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Conseil Sport, le podcast bien-être, santé et nutrition de DECATHLON

Comment le running peut aider à arrêter de fumer durablement ?

Comment le running peut aider à arrêter de fumer durablement ?

08min |18/02/2020|

5134

Play
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08min |18/02/2020|

5134

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Description

Aujourd'hui, nous allons parler tabac, et c'est Sylvain qui a la parole. À force de volonté, et aussi grâce à la course à pied, Sylvain a arrêté de fumer et n'a pas touché une cigarette depuis plusieurs mois. Partage, confessions, et motivation, le sportif nous montre qu'il n'est jamais trop tard pour arrêter de fumer… Et pour commencer à courir. Je vous souhaite une belle écoute !


Ce conseil spécial running vous a plu ? Pensez à le partager à votre entourage, sur vos réseaux et à nous laisser un commentaire, une note ou des étoiles sur votre plateforme d’écoute préférée (Apple Podcast, Spotify, Deezer…). Je suivrai ça avec attention ! 


Vous pouvez aussi vous abonner à ce podcast, cela vous permettra d’être informé•e directement sur votre téléphone mobile lorsqu’un nouvel épisode est publié et les écouter à n’importe quel moment.


Et si vous voulez écouter plus d’épisodes dédiés à la course à pied, c’est par ici que ça se passe : https://podcast.ausha.co/les-conseils-de-sportifs/playlist/courses-a-pied-tous-les-episodes-dedies-du-podcast-de-decathlon 


Découvrez également Conseil Sport, le média dont l'objectif est de vous encourager à vous (re)mettre au sport et de vous aider à progresser dans votre pratique.

On nous le dit assez souvent : pratiquer une activité physique, c'est bon pour la santé. Ce qu'on nous dit moins c'est comment on s'y prend ? Par où on commence ? Plus que de vous voir accomplir un exploit sportif, notre plus grande fierté serait de vous faire aimer le sport, durablement. Parce que c'est ça, le secret de la motivation : trouver l'activité qui vous apporte la dose de joie qu'il vous faut dans votre quotidien.


Voilà, nous avons fait le tour de la question, je vous souhaite une belle écoute !

N'oubliez pas d'aller écouter les Histoires de Sportifs by Decathlon sur les plus grandes plateformes d'écoutes. 

https://podcast.ausha.co/les-histoires-de-sportifs

https://open.spotify.com/show/27tC4hSM9SVTw8nvUPRWZg

https://www.deezer.com/show/883052


Et si, ce conseil vous a plu, n'hésitez pas à le partager à votre entourage et sur vos réseaux, et nous laisser un commentaire, une note étoiles sur Apple Podcast, Itunes.  On suivra ça avec attention ! 

Vous pouvez aussi vous abonner au podcast, cela vous permettra de récupérer les épisodes directement sur votre téléphone mobile, et les écouter dans vos déplacements.


Vous pouvez aussi retrouver tous nos conseils sportifs sur notre site https://conseilsport.decathlon.fr/

Et le conseil sur l'arrêt du tabac grâce à la course à pied https://conseilsport.decathlon.fr/conseils/arreter-de-fumer-grace-la-course-pied-tp_13755


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes, bonjour à tous, bienvenue dans ce podcast Conseil de sportif. Ce podcast, je l'espère, va vous accompagner dans votre pratique sportive, va aussi peut-être vous aider à reprendre le sport, ou simplement vous éclairer sur une question que vous vous posez. Et pour ça, je reçois des experts ou des pratiquants qui témoignent de leur vécu. Dans cet épisode, on s'attaque au sujet délicat de la cigarette, et je vous propose qu'on aille à la rencontre de Sylvain, qui travaille chez Calenji et qui a arrêté de fumer grâce à la course à pied. Bienvenue Sylvain, première question, quels sont les signes qui t'ont fait dire qu'il fallait que tu arrêtes de fumer ?

  • Speaker #1

    Donc l'arrêt du tabac c'était une conséquence. En fait c'est simplement quand j'ai repris la course à pied, ça a été une contrainte, c'était une prison au fait de progresser dans mon sport. Bien évidemment l'arrêt du tabac ça a plusieurs vertus. En tout cas moi celle que je retiens, celle qui m'a aidé aussi à bien arrêter, ça a été tous les problèmes cardiovasculaires que ça peut engendrer. Moi mon père il a fait un infarctus. Et donc j'ai été plutôt prédisposé potentiellement à subir un peu la même chose. Donc ça m'a plutôt quand même mis en réflexion sur le sujet. Problème de poids également. Moi qui m'en ai mis à la pratique de la course à pied. Mais le tabac n'aide pas. Parce que quand vous fumez et que vous avez des périodes d'arrêt ou autre, le poids oscille aussi financièrement. Ça a été quelque chose qui m'a aussi motivé. Les enfants, ça a été quelque chose de... C'est extrêmement important dans ma vie, le fait de ne pas transmettre cette habitude, cette mauvaise habitude à mes enfants. Également pour ma vie de couple, tout ça c'est bête, mais ma femme est quelqu'un qui ne supporte pas l'odeur de la cigarette. Donc ça aussi, elle m'a suffisamment mordu le mollet pour me donner envie d'arrêter. Et puis moi qui suis passionné de l'onologie aussi, c'était aussi une occasion de retrouver l'odorat et le goût. Donc tout ça, ça a été vraiment une prise de conscience à un instant T de ma vie. Mais finalement, c'est vraiment le jogging qui m'a vraiment décidé. Parce que le jogging, ça a été assez marquant quand j'ai vécu la chose. C'est-à-dire que je me suis remis à la course à pied après un arrêt prolongé de sport. Et en reprenant le sport, en reprenant la course à pied, je n'ai été pas surpris finalement, je m'en doutais. Mais j'ai eu les poumons qui me brûlaient. Je n'avais aucun souffle. Donc ça a été un petit peu complexe. Et puis moi, étant un peu compétiteur dans l'âme, il fallait que j'avance vite et je vois une progression assez rapide malgré tout dans ma pratique. Quand je me suis rendu compte que ce qui m'empêchait de progresser et d'avancer, c'était le souffle, c'était le fait que mes poumons brûlent, c'était le fait que dès que je voulais accélérer, le corps suivait, mais par contre que moi les poumons ne suivaient pas, je me suis dit là il faut que je fasse quelque chose. Donc ça a été l'élément déclencheur.

  • Speaker #0

    Ok, si on rentre un peu dans le détail, est-ce que tu peux nous expliquer ton cheminement, étape par étape dans cet arrêt ? En gros en fait, comment tu as fait ?

  • Speaker #1

    La vraie complexité c'est au moment où vous dites... Il faut que j'essaye de voir ce que ça donne si je ne fume pas entre deux séances de course à pied. Et le début c'est parti de là en fait. Et moi dans ma manière de fonctionner, je me suis dit voilà, je fais une course, une seconde course sans fumer entre la première et la seconde course. Pour voir si effectivement, pour voir je m'en doutais, mais malgré tout je me suis dit est-ce que ça peut me motiver, voir sur la deuxième course à gagner un peu de souffle. Et il s'est avéré qu'effectivement sur la deuxième course, ça c'est véridique, malgré tout le fait d'avoir De ne pas avoir fumé entre deux courses sur la deuxième, ça a été vraiment assez marquant. Pour moi en tout cas, j'ai un souvenir assez impérissable du fait que j'avais pas le même soupe. Et du coup, ça m'a extrêmement motivé pour arrêter définitivement et me dire tiens, je vais tenter une troisième course sans le tabac. Et donc j'ai vu une progression très très très très rapide. Donc aujourd'hui dans mon organisation, moi, qui n'est plus liée finalement peut-être au tabac, mais qui m'oblige aussi à ne pas reprendre. C'est de se dire je m'impose trois sorties run par semaine. Dans mon organisation, aujourd'hui je ne pense plus trop au tabac. C'est-à-dire que je suis tellement concentré sur les temps que je peux faire, sur le fait de faire mon sport, de faire ma pratique, que je ne pense plus au tabac. Quand l'envie m'en prend de vouloir fumer, je pense à toute ma progression finalement sur l'activité. Et pour le vivre pleinement, j'ai besoin d'être bien, de ne pas penser à mon souffle, à la manière dont je respire, à me dire « j'aurais pas dû fumer hier, cette cigarette je la paye » . Oh là là, je ne vais pas pouvoir faire le temps que je vais vouloir faire. Je ne vais pas pouvoir aller potentiellement voir le site que je voulais aller voir parce que je me mettais fixé dans ma sortie, mais c'est deux kilomètres qui vont brûler les poumons. Donc ça, je ne réfléchis plus à ça. Et pour le vivre pleinement, encore une fois, je me répète, mais il fallait que j'arrête vraiment le tabac.

  • Speaker #0

    Et au bout de combien de temps, du coup, tu t'es dit je ne suis plus fumeur ?

  • Speaker #1

    Je me suis dit je suis sorti de la dépendance du tabac. Le jour où je me suis dit tiens, ça ne va pas. Donc je suis stressé, énervé. Et le jour où je me suis dit tiens, il faut que j'aille courir, plutôt que de me dire Et ça, ça a été la grosse différence. Alors ça a un effet pervers, c'est que vous ne pouvez pas courir à chaque fois que vous êtes énervé ou stressé. Puis c'est marrant parce qu'au quotidien, que ce soit ma femme ou mon cercle d'amis, ils descendent de suite quand je n'ai pas couru. La difficulté, c'est effectivement de ne pas retomber dans ce moment-là dans le tabac, parce que c'est très facile malgré tout d'y retomber. Quand vous êtes fumeur un jour, vous êtes un peu fumeur toujours. Et la vraie difficulté, c'est de ne pas retomber. C'est pour ça que je m'oblige à faire du sport.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends, c'est normal. Et quels conseils tu donnerais à celles et ceux qui voudraient faire comme toi ?

  • Speaker #1

    Moi, le premier conseil que j'ai à donner, il faut que ce soit une démarche hyper personnelle. Il ne faut pas que ce soit lié à l'environnement, aux gens qui vous disent « il faut que tu arrêtes, il faut que tu arrêtes » . Il faut que ce soit une démarche hyper personnelle. Il faut savoir pourquoi on le fait et pourquoi on a envie de le faire. Donc mon conseil, c'est si demain vous avez envie d'arrêter le tabac et vous voulez essayer le jogging pour vous y mettre, il n'y a rien de plus simple en fait. C'est déjà bien s'équiper. C'est un truc bête, courir c'est pas forcément qu'on n'est pas habitué à un gros kiff, d'autant plus quand on est fumeur. Donc c'est bien vous équiper pour être bien quand on court. C'est aussi sur la première sortie, c'est surtout pas se décourager. Parce que malgré tout sur la première sortie vous avez les poumons qui brûlent direct, faut pas se décourager. C'est là où il faut persévérer, se dire bah ouais je retente une deuxième sortie, même c'est pas grave si la première elle est de 5-10 minutes, c'est pas grave. Il faut se contraindre à ne pas fumer entre la première et la deuxième sortie, juste pour voir ce que ça va donner. Ne serait-ce que sur la deuxième sortie, le fait de faire peut-être 3 minutes de plus, ou 500 mètres de plus, ou 1 km de plus, c'est une sacrée victoire. Et ça c'est top, et c'est pour ça qu'il faut s'obliger sur le premier temps à un rythme de, je ne sais pas, c'est propre à chacun, mais tenir ses 5-6 premiers cours, s'obliger à se dire je fais minimum 6 sorties, aller à fond dans la démarche.

  • Speaker #0

    Et effectivement, ce que tu nous dis, c'est qu'en gros, tu remplaces une addiction par une autre plus saine, évidemment. On dit souvent courir, c'est une drogue. C'est vrai pour toi ?

  • Speaker #1

    Complètement, complètement. Complètement, parce qu'aujourd'hui, avec ce que je viens de dire juste avant, je me rends compte que je ne peux pas me passer de la course à pied. Et que j'en suis même un peu pénible avec mon entourage parce que où que j'aille, il faut que je puisse courir parce que je sais que j'en ai besoin. Donc c'est rigolo parce que mes vacances... Ma semaine, tout est construit finalement avec cette obligation d'aller courir, quelle que soit la contrainte. Et j'en reviens, il est aussi pénible finalement que quand je fumais. Donc oui, c'est une drogue. J'en prends pleinement conscience. Quand je reviens de ma sortie run, vous êtes dans un espèce de bien-être général assez marqué. Il est hors de question que je perde ça aujourd'hui. Donc le tabac, c'est hors de question que je rentre dans le cycle infernal du tabac.

  • Speaker #0

    Merci pour ce partage. C'est un exemple concret que l'arrêt du tabac, c'est possible d'une, mais aussi que la vie d'après est source d'épanouissement. Merci à vous d'avoir écouté ce podcast. On se dit à bientôt pour un autre conseil de sportif. Merci.

Description

Aujourd'hui, nous allons parler tabac, et c'est Sylvain qui a la parole. À force de volonté, et aussi grâce à la course à pied, Sylvain a arrêté de fumer et n'a pas touché une cigarette depuis plusieurs mois. Partage, confessions, et motivation, le sportif nous montre qu'il n'est jamais trop tard pour arrêter de fumer… Et pour commencer à courir. Je vous souhaite une belle écoute !


Ce conseil spécial running vous a plu ? Pensez à le partager à votre entourage, sur vos réseaux et à nous laisser un commentaire, une note ou des étoiles sur votre plateforme d’écoute préférée (Apple Podcast, Spotify, Deezer…). Je suivrai ça avec attention ! 


Vous pouvez aussi vous abonner à ce podcast, cela vous permettra d’être informé•e directement sur votre téléphone mobile lorsqu’un nouvel épisode est publié et les écouter à n’importe quel moment.


Et si vous voulez écouter plus d’épisodes dédiés à la course à pied, c’est par ici que ça se passe : https://podcast.ausha.co/les-conseils-de-sportifs/playlist/courses-a-pied-tous-les-episodes-dedies-du-podcast-de-decathlon 


Découvrez également Conseil Sport, le média dont l'objectif est de vous encourager à vous (re)mettre au sport et de vous aider à progresser dans votre pratique.

On nous le dit assez souvent : pratiquer une activité physique, c'est bon pour la santé. Ce qu'on nous dit moins c'est comment on s'y prend ? Par où on commence ? Plus que de vous voir accomplir un exploit sportif, notre plus grande fierté serait de vous faire aimer le sport, durablement. Parce que c'est ça, le secret de la motivation : trouver l'activité qui vous apporte la dose de joie qu'il vous faut dans votre quotidien.


Voilà, nous avons fait le tour de la question, je vous souhaite une belle écoute !

N'oubliez pas d'aller écouter les Histoires de Sportifs by Decathlon sur les plus grandes plateformes d'écoutes. 

https://podcast.ausha.co/les-histoires-de-sportifs

https://open.spotify.com/show/27tC4hSM9SVTw8nvUPRWZg

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Et si, ce conseil vous a plu, n'hésitez pas à le partager à votre entourage et sur vos réseaux, et nous laisser un commentaire, une note étoiles sur Apple Podcast, Itunes.  On suivra ça avec attention ! 

Vous pouvez aussi vous abonner au podcast, cela vous permettra de récupérer les épisodes directement sur votre téléphone mobile, et les écouter dans vos déplacements.


Vous pouvez aussi retrouver tous nos conseils sportifs sur notre site https://conseilsport.decathlon.fr/

Et le conseil sur l'arrêt du tabac grâce à la course à pied https://conseilsport.decathlon.fr/conseils/arreter-de-fumer-grace-la-course-pied-tp_13755


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bonjour à toutes, bonjour à tous, bienvenue dans ce podcast Conseil de sportif. Ce podcast, je l'espère, va vous accompagner dans votre pratique sportive, va aussi peut-être vous aider à reprendre le sport, ou simplement vous éclairer sur une question que vous vous posez. Et pour ça, je reçois des experts ou des pratiquants qui témoignent de leur vécu. Dans cet épisode, on s'attaque au sujet délicat de la cigarette, et je vous propose qu'on aille à la rencontre de Sylvain, qui travaille chez Calenji et qui a arrêté de fumer grâce à la course à pied. Bienvenue Sylvain, première question, quels sont les signes qui t'ont fait dire qu'il fallait que tu arrêtes de fumer ?

  • Speaker #1

    Donc l'arrêt du tabac c'était une conséquence. En fait c'est simplement quand j'ai repris la course à pied, ça a été une contrainte, c'était une prison au fait de progresser dans mon sport. Bien évidemment l'arrêt du tabac ça a plusieurs vertus. En tout cas moi celle que je retiens, celle qui m'a aidé aussi à bien arrêter, ça a été tous les problèmes cardiovasculaires que ça peut engendrer. Moi mon père il a fait un infarctus. Et donc j'ai été plutôt prédisposé potentiellement à subir un peu la même chose. Donc ça m'a plutôt quand même mis en réflexion sur le sujet. Problème de poids également. Moi qui m'en ai mis à la pratique de la course à pied. Mais le tabac n'aide pas. Parce que quand vous fumez et que vous avez des périodes d'arrêt ou autre, le poids oscille aussi financièrement. Ça a été quelque chose qui m'a aussi motivé. Les enfants, ça a été quelque chose de... C'est extrêmement important dans ma vie, le fait de ne pas transmettre cette habitude, cette mauvaise habitude à mes enfants. Également pour ma vie de couple, tout ça c'est bête, mais ma femme est quelqu'un qui ne supporte pas l'odeur de la cigarette. Donc ça aussi, elle m'a suffisamment mordu le mollet pour me donner envie d'arrêter. Et puis moi qui suis passionné de l'onologie aussi, c'était aussi une occasion de retrouver l'odorat et le goût. Donc tout ça, ça a été vraiment une prise de conscience à un instant T de ma vie. Mais finalement, c'est vraiment le jogging qui m'a vraiment décidé. Parce que le jogging, ça a été assez marquant quand j'ai vécu la chose. C'est-à-dire que je me suis remis à la course à pied après un arrêt prolongé de sport. Et en reprenant le sport, en reprenant la course à pied, je n'ai été pas surpris finalement, je m'en doutais. Mais j'ai eu les poumons qui me brûlaient. Je n'avais aucun souffle. Donc ça a été un petit peu complexe. Et puis moi, étant un peu compétiteur dans l'âme, il fallait que j'avance vite et je vois une progression assez rapide malgré tout dans ma pratique. Quand je me suis rendu compte que ce qui m'empêchait de progresser et d'avancer, c'était le souffle, c'était le fait que mes poumons brûlent, c'était le fait que dès que je voulais accélérer, le corps suivait, mais par contre que moi les poumons ne suivaient pas, je me suis dit là il faut que je fasse quelque chose. Donc ça a été l'élément déclencheur.

  • Speaker #0

    Ok, si on rentre un peu dans le détail, est-ce que tu peux nous expliquer ton cheminement, étape par étape dans cet arrêt ? En gros en fait, comment tu as fait ?

  • Speaker #1

    La vraie complexité c'est au moment où vous dites... Il faut que j'essaye de voir ce que ça donne si je ne fume pas entre deux séances de course à pied. Et le début c'est parti de là en fait. Et moi dans ma manière de fonctionner, je me suis dit voilà, je fais une course, une seconde course sans fumer entre la première et la seconde course. Pour voir si effectivement, pour voir je m'en doutais, mais malgré tout je me suis dit est-ce que ça peut me motiver, voir sur la deuxième course à gagner un peu de souffle. Et il s'est avéré qu'effectivement sur la deuxième course, ça c'est véridique, malgré tout le fait d'avoir De ne pas avoir fumé entre deux courses sur la deuxième, ça a été vraiment assez marquant. Pour moi en tout cas, j'ai un souvenir assez impérissable du fait que j'avais pas le même soupe. Et du coup, ça m'a extrêmement motivé pour arrêter définitivement et me dire tiens, je vais tenter une troisième course sans le tabac. Et donc j'ai vu une progression très très très très rapide. Donc aujourd'hui dans mon organisation, moi, qui n'est plus liée finalement peut-être au tabac, mais qui m'oblige aussi à ne pas reprendre. C'est de se dire je m'impose trois sorties run par semaine. Dans mon organisation, aujourd'hui je ne pense plus trop au tabac. C'est-à-dire que je suis tellement concentré sur les temps que je peux faire, sur le fait de faire mon sport, de faire ma pratique, que je ne pense plus au tabac. Quand l'envie m'en prend de vouloir fumer, je pense à toute ma progression finalement sur l'activité. Et pour le vivre pleinement, j'ai besoin d'être bien, de ne pas penser à mon souffle, à la manière dont je respire, à me dire « j'aurais pas dû fumer hier, cette cigarette je la paye » . Oh là là, je ne vais pas pouvoir faire le temps que je vais vouloir faire. Je ne vais pas pouvoir aller potentiellement voir le site que je voulais aller voir parce que je me mettais fixé dans ma sortie, mais c'est deux kilomètres qui vont brûler les poumons. Donc ça, je ne réfléchis plus à ça. Et pour le vivre pleinement, encore une fois, je me répète, mais il fallait que j'arrête vraiment le tabac.

  • Speaker #0

    Et au bout de combien de temps, du coup, tu t'es dit je ne suis plus fumeur ?

  • Speaker #1

    Je me suis dit je suis sorti de la dépendance du tabac. Le jour où je me suis dit tiens, ça ne va pas. Donc je suis stressé, énervé. Et le jour où je me suis dit tiens, il faut que j'aille courir, plutôt que de me dire Et ça, ça a été la grosse différence. Alors ça a un effet pervers, c'est que vous ne pouvez pas courir à chaque fois que vous êtes énervé ou stressé. Puis c'est marrant parce qu'au quotidien, que ce soit ma femme ou mon cercle d'amis, ils descendent de suite quand je n'ai pas couru. La difficulté, c'est effectivement de ne pas retomber dans ce moment-là dans le tabac, parce que c'est très facile malgré tout d'y retomber. Quand vous êtes fumeur un jour, vous êtes un peu fumeur toujours. Et la vraie difficulté, c'est de ne pas retomber. C'est pour ça que je m'oblige à faire du sport.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends, c'est normal. Et quels conseils tu donnerais à celles et ceux qui voudraient faire comme toi ?

  • Speaker #1

    Moi, le premier conseil que j'ai à donner, il faut que ce soit une démarche hyper personnelle. Il ne faut pas que ce soit lié à l'environnement, aux gens qui vous disent « il faut que tu arrêtes, il faut que tu arrêtes » . Il faut que ce soit une démarche hyper personnelle. Il faut savoir pourquoi on le fait et pourquoi on a envie de le faire. Donc mon conseil, c'est si demain vous avez envie d'arrêter le tabac et vous voulez essayer le jogging pour vous y mettre, il n'y a rien de plus simple en fait. C'est déjà bien s'équiper. C'est un truc bête, courir c'est pas forcément qu'on n'est pas habitué à un gros kiff, d'autant plus quand on est fumeur. Donc c'est bien vous équiper pour être bien quand on court. C'est aussi sur la première sortie, c'est surtout pas se décourager. Parce que malgré tout sur la première sortie vous avez les poumons qui brûlent direct, faut pas se décourager. C'est là où il faut persévérer, se dire bah ouais je retente une deuxième sortie, même c'est pas grave si la première elle est de 5-10 minutes, c'est pas grave. Il faut se contraindre à ne pas fumer entre la première et la deuxième sortie, juste pour voir ce que ça va donner. Ne serait-ce que sur la deuxième sortie, le fait de faire peut-être 3 minutes de plus, ou 500 mètres de plus, ou 1 km de plus, c'est une sacrée victoire. Et ça c'est top, et c'est pour ça qu'il faut s'obliger sur le premier temps à un rythme de, je ne sais pas, c'est propre à chacun, mais tenir ses 5-6 premiers cours, s'obliger à se dire je fais minimum 6 sorties, aller à fond dans la démarche.

  • Speaker #0

    Et effectivement, ce que tu nous dis, c'est qu'en gros, tu remplaces une addiction par une autre plus saine, évidemment. On dit souvent courir, c'est une drogue. C'est vrai pour toi ?

  • Speaker #1

    Complètement, complètement. Complètement, parce qu'aujourd'hui, avec ce que je viens de dire juste avant, je me rends compte que je ne peux pas me passer de la course à pied. Et que j'en suis même un peu pénible avec mon entourage parce que où que j'aille, il faut que je puisse courir parce que je sais que j'en ai besoin. Donc c'est rigolo parce que mes vacances... Ma semaine, tout est construit finalement avec cette obligation d'aller courir, quelle que soit la contrainte. Et j'en reviens, il est aussi pénible finalement que quand je fumais. Donc oui, c'est une drogue. J'en prends pleinement conscience. Quand je reviens de ma sortie run, vous êtes dans un espèce de bien-être général assez marqué. Il est hors de question que je perde ça aujourd'hui. Donc le tabac, c'est hors de question que je rentre dans le cycle infernal du tabac.

  • Speaker #0

    Merci pour ce partage. C'est un exemple concret que l'arrêt du tabac, c'est possible d'une, mais aussi que la vie d'après est source d'épanouissement. Merci à vous d'avoir écouté ce podcast. On se dit à bientôt pour un autre conseil de sportif. Merci.

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Aujourd'hui, nous allons parler tabac, et c'est Sylvain qui a la parole. À force de volonté, et aussi grâce à la course à pied, Sylvain a arrêté de fumer et n'a pas touché une cigarette depuis plusieurs mois. Partage, confessions, et motivation, le sportif nous montre qu'il n'est jamais trop tard pour arrêter de fumer… Et pour commencer à courir. Je vous souhaite une belle écoute !


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Découvrez également Conseil Sport, le média dont l'objectif est de vous encourager à vous (re)mettre au sport et de vous aider à progresser dans votre pratique.

On nous le dit assez souvent : pratiquer une activité physique, c'est bon pour la santé. Ce qu'on nous dit moins c'est comment on s'y prend ? Par où on commence ? Plus que de vous voir accomplir un exploit sportif, notre plus grande fierté serait de vous faire aimer le sport, durablement. Parce que c'est ça, le secret de la motivation : trouver l'activité qui vous apporte la dose de joie qu'il vous faut dans votre quotidien.


Voilà, nous avons fait le tour de la question, je vous souhaite une belle écoute !

N'oubliez pas d'aller écouter les Histoires de Sportifs by Decathlon sur les plus grandes plateformes d'écoutes. 

https://podcast.ausha.co/les-histoires-de-sportifs

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Et si, ce conseil vous a plu, n'hésitez pas à le partager à votre entourage et sur vos réseaux, et nous laisser un commentaire, une note étoiles sur Apple Podcast, Itunes.  On suivra ça avec attention ! 

Vous pouvez aussi vous abonner au podcast, cela vous permettra de récupérer les épisodes directement sur votre téléphone mobile, et les écouter dans vos déplacements.


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Et le conseil sur l'arrêt du tabac grâce à la course à pied https://conseilsport.decathlon.fr/conseils/arreter-de-fumer-grace-la-course-pied-tp_13755


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  • Speaker #0

    Bonjour à toutes, bonjour à tous, bienvenue dans ce podcast Conseil de sportif. Ce podcast, je l'espère, va vous accompagner dans votre pratique sportive, va aussi peut-être vous aider à reprendre le sport, ou simplement vous éclairer sur une question que vous vous posez. Et pour ça, je reçois des experts ou des pratiquants qui témoignent de leur vécu. Dans cet épisode, on s'attaque au sujet délicat de la cigarette, et je vous propose qu'on aille à la rencontre de Sylvain, qui travaille chez Calenji et qui a arrêté de fumer grâce à la course à pied. Bienvenue Sylvain, première question, quels sont les signes qui t'ont fait dire qu'il fallait que tu arrêtes de fumer ?

  • Speaker #1

    Donc l'arrêt du tabac c'était une conséquence. En fait c'est simplement quand j'ai repris la course à pied, ça a été une contrainte, c'était une prison au fait de progresser dans mon sport. Bien évidemment l'arrêt du tabac ça a plusieurs vertus. En tout cas moi celle que je retiens, celle qui m'a aidé aussi à bien arrêter, ça a été tous les problèmes cardiovasculaires que ça peut engendrer. Moi mon père il a fait un infarctus. Et donc j'ai été plutôt prédisposé potentiellement à subir un peu la même chose. Donc ça m'a plutôt quand même mis en réflexion sur le sujet. Problème de poids également. Moi qui m'en ai mis à la pratique de la course à pied. Mais le tabac n'aide pas. Parce que quand vous fumez et que vous avez des périodes d'arrêt ou autre, le poids oscille aussi financièrement. Ça a été quelque chose qui m'a aussi motivé. Les enfants, ça a été quelque chose de... C'est extrêmement important dans ma vie, le fait de ne pas transmettre cette habitude, cette mauvaise habitude à mes enfants. Également pour ma vie de couple, tout ça c'est bête, mais ma femme est quelqu'un qui ne supporte pas l'odeur de la cigarette. Donc ça aussi, elle m'a suffisamment mordu le mollet pour me donner envie d'arrêter. Et puis moi qui suis passionné de l'onologie aussi, c'était aussi une occasion de retrouver l'odorat et le goût. Donc tout ça, ça a été vraiment une prise de conscience à un instant T de ma vie. Mais finalement, c'est vraiment le jogging qui m'a vraiment décidé. Parce que le jogging, ça a été assez marquant quand j'ai vécu la chose. C'est-à-dire que je me suis remis à la course à pied après un arrêt prolongé de sport. Et en reprenant le sport, en reprenant la course à pied, je n'ai été pas surpris finalement, je m'en doutais. Mais j'ai eu les poumons qui me brûlaient. Je n'avais aucun souffle. Donc ça a été un petit peu complexe. Et puis moi, étant un peu compétiteur dans l'âme, il fallait que j'avance vite et je vois une progression assez rapide malgré tout dans ma pratique. Quand je me suis rendu compte que ce qui m'empêchait de progresser et d'avancer, c'était le souffle, c'était le fait que mes poumons brûlent, c'était le fait que dès que je voulais accélérer, le corps suivait, mais par contre que moi les poumons ne suivaient pas, je me suis dit là il faut que je fasse quelque chose. Donc ça a été l'élément déclencheur.

  • Speaker #0

    Ok, si on rentre un peu dans le détail, est-ce que tu peux nous expliquer ton cheminement, étape par étape dans cet arrêt ? En gros en fait, comment tu as fait ?

  • Speaker #1

    La vraie complexité c'est au moment où vous dites... Il faut que j'essaye de voir ce que ça donne si je ne fume pas entre deux séances de course à pied. Et le début c'est parti de là en fait. Et moi dans ma manière de fonctionner, je me suis dit voilà, je fais une course, une seconde course sans fumer entre la première et la seconde course. Pour voir si effectivement, pour voir je m'en doutais, mais malgré tout je me suis dit est-ce que ça peut me motiver, voir sur la deuxième course à gagner un peu de souffle. Et il s'est avéré qu'effectivement sur la deuxième course, ça c'est véridique, malgré tout le fait d'avoir De ne pas avoir fumé entre deux courses sur la deuxième, ça a été vraiment assez marquant. Pour moi en tout cas, j'ai un souvenir assez impérissable du fait que j'avais pas le même soupe. Et du coup, ça m'a extrêmement motivé pour arrêter définitivement et me dire tiens, je vais tenter une troisième course sans le tabac. Et donc j'ai vu une progression très très très très rapide. Donc aujourd'hui dans mon organisation, moi, qui n'est plus liée finalement peut-être au tabac, mais qui m'oblige aussi à ne pas reprendre. C'est de se dire je m'impose trois sorties run par semaine. Dans mon organisation, aujourd'hui je ne pense plus trop au tabac. C'est-à-dire que je suis tellement concentré sur les temps que je peux faire, sur le fait de faire mon sport, de faire ma pratique, que je ne pense plus au tabac. Quand l'envie m'en prend de vouloir fumer, je pense à toute ma progression finalement sur l'activité. Et pour le vivre pleinement, j'ai besoin d'être bien, de ne pas penser à mon souffle, à la manière dont je respire, à me dire « j'aurais pas dû fumer hier, cette cigarette je la paye » . Oh là là, je ne vais pas pouvoir faire le temps que je vais vouloir faire. Je ne vais pas pouvoir aller potentiellement voir le site que je voulais aller voir parce que je me mettais fixé dans ma sortie, mais c'est deux kilomètres qui vont brûler les poumons. Donc ça, je ne réfléchis plus à ça. Et pour le vivre pleinement, encore une fois, je me répète, mais il fallait que j'arrête vraiment le tabac.

  • Speaker #0

    Et au bout de combien de temps, du coup, tu t'es dit je ne suis plus fumeur ?

  • Speaker #1

    Je me suis dit je suis sorti de la dépendance du tabac. Le jour où je me suis dit tiens, ça ne va pas. Donc je suis stressé, énervé. Et le jour où je me suis dit tiens, il faut que j'aille courir, plutôt que de me dire Et ça, ça a été la grosse différence. Alors ça a un effet pervers, c'est que vous ne pouvez pas courir à chaque fois que vous êtes énervé ou stressé. Puis c'est marrant parce qu'au quotidien, que ce soit ma femme ou mon cercle d'amis, ils descendent de suite quand je n'ai pas couru. La difficulté, c'est effectivement de ne pas retomber dans ce moment-là dans le tabac, parce que c'est très facile malgré tout d'y retomber. Quand vous êtes fumeur un jour, vous êtes un peu fumeur toujours. Et la vraie difficulté, c'est de ne pas retomber. C'est pour ça que je m'oblige à faire du sport.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends, c'est normal. Et quels conseils tu donnerais à celles et ceux qui voudraient faire comme toi ?

  • Speaker #1

    Moi, le premier conseil que j'ai à donner, il faut que ce soit une démarche hyper personnelle. Il ne faut pas que ce soit lié à l'environnement, aux gens qui vous disent « il faut que tu arrêtes, il faut que tu arrêtes » . Il faut que ce soit une démarche hyper personnelle. Il faut savoir pourquoi on le fait et pourquoi on a envie de le faire. Donc mon conseil, c'est si demain vous avez envie d'arrêter le tabac et vous voulez essayer le jogging pour vous y mettre, il n'y a rien de plus simple en fait. C'est déjà bien s'équiper. C'est un truc bête, courir c'est pas forcément qu'on n'est pas habitué à un gros kiff, d'autant plus quand on est fumeur. Donc c'est bien vous équiper pour être bien quand on court. C'est aussi sur la première sortie, c'est surtout pas se décourager. Parce que malgré tout sur la première sortie vous avez les poumons qui brûlent direct, faut pas se décourager. C'est là où il faut persévérer, se dire bah ouais je retente une deuxième sortie, même c'est pas grave si la première elle est de 5-10 minutes, c'est pas grave. Il faut se contraindre à ne pas fumer entre la première et la deuxième sortie, juste pour voir ce que ça va donner. Ne serait-ce que sur la deuxième sortie, le fait de faire peut-être 3 minutes de plus, ou 500 mètres de plus, ou 1 km de plus, c'est une sacrée victoire. Et ça c'est top, et c'est pour ça qu'il faut s'obliger sur le premier temps à un rythme de, je ne sais pas, c'est propre à chacun, mais tenir ses 5-6 premiers cours, s'obliger à se dire je fais minimum 6 sorties, aller à fond dans la démarche.

  • Speaker #0

    Et effectivement, ce que tu nous dis, c'est qu'en gros, tu remplaces une addiction par une autre plus saine, évidemment. On dit souvent courir, c'est une drogue. C'est vrai pour toi ?

  • Speaker #1

    Complètement, complètement. Complètement, parce qu'aujourd'hui, avec ce que je viens de dire juste avant, je me rends compte que je ne peux pas me passer de la course à pied. Et que j'en suis même un peu pénible avec mon entourage parce que où que j'aille, il faut que je puisse courir parce que je sais que j'en ai besoin. Donc c'est rigolo parce que mes vacances... Ma semaine, tout est construit finalement avec cette obligation d'aller courir, quelle que soit la contrainte. Et j'en reviens, il est aussi pénible finalement que quand je fumais. Donc oui, c'est une drogue. J'en prends pleinement conscience. Quand je reviens de ma sortie run, vous êtes dans un espèce de bien-être général assez marqué. Il est hors de question que je perde ça aujourd'hui. Donc le tabac, c'est hors de question que je rentre dans le cycle infernal du tabac.

  • Speaker #0

    Merci pour ce partage. C'est un exemple concret que l'arrêt du tabac, c'est possible d'une, mais aussi que la vie d'après est source d'épanouissement. Merci à vous d'avoir écouté ce podcast. On se dit à bientôt pour un autre conseil de sportif. Merci.

Description

Aujourd'hui, nous allons parler tabac, et c'est Sylvain qui a la parole. À force de volonté, et aussi grâce à la course à pied, Sylvain a arrêté de fumer et n'a pas touché une cigarette depuis plusieurs mois. Partage, confessions, et motivation, le sportif nous montre qu'il n'est jamais trop tard pour arrêter de fumer… Et pour commencer à courir. Je vous souhaite une belle écoute !


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes, bonjour à tous, bienvenue dans ce podcast Conseil de sportif. Ce podcast, je l'espère, va vous accompagner dans votre pratique sportive, va aussi peut-être vous aider à reprendre le sport, ou simplement vous éclairer sur une question que vous vous posez. Et pour ça, je reçois des experts ou des pratiquants qui témoignent de leur vécu. Dans cet épisode, on s'attaque au sujet délicat de la cigarette, et je vous propose qu'on aille à la rencontre de Sylvain, qui travaille chez Calenji et qui a arrêté de fumer grâce à la course à pied. Bienvenue Sylvain, première question, quels sont les signes qui t'ont fait dire qu'il fallait que tu arrêtes de fumer ?

  • Speaker #1

    Donc l'arrêt du tabac c'était une conséquence. En fait c'est simplement quand j'ai repris la course à pied, ça a été une contrainte, c'était une prison au fait de progresser dans mon sport. Bien évidemment l'arrêt du tabac ça a plusieurs vertus. En tout cas moi celle que je retiens, celle qui m'a aidé aussi à bien arrêter, ça a été tous les problèmes cardiovasculaires que ça peut engendrer. Moi mon père il a fait un infarctus. Et donc j'ai été plutôt prédisposé potentiellement à subir un peu la même chose. Donc ça m'a plutôt quand même mis en réflexion sur le sujet. Problème de poids également. Moi qui m'en ai mis à la pratique de la course à pied. Mais le tabac n'aide pas. Parce que quand vous fumez et que vous avez des périodes d'arrêt ou autre, le poids oscille aussi financièrement. Ça a été quelque chose qui m'a aussi motivé. Les enfants, ça a été quelque chose de... C'est extrêmement important dans ma vie, le fait de ne pas transmettre cette habitude, cette mauvaise habitude à mes enfants. Également pour ma vie de couple, tout ça c'est bête, mais ma femme est quelqu'un qui ne supporte pas l'odeur de la cigarette. Donc ça aussi, elle m'a suffisamment mordu le mollet pour me donner envie d'arrêter. Et puis moi qui suis passionné de l'onologie aussi, c'était aussi une occasion de retrouver l'odorat et le goût. Donc tout ça, ça a été vraiment une prise de conscience à un instant T de ma vie. Mais finalement, c'est vraiment le jogging qui m'a vraiment décidé. Parce que le jogging, ça a été assez marquant quand j'ai vécu la chose. C'est-à-dire que je me suis remis à la course à pied après un arrêt prolongé de sport. Et en reprenant le sport, en reprenant la course à pied, je n'ai été pas surpris finalement, je m'en doutais. Mais j'ai eu les poumons qui me brûlaient. Je n'avais aucun souffle. Donc ça a été un petit peu complexe. Et puis moi, étant un peu compétiteur dans l'âme, il fallait que j'avance vite et je vois une progression assez rapide malgré tout dans ma pratique. Quand je me suis rendu compte que ce qui m'empêchait de progresser et d'avancer, c'était le souffle, c'était le fait que mes poumons brûlent, c'était le fait que dès que je voulais accélérer, le corps suivait, mais par contre que moi les poumons ne suivaient pas, je me suis dit là il faut que je fasse quelque chose. Donc ça a été l'élément déclencheur.

  • Speaker #0

    Ok, si on rentre un peu dans le détail, est-ce que tu peux nous expliquer ton cheminement, étape par étape dans cet arrêt ? En gros en fait, comment tu as fait ?

  • Speaker #1

    La vraie complexité c'est au moment où vous dites... Il faut que j'essaye de voir ce que ça donne si je ne fume pas entre deux séances de course à pied. Et le début c'est parti de là en fait. Et moi dans ma manière de fonctionner, je me suis dit voilà, je fais une course, une seconde course sans fumer entre la première et la seconde course. Pour voir si effectivement, pour voir je m'en doutais, mais malgré tout je me suis dit est-ce que ça peut me motiver, voir sur la deuxième course à gagner un peu de souffle. Et il s'est avéré qu'effectivement sur la deuxième course, ça c'est véridique, malgré tout le fait d'avoir De ne pas avoir fumé entre deux courses sur la deuxième, ça a été vraiment assez marquant. Pour moi en tout cas, j'ai un souvenir assez impérissable du fait que j'avais pas le même soupe. Et du coup, ça m'a extrêmement motivé pour arrêter définitivement et me dire tiens, je vais tenter une troisième course sans le tabac. Et donc j'ai vu une progression très très très très rapide. Donc aujourd'hui dans mon organisation, moi, qui n'est plus liée finalement peut-être au tabac, mais qui m'oblige aussi à ne pas reprendre. C'est de se dire je m'impose trois sorties run par semaine. Dans mon organisation, aujourd'hui je ne pense plus trop au tabac. C'est-à-dire que je suis tellement concentré sur les temps que je peux faire, sur le fait de faire mon sport, de faire ma pratique, que je ne pense plus au tabac. Quand l'envie m'en prend de vouloir fumer, je pense à toute ma progression finalement sur l'activité. Et pour le vivre pleinement, j'ai besoin d'être bien, de ne pas penser à mon souffle, à la manière dont je respire, à me dire « j'aurais pas dû fumer hier, cette cigarette je la paye » . Oh là là, je ne vais pas pouvoir faire le temps que je vais vouloir faire. Je ne vais pas pouvoir aller potentiellement voir le site que je voulais aller voir parce que je me mettais fixé dans ma sortie, mais c'est deux kilomètres qui vont brûler les poumons. Donc ça, je ne réfléchis plus à ça. Et pour le vivre pleinement, encore une fois, je me répète, mais il fallait que j'arrête vraiment le tabac.

  • Speaker #0

    Et au bout de combien de temps, du coup, tu t'es dit je ne suis plus fumeur ?

  • Speaker #1

    Je me suis dit je suis sorti de la dépendance du tabac. Le jour où je me suis dit tiens, ça ne va pas. Donc je suis stressé, énervé. Et le jour où je me suis dit tiens, il faut que j'aille courir, plutôt que de me dire Et ça, ça a été la grosse différence. Alors ça a un effet pervers, c'est que vous ne pouvez pas courir à chaque fois que vous êtes énervé ou stressé. Puis c'est marrant parce qu'au quotidien, que ce soit ma femme ou mon cercle d'amis, ils descendent de suite quand je n'ai pas couru. La difficulté, c'est effectivement de ne pas retomber dans ce moment-là dans le tabac, parce que c'est très facile malgré tout d'y retomber. Quand vous êtes fumeur un jour, vous êtes un peu fumeur toujours. Et la vraie difficulté, c'est de ne pas retomber. C'est pour ça que je m'oblige à faire du sport.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends, c'est normal. Et quels conseils tu donnerais à celles et ceux qui voudraient faire comme toi ?

  • Speaker #1

    Moi, le premier conseil que j'ai à donner, il faut que ce soit une démarche hyper personnelle. Il ne faut pas que ce soit lié à l'environnement, aux gens qui vous disent « il faut que tu arrêtes, il faut que tu arrêtes » . Il faut que ce soit une démarche hyper personnelle. Il faut savoir pourquoi on le fait et pourquoi on a envie de le faire. Donc mon conseil, c'est si demain vous avez envie d'arrêter le tabac et vous voulez essayer le jogging pour vous y mettre, il n'y a rien de plus simple en fait. C'est déjà bien s'équiper. C'est un truc bête, courir c'est pas forcément qu'on n'est pas habitué à un gros kiff, d'autant plus quand on est fumeur. Donc c'est bien vous équiper pour être bien quand on court. C'est aussi sur la première sortie, c'est surtout pas se décourager. Parce que malgré tout sur la première sortie vous avez les poumons qui brûlent direct, faut pas se décourager. C'est là où il faut persévérer, se dire bah ouais je retente une deuxième sortie, même c'est pas grave si la première elle est de 5-10 minutes, c'est pas grave. Il faut se contraindre à ne pas fumer entre la première et la deuxième sortie, juste pour voir ce que ça va donner. Ne serait-ce que sur la deuxième sortie, le fait de faire peut-être 3 minutes de plus, ou 500 mètres de plus, ou 1 km de plus, c'est une sacrée victoire. Et ça c'est top, et c'est pour ça qu'il faut s'obliger sur le premier temps à un rythme de, je ne sais pas, c'est propre à chacun, mais tenir ses 5-6 premiers cours, s'obliger à se dire je fais minimum 6 sorties, aller à fond dans la démarche.

  • Speaker #0

    Et effectivement, ce que tu nous dis, c'est qu'en gros, tu remplaces une addiction par une autre plus saine, évidemment. On dit souvent courir, c'est une drogue. C'est vrai pour toi ?

  • Speaker #1

    Complètement, complètement. Complètement, parce qu'aujourd'hui, avec ce que je viens de dire juste avant, je me rends compte que je ne peux pas me passer de la course à pied. Et que j'en suis même un peu pénible avec mon entourage parce que où que j'aille, il faut que je puisse courir parce que je sais que j'en ai besoin. Donc c'est rigolo parce que mes vacances... Ma semaine, tout est construit finalement avec cette obligation d'aller courir, quelle que soit la contrainte. Et j'en reviens, il est aussi pénible finalement que quand je fumais. Donc oui, c'est une drogue. J'en prends pleinement conscience. Quand je reviens de ma sortie run, vous êtes dans un espèce de bien-être général assez marqué. Il est hors de question que je perde ça aujourd'hui. Donc le tabac, c'est hors de question que je rentre dans le cycle infernal du tabac.

  • Speaker #0

    Merci pour ce partage. C'est un exemple concret que l'arrêt du tabac, c'est possible d'une, mais aussi que la vie d'après est source d'épanouissement. Merci à vous d'avoir écouté ce podcast. On se dit à bientôt pour un autre conseil de sportif. Merci.

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