Speaker #0Bonjour et bienvenue sur le podcast des Bazars de la Santé, le podcast des boîtes à zen et à ressources destinées aux acteurs de santé pour parler de votre santé et de votre vulnérabilité, sans tabou et avec des bonnes ondes. Je suis Candice Delbesupas, je suis chirurgien, coach, formatrice en soft skills en santé, et j'ai envie de vous faire partager sur ce podcast des ressources pratiques et efficaces pour mieux prendre soin de ceux qui aident les autres au quotidien. Belle écoute à tous ! Bonjour et bienvenue dans l'épisode 7 des Bazars de la Santé, le podcast que j'ai intitulé « La paire aidance, un pilier de soutien pour nos santé » . Aujourd'hui dans les Bazars de la Santé, on va parler d'un des trois piliers que nous avons décidé de développer pour prendre soin des acteurs de santé, qui est la paire aidance. Pour prendre soin de nos santé physique, mentale et sociale, il nous faudra faire évidemment une prise de conscience autour de la triade indispensable pour avoir une bonne santé. que sont l'alimentation, le sommeil et la lutte contre la sédentarité. Donc bien sûr que ces domaines seront des sujets essentiels du podcast et nous avons déjà démarré avec le sommeil dans l'épisode 6. Néanmoins, comme on l'a déjà évoqué dans l'épisode 3, cap ou pas cap, de Positas Supercap, je vous rappelle que ce n'est pas du tout une évidence de faire pour nous-mêmes ce que l'on conseille aux autres. Bref, on aura le temps d'y revenir. Nous, au Bazar de la Santé, on a envie de développer... aussi trois piliers innovants pour prendre en charge la santé globale des acteurs de santé. Il y aura notamment la formation en compétences psychosociales, et ça j'en ai déjà parlé dans l'épisode 5, se former à l'humain, et j'aurai bien sûr l'occasion de vous en reparler. Le deuxième pilier, c'est la santé intégrative, dont je vous expliquerai les tenants et aboutissants dans un épisode prochain, mais vous pouvez d'ores et déjà aller regarder la conférence faite par le docteur Joël Fleury. Onco-hématologue sur notre chaîne YouTube qui nous explique à quel point la santé intégrative peut améliorer nos propres santé d'acteurs de santé. Et enfin, le troisième pilier, c'est la paire et danse qui fera l'objet de cet épisode aujourd'hui et qui s'écrit PAIR, P-A-I-R, trait d'union, et danse, A-I-D-A-N-C-E. Un mot que j'ai découvert grâce à Fabien, infirmier anesthésiste et formateur comme moi en Processcom, qui m'a permis enfin de mettre un mot. sur ce que je pressentais être une nécessité absolue pour mieux prendre en charge les acteurs de santé. Et je l'en remercie pour ça. Je vais commencer par essayer de vous expliquer ce qu'est la pérédance. Souvent, quand je parle des bazars de la santé, j'ai dit tout simplement que chaque être humain, et heureusement, ne sait pas ce que c'est que d'être confronté régulièrement à la maladie, la mort, la douleur, l'agression sociétale. la détresse humaine et parfois même l'impuissance. Or, cette exposition prolongée, répétée, laisse des traces qui sont pour la plupart du temps invisibles mais malheureusement bien réelles et c'est ce qui nous fait parler ensuite de fatigue de compassion, voire de traumatisme de vie. Et ce sont des réalités qui sont massivement présentes dans les métiers du soin et qui sont fortement responsables de la dégradation, notamment de nos santé mentale. La pair aidance, c'est donc le fait que le pair... personne que je vais soutenir a déjà fait l'expérience de ce que je vis et peut ainsi mieux comprendre ce qui se joue sur moi et pour moi. Car le fait d'accompagner, d'écouter, de porter la souffrance des autres, sans avoir la plupart du temps d'espace pour déposer la sienne, cela crée des traumatismes indirects. Et la plupart du temps, ces phénomènes ont du mal à être compris de l'extérieur. Il faut donc les avoir vécues, traversées, ressenties, dans ses émotions notamment, pour mieux l'accompagner. Alors effectivement, Voilà. La pérédance, ce n'est pas vraiment un concept à la mode, même si on commence à en parler de plus en plus, mais c'est la rencontre entre des personnes qui se reconnaissent dans ce qu'ils vivent, et notamment au niveau émotionnel, qui savent, sans avoir besoin de l'expliquer pendant 20 minutes, ce que l'autre a vécu, qui n'ont pas besoin de se justifier, de se défendre, qui sont accueillies sans être jugées par l'autre et qui sont soutenues sans être sauvées. Les aidants, acteurs de santé tout comme les soignants, pour les bâtards de la santé notamment, L'ont compris depuis longtemps, les associations d'aidants font exactement ce travail de père aidant. Il y a quasiment autant d'associations d'aidants que de types de pathologies d'ailleurs. Et je fais un salut tout particulier à ce moment-là à une association qui s'appelle la Pause Brindille, que j'ai eu l'occasion de découvrir au fur et à mesure de mes escapades avec les bazars de la santé. C'est une association d'aidants nationale pour les jeunes, que ce soit pour leurs parents ou pour leurs fratries essentiellement, et qui est une merveilleuse associations pleines d'énergie et de PEPS. Et je vous invite à aller la découvrir. Je vous mets le lien dans les notes de l'épisode. Je vais vous expliquer ensuite trois concepts qui nécessitent de la pair aidance, car ils ont besoin d'être expérimentés. Le premier concept, c'est ce qu'on appelle la fatigue de compassion. C'est quand le réservoir du cœur est complètement vidé. Au départ, chaque acteur de santé a l'envie ou le devoir, s'il est aidant, d'aider, d'écouter, de soulager. Sauf qu'à force d'être exposé à la souffrance des autres, de l'autre, jour après jour, notre empathie s'use, notre disponibilité émotionnelle diminue. Donc c'est ce qu'on appelle la fatigue de compassion. C'est quand on a une grande lassitude émotionnelle, on a moins de patience, on a cette impression d'être à sec. J'aime beaucoup cette expression de dire « On ne peut pas remplir les verres d'eau des autres si nos bouteilles à nous sont vides. » C'est exactement ça la fatigue de compassion. Ça peut amener une perte de sens, voire un détachement qui s'installe sans que l'on ait choisi. Et là, vous comprenez bien que la fatigue de compassion, c'est le lit potentiel du burn-out. Ce n'est pas du tout un manque d'humanité, c'est juste un signe qu'on a beaucoup trop donné. Le deuxième concept qui nécessite aussi de la paire aidance pour le comprendre, c'est le traumatisme secondaire. C'est d'être traumatisé sans avoir vécu directement le choc. C'est-à-dire qu'on n'est pas victime nous-mêmes, mais on a écouté les récits, on a accompagné les drames, on a vu les humains s'effondrer, parfois on a même recueilli leurs larmes. Et à force d'être en contact répété avec ces histoires, le cerveau réagit comme s'il avait vécu lui-même le traumatisme. Alors ça peut donner des images intrusives, des cauchemars de l'anxiété, une hypervigilance et une grande fatigue nerveuse. Le corps, lui, il n'est pas capable de faire des fois la différence entre le vécu et l'entendu. C'est ce qui se passe notamment chez les patients simulés. Quand on fait de la simulation en santé pour l'annonce d'une mauvaise nouvelle, par exemple, avec des patients acteurs simulés, au bout de dix passages d'étudiants qui ont annoncé un cancer, ils finissent par vivre de l'intérieur. comme s'ils avaient vraiment un cancer. Ils ne le développent pas, bien sûr, mais ils le ressentent émotionnellement parlant. Enfin, le dernier concept, c'est le traumatisme vicarien. Ça, c'est quand la vision de notre monde change à force d'exposition. C'est jamais quelque chose lié à un choc brutal. C'est vraiment des transformations lentes et profondes qui sont liées à l'accumulation des expériences face à nos patients ou à nos aidés. Petit à petit, avec ce qu'on a vu, vécu, on devient plus méfiant. On voit du danger partout. On perd certaines illusions, on se sent plus vulnérable, on a l'impression que le monde est plus dur qu'avant. Ce n'est pas du tout de la faiblesse, c'est vraiment le prix silencieux de l'exposition répétée à la souffrance humaine. Comme le dit le docteur Magali Briane, qui est psychiatre à la clinique Mon Repos, qui s'est spécialisée dans l'épuisement des professionnels de santé, dont elle a fait un livre, et je vous mettrai les liens dans les notes de cet épisode, qui s'appelle « Le Burnout des professionnels de santé » . Elle dit que sur le plan neurobiologique, L'être humain qui se trouve face à la souffrance d'un autre être humain crée des modifications internes profondes. Le docteur Thibaud Damy, dont je vous mettrai aussi les liens pour aller voir un peu plus en détail son parcours, est un cardiologue qui, courant 2025, a traversé la France à pied, d'hôpital en hôpital, pour alerter sur ce que trop de soignants ou d'acteurs de santé vivent en silence, le traumatisme vicariant. Cet impact psychologique de la mort, des pertes et des souffrances qu'on accumule dès lors qu'on s'occupe des autres. À travers ce périple, il a fait de nombreuses conférences pour envoyer un message clair. Un soignant, un acteur de santé, ce n'est pas juste un rouage du système. C'est bien un être humain, avec un cœur, des blessures, des émotions et des limites. Et ces émotions, cette fragilité, ne doivent plus être ni ignorées ni invisibilisées. Son périple, qui est un exercice quand même à la fois d'endurance physique et d'engagement humain, montre qu'il y a une urgence collective et symbolique à reconnaître l'identité profonde des acteurs de santé, à accepter qu'ils puissent être vulnérables à la fois pour eux-mêmes et pour la population générale. Alors, donner le droit de dire qu'ils souffrent, qu'ils ont besoin de soins eux-mêmes, si on veut qu'ils prennent soin des autres dignement, il faut qu'ils soient eux-mêmes reconnus, entendus et soutenus. Et là, on comprend tout à fait l'utilité de la pérédance. Car sans vivre ces choses de l'intérieur, il est difficile. de les expliquer à autrui. Moi, j'aime bien dire souvent, c'est comme si on avait, ou en tout cas, on essaie avec un certain nombre de points d'humanité. Et puis, dans nos quotidiens, d'autant plus si on est dans des environnements où on contacte des patients plus à risque, quand on est, par exemple, en soins palliatifs, en oncologie, en chirurgie cardiaque, ou si on voit de la violence sociétale quotidienne, dans le médico-social, la très grande précarité. Tous ces environnements sont des environnements à risque, et du coup... Plus on est exposé et plus nos points d'humanité diminuent, et plus le meilleur soutien vient de ces pairs. On peut par exemple s'inspirer du service de santé des armées pour la paire aidance et la prévention sur de ces traumatistes, notamment secondaires ou vicariants. Guillaume Cassouret, lors du deuxième colloque de la fondation MNH, Recherche et innovation sur la santé des professionnels de santé, expliquait que les soldats ont des rendez-vous de prévention qui sont obligatoires. Et ils ont compris que leur santé était un prérequis indispensable pour leur métier, pour justement les prévenir des risques potentiels, pour intervenir dans des situations extrêmes, des catastrophes, des urgences, des crises sanitaires, et surtout anticiper ce qui peut se passer chez eux. notamment les formants à la résilience, à la gestion du stress et au soutien mutuel. Dans l'armée, on a donc un continuum entre la prévention, le soin et le soutien. Et tout ça dans un cadre extrêmement structuré, avec des ressources, où on ne bricole pas le soutien entre nous, mais où il est organisé et opérationnel. C'est aussi la reconnaissance de la dimension traumatisante de ce qui est vécu ou peut être vécu, et surtout de la préparation. Et c'est ce que je dis toujours, il faudrait que les acteurs de santé soient prêts. préparés, formés à la gestion du stress, à ce qui peut se passer dans leurs émotions et leurs ressentis, avant même de débuter leur carrière. L'idée étant toujours d'éviter à terme, lorsque les traumatismes arrivent ou peuvent arriver, à la fois l'isolement et la rupture de soins ou de demandes d'aide. La paire aidance, elle peut aussi servir à ça. Ça, c'est ce que j'appelle l'aide au soutien de la dissonance cognitive du trouble identitaire. C'est bien compliqué tout ça. Ce que je veux dire, c'est, je sais ce que je dois faire, mais je ne le fais pas. Je peux être à la fois un soignant et un patient, et ça, mon cerveau a du mal à le comprendre. Je vous en ai déjà parlé dans les épisodes antérieurs. Qui peut comprendre ça en dehors de quelqu'un qui est à l'intérieur du système comme moi ? Car dans l'imaginaire collectif, et c'est le poids trop lourd à porter de temps en temps quand on est soignant, c'est qu'un acteur de santé, il doit être solide, stable, endurant. Au-dessus de ça, entre guillemets. Alors lorsque l'identité professionnelle du « je dois, je tiens, je gère, je priorise les autres » cogne contre l'identité humaine qui a ses limites propres, tout simplement parce qu'on est humain, je le rappelle, du « je fatigue, j'ai peur, je déborde, j'ai besoin d'aide » , le cerveau ne comprend pas ce qui se passe. Il se suradapte souvent de façon chronique, il a la peur de décevoir, la peur d'être jugé, ça peut être par soi-même comme par ses pairs. Alors d'avoir quelqu'un qu'on peut appeler un. père aidant, ça peut nous aider pour augmenter notre estime de nous, notre sentiment de légitimité, notre fierté professionnelle, même si on ne peut pas tout incarner et tout bien faire. Parce que sinon, on l'entend cette petite phrase intérieure, je ne suis pas à la hauteur de ce que je veux représenter. Ça donne, si on l'entend régulièrement, une perte de sens progressive et une usure invisible. Et bien sûr, une fois de plus, ça peut être le lit du burn-out. Alors les bazars, ça permet ça aussi. Parce que nous sommes en soi des pères aidants. Nous sommes aussi acteurs de santé. Et nous aussi, on peut dire qu'on lutte avec notre sommeil, notre poids, notre sédentarité, notre hyper perfectionnisme qui nous emmène au bout du bout du bout du bout de ce qu'on pourrait donner aux autres, au travail. Et ça permet aussi de remettre de l'humanité dans la façon de soigner les autres. Parce que sinon, moi, je serais qui derrière ce mythe ? croc avec mon IMCA 32 et une obésité de grade 1. Je serais qui alors que je suis en train parfois de travailler 70 heures par semaine pour faire avancer les bazars de la santé car je sens l'urgence, entre guillemets, d'aller au bout de ce projet. Avec les bazars, on aime l'alignement imparfait mais vivant, humain. C'est pas faire semblant d'aller bien, non, des fois je vais pas bien. C'est avancer avec ce qui est là. Montrer qu'on peut savoir sans être parfait, transmettre sans être arrivé là où on veut arriver. Aider sans avoir encore tout réglé et porter une vision en étant encore en chemin. Alors je vous la donne aujourd'hui, cette petite phrase qui est une des ressources du jour, mais qui peut être thérapeutique à elle seule. Je fais du mieux que je peux et c'est déjà beaucoup. Alors parler avec quelqu'un et se faire soutenir par quelqu'un qui comprend ce que je vis, ça fait déjà du bien. Être en capacité de se dire, j'ai le droit de me reposer même si tout n'est pas terminé. De faire une vraie pause dans ma journée. J'ai le droit de prendre soin de moi si je n'ai pas tout fait encore pour les autres. Ce n'est pas de l'égoïsme, c'est de la responsabilité. Et je vous rappelle que si vous ne prenez pas soin de vous, si moi je ne prends pas soin de moi, alors à un moment donné, il n'y aura plus personne pour prendre soin des autres. C'est aussi ça, le rôle de père aidant. Et puis, vous comprenez globalement que ce podcast en soit à ce rôle de père aidant. Je suis moi-même actrice de santé. Je suis aidée par d'autres acteurs de santé dans ce projet et je parle à des acteurs de santé. Alors j'avais envie, pour terminer cet épisode, de vous parler de la loi du foutu pour foutu, parce que je trouve qu'elle est importante à cet endroit-là. Oui, bien sûr, je sais, tu sais ce qu'il faudrait faire, mais la montagne des fois elle est trop grande à gravir pour prendre soin de moi. J'ai trop de fatigue, j'ai trop d'écarts sur ce que je voudrais être, trop de retard sur l'idéal de prendre soin de moi. Alors souvent sans s'en rendre compte, parce que ça c'est l'esprit humain qui le fait, on tombe dans le piège psychologique redoutable du foutu pour foutu. Je m'entends. C'est comme si on se disait « Oh, il y a tellement de choses à faire, la journée est tellement pourrie, de toute façon foutue par foutue, je vais finir de la rendre pourrie jusqu'au bout et je ne vais pas m'occuper de moi. » Ou encore « foutue pour foutue, ça fait deux jours que je ne fais pas de méditation, tant pis, j'arrête là. » Ou « foutue pour foutue, j'avais envie de me mettre à courir, j'ai couru que deux fois ce mois-ci, c'est que ce n'est pas pour moi, je vais m'arrêter là. » Non, la loi du foutue pour foutue, c'est se rappeler qu'on ne gravit pas une montagne en une fois. On la gravit mètre par mètre. marche après marche. Et que ce qui est motivant, c'est plutôt de regarder d'où on est parti, plutôt que là où on va. Et qu'on a le droit de faire une pause, de ne pas tout faire d'un coup, de ne pas tout faire parfaitement. Dans notre propre prévention et la prise de conscience de devoir prendre soin de nous, on a le droit de commencer par des petits pas. Et au contraire, c'est ça qu'il faut faire. Et il faut se souvenir que le premier petit pas, il est souvent le plus difficile dans la mise en place de nouvelles habitudes. Et que ce n'est pas parce qu'on a loupé une... deux ou trois fois même qu'il faut s'arrêter. Et que ce podcast est là pour vous soutenir dans vos bonnes habitudes, sans injonction à réussir. Je vous renvoie vers l'épisode 387 du podcast de Change ma vie de Clotilde Dussoulier, qui vous explique très bien ce concept du foutu pour foutu. Avant de vous quitter, je vais vous partager une réflexion de père Aydan, ce que j'ai mis en place avec un service de radiologie, qui fait essentiellement de la scénologie. et qui m'avait demandé de les accompagner en pluriprofessionnel pour retrouver du lien et mieux se soutenir. On a fait un exercice d'intelligence collective et je leur ai demandé de réfléchir à comment mieux s'aider. Ils ont fini par se créer eux-mêmes un tableau de météo émotionnel du matin qu'ils remplissent en se positionnant avec leur prénom grâce à des scratchs et ils ont prédéfini en avance des binômes de pérédance. Ce qui fait que les matins, quand ils arrivent, ils vont voir le tableau de météo émotionnel de leur père aidant et ils savent ainsi... Comment va mon binôme ? Et puis, est-ce que peut-être aujourd'hui, il a besoin d'être soutenu dans cette journée, le cas échéant ? Et ça fonctionne très bien. Et en plus, c'est un outil qui a rendu de la cohésion d'équipe très sympa. Et il n'y a pas longtemps, ils m'ont partagé le résultat et je leur remercie, notamment de la confiance qu'ils m'ont accordée. Allez, je vous propose de vous laisser là pour aujourd'hui avec ces notions de paire et danse. Peut-être que, comme moi, il n'y a pas longtemps, vous avez découvert ce mot de traumatisme vicariant. peut-être aussi que vous avez découvert ce mot, de dissonance cognitive face à nos multiples identités, mais surtout avec, comme d'habitude, un peu d'espoir parce que les choses changent, parce que la parole se délie, parce qu'on peut mettre en place des prises de conscience collectives et des espaces pour prendre soin de nous, parce qu'on peut créer du mieux ensemble et qu'on peut organiser du soutien mutuel. Je vous souhaite à toutes et à tous un très bon vendredi, un bon week-end. Et puis, si ce podcast vous plaît, vous a plu, n'hésitez pas à le partager à d'autres acteurs de santé, à lui mettre une note 5 étoiles et à continuer à l'écouter. Je vous dis à très bientôt.