Speaker #0Bienvenue sur le podcast légitime, le podcast déculpabilisant pour toi qui t'es déjà senti trop ou pas assez. Moi c'est Clémentine, je suis coach confiance et estime de soi et je t'accompagne à reconnecter avec qui tu es, assumer ta personnalité et enfin te libérer du regard des autres. Mon objectif que tu fasses péter tous tes verrous, que tu oses être toi et que tu ailles à fond vers la vie de tes rêves. Retrouve chaque semaine des conseils, des clés, des retours d'expérience pour booster ta confiance et comprendre enfin que tu as de la valeur et que tu es légitime. Alors, tu es prête ? Hello, bienvenue sur Légitime et bienvenue dans le mois de l'amour sur Légitime. J'avais envie vraiment ce mois de février qui soit dédié à l'amour de soi, à l'estime de soi. Tu me diras que c'est le thème du podcast en général, mais j'ai vraiment envie qu'on insiste dessus parce que c'est tellement trop souvent négligé, c'est tellement trop souvent mis en arrière que j'ai envie que là tu te dédies ce mois à l'amour de soi. Donc avant de commencer, je t'invite, si ce n'est pas déjà fait puisque je t'en ai parlé la semaine dernière, à aller faire le petit quiz gratuit que j'ai créé sur quel partenaire es-tu avec toi-même ? Quelle relation tu as avec toi-même ? Est-ce que c'est plutôt relation toxique, pire que ton ex ? Est-ce que c'est plutôt crush un petit peu timide, tu fais des efforts mais il y a encore des moments où tu te mets de côté ? Ou est-ce qu'au contraire c'est la grosse grosse love story ? Je t'invite à aller faire le test puisqu'après tu reçois un joli petit mail avec des explications sur d'où ça vient et surtout comment commencer à agir dessus. Donc vraiment n'hésite pas, fonce ! Et donc pour commencer ce mois de l'amour, j'avais envie de te parler des différentes estimes de soi. plutôt des différents niveaux d'estime de soi. Je vais commencer tout de suite, je vais te parler de quatre niveaux d'estime de soi. Tu vas voir l'estime de soi haute et stable, l'estime de soi haute et instable, l'estime de soi basse et stable et l'estime de soi basse et instable. Là, ça veut peut-être plus ou moins dire quelque chose pour toi, mais évidemment je vais détailler et te donner des exemples. tout au long de l'épisode pour que tu comprennes et que tu puisses toi te situer peut-être à ton niveau, à ton échelle, où tu en es. Et tu verras aussi que ça va t'aider peut-être à ouvrir les yeux sur certaines personnes, des personnes peut-être que tu admires ou que tu avais tendance à mettre sur un piédestal, et te dire mais en fait moi je pensais qu'elle avait une estime d'elle-même de fou furieux, et en fait elle a juste un problème d'estime d'elle-même, elle a juste un gros manque d'estime d'elle-même. Parce qu'en fait... Le manque d'estime de soi ne se traduit pas de la même manière pour tout le monde. Et je vais t'en donner la preuve juste par rapport à mon exemple. En fonction des années, en fonction de mon évolution, j'ai jamais agi de la même manière, j'ai pas eu du tout les mêmes comportements. Et d'une année à une autre, tu pourrais te dire « Non mais là c'est pas possible, là tu peux pas dire que tu manquais d'estime de toi, Clémentine regarde comment t'étais. » Alors qu'en fait si, j'étais complètement au fond du trou de l'estime de soi. Donc c'est vraiment, cet épisode il est là pour que toi tu fasses un point sur toi où tu en es, mais aussi peut-être que tu fasses descendre de leur piédestal certaines personnes, ou que tu comprennes en fait que l'estime de soi oui c'est assez complexe, et que se comparer à certaines personnes juste par ce que tu vois, c'est vraiment pas la bonne solution. Moi pour te donner une idée des différentes facettes que j'ai eues quand j'ai manqué d'estime de moi, c'est passé par évidemment le côté où je minimise tout, Je minimise toutes mes réussites, je minimise tous mes résultats parce que, bah oui, c'était de la chance, oui, bah c'était facile, c'est normal, il n'y a rien de fou sous le soleil. Je vais te donner mon exemple. Moi, à l'école, à la fac, quand j'avais des super notes, parce que, ouais, j'étais très bonne élève, j'avais des super notes, je faisais tout pour minimiser. Alors, évidemment, tu ne peux pas trop cacher la note, quoique, il y a des fois, je pense que je l'ai cachée et que je me suis enlevée de 2-3 points, histoire de dire, non, non, mais... Moi, je suis pareil que vous, je ne fais rien de fou. Parce que j'avais peur que si j'étais toujours celle qui avait les bonnes notes, j'avais peur de passer pour la meuf qui se sent supérieure. Alors qu'en soi, quand j'y réfléchis, c'est complètement bête. Tu as des bonnes notes, tu as des bonnes notes, c'est une bonne chose. Mais j'avais peur de passer pour la meuf qui se sent supérieure. Donc, je faisais tout pour minimiser, voire enlever 2-3 points sur ma note pour dire non, non, mais... Voilà, je suis comme vous, acceptez-moi, quoi. Donc c'était déjà grand signe d'un manque d'estime de soi. Et quand bien même, je faisais pas ça tout le temps non plus, de falsifier, entre guillemets, mes notes. Mais quand bien même je montrais ma vraie note, je faisais tout pour minimiser, pour dire que oui, c'est rien de fou, oui c'est vrai, je comprends assez bien ce cours-là, mais regarde, j'ai une moins bonne note à telle matière, donc tu vois, je suis pas non plus Einstein. Donc j'ai vraiment eu cette facette où je minimisais énormément mes résultats. Pareil, j'en ai déjà parlé dans des épisodes, mais quand j'ai couru mon marathon... Oui, c'est sûr, c'est bien, c'est très très bien. Mais bon, en soi, tout le monde peut le faire, c'est juste de l'entraînement. Oui, ça demande de la dédication à ce sport, ça demande d'être discipliné, de s'entraîner et tout. Mais tout le monde peut le faire techniquement. Donc voilà, j'étais constamment dans cette minimisation de mes compétences de façon assez élevée, assez importante. J'étais aussi dans une phase où je me comparais beaucoup à mes amis. Mes amis qui avaient l'air plus jolis, plus populaires, plus proches des garçons, que les garçons s'intéressaient plus à elles qu'à moi. En tout cas, c'est l'image que j'en avais. Et je me comparais beaucoup. J'étais vraiment dans cette comparaison et je faisais tout pour essayer de lui ressembler dans la personnalité, dans la façon de répondre, dans la façon d'agir, dans la façon de m'habiller aussi. Alors, pas à l'excès, j'étais pas dans la copie. Parce qu'il y avait quand même des choses que moi j'aimais, qu'elle n'aimait pas, et inversement. Et je gardais quand même une partie de ma personnalité qui avait envie de s'exprimer. Mais c'est vrai que j'essayais de modeler un petit peu ma personnalité pour que peut-être on s'intéresse autant à moi qu'à elle. Donc j'ai eu cette phase, voilà, très dans la minimisation, très dans la comparaison, etc. Et dans cette phase-là, j'étais vraiment, comme j'ai déjà dit dans des épisodes... Un peu la serpillère, j'osais rien dire, j'osais pas trop parler de mes opinions, j'osais pas trop dire que je comprenais pas x ou y chose parce que je voulais pas avoir l'air stupide non plus. J'osais pas dire non parce que je voulais surtout pas blesser, décevoir, être rejetée. Donc j'étais vraiment dans cette phase, voilà, ce que j'appelle... Alors oui, serpillère c'est un peu violent, mais en même temps, moi c'est l'image que je me donnais. Et après, je suis un peu passée à l'opposé. Je suis un peu passée à l'opposé parce que j'en avais marre, j'en avais marre, mais j'ai switché du côté obscur. C'est-à-dire que, je t'en ferai un autre épisode, je pense, mais c'est-à-dire que là, j'ai voulu qu'on me voit. Dans la première phase, j'avais envie qu'on me voit, de toute façon, c'est toujours un peu ça, le manque d'estime de soi, on cherche à être vu. Et en même temps, on est terrifié à l'idée d'être vu. On cherche à être vu pour qui on est, et en même temps, on est terrifié de montrer qui on est. Et donc dans cette première phase, j'étais vraiment, oui, j'ai envie d'être vu, mais j'ai peur de montrer qui je suis. Donc j'étais assez lisse, on va dire. J'essayais de pomper les différentes facettes chez les autres que j'aimais bien, mais c'était pas vraiment moi. Dans la deuxième phase... Là, je me suis dit, allez, vas-y, on met le paquet, il faut être vu, tu veux que les gens te voient, tu veux que les garçons s'intéressent à toi, tu veux être magnétique justement, allez, vas-y à fond. Donc c'est là que j'ai commencé à porter du rouge à lèvres, me maquiller un petit peu plus, porter des tenues plus féminines, plus chic, un peu plus classe, et vraiment j'adorais ce style, et j'adore toujours, j'essaie d'y revenir. Mais il y a aussi... Mais je suis passée dans une phase un petit peu de surjouage, dans le sens où, quand on sortait le soir en boîte, les soirées étudiantes, etc., tu vois, je mettais des body qui étaient assez transparents, avec des petits leggings bien moulants, les gros talons, etc. J'étais vraiment dans le... Je dis surjouage parce qu'à ce moment-là, en fait... Je portais ça, je trouvais ça canon, sexy et tout, mais en fait je ne l'assumais pas vraiment. Dans ma tête, j'étais terrifiée. En fait, j'avais juste le costume, mais je n'avais pas l'attitude qui allait derrière, je n'avais pas l'assurance qui allait derrière, je n'avais pas du tout la confiance qui allait derrière. Ce qui fait que, oui, il y a peut-être des gens qui allaient s'intéresser à moi, parce que je dégageais, parce que je jouais ce rôle de la personne très... très sûr d'elle qui sait qu'elle est belle, etc. Mais en fait, derrière, si t'avais quelqu'un qui venait me parler, je me liquéfiais un petit peu, quoi. D'un coup, c'était la petite fille à l'intérieur qui était là, genre, « Oh la vache, oh la vache, on m'a vue. On m'a vue, mais maintenant, qu'est-ce que je fais, en fait ? » Parce que je sais toujours pas quoi faire, je sais toujours pas assumer, j'ai toujours pas les codes. Je suis pas à l'aise, en fait, je suis pas à l'aise du tout. Et c'est trop dommage. C'est trop dommage parce que tu vois, aujourd'hui, ça ne me dérangerait pas de porter exactement les mêmes tenues. Peut-être quelques arrangements quand même, mais ça ne me dérangerait pas de porter ces tenues-là. Mais surtout, je l'assumerais en fait. Je me sentirais trop puissante. Je serais genre Beyoncé quoi. Mais à l'extérieur comme à l'intérieur. Mais à l'époque, ce n'était pas ça. J'essayais vraiment en fait de me donner une contenance, de me montrer, de prendre de la place. Pareil, je m'affirmais beaucoup mais... C'était pas de l'affirmation de soi, parce que parfois je prenais vraiment pas de gants, et je pensais qu'à moi, et surtout à l'image que j'allais renvoyer, genre, la meuf elle pose ses ovaires sur la table, waouh, elle y va à fond et tout, elle ose, elle rentre dans l'art, etc. Bon, c'est bien, c'était une sorte d'affirmation beaucoup plus efficace que ce que je flottais avant, mais c'était pas de l'affirmation de soi en bonne et due forme. C'était quand même pas respectueux. Tu vois, en fonction du moment où tu m'aurais rencontrée, t'aurais sûrement pas eu la même image, t'aurais sûrement pas eu la même perception de moi. Peut-être que dans la première image, tu te serais dit « Oui, ça se voit, elle est un peu timide, elle ose pas, elle est assez en retrait, etc. » Et peut-être que dans la deuxième, tu te serais dit « Waouh, la vache, la meuf, elle en voit, quoi. » Et en soi, oui. ça correspondait à ce que je voulais renvoyer, mais dans les deux cas, dans l'un comme dans l'autre, même si dans le deuxième cas, oui, j'attirais plus de gens, oui, je m'exprimais plus, j'étais tout autant en manque d'estime de moi. Parce que si tu me faisais une remarque, si tu me faisais une critique, si tu me faisais un compliment, dans les deux cas, j'étais en PLS. Dans les deux cas, je ne savais pas gérer. Dans les deux cas, je ne croyais pas aux compliments. Dans les deux cas, je ne me trouvais pas assez belle, pas assez mince, pas assez grosse, pas assez... Dans les deux cas, j'étais tout le temps remise en question permanente. Dans les deux cas, dans mes relations amoureuses, à partir du moment où d'un coup tu mettais deux heures à me répondre au lieu d'une, j'étais en PLS et je me disais que j'avais merdé. Et pourtant, mon image, mon physique, ma façon de me comporter... était complètement différente, et pourtant, au fond de moi, c'était exactement la même chose. La petite fille, en PLS, qui a envie d'être vue, mais qui n'assume pas du tout de se montrer, qui n'assume pas du tout qui elle est, et qui a très peur qu'on la voit finalement. Et tu vois, c'est de ça que je veux te parler quand je vais te parler de ces quatre différentes estimes de soi. Ça va être rapide, mais c'est pour que tu comprennes que... vraiment que c'est pas parce que tu vois quelqu'un qui a l'air d'avoir une très bonne estime de soi que c'est le cas. La première estime de soi dont j'ai envie de parler, ça va être clair, simple et efficace, c'est un peu le goal ultime, c'est l'estime de soi qui va être haute et stable. Parce qu'en fait, ça c'est que t'acceptes tes qualités, t'acceptes tes faiblesses, t'acceptes toutes les parties de toi-même, tu les acceptes, tu les assumes, t'essayes pas de les cacher, t'essayes pas de les travestir, ce qui fait que... Peu importe ce qui va se passer à l'extérieur de toi, peu importe que tu reçoives une critique par exemple, tu vas la prendre telle qu'elle est, une remarque, tu vas réussir à faire le tri, à prendre le recul, à voir ok est-ce que ça me concerne, est-ce que ça me concerne pas, est-ce que j'ai envie d'aller creuser, est-ce que j'ai envie de comprendre, est-ce que j'ai envie d'aller chercher une solution, est-ce que j'ai envie effectivement de modifier mon comportement ou pas. Tu ne vas pas te laisser déstabiliser par la remarque, par la critique, par le compliment. Tu vas juste prendre les choses telles qu'elles viennent. Si on te fait une remarque, tu ne vas pas te sentir attaqué. Tu ne vas pas te sentir tendu. Tu ne vas pas te sentir prêt à taper du poing ou à contre-attaquer parce que tu l'as pris comme une attaque personnelle. Non. En fait, tu vas juste prendre le recul, être capable de faire la part des choses et de chercher une solution si c'est nécessaire ou pas, mais tu vas être capable de prendre ce recul-là. En fait, tu vas être tellement au clair avec toi-même que tu sais si, oui, là, ok, peut-être qu'il faut que je remette un peu en question mes comportements, ou pas. Tu vas être capable de te dire, ah oui, là, j'ai eu tort. Et de le dire à la personne en face. Oui, c'est vrai, là, j'ai eu tort. D'assumer tes torts. Tu vas prendre tes responsabilités. Et ça, c'est une estime de soi qui est haute. Parce que tu sais ce que tu vaux. Tu sais ce que tu vaux. Tu sais la valeur que tu as. Tu sais que tu as de la valeur, tout simplement. Et en plus, c'est stable. Donc peu importe les éléments extérieurs, les éléments de la vie. Tu ne vas pas te laisser facilement déstabiliser. Tu ne vas pas te sentir d'un coup... te remettre en question d'un coup parce que quelqu'un en plus que tu ne connais pas, genre un hater sur internet, t'aura fait une remarque. Ça c'est l'estime de soi haute et instable. Ensuite tu vas avoir l'estime de soi qui est haute mais instable. Et là, généralement, c'est à ce moment-là, c'est souvent comme ça que tu te retrouves face à des personnes de ce type-là que tu mets sur ce fameux piédestal parce que tu te dis Ah non mais elle, lui, il a l'air trop bien dans ses baskets, regarde quel charisme, quelle assurance. Et en même temps, c'est ces personnes-là qui, dès que tu vas leur faire une remarque, dès que tu vas pas aller dans leur sens, dès qu'elles vont échouer, dès qu'elles vont foirer quelque chose, là d'un coup, elles vont se sentir submergées par des émotions très négatives, par de la colère, de la frustration, de l'agacement. C'est des personnes qui vont parfois... Quand elles sentent qu'elles perdent le contrôle, elles vont commencer à s'énerver, à essayer de t'attaquer, de contre-attaquer. Elles vont être vraiment sur la défensive, elles vont essayer de reprendre le dessus, peut-être par des remarques passives agressives. C'est des personnes qui essayent de donner le change bien souvent, qui parlent beaucoup d'elles, qui se mettent beaucoup en avant, qui pour le coup parlent beaucoup de leur succès, de leur qualité, et en soi. Quand t'as une belle estime de toi, tu peux aussi parler de ça, mais là, c'est vraiment à l'extrême. Elles en parlent énormément, énormément, énormément, mais par contre, tu les entendras jamais parler de leurs échecs. Ce qui fait que dans des environnements justement très, très compétitifs, tu peux voir ressortir ce genre de personnalité. Une personne avec une estime de soi qui est stable et haute, voilà, qu'elle soit dans la compétition, qu'elle gagne ou qu'elle perde, évidemment, elle peut être déçue. Ça ne te prive pas de toutes tes émotions. Évidemment qu'elle sera déçue, mais elle ne va pas se remettre en question pendant huit ans. Elle va réfléchir à ce qu'elle peut améliorer, etc. Mais elle ne va pas passer vraiment par des émotions très très fortes, très négatives, de dévalorisation, etc. Ou d'essayer de prouver que, non mais en fait, il y a eu un problème, il y a eu triche, c'est sûr. Moi, je ne peux pas perdre. Voilà. Une personne avec une estime de soi haute, mais instable, elle va vraiment être très mal à l'aise dans la compétition. Elle peut être aussi très très compétitive, parce que d'un côté, elle sait qu'elle a des compétences, des qualités, elle sait qu'elle peut y arriver, mais si jamais justement ça ne fonctionne pas, là tout se met en branle, là elle est complètement déstabilisée, là elle ne comprend pas, là en fait elle entre dans une certaine fragilité. Et souvent c'est un peu ça, c'est que cette estime de soi haute et instable, c'est que... T'as une belle image de toi, t'as quand même une image valorisée de toi, tu sais que t'as des forces, tu sais que t'es capable, et en même temps il y a une fragilité derrière. Il y a une fragilité derrière où tu sais que si t'appuies là sur le petit point qui fait mal, la personne elle va partir au quart de tour. La personne elle va partir au quart de tour. Parce qu'en fait il y a des choses qui sont quand même pas claires avec elle-même. Il y a des choses qu'elle n'accepte pas. Elle n'accepte pas, voilà, l'échec. Elle n'accepte pas le moyen, elle n'accepte pas qu'on vienne la remettre en question. Elle n'accepte pas d'avoir tort, ou de pouvoir avoir tort, d'être en position de vulnérabilité. Et si elle réagit de façon aussi forte, c'est que oui, elle peut avoir une bonne estime d'elle-même, mais c'est assez instable. Et dans ce cas-là, la question, c'est finalement, est-ce que c'est pas une personne qui a une faible estime de soi ? mais qui essaye quand même de donner le change, qui essaye, un peu comme moi j'ai fait finalement quand j'ai voulu me montrer, que j'ai voulu mettre d'événements un peu plus voyants, quand j'ai voulu avoir un comportement plus voyant. En fait, j'étais là, j'étais dans cette phase-là. C'est-à-dire que, ok, allez, je sais que j'ai des atouts physiques, intellectuels, etc. Je sais que j'ai des atouts. Allez, vas-y, on les montre. Sauf que derrière, comme je te l'ai dit, j'étais pas prête à assumer. Parce que si tu me faisais une remarque comme quoi ça c'était pas joli, ou t'as l'air fatigué, ou mais t'es con en fait... Ça, c'est vachement facile. Là, je repartais en cacahuète et je pouvais avoir tendance à vite, vite, vite me mettre en colère, me sentir agressée, être dans la réactivité, dans la défensive, parce qu'en fait, je me sentais attaquer, moi, mon identité, ma personne. Donc, j'étais vraiment dans cette phase-là d'estime de soi, haute, entre gros guillemets quand même, mais instable, très, très instable. Donc fais attention à ça, parce que souvent, les personnes que tu admires, que tu mets sur des piédestals, celles qui sont justement peut-être un peu passives, agressives avec toi, non, elles n'ont pas forcément une bonne estime d'elles-mêmes. C'est pas parce qu'elles donnent le change qu'elles ont une bonne estime d'elles-mêmes. Si elles ne sont pas capables de recevoir la critique, d'échanger avec toi, de trouver des solutions, si tu t'exprimes bien évidemment, si tu attaques direct, c'est normal aussi que les gens se sentent agressés. Si la personne n'est pas capable de recevoir la critique, ne se remet jamais en question, etc., on n'est pas sur une estime de soi stable. Ensuite, on va avoir l'estime de soi basse et instable. Donc là, c'est que tu as eu beaucoup de mal à te valoriser. Alors peut-être parce que dans ton enfance, tu n'as pas été suffisamment valorisé. Ou que tu as eu des expériences justement où peut-être on t'a moqué, ou peut-être tu étais un peu différent des autres enfants. Je pense à une ancienne collègue, alors si elle m'écoute, coucou, mais qui ses parents l'ont vraiment éduquée dans le côté il faut être cultivé, il faut lire un petit peu tous les classiques, etc. Et qui n'a jamais vu les Disney. C'est sûr que quand tu es enfant et que toi, tu es la seule personne, par exemple, qui ne voit pas les Disney alors que tous tes potes discutent du dernier Roi Lion. finalement ça te met à l'écart sans que tu le veuilles, sans que tu puisses y faire grand chose là pour le coup. Donc tout ça, ça peut faire que tu vas être dans une estime de toi qui est basse, t'as du mal à te valoriser, t'as du mal à voir tes qualités, c'était un petit peu mon cas du coup dans la première phase de ma vie, où voilà, tu minimises beaucoup, t'as du mal à célébrer tes victoires, parce que pour toi c'est vraiment, soit ça paraît prétentieux, soit en fait c'est tellement pas grand chose qu'il n'y a rien à célébrer, et en plus tu veux pas être un fardeau pour les autres, donc quand bien même ça va pas, quand bien même t'as besoin d'aide, tu vas rien dire, tu vas faire comme si tout allait bien. Non non mais tout va bien, il y a pire dans la vie, ça va. T'essayes quand même d'améliorer les choses, t'as une ouverture sur le fait que t'as envie d'arranger les choses, mais voilà. T'as quand même beaucoup de mal à passer ce step parce que t'as du mal à te dire pourquoi moi je me ferais passer en priorité, pourquoi moi je dirais que là ça va pas alors qu'en soi il y a des gens qui vivent pire. Pourquoi par exemple je pense aux mamans, je peux quand même pas dire que je suis en train de faire un burn-out maternel parce qu'il y a des gens, voilà encore une fois, qui vivent pire, il y a des guerres dans le monde, etc. Tu vas vraiment venir tout. Tout minimiser, comme si rien n'était vraiment important quand ça te concerne. Mais quand même avec cette voix de fond qui se dit « Ouais, mais j'aimerais bien vivre autre chose. J'aimerais bien m'autoriser. Parce que je sais que je suis pas bien là. » Donc vraiment, je précise ça parce qu'après je vais te parler de l'estime de soi basse et stable. Et c'est pour que tu comprennes bien la différence. Et donc la dernière, l'estime de soi basse et stable. Là, la différence, c'est que ça te laisse très vite toucher par les éléments extérieurs, mais tu subis. Là, tu n'es pas du tout dans l'action, tu n'es pas du tout dans la volonté de vouloir changer les choses, d'améliorer les choses. Vraiment, tu subis. Tu vis les choses comme elles sont. Tu te dis, oui, de toute façon, je suis trop nulle, mais c'est comme ça. Oui, je ne suis pas très jolie, mais c'est comme ça. Tu ne vas vraiment pas faire attention à ton image, à ton affirmation de soi, à ton estime de soi. Tu ne vas vraiment pas agir dessus. Tu vas juste accepter, bon ben voilà, je suis comme ça. De toute façon, je suis comme ça. De toute façon, la vie, c'est comme ça. Je ne peux rien faire. Maintenant, avec ces quatre explications, ces quatre différentes estimes, je t'invite à réfléchir un petit peu, toi, où est-ce que tu te situes aujourd'hui ? Est-ce que tu as l'impression quand même, ça va, de ne pas être trop influencée par les éléments extérieurs ? Au contraire, tu te laisses très très vite déstabiliser. Est-ce que tu es dans une volonté d'améliorer les choses, de faire bouger, mais en même temps un peu bloquée par cette estime assez basse qui te fait dire que j'aimerais que ça change, mais est-ce que c'est vraiment possible pour moi ? Est-ce qu'au contraire, t'es un peu blasé face à la situation ? Je t'invite déjà à réfléchir à tout ça. Tu peux venir m'en parler sur Instagram, parce que c'est vrai que c'est un gros, gros sujet, et c'est pas toujours très facile de se projeter. Et aussi réfléchis avec les personnes que t'as autour de toi. Est-ce qu'il y a des tendances qui semblent se dégager ? Est-ce qu'il y a des personnes dont tu avais l'impression qu'elles avaient une bonne estime, et qui finalement, peut-être, se remettent beaucoup en question, ont des... des failles qu'elles ne veulent absolument pas montrer et qui finalement rendent leur estime de soi un peu instable et pas forcément apte à recevoir la critique, à vivre l'échec, etc. à se remettre en question, etc. Je t'ai donné ces quatre exemples d'estime de soi et je rajouterai toujours que tout est question de contexte et de situation. Parce que c'est vrai que parfois, quand tu vas être ne serait-ce que fatigué, ou même affamé, ou stressé, insécurisé, ou quoi que ce soit, tu peux avoir tendance à switcher. Tu pourrais avoir des comportements qui pourraient ressembler à une estime de soi qui est assez instable. Mais parce qu'en fonction de la situation, en fonction du contexte, il y a des comportements qui s'enclenchent. que tu peux pas toujours être pleinement paisible, serein, apte à recevoir la critique, etc. Je te donne un exemple, mais imagine tu viens d'avoir un enfant, t'as accouché genre il y a trois jours, et là il y a quelqu'un qui vient te dire t'es épuisé, tu dors pas parce que le bébé il vient de naître, et quelqu'un vient te dire bah dis donc t'as l'air un peu fatigué, ça serait bien de prendre soin de toi. Là, tu peux peut-être avoir la meilleure estime de toi du monde, Là, peut-être que tu vas rentrer dans l'art de la personne. Ou peut-être que tu vas fondre en larmes. Parce que t'es trop fatiguée. Et là, t'es pas apte à prendre du recul et à réagir de manière saine, sereine. Et à ne pas réagir même, parce que justement, l'autre, elle parle de ses propres projections et pas de toi. Mais voilà, je précise, tout est toujours question de contexte et de situation. C'est pas parce qu'une personne va péter un plomb à un moment donné parce que tu fais une remarque que forcément elle a une estime de soi merdique et instable. C'est pas parce qu'il y a une personne qui va parler de ses qualités et de ses forces peut-être pendant une soirée, qu'elle va être imbue d'elle-même. Et puis c'est pareil, je te disais tout à l'heure, la haute estime de soi stable, c'est un petit peu le goal ultime. J'ai envie de dire oui, mais là aussi c'est attention au contexte et au... caractère qu'il y a à côté. Parce que je me rappelle dans mon cours, dans un de mes cours de mon école de coaching, justement, qui disait par rapport à ça, il y a bon nombre des dictateurs qui avaient une très haute estime d'eux-mêmes. Et c'est vrai ! Si t'es au clair avec tes capacités, si tu te laisses pas toucher par les remarques extérieures et que les critiques te passent au-dessus, techniquement, ouais, t'as une haute estime de toi qui est assez stable. Mais du coup, ce n'est pas forcément une bonne chose. En tout cas, par rapport à ton rapport au monde et aux autres, ce n'est pas forcément ce qui fait de toi une bonne personne. Donc derrière, c'est vraiment comme tout. C'est une question de contexte et de situation. Ça dépend de ce que tu en fais, ça dépend de comment tu agis, ça dépend de toutes tes valeurs à côté, de ton caractère à côté, de ta personnalité à côté. Ce n'est pas parce que tu as une estime de toi qui est basse que tu es une... une personne horrible, nulle, pas intéressante. Non. Parce qu'après tout, ça fait de toi peut-être une personne très généreuse, très à l'écoute de l'autre, qui veut se rendre utile, qui veut avoir un impact sur le monde, voilà, qui est utile, qui aide les autres, qui accompagne les autres. Ou pas, mais ça peut aussi être ça. Donc ça fait pas de toi une mauvaise personne ou une personne inintéressante. Par contre... La question, c'est toujours, est-ce que moi, je suis bien là où je suis ? Est-ce que dans l'étape dans laquelle je suis aujourd'hui, est-ce que je me sens bien ? Est-ce que je me sens heureuse ? Est-ce que je me sens épanouie ? Ou au contraire, est-ce que je sens qu'il y a quelque chose à améliorer ? Parce qu'aujourd'hui, il y a un manque. Aujourd'hui, je sens que je me dévalorise, que ça ne m'aide pas, que ça me bloque, que ça m'empêche de vivre des opportunités. Où est-ce que j'en suis ? C'est toujours ça, en fait. Tu vois, dans les coachings avec mes clientes, c'est ce que je leur dis. Au final, c'est... T'as pas besoin de tout changer, même s'il y a des facettes de ta personnalité, de ton caractère, où tu te dis oh bah quand même, là j'abuse un peu si en soi ça ne te dérange pas, si ça ne dérange pas fondamentalement les autres autour, que toi ça te dérange pas, que ça te bloque pas, que ça ne t'handicape pas, c'est pas la peine de le changer. Ce qui est intéressant à changer, c'est si toi tu vois qu'il y a des blocages, il y a des choses qui te gênent, et que t'as envie d'agir dessus. ok on travaille dessus mais si en soi ça ne te gêne pas on va pas aller faire de toi une personne lisse sans plus aucune personnalité parce que ouais ça fait bof donc vraiment j'insiste là je t'ai donné un peu les grandes lignes pour que tu comprennes un petit peu, que tu vois à quoi ça peut ressembler une bonne estime de soi une estime de soi un peu instable etc les différentes répercussions Mais mets-toi bien en tête que ça dépend toujours du contexte de la personne, et que c'est pas parce que t'as une haute estime de soi que t'es forcément une bonne personne, c'est pas parce que t'as une basse estime de toi que t'es forcément inintéressante, non. C'est une question de contexte et une question de toi, comment tu te sens dans cette situation. Rien d'autre. Voilà. Sur ce, je pense que c'était un épisode encore très très long. Je suis désolée, pourtant j'étais pas partie pour que ce soit long comme ça. J'espère que ça t'aura plu, j'espère que ça t'aura aidé. Et vraiment, je t'invite à faire le quiz dont je te parlais en début d'épisode, pour savoir aussi quel partenaire tu es pour toi-même, quelle relation tu entretiens avec toi-même. Et je te l'annonce aussi ici, le 25 février, je donne un atelier, justement sur Pour le meilleur et pour le pire. C'est à 19 euros jusqu'au 14 février inclus. Je te mets aussi le lien dans la description. Et vraiment, si tu sens aujourd'hui que tu as envie de faire bouger les choses, parce que peu importe le niveau, mais que tu as envie de faire bouger les choses, je t'invite vraiment à t'inscrire, ça va vraiment t'aider. Et quel beau cadeau que pour le mois de l'amour, que de se payer une place pour investir en soi. Je te souhaite une très bonne journée, je te dis à la semaine prochaine sur les estimes, je prends bien soin de toi.