Fabien Duclos - Optimiser, évoluer et sortir des cases cover
Fabien Duclos - Optimiser, évoluer et sortir des cases cover
Les Belles Histoires

Fabien Duclos - Optimiser, évoluer et sortir des cases

Fabien Duclos - Optimiser, évoluer et sortir des cases

09min |22/04/2025
Play
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Description

Fabien DUCLOS, aujourd’hui Directeur Conseil chez European Sales Group, partage un parcours marqué par l’adaptabilité et la curiosité. De ses débuts en consulting à son rôle chez YouSign, il revient sur les choix qui l’ont façonné, l’importance d'optimiser les process, et sa volonté constante d’apprendre et de ne jamais s’enfermer dans une case. Entre défis professionnels, développement personnel et quête de performance équilibrée, Fabien partage des conseils inspirants pour évoluer avec audace et créativité.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez Les Belles Histoires, le podcast de l'OM Normandie. Je suis Fabien Duclos, diplômé de la promotion 2018. Je vais vous raconter ce qui m'a amené à devenir Sales Operation Manager. Je viens pour le coup d'un milieu où en fait on n'a pas forcément fait de grandes études etc. Donc je ne savais pas vers quoi me diriger, j'ai fait une prépa comme beaucoup de personnes. J'arrive à l'OM Normandie parce que je veux rester au Havre à tout prix. Et en fait ce qui se passe c'est que je ne sais pas ce que je vais faire. Et c'est ce qui me dirige en fait vers tous mes choix de carrière ensuite. Juste des portes qui s'ouvrent ou que je pousse tout simplement. En fait, quand on commence à l'OM Normandie, enfin à mon époque du moins, on était très vite embarqués dans la vie associative, ce qui est un super levier pour apprendre à faire de la gestion de projet, à parler avec les personnes, faire un peu de politique, etc., qu'on fait une liste. Et tout ça, en fait, c'est des choses qui permettent de faire de l'apprentissage par le test et l'itération, tout simplement. Alors, je me suis investi dans une liste pour le Bureau des Arts et aussi au Bourse Club, qui était un petit club qui n'a pas... pas perdurer à l'OM Normandie. Au final, le monde professionnel, c'est rien de plus que des personnes qui travaillent ensemble pour un but commun. Et en fait, c'est un peu ça, une association. On a un but commun, soit on veut faire rayonner l'art dans notre école, etc., avec un bureau des arts, soit on veut, par exemple, faire découvrir le vin avec la Jave au Havre, etc. Et en fait, on va avoir une équipe qui va se partager certaines tâches, etc., pour réussir à amener à bien ce projet. Et en fait, au final, Que ce soit une association ou le monde professionnel, c'est la même chose, c'est juste que ce n'est pas le même format, pas cette notion de rémunération, etc. Mais on est toujours dans un but commun. Un an avant mon diplôme, j'ai fait une césure. Et en césure, je me suis rendu compte des difficultés qu'avaient tout simplement les dirigeants de PME à optimiser leur process, à mettre en place les bons outils, voir là où ça bloquait, pour en fait s'améliorer. Tout ça, ça m'a orienté vers le Master Système d'Information, qui permettait de relier, je dirais... Le côté technique, process personne pour atteindre la performance globale. Et ça, en fait, avec ce diplôme, je me suis dit que je voulais continuer quelques années en consulting avant de lancer mon entreprise, peut-être dans dix ans, etc. Une fois que j'ai mon diplôme, ce que je fais, c'est que je pars à Paris. Je commence comme beaucoup de personnes dans le conseil en système d'information. Je me remplace des solutions CRM, etc. Ce qui me permet d'acquérir des compétences techniques, de découvrir un peu les compétences métiers qui me manquaient. Et après, je me retrouve embarqu�� dans la grosse histoire de Usine, une startup qui a pas mal progressé de 50 à 150 quand j'en suis parti. Et en fait, j'avais après toutes les armes pour me relancer dans le conseil et pour m'extirper du côté technique et de comprendre réellement les problématiques des différents interlocuteurs que je rencontre au quotidien. À chaque fois qu'on m'a proposé tout simplement de découvrir un nouveau métier, je me suis toujours dit et pourquoi pas ? Et en fait, ce qui m'a permis de développer des compétences, je dirais de toute part, sur des choses qui n'ont pas forcément à voir. je dirais, si on les met côte à côte, mais qui me permettent de comprendre aujourd'hui des problématiques globales d'entreprise et puis de répondre facilement à toute problématique qui pourrait se présenter à moi. Après YouSign, ce qui se passe, c'est que j'ai pas mal d'expérience en optimisation des process, en comment générer plus de CA, comment articuler différentes équipes pour qu'ils travaillent ensemble, etc. Le volet technique aussi de mes différentes années. Et là, ce que je me dis, tout simplement, c'est que j'ai besoin, tout simplement, de... réutiliser ça dans d'autres verticales, dans d'autres segments, sur des industries que je ne connais pas du tout. Parce qu'en fait, le métier que je fais, il est assez répétitif. En fait, on génère des leads, donc des demandes. Après, on va les passer à des commerciaux qui vont les traiter, etc. En fait, il y a plusieurs façons d'évoluer là-dessus. Soit on refait la même chose dans la même entreprise, on fixe, on améliore, etc. Soit on... On repart dans une autre entreprise, on réitère ce qu'on a fait en un peu mieux, etc. Et moi, en fait, ce que je me suis dit, c'est que de cette expérience, je vais m'en servir comme un levier pour aider autant d'entreprises que je vais croiser. Je suis consultant, ce qui se passe c'est que j'aide les entreprises à optimiser leur process, à remplir le carnet de commandes, etc. Je pourrais m'atteler qu'à ça. Et en fait, ce que je me suis dit, c'est qu'il me manquait une partie de copywriting, comme je disais, pour aider justement à voir là où ça pêchait sur tout ce qui va être les mails automatisés, la façon de faire du call call, etc. Et depuis quelques mois, je me suis lancé en fait dans l'animation, je dirais d'un éditorial sur mon secteur d'activité. Donc je poste... beaucoup sur LinkedIn, entre 3 et 5 fois par semaine, ce qui est plutôt un bon ratio. Je fais du call-call, donc en fait je fais du commercial, pas forcément parce que ça a un intérêt pour mon travail, etc., mais parce qu'en fait ça me permet de comprendre les problématiques qu'ont mes clients et qu'ont les commerciaux. Comme ça, quand ils me parlent, je comprends les problématiques qu'ils ont. Si j'avais voulu, en fait, j'aurais pu ne pas le faire, mais ça me permet de me mettre davantage à leur place. En fait, dans d'autres générations, c'est le travail qui était au centre de tout. Ce qui se passe, c'est que progressivement, ça a changé jusqu'à l'être de moins en moins, même quitte à trouver plutôt une passion que davantage un métier. Je dirais que ce culte de la performance, il est propre à ma génération, où on essaye toujours d'exceller, que ce soit dans la course à pied, en essayant de faire toujours mieux pour son semi-marathon, de se lever toujours plus à la salle de sport, de voir... plus de films que son voisin, etc. Donc, c'est à la fois un mal, je pense, parce qu'on n'est jamais satisfait. Mais c'est aussi quelque chose qui permet, je pense, de s'ouvrir et de trouver, en fait, des solutions assez créatives, je dirais, pour s'amuser à la fois dans sa vie perso, mais aussi dans sa vie pro. Moi, en tout cas, c'est vrai que c'est quelque chose que je trouve très important, qui me permet, je dirais, de m'évader, de faire davantage de choses. Après, c'est vrai qu'il faut se fixer des limites. Avant, j'ai... J'ai beaucoup couru, etc. Je sais que je ne deviendrai malheureusement pas l'espoir des semi-marathons français. Et donc, en fait, il faut tout simplement que ça ne devienne pas dévorant et se mettre des limites et se dire que le but, c'est juste de profiter et à un moment, ne plus forcément être performant. Aucune journée ne se ressemble. Ce qui se passe, c'est que, comme je disais, en fait, mon travail, ça consiste à accompagner les entrepreneurs à remplir leur carnet de commandes. J'accompagne différents entrepreneurs. Donc, ça veut dire que les semaines, évidemment, on se retrouve ne ressemble pas. Et ce qui se passe, en fait, ça peut être des sujets qui soient à la fois des petites choses qui bloquent, comme faire un mailing qui va être très impactant à un moment donné, parce que c'est la saison qui veut ça, pour relancer lors de la bonne saison. Mais ça peut être des choses qui prennent davantage de temps, qui me prennent deux semaines. Ça va de l'analyse des process, à créer des solutions sur mesure, techniques. Ça va aussi d'accompagner mes équipes, pour tout simplement de monter en compétence. En fait, je dirais que... Je suis juste quelqu'un qui aide les autres et volontairement c'est des choses, journées qui se ressemblent malheureusement et heureusement pas. En fait que ça soit dans le travail, que ça soit en fait dans la vie perso etc, j'ai toujours tout fait pour ne pas être bloqué en fait dans une case et pouvoir me permettre en fait tout simplement d'évoluer et de sortir je dirais en dehors de cette case, que ça soit justement dans ma vie perso ou dans ma vie professionnelle. Je ne pense pas forcément que c'est propre à une génération, ça peut l'être, mais c'est aussi propre, je dirais, à ce qu'on apprend en école de commerce aussi. C'est par exemple, on a différents cours, on doit s'organiser comme on veut, comme on peut aussi. On doit prioriser en fonction du temps. Il y a un temps dédié à l'étude, un temps dédié aux associations, qui est un peu le travail au final, et un temps dédié à la fête, à l'entre-soi, etc. C'est un peu comme ce qu'on a dans la vie, un peu comme un triptyque, je dirais. le travail, la famille, les amis et le tout venant. Ce qu'il faut faire pour vivre, ranger son appartement, se laver, manger, etc. Et en fait, je dirais que ce type d'études, ça permet tout simplement à se préparer, à s'adapter et à trouver en fait un juste équilibre entre tout ça. Ce que je me dirais, c'est fais-toi davantage confiance, laisse-toi le temps. De toute façon, là où je suis arrivé là aujourd'hui, c'est plutôt sympa et accepte en fait de... accepte de t'ouvrir aux autres, de découvrir d'autres choses. Je pense que je ne serais pas forcément différent de ce que j'ai fait aujourd'hui et je suis plutôt très content de la façon dont j'ai réussi à progresser, à m'ouvrir et ne pas me bloquer dans une caisse tout de suite. Merci d'avoir écouté mon parcours, j'espère qu'il vous a inspiré. A bientôt !

Description

Fabien DUCLOS, aujourd’hui Directeur Conseil chez European Sales Group, partage un parcours marqué par l’adaptabilité et la curiosité. De ses débuts en consulting à son rôle chez YouSign, il revient sur les choix qui l’ont façonné, l’importance d'optimiser les process, et sa volonté constante d’apprendre et de ne jamais s’enfermer dans une case. Entre défis professionnels, développement personnel et quête de performance équilibrée, Fabien partage des conseils inspirants pour évoluer avec audace et créativité.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez Les Belles Histoires, le podcast de l'OM Normandie. Je suis Fabien Duclos, diplômé de la promotion 2018. Je vais vous raconter ce qui m'a amené à devenir Sales Operation Manager. Je viens pour le coup d'un milieu où en fait on n'a pas forcément fait de grandes études etc. Donc je ne savais pas vers quoi me diriger, j'ai fait une prépa comme beaucoup de personnes. J'arrive à l'OM Normandie parce que je veux rester au Havre à tout prix. Et en fait ce qui se passe c'est que je ne sais pas ce que je vais faire. Et c'est ce qui me dirige en fait vers tous mes choix de carrière ensuite. Juste des portes qui s'ouvrent ou que je pousse tout simplement. En fait, quand on commence à l'OM Normandie, enfin à mon époque du moins, on était très vite embarqués dans la vie associative, ce qui est un super levier pour apprendre à faire de la gestion de projet, à parler avec les personnes, faire un peu de politique, etc., qu'on fait une liste. Et tout ça, en fait, c'est des choses qui permettent de faire de l'apprentissage par le test et l'itération, tout simplement. Alors, je me suis investi dans une liste pour le Bureau des Arts et aussi au Bourse Club, qui était un petit club qui n'a pas... pas perdurer à l'OM Normandie. Au final, le monde professionnel, c'est rien de plus que des personnes qui travaillent ensemble pour un but commun. Et en fait, c'est un peu ça, une association. On a un but commun, soit on veut faire rayonner l'art dans notre école, etc., avec un bureau des arts, soit on veut, par exemple, faire découvrir le vin avec la Jave au Havre, etc. Et en fait, on va avoir une équipe qui va se partager certaines tâches, etc., pour réussir à amener à bien ce projet. Et en fait, au final, Que ce soit une association ou le monde professionnel, c'est la même chose, c'est juste que ce n'est pas le même format, pas cette notion de rémunération, etc. Mais on est toujours dans un but commun. Un an avant mon diplôme, j'ai fait une césure. Et en césure, je me suis rendu compte des difficultés qu'avaient tout simplement les dirigeants de PME à optimiser leur process, à mettre en place les bons outils, voir là où ça bloquait, pour en fait s'améliorer. Tout ça, ça m'a orienté vers le Master Système d'Information, qui permettait de relier, je dirais... Le côté technique, process personne pour atteindre la performance globale. Et ça, en fait, avec ce diplôme, je me suis dit que je voulais continuer quelques années en consulting avant de lancer mon entreprise, peut-être dans dix ans, etc. Une fois que j'ai mon diplôme, ce que je fais, c'est que je pars à Paris. Je commence comme beaucoup de personnes dans le conseil en système d'information. Je me remplace des solutions CRM, etc. Ce qui me permet d'acquérir des compétences techniques, de découvrir un peu les compétences métiers qui me manquaient. Et après, je me retrouve embarqu�� dans la grosse histoire de Usine, une startup qui a pas mal progressé de 50 à 150 quand j'en suis parti. Et en fait, j'avais après toutes les armes pour me relancer dans le conseil et pour m'extirper du côté technique et de comprendre réellement les problématiques des différents interlocuteurs que je rencontre au quotidien. À chaque fois qu'on m'a proposé tout simplement de découvrir un nouveau métier, je me suis toujours dit et pourquoi pas ? Et en fait, ce qui m'a permis de développer des compétences, je dirais de toute part, sur des choses qui n'ont pas forcément à voir. je dirais, si on les met côte à côte, mais qui me permettent de comprendre aujourd'hui des problématiques globales d'entreprise et puis de répondre facilement à toute problématique qui pourrait se présenter à moi. Après YouSign, ce qui se passe, c'est que j'ai pas mal d'expérience en optimisation des process, en comment générer plus de CA, comment articuler différentes équipes pour qu'ils travaillent ensemble, etc. Le volet technique aussi de mes différentes années. Et là, ce que je me dis, tout simplement, c'est que j'ai besoin, tout simplement, de... réutiliser ça dans d'autres verticales, dans d'autres segments, sur des industries que je ne connais pas du tout. Parce qu'en fait, le métier que je fais, il est assez répétitif. En fait, on génère des leads, donc des demandes. Après, on va les passer à des commerciaux qui vont les traiter, etc. En fait, il y a plusieurs façons d'évoluer là-dessus. Soit on refait la même chose dans la même entreprise, on fixe, on améliore, etc. Soit on... On repart dans une autre entreprise, on réitère ce qu'on a fait en un peu mieux, etc. Et moi, en fait, ce que je me suis dit, c'est que de cette expérience, je vais m'en servir comme un levier pour aider autant d'entreprises que je vais croiser. Je suis consultant, ce qui se passe c'est que j'aide les entreprises à optimiser leur process, à remplir le carnet de commandes, etc. Je pourrais m'atteler qu'à ça. Et en fait, ce que je me suis dit, c'est qu'il me manquait une partie de copywriting, comme je disais, pour aider justement à voir là où ça pêchait sur tout ce qui va être les mails automatisés, la façon de faire du call call, etc. Et depuis quelques mois, je me suis lancé en fait dans l'animation, je dirais d'un éditorial sur mon secteur d'activité. Donc je poste... beaucoup sur LinkedIn, entre 3 et 5 fois par semaine, ce qui est plutôt un bon ratio. Je fais du call-call, donc en fait je fais du commercial, pas forcément parce que ça a un intérêt pour mon travail, etc., mais parce qu'en fait ça me permet de comprendre les problématiques qu'ont mes clients et qu'ont les commerciaux. Comme ça, quand ils me parlent, je comprends les problématiques qu'ils ont. Si j'avais voulu, en fait, j'aurais pu ne pas le faire, mais ça me permet de me mettre davantage à leur place. En fait, dans d'autres générations, c'est le travail qui était au centre de tout. Ce qui se passe, c'est que progressivement, ça a changé jusqu'à l'être de moins en moins, même quitte à trouver plutôt une passion que davantage un métier. Je dirais que ce culte de la performance, il est propre à ma génération, où on essaye toujours d'exceller, que ce soit dans la course à pied, en essayant de faire toujours mieux pour son semi-marathon, de se lever toujours plus à la salle de sport, de voir... plus de films que son voisin, etc. Donc, c'est à la fois un mal, je pense, parce qu'on n'est jamais satisfait. Mais c'est aussi quelque chose qui permet, je pense, de s'ouvrir et de trouver, en fait, des solutions assez créatives, je dirais, pour s'amuser à la fois dans sa vie perso, mais aussi dans sa vie pro. Moi, en tout cas, c'est vrai que c'est quelque chose que je trouve très important, qui me permet, je dirais, de m'évader, de faire davantage de choses. Après, c'est vrai qu'il faut se fixer des limites. Avant, j'ai... J'ai beaucoup couru, etc. Je sais que je ne deviendrai malheureusement pas l'espoir des semi-marathons français. Et donc, en fait, il faut tout simplement que ça ne devienne pas dévorant et se mettre des limites et se dire que le but, c'est juste de profiter et à un moment, ne plus forcément être performant. Aucune journée ne se ressemble. Ce qui se passe, c'est que, comme je disais, en fait, mon travail, ça consiste à accompagner les entrepreneurs à remplir leur carnet de commandes. J'accompagne différents entrepreneurs. Donc, ça veut dire que les semaines, évidemment, on se retrouve ne ressemble pas. Et ce qui se passe, en fait, ça peut être des sujets qui soient à la fois des petites choses qui bloquent, comme faire un mailing qui va être très impactant à un moment donné, parce que c'est la saison qui veut ça, pour relancer lors de la bonne saison. Mais ça peut être des choses qui prennent davantage de temps, qui me prennent deux semaines. Ça va de l'analyse des process, à créer des solutions sur mesure, techniques. Ça va aussi d'accompagner mes équipes, pour tout simplement de monter en compétence. En fait, je dirais que... Je suis juste quelqu'un qui aide les autres et volontairement c'est des choses, journées qui se ressemblent malheureusement et heureusement pas. En fait que ça soit dans le travail, que ça soit en fait dans la vie perso etc, j'ai toujours tout fait pour ne pas être bloqué en fait dans une case et pouvoir me permettre en fait tout simplement d'évoluer et de sortir je dirais en dehors de cette case, que ça soit justement dans ma vie perso ou dans ma vie professionnelle. Je ne pense pas forcément que c'est propre à une génération, ça peut l'être, mais c'est aussi propre, je dirais, à ce qu'on apprend en école de commerce aussi. C'est par exemple, on a différents cours, on doit s'organiser comme on veut, comme on peut aussi. On doit prioriser en fonction du temps. Il y a un temps dédié à l'étude, un temps dédié aux associations, qui est un peu le travail au final, et un temps dédié à la fête, à l'entre-soi, etc. C'est un peu comme ce qu'on a dans la vie, un peu comme un triptyque, je dirais. le travail, la famille, les amis et le tout venant. Ce qu'il faut faire pour vivre, ranger son appartement, se laver, manger, etc. Et en fait, je dirais que ce type d'études, ça permet tout simplement à se préparer, à s'adapter et à trouver en fait un juste équilibre entre tout ça. Ce que je me dirais, c'est fais-toi davantage confiance, laisse-toi le temps. De toute façon, là où je suis arrivé là aujourd'hui, c'est plutôt sympa et accepte en fait de... accepte de t'ouvrir aux autres, de découvrir d'autres choses. Je pense que je ne serais pas forcément différent de ce que j'ai fait aujourd'hui et je suis plutôt très content de la façon dont j'ai réussi à progresser, à m'ouvrir et ne pas me bloquer dans une caisse tout de suite. Merci d'avoir écouté mon parcours, j'espère qu'il vous a inspiré. A bientôt !

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Fabien DUCLOS, aujourd’hui Directeur Conseil chez European Sales Group, partage un parcours marqué par l’adaptabilité et la curiosité. De ses débuts en consulting à son rôle chez YouSign, il revient sur les choix qui l’ont façonné, l’importance d'optimiser les process, et sa volonté constante d’apprendre et de ne jamais s’enfermer dans une case. Entre défis professionnels, développement personnel et quête de performance équilibrée, Fabien partage des conseils inspirants pour évoluer avec audace et créativité.


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    Bonjour, vous écoutez Les Belles Histoires, le podcast de l'OM Normandie. Je suis Fabien Duclos, diplômé de la promotion 2018. Je vais vous raconter ce qui m'a amené à devenir Sales Operation Manager. Je viens pour le coup d'un milieu où en fait on n'a pas forcément fait de grandes études etc. Donc je ne savais pas vers quoi me diriger, j'ai fait une prépa comme beaucoup de personnes. J'arrive à l'OM Normandie parce que je veux rester au Havre à tout prix. Et en fait ce qui se passe c'est que je ne sais pas ce que je vais faire. Et c'est ce qui me dirige en fait vers tous mes choix de carrière ensuite. Juste des portes qui s'ouvrent ou que je pousse tout simplement. En fait, quand on commence à l'OM Normandie, enfin à mon époque du moins, on était très vite embarqués dans la vie associative, ce qui est un super levier pour apprendre à faire de la gestion de projet, à parler avec les personnes, faire un peu de politique, etc., qu'on fait une liste. Et tout ça, en fait, c'est des choses qui permettent de faire de l'apprentissage par le test et l'itération, tout simplement. Alors, je me suis investi dans une liste pour le Bureau des Arts et aussi au Bourse Club, qui était un petit club qui n'a pas... pas perdurer à l'OM Normandie. Au final, le monde professionnel, c'est rien de plus que des personnes qui travaillent ensemble pour un but commun. Et en fait, c'est un peu ça, une association. On a un but commun, soit on veut faire rayonner l'art dans notre école, etc., avec un bureau des arts, soit on veut, par exemple, faire découvrir le vin avec la Jave au Havre, etc. Et en fait, on va avoir une équipe qui va se partager certaines tâches, etc., pour réussir à amener à bien ce projet. Et en fait, au final, Que ce soit une association ou le monde professionnel, c'est la même chose, c'est juste que ce n'est pas le même format, pas cette notion de rémunération, etc. Mais on est toujours dans un but commun. Un an avant mon diplôme, j'ai fait une césure. Et en césure, je me suis rendu compte des difficultés qu'avaient tout simplement les dirigeants de PME à optimiser leur process, à mettre en place les bons outils, voir là où ça bloquait, pour en fait s'améliorer. Tout ça, ça m'a orienté vers le Master Système d'Information, qui permettait de relier, je dirais... Le côté technique, process personne pour atteindre la performance globale. Et ça, en fait, avec ce diplôme, je me suis dit que je voulais continuer quelques années en consulting avant de lancer mon entreprise, peut-être dans dix ans, etc. Une fois que j'ai mon diplôme, ce que je fais, c'est que je pars à Paris. Je commence comme beaucoup de personnes dans le conseil en système d'information. Je me remplace des solutions CRM, etc. Ce qui me permet d'acquérir des compétences techniques, de découvrir un peu les compétences métiers qui me manquaient. Et après, je me retrouve embarqu�� dans la grosse histoire de Usine, une startup qui a pas mal progressé de 50 à 150 quand j'en suis parti. Et en fait, j'avais après toutes les armes pour me relancer dans le conseil et pour m'extirper du côté technique et de comprendre réellement les problématiques des différents interlocuteurs que je rencontre au quotidien. À chaque fois qu'on m'a proposé tout simplement de découvrir un nouveau métier, je me suis toujours dit et pourquoi pas ? Et en fait, ce qui m'a permis de développer des compétences, je dirais de toute part, sur des choses qui n'ont pas forcément à voir. je dirais, si on les met côte à côte, mais qui me permettent de comprendre aujourd'hui des problématiques globales d'entreprise et puis de répondre facilement à toute problématique qui pourrait se présenter à moi. Après YouSign, ce qui se passe, c'est que j'ai pas mal d'expérience en optimisation des process, en comment générer plus de CA, comment articuler différentes équipes pour qu'ils travaillent ensemble, etc. Le volet technique aussi de mes différentes années. Et là, ce que je me dis, tout simplement, c'est que j'ai besoin, tout simplement, de... réutiliser ça dans d'autres verticales, dans d'autres segments, sur des industries que je ne connais pas du tout. Parce qu'en fait, le métier que je fais, il est assez répétitif. En fait, on génère des leads, donc des demandes. Après, on va les passer à des commerciaux qui vont les traiter, etc. En fait, il y a plusieurs façons d'évoluer là-dessus. Soit on refait la même chose dans la même entreprise, on fixe, on améliore, etc. Soit on... On repart dans une autre entreprise, on réitère ce qu'on a fait en un peu mieux, etc. Et moi, en fait, ce que je me suis dit, c'est que de cette expérience, je vais m'en servir comme un levier pour aider autant d'entreprises que je vais croiser. Je suis consultant, ce qui se passe c'est que j'aide les entreprises à optimiser leur process, à remplir le carnet de commandes, etc. Je pourrais m'atteler qu'à ça. Et en fait, ce que je me suis dit, c'est qu'il me manquait une partie de copywriting, comme je disais, pour aider justement à voir là où ça pêchait sur tout ce qui va être les mails automatisés, la façon de faire du call call, etc. Et depuis quelques mois, je me suis lancé en fait dans l'animation, je dirais d'un éditorial sur mon secteur d'activité. Donc je poste... beaucoup sur LinkedIn, entre 3 et 5 fois par semaine, ce qui est plutôt un bon ratio. Je fais du call-call, donc en fait je fais du commercial, pas forcément parce que ça a un intérêt pour mon travail, etc., mais parce qu'en fait ça me permet de comprendre les problématiques qu'ont mes clients et qu'ont les commerciaux. Comme ça, quand ils me parlent, je comprends les problématiques qu'ils ont. Si j'avais voulu, en fait, j'aurais pu ne pas le faire, mais ça me permet de me mettre davantage à leur place. En fait, dans d'autres générations, c'est le travail qui était au centre de tout. Ce qui se passe, c'est que progressivement, ça a changé jusqu'à l'être de moins en moins, même quitte à trouver plutôt une passion que davantage un métier. Je dirais que ce culte de la performance, il est propre à ma génération, où on essaye toujours d'exceller, que ce soit dans la course à pied, en essayant de faire toujours mieux pour son semi-marathon, de se lever toujours plus à la salle de sport, de voir... plus de films que son voisin, etc. Donc, c'est à la fois un mal, je pense, parce qu'on n'est jamais satisfait. Mais c'est aussi quelque chose qui permet, je pense, de s'ouvrir et de trouver, en fait, des solutions assez créatives, je dirais, pour s'amuser à la fois dans sa vie perso, mais aussi dans sa vie pro. Moi, en tout cas, c'est vrai que c'est quelque chose que je trouve très important, qui me permet, je dirais, de m'évader, de faire davantage de choses. Après, c'est vrai qu'il faut se fixer des limites. Avant, j'ai... J'ai beaucoup couru, etc. Je sais que je ne deviendrai malheureusement pas l'espoir des semi-marathons français. Et donc, en fait, il faut tout simplement que ça ne devienne pas dévorant et se mettre des limites et se dire que le but, c'est juste de profiter et à un moment, ne plus forcément être performant. Aucune journée ne se ressemble. Ce qui se passe, c'est que, comme je disais, en fait, mon travail, ça consiste à accompagner les entrepreneurs à remplir leur carnet de commandes. J'accompagne différents entrepreneurs. Donc, ça veut dire que les semaines, évidemment, on se retrouve ne ressemble pas. Et ce qui se passe, en fait, ça peut être des sujets qui soient à la fois des petites choses qui bloquent, comme faire un mailing qui va être très impactant à un moment donné, parce que c'est la saison qui veut ça, pour relancer lors de la bonne saison. Mais ça peut être des choses qui prennent davantage de temps, qui me prennent deux semaines. Ça va de l'analyse des process, à créer des solutions sur mesure, techniques. Ça va aussi d'accompagner mes équipes, pour tout simplement de monter en compétence. En fait, je dirais que... Je suis juste quelqu'un qui aide les autres et volontairement c'est des choses, journées qui se ressemblent malheureusement et heureusement pas. En fait que ça soit dans le travail, que ça soit en fait dans la vie perso etc, j'ai toujours tout fait pour ne pas être bloqué en fait dans une case et pouvoir me permettre en fait tout simplement d'évoluer et de sortir je dirais en dehors de cette case, que ça soit justement dans ma vie perso ou dans ma vie professionnelle. Je ne pense pas forcément que c'est propre à une génération, ça peut l'être, mais c'est aussi propre, je dirais, à ce qu'on apprend en école de commerce aussi. C'est par exemple, on a différents cours, on doit s'organiser comme on veut, comme on peut aussi. On doit prioriser en fonction du temps. Il y a un temps dédié à l'étude, un temps dédié aux associations, qui est un peu le travail au final, et un temps dédié à la fête, à l'entre-soi, etc. C'est un peu comme ce qu'on a dans la vie, un peu comme un triptyque, je dirais. le travail, la famille, les amis et le tout venant. Ce qu'il faut faire pour vivre, ranger son appartement, se laver, manger, etc. Et en fait, je dirais que ce type d'études, ça permet tout simplement à se préparer, à s'adapter et à trouver en fait un juste équilibre entre tout ça. Ce que je me dirais, c'est fais-toi davantage confiance, laisse-toi le temps. De toute façon, là où je suis arrivé là aujourd'hui, c'est plutôt sympa et accepte en fait de... accepte de t'ouvrir aux autres, de découvrir d'autres choses. Je pense que je ne serais pas forcément différent de ce que j'ai fait aujourd'hui et je suis plutôt très content de la façon dont j'ai réussi à progresser, à m'ouvrir et ne pas me bloquer dans une caisse tout de suite. Merci d'avoir écouté mon parcours, j'espère qu'il vous a inspiré. A bientôt !

Description

Fabien DUCLOS, aujourd’hui Directeur Conseil chez European Sales Group, partage un parcours marqué par l’adaptabilité et la curiosité. De ses débuts en consulting à son rôle chez YouSign, il revient sur les choix qui l’ont façonné, l’importance d'optimiser les process, et sa volonté constante d’apprendre et de ne jamais s’enfermer dans une case. Entre défis professionnels, développement personnel et quête de performance équilibrée, Fabien partage des conseils inspirants pour évoluer avec audace et créativité.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez Les Belles Histoires, le podcast de l'OM Normandie. Je suis Fabien Duclos, diplômé de la promotion 2018. Je vais vous raconter ce qui m'a amené à devenir Sales Operation Manager. Je viens pour le coup d'un milieu où en fait on n'a pas forcément fait de grandes études etc. Donc je ne savais pas vers quoi me diriger, j'ai fait une prépa comme beaucoup de personnes. J'arrive à l'OM Normandie parce que je veux rester au Havre à tout prix. Et en fait ce qui se passe c'est que je ne sais pas ce que je vais faire. Et c'est ce qui me dirige en fait vers tous mes choix de carrière ensuite. Juste des portes qui s'ouvrent ou que je pousse tout simplement. En fait, quand on commence à l'OM Normandie, enfin à mon époque du moins, on était très vite embarqués dans la vie associative, ce qui est un super levier pour apprendre à faire de la gestion de projet, à parler avec les personnes, faire un peu de politique, etc., qu'on fait une liste. Et tout ça, en fait, c'est des choses qui permettent de faire de l'apprentissage par le test et l'itération, tout simplement. Alors, je me suis investi dans une liste pour le Bureau des Arts et aussi au Bourse Club, qui était un petit club qui n'a pas... pas perdurer à l'OM Normandie. Au final, le monde professionnel, c'est rien de plus que des personnes qui travaillent ensemble pour un but commun. Et en fait, c'est un peu ça, une association. On a un but commun, soit on veut faire rayonner l'art dans notre école, etc., avec un bureau des arts, soit on veut, par exemple, faire découvrir le vin avec la Jave au Havre, etc. Et en fait, on va avoir une équipe qui va se partager certaines tâches, etc., pour réussir à amener à bien ce projet. Et en fait, au final, Que ce soit une association ou le monde professionnel, c'est la même chose, c'est juste que ce n'est pas le même format, pas cette notion de rémunération, etc. Mais on est toujours dans un but commun. Un an avant mon diplôme, j'ai fait une césure. Et en césure, je me suis rendu compte des difficultés qu'avaient tout simplement les dirigeants de PME à optimiser leur process, à mettre en place les bons outils, voir là où ça bloquait, pour en fait s'améliorer. Tout ça, ça m'a orienté vers le Master Système d'Information, qui permettait de relier, je dirais... Le côté technique, process personne pour atteindre la performance globale. Et ça, en fait, avec ce diplôme, je me suis dit que je voulais continuer quelques années en consulting avant de lancer mon entreprise, peut-être dans dix ans, etc. Une fois que j'ai mon diplôme, ce que je fais, c'est que je pars à Paris. Je commence comme beaucoup de personnes dans le conseil en système d'information. Je me remplace des solutions CRM, etc. Ce qui me permet d'acquérir des compétences techniques, de découvrir un peu les compétences métiers qui me manquaient. Et après, je me retrouve embarqu�� dans la grosse histoire de Usine, une startup qui a pas mal progressé de 50 à 150 quand j'en suis parti. Et en fait, j'avais après toutes les armes pour me relancer dans le conseil et pour m'extirper du côté technique et de comprendre réellement les problématiques des différents interlocuteurs que je rencontre au quotidien. À chaque fois qu'on m'a proposé tout simplement de découvrir un nouveau métier, je me suis toujours dit et pourquoi pas ? Et en fait, ce qui m'a permis de développer des compétences, je dirais de toute part, sur des choses qui n'ont pas forcément à voir. je dirais, si on les met côte à côte, mais qui me permettent de comprendre aujourd'hui des problématiques globales d'entreprise et puis de répondre facilement à toute problématique qui pourrait se présenter à moi. Après YouSign, ce qui se passe, c'est que j'ai pas mal d'expérience en optimisation des process, en comment générer plus de CA, comment articuler différentes équipes pour qu'ils travaillent ensemble, etc. Le volet technique aussi de mes différentes années. Et là, ce que je me dis, tout simplement, c'est que j'ai besoin, tout simplement, de... réutiliser ça dans d'autres verticales, dans d'autres segments, sur des industries que je ne connais pas du tout. Parce qu'en fait, le métier que je fais, il est assez répétitif. En fait, on génère des leads, donc des demandes. Après, on va les passer à des commerciaux qui vont les traiter, etc. En fait, il y a plusieurs façons d'évoluer là-dessus. Soit on refait la même chose dans la même entreprise, on fixe, on améliore, etc. Soit on... On repart dans une autre entreprise, on réitère ce qu'on a fait en un peu mieux, etc. Et moi, en fait, ce que je me suis dit, c'est que de cette expérience, je vais m'en servir comme un levier pour aider autant d'entreprises que je vais croiser. Je suis consultant, ce qui se passe c'est que j'aide les entreprises à optimiser leur process, à remplir le carnet de commandes, etc. Je pourrais m'atteler qu'à ça. Et en fait, ce que je me suis dit, c'est qu'il me manquait une partie de copywriting, comme je disais, pour aider justement à voir là où ça pêchait sur tout ce qui va être les mails automatisés, la façon de faire du call call, etc. Et depuis quelques mois, je me suis lancé en fait dans l'animation, je dirais d'un éditorial sur mon secteur d'activité. Donc je poste... beaucoup sur LinkedIn, entre 3 et 5 fois par semaine, ce qui est plutôt un bon ratio. Je fais du call-call, donc en fait je fais du commercial, pas forcément parce que ça a un intérêt pour mon travail, etc., mais parce qu'en fait ça me permet de comprendre les problématiques qu'ont mes clients et qu'ont les commerciaux. Comme ça, quand ils me parlent, je comprends les problématiques qu'ils ont. Si j'avais voulu, en fait, j'aurais pu ne pas le faire, mais ça me permet de me mettre davantage à leur place. En fait, dans d'autres générations, c'est le travail qui était au centre de tout. Ce qui se passe, c'est que progressivement, ça a changé jusqu'à l'être de moins en moins, même quitte à trouver plutôt une passion que davantage un métier. Je dirais que ce culte de la performance, il est propre à ma génération, où on essaye toujours d'exceller, que ce soit dans la course à pied, en essayant de faire toujours mieux pour son semi-marathon, de se lever toujours plus à la salle de sport, de voir... plus de films que son voisin, etc. Donc, c'est à la fois un mal, je pense, parce qu'on n'est jamais satisfait. Mais c'est aussi quelque chose qui permet, je pense, de s'ouvrir et de trouver, en fait, des solutions assez créatives, je dirais, pour s'amuser à la fois dans sa vie perso, mais aussi dans sa vie pro. Moi, en tout cas, c'est vrai que c'est quelque chose que je trouve très important, qui me permet, je dirais, de m'évader, de faire davantage de choses. Après, c'est vrai qu'il faut se fixer des limites. Avant, j'ai... J'ai beaucoup couru, etc. Je sais que je ne deviendrai malheureusement pas l'espoir des semi-marathons français. Et donc, en fait, il faut tout simplement que ça ne devienne pas dévorant et se mettre des limites et se dire que le but, c'est juste de profiter et à un moment, ne plus forcément être performant. Aucune journée ne se ressemble. Ce qui se passe, c'est que, comme je disais, en fait, mon travail, ça consiste à accompagner les entrepreneurs à remplir leur carnet de commandes. J'accompagne différents entrepreneurs. Donc, ça veut dire que les semaines, évidemment, on se retrouve ne ressemble pas. Et ce qui se passe, en fait, ça peut être des sujets qui soient à la fois des petites choses qui bloquent, comme faire un mailing qui va être très impactant à un moment donné, parce que c'est la saison qui veut ça, pour relancer lors de la bonne saison. Mais ça peut être des choses qui prennent davantage de temps, qui me prennent deux semaines. Ça va de l'analyse des process, à créer des solutions sur mesure, techniques. Ça va aussi d'accompagner mes équipes, pour tout simplement de monter en compétence. En fait, je dirais que... Je suis juste quelqu'un qui aide les autres et volontairement c'est des choses, journées qui se ressemblent malheureusement et heureusement pas. En fait que ça soit dans le travail, que ça soit en fait dans la vie perso etc, j'ai toujours tout fait pour ne pas être bloqué en fait dans une case et pouvoir me permettre en fait tout simplement d'évoluer et de sortir je dirais en dehors de cette case, que ça soit justement dans ma vie perso ou dans ma vie professionnelle. Je ne pense pas forcément que c'est propre à une génération, ça peut l'être, mais c'est aussi propre, je dirais, à ce qu'on apprend en école de commerce aussi. C'est par exemple, on a différents cours, on doit s'organiser comme on veut, comme on peut aussi. On doit prioriser en fonction du temps. Il y a un temps dédié à l'étude, un temps dédié aux associations, qui est un peu le travail au final, et un temps dédié à la fête, à l'entre-soi, etc. C'est un peu comme ce qu'on a dans la vie, un peu comme un triptyque, je dirais. le travail, la famille, les amis et le tout venant. Ce qu'il faut faire pour vivre, ranger son appartement, se laver, manger, etc. Et en fait, je dirais que ce type d'études, ça permet tout simplement à se préparer, à s'adapter et à trouver en fait un juste équilibre entre tout ça. Ce que je me dirais, c'est fais-toi davantage confiance, laisse-toi le temps. De toute façon, là où je suis arrivé là aujourd'hui, c'est plutôt sympa et accepte en fait de... accepte de t'ouvrir aux autres, de découvrir d'autres choses. Je pense que je ne serais pas forcément différent de ce que j'ai fait aujourd'hui et je suis plutôt très content de la façon dont j'ai réussi à progresser, à m'ouvrir et ne pas me bloquer dans une caisse tout de suite. Merci d'avoir écouté mon parcours, j'espère qu'il vous a inspiré. A bientôt !

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