- Speaker #0
La saison des randos bat son plein. Vous voulez vous lancer et comme moi vous êtes bon élève et vous avez peur d'oublier quelque chose d'important pour passer une bonne journée ? Eh bien Astrid René, accompagnatrice en montagne en Haute-Savoie autour du massif du Mont-Blanc, nous donne les indispensables à glisser dans son sac de rando ainsi que des astuces pour une randonnée en toute sérénité. Vous avez une question ? On a la réponse ! Vous écoutez Conseil Sport, le podcast bien-être, santé, nutrition de Décathlon. Bonjour Astrid.
- Speaker #1
Bonjour Cécilienne.
- Speaker #0
Merci d'avoir accepté l'invitation. Avec grand plaisir. On se voit en visio. On se retrouve, on t'a déjà entendu sur l'épisode pour randonner façon zéro déchet. Pour préparer cet épisode, tu vois, j'ai sondé mes collègues fans de rando. Je me suis beaucoup questionnée moi-même, j'ai eu quelques expériences plus ou moins agréables en randonnée. Et j'ai envie de commencer un peu par la sécurité. En tout cas, qu'est-ce qu'on doit mettre à tout prix dans notre sac de rando pour être en sécurité au moment de notre randonnée ou trek ?
- Speaker #1
Alors sache que les mauvaises expériences, on en a tous et toutes eu en randonnée. Ça fait partie de l'expérience et c'est comme ça qu'on apprend.
- Speaker #0
Mais ça fait les meilleurs souvenirs, j'ai beaucoup. Voilà,
- Speaker #1
en général, on s'en souvient très bien. Donc en fait, au niveau de la sécurité, c'est vrai que quand on prépare son sac, on est toujours dans la logique d'avoir le moins de poids possible, parce que son sac à dos, on va le porter. Mais il y a des choses à ne pas négliger dans son sac à dos, et c'est notamment au niveau du secours. Par exemple, il faut toujours partir avec une trousse de secours, avec les indispensables. Donc il y a une couverture de survie, pansements, pince à tiques aujourd'hui. C'est important parce que les tiques sont beaucoup présentes sur le territoire français. Et si on enlève assez rapidement la tique, On réduit quand même au maximum les risques. Bandage, coton aseptique et tout ça. Moi, j'ai une petite astuce que j'ai dans ma trousse de survie. C'est que je prends toujours une bougie chauffe-plat avec un briquet. Et ça, on y pense rarement, mais c'est pour se faire un petit point chaud. Si par exemple, on attend les secours pendant des heures, qu'on est vraiment dans une zone très froide et tout ça, pour éviter l'hypothermie, on prend cette petite bougie chauffe-plat et on se met sous sa couverture de survie et il fait très rapidement très chaud. en dessous. Donc, il faut faire attention à ne pas se brûler avec la bougie. La poser sur un petit caillou, par exemple. Et voilà, ça, c'est une petite astuce de montagnard qui est très facile, en espérant que vous n'aurez jamais à l'utiliser. Puis, ce n'est pas très lourd, cette petite bougie. Ensuite, je recommande d'avoir sur soi une trousse à pharmacie si on a un traitement particulier ou si on est asthmatique, par exemple, pour avoir sa ventoline. Ça, c'est important. Et une... petite trousse de réparation. Celle-ci, elle peut vraiment sauver les randonnées et les finir avec le sourire plutôt que dans la grande peine. Avoir par exemple de la ficelle, des lacets de rechange ou du scotch chatterton par exemple. Moi, ça m'est arrivé encore la semaine dernière où j'ai un enfant dans ma randonnée qui a eu les deux chaussures en même temps qui se sont complètement ouvertes. Non ! Si, si, ça arrive très souvent.
- Speaker #0
Les chaussures qui parlent.
- Speaker #1
C'est les chaussures qui parlent. Exactement. Et bien là, on met un coup de chatterton et et il peut finir sa randonnée en rigolant, en disant qu'il a les nouvelles chaussures à la mode et puis au moins il n'est pas dans la souffrance. Donc voilà. Donc ça c'est la partie sécurité. Et ensuite moi je reconseille toujours d'avoir une carte sur soi. Donc c'est un peu ringard, mais moi j'ai toujours une carte papier qui me sauve. Autrement c'est avoir un logiciel de cartographie sur son téléphone. Alors il faut savoir lire une carte bien évidemment. Moi, j'ai une carte 25 000 yens, une carte IGN qui marche très bien, qui sont fiables en France métropolitaine. Et aussi, avoir une carte sur son téléphone avec le point GPS et de télécharger cette carte en amont. Comme ça, on peut mettre son téléphone en mode avion. Et ça nous suit toujours le GPS. Et puis, conserver sa batterie de téléphone. si c'est important pour pouvoir appeler les secours si besoin, toujours avoir de la batterie ou avoir une batterie externe sur soi si on ne peut pas mettre son téléphone en mode action.
- Speaker #0
Donc les photos c'est vraiment vraiment vraiment quand il faut, pas tous les 10 secondes.
- Speaker #1
Voilà voilà c'est important d'avoir son téléphone toujours chargé et puis ensuite moi je conseille toujours de prendre une veste coupe-vent dans son sac. Par exemple, si on est en été, on a la première couche, c'est le t-shirt. Et ensuite, je recommande toujours d'avoir une seconde couche, on va dire, isolante, un peu comme une polaire. Même en plein été, on ne sait jamais ce qui peut se passer. On peut avoir un gros orage.
- Speaker #0
Oui, et puis plus on monte, plus il fait froid.
- Speaker #1
Ah ouais, plus on monte, plus il fait froid. On fait des passages de col, des fois, le ressenti avec le vent peut vraiment être très très froid. Et avoir une veste isolante et imperméable. Alors, même s'ils annoncent du beau temps et zéro précipitation, ça coupe le vent et c'est indispensable. Pour moi, ça, c'est indispensable d'avoir ça dans le sac à dos.
- Speaker #0
Ok. Alors, tiens, tu nous parles de les fameuses trousses pharmacie, etc. La carte, au cas où télécharger sur son téléphone. L'équipement pour ne pas avoir froid. Et peut-être une dernière chose.
- Speaker #1
Moi, la dernière chose, c'est ma paire de jumelles. Alors ça, ça ne sauve pas des vies, mais des fois quand on a des observations à faire qui sont sublimes et on ne veut pas trop perturber la faune, on a ses paires de jumelles et là, on vit une expérience extraordinaire. Et au-delà des paires de jumelles, c'est la gourde d'eau. C'est vraiment...
- Speaker #0
On revient à l'essentiel.
- Speaker #1
et ça c'est moi je pars toujours avec 1,5 litre d'eau et des petits En cas, c'est du sucre, petit goûter. On lutte contre les hypoglycémies. En montagne, on finit toujours par monter. Et la montée, c'est énergivore en glucides. En plus, il existe plein d'en cas sur le marché qui sont délicieux. Ou même avoir des petits fruits secs, un petit carré de chocolat. On se fait du bien et on lutte les hypoglycémies.
- Speaker #0
Merci. Alors ensuite, il y a un sujet qui pourrait faire rire. Mais je pense que c'est un peu utile. Comment aller aux toilettes ? quand on fait une randonnée sans bousculer la biodiversité ?
- Speaker #1
Ça c'est une question très importante, comme tu dis, c'est un sujet qui peut faire rire, mais il faut vraiment en parler. On a une surfréquentation de la montagne aujourd'hui, alors depuis la période de confinement du Covid, beaucoup beaucoup de personnes vont en montagne, et ça c'est super bien que les gens aillent en montagne, mais c'est important de gérer les pauses du petit coin, parce que ça peut vraiment dérégler la biodiversité et l'écosystème d'un endroit. Il faut imaginer que s'il y a des centaines de personnes qui vont bivouaquer sur une zone, ça fait des centaines d'excréments et ça peut complètement changer l'écosystème et la biodiversité de l'endroit. Alors c'est assez simple, c'est-à-dire qu'il faut enterrer ces excréments. Donc il faut faire un trou, soit avec ses mains, mais sinon on prend un bâton, sinon on prend un caillou. Moi, quand je pars en bivouac, j'ai ma pelle à caca, que je surnomme comme ça. Et je la présente aux personnes qui viennent avec moi en montagne. Comme ça, il n'y a pas de sujet tabou. On en parle directement. Et on se la prête. Et puis, c'est assez drôle à chaque fois. C'est un peu notre totem. Et du coup, on fait un coup et on enterre ces excréments. Et il y a un livre très bien écrit qui s'appelle « Comment chier dans les bois » et qui apporte énormément de solutions aussi, qui explique un peu tout ça. Et c'est super important. et bien évidemment on peut ne pas laisser les papiers comme ça à vue, au-delà de perturber l'écosystème, c'est aussi très moche. C'est pas agréable. C'est pas du tout agréable quand on va sur des sentiers en pleine montagne, en pleine nature, ça fait 3-4 heures qu'on marche, et là on tombe sur une zone où il y a plein de papiers partout, ça fait des déchets, c'est vraiment pas agréable du tout.
- Speaker #0
D'accord, donc quand on a choisi d'utiliser un papier, on repart avec ?
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Ou alors, on l'enterre profondément pour qu'il se dissout, mais voilà.
- Speaker #0
Et quand on a ces règles par exemple, est-ce que tu as une astuce ? Qu'est-ce que tu préconises ?
- Speaker #1
Alors si on utilise par exemple des serviettes hygiéniques ou des tampons, là il faut bien évidemment les repartir avec. Donc toujours avoir un sac en plastique sur soi, bien fermé. Ça peut être même une poche en plastique de congélation qui peut bien se refermer, qui est hermétique. Toujours, toujours redescendre ses déchets, c'est important.
- Speaker #0
Voilà, tout simplement. Tout simplement. Mais ce n'est pas un moment anodin. Là, clairement, les animaux, ils nous sentent. Oui,
- Speaker #1
ils nous sentent. Donc là, par exemple, de plus en plus de personnes ont des pièges photos pour capter des moments de la vie où on voit des bêtes. L'astuce, c'est des fois, on urine sous son piège photo et là, on va voir tout de suite plein d'animaux qui vont s'arrêter parce qu'on est toujours sur le territoire des animaux. Et ils vont se dire, mais quel est cet nouvel individu sur mon territoire ? Et donc là, ils vont s'arrêter, ils vont renifler très souvent, ils vont uriner par-dessus, là où nous, on a uriné avant. Et comme ça, on peut faire des très belles observations naturalistes. Mais tout ça, c'est pour vraiment...
- Speaker #0
C'est pour dire à quel point, quand même, il y a l'impact, quoi.
- Speaker #1
Voilà, à quel point il y a un impact sur nos besoins.
- Speaker #0
Merci pour ce petit moment, petit coin. J'avais autre chose également, lorsque j'ai fait une randonnée en montagne. J'ai eu la chance, ou pas, de croiser un patou.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Il faudrait expliquer un petit peu ce que c'est un patou. J'avais lu des choses avant de partir, donc j'ai tracé mon chemin. Comment on réagit face à ça ?
- Speaker #1
Alors oui, parce que le loup est revenu en France, naturellement par l'Italie, et le loup, lui, il va au plus simple. Donc quand il y a des troupeaux, il va très souvent venir voir s'il peut attaquer des moutons et tout ça. Donc les bergers se sont organisés pour... pour préserver leur troupeau et donc ils utilisent des chiens de protection. Et ces chiens de protection, ce sont des patous, des bergers d'Anatolie. Et donc ils sont élevés pour défendre le troupeau. Et donc du coup, ils défendent le troupeau face aux loups, mais aussi face aux hommes. Eux, ils ne font pas de distinction. Et donc il faut être très vigilant quand on voit des troupeaux avec des chiens de protection. Parce que les chiens de protection, ils vont travailler toute la nuit. Ils vont être épuisés la journée parce que le loup va venir attaquer très souvent la nuit. Des fois, le patou, il dort. Donc, il faut le réveiller en avance. Il ne faut jamais le surprendre. Donc, quand on arrive via un troupeau d'élevage, il faut s'annoncer. La règle d'or, c'est de ne jamais traverser le troupeau et surtout, ne jamais toucher le bétail. Ça va de soi, mais c'est bien de le préciser parce que là, on va être attaqué directement autrement. Donc, ne pas toucher le troupeau. Évitez de traverser le troupeau. s'annoncer en avance pour réveiller le patou s'il dort. Donc lui, le patou, directement, ce qu'il va faire, c'est qu'il va venir aboyer et défendre son troupeau, c'est normal. Et il va surtout venir nous accueillir. Donc il va venir nous sentir. Et là, moi, ce que je conseille, c'est de mettre un objet entre le patou et nous. Donc très souvent, on peut mettre sa casquette, son chapeau, ou bien même... Son sac à dos, comme ça il renifle le sac à dos et pas nous, c'est déjà plus rassurant. Ne jamais regarder droit dans les yeux le patou parce que lui il va prendre ça comme un défi, une agression exactement. Et ne jamais complètement tourner son dos également parce qu'il va croire qu'on ne le craint pas du tout. Les animaux quand ils nous montrent qu'ils ne nous craignent pas, ils tournent leur dos, ils leur disent j'en ai rien à faire de toi et donc ça il va prendre pour une menace également. c'est bien de parler au patou, si on est en vélo de descendre de son vélo, si on court d'arrêter de courir et partir tout doucement, contourner le troupeau, plisser un petit peu les yeux, ça ça veut dire au chien qu'on se soumet à lui, c'est lui le patron des fois c'est des troupeaux gigantesques et le sentier passe par le troupeau donc des fois on n'a pas d'autre choix que de traverser le troupeau donc là quand on doit prendre cette décision il faut connaître les chiens de protection en avance S'il y a le berger ou la bergère à côté, lui demander si c'est OK. Très souvent, ils vont dire que c'est OK et tout ça. Et ne pas défier le patou. On peut même lui parler avec une voix douce. Pas essayer de caresser le chien aussi, parce que des fois, les patous sont des très belles bêtes.
- Speaker #0
Oui, c'est des beaux chiens.
- Speaker #1
Oui, voilà. Donc, avoir ce réflexe-là.
- Speaker #0
D'accord. Et quand on a un chien, il y a certains chemins de randonnée où on peut prendre son chien.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Comment on gère ça ?
- Speaker #1
Alors il faut que son chien soit en laisse et il faut surtout pas porter son chien parce que des fois on a des petits chiens et on aurait tendance à vouloir protéger son chien et à le porter. Ça c'est une très mauvaise réaction parce que ça va mettre votre chien en position de dominant et ça le patou il va absolument pas aimer. Des fois les chiens entre eux ils s'arrangent très très bien et très souvent votre chien va avoir peur donc il va se mettre derrière vous et il faut contourner comme ça. Et avoir son chien en laisse, c'est important. Jamais traverser le troupeau avec votre chien. Parce qu'en fait, tous les chiens viennent des loups. Et le patou, lui, il ne fait pas de différence entre un loup et un chien. Même si vous avez un petit chien, ça paraît bizarre pour nous. Mais c'est comme ça que ça se passe entre eux.
- Speaker #0
À quoi on doit penser d'autre ? Est-ce qu'il y a d'autres choses quand on randonne avec son chien auxquelles il faut penser ?
- Speaker #1
Alors, il faut faire attention où on se trouve. Parce qu'il y a des zones qui sont interdites aux chiens. Les réserves naturelles. les parcs nationaux, on a des arrêtés préfectoraux de protection de biotopes, ça s'appelle les APPB. Donc ça c'est des zones aussi où les chiens ne sont pas les bienvenus. Et aussi il faut faire attention, c'est bien d'avoir toujours son chien en laisse. Alors il existe maintenant des grandes longes, parce que le chien il va venir perturber l'écosystème aussi, parce que la faune sauvage, elle ne va pas faire la différence entre un chien et un loup. Et aujourd'hui, on a... beaucoup de personnes qui ont des chiens et ça fait beaucoup de présence de chiens et surtout des chiens qui ne sont pas castrés qui vont uriner parce que un chien qui n'est pas castré va vouloir marquer son territoire et on a dit tout à l'heure qu'en pleine montagne c'est le territoire de plein d'autres animaux mais par exemple sur des zones où il y a beaucoup de marmottes la marmotte elle va sentir toutes ses urines de chiens et ça va vraiment la perturber elle va peut-être hésiter à sortir et tout ça ou même des fois il y a des chiens qui vont déterrer des marmottes qui vont déterrer des nids ... qui vont poursuivre des chamois, des bouctins et ça, ça va perturber. Ou des tétras, des oiseaux et tout ça. Donc il faut faire attention. Ce que je conseille, c'est vraiment d'avoir cette grande longe pour pouvoir récupérer son chien. Parce que les chiens, ils ont l'instinct des loups, ils vont aller chasser directement, même s'ils ne vont pas faire des mises à mort ou quoi que ce soit. Eux, ils vont aller s'amuser. Mais ça, ça va vraiment perturber la faune.
- Speaker #0
D'accord. Il me reste deux questions concernant les indispensables à avoir en tête quand on randonne. C'est une petite question balisage. Là aussi, j'ai fait une mauvaise expérience de ne pas forcément suivre le balisage indiqué. Est-ce qu'on peut vraiment sortir des sentiers qui sont proposés ?
- Speaker #1
Alors, l'idéal, c'est vraiment, vraiment de rester sur les sentiers balisés parce qu'on est de plus en plus nombreux en montagne. Et si on commence à sortir des zones balisées, On va vraiment... piétiner toutes les zones alpines par exemple, on va recréer des sentiers et après ça va faire des zones d'érosion beaucoup plus importantes parce que quand il va pleuvoir l'eau va s'écouler sur les zones de piétinement ça va aussi perturber la flore et donc ça c'est super important de rester sur les sentiers surtout c'est obligatoire quand on est dans des zones humides parce que les zones humides sont très très très fragiles donc là il faut vraiment rester sur un même sentier ... Après, on peut faire du hors-sentier si on est sur des zones rocailleuses, un petit peu comme ce qu'on appelle les lapias. C'est des zones très calcaires de rochers. Donc là, on peut des fois sortir de ces zones et encore des fois sur les rochers, il y a des fleurs qui poussent. Donc ne pas les piétiner. Mais vraiment, l'essentiel, c'est de rester sur les sentiers. Et il y a plein, plein, plein de sentiers. Donc ça,
- Speaker #0
c'est vrai.
- Speaker #1
C'est important.
- Speaker #0
Je te rejoins parce que j'ai quitté le sentier et franchement,
- Speaker #1
ce n'était pas un bon moment.
- Speaker #0
Pour finir, j'aimerais savoir, et ça concerne davantage le trek, une randonnée sur plusieurs jours, comment on trouve un bon terrain de bivouac ?
- Speaker #1
Un bon terrain de bivouac, ça se fait par l'expérience, mais il y a quand même des règles à suivre. Les règles d'or, c'est vraiment être sur un terrain plat, ça c'est important, pour ne pas glisser dans la tente. parce que On fait une fois un bivouac sur un terrain qui n'est pas plat, mais ça, on reproduit pas.
- Speaker #0
On a mal aux abdos le lendemain.
- Speaker #1
Exactement. On n'est pas bien. Donc, un terrain plat à proximité d'une source d'eau. Ça, c'est important comme ça pour l'alimentation le soir. C'est top. Avec une vue qui est belle, mais surtout, ce qu'il faut, c'est être à l'abri du vent. Parce que des fois, on trouve des zones de bivouac assez plats où une source d'eau est un tout petit peu en contrebas sur une belle crête, par exemple. Mais là, en pleine nuit, à 2h du matin, le vent se lève et on ne dort plus jusqu'à 7h du matin. Donc c'est super d'être à l'abri du vent, ça c'est important.
- Speaker #0
Bien écoute, merci. Et après, comme tu dis, on tire les enseignements de nos expériences. Et au fur et à mesure, on trouve les meilleurs terrains de bivouac. Merci Astrid pour tous ces indispensables. J'espère qu'on a aidé plus d'un et plus d'une. Oui.
- Speaker #1
J'espère que ça a été utile.
- Speaker #0
Pour leur petit séjour cet été.
- Speaker #1
Merci pour l'invitation. C'était un plaisir.
- Speaker #0
Merci à toi. Et on peut te retrouver sur les réseaux sociaux, Instagram, Facebook. Et je mets tout ça en description de ce podcast.
- Speaker #1
Super, merci beaucoup. À bientôt.
- Speaker #0
Salut Astrid. Salut. Si cet épisode vous a plu, partagez-le. Ajoutez des étoiles sur Spotify et Apple Podcasts. Et si vous en voulez encore, abonnez-vous. et laissez-moi des commentaires, je serais ravie d'y répondre.