Speaker #0Welcome sur ce podcast Les Croqueuses. Je suis Pauline pour vous guider, à la fois coach, formatrice, praticienne EFT, facilitatrice de cercles, de soins rituels et de stages. Oui, oui, tout ça ! En fait, je suis exploratrice de tous les possibles. Les Croqueuses, c'est le podcast qui vous fait kiffer votre vie avec des interviews inspirantes, des bottages de fesses et 100% de motivation et de good vibes. On explore ensemble la résilience, la reconstruction et surtout, on prend beaucoup de plaisir à croquer la vie à pleines dents. Allez, prête à vibrer ? C'est parti pour une nouvelle dose de Good Vibes ! Youhou ! Je suis trop contente de voir avec vous et de vous annoncer cette super grande nouvelle. Je ne sais pas si vous aimez les vibes positives et les moments de joie. En tout cas, je suis certaine que vous allez adorer mon cadeau de fou ! C'est la boîte à Good Vibes. Donc vous pouvez la télécharger dès maintenant pour avoir accès à une collection exclusive avec des cartes inspirantes qui vont illuminer votre journée à chaque tirage. Et le meilleur dans tout ça, c'est que c'est gratuit. La boîte à Good Vibes, c'est un cadeau que vous pouvez télécharger, que vous pouvez utiliser en PDF, que vous pouvez imprimer avec plein de belles surprises qui vous attendent. Vous allez voir et même de quoi faire des activités créatives. Ne manquez pas cette occasion de répandre la bonne humeur pour vous dans votre quotidien et autour de vous. Vous pouvez télécharger la boîte, je vous mets tout le nécessaire dans la description de l'épisode. Et surtout, n'hésitez pas ! Croqueuse ! On se retrouve pour un nouvel épisode où je mets les pieds dans le plat parce que la relation qu'on entretient avec notre corps en dit long sur notre estime personnelle. Ma promesse du coup pour vous qui écoutez cet épisode concret, c'est que vous puissiez repartir avec des pistes, avec des réflexions et avec des choses à tester. Du coup cet épisode vous pouvez l'écouter en plusieurs fois, peut-être qu'au début vous êtes en train de l'écouter en voiture et donc là c'est évidemment compliqué de prendre des notes. La première fois ça peut être très bien pour commencer votre réflexion et puis vous recommencez cette fois-ci en prenant des notes et en vous y mettant vraiment. Et moi j'ai envie de vous donner cette citation-là d'Albert Einstein que j'aime beaucoup qui est La folie est de toujours se comporter de la même manière et de s'attendre à un résultat différent. Pourquoi je vous balance cette citation dans l'introduction ? C'est que j'ai envie de nous rappeler à chacune et à vous qui écoutez l'épisode aujourd'hui, c'est que s'il y a quelque chose qui nous pèse dans notre vie, si on en a ras-le-bol, ça sert à rien de se lamenter, de continuer de se plaindre et tout ça, si on fait rien, en fait, juste on se victimise, et puis finalement on y trouve des avantages, des bénéfices, à pouvoir rester dans cette posture-là, si on cherche pas à faire bouger les choses, à évoluer, c'est impossible qu'on ait un résultat différent. Et donc si on continue de se plaindre, c'est peut-être que ça nous arrange de rester dans cette posture-là. Voilà, je sais que ça va pas plaire à tout le monde, mais ça fait partie de mon job aussi de pouvoir de temps en temps un petit peu nous secouer. Oui, la folie c'est de toujours se comporter de la même manière et de s'attendre à un résultat différent. Donc si en écoutant l'épisode vous vous reconnaissez dans ces femmes qui n'aiment pas leur corps, qui ont peut-être du mal à se regarder dans le miroir, ou en tout cas en se regardant qu'ils trouvent aucun adjectif qui soit positif, c'est peut-être le moment pour vous de passer à l'action et de prendre conscience de certains des mécanismes bien ancrés qui sont instaurés à l'intérieur de vous. Et ça, c'est la première étape du changement. Pourquoi j'ai eu envie de faire cet épisode ? Eh bien j'ai plusieurs raisons. La première c'est que moi dans ma posture de formatrice, de coach et de thérapeute, c'est que j'accompagne des dizaines et des centaines de femmes et cette problématique est au cœur de beaucoup des problèmes de confiance et d'estime de la part des femmes. Je le retrouve dans mes séances de coaching, je le retrouve en EFT, dans les stages, dans les cercles avec tout ça qui ressort aussi et beaucoup dans les soins et dans les massages que je donne. Et je ne peux que constater à quel point c'est crucial de pouvoir réconcilier un petit peu les femmes dans la relation qu'elles peuvent entretenir avec leur corps. D'où cet épisode aujourd'hui. Et puis quand même, c'est que j'ai moi-même été concernée par cette problématique. Alors oui, mon corps s'est déformé avec mes grossesses, avec les trois allaitements, ça c'est évident, j'ai pas retrouvé ma silhouette d'avant, mais finalement c'est pas pour ça que j'ai détesté mon corps en fait, c'est parce que je l'associa à la maladie. Pour celles qui découvrent tout juste le podcast, eh bien je vis avec une sclérose en plaques que je surnomme la plaqueuse depuis maintenant 19 ans. Et jusqu'à il y a, allez, 7-8 ans, je détestais mon corps. Mais clairement, je le maudissais pour ce qu'il m'imposait, ce qu'il me faisait subir en fait. Pour moi, c'était lui qui abritait la maladie. Et donc je me sentais toujours... limitée par mon corps, alors que j'avais l'impression que ma tête, c'était elle qui pilotait, j'avais des milliers de rêves, des milliers de projets. Je disais même, j'ai une tête de pilote de Formule 1 dans un corps de vieille de Doche. Je ne sais pas si vous voyez un petit peu, du coup, ce que je projetais sur mon corps et à quel point je le détestais. Donc, comment est-ce qu'on peut avoir une relation de respect, une relation d'acceptation ? et une relation de confiance et de partenariat avec son corps en le traitant comme ça. Sauf que j'ai réalisé au bout d'un moment que le corps, qu'on le veille ou non, on n'a pas le choix, c'est notre véhicule sur cette terre en fait, on ne l'a pas choisi, on s'est balancé dedans. Et donc quand on le rejette, quand on ne l'aime pas, c'est comme si finalement on perdait la moitié de notre potentiel de vie sur terre. C'est comme si en permanence on est en conflit et on est en lutte intérieure parce qu'on rejette une partie de nous. Le regard qu'on pose sur notre corps et les mots de jugement qu'on utilise, c'est ça qui détermine la relation qu'on a avec notre corps, avec notre vie, et par extension avec l'estime qu'on a de nous-mêmes. Voilà les croqueuses, vous savez tout le pourquoi j'avais envie d'évoquer ce sujet-là aujourd'hui avec vous. Donc on y va, on déroule le plan étape par étape. Si vous voulez, vous mettez en pause régulièrement et vous prenez des notes, si le cœur vous en dit. Première étape, on oublie la perfection. Parce que suspense, roulement de tambour, ça n'existe pas. On vit dans une société où on idéalise cette perfection physique depuis déjà des années. Quand j'étais petite, on avait déjà tous ces idéaux de mode, ces standards, ces couvertures avec des photographes qui retouchent toutes les photos. où on enlève les boutons, on enlève les points noirs, on enlève les pores dilatés, on enlève les marques de cellulite, on enlève les taches qu'on peut avoir sur la peau, et on affine aussi la silhouette. On a aussi, vous savez, le body summer qui valorise le fait qu'à un moment donné, à une certaine saison, quand on doit s'exposer, on doit répondre à des critères et à des standards de beauté, même si aujourd'hui on entend quand même beaucoup plus parler du body positive, de l'acceptation de son corps quel qu'il soit, qu'on voit aussi des célébrités, des mannequins qui peuvent se montrer sans maquillage et qui justement montrent avec et sans filtre par exemple sur Instagram pour pouvoir faire cette comparaison et montrer que cette quête de perfection, non seulement c'est totalement irréaliste, mais en plus ça nous fait du mal en fait. C'est hyper nuisible parce que dans la réalité, personne n'est parfait. Il y a même des bébés que j'ai vus moi avec la cellulite en fait. La cellulite, on l'a mystifiée, c'est ces standards de beauté et même ces industries de la cosmétique qui nous font croire que c'est problématique alors que c'est juste normal et que c'est une façon que le corps, plus de la femme que de l'homme, mais le corps globalement, a trouvé pour faire des réserves de graisse pour... tenir normalement ces alternances de périodes d'abondance et de diète, de famine, etc. Parce que ça fait quand même à l'échelle du monde, à l'échelle de la vie sur Terre, pas si longtemps que ça qu'on n'a plus ces périodes de restrictions alimentaires et de famine. Mais avant, en fait, notre corps biologiquement parlant, il est constitué pour ça, pour stocker et pour ensuite pouvoir puiser dans ses réserves pour tenir le coup. Donc cette cellulite là qu'on maudit et qu'on va aller guetter sur notre corps ou potentiellement celui de quelqu'un d'autre qu'on est en train de regarder, qu'on est en train de juger, donc là ça fait écho à mon autre épisode sur le arrêtons de juger, eh bien tous ces petits détails là, ils sont normaux. J'ai envie aussi par rapport à ça de faire une petite parenthèse par rapport aux remarques qui peuvent être faites principalement à les actes. 80, 90 et même plus pour cent des remarques sur le corps des femmes. Qu'est-ce que c'est que ce truc ? Il y a encore des polémiques là sur potentiellement Lady Gaga qui serait enceinte, tout simplement parce qu'il y a une photo où on voit un petit peu de son ventre. Il y a des influenceuses qui se font harceler parce que... elles n'ont pas un corps qui répondent aux standards de beauté. Il y a des coachs ou des personnes qui s'exposent sur les réseaux sociaux, qui font de la danse et qui assument ça et qui sont uniquement jugées sur leur physique et ça c'est quasiment à exclusivité féminine. C'est à dire que les gens se permettent d'avoir un oeil critique et jugeant sur le corps de la femme. Sauf que ces imperfections là, tout le monde les a, alors pourquoi est-ce qu'on ferait plus de commentaires sur celui de la femme ? Voilà, je referme ma parenthèse et mon petit coup de gueule du jour. Donc dans oublier la perfection, il y a l'idée d'acceptation pour se libérer d'un fardeau immense. Si on est là systématiquement à essayer de chercher la perfection dans notre corps, on se met une pression de dingue et on oublie qu'en fait on est unique. Et on pourrait très bien se concentrer sur tous ces petits trucs-là qui font qu'on est unique justement et d'accepter aussi que tous ces standards de beauté, de mode qu'on nous a imposés, ils sont construits et ils ne sont pas réels. Ce que je vous invite à faire, c'est faire une liste de tous vos traits de corps, physiques, qui vous distinguent et qui vous rendent spécial. Regardez cette liste à chaque fois que vous vous sentez submergé en fait par des critiques sur votre apparence. En faisant la liste de tout ce qui vous rend spécial et unique, vous vous donnez une place en fait. Et ça m'amène à l'étape 2 et là je vais vous parler aussi un petit peu de moi. L'étape 2 qui est de chercher l'origine de vos complexes. La majorité des complexes physiques qu'on a, ils sont enracinés dans des expériences passées, dans des influences familiales, dans des influences sociales. Et donc en comprenant d'où ça vient, en comprenant leur origine, c'est plus facile de les surmonter. Par exemple, vous pouvez vous poser et réfléchir à toutes ces expériences passées que vous avez eues, tous ces mots-là que vous avez pu entendre sur vous et sur une caractéristique physique que vous avez par exemple. Et par rapport à ça, posez-vous les vraies questions en fait. Pourquoi vous n'aimez pas telle ou telle partie de votre corps ? Est-ce que c'est parce qu'on vous a fait une remarque sur votre nez ou sur votre ventre ? Vous savez, j'ai déjà entendu moi cette expression de Oh là là, son nez est tellement long qu'il pourrait fumer sous la douche Sous-entendu, la longueur de la cigarette serait protégée, un petit peu comme un parapluie pourrait faire, pour que les gouttes de la douche ne viennent pas éteindre la cigarette. Mais c'est horrible quand on y pense ce genre de remarques, parce que notre nez, on ne le choisit pas en fait. Il y a aussi peut-être des réflexions que vous avez pu entendre, je sais pas si jamais on prend toujours l'exemple du nez, en lien avec Pinocchio. Et en même temps, c'est bien cette caractéristique du nez qui, par exemple, a pu distinguer Cléopâtre et qui fait qu'aujourd'hui on se souvient d'elle. je ne sais pas si vous arrivez à voir un petit peu où j'ai envie de vous emmener, c'est qu'en comprenant l'origine de vos complexes, vous êtes en mesure potentiellement de les contrer. Donc, mon conseil, prenez un journal, prenez une feuille et écrivez tous les mots et les commentaires que vous avez pu entendre sur certaines parties de votre corps pour pouvoir les analyser et les comprendre. Parce qu'une fois que vous aurez compris d'où viennent vos complexes, vous allez pouvoir justement commencer à détricoter et déconstruire. Là je vais vous parler un petit peu de moi. Je n'ai jamais de toute ma vie eu un ventre plat. Jamais. Toute petite j'avais déjà un ventre bien rondouillard. Vous savez les ventres de bébé là. Et bien moi je ne l'ai jamais perdu. Je ne l'ai jamais perdu, sauf que quand on grandit, c'est un peu problématique. Et donc j'en jouais, et je faisais, après le repas, je faisais descendre le plus possible mes organes pour réussir à le gonfler, et je faisais semblant d'être enceinte. Et clairement, mon ventre, on aurait vraiment dit un ventre de femme enceinte de 4 mois, quand j'avais moins de 10 ans, quand je poussais, je veux dire, pas tout le temps. Et quand j'étais au lycée, il y a une fois où entre deux cours, vous savez, là, dans les intercours, on est dehors, on profite au printemps et tout ça. Et j'ai une copine qui me regarde et qui dit mais rende ton ventre, Pauline Et alors déjà, quand on y pense, cette phrase-là rende ton ventre, Pauline mais c'est horrible. C'est mais quittez, en fait, pour faire un commentaire sur mon ventre et pour me demander, en plus, de ne pas l'assumer au point de devoir le rentrer Le pire. c'est que je lui ai répondu la vérité, je lui ai dit mais je le rentre déjà. En fait c'est que moi j'ai toujours rentré mon ventre, toujours. Parce que mon ventre a l'état naturel et donc quand je le relâche, quand je suis assise etc. Mais il est énorme ! Mais je suis née comme ça en fait, je suis née comme ça. Et j'ai même eu des analyses médicales pour vérifier au niveau des biopsies intestinales. Alors quand on a 10 ans, vous imaginez le petit traumatisme. Les médecins suspectaient la maladie de Crohn. J'ai toujours eu des problèmes digestifs, des problèmes intestinaux. Et ça s'est répercuté sur mon ventre. Et il se trouve que j'ai 3 enfants et que mes 3 enfants ont un ventre comme le mien. Pas forcément avec des problèmes digestifs, j'espère qu'en tout cas ils ne connaîtront pas les mêmes choses que moi, mais avec ce profil-là. Et je sais que ça commence à peser sur ma grande-fille qui, ça y est, est rentrée au collège. Elle me dit mais maman, j'aime pas, j'aime pas mon ventre, alors il y a la mode des crop tops et elle adorerait pouvoir mettre des jolis crop tops avec un ventre tout plat, mais clairement elle ne l'a pas. Là on travaille un petit peu sur l'acceptation de bah ouais, c'est ta morphologie, c'est comme ça Essayez de comprendre vous, c'est quoi l'origine de vos complexes et peut-être que vous détestez la couleur de vos yeux parce qu'ils vous font penser à tel ou tel oncle que clairement vous détestez parce qu'il a fait telle ou telle chose à votre père ou à votre mère et qu'il y a eu des grosses histoires de famille en lien avec ça. Essayez d'identifier d'où viennent vos complexes. Voilà, donc la première étape, vous travaillez sur tous vos traits distinctifs qui vous rendent spécial pour oublier la perfection. en voyant aussi peut-être, en entraînant votre œil sur d'une le body positif, même si je sais que c'est hyper compliqué, mais aussi sur tout ce qui potentiellement est une image tronquée de la réalité avec tous ces standards de mode qu'on nous impose à travers les réseaux, à travers potentiellement la télé et toutes les retouches de maquillage qui sont faites et à travers aussi tous les magazines et les images de mode qui sont affichées. L'étape 2, essayez de voir d'où viennent vos complexes. Et ça m'amène à l'étape 3 qui est d'apprendre à se regarder dans le miroir. Et ça c'est un exercice aussi passionnant que difficile. Il y a tellement de femmes qui évitent le miroir ou alors qui s'y regardent soit le plus rapidement possible le matin ou alors avec un œil hyper critique et qui ne font que détailler les imperfections qu'elles pourraient voir. Apprendre à se regarder avec bienveillance dans le miroir, c'est crucial pour changer la perception qu'on a de nous en fait. Et c'est un exercice que je fais faire régulièrement dans mes stages et dans mes accompagnements. Et dans Libère et Rayonne, on a tout le module 5 qui est justement sur le rapport qu'on entretient avec notre corps pour ancrer un peu toutes les transformations qui se sont vécues et qui, au fur et à mesure des quatre premiers modules, ont amené des changements déjà dans notre vie. Si à un moment donné, on ne les ancre pas dans notre corps et qu'on ne rétablit pas cette relation de confiance avec notre corps, eh bien on va les perdre aussi vite qu'elles sont arrivées, toutes ces petites nuances d'évolution et de changement. Donc l'action que vous pouvez faire, prenez le temps de vous regarder dans le miroir, peut-être ce soir ou tout à l'heure ou demain matin, et cherchez où est-ce que vous avez du mal, où est-ce que c'est dur pour vous, par exemple dans l'acceptation de vos rondeurs, de vos vergétures, de vos tâches, de vos rides, et peut-être... Au fur et à mesure de cet exercice-là, vous allez avoir peut-être des adjectifs qui vont vous venir, au départ plutôt critiques, et entraînez-vous à voir au moins un truc positif à chaque fois. Peut-être, ah bah tiens, c'est vrai que j'aime bien cette dent-là, ou alors j'aime bien la forme de mon nez, ou j'aime bien la taille de mes oreilles, ou j'aime bien le tatouage que je me suis fait à tel endroit. Autre chose que vous pouvez faire, demandez à vos proches ce qu'ils aiment chez vous pour que vous puissiez faire vôtre leur regard bienveillant qu'ils posent sur vous. Parce que généralement, on est bien plus critique et exigeant avec soi-même qu'on ne l'est avec les autres. Et par exemple, pour son ou sa meilleure amie ou quelqu'un qu'on aime, on aurait tendance à voir le positif et à dédramatiser en disant Mais non, mais clairement, regarde là, mais c'est ça qui fait que t'es belle aussi ou Ah mais non, mais j'adore ce truc-là chez toi, au contraire ! Ah mais toi t'aimes pas ? Ah mais attends, mais moi je suis pareil ! Et vous voyez, cette relation qu'on pourrait avoir avec quelqu'un qu'on aime ou on pose un regard bienveillant dessus, sur cette personne-là, eh bien empruntez leur regard bienveillant, faites votre... tous les commentaires positifs qu'ils peuvent poser sur vous, même si au départ, il y aura peut-être une partie de vous qui les rejettera et qui ne les voudra pas, en fait. Souvent, on est bien plus dur avec nous-mêmes que les autres ne le sont. Donc, au fur et à mesure, peut-être notez-les, faites-vous un dossier de chaudoudou, vous savez, ces mots doux qu'on peut recevoir. En vous disant peut-être qu'au départ c'est difficile, juste je les note. Ça ne veut pas dire que je les crois, ça ne veut pas dire que je les accepte, mais je les note. Et au fur et à mesure, vous allez voir qu'à force de faire cet exercice-là, à force de vous regarder et de vous forcer à vous regarder dans le miroir et de dire un truc que vous appréciez chez vous, et justement ça va nous amener à l'étape 4, et bien justement vous allez voir que votre capacité à accepter les commentaires positifs des autres va se renforcer. Et donc dans l'étape 4, ça va être au fur et à mesure, progressivement, de vous trouver des qualités physiques. Trop souvent justement, quand on se regarde, on a tendance à se focaliser sur nos défauts et on oublie de reconnaître nos atouts et de reconnaître tous les trucs positifs que notre corps nous a permis de faire. Quand on met en avant les aspects de notre corps qu'on aime, les aspects positifs de cette capacité de création que notre corps a, quand même c'est un truc de fou, là... on peut au fur et à mesure augmenter un peu notre estime. Prenez une feuille et un crayon et faites la liste de tout ce que vous aimez chez vous. Même les compliments que vous avez reçus, peut-être en mettant une note à côté sur votre capacité à le recevoir ou à quel degré vous le croyez vrai. Et peut-être que c'est des détails comme vos yeux, vos cheveux, votre sourire. Moi, clairement, j'adore mon sourire. Je sais que ça fait partie de moi. Et je sais que aussi quand j'étais au lycée, vous savez dans cette période où on se cherche un petit peu, même si c'est un peu plus facile que le collège, j'avais quand même un petit peu de mal moi à m'accepter, à accepter mon corps qui se transforme, même si ça n'a pas été très très flagrant chez moi, je ne suis pas très grande, je n'ai jamais eu une forte poitrine, tout ça. Mais malgré tout, nos traits physiques, ils changent, ils évoluent avec les hormones. La forme de notre corps, de notre poitrine, de nos hanches, tout ça, ça évolue et c'est parfois difficile à accepter. Et donc dans cette période-là, j'avais un jeune garçon qui m'avait dit Pauline, quand tu souris, tes yeux pétillent en fait et ton visage ici illumine. Et en fait oui, clairement, je vois bien la différence quand je souris et quand je souris pas. Ça change tout sur mon visage et c'est pour ça que j'aime autant mon sourire en fait. Donc faites la liste vous de toutes ces petites choses, même infimes. Même, je sais pas, la forme d'un ongle, peut-être la taille de vos doigts, peut-être votre nombril aussi. Moi, mon nombril, il s'est totalement déformé avec mes grossesses. Aujourd'hui, j'aime plus mon nombril. Mais c'est pas grave, j'aime d'autres choses. J'aime mon ventre pour ce qu'il a créé, il a créé plusieurs fois la vie. Et ça, même si aujourd'hui il est plus mou, même si ma peau est distendue, même si j'ai des vergetures, même si je suis plus flasque, et que mon nombril, il est affreux, mais j'aime mon ventre pour ce qu'il a fait en fait. Ça peut être aussi ça en fait, ça peut être qu'est-ce que mon corps m'a permis de faire, que j'aime et ça nous amènera ça à l'étape 5 derrière. Donc le discours que vous avez avec vous, il est hyper puissant. Et pour éviter qu'il soit négatif et critique, c'est hyper important d'apprendre à être bienveillant envers soi-même et se respecter. Respecter notre corps pour ce qu'il nous apporte, respecter notre corps pour ce qu'il nous permet d'être et de faire dans la vie en fait. Moi je détestais mon corps parce que j'avais l'impression qu'il me limitait, parce que je n'avais pas écouté en fait tous les messages de mon corps. Alors qu'aujourd'hui on est copains ! C'est mon guide et un petit peu comme ma sentinelle, vous savez, comme par exemple à l'époque des Gaulois là, où il y en avait qui étaient perchés sur leur tour en haut et qui observaient s'il y avait l'invasion des Romains qui arrivaient par exemple, et qui disaient Les Gaulois ! Les Gaulois ! Voilà, enfin, cette idée d'avoir quelqu'un qui veille et qui guette. Eh bien, aujourd'hui, moi, mon corps, c'est mon sentinelle. Et il me dit quand j'ai trop forcé, quand, par exemple, je n'ai pas été dans le respect de mes limites, que je n'ai pas entendu, ou alors que j'ai voulu forcer et aller au-delà d'eux. Sauf qu'à un moment donné, eh bien, aujourd'hui, c'est lui qui me dit stop. J'ai appris à reconnaître que peut-être quand mes cernes se creusent, c'est trop tard, qu'il faut vraiment que je me repose. J'ai appris aussi à reconnaître que quand j'ai un aft dans la bouche ou sur les amygdales, ou généralement c'est que j'ai une défaillance au niveau de mon système immunitaire, et c'est mauvais signe parce que très régulièrement, ça m'amène une poussée inflammatoire de sclérose en plaques derrière. Et donc aujourd'hui, maintenant, dès que j'ai tous ces petits signes-là, eh bien je stoppe, et j'écoute, et je m'arrête, et vraiment je descends écouter mon corps. Qu'est-ce que tu as à me dire ? Ok, merci, merci vraiment pour ce message-là que j'ai appris à écouter. Observez-vous toutes les pensées que vous avez, notez-les dans un journal et peut-être aussi tous ces mots de jugement que vous pouvez avoir sur vous. Posez-vous la question, est-ce que vous diriez la même chose à une amie ? Et comment est-ce que vous pourriez les transformer en quelque chose d'un peu plus sympa sur vous ? Ça m'amène à l'étape 5 justement que j'ai commencé à évoquer, c'est de pratiquer la reconnaissance et la gratitude envers votre corps. Votre corps, il vous porte tous les jours. Il vous fait marcher, il vous fait digérer, il vous fait respirer, il vous fait emmagasiner des souvenirs, des expériences et tout ça, ça se fait de façon autonome sans que vous en soyez consciente. Votre corps, il bosse tout seul. C'est un truc de fou, c'est la meilleure usine du monde quand même. Donc c'est quand même la base de se dire à un moment donné mais en fait si j'existe, si je suis sur terre, mais c'est grâce à toi quoi. Ok, donc rien que pour ça, je te dois un merci. Même si je ne t'aime pas pour telle raison, parce que j'ai des trop petits seins, ou parce que j'ai trop de fesses, ou que j'ai trop de cellulite, mais en fait, mais quand même, si jamais je remets dans le contexte du monde, mais quelle chance j'ai d'avoir un corps. Même s'il a un peu trop de cellulite sur les fesses, même s'il a un ventre flasque, même si peut-être j'ai une jambe qui a du mal à marcher, oui, mais il est en vie quoi, il est en vie. Vous ne seriez pas en vie, vous ne seriez pas en train d'écouter cet épisode-là. Vous ne seriez pas en mesure de réfléchir parce que vous seriez totalement alité peut-être sur votre lit de mort. Peut-être même qu'on peut à un moment donné remettre l'église au centre du village et remercier notre corps parce que c'est grâce à lui qu'on est là sur terre. Reconnaissez toutes les petites choses qu'il fait pour vous. Le fait de respirer, le fait de marcher, le fait de voir, le fait de toucher, le fait de sentir. Ok, vous avez peut-être un handicap, ok, vous avez peut-être des sens qui fonctionnent pas correctement, et que c'est dur, mais malgré tout, vous êtes vivante. En tout cas, si vous écoutez l'épisode, vous êtes vivante. Moi, j'ai réappris à pratiquer la gratitude en fait et à reconnaître tout ce que mon corps me permet de faire. Aujourd'hui, je ne suis plus avec cette fameuse phrase que je vous partageais tout à l'heure de j'ai un corps de vieille de dush et une tête de Formule 1 en fait. Non, c'est plutôt aujourd'hui, ma tête, mon mental, mon âme et mon corps, on bosse ensemble. Et avec notre niveau d'énergie et avec notre réalité. Et avec nos envies, nos projets, qu'est-ce qu'on peut faire ensemble en fait ? Comment est-ce qu'on peut faire une encore meilleure équipe ? Donc j'ai réappris à remercier. Peut-être que vous, vous pouvez vous entraîner le soir, après toutes les listes que vous venez de faire, à écrire pourquoi est-ce que vous êtes reconnaissante de ce que votre corps vous permet de faire. Peut-être que vous pouvez remercier vos pieds de supporter votre poids et de vous faire marcher tous les jours. Peut-être que vous pouvez remercier votre cœur de battre, d'aimer, de vous envoyer des messages. Parce que oui, il y a quand même énormément de neurones dans le cœur et qui vous permettent justement d'un point de vue émotionnel, d'un point de vue action, de vous ajuster pour avoir une vie peut-être encore plus en accord avec vous. C'est tout ça en fait. Chaque jour, comment est-ce que vous pouvez remercier votre corps ? De quoi est-ce que vous pouvez le remercier ? Allez les croqueuses, si jamais je récapitule, notre plan d'action c'est dans le premier, on oublie la perfection en faisant une liste de tout ce qui nous rend unique. Dans l'étape 2, justement on essaye de chercher d'où viennent nos complexes un petit peu et on essaye d'analyser, de comprendre à travers nos expériences passées ou toutes les choses qu'on a pu entendre, d'où viennent les complexes. Et ça c'est indispensable pour pouvoir progressivement les déconstruire. Dans l'étape On se regarde dans le miroir ! Et dans l'étape 4, on essaye de se trouver des qualités physiques, de bienveillance envers soi-même, de mots qu'on peut au fur et à mesure transformer pour qu'ils soient un peu plus sympas, comme si on se parlait déjà avec notre meilleur ami. Et ce qui nous amène à l'étape 5 qui est de pratiquer la reconnaissance et la gratitude envers notre corps. Je sais que c'est pas facile, je sais que ça demande du temps et que c'est pas en un épisode comme ça que pouf du jour au lendemain vous allez juste kiffer votre corps et vous embrasser ou vous remercier tous les jours en vous regardant dans la glace. Ça demande du temps mais c'est une étape indispensable pour se réconcilier avec soi-même et gagner en estime et en confiance de soi. Vous êtes tellement plus qu'un corps et votre valeur ne dépend pas justement de votre corps. Prendre soin de votre corps, n'oubliez pas que c'est aussi prendre soin de vous et en commençant par l'étape qui vous parle le plus dans ce plan d'action là, vous allez au fur et à mesure intégrer ces actions dans votre quotidien et commencer à enclencher une démarche déjà de réflexion et d'analyse et de compréhension et c'est ça qui nous amène au respect et à l'acceptation au fur et à mesure. Vous allez voir qu'il y aura au fur et à mesure, vous pouvez écouter plusieurs fois l'épisode, il y aura justement... Plusieurs petits changements, ne serait-ce que dans la façon dont vous vous regardez, dans les mots que vous pouvez vous dire, sur votre image de vous-même et globalement sur la vie. Je termine par une citation que j'aime beaucoup Notre vie entière consiste finalement à nous accepter tel que nous sommes et c'est de Jean-Anne Will. Belle journée les croqueuses !
