Speaker #0Welcome sur ce podcast Les Croqueuses. Je suis Pauline pour vous guider, à la fois coach, formatrice, praticienne EFT, facilitatrice de cercles, de soins rituels et de stages. Oui, oui, tout ça ! En fait, je suis exploratrice de tous les possibles. Les Croqueuses, c'est le podcast qui vous fait kiffer votre vie avec des interviews inspirantes, des bottages de fesses et 100% de motivation et de good vibes. On explore ensemble la résilience, la reconstruction et surtout, on prend beaucoup de plaisir à croquer la vie à pleines dents. Allez, prête à vibrer ? C'est parti pour une nouvelle dose de Good Vibes ! Avant de commencer l'épisode du jour, j'ai une annonce à vous faire. Je ne sais pas si vous avez vu passer l'information, mais ma binôme Fabienne, une de mes binômes de Rebozo et moi, on organise un nouveau stage. Cette fois, c'est un stage qui s'appelle Réveille ta guerrière. Il s'agit de trois jours, c'est un vrai séjour en immersion pour retrouver votre puissance intérieure. On va faire des pratiques, des rituels, des temps de pause, des temps d'activité, des temps de réflexion, des temps d'introspection, des temps de danse et de folie pour réapprendre à affirmer nos limites, honorer nos besoins, renforcer notre confiance et tisser des liens. Vous pouvez retrouver toutes les informations dans le lien que je vous mets dans les notes de l'épisode. C'est une vraie expérience de transformation pour pouvoir vous révéler encore plus à vous-même. Toutes les infos sont dans la description de l'épisode. Filez voir maintenant ou après avoir écouté mon épisode. Bonne écoute ! Aujourd'hui, on plonge dans un sujet que je trouve hyper intéressant. que j'ai découvert il n'y a pas si longtemps que ça, dont j'entendais parler depuis assez longtemps dans plusieurs des formations que j'ai pu faire. Et je n'avais pas pris le temps d'aller creuser le sujet, d'aller explorer, d'aller comprendre de quoi il s'agissait, même si j'avais une vague idée. C'est l'idée qu'on porte tous des blessures à l'intérieur de nous, notre âme porte des blessures, qui nous empêchent à un moment donné d'être vraiment soi, d'être vraiment authentique dans la relation. dans les interactions avec les autres et qui nous empêcherait d'être pleinement nous-mêmes. Je vais partir vraiment du livre Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même de Lise Bourbeau. C'est un livre génialissime, un livre assez court, facile à lire, agréable à écouter aussi si jamais vous le prenez en version audio et qui permet de comprendre en fait les 5 grandes blessures émotionnelles qu'on peut avoir, qu'on peut porter depuis notre enfance et selon Lise Bourbeau même que... Notre âme a choisi de venir de nouveau expérimenter dans cette vie incarnée sur Terre pour pouvoir continuer de grandir et de dépasser certaines choses jusqu'à ce qu'on finisse par les accepter. Dans ce livre-là, elle explique un petit peu comment toutes ces blessures-là, en fait, elles viennent influencer notre comportement, la relation qu'on peut avoir de soi à soi avec certains comportements d'autosabotage et autres, et les relations avec les autres aussi. Il y a cinq blessures principales, du coup, qui sont le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison, l'injustice. Ça, c'est peut-être quelque chose qui vous parle et dont vous avez peut-être déjà entendu parler. L'idée, c'est que chacune de ces blessures, en fait, s'accompagne d'un masque qu'on porte tous les jours, que notre égo a mis en place pour pouvoir nous protéger de certains comportements et de certaines relations avec les autres, qui fait que tant qu'on n'a pas compris ça, qu'on n'a pas identifié ça, On n'est pas en mesure de l'accepter. Et du coup, que ça se répète, ad vitam aeternam, jusqu'à ce qu'un jour, dans cette vie-là ou peut-être une autre, eh bien, on finisse par la reconnaître. Voilà, je cite Lise Bourbeau. Ce n'est pas moi qui imagine ça. Lise Bourbeau a condensé dans ce livre-là et dans d'autres qu'elle a pu écrire, mais c'est sur celui-ci qu'on va se concentrer aujourd'hui. Elle a pu condenser pas mal de ces années de recherche, d'observations qu'elle a pu faire. Alors, il ne s'agit pas... de mesures scientifiques précises qui viennent mesurer une fréquence, une taille au microscope ou autre, mais bien de comportements qui se répètent avec des attitudes similaires et proches d'individus les uns par rapport aux autres. De la même façon que Freud, ce que lui a pu mettre en place à un moment donné, à une époque donnée, n'a pas été validé par la communauté scientifique, a été rejeté, a été critiqué. Peut l'être encore aujourd'hui, mais en tout cas a servi de base de certains analystes qui ont pu avoir des clés de lecture, des clés de compréhension de certains comportements humains. Et bien là, Lise Bourbeau, elle nous livre un condensé aussi. C'est discutable, évidemment, tout est discutable, même la science. Et c'est possible que vous ne vous reconnaissiez pas totalement dedans, mais justement, on va expliquer un petit peu. C'est possible aussi que vous portiez une blessure, et peut-être même plusieurs, et que, en écoutant un peu les caractéristiques que je vais détailler blessure par blessure, vous ne vous reconnaissiez pas entièrement dans la description. D'une part parce qu'il est quasiment impossible qu'un individu porte Toutes les caractéristiques, toutes les spécificités de la blessure en question. Et d'autre part, c'est possible aussi que ce soit un mécanisme de protection que votre égo, qui n'est pas négatif à l'égo mais qui est là vraiment pour vous protéger, a mis en place pour éviter de vous faire souffrir en vous confrontant de nouveau à cette blessure-là. Donc peut-être que ça pourrait être intéressant de discuter avec votre entourage en écoutant, là, aussi bien cet épisode de podcast que... En vous renseignant sur les 5 blessures à partir du livre original de Lise Bourbeau, ça peut être intéressant d'avoir l'avis de quelqu'un extérieur qui vous connaît bien et qui n'aura pas la même subjectivité en lien avec un masque que vous pourriez porter. J'ai fait le choix de diviser cet épisode en 5 parties et on va pouvoir rentrer dans le vif du sujet pour chacune des blessures individuellement. Je vais creuser, comme le fait Lise, Quelques caractéristiques physiques au niveau du corps, avec le masque et les comportements qui peuvent être associés derrière, et les attitudes et les exemples de mise en place de tel ou tel masque. Comme je disais, il s'agit vraiment ici d'un condensé, moi, du livre pour vous faire une première approche et éventuellement susciter votre intérêt, votre curiosité pour aller creuser le sujet un petit peu derrière, ou en tout cas commencer à élargir un petit peu votre... horizon et avoir une petite idée de plein de subtilités qui peuvent se passer dans votre attitude, dans vos comportements. Et libre à vous d'aller creuser ou pas derrière, libre à vous d'être en accord ou pas également. Contrairement à d'habitude ici je vais pas partir de mes propres observations. Evidemment je vais vous partager moi ce que je ressens etc. Mais cette fois-ci j'ai fait le choix d'axer vraiment l'épisode sur un livre en particulier pour peut-être vous donner le goût d'explorer ou en tout cas, toujours dans l'idée sur ce podcast-là, d'aborder des astuces, etc. qui vont pouvoir vous aider à mieux vous comprendre, à mieux vous connaître et à savoir potentiellement comment est-ce que vous pouvez adapter certains de vos comportements, accepter également certains de vos comportements. Et donc là, ça peut être une clé de lecture supplémentaire. Dans cette première partie, je vais explorer la blessure de rejet. Selon Lise Bourbeau, les personnes qui vivent avec une blessure de rejet, elles ont un corps qui est généralement longiligne, assez mince, voire même maigre et filiforme, vous voyez ? Un peu comme quelqu'un de très long et qui n'a pas beaucoup de réserve de graisse, avec cette impression de vouloir disparaître. Éventuellement, ça peut être aussi des personnes qui ont le dos voûté, une posture croquevillée. L'attitude qui est mise en place avec cette blessure de rejet, c'est de ne pas se faire remarquer, de se faire le plus petit possible, voire même de disparaître en fait. Et les personnes qui portent la blessure de rejet ont un masque mis en place pour les protéger. Je rappelle donc que l'idée du masque, c'est pas quelque chose à rejeter à tout prix, mais bien un mécanisme... selon Lise Bourbeau, qui a été mis en place par votre égo pour protéger votre âme de revivre une blessure qu'elle a déjà expérimentée et qui l'a fait profondément souffrir. Donc dans cette idée de se protéger de la blessure de rejet, elle porte du coup le masque du fuyant. C'est un masque qui les empêche d'affronter la réalité, qui les pousse plutôt à fuir les situations où, face à d'autres personnes, potentiellement elles pourraient être rejetées. Avec, par exemple, des comportements d'évitement, beaucoup de discrétion, d'isolement et aussi cette idée de se couper de la réalité. Donc, c'est des personnes qui, peut-être, partent rapidement dans la lune, des personnes qui ne sont pas trop ancrées et qui ont l'habitude de, par exemple, rabattre leurs jambes sous elles quand elles sont assises et qui ne posent pas les pieds au sol. Vous voyez un petit peu comme si leur corps est totalement coupé de densité. Avec cette idée de dissociation un petit peu, comme si cette personne s'enfuyait et cette personne disparaissait. Dans les comportements qu'on retrouve aussi avec cette blessure de rejet, ça pourrait être la difficulté à s'affirmer et à prendre sa place. Parce que potentiellement ça pourrait être dangereux et je pourrais être rejetée de nouveau. Il peut y avoir aussi la tendance à se dévaloriser, penser que les autres sont bien plus intéressants, sont bien mieux et que nous on est insignifiants, qu'on est inférieurs. Il y a aussi, pour éviter d'être rejeté, on évite les conflits et on évite les confrontations. Donc soit on se tait et on ne donne pas son avis, soit on a tendance à acquiescer à quelque chose qui ne nous plaît pas forcément. Mais pour ne pas prendre partie à un échange qui... pourrait potentiellement découler sur une forme de rejet de soi. Et c'est des personnes aussi qui peuvent se sentir souvent incompris, voire invisibles, même si elles ne se rendent pas forcément compte que cette invisibilité, ça peut être elles, avec ce masque de fuyant qui cherche à disparaître justement. On peut retrouver dans les attitudes, admettons, on est dans une réunion de travail et une personne qui aurait la blessure de rejet, eh bien en fait... Elle ne donnerait pas son avis quand il y a un échange qui commence à s'animer un peu, par exemple entre deux personnes, pour défendre un projet. Elle, elle a un avis, par exemple, assez tranché sur le projet en question, mais ne le formule pas de peur, justement, de ne pas être pris au sérieux ou d'être rejeté ou d'être critiqué. Et du coup, dans ces cas-là, de revivre cette grosse blessure du rejet. Si on donne un deuxième exemple d'attitude, ça pourrait être en soirée une personne qui resterait en retrait, qui n'engage pas la conversation parce qu'elle a peur d'être jugée, voire même ignorée. Et ça, c'est peut-être une des choses les pires en fait, d'être ignorée. Peut-être que vous vous reconnaissez vous dans ces comportements. Et si jamais ce n'est pas le cas, avant de vous dire ah bah non, je ne porte pas la blessure de rejet, parlez-en comme je disais tout à l'heure à votre entourage parce que le masque... mis en place pour la blessure de rejet fait qu'on n'est pas forcément conscient de toutes nos attitudes, tous nos comportements, parce que ça sert à nous protéger justement. Et vous pouvez aussi vous reconnaître dans certains traits de caractère, certaines caractéristiques, mais pas la totalité. Et c'est hyper intéressant de se dire que, selon Lisbourbeau, on peut porter plusieurs blessures, mais avec quelques-unes, une, deux, potentiellement trois, qui dominent. Mais grosso modo, on a un petit peu de chaque blessure en fonction des expériences qu'on a vécues. La deuxième blessure, c'est celle de l'abandon. Il y a une différence entre être rejeté et être abandonné. Être rejeté, c'est par exemple quelqu'un qui dirait je ne veux pas de toi. Et une personne qui est abandonnée, c'est je ne peux pas m'occuper de toi. Donc il y a une forme de subtilité. Le fait d'être abandonné, c'est comme si la personne n'en est pas forcément et entièrement responsable et qu'il y a comme une force supérieure, un événement, une situation qui échappe et qui fait que c'est impossible. Mais que c'est pas je t'ai rejeté mais je n'ai pas pu parce que je n'avais pas les ressources de. Je sais pas si vous saisissez un petit peu la subtilité. Dans les caractéristiques physiques de la blessure d'abandon, et bien on peut là encore avoir un corps relativement long, assez mince, avec des épaules tombantes, avec comme un manque de soutien, de solidité, d'armature en fait. Vous voyez comme si on était un petit peu désarticulé. Et le masque que portent ces personnes-là dans la blessure d'abandon, c'est le dépendant. Du coup, pour se protéger de revivre à nouveau cette blessure d'abandon, eh bien en fait ces personnes-là, elles portent le masque du dépendant. Ce qui fait que... Elles vont chercher régulièrement, constamment, l'attention, l'approbation des autres à être validées, à être acceptées, à être vues. Parce qu'en fait, elles ont peur de se retrouver seules. Elles ont peur qu'on les abandonne de nouveau. Dans les comportements qu'on peut retrouver, il pourrait y avoir justement ce besoin constant d'être au centre de l'attention, qu'on s'occupe de soi, de recevoir de l'affection. Alors ici, on ne parle pas de dépendance affective. C'est encore un petit peu différent la dépendance affective, c'est l'idée de remplir de façon incessante un réservoir affectif. Quelque part on a un peu tous cette forme de dépendance affective, plus ou moins forte, plus ou moins problématique chez certains. Là on est sur une blessure qui est encore plus profonde et selon Lis Bourbeau qui touche vraiment l'âme. Dans les différents comportements on aurait aussi la tendance à dramatiser les situations pour être de nouveau au centre de l'attention. pour attirer l'attention des autres sur soi. On peut retrouver aussi, par exemple, la grosse difficulté à prendre des décisions seules, soi, et à être autonome, dans l'idée que potentiellement, une décision pourrait être dangereuse ou irréversible, et donc qu'il vaut mieux que ce soit quelqu'un d'autre qui prenne les décisions pour soi, pour éviter... de se mettre en danger et de revivre la blessure de l'abandon. Et en autre comportement, on pourrait également avoir un sentiment d'insécurité et de peur d'être abandonné, évidemment. Par exemple, dans une relation amoureuse, une personne qui aurait une blessure d'abandon, elle pourrait se montrer super possessive, demandeuse de l'attention en permanence et à chercher constamment des preuves d'amour comme si ce n'était pas suffisant, avec ce besoin de réassurance en fait. Parce que potentiellement... Si l'épreuve d'amour ne sont pas suffisamment évidente, ne sont pas suffisamment régulière ou flagrante, et bien potentiellement on pourrait être abandonné en retour. Il pourrait y avoir aussi dans un groupe d'amis une personne qui souffre de cette blessure de l'abandon et voudrait peut-être toujours être au centre de l'attention. En exagérant des émotions, comme ça, elle captive un petit peu l'audience, tout le monde la regarde, avec des histoires à faire rire les autres, ou alors à exagérer des situations pour que tous les regards se posent sur elle, en fait. Là, c'est la même chose. Pour guérir de cette blessure-là, le premier pas, c'est d'avoir conscience qu'on porte ce masque-là, selon Lise Bourbeau, et ensuite, eh bien, d'accepter progressivement... à devenir autonome, à se donner de l'amour à soi, etc. Il y a pas mal de choses qui sont évoquées dans le livre de Lise Bourbeau qui vous permettent peut-être d'avoir des clés encore plus poussées pour creuser le sujet. Là, comme je disais, on effleure un petit peu. Pour Lise Bourbeau, il y a une troisième blessure qui est la blessure d'humiliation. Des personnes qui souffreraient de cette blessure d'humiliation, elles ont un corps plutôt large, plutôt rond, plutôt imposant, avec des joues pleines, un cou potentiellement court. Et elles peuvent aussi choisir des habits qui les boudinent, qui les resserrent, comme si elles voulaient en fait faire paraître leur corps de manière plus petite en fait, comme pour se protéger. Par exemple, une personne qui serait relativement corpulente et par contre qui met des vêtements hyper serrés, mais qui ne la mettent pas du tout en valeur. On aperçoit des bouts de peau parce que le t-shirt est devenu trop petit ou que le pantalon a été pris la taille en dessous. Et bien dans ces cas-là, ça peut être un indice de personnes qui souffreraient de la blessure d'humiliation. Le masque mis en place, c'est le masochiste, selon Lise Bourbeau. Pour se protéger de la blessure d'humiliation, eh bien ce serait ce masque-là du masochiste qui les pousserait en fait à se dévaloriser en permanence, à se punir, à se sentir indigne de bien-être, de plaisir. Des personnes qui peut-être ont des tendances aussi à la boulimie et qui peuvent se cacher pour manger, pour engloutir des grosses quantités d'un aliment qu'elles savent pas bon pour elles mais elles ne peuvent pas s'empêcher en fait. Je ne sais pas si ça vous parle, cette idée de j'ai été humiliée. Par exemple, quand j'étais enfant, on disait de moi que j'étais un petit cochon, que je mangeais salement, etc. Et du coup, ça peut créer des blessures qui, derrière, font que j'adopte un comportement et avec ce masque-là, où finalement, je me remets dans des situations qui vont me reconfronter de nouveau à cette blessure-là. Dans les comportements, il pourrait y avoir... Pour ces personnes qui souffrent de la blessure d'humiliation, la tendance à se sacrifier pour les autres, à aller à tout prix vouloir venir en aide aux autres, quitte à oublier ses propres besoins. On pourrait aussi avoir des personnes qui se sentent coupables quand elles profitent, quand elles prennent du plaisir parce qu'elles ont enregistré inconsciemment que c'était pas bien, que c'était mal et qu'il fallait pas. Ça peut être aussi des personnes qui ont du mal à se dire non et à poser des limites et toujours dans l'idée d'oublier ses propres besoins et d'aller jusqu'au sacrifice de soi. Et généralement, ça peut être aussi des personnes qui ont tendance à se rabaisser, à se critiquer, à avoir des mots extrêmement durs contre elles-mêmes. Dans une famille, par exemple, une personne qui porterait une blessure d'humiliation, eh bien elle pourrait endosser toutes les responsabilités sur ses épaules croyant qu'en fait elle doit s'occuper de tout le monde pour se sentir digne d'être aimée, digne d'être acceptée, digne d'être regardée. Il y a toute cette idée-là de dignité aussi derrière et de réparation. Et puis dans un contexte social, un autre exemple, elle pourrait s'excuser fréquemment, même quand elle n'a rien fait de mal en fait, pensant que ce qu'elle fait est forcément quelque chose qui n'est pas correct. Et à rejeter ou éviter tous les compléments, les mots de valorisation qui peuvent être adressés, pensant qu'elles ne les méritent pas. Il y a vraiment cette idée de mérite aussi dans la blessure d'humiliation et dans le masque du masochiste. Pour guérir cette blessure, même si Lise Bourbeau dans son livre donne des pistes bien plus poussées que celles que je vous propose là, en première piste, c'est indispensable de travailler sur l'acceptation de soi, de son image et aussi prendre conscience de tous ses besoins. C'est ce qu'on fait aussi nous dans le programme Libère et Rayonne où on retravaille systématiquement sur l'image de soi, l'image de son corps d'une part, sur ses valeurs, sur ses besoins et vraiment partir d'un socle de connaissance de soi. tout au long des six modules de Libère et rayonne. Pour guérir de cette blessure, c'est indispensable d'apprendre à poser des limites et même de réapprendre à se valoriser aussi. La quatrième blessure dont elle parle, c'est la blessure de trahison. Personnellement, moi je pense que c'est une blessure que je porte de façon très forte et qui m'a énormément surprise en détaillant, étudiant son livre. c'est que je m'attendais à porter exclusivement la blessure de l'abandon. Je n'avais aucune idée que je pouvais en porter d'autres, et encore moins celle de trahison, ça ne me parlait pas du tout. Mais par contre, quand j'ai lu la description, je me suis reconnue dans quasiment tout et c'était impressionnant. Donc les personnes qui ont une blessure de trahison, souvent, elles ont un corps puissant, fort, robuste, assez musclé, imposant, charpenté aussi, vous voyez, avec des épaules larges. Un torse imposant aussi chez les hommes, par exemple. C'est comme si, physiquement, il y avait comme une espèce de force naturelle qui se dégageait du corps, en fait. Et le masque qui est mis en place par toutes les personnes qui souffrent de cette blessure-là, c'est celui de contrôlant. Ce masque-là, en fait, ça les pousse à vouloir tout contrôler, ne pas faire confiance facilement, pour éviter justement de revivre la trahison. Mais potentiellement, c'est des personnes qui ont été trahies par le sexe opposé. Et généralement, ça c'est une notion dont je n'ai pas parlé encore jusqu'à présent, mais ces blessures-là font référence généralement à l'un de nos parents. Soit le parent du même sexe, soit le parent du sexe opposé. Généralement, la blessure de trahison vient avec le parent du sexe opposé qui, à un moment donné, nous a trahis. Et si ce parent-là nous a trahis, c'est que lui-même, généralement, a été trahi par l'un de ses parents, en fait. Selon Lise Bourbeau, on choisit ses parents pour expérimenter telle ou telle blessure et pouvoir l'accepter et la dépasser derrière. Dans les comportements qu'on retrouve, il y a évidemment, puisque le masque s'appelle le contrôlant, ce besoin de tout contrôler, cette difficulté à déléguer, il faut tout organiser, il faut tout prévoir, il faut que tout soit anticipé et planifié pour éviter des imprévus qui feraient qu'à un moment donné, potentiellement, on pourrait de nouveau subir cette blessure de trahison. On pourrait avoir tendance aussi à être jaloux, jalouse, à être possessif ou possessive. On pourrait aussi avoir peur de s'engager, avoir du mal à faire confiance aux autres, se montrer très très très très exilant envers soi-même et envers les autres. Moi personnellement, dans cette blessure-là, ce qui m'a vraiment le plus surprise, c'est que je ne m'attendais pas à porter ce masque-là du contrôlant parce que naturellement je fais confiance aux gens. Parce que j'ai pas l'impression d'être particulièrement jalouse, en tout cas à mon conscient. Mais par contre, je suis d'une exigence avec moi et donc avec les autres, mais impressionnante. Et ça, je commence à l'identifier parce que ça me pousse en fait à avoir des grandes attentes sur les autres. Parce que je suis moi-même hyper exigeante, parce que je ne veux pas... Et notamment moi par exemple dans ma santé, absolument chaque petit détail est analysé, étudié, contrôlé. J'ai déployé une force incroyable pour réussir en termes de résilience entre autres, et de volonté, et de motivation, et d'envie, et de discipline. J'ai réussi en fait à mettre en place des choses qui m'ont permis d'obtenir ce résultat-là. Mais j'ai réalisé que ça peut m'apporter, de temps en temps, mais évidemment c'est une blessure sur laquelle je travaille, une forme d'intransigeance à l'égard d'autres personnes qui ne déploient pas cette même énergie, cette même force ou ce même degré d'exigence aussi. Bien sûr, je suis moins en train de travailler sur cette blessure-là, ce qui fait qu'au fur et à mesure, je sais que j'arriverai à la dépasser, à l'accepter. Et puis... C'est pas grave, on porte tous certaines blessures, ça ne nous rend pas meilleurs ou moins bons que les autres. Il se trouve que j'ai identifié ça et que ça me permet justement de pouvoir apporter certaines corrections. et de me redonner de l'amour et de la bienveillance à certains niveaux, justement. Donc moi, c'est pas tant l'idée de la confiance accordée aux autres, ou de la difficulté à déléguer, etc., mais c'est vraiment ce degré d'exigence énorme. Vous avez beaucoup plus de détails dans le livre, si jamais vous avez envie de creuser par curiosité, je vous encourage vraiment, c'est une pépite ce livre-là, il est impressionnant. Dans les attitudes qu'on pourrait retrouver, par exemple, dans un couple, Une personne qui souffre de cette blessure de trahison, en fait, elle pourrait vérifier constamment ou régulièrement ce que fait, ce que dit, ce que pense son partenaire, potentiellement cherchant des signes de trahison, ou en tout cas avec cette envie de contrôler pour être sûre qu'il n'y a aucun danger pour elle. C'est vraiment ça. Tous les masques qu'on met en œuvre, quelle que soit la blessure, C'est vraiment pour nous protéger, donc il n'y a pas une idée de bien ou de mal derrière, il faut vraiment s'enlever ça de la tête. Dans un contexte plus professionnel, ça pourrait être une personne qui aurait du mal à déléguer, déléguer certaines missions, certaines tâches, et qui préfère tout faire par elle-même pour s'assurer que c'est bien fait. Parce que, dans sa tête, ce serait peut-être moins bien fait si c'était quelqu'un d'autre, ou en tout cas, avec ce besoin que ce soit fait à sa façon. Et moi, clairement, je sais que je suis là-dedans. vraiment je sais que je suis là-dedans, ça m'a été compliqué à un moment donné de chercher à déléguer certaines choses parce que c'était pas fait comme moi je le faisais jusqu'à présent et je sais que j'ai pas été facile à vivre du tout. J'avais cette idée là que potentiellement on pouvait reprendre la main sur quelque chose et que moi je pouvais perdre le contrôle. Et donc là c'est comme si j'avais tous mes warnings qui s'affichent et qui se disent attention, danger, danger, Pauline reprend le contrôle. Donc c'est pas bien ou pas bien, c'est un fait. Du coup pour... travailler et accepter et guérir cette blessure, c'est vraiment travailler sur la confiance en soi, sur la confiance qu'on accorde aux autres, apprendre à lâcher prise, même si ça c'est des termes d'un point de vue purement théorique qui sont hyper beaux mais qui ne sont pas évidents. Donc c'est un travail de coaching, un travail de connaissance de soi, un travail de psychanalyse, peu importe via quel biais on le fait, via quel biais vous le faites. Mais l'objectif c'est à terme d'accepter que tout ne peut pas être contrôlé. Et que ça ne nous met pas plus en danger qu'autre chose. Et la cinquième et dernière blessure que détaille Lise Bourbeau dans son livre, c'est la blessure d'injustice. Et là, grosse surprise, je porte aussi très fort cette blessure d'injustice. Alors, pour qui, pourquoi, c'est encore compliqué pour moi à identifier. Il n'empêche que j'ai, allez, on va dire la moitié des caractéristiques de cette blessure-là. et que je me reconnais aujourd'hui en ayant un petit peu mis le projecteur là-dessus sur comment est-ce que je le vis, eh bien ça me permet de pouvoir m'observer en disant Ah ouais, ok, donc là je réagis comme ça face à telle personne. Donc généralement, la blessure d'injustice, elle se vit avec des personnes du même sexe. La blessure de trahison avec le parent du sexe opposé, la blessure d'injustice souvent avec des personnes du même sexe. Au niveau physique, celles qui portent cette blessure d'injustice, elles peuvent avoir un corps droit et surtout très rigide. Vous voyez, contrairement à ce que je partageais tout à l'heure dans la blessure de l'abandon avec le masque du dépendant, il y a cette forme de manque de rigidité, un petit peu de corps mou et très souple. Eh bien, au contraire, celles qui souffrent de la blessure d'injustice ont plutôt un corps assez rigide, avec une apparence soignée, avec un maintien impeccable. qui peuvent aussi, d'extérieur, quand on les connaît pas, paraître assez froides, voire distantes. Et le masque que ces personnes-là mettent en place, c'est le masque du rigide. L'objectif de ce masque que notre ego a mis en place, c'est de chercher la perfection, de se montrer très critique envers soi et envers les autres. Et là, ça rejoint aussi beaucoup ce que je partageais tout à l'heure sur la blessure de trahison, où moi, clairement... Dans ce degré d'exigence que je mets en place, j'ai une forme de rigidité et je me rends compte aussi, contrairement à ce à quoi je m'attendais, une forme de rigidité mentale aussi, qui fait qu'il y a certains concepts ou certaines attitudes qui me demandent un gros travail d'assouplissement de ma réflexion pour ne pas être dans le jugement et la rigidité. Par exemple, dans les comportements qu'on pourrait retrouver, ça pourrait être ce besoin que tout soit fait de façon parfaite, voire à l'excès, avec ce besoin là vraiment que rien n'échappe. Un petit peu comme si, vous voyez, dans un jardin, on tombe, c'est au carré, dans une coiffure, il n'y a pas de cheveux qui dépassent, au niveau des détails, et là moi je me rends compte de ça aussi en fait, c'est que... J'assortis systématiquement la couleur ou la forme de mes boucles d'oreilles à ma tenue, j'ajoute des petits détails, etc. Je suis à peaufiner tout ce que je fais professionnellement, à me mettre un niveau d'exigence que personne ne tient. Et c'est aussi pour ça que c'est assez compliqué finalement ces dernières années pour moi en tant qu'entrepreneur. C'est que finalement en étant ma propre patronne, et bien avec ce masque aussi bien du contrôlant que du rigide, vous imaginez la patronne horrible que je suis. Ce qui fait qu'en fait, je cherche systématiquement la perfection, je cherche le contrôle et je me mets une pression de dingue pour atteindre un objectif qui est quasiment idéal en fait. Évidemment, comme je partageais tout à l'heure, on ne se reconnaît pas dans absolument toutes les caractéristiques, mais on peut se reconnaître dans quelques petites choses. Et donc dans ces cas-là, ça vaut le coup d'aller creuser. Je dis ça parce que dans d'autres types de comportements, je m'y reconnais un petit peu moins. Ça peut être par exemple la difficulté à exprimer ses émotions. pour celles qui souffrent de la blessure d'injustice, et à montrer sa vulnérabilité. Alors ça, moi personnellement, je ne me reconnais pas du tout là-dedans, parce qu'au contraire, j'ai appris justement à reconnaître mes émotions, à les verbaliser, à les identifier, à les accompagner dans leurs manifestations physiques, dans tout ce qui se passe dans mon corps à ce moment-là, et à accepter justement de cette vulnérabilité que je peux ressentir. Vous voyez, je peux porter de façon très forte cette blessure d'injustice et pourtant ne pas me reconnaître dans tous les comportements. Mais ça ne veut pas dire que cette blessure est totalement à exclure si jamais vous ne vous reconnaissez pas dans toutes les caractéristiques. Il y a aussi, pour ceux qui souffrent de cette blessure-là, de l'injustice, le sens du devoir. Et ça rejoint un petit peu ce que je disais tout à l'heure, cette tendance à être très très exigeant. Parce qu'on doit faire ça, parce qu'il faut faire ça, parce que c'est des personnes aussi qui sont... très à cheval sur leurs principes et qui ont beaucoup de mal à mettre de la souplesse parce que, justement, le masque du rigide. Il peut y avoir également le sentiment de ne jamais en faire assez, de ne pas être à la hauteur. D'où cette envie de continuer et de faire et de se mettre à un niveau de pression pour presque atteindre la perfection. C'est pas pour rien que très régulièrement, sur Insta ou autre, je nous fais des posts pour chacune de nous. lâche-toi la grappe madame parfaite c'est pas que pour vous que je dis ça c'est aussi pour moi c'est parce que moi aussi je passe par là j'ai fait un énorme chemin déjà ce qui fait que je suis en mesure d'identifier ça je suis en mesure d'apporter quelques modifications dans ma façon de penser dans ma façon de me comporter de ramener un petit peu de fluidité par rapport à ça mon chemin il déjà entamé mais je n'ai pas encore terminé et Je pense qu'on a toute une vie pour terminer ce chemin-là, si ça peut vous rassurer. Dans les exemples de comment est-ce que ça pourrait se manifester, si jamais on est professionnellement une personne avec une blessure d'injustice, peut-être qu'elle pourrait travailler des très très très longues heures, justement, pour atteindre la perfection, en refusant peut-être même de se faire aider par les autres. D'un point de vue personnel, ça pourrait être aussi une personne qui aurait peut-être, pour certaines en tout cas, Par exemple, du mal à montrer ses émotions. Pour éviter de ressentir de l'injustice, préférez garder une façade impassible, une façade rigide, une façade forte, comme si on n'était pas atteinte, en fait. Dans cette blessure d'injustice, posez-vous la question est-ce que ça fait écho, éventuellement, des situations que j'aurais pu vivre avec des personnes du même sexe que moi, donc vous, les croqueuses, donc avec d'autres femmes, potentiellement, ou... vous auriez eu l'impression qu'une situation était totalement injuste et ça vous déplait très fortement. Lise Bourbeau, elle ajoute quelque chose que je trouve extrêmement intéressant. La blessure et le masque qu'on met en place pour nous éviter de souffrir de nouveau de cette blessure-là nous a à un moment donné poussé à agir comme on reproche aux autres. Je ne sais pas si c'est clair. Par exemple, une blessure de trahison, une personne qui souffrirait de cette blessure-là et qui se dirait qu'elle a été trahie par, par exemple, le parent du sexe opposé et donc après avec d'autres hommes potentiellement. Selon Lise Bourbeau, cette personne-là a elle aussi à un moment donné trahi, involontairement, inconsciemment, mais qu'elle a aussi trahi. Et qu'une des phases de guérison de ces blessures C'est d'accepter et de se pardonner que... On a finalement fait la même chose. Dans cette blessure aussi, par exemple, de l'injustice, c'est j'ai vécu une situation injuste avec quelqu'un du même sexe que moi, mais finalement, moi aussi, je l'ai fait. Et c'est pour ça que je vous partageais que je suis moi aussi dans ce processus-là d'acceptation de guérison, puisque j'ai constaté que j'avais involontairement, mais vraiment involontairement, eu des comportements qui pouvaient paraître injustes à l'égard d'autres personnes. À qui potentiellement j'aurais pu reprocher la même chose en fait. Par exemple une personne qui souffre de blessure d'humiliation, c'est que l'un de ses deux parents l'a humilié parce que ce parent avait été lui-même humilié. Et donc si cette personne qui souffre de cette blessure devient parent à son tour, et bien elle peut avoir tendance à faire les mêmes choses et à humilier les autres. Involontairement évidemment. Mais dans le processus de guérison selon Lisbourbeau, une des premières étapes est de reconnaître... sa responsabilité de ce qu'on a fait soi, aux autres, d'apprendre à accepter la situation et aussi de se pardonner soi de la même façon qu'on pardonne aux autres. Pour conclure cet épisode sur les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même, c'est indispensable de garder en mémoire que chacun et chacune de nous peut porter une ou plusieurs des blessures. Et que même, comme je vous disais, c'est possible qu'en écoutant les caractéristiques, les descriptions, vous ne vous reconnaissiez pas totalement et entièrement là-dedans. Et c'est tout à fait normal. Ça ne veut pas dire que vous ne portez pas cette blessure. Ça veut peut-être dire que vous, vous l'exprimez différemment. Ça veut peut-être aussi dire que votre masque et votre égo vous cachent ça. Et que pour l'instant, vous n'en avez pas encore conscience parce que vous n'en êtes peut-être pas encore rendu à cette étape-là. Ça peut être intéressant, comme je vous disais, de demander l'avis à votre entourage. C'est aussi important de garder en tête que si jamais en écoutant certaines caractéristiques de ces cinq blessures-là, si vous reconnaissez quelqu'un de votre entourage, ne cherchez pas à corriger cette personne-là. Ça peut être très tentant, mais plutôt ça peut vous servir pour avoir encore plus de tolérance et encore plus de bienveillance et d'indulgence pour cette personne. que vous voyez peut-être en train de se dépatouiller et en train de galérer avec ses propres blessures. Donc grosso modo, on est tous dans la même galère, on le vit tous différemment, on a chacun des expériences de vie qui nous font expérimenter des blessures et on a des façons de se protéger derrière qui sont propres à chacun et à chacune. L'objectif aussi d'un épisode comme celui-ci, c'est de pouvoir réapporter à chacun et chacune de nous un petit peu de tolérance et d'indulgence les uns pour les autres. Et prendre conscience de ces blessures et des masques que nous portons, c'est une des premières étapes justement vers la guérison. En lisant des livres comme celui de Lise Bourbeau, en vous faisant accompagner, en intégrant Libère et Rayonne, où vous allez avoir une bien meilleure connaissance de vous-même, de ce que vous avez envie de construire, d'où vous partez et où vous avez envie d'aller, au fur et à mesure, vous allez réussir à identifier accepter, guérir et vous libérer de ces blessures, de ces traumas, de ces fardeaux pour que votre vie, en fait, elle ne soit plus dans cette idée de se protéger et dans tous ces masques qu'on porte. Si l'épisode vous a parlé, vraiment je vous encourage à explorer, à aller beaucoup plus en profondeur en lisant ou en écoutant le livre audio de Lise Bourbeau parce que vous aurez une bien meilleure compréhension. Aujourd'hui, c'était juste un petit échantillon pour semer quelques graines et éveiller un petit peu votre réflexion et votre conscience, peut-être par rapport à ça. Merci d'avoir croqué l'épisode avec moi jusqu'au bout. Et s'il vous a plu, qu'il vous a donné le sourire, partagez-le et notez-le sur votre plateforme d'écoute préférée. Vos étoiles font briller les croqueuses encore plus fort ! Ne manquez pas le prochain épisode en vous abonnant dès maintenant. Et croquez la vie avec gourmandise ! Je vous dis à la semaine prochaine pour encore plus de pétillance et d'inspiration !