Description

Que feriez-vous si vous vous retrouviez coincé dans un jouet, entouré d'animaux aussi colorés qu'excentriques ? Dans cet épisode captivant de Les Aventures de Moustache Malloré, Mademoiselle M nous entraîne dans les péripéties de Moustache, qui se retrouve dans une situation pour le moins délicate... Après avoir été secouru par Mike, Moustache découvre un monde où l'amitié et l'humour se mêlent à des rencontres inattendues.

Au fil de leur conversation, les personnalités contrastées de Moustache et Mike se dévoilent. Moustache, un peu timide et mal à l'aise, fait face à l'esprit moqueur et décontracté de Mike. Ensemble, ils explorent leur voisinage, où ils croisent des personnages hauts en couleur, notamment l'excentrique Josiane Kravchenko, affectueusement surnommée Jojoko. Les anecdotes sur Jojoko et ses habitudes étranges ajoutent une touche de drôlerie à cet épisode, rendant l'écoute de Les Aventures de Moustache Malloré encore plus captivante.

Mais cet épisode ne se limite pas à des histoires drôles pour enfants ; il aborde également des thèmes profonds tels que l'acceptation de soi et la découverte de son environnement. Moustache réalise que la vie dans le quartier est pleine de surprises et de personnages fascinants. L'amitié qui se développe entre Moustache et Mike montre à quel point il est important de s'ouvrir aux autres et d'accepter les différences.

Que vous soyez en famille ou que vous souhaitiez simplement écouter des histoires amusantes, ce podcast familial est fait pour vous. Avec Les Aventures de Moustache Malloré, plongez dans un univers de littérature jeunesse où chaque épisode est une nouvelle enquête pleine de mystères et de rires. Que vous soyez amateur de romans ou de récits pour enfants, cet épisode vous fera sourire et réfléchir.

N'attendez plus pour découvrir les aventures de Moustache et ses amis ! Écoutez dès maintenant cet épisode de Les Aventures de Moustache Malloré, un podcast pour enfants qui mêle humour, amitié et le charme d'une petite ville tranquille nommée Belleville. Avec chaque chapitre, vous serez transporté dans un monde où les animaux sont les héros de leur propre histoire, et où chaque jour est une nouvelle occasion de rire et d'apprendre.

Cette série de romans jeunesse compte actuellement trois tomes.

Les deux premiers, L'Esprit de famille et Un manoir en héritage, ont été tous deux édités aux éditions Mercileslivres en 2021 et 2022. Cependant, victimes de leur succès, ils sont actuellement épuisés...

Le troisième volet de la saga, intitulé Le Secret de Belleville, a fait l'objet d'une édition en auto-édition sur la plate-forme L'Ecritoire.

Pour toute proposition littéraire honorable, n'hésitez pas à contacter l'autrice : mademoisellemautrice@gmail.com

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Transcription

• Speaker #0

  Les aventures de Moustache Malauré, une histoire originale, écrite et mise en voix par Mademoiselle M. Tom 1. L'esprit de famille. Chapitre 4. Mike. Au bout d'un moment, Mike s'impatient pas. et ses babines se retroussèrent on ne va pas y passer la nuit sors de là t'as l'air ridicule piqué au vif je dressai les moustaches on dirait un hérisson qui fait du naturisme ajouta-t-il en me voyant rouler en boule au fond de la boîte pardon quelle familiarité en plus d'avoir un physique ingrat l'énergumène était mal élevé et il n'avait aucun sens des convenances cependant Il ne semblait pas me vouloir de mal. Si cela avait été le cas, il aurait eu tout le temps de me sauter à la gorge pendant que j'attendais là. À cette pensée, j'ai mis un soupir de soulagement. Il recula pour me laisser le champ libre, et je m'extirpais de ma cellule, heureux de retrouver ma liberté. Il inclina légèrement son museau, tandis que je m'ébrouillais. « Je n'ai peut-être qu'un œil, gamin, mais j'ai encore une paire d'oreilles bien infutées. » Je fis mine d'ignorer sa réflexion. Il venait quand même de me tirer d'un sacré bourbier. « Merci ! » fis-je en m'efforçant d'afficher un air détaché. J'essayais de reprendre contenance, mal à l'aise de m'être retrouvée dans une telle situation. Comme s'il lisait dans mes pensées, il ne put s'empêcher de me railler. « Je te raccompagne jusqu'à chez toi ? Faudrait pas qu'un papillon de nuit ait soudain l'idée de te charger ? » Je lui jetai un regard mauvais, prenant bien soin d'y mettre la température d'un congélateur. Il éclata soudain de rire. Je le regardai méduser. « Ça va, » dit-il. « Je plaisante, boy scout. Détends-toi. » « Moi ? Un boy scout ? » Je détournais le museau, essayant de préserver ce qui restait de ma dignité. « Je n'ai pas encore mes repères, c'est tout. Figure-toi que je viens juste d'emménager. » Claquai-je, vexé. j'imagine que je dois te souhaiter la bienvenue alors je grognais en retour avant de l'écouter me raconter d'où il venait lui-même ce vieux train de misère habitait rue des romarins juste à côté au numéro chez une dame âgée du nom de josiane kravchenko tous les soirs il faisait son petit tour dans le quartier C'était comme ça qu'il était tombé sur moi. Il m'avait entendu pleurnicher par hasard. « Josiane Kravchenko ? » « Connais pas. » Fis-je valoir pour m'excuser en finissant d'épousseter mon pelage. Je détestais être aussi négligée. « C'est normal. Tout le monde ici l'appelle Jojoko. » m'informa-t-il. « C'est une femme assez étrange. » « Mais... » « Elle a bon cœur. » « Tu la reconnaîtras vite. » dit-il de mer amusée. Dans toute Belleville, c'est la seule qui sonne les cloches à ses plantes vertes. « Quoi ? » fit Jean tournant soudain le museau vers lui, surpris. « Elle dit qu'elle parle sans arrêt et que ça lui donne mal à la tête. Depuis le temps, nos voisins ont l'habitude. » Je ne relevais pas. « Elle a aussi la manie d'ouvrir et de fermer plusieurs fois par jour tous les placards de la maison. Des marottes comme ça, elle en a des tas. » Au fond de moi, j'étais persuadée qu'il s'était bien trouvé. Comme je restais silencieux, il dut penser que j'attendais la suite et continua de me brosser son portrait. C'est ainsi que j'appris qu'avant d'aller se coucher, Jojoko mettait toujours ses vieilles charentaises écossaises dans le frigo. Elle adore sentir le froid sur ses pieds le matin, dit que ça lui rappelle sa Russie natale. Je l'entendis rire de bon cœur. Apparemment, les excentricités de Jojoko l'amusaient beaucoup. Au début, on en dit en doute. Tout cela m'a un peu surpris, avouait-il, tandis que nous cheminions côte à côte pour entrer. Et puis, au fur et à mesure, je m'y suis habituée. Arrivé devant la baie vitrée, je le remercie une nouvelle fois pour son intervention. En vérité, j'avais hâte de mettre fin à cette conversation. On ne pouvait pas dire que je m'étais présentée à mon avantage lors de cette rencontre, et cela me contrariait fortement. Quel imbécile me retrouver coincée ainsi bêtement dans un des jouets des enfants. J'espérais secrètement oublier cela une fois l'estomac plein. belle gamelle m'attendait certainement à la cuisine. Je passerai te voir à l'occasion. Je vais, je donne salut de la pâte, soulagée de pouvoir enfin me débarrasser de lui. L'instant d'après, Je cognais lamentablement sur la porte-fenêtre du salon et restais un instant sonné. L'accès d'orage me fit alors exploser. « Ne me dis pas qu'ils ont fermé la porte ! » Je me sentais comme une nuit troublillée sur la table du réveillon. J'allais devoir passer la nuit dehors. Mike, lui, ne semblait pas particulièrement choqué. « C'est agréable, tu sais, de dormir à la belle étoile. T'as jamais essayé ? » Un sentiment de profonde indignation s'empara de moi. « Pardon ? Certainement pas ! » dis-je avant de poursuivre le museau outré. « Les malaurés sont complètement irresponsables ! Adopter un chat, voyons, c'est une affaire sérieuse ! Tu crois qu'ils auraient changé leurs habitudes pour moi ? Bien sûr que non ! Ils sont bien trop égoïstes ! » Il sourit et je vis une lueur moqueuse s'allumer dans son regard. « Quoi ? Tu n'es pas d'accord qu'ils doivent s'adapter maintenant que je suis là ? » « Oh, si, bien sûr que si ! » Je perçus immédiatement l'ironie dans sa voix. « Dis donc, je te signe que ce sont eux qui sont venus me chercher. Moi, je n'avais rien demandé. » J'écartai le souvenir de ma patte tendue vers eux, suppliante. Il me sourit un peu bizarrement. « Je n'ai rien prévu ce soir. Si tu veux, on peut continuer à tailler la bavette, » proposa-t-il. Je notai l'effort louable pour mettre de la douceur dans ses mots, malgré sa voix grave. Je pivotais alors vers lui et souris tristement avant de m'apercevoir qu'à présent, il ne me faisait plus peur du tout. Il avait le poil crasseux, certes, et ses crocs jaunes militaient pour une hygiène douteuse, mais il n'avait pas l'air si méchant que ça. « Merci, » dis-je. « Ta proposition me touche. » Je posais mon arrière-train sur le sol avec un air abattu. De son côté, je le voyais qui furetait un peu partout sur la terrasse. Il reniflait les objets éparpillés, ça et là, comme l'aurait fait un setter anglais. Puis il leva les mises au et s'étonna de voir des torchons pendus aux branches des arbres. L'air incrédule, il s'attarda un instant avant de laisser son regard glisser vers une bâche plastique en décomposition qui gisait là, en plein milieu du jardin. Je le renseignais avant que lui-même ne m'interroge. Les restes du camp militaire des enfants l'été dernier, Mike eut l'air d'apprécier. et sourit. Je regardais sa gueule cassée et la curiosité vint à nouveau me chatouiller. « Dis, Mike, je peux te poser une question ? » Il grogna. Je pris cela comme une invitation à poursuivre. « Tu l'as perdu comment, ton œil ? »