- Speaker #0
Bonjour, je m'appelle Julien Bray, je suis masseur kinésithérapeute depuis une dizaine d'années maintenant. Pour parler un peu de mon cursus, j'ai fait des études de kinésithérapie du sport et ensuite je me suis orienté vers des formations qui m'ont permis d'avoir une approche un peu plus globale du corps, notamment la dernière en date, un diplôme universitaire de micronutrition, nutrition, exercice et santé. On va donc parler maintenant de l'asiatique.
- Speaker #1
Conseils de sportifs et de sportives. Ce podcast a vocation à vous être utile, vous accompagner dans la pratique du sport et répondre aux questions que vous vous posez ou que vous ne vous posez pas encore sur la forme, la santé, le bien-être et le sport. Je suis Céciliane, journaliste et coach sportif et je serai toujours entourée d'experts et d'expertes pour aborder tous ces sujets.
- Speaker #2
Alors bonjour, j'espère que vous êtes en forme, en tout cas plus que moi. Merci d'ailleurs pour votre indulgence si jamais vous m'entendez parler du nez. Oui. Passons aux choses sérieuses. Comme nous l'a présenté Julien, aujourd'hui on aborde l'asiatique. Vous savez, cette douleur qui lance dans la fesse et qui peut même descendre jusqu'au mollet parfois, et qui vient toujours quand on ne s'y attend pas finalement. Alors, salut Julien !
- Speaker #0
Salut !
- Speaker #2
Ça va ?
- Speaker #0
Ça va très bien et toi ?
- Speaker #2
Ouais, ça va. Alors, aujourd'hui tu nous éclaires sur le thème de l'asiatique. Déjà, quand on a mal au dos, on dit souvent « Ah, c'est l'asiatique ! » Ou alors « J'ai un limbago ! » Est-ce que déjà les deux choses c'est pareil ?
- Speaker #0
Alors c'est pas pareil non parce que quand on a une sciatique on a forcément une symptomatologie au niveau de la jambe ce qui n'est pas le cas quand on a un lamago, on a mal au dos typiquement On a vraiment mal qu'au dos Voilà et ça descend pas dans la jambe, c'est la différence
- Speaker #2
Alors justement on va essayer d'approfondir un petit peu ce sujet Est-ce que tu peux me vulgariser, qu'est-ce que c'est une sciatique ?
- Speaker #0
Alors... Ça regroupe un peu toutes les dysfonctions de ce fameux nerf sciatique, notamment des douleurs au niveau de la fesse, partie postérieure de la cuisse, au niveau du mollet, de la voûte plantaire, comme tu l'as dit. Ça va regrouper également des troubles sensitifs, des fourmillements sur le trajet nerveux également. Et enfin, dans les cas un petit peu plus graves, des troubles moteurs qui vont de perte de force motrice à paralysie carrément motrice.
- Speaker #2
Ok, donc une sciatique, c'est le nerf sciatique qui est inflammé, c'est ça ?
- Speaker #0
Qui est compressé et inflammé également.
- Speaker #2
C'est quoi le trajet du nerf sciatique ?
- Speaker #0
Alors le nerf sciatique, il part au niveau des vertèbres du bas du dos, les vertèbres lombaires, et c'est souvent là qu'il y a les compressions. On a souvent soit des phénomènes dégénératifs, soit une hernie discale qui vient comprimer le nerf. et qui empêche l'information de passer, d'où les symptômes. Ensuite, il descend au niveau de la fesse et globalement, il suit la partie postérieure de la jambe. Et si tu veux, en fait, il faut l'imaginer comme un câble électrique qui circule dans une gaine. Il est soutenu par du tissu conjonctif. En fait, c'est un tissu qui permet de lier un petit peu tout le corps. Et toute tension de ce tissu conjonctif, si tu veux, va pouvoir occasionner des symptomatologies de sciatique, en fait.
- Speaker #2
Tu parles de tissu conjonctif, j'en ai entendu parler. Ce sont les fascias, c'est bien ça ?
- Speaker #0
Entre autres, oui. Les fascias font partie du tissu conjonctif. D'accord. Et c'est vraiment tous les éléments, l'espèce de toile d'araignée, qui vont lier les muscles, les os, les nerfs, les artères, les veines. Et s'il est un petit peu pollué, en fait, ça pollue les éléments qui s'y attachent finalement.
- Speaker #2
En général, la douleur, elle part toujours du bas du dos et elle descend dans la jambe ? Ou il y a d'autres...
- Speaker #0
Tous les cas de figure sont possibles, c'est-à-dire qu'on peut avoir une sciatique sans douleur lombaire, on peut avoir une sciatique avec douleur irradiante dans tout le membre inférieur, ou alors uniquement une douleur au niveau du mollet. Comme je t'avais dit, c'est souvent des compressions au niveau des vertèbres, mais ça peut très bien être une compression au niveau du genou, s'il y a beaucoup de fascia à l'arrière du genou par exemple, enfin beaucoup de tissus conjonctifs à l'arrière du genou. Si la compression a lieu un peu plus à cette zone-là, on aura plus des répercussions au niveau mollet, éventuellement voûte plantaire.
- Speaker #2
D'accord, donc ce n'est pas une évidence que la sciatique, ce soit dû à une douleur lombaire en fait. Ça peut être d'autres dysfonctionnements. Oui,
- Speaker #0
tout à fait.
- Speaker #2
Mais la plupart du temps, ça part quand même du dos.
- Speaker #0
Oui, voilà.
- Speaker #2
Comment savoir si c'est une sciatique ? Est-ce qu'il y a des signes qui peuvent nous permettre de reconnaître cette... Est-ce que j'allais dire inflammation ? Est-ce que je me trompe quand je dis inflammation ? Non,
- Speaker #0
il y a toujours un problème. Sur une douleur, il y a toujours un problème inflammatoire. On verra à quel point il est important ce problème inflammatoire, mais il est toujours présent, soit en bruit de fond, soit de manière très très présente. Comment savoir ? Alors, je dirais qu'il faut consulter. On peut consulter, tout simplement. Si des douleurs ne se sont pas arrêtées spontanément, on consulte, évidemment. Il y a des tests cliniques. Nous, les kinés, on peut faire des tests pour éventuellement avoir une idée si c'est une hernie discale, mais qui sont difficilement réalisables seules. Et puis après, il y a des éléments d'imagerie, en fait, tout simplement.
- Speaker #2
Donc, on se tourne vers notre médecin traitant, dans un premier temps, qui peut ensuite mener vers... Soit la radio ou scanner en fonction de la douleur de son diagnostic ou vers un kiné ?
- Speaker #0
On fait facilement beaucoup d'imagerie. Je dirais que l'imagerie est vraiment importante et nécessaire quand on a une symptomatologie de trouble moteur. Il peut y avoir une urgence chirurgicale, admettons une hernie discale à opérer en urgence. Mais c'est vrai que sur les autres symptomatologies, pas forcément dans le sens où très souvent finalement il y a des problèmes évidemment à l'imagerie mais on en voit très facilement chez le kiné ce qu'il faut, c'est toujours le même traitement qu'on va faire quoi.
- Speaker #2
Donc l'alerte c'est vraiment si on commence à avoir des dysfonctionnements moteurs ou de l'insensibilité c'est là qu'il faut vraiment une grosse perte de sensibilité ou des troubles moteurs donc paralysie motrice là il faut consulter en urgence Oui, oui. Mais on peut avoir des sensations bizarres aux orteils aussi qui peuvent peut-être... Oui, tout à fait.
- Speaker #0
Ça fait partie des troubles sensitifs. Voilà, ça fait partie des troubles sensitifs qui reviennent fréquemment dans une sciatique.
- Speaker #2
Donc ça, on ne laisse pas traîner, on va voir son médecin et on prend en charge. Comment on peut agir d'ailleurs, dès les premiers signes de cette sciatique ?
- Speaker #0
Alors, si on a une sciatique, je dirais, très traumatique, par exemple, tu viens de finir un marathon, tu as commencé à sentir que tu avais mal derrière la cuisse. dans la jambe les 5 derniers kilomètres. Et puis finalement, le lendemain, c'est pire. Bon, c'est quand même très certainement lié à la pratique sportive. Un petit peu plus peut-être le stress et pas mal de choses qui sont occasionnées par l'événement. Je dirais que la première chose, c'est de se laisser 3-4 jours de repos complet pour voir un peu ce qui se passe. Après, comment agir dès les premiers signes ? C'est très difficile parce que ça va être très dépendant du bilan de chacun. Moi je vois en consultation, il y en a pour qui je vais faire faire du renforcement, pour qui j'en fais pas, pour qui je vais faire faire des étirements, pour d'autres beaucoup moins ou en tout cas pas les mêmes. Donc c'est très difficile.
- Speaker #2
Ça doit dépendre vraiment de la cause finalement de cette compression du nerf.
- Speaker #0
Si c'est une hernie discale, pourquoi une hernie discale ? Si c'est une compression à cause de la qualité du tissu conjonctif, donc on doit retravailler sur tout le tissu conjonctif, c'est très variable finalement.
- Speaker #2
Est-ce que le stress peut être une cause de ces maux de dos ?
- Speaker #0
On disait tout à l'heure que l'état du tissu conjonctif influait sur le passage de ce câble électrique qui est le nerf sciatique et sa bonne information finalement. Évidemment, puisqu'est-ce qui pollue notre tissu conjonctif actuellement ? Le stress, la pollution, la nutrition ou la mauvaise nutrition peut-être. Donc évidemment, oui.
- Speaker #2
Pareil pour le sommeil. J'imagine que le sommeil, l'hydratation, ce sont des choses qui peuvent rentrer en compte ?
- Speaker #0
Le sommeil, je dirais que ça rentre dans la stratégie de récupération. Si on a une sciatique à cause d'un entraînement, évidemment qu'il faut travailler sur sa récupération. C'est un tout, oui.
- Speaker #2
Moi, je me posais la question, et je ne pense pas être la seule, est-ce que le surpoids peut être une cause de sciatique ? Je te dis ça par rapport, souvent ce sont les femmes enceintes qui ont ce nerf sciatique qui se réveille pendant la grossesse. Donc on y associe forcément peut-être le poids, mais est-ce que c'est pas une histoire de posture ?
- Speaker #0
Alors le poids, je pense pas qu'en soi le poids pose problème pour une sciatique. En fait, on met beaucoup plus de contraintes sur une articulation quand on court que quand finalement on a 10 kilos de trop. Donc c'est pas le poids qui pose problème. c'est Dans le surpoids, c'est déjà l'état inflammatoire qui est latent. Et puis, évidemment, quand on a du surpoids, on a des adaptations au niveau du corps qui se font, qui font que les chaînes musculaires ne sont pas forcément tout à fait libres et qui créent des tensions constantes sur notamment le dos et à terme, une usure ou une hernie discale qui va créer une sciatique.
- Speaker #2
On peut imaginer vraiment le fait d'avoir... de la graisse abdominale, ça va peut-être favoriser une posture un peu plus ouverte et du coup compresser davantage.
- Speaker #0
Et typiquement, ces postures en ouverture, tu as une... Beaucoup de tension au niveau des muscles du dos, qui est constante en fait, et donc cette tension constante au niveau des muscles du dos va à terme user la mécanique articulaire des vertèbres finalement.
- Speaker #2
Est-ce que tu as des exercices pour soulager quand on a identifié les premiers signes, qu'on sait que ça ressemble, on sent cette légère sensation peut-être dans la fesse ? Est-ce que tu as des exercices à donner juste avant de consulter évidemment ?
- Speaker #0
Si évidemment que les étirements peuvent être intéressants, alors comme je te disais, certains étirements sont intéressants pour certaines personnes et pas d'autres, donc on ne peut pas trop le savoir sans avoir consulté, mais l'idée étant de les faire très doucement pour ne pas se faire mal finalement. Et on sait que des étirements très doux, le bénéfice risque est plutôt très bon, donc il ne faut pas s'en priver.
- Speaker #2
Et puis, c'est écouter. Si c'est hyper douloureux au moment de le faire, j'imagine qu'on ne va pas insister.
- Speaker #0
Voilà, tout à fait. En fait, toutes les stratégies qu'on met en place, sans voir de professionnels, il faut que ça fasse du bien, tout simplement. Et je pense que c'est comme ça qu'on doit les choisir. C'est-à-dire qu'on entend souvent qu'il faut mettre du chaud, du froid. En fait, parfois, le chaud, si ça fait du bien, il ne faut pas s'en priver. Et le froid, si admettons, je ne sais pas, un massage au glaçon sur le trajet du sciatique, ça fait du bien, pourquoi pas, finalement. Voilà, pourquoi pas. Et donc, les étirements, c'est un peu la même chose. On connaît tous nos étirements, des fessiers, des ischios jambiers, des muscles derrière la cuisse, du mollet, de la voûte plantaire. On les fait doucement pour étirer très légèrement la zone sans avoir de vraie douleur. Et puis, on voit ce que ça donne après. Si on sent un petit peu mieux, évidemment que c'est plutôt positif.
- Speaker #2
Et est-ce qu'au contraire, il y a des exercices, il y a des mouvements qu'il ne faut surtout pas faire quand on sent qu'on a un début de sciatique ?
- Speaker #0
Et bien tous les exercices qui font mal, tout simplement.
- Speaker #2
Voilà, au moins c'est très simple. Alors quand on a mal au dos, on aurait tendance à se dire non mais attends, je vais rester allongée ou alors je ne vais pas bouger. Est-ce que la marche, c'est bon quand on a mal au dos ? Est-ce que bouger, c'est bien quand on a mal au dos ?
- Speaker #0
Alors si on reprend un peu mon raisonnement très simpliste...
- Speaker #2
En te posant la question, je vais me dire, si ça te fait du bien, vas-y.
- Speaker #0
Voilà, exactement, mais c'est un peu vrai, il faut que les gens vraiment comprennent que Si pendant la marche, on n'a pas de douleur, si après la marche, on n'a pas plus de douleur qu'avant et que le lendemain, ce n'est pas pire que d'habitude, oui, c'est très bon. Il n'y a aucun problème. En revanche, si on est sous Doliprane et qu'on a du mal à se lever et qu'à chaque pas, on grince des dents, évidemment que c'est très mauvais, en tout cas à ce moment-là.
- Speaker #2
Oui, d'ailleurs, à quel moment c'est préférable d'avoir un repos complet ?
- Speaker #0
Je dirais sur les phénomènes très inflammatoires. En fait, quand tu as une douleur très vive qui ne cède pas du tout au repos, qui est pulsatile, qui réveille la nuit, on est sur quelque chose d'inflammatoire à grand bruit. Et il y a quand même une notion de repos à avoir importante, je pense. Le reste du temps, on est plutôt sur des douleurs, ce que nous, les kinés, on appelle mécaniques. Je dirais plutôt inflammatoires à bas bruit. Et là, on sait que ces douleurs-là, elles aiment plutôt bien le mouvement. Donc l'idée étant de trouver des mouvements qui sont non douloureux, mais des mouvements quand même.
- Speaker #2
Et combien de temps de traitement quand on a diagnostiqué cette sciatique et qu'on est suivi évidemment, soit par un kiné ? Alors je pense qu'on peut être suivi que par un kiné pour soigner ce genre de pathologie.
- Speaker #0
Non, non, non, non, non.
- Speaker #2
Vas-y, raconte.
- Speaker #0
Disons que moi, avec mon expérience, je te dirais que la nutrition, alors ça dépend vraiment de la sciatique, mais peut jouer un vrai rôle sur la qualité du dos. Et sur la qualité du tissu conjonctif, donc deux choses essentielles dans la sciatique. Donc évidemment que la kiné à elle seule ne peut pas régler. D'ailleurs, je pense que les kinés me rejoignent là-dessus. On ne solutionne pas tous les problèmes de sciatique de tout le monde. Donc non, c'est pluridisciplinaire. Ça peut même être, voilà, le psychologue, si tu as des problèmes de stress, voilà, au niveau du tissu conjonctif, ça peut le polluer énormément aussi. Donc oui, tout à fait, c'est pluridisciplinaire. Mais la kiné est aussi centrale, évidemment.
- Speaker #2
Et alors, combien de temps de traitement ? En moyenne ?
- Speaker #0
En moyenne, c'est vraiment difficile. Franchement, là, je donne ma langue Ausha, parce que je ne veux pas te répondre. Ça peut durer une semaine, même après une séance ou deux de kiné, c'est presque terminé, ou ça peut durer six mois, un an même. Tout dépend du chemin à parcourir en termes de soins pour la personne. Est-ce que c'est sa première sciatique ou c'est sa dixième ? Est-ce qu'elle a été déclenchée, comme je te disais, après un marathon ou un saut en parachute ? Ou est-ce que c'était en me levant de mon lit ? Ce sont quand même des signes qui montrent que l'adaptation de la personne n'est plus très bonne. Quand on se lève du lit et qu'on déclenche une sciatique, on se dit qu'il y a du chemin. pour courir.
- Speaker #2
Est-ce qu'il y a des sports à préférer ou à l'inverse à éviter pour les personnes qui ont des sensibilités au niveau du dos ?
- Speaker #0
Pour les sports à éviter, je te dirais les sports qui vont occasionner éventuellement des contusions au niveau du dos. Évidemment que c'est mauvais. Les sports de combat ou des choses comme ça, c'est mauvais. Après, on entend très souvent que quand on a mal au dos, il ne faut pas courir. Moi, je trouve ça complètement faux. Je ne pense pas que ce soit la pratique qui pose problème, mais c'est plus les modalités de pratique. En fait, courir dans de bonnes conditions, pour la majorité des gens qui ont des problèmes de dos, c'est plutôt très bon pour eux. Mais les bonnes conditions, on ne les a pas forcément et on ne les applique pas forcément non plus.
- Speaker #2
Souvent, on conseille les personnes... J'ai souvent eu, moi en tout cas, des élèves en pilates Après un retour, soit dernier discal ou de sciatique, c'est une activité que tu conseilles ?
- Speaker #0
Oui, c'est une activité que je conseille carrément. Le yoga et le pilates, franchement, sont vraiment des activités très intéressantes en termes de mobilité, de renforcement fonctionnel. Je vois trop souvent encore des gens qui font la planche pour avoir des abdos. C'est intéressant en termes de musculation, mais en aucun cas ça va aider à guérir ou à résoudre un problème de dos ou de sciatique même.
- Speaker #2
Donc quand on a des problèmes de dos, il vaut mieux renforcer l'ensemble de ses muscles et pas forcément se cibler sur la zone abdominale en fait ?
- Speaker #0
Là encore, ça dépend du bilan. En priorité, c'est renforcer les muscles qui semblent faibles. par exemple tu parlais d'expansion abdominale pour des gens qui sont un peu en surpoids, ça peut être effectivement l'affaire des abdos hypopressifs, parce qu'on sait que ces muscles-là, ils ont un petit peu du mal à retenir l'expansion abdominale. Là, ça va être intéressant de travailler au niveau abdos hypopressifs, donc en pilates, voilà.
- Speaker #2
Ok, donc c'est pas... Moi, ce que je voulais qu'on entende, c'est que c'est pas systématique, et que ça reste, quand j'ai mal au dos, je consulte, et pas, j'ai mal au dos, donc je vais... Je sais que faire des abdominaux, c'est bien, donc je vais les faire. Il faut vraiment ... faire quelque chose de personnalisé et d'accompagné avec un professionnel de santé.
- Speaker #0
Tout à fait. C'est vraiment la clé de la réussite du traitement.
- Speaker #2
Écoute, ça dit le mot de la fin. Tu as quelque chose à ajouter sur le sujet ?
- Speaker #0
Écoute, j'ai l'impression qu'on a fait pas mal le tour. Moi, je trouve que vraiment consulter, c'est primordial parce que le corps humain, c'est quand même quelque chose de très complexe. Des fois, nous, on s'y perd un peu. Donc, il faut vraiment consulter pour savoir quoi faire, quel étirement on va mettre en place et pourquoi on va changer d'alimentation. Admettons, pourquoi certains ont besoin de le faire et pas d'autres. C'est très personnel finalement.
- Speaker #2
Prendre soin de soi.
- Speaker #0
Prendre soin de soi. Et oui, c'est vrai que pour ce qu'on avait dit, pour les exercices personnels, on applique une règle simple. On continue à faire ce qui nous fait du bien, ce qui nous fait pas mal. Et en attendant, on ne fait surtout pas ce qui nous fait mal.
- Speaker #2
Merci Julien.
- Speaker #0
Merci.
- Speaker #2
À la prochaine.
- Speaker #0
Ouais, salut.
- Speaker #1
Merci pour votre écoute. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode. N'hésitez pas à nous laisser des commentaires sur Apple Podcasts et des étoiles, sur Spotify et Apple Podcasts. À bientôt.