que dans le sport on va te dire mange plus équilibré et bois de l'eau et une activité physique. Tu vas me dire oui bah t'es gentil mais ça c'est évident quoi. Nous on veut LA solution, la solution miracle. Et en fait la solution miracle c'est un petit peu ça quoi. Evidemment ça prendra un peu plus de temps, mais techniquement ça demande pas tellement plus. Dans le développement personnel c'est pareil, on se fait des montagnes de beaucoup de choses, mais des fois il suffit de vraiment pas grand chose, de revoir certaines perceptions pour enfin changer d'avis sur toi, enfin arrêter de te dévaloriser, enfin gagner confiance en toi. Donc sans plus attendre, je te partage mes trois prises de conscience, les trois choses que j'ai mises en place pour arrêter cette dévalorisation. Et tu vas voir, c'est très très simple. La première, ça a été d'arrêter de présumer que j'étais incapable de faire des choses sans même avoir essayé. Pour ça, je te donne un exemple direct qui m'est arrivé il n'y a pas très très longtemps. En ce moment je vois un kiné par rapport à mes blessures en course à pied et il me fait faire des exercices de musculation. Clairement c'est de la musculation, on prend les barres, on met du poids dessus et puis c'est parti pour le renforcement. Ok. L'autre jour il me dit ben tiens on va essayer de mettre un petit peu plus lourd que la dernière fois, on va mettre 45 kg. Et là, dans ma tête, direct, j'ai commencé à me dire Non mais attends, 45 kilos, mais t'es ouf, je vais pas y arriver, c'est beaucoup trop lourd. Et heureusement, tout de suite, j'ai eu cette réflexion, je me suis reprise, et je me suis dit Mais attends, qu'est-ce que t'en sais en fait si c'est trop lourd ? Ok, le chiffre 45, peut-être que ça fait beaucoup, mais en soi, qu'est-ce que t'en sais que c'est trop lourd pour toi ? Après tout, la semaine d'avant, Alors tu n'avais pas fait 45 mais j'avais dû faire 35 voire 40 kilos. Donc tu avais réussi. Qu'est-ce qui te fait dire comme ça de façon automatique ? que 45 kg ça va être trop lourd. Et en soi, je le sais, c'est que mon cerveau il s'est dit Ouh là là, attention, danger, on n'a jamais essayé, c'est dangereux, 45 kg c'est quand même pas rien, fais attention, vaut mieux qu'on se préserve, parce qu'en plus, moi, je préfère garder mon énergie, et là vraiment, c'est pas utile qu'on aille se fatiguer pour ça. Donc je comprends le réflexe, je comprends l'automatisme, mais en même temps, Si je n'avais pas fait ce travail sur moi en amont de remettre en question mes pensées et de me dire mais attends, factuellement sur quoi tu te bases pour te dire que ça va être trop lourd ? Je pense que j'aurais balancé à mon kiné c'est trop lourd, j'ai pas envie, je vais pas y arriver En tout cas, j'aurais essayé de résister vraiment fortement à l'idée d'essayer parce que j'aurais été découragée directement. J'aurais pas mis une once de confiance en moi pour réussir cet objectif en fait. Et c'est assez terrible quand il réfléchit. parce que je me suis reprise, je me suis dit ok, j'essaye. Donc ça m'a permis de changer aussi de perception, de changer d'émotion, parce qu'au lieu de passer pour un truc où j'étais découragée, un truc où j'étais surprise, un truc où j'étais déjà en train de me dire je ne vais pas y arriver, donc finalement des pensées d'échec. Là, j'ai changé, j'ai switché et je suis passée sur des émotions plus positives, une envie de dépassement de soi, une envie de me challenger. Donc c'est déjà complètement différent dans le rythme. J'ai essayé et j'ai réussi. Alors oui, ça a été un petit peu compliqué, mais c'était aussi le but du jeu. Parce que quand tu fais du renforcement, si c'est trop facile, tu ne travailles pas, donc ça n'a aucun intérêt. Donc ça a été compliqué. mais j'ai réussi. Et j'ai fait plusieurs séries comme ça. Et si je n'avais pas remis en question mes pensées, je pense que je me serais arrêtée, j'en aurais fait une ou deux, parce que le kiné, il ne se laisse pas avoir, il va te pousser aux fesses pour te dire Non, non, tu fais ton exercice, moi je sais que tu peux. Donc j'en aurais fait une ou deux, mais je pense que j'aurais mis beaucoup de très mauvaise volonté, et que je me serais arrêtée très très vite en disant Non mais j'y arrive plus. Voilà. Pour moi, en fait, ça a été assez fou de me rendre compte de ça, de cet automatisme, et de me rendre compte que j'étais prête avant même d'avoir essayé, avant même d'avoir réfléchi, avant même de m'être dit, en soi, le gars, il te fait pas soulever 45 kilos pour le plaisir, il sait que t'en es capable. Donc, essaye, et tu verras bien. Et si t'y arrives pas, bon ben t'y arrives pas, mais essaye, et tu verras bien. Non, ça m'a choqué vraiment de voir que la première réflexion que j'ai eue, c'est je ne vais pas y arriver Et que ça a failli conditionner tout le reste de ma séance. Donc vraiment, première prise de conscience, première chose que je mets en place dans mon quotidien, très souvent, c'est de revenir challenger mes pensées. Revenir mettre du doute dans ses pensées. Me laisser en fait le bénéfice du doute. Parce que, ok, je pense que je ne vais pas y arriver, mais... et si potentiellement je pouvais y arriver. Si je me laissais le bénéfice du doute de pouvoir y arriver finalement. Et rien que ça, ça change beaucoup de choses derrière, sur la façon dont tu vas penser, sur la façon dont tu vas te comporter. Parce que là tu vas te laisser une chance, tu vas te dire Ok, je vais quand même essayer d'y arriver, avant de partir des fétistes, je vais essayer. Et au pire, je me plante, au pire on enlève un peu de poids, et on fera mieux la prochaine fois, c'est ok en fait. Donc vraiment, arrêtez d'estimer, arrêtez d'acter sans avoir même essayé que je ne serais pas capable de faire quelque chose. Parce que je sais à quel point ça peut bloquer dans n'importe quelle nouvelle activité dans laquelle on veut se lancer, de se dire mais ça c'est nouveau pour moi, mais je ne vais pas y arriver en fait, je ne maîtrise pas du tout, je n'ai jamais fait ça Bien évidemment, quand tu n'as pas fait quelque chose, quand tu n'as jamais essayé, évidemment que tu ne vas pas maîtriser du premier coup. Mais… Si tu pars déjà défaitiste, il y a de fortes chances que tu te plantes, ou en tout cas que tu passes à côté d'une très belle expérience, parce que tu n'auras même pas voulu essayer. Donc vraiment, arrête de saboter ta vie en actant directement que tu ne seras pas capable, et essaye. Laisse-toi le bénéfice du doute, et essaye. le deuxième point, la deuxième prise de conscience, qui n'a pas été évidente, mais ça a été d'accepter et d'assumer que je ne maîtrisais pas tout, justement, et voir même que je n'étais vraiment pas douée dans certains domaines. Et je te dis que ce n'est pas évident, parce que quand tu es une ancienne bonne élève qui veut faire plaisir à tout le monde, qui veut être la meilleure partout, parce qu'elle a l'impression que si ce n'est pas le cas, elle n'a pas de valeur, elle va être moquée, elle va être désaimée, elle va décevoir, choisis ce que tu veux comme verbe. C'est très compliqué de se dire, d'accepter que tu ne maîtrises pas tout et que tu n'es pas la meilleure limite dans tous les domaines. Objectivement, tu sais que tu ne peux pas être la meilleure dans tous les domaines, objectivement tu le sais, mais quand tu fais une activité, tu as toujours cette envie irrépressible et je dirais même ce besoin d'être la meilleure. parce que tu te dis, sinon, en fait, je suis nulle. Et ça, c'est inenvisageable. Pour moi, ça a été super libérateur d'accepter, de reconnaître qu'en fait, ouais, il y a des domaines que je ne maîtrise pas du tout. Et alors, en fait ? Et alors ? Et pour illustrer ce point, je suis tombée sur une citation dans un bouquin il n'y a pas longtemps qui représente exactement ce que je suis en train de te dire. et que j'adore, donc je vais te la citer. Elle est de William James, et la voilà. Étrangement, on se sent le cœur extrêmement léger une fois qu'on a accepté de bonne foi son incompétence dans un domaine particulier. Et c'est vrai que personnellement, c'est ce que j'ai vraiment ressenti le jour où je me suis dit, c'était un cours de danse, et pour moi c'est très compliqué de... de ne pas maîtriser la danse parce que c'est quelque chose que je fais depuis des années. Généralement, les chorégraphies, j'arrive à les retenir très très vite. Et il y a peu de pas que je ne comprends pas. Et un jour, je me suis retrouvée à faire une danse jazz, jazz roots, avec un mouvement qui paraissait simple et en fait qui ne l'était pas du tout. En tout cas, pour moi, ce n'était vraiment pas simple. Et ça a été méga frustrant de ne pas y arriver du premier coup. D'un coup là j'ai remis toute ma vie en question, toute mon identité en question, je me suis dit ah bah d'accord, ok la meuf elle gère pas du tout, elle qui soi-disant savait danser, bah regarde tiens, ce mouvement t'arrives pas à le capter, alors qu'il y avait en plus des gens qui avaient un moins bon niveau général que moi en danse, qui maîtrisaient le truc mais genre en deux secondes quoi. Donc là je te dis pas la frustration de l'extrême, j'étais au bout de ma vie. Et bon, j'ai fini par réfléchir, par redescendre de ma montagne, et de me dire, mais en fait, c'est ok. En fait, c'est ok, bah oui, là tu ne maîtrises pas, et alors ? Et alors, tu vas apprendre, tu vas l'apprendre ce mouvement, ça va peut-être prendre un peu plus de temps que certaines personnes, mais tout comme elle, elle galère pour d'autres mouvements que toi tu réussis en deux secondes. Et en fait, ça m'a soulagée... de me laisser cette opportunité d'apprendre et de me laisser cette possibilité de... Ok, je... Bah ouais, je ne maîtrise pas, en fait, c'est un fait. Pourquoi j'essaye de lutter contre ça ? De toute façon, ça ne changera rien, ça ne m'aidera pas à maîtriser encore mieux. Au contraire, ça me frustre. Et si j'enrichis, si je nourris cette frustration, je vais juste être encore plus en colère et encore moins bonne en danse. Parce que je pense que tu as déjà remarqué, quand tu tentes de faire quelque chose, par exemple démêler un collier, tu sais, ou des écouteurs, à l'époque où on avait des écouteurs avec fil, Tu remarques à quel point quand tu commences à t'agacer parce que tu n'arrives pas à dénouer les fils, en fait ça marche encore moins bien que si tu restais calme. Donc clairement, le fait de me laisser tranquille et d'admettre que là je ne maîtrise pas et que c'est ok, ça m'a enlevé une épine du pied. C'est comme, tu vois, je ne maîtrise pas forcément l'histoire, l'histoire de France. C'est quelque chose qui en soi m'intéresse mais... J'ai d'autres priorités avant, et clairement, avec ce qu'on a appris à l'école, moi j'ai bouffé et bouffé les cours d'histoire par cœur, parce qu'il fallait le faire, mais sans vraiment y voir l'intérêt d'autre qu'avoir son bac, par exemple. À l'époque, ça ne m'a pas donné envie d'approfondir et de vraiment comprendre le pourquoi du comment. Bon, du coup... Mon niveau de culture générale en histoire de France, il n'est pas forcément à 100%, tu vois. Et c'est quelque chose qui me complexait beaucoup avant. Et je me disais dans les jeux de culture générale, Mon Dieu, mais je vais avoir l'air trop con, en fait, si je réponds pas aux questions. Et au lieu d'accepter... que mon niveau était mon incompétence, justement, comme dit la citation, au lieu d'accepter mon incompétence dans ce domaine-là, j'essayais de la masquer. J'essayais de la masquer, soit en mentant, soit en faisant style Ah non, mais attends, punaise, je ne m'en rappelle plus, punaise, je l'ai sur le bout de la langue, c'est chiant, vraiment ! Alors qu'en fait, je n'avais pas du tout idée de la réponse. Soit je répondais un peu résignée, limite j'avais envie de tout envoyer péter, je... je me transformais en mauvaise joueuse, tu vois, vraiment, ça n'avait rien de bénéfique. Et puis ça cachait très mal cette incompétence en plus. Déjà, ça mettait une sale ambiance, ou alors moi ça m'agacait, ça me frustrait, je ne me sentais pas bien, je n'avais plus envie de jouer. Alors que finalement, une fois que je me suis dit, écoute, tu ne maîtrises pas, tu ne maîtrises pas, ben... j'étais capable de dire, là franchement, je suis nulle en histoire. Donc non, je n'ai vraiment pas la réponse. Et derrière, de pouvoir demander, ok par contre, je veux bien que tu me donnes un peu de contexte, ou d'aller chercher plus tard des informations si ça m'intéressait. Mais en fait, j'ai arrêté de me foutre la rate au courbouillon, et de m'en vouloir, et de culpabiliser, et d'avoir honte, parce qu'en fait, on ne peut pas tout maîtriser. C'est vraiment une utopie, une folie de croire qu'on pourrait tout maîtriser. Et ça serait même... ben voilà, frustrant, c'est comme le perfectionnisme en fait, c'est une sorte de perfectionnisme d'avoir envie d'être parfaite dans tous les domaines, de maîtriser tous les domaines. Sauf que c'est pas possible. Donc au lieu de lutter contre quelque chose qui est impossible, je dirais ben accepte, accepte la réalité des choses. Ça sert à rien de se débattre contre soi-même, au contraire, c'est beaucoup plus handicapant que de juste, je dis bien juste, accepter. le fait que t'es incompétente d'un certain domaine. Et alors ? En vrai, t'es sûrement très très compétente dans d'autres domaines. Et je trouve que c'est ça qui fait l'intérêt aussi des échanges avec les autres, c'est que toi tu vas apporter probablement des connaissances sur un sujet à certaines personnes, et elles, elles t'en apporteront d'autres sur d'autres sujets. En fait, si tu réfléchis bien, c'est ce qui permet d'avoir des conversations vachement intéressantes où tu vas apprendre plein de choses, où tu vas t'ouvrir l'esprit parce que quelqu'un d'autre pourra t'expliquer peut-être un domaine qui ne t'intéressait pas à la base et là, avec d'autres mots, ça te paraît beaucoup plus pertinent. En tout cas, moi, vraiment, ça a été un soulagement immense de me foutre la paix et de me dire ben ouais, je ne maîtrise pas et… Et alors ? Disons que j'ai compris que ça ne m'enlevait pas de la valeur, que je ne devenais pas une moins bonne personne, parce que je ne maîtrisais pas tout. Et que ça me permet même à d'autres personnes de se soulager aussi, de se dire Ah punaise, moi aussi je pensais qu'il fallait absolument que je maîtrise tout ça, fallait que je paraisse intelligente, que j'ai de la culture sur tel ou tel sujet. Ça me soulage en fait de pouvoir dire que moi non plus je gère pas trop. Et le troisième point, troisième prise de conscience, troisième chose que j'ai mis en place, c'est que j'ai arrêté... de croire qu'il fallait que je fasse des choses exceptionnelles pour mériter de célébrer mes victoires. Ou plutôt, j'ai transformé toutes mes victoires en choses exceptionnelles. Parce que bien souvent, on a l'impression que, par exemple, si on a juste, entre guillemets, réussi à dire non à son patron, à sa collègue, à son conjoint, peu importe, Alors que d'habitude, on n'arrivait pas à le faire, on a l'impression que ça, c'est pas quelque chose à célébrer. Parce que franchement, c'est rien. C'est pas grand chose. J'ai rien fait d'exceptionnel. J'ai juste dit non. Waouh, super, miracle, il y a plein de gens qui arrivent à faire ça tous les jours. Bah oui, c'est certain. Mais il y a aussi plein de gens qui n'arrivent toujours pas à le faire. Et j'ai envie de te dire, comme disaient nos parents avant, les autres on s'en fout, il n'y a que toi qui m'intéresse. Mais en soi c'est vrai, c'est à toi qu'il faut te comparer. Et si toi, hier, tu n'arrivais pas à dire non à ton patron, et qu'aujourd'hui tu as réussi à lui dire, et que ça t'a coûté, parce que ça t'a sûrement coûté de l'énergie, ça t'a sûrement coûté en émotion, en stress, peut-être que tu étais en train de suer à grosse goutte à l'idée d'aller lui parler. Peut-être que tu étais en train de te remettre ta vie en question, peut-être que tu étais submergé par plein de choses. Mais tu as quand même réussi à le faire, tu as quand même réussi à dire non. Et ça c'est une victoire, et ça c'est exceptionnel. Tu n'as pas besoin d'aller marcher sur la lune tous les matins. pour célébrer quelque chose. T'as pas besoin d'obtenir une promotion, t'as pas besoin de réussir un marathon, t'as pas besoin de, je sais pas, sortir un bouquin, ou peu importe qu'est-ce qu'il y ait la réussite pour toi, t'as pas besoin d'atteindre tous ces sommets pour attendre de te célébrer. Parce que sinon, évidemment, tu seras jamais contente de toi. Parce que si, à chaque fois que tu fais des petits pas en avant, t'es en train de les dénigrer en disant oui bon, c'est pas compliqué, j'ai rien fait de fou ben spoiler alert, t'arriveras même pas à célébrer les grosses victoires les victoires exceptionnelles que tu attends tant faut vraiment pas croire qu'un jour tu vas te rendre compte de tes victoires si t'arrives même pas à remarquer les petits pas parce que même à ce moment-là, en fait, tu seras là genre Oui, ça va, c'est cool, c'est cool, mais bon, j'ai travaillé pour ça, donc c'est normal. Tu arriveras toujours à dénigrer si tu as envie de dénigrer. Donc, tu vois, toutes ces petites choses que je te dis, en soi, c'est simple. Mais il y a vraiment cette question, cette intention, cette envie d'avoir envie d'arrêter de te dénigrer. Ça part d'une vraie volonté de ta part d'arrêter ce comportement. Et derrière de faire ces petits ajustements, derrière de te forcer parce que oui au début ça va être vraiment se forcer à penser différemment. ça va être se forcer à agir différemment. Ça va être se forcer à célébrer chaque petit pas, même s'ils ne te paraissent pas exceptionnels, et se forcer à se dire, bon, en vrai, évidemment, je n'ai pas monté l'Everest, évidemment, je ne suis pas allée sur la Lune, mais en vrai, ce que j'ai fait aujourd'hui, j'en suis fière, parce qu'hier, je n'étais pas capable de le faire. Ça va être se forcer à arrêter de dire, oui, c'est bien, mais... ça va être se forcer à dire oui c'est bien, mais je peux t'assurer que si tu fais cet effort-là, de célébrer les petites choses, d'accepter que, objectivement, tu as des incompétences dans certains domaines. Et je dis objectivement parce que le but, c'est pas de te dévaloriser encore et encore et encore plus. C'est juste de te dire bah ok, ça clairement je maîtrise pas du tout. tout en sachant que tu maîtrises d'autres choses. Mais c'est d'être assez factuel sur c'est normal en fait que je ne maîtrise pas tout. Et si tu arrives derrière aussi à te pousser, à te forcer un peu, à te dire ok, j'ai peur de ne pas réussir cette activité parce que je n'ai jamais essayé, mais j'ai quand même envie de me donner l'opportunité de réussir ou de voir au moins ce que ça donne. je te promets que ça va changer énormément de choses pour toi. Parce que tu vas arrêter petit à petit de dénigrer tout ce que tu fais, parce que tu vas devenir de plus en plus objective par rapport à toi-même, consciente de ce que tu es capable de faire, de ce qui coince un petit peu plus. Tu vas être consciente de tes forces, de tes faiblesses, et tu vas être consciente aussi de ce qui se passe au niveau de tes pensées finalement, de ce que tu te racontes, de ce qui t'aide et ce qui te bloque. Donc vraiment, je t'invite ! à faire ce petit travail, à faire ces petits ajustements, en tout cas, ouvrir tes yeux sur tout ce qui se passe en toi, dans ta tête, dans ton corps, et voir un petit peu ce qu'il en ressort, mais essaye d'appliquer ces prises de conscience, essaye de voir ce que ça évoque en fait chez toi, de voir si tu es capable déjà d'ajuster un petit peu. Et je serais ravie que tu viennes me dire dans les commentaires sur Spotify ou alors sur Apple Podcasts ou sur Instagram, ce que tu en penses, si tu vas les appliquer, si ça coince, et pourquoi ça coince, peut-être que je pourrais t'aider à débloquer tout ça. En tout cas, vraiment, commence à remettre les choses en perspective. Si l'épisode t'a plu, je t'invite donc à le noter sur Apple Podcasts, Spotify. et ou à le partager autour de toi pour créer toujours plus de déclics. Et sinon, je te souhaite une très bonne journée, soirée, après-midi, et à très très bientôt sur Légitime.