- Speaker #0
Hello à toi et bienvenue dans le podcast Les Dynaminards. T'as forcément déjà lu beaucoup de livres sur le développement personnel, sommé des vidéos YouTube ou t'es peut-être encore inscrit à cette formation pour révéler la meilleure version de toi-même. Mais le constat actuel, c'est que rien ne s'enclenche. Il te manque toujours quelque chose. Tu stagnes et tu ne passes pas encore l'action. C'est ok, on y était avec Eden.
- Speaker #1
Et c'est pour ça qu'on a créé Les Dynaminards. Les Dynaminards c'est quoi ? Ces deux cerveaux qui fusionnent peuvent t'apporter un maximum d'outils, un partage d'expérience sans bullshit, pour t'aider à devenir un meilleur entrepreneur authentique et bien dans ses bottes.
- Speaker #0
Moi, c'est Audrey Huard, dirigeante d'Audrey Huard Coaching, et ma promesse, c'est de te donner un max de pépites pour dynamiter tes freins, afin de te rapprocher de ton plein potentiel.
- Speaker #1
Et moi, c'est Even Piericia, fondateur de Dojo Digital, et je m'engage à partager avec toi mon aventure entrepreneuriale vers l'exploration de mon plein potentiel.
- Speaker #0
On y pense !
- Speaker #1
Yo Dre !
- Speaker #0
Yo Dan !
- Speaker #1
How you doing man ?
- Speaker #0
I'm fine, and you ?
- Speaker #1
I'm great, I'm great. Je suis très très content, on switch en français, je suis très très content de t'avoir avec moi aujourd'hui.
- Speaker #0
Moi aussi, toujours.
- Speaker #1
Pour ce douzième épisode des Dynamineurs, deuxième épisode de la saison 2, on est sur un fonctionnement de 10 épisodes par saison, on fait un petit peu ce qu'on veut.
- Speaker #0
On a décidé que c'était 10, on s'est dit 10, c'est 10. Voilà.
- Speaker #1
Et les amis, je ne sais pas si vous avez vu, mais il y a un level up.
- Speaker #0
Ah mesdames.
- Speaker #1
qualité de la vidéo.
- Speaker #0
Je vous dis, le studio d'enregistrement de chez Dojo Digital passe un cap de folie.
- Speaker #1
Et oui, et dans la vie, il faut prendre des risques. Dans la vie, il faut y aller franco. Donc là, j'ai mis le tapis. All in. All in. Après, on va voir si on reporte le pactole.
- Speaker #0
En tout cas, c'est bien parti.
- Speaker #1
Ouais, ouais. En tout cas, dans l'état d'esprit, l'idée, c'était de... De continuer et de passer au podcast vidéo, parce qu'il y a un vrai sujet au niveau du podcast. Est-ce qu'on reste en audio, en son ? Ou est-ce qu'on passe aussi, est-ce qu'on propose aussi une version vidéo du podcast ? Sachez qu'on a systématiquement, sauf une fois je crois, mais filmé tous les épisodes. Et vous pouvez les retrouver soit sur le compte d'Audrey YouTube, soit sur le compte YouTube d'OG Digital. Et là, il y a une playlist qui s'appelle les dynamines. Donc voilà, c'est un petit peu l'état d'esprit. Donc là, on a un tout nouveau setup. Voilà. Un tout nouveau setup, you know. Lightning setup, vidéo setup. Everything is setup, man. Du coup, alors pour cet épisode, les amis, on a la chance à nouveau de recevoir Geoffrey. On le reçoit virtuellement, bien entendu, puisqu'il nous a laissé un message sur notre messagerie. Et oui, les dynamineurs ont une boîte vocale sur laquelle vous pouvez laisser vos messages, vos questions. vos éventuelles problématiques. Voilà. Conrad et moi se ferons un plaisir d'analyser, de dynaminer et comme d'habitude, de tenter de vous apporter un maximum de pépites. Le pépitas. Voilà, il y a plein de pépitas qu'on essaie de vous donner dans chaque épisode. C'est un petit peu la volonté. Donc, on va écouter le message de Geoffrey.
- Speaker #0
Yep.
- Speaker #1
Et puis après, une courte présentation et puis après, on déroule. C'est parti. Salut Audrey, salut Eden. Ma question est sans doute un peu personnelle, on vous le dirait si ça vous convient ou pas. Ma question c'est celle-ci, en tant qu'entrepreneur, avec quoi est-ce que vous luttez quotidiennement ? Quels sont vos combats, quels sont vos défis, quels sont vos démons et comment vous faites pour remporter ces combats ? Voilà, j'espère que vous avez la pêche encore une fois et je vous embrasse. Ciao ciao ! Bisous mon ami, si tu nous écoutes, je t'embrasse aussi. Bisous mon pote. Alors, qui est Geoffrey ? Geoffrey, c'est avant tout mon meilleur ami. Voilà, je le dis ouvertement. On a quasiment grandi ensemble quand je suis arrivé en métropole, à mes 15 ans. Je l'ai rencontré peut-être à mes 16 ans par un ami commun qui s'appelle Kamel. Et voilà, depuis on ne se quitte plus. La distance fait que, mais dans les pensées, on est régulièrement aussi en contact. Mail, téléphone, les centaines de mèmes qu'il m'envoie sur Instagram, salaud. Tu m'empêches d'être productif ? On va en parler dans cet épisode. Alors Geoffrey, il est ergonome de métier et de formation. Et il est aussi co-gérant de, et pourquoi pas, formation, qui va justement auprès des entreprises, des écoles, des universités. former les personnes sur l'ergonomie du travail, principalement sur les risques psychosociaux, sur les TMS et les troubles musculosquelétiques. Toutes ces choses qui sont censées améliorer la santé au travail, améliorer la productivité. Et il fait un travail formidable, je tiens à le dire quand même, parce que je vois un petit peu ses projets. Et en fait, il est dans une phase très importante où, me semble-t-il, je n'ai pas envie de spoiler, mais bon. Je pense qu'il n'y aura pas de souci à ce que je le dise. Il est en train d'acquérir une boîte. Je comprends la question, je la comprends d'autant plus parce que je sais ce qu'il est en train de préparer. Voici Geoffrey, régent. Donnez-lui de la force, allez sur Instagram. Et pourquoi pas Formation ? Vous allez trouver un petit peu tout ce qu'ils font, les interventions qu'ils font, les formations et tout ça.
- Speaker #0
Qu'est-ce que ça t'évoque, cette question ?
- Speaker #1
Audrey ne veut pas répondre tout de suite.
- Speaker #0
Non, je gagne du temps.
- Speaker #1
Talem me posait la question à vous ah oui ça a été le plus rapide c'est le plus rapide écoute moi quand j'ai entendu cette question j'ai pas forcément je me suis pas forcément mis une grille de défis objectifs, démons moi j'ai envie de dire Le plus difficile, on en discutait ce matin, c'est de trouver aussi sa voie, la chose dans laquelle on veut exceller. C'est de porter sa vision. Moi, je pense que mon objectif, c'est ça. Mon gros défi, c'est ça. C'est aujourd'hui d'être en capacité de trouver un modèle économique qui est viable pour mon activité, pour Dojo Digital. Et c'est réussir à... à me focus. Donc, si je vais trouver un défi, quelque part, les démons, quand ils parlent de ça, après, je ne sais pas si ça sous-entend un démon, je ne sais pas, est-ce que ça picole, est-ce que ça se pique, est-ce que c'est un drogue ? Je ne sais pas où est-ce qu'il veut aller. Moi, je n'ai pas cette vie rock'n'roll, donc voilà, je vais éluder la partie démon, mais la partie, en tout cas, défi, tu vois, ça va être, moi, je suis dans les trois prochains mois, je vais être dans la restructuration de tout ça. Deux jeux digitales, il faut se remettre aussi dans le contexte. Je l'ai créé quand j'étais en CDD, au Ruché Créatif. Et en fait, l'idée, c'était de continuer, d'évoluer, de passer en CDD. Ça n'a pas été possible. dû réagir assez vite pour continuer à faire ce que je faisais, mais de passer en prestation. Tu vois ? Du coup, j'ai créé la structure dans l'urgence, mais j'avais quand même en backup, en arrière-plan, cette idée de... de proposer du podcast parce que j'avais eu des expériences qui s'étaient bien passées. J'adore faire du podcast, si tu veux. Fais-en. Et si tu veux, j'ai poursuivi avec la création de jeux digital à prendre des prestations qui venaient par-ci, par-là. Comme je te le disais, c'est saisir une opportunité. Pourquoi ? Parce que derrière, tu peux faire rentrer du chiffre d'affaires, tu peux continuer à développer ton activité, mais je m'éloignais. ce sentiment de m'éloigner de ce truc que j'avais en arrière-plan, podcast, podcast, podcast, tu vois. Et les vacances, pour moi, ça a été salutaire, parce que ça m'a permis de faire table rase et de me dire, OK, dans quelle direction tu vas, de reposer la vision. Et ça, je vous invite à écouter le podcast avec Marvin, qui parle de ça, la feuille de route. Et ça m'a permis de remettre cette feuille de route-là sur la table, de me dire, attends, attends, tu ne vas pas dans la bonne direction, tu vois. Et de revenir à la rentrée avec un plan d'action. pour donner, matérialiser la vision que j'ai de Doge Digital. Donc, pour moi, c'est aujourd'hui, mes défis, mes gros défis, c'est de réussir à dire non aussi à des opportunités qui peuvent venir, mais qui ne correspondent pas à ma feuille de route. Ça, c'est très difficile. De même que l'organisation, c'est aussi un caillou dans la boîte. C'est-à-dire que, étant donné que je... j'ai du mal à dire non. Très franchement, j'ai du mal à dire non.
- Speaker #0
Mais là, tu viens de dire, j'ai du mal à dire non aux opportunités. Mais c'est simplement aux opportunités ou c'est quelque chose qui est plutôt général ?
- Speaker #1
Ah non, c'est aux opportunités.
- Speaker #0
Ah non,
- Speaker #1
je ne suis pas un yes man.
- Speaker #0
Non, justement.
- Speaker #1
Eden, tu viens boire un coup ? Yes. Eden, tu veux tester cette drogue ? Ah ouais, super. Non, ce n'est pas mon truc. Mais si tu veux, en termes de boulot, quand on me dit, tiens, tu peux faire une formation à tel endroit, machin, tout ça. Écoute. bien sûr je mesure les trucs si c'est trop je décline mais c'est quand même assez rare, j'essaie toujours de m'arranger pour prendre le truc ce qui veut dire que derrière il faut que j'arrive à m'organiser avec la charge de travail que j'ai déjà pour pouvoir rentrer ce projet quelquefois ça se fait aux chausses pieds quelque part je suis toujours en train de courir après le temps parce qu'il me manque du temps, parce que j'ai trop de boulot tu vois et malheureusement en fait ce qui peut se passer c'est que la qualité de la prestation
- Speaker #0
Elle peut en pâtir.
- Speaker #1
Elle peut en pâtir, tout à fait. Donc, en fait, moi, mon gros défi, ça va être un défi d'organisation. J'en ai souvent parlé avec Marvin Chazlon, qui, lui, dirige deux entreprises, qui a beaucoup d'activités, mais qui arrive avec une organisation time blocking à vraiment bien gérer toutes ces activités. Et j'essaie de m'en inspirer pour, moi, réussir à gérer tous mes projets. Mais je sens que j'arrive de toute façon à un point de saturation où je ne peux plus. de toute façon le temps n'est pas extensible donc mon défi c'est de nous dire vas-y arrête de prendre du projandrant reconcentre-toi sur ton activité tu veux produire du podcast alors fais ça Et organise-toi avec ce que tu as déjà, de manière la plus optimale possible pour avoir le meilleur taux de satisfaction possible. C'est ce que je veux, tu vois. Mais dans les faits, tout le monde est un peu pressé aussi, tu vois, d'avoir... ce qu'il a demandé tu vois et il faut que j'arrive aussi à mieux gérer ça moi c'est ça en fait la réponse que je donne à Geoffrey c'est ça mon pote, il faut que j'arrive à mieux m'organiser arrêter de dire oui à certains projets et à me reconcentrer sur mon activité pour aller là où je veux aller.
- Speaker #0
Quand j'ai écouté la question, je me suis dit tu sais un peu comment je fonctionne, j'ai besoin d'avoir de la clarté sur les mots. Tu dis, moi, je n'ai pas fait des colonnes. Moi, j'ai fait des colonnes. Parce que j'ai besoin de ça pour pouvoir répondre. J'ai besoin déjà de structurer et de mettre un petit peu de clarté sur les termes employés. Et là, par exemple, tu vois, moi, je me suis dit OK, qu'est ce qu'un combat, un défi et qu'est ce qu'il peut mettre derrière les démons ? Ça peut t'aider dans les combats, par exemple. Je me suis dit OK, ce sont les petites luttes quotidiennes qui nécessitent des efforts constants. On est plutôt sur une échelle minime. Ces efforts-là, ils sont assez récurrents, mais ce n'est pas hyper traumatisant, ce n'est pas hyper important, comme sensation négative. Ce que je me suis dit pour les défis, c'est qu'on était vraiment sur des obstacles qui étaient importants et qui nécessitaient un changement. à la fois de comportement ou encore de pensée et souvent de stratégie. Tu vois ? Et pour les derniers, les démons, c'est là où on est plutôt sur les peurs et les blessures profondes qui sont en lien avec des blessures anciennes ou des traumatismes émotionnels. Et là, il y a quand même une certaine forme. C'est, à mon sens, ça trait directement à la personnalité.
- Speaker #1
Tout à fait. Tu vois ? C'est bien que tu dises ça au début. Parce que tu as fait une gradation, en fait,
- Speaker #0
des choses qui sont très intéressantes. Oui, exactement. Oui,
- Speaker #1
je l'ai. La gradation. intéressantes.
- Speaker #0
Je l'ai mis en échelle. Et du coup, là, quand je t'entends, j'ai l'impression que quand tu parles de défi, qu'on est davantage... Alors, il y a du défi, mais j'entends beaucoup les combats. Tu vois, le combat de, justement, comment je dis non au projet, aujourd'hui, de manière à m'accorder davantage de temps pour le développement de mon entreprise.
- Speaker #1
Il y a les deux, en fait, si tu veux. Il y a la partie combat quotidien qui est de, qu'est-ce que je priorise par rapport à un projet par rapport à un autre, en fait, tu vois. Pour moi, ce que je gère, mes échéances et ma délivrabilité. Et il y a la partie défi, parce que... en termes de vision structurelle d'activité, là il y a un vrai défi en fait, tu vois, qu'il faut que j'arrive à orienter dans le bon sens dans les trois mois qui viennent. Ça c'est un défi, c'est un moyen terme en fait tu vois. C'est un court terme, c'est comment j'arrive à gérer mes projets et à me m'alléger en termes de charge de travail. Après j'ai pas forcément des mots, on en a toujours tu vois, mais moi j'ai l'impression que ça va dans le bon sens. en tout cas en termes de d'intime, de profondément intime,
- Speaker #0
en termes de comment tu gères tes blessures en tant que personne ça je pense que ce travail il est aussi quotidien et je trouve que ça va c'est quelque chose qui est plutôt bien géré mais justement est-ce que t'as tu vois des tu vois même si aujourd'hui c'est traité enfin tu vois dans ce que j'ai listé il y a plein de choses sur lesquelles j'ai avancé, sur lesquelles j'ai comment dire cheminée, c'est moins bloquant. Néanmoins, en l'occurrence, en tout cas, c'est ce que je me fais dans l'image du démon, dans ce que potentiellement il pourrait appeler les démons. Je me dis, tu vois, c'est ces trucs-là qui, malgré les efforts, malgré le travail, parfois reviennent. Et même si tu ne les écoutes pas, ils sont là. Et quand il explique justement comment vous faites ensuite, quelles sont les actions que vous faites, déjà, tu commences à les comprendre, à les identifier. Et quelles sont les actions que tu mets derrière ? contre carré ces démons là qui viennent malgré Tout le travail. Si t'en as, parce que je pense que t'as raison dans l'idée. En fait, il y a quand même cette notion de blessure émotionnelle, cette notion, quelque part, il peut y avoir des traumatismes. On est quand même sur quelque chose d'assez douloureux, mais tout le monde n'a pas ce genre de passif-là. Et oserais-je dire, heureusement, je ne sais pas. En tout cas, c'est une réalité. Tout le monde ne l'a pas. Donc, je pense que tout le monde n'a pas forcément de démon. Mais justement, j'ai trouvé ça intéressant. Est-ce que toi, aujourd'hui, tu en as ? Ou alors, si tu n'en as pas... Je trouve ça génial. Et comment ça se passe, justement, un quotidien sans démon, tu vois ?
- Speaker #1
Maintenant que tu le dis, c'est super intéressant. C'est pour ça, en fait, que j'adore ce podcast, parce qu'on a Audrey qui a une vision très analytique des choses, qui décortique les choses. parce que je n'ai pas en l'occurrence pas pour ce genre de questions tu vois et toi tu arrives à tout ranger et le fait que tu l'aies fait ça me rappelle quelque chose je pense que j'ai été à un moment donné, je pense avoir été assez, pas beaucoup, énormément, mais un peu de jalousie. Ah, intéressant. Un peu de jalousie par rapport à d'autres personnes qui réussissaient autour de moi, tu vois. Et je pense que ça... pour le coup, beaucoup de personnes pourront se reconnaître là-dedans. Parce que quand on a des personnes dans notre entourage, amis, famille, machin, qui réussissent, des fois, on a cette espèce de sauce aigre douce, un peu âcre dans la gorge, parce qu'on se dit pourquoi lui, elle, et pourquoi pas moi ? Et on peut, en fait, on pourrait aussi s'arrêter là. C'est normal d'avoir ce sentiment. Ce que je veux dire, c'est normal d'avoir ce sentiment. Après, c'est qu'est-ce que tu en fais ? Et... là où ça devient intéressant, c'est que j'ai eu ce sentiment, parce que j'ai eu des potes qui ont réussi et tout ça. Moi qui ne savais pas trop dans quelle direction aller, parce que profil un peu multipotentiel, j'en ai déjà parlé, mais pas suffisamment. Je pense qu'à un moment donné, il faut qu'on fasse un épisode dédié à ça, ou qu'on ait une personne qui parle de ça, clairement, parce que les multipotentiels, c'est vraiment un état d'esprit particulier, qui fait qu'à un moment donné, je tournais en rond. Par contre, je vois les autres qui accomplissent des choses, qui... Et là, putain, mais ouais, il se passe quoi ? Donc, j'avais ce truc-là. Et là où ça devient intéressant, c'est que je l'ai converti en carburant. Donc, plutôt que de m'arrêter là et de baver, de ne jamais réellement faire ça, en fait, une fois que tu as ce truc, c'est soit tu t'en sers pour parler dans le dos des gens, pour dire des saloperies, et alimenter un truc vraiment très malsain. Tu vois ? ce dans quoi j'ai jamais versé soit tu t'en sers comme carburant pour dire mais si eux l'ont fait faut que j'y arrive moi aussi parce que j'ai pas envie d'être le mec qui réussit pas dans cet entourage là et moi en tout cas ça m'a donné des ailes pour aller au bout de mes idées pour réellement concrètement réaliser quelque chose et finalement ce truc là a tendance à s'atténuer avec le temps cette notion de jalousie Cette notion de jalousie, même d'envie.
- Speaker #0
Et tu envies quoi ? Tu envies ce qu'ils ont ou ce qu'ils sont ?
- Speaker #1
Alors, pas ce qu'ils ont, parce que le bien matériel, au final, on ne l'emportera pas avec nous dans la tombe. Mais c'est plutôt le fait d'accomplir quelque chose. Le fait de voir que... ils ont réussi peut-être en termes de chiffre d'affaires, des choses comme ça. Quand tu as un pote qui dit 300 000 ce mois-ci... Ah ouais, bien ! Puis t'es là, putain, on a commencé ensemble. Comment ça se fait que...
- Speaker #0
Comparaison négative.
- Speaker #1
Voilà. Donc, on ne peut pas s'empêcher d'avoir ce genre de sentiment, de se comparer, tu vois. On a beau dire, oui, il ne faut pas se comparer, chacun a son histoire et tout ça. quand tu es en face du truc tu vois enfin moi je le dis aujourd'hui parce que j'ai plus du tout ce sentiment là et je suis plutôt dans l'encouragement ok cool super Moins dans la comparaison aujourd'hui. Mais plus jeune, ouais. Carrément.
- Speaker #0
Et aujourd'hui, ça revient parfois en piqûre, comme, tu sais, ce petit démon-là qui vient et qui te lance une phrase, et où tu es en capacité de la mettre de côté aujourd'hui. Mais est-ce que ça t'arrive encore ?
- Speaker #1
C'est pas facile, c'est pas une question facile. De toute façon, les pensées nous traversent. Elles arrivent comme ça, tu vois. Là, récemment, j'ai pas d'exemple à te donner, je peux pas te dire oui, hier, machin,
- Speaker #0
tu vois. Non,
- Speaker #1
Donc là, je n'ai rien qui vient, en tout cas. Je ne sais pas.
- Speaker #0
Mais est-ce que ça t'arrive encore ?
- Speaker #1
Ah non, non, non. Par contre, je suis plutôt dans une démarche de... Et je pense que ça a beaucoup mûri avec le temps. je suis plus dans une démarche d'apprentissage. Aujourd'hui, si je trouve une personne en face de moi qui réussit, mon réflexe va être plutôt de me dire ou de lui dire, vas-y, comment tu as fait ? Comment est-ce que moi, je peux l'appliquer à mon activité ? Comment est-ce que je peux transformer, convertir ? ce que tu as appris pour moi me servir. Mais je ne vais pas faire le rageux à faire, ah ouais, et toi et moi dans tout ça. Et puis ce qu'on ne voit pas derrière aussi, c'est les sacrifices derrière. Donc on a toujours le beau côté de carte postale, mais il y a toujours deux faces. Qu'est-ce que tu sacrifies derrière pour avoir tout ça ? Et ça, c'est une réflexion que j'ai plus aujourd'hui. Parce que quelqu'un qui te dit, ouais, mais moi j'ai fait ci, j'ai fait ça. mais qui ne voit pas sa vie de famille, qui est à côté de ses pompes. Là, je regarde plutôt ça aussi. Je n'ai plus ce regard-là. Pas de regarder la chose dans ce qu'elle est présentée, mais plutôt dans sa globalité. Et ça, ça m'évite de tomber dans cet écueil assez facile, de rager. Pourquoi lui ? Pourquoi pas moi ? T'as vu, il réussit. Mais derrière, est-ce que tu fais toutes les choses que la personne fait aussi ?
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
parce que ouais tu peux être jaloux mais fais ce que la personne fait lève toi à 5h va faire ton footing va faire ton sport tu vois vas-y fais tout ça gère ton alimentation comme il faut tu vois et oui c'est
- Speaker #0
toujours la même chose on compare souvent son arrière scène avec le devant de la scène des autres dans un premier temps mais ça on l'avait déjà dit et ensuite oui effectivement on voit ce qu'on veut voir et on fait ce qu'on fait en réalité tu vois ça te fait ça te mène à des résultats. Tu ne peux pas, et c'est tout l'objet des coachings en général, mais tu ne peux pas attendre des résultats différents si tu ne changes pas ton comportement. Et rager autant que tu veux ne changera pas ton comportement, évidemment que non. Et d'ailleurs, ça ne fera même pas avancer ton état d'esprit. Donc oui, tu as raison. Sur ça, je te rejoins à 300%. Merci beaucoup
- Speaker #1
Avec grand plaisir Alors du coup je te retourne la question Audrey Quels sont tes combats Audrey, quels sont tes défis Quels sont tes démons Finalement quel est ton CDD
- Speaker #0
Grave Non en réalité C'est pas simple Moi j'appréhendais quand même pas mal cet épisode là Parce que du coup A l'inverse de toi Moi j'ai pas mal de choses contre lesquelles je lutte quotidiennement. Et tu vois, même si en général, ça ne se voit pas, j'envoie du lourd en énergie, je souris énormément et tout. Mais tu vois, c'est intéressant, ça rejoint un peu ce que tu dis, c'est-à-dire que parfois, en fait, de face, effectivement, les gens se disent, c'est facile, etc. Sauf qu'à l'intérieur, c'est un combat de tous les jours. Et pour ça, il va falloir que je donne beaucoup de contexte pour que vous compreniez, pour que justement, vous ayez un petit peu cette vue d'ensemble. Et là, la raison pour laquelle ce n'est pas simple et pas facile, c'est parce qu'aujourd'hui, je suis coach. Et donc, du coup, un coach doit avoir une certaine image de sérénité. Dans le collectif, c'est une personne qui embarque assez facilement, qui est une force représentative, etc. Et en réalité, là, ce que je vais vous dire peut dynaminer complètement l'image d'un coach et en tout cas, complètement mon image de coach. Je vous le donne pour l'objet du podcast et parce que c'est toujours intéressant et on est plutôt dans cette démarche d'authenticité. Moi, je m'en tape, pardon de le dire comme ça, mais je m'en tape complètement que vous pensiez que je suis ceci ou cela. Ce que je veux et ce qu'on veut à travers ce podcast-là, évidemment, c'est vous donner un max d'authenticité. Et donc, du coup, la vérité, les gars. Donc oui, moi, je suis blindée de combats, blindée de défis et blindée de démons. mais vous en connaissez quelques-uns en l'occurrence, j'en ai déjà parlé. Dans les combats, je vous rappelle un petit peu les luttes quotidiennes qui nécessitent des efforts constants. Pour le coup, il y a cette notion de dyscalculique que je gère et qui me pose des problèmes tous les jours, systématiquement, tous les jours. Donc je dois vraiment être vigilante à beaucoup de choses. S'il y en a deux à retenir par rapport à ça, parce qu'il y a des différents degrés de dyscalculie, de la même manière que tous les dix, finalement. Moi, ça me gêne particulièrement sur la gestion du temps et sur le fait de retenir des données chiffrées. C'est très compliqué pour moi, ces deux points-là. C'est-à-dire qu'au quotidien, je suis une personne qui est blindée de réveil, par exemple, blindée de rappel. Je suis obligée de prendre... systématiquement, dès qu'il y a un rendez-vous, un truc que je ne dois pas oublier, il doit être noté sur un calendrier, sinon c'est sûr que je vais l'oublier. Et même quand je le note dans un calendrier, je suis obligée de le regarder plusieurs fois parce que j'ai ce problème de confondre les heures et les jours, qui est très problématique. Donc ça, c'est un combat de tous les jours qui nécessite une organisation particulière. Et cette organisation-là, je la trouve, en l'occurrence, grâce à mon meilleur pote, qui est le calendrier. Enfin, vraiment, le calendrier de Google. Alors, vous prenez celui que vous voulez, notion, celui que vous voulez, mais... Moi, c'est comme ça que ça fonctionne. Tout est noté sur le calendrier. La moindre information, les anniversaires, tout est séquencé, segmenté à l'intérieur du calendrier parce que j'ai besoin et ça me rassure de me dire qu'une fois que c'est noté sur l'agenda, ça m'allège la charge mentale et du coup, j'ai de la place pour autre chose. Pareil pour les anniversaires parce que je suis très nulle, je ne connais pas mon âge, j'ai besoin. C'est très, très, très chiant en termes de perception d'autrui. Et d'ailleurs, ça a été très longtemps. un véritable combat. Avant que je sache déjà que j'étais dyscalculique puisque je l'ai découvert sur le tas, avant, c'était très compliqué et les gens ne comprenaient pas nécessairement cette difficulté. Et tu vois, aujourd'hui, avec mes clients, j'en parle à chaque fois en début pour qu'ils comprennent, pour qu'ils sachent qu'en fait, il va y avoir des petits problèmes d'ajustement de temps. Ça peut arriver. Je fais tout pour éviter, mais ça peut arriver. Ils sont au courant de ça. Ils savent que les chiffres à retenir, c'est très compliqué. Et donc, du coup, c'est juste une question de stratégie et d'adaptabilité par rapport à l'organisation. Celui-ci, qu'est-ce que j'ai d'autre ? Oui, alors, vous connaissez aussi pour la plupart le fait que j'ai une tata Jacqueline qui est tout le temps avec moi. Et tata Jacqueline, pour ceux qui n'ont pas l'historique, en fait, c'est mon syndrome de l'imposteur. Et ce syndrome de l'imposteur-là, c'est aussi, il compose quelque part des combats quotidiens. puisque du coup, j'ai des doutes sur beaucoup de choses. Et donc, systématiquement, il faut que je mette en place des stratégies pour me rappeler de ce que j'ai fait, pour me rappeler d'accepter les compliments, me rappeler de... Enfin bref, tout ça. Donc, à partir du moment où tu le ramènes à ta conscience, c'est beaucoup plus simple de le travailler. Et en fait, c'est souvent ces deux points-là qui vont venir alimenter à la fois les combats, à la fois mes défis, et dans les défis, un peu dans cet état d'esprit-là, la dyscalculie est un défi quand on est dans le monde de l'entrepreneuriat. puisqu'on doit savoir et retenir ses chiffres, ses propres chiffres ce qui est très difficile pour moi je suis conférencière aussi donc du coup souvent même les ateliers je dois impérativement vraiment travailler en dernier moment, alors ils sont préparés en amont mais vraiment la grosse préparation se fait au dernier moment parce que du coup ça affecte ma mémoire de travail et donc du coup je retiens très bien si c'est sur 2-3 jours mais après 2-3 jours les informations s'estompent et j'arrive pas à les retenir donc du coup je suis obligée de bosser fort juste avant et c'est ok c'est juste une question d'organisation et moi je le sais pareil pour la planification mais je viens de te l'évoquer et pour le coup là où dans les défis en fait le syndrome de l'imposteur effectivement ça met des bâtons dans les roues quotidiennes, il y a un truc aussi qu'il faut conscientiser et j'ai beaucoup aimé parce que t'en as Tu as abordé le truc, c'est que parfois, en fait, ce qu'on estime être des problèmes, ce qu'on estime être des points bloquants, des défis, etc. Moi, par exemple, le syndrome de l'imposteur, la dyscalculie aussi, d'ailleurs, eh bien, ça constitue des vraies forces. C'est-à-dire qu'il faut conscientiser que c'est une question de balance aussi. C'est-à-dire que oui, vous avez des points qu'il faut ramener à votre conscience. Je suis dyscalculique et j'ai un syndrome de l'imposteur. Une fois qu'on l'a, en fait, dans ces problèmes-là, naissent... de vraies forces. Typiquement, la dyscalculie me cause des problèmes mais elle m'oblige à être extrêmement structurée, à démanteler chacune des informations pour bien les comprendre et les maîtriser. Ce qui fait que j'ai un cerveau analytique, qui est poussé plus, plus. Et même dans les chiffres, quand je gérais les centres commerciaux, parfois je poussais la réflexion encore plus loin que les autres parce que j'avais besoin de comprendre vraiment et donc du coup d'analyser un peu tous les trucs. Alors oui, ça prend du temps. Oui, ça me prend de l'énergie. souvent ça peut me cramer d'un point de vue entrepreneurial, ça me crame d'un point de vue énergie parce que mon cerveau ne s'arrête jamais et j'ai toujours besoin de travailler pour maîtriser l'information. Donc il faut que je sois très vigilante sur mon équilibre et avoir des points de repos. Mais du coup, quand je fournis une information à un travail, en général, il est assez structuré, maîtrisé et travaillé, vraiment travaillé. Donc ça permet aussi d'avoir des points positifs. Pareil pour toutes les personnes qui ont un syndrome de l'imposteur. En général, vu qu'on a des problèmes à reconnaître, que c'est grâce à nous, qu'on a cette victoire-là qui nous appartient, etc. Il y a une humilité qui est présente. et du coup ça c'est pareil pour moi c'est un vrai point positif que d'avoir cette humilité là qui m'accompagne au quotidien et en plus comme tu le disais tu vois ça cultive mon état d'esprit de croissance puisque vu que j'ai toujours l'impression qu'il me manque une information ou qu'il va falloir que je sois au top sur ce truc là parce que ça va remettre en doute enfin en question ma légitimité de coach ou ma légitimité de sachante sur ce sujet là, bah je le creuse dix fois plus Du coup, j'en apprends toujours, j'ai toujours envie d'apprendre, je suis toujours à la recherche de connaissances à droite à gauche. Et je pense que ça, c'est beaucoup grâce à ce sentiment de l'imposteur. Et le dernier avantage, et non des moindres, c'est qu'en réalité, je ne me définirai jamais en fonction d'un rôle. C'est pour ça qu'aujourd'hui, je suis en mesure de vous exposer un petit peu mes fêlures, parce que du coup, je suis complètement... authentique. Je n'ai pas besoin de coller exactement au rôle parce que je sais que ça n'arrivera jamais. Il y a des particularités qui feront que je ne serai pas comme tous les autres. Et c'est OK. Et du coup, je suis OK avec moi-même et donc je fais preuve d'authenticité par rapport à qui je suis, ce qui me permet d'avoir une vraie connexion avec les autres. Et dans Les démons, là, pour le coup... Pour le coup, ce n'est pas toujours le plus drôle d'avoir des démons. Moi, j'en ai quelques-uns. J'ai ce sentiment de ne pas être assez, qui m'accompagne depuis que je suis toute petite. Parce que pour ceux qui ne le savent pas, j'ai quatre frères et sœurs, on est cinq. Du coup, j'ai trois grands frères au-dessus de moi. J'étais la première fille. Et dans ma famille, les garçons, en l'occurrence, sont davantage mis en avant que les filles. Et c'est OK. Vraiment, c'est OK. J'en veux à personne. Chacun a sa propre histoire. Ça fait de moi qui je suis. C'est totalement OK. Néanmoins, ça reste quand même la réalité. Ce qui fait qu'en tant que fille, j'ai encodé très petite qu'il était préférable d'être un garçon. Donc du coup, j'avais des affinités pour tout ce qui pouvait éventuellement me rapprocher d'être, tu vois, de ce truc de pouvoir être un garçon. En l'occurrence, pour être acceptée dans le cercle, dans le trio de mes frères, parce que... Du coup, en tant que fille, je ne l'étais pas. Pas au démarrage, en tout cas. Pour être acceptée aussi, parce que vu que je vivais avec des garçons et que dans mon quotidien, les garçons étaient beaucoup plus écoutés, beaucoup plus entendus et beaucoup plus respectés que les filles, j'avais l'impression qu'en fait, en extérieur, en étant fille, même dans un groupe, je n'étais pas forcément intéressante, pas forcément suffisante. Et que du coup, il y avait, comment dire, c'est... question d'inintérêt, tu vois, qui pouvait arriver. Et ce truc-là, même si je l'ai beaucoup travaillé, même si je conscientise aujourd'hui, de la même manière, il alimente mon humilité. Je sais aussi que parfois, j'ai cette petite voix-là qui va arriver, qui va me dire
- Speaker #1
T'es pas assez.
- Speaker #0
Oui, mais là, il est mieux que toi. Elle est mieux que toi. Plus légitime par rapport à ça. Et ça peut arriver. Alors, je l'ai dégommé. Je la fusille, cette voix maintenant. Elle n'a plus l'impact qu'elle avait.
- Speaker #1
Oui, je suis en train de penser que peut-être que beaucoup de femmes aussi ressentent ce que tu ressens.
- Speaker #0
Certainement.
- Speaker #1
Même sans avoir ton background, en fait, avec tes trois grands frères et tout ça. Même ne serait-ce que le fait d'être une femme.
- Speaker #0
Je pense que ça peut aussi arriver aux hommes. Mais tu as raison, en fait. C'est certainement propre au genre. Et encore que, tu vois. Maintenant, je me dis, justement, cette histoire, elle alimente chez moi vraiment un truc qui est fort, qui est le fait de se dire, tu sais, je le dis et je le répète, mais moi, mon claim, c'est justement de se dire que ta réussite ne dépend pas de ce que tu as ou de ce que tu n'as pas. Elle dépend de qui tu es. Et donc, dans ce sens, elle ne dépend non plus. Elle ne dépend pas non plus de ton genre. En fait, tu peux réussir. Moi, j'ai entendu mon frère, mes parents, mon père, en l'occurrence, m'a déjà dit des phrases que les femmes entendent. Tu as raison. Tu ne peux pas gagner plus que ton mari. Ou Si tu fais ça, qui va s'occuper des enfants ? Des phrases qu'une femme peut entendre, certainement beaucoup plus que les hommes, tu as raison. Et du coup, ça alimente complètement ce sentiment qui est déjà un. que tu ne sais pas exactement qui tu es, parce que tu passes ton temps à vouloir être quelqu'un pour être accepté. Et donc, j'avais construit une certaine forme de personnalité en surface. Et donc, j'ai dû réapprendre sur le tard à savoir qui j'étais vraiment pour réussir à m'accepter et connaître exactement quelles étaient les forces de ma personnalité profonde. Mais du coup, oui, pour le coup, en le disant, c'est vrai que je pense que tu as totalement raison. Il y a beaucoup de femmes qui vont se retrouver dedans. Et je me souviens que j'avais écrit un post. sur ça, justement sur cette idée de ne jamais être assez, jamais être à sa place. Et j'avais eu beaucoup de retours de femmes qui étaient venues en me disant, mais moi, je ressens la même chose. C'est un truc de fou. Donc, je pense que oui.
- Speaker #1
Et même par extension, j'ai envie de dire, les personnes qui sont dans la minorité, tu vois, les minorités. Quand t'es noir ou arabe, tu vois, t'entends des choses aussi qui peuvent te limiter. Et qui te renvoient, en fait, à un contexte social qu'on te souhaite préférable, qu'on t'impose, tu vois. Quand tu grandis, moi, j'ai grandi en cité, par exemple, et voilà. En fait, on te... peut-être destine, on te fait comprendre que...... Là où tu veux aller, c'est peut-être pas ta place. C'est bien que tu restes sur le banc des cités, pour le Lacoste, à tenir en joint. Et c'est peut-être aussi auto-alimenté, quelque part. Mais bon, là, c'est pas du tout le sujet. C'est tellement profond. Donc, c'est une grosse parenthèse. Mais en gros, en fait, ce que tu ressens là, ça peut être partagé par beaucoup de gens, des femmes aussi, mais des gens aussi issus de l'immigration ou des minorités, en fait.
- Speaker #0
Dès lors qu'on te colle une étiquette, tu as cette étiquette-là, tu dois faire ça. Ça devient problématique. Et quand, dans ton entourage de construction, dans ton environnement, tu encotes petit que justement, pour te faire accepter, il faut coller à cette étiquette-là, c'est d'autant plus difficile de s'en sortir.
- Speaker #1
Mais pas impossible.
- Speaker #0
Ah non, heureusement, non, pas impossible.
- Speaker #1
Merci pour cette... incroyable partage. T'as encore...
- Speaker #0
J'avais d'autres trucs, mais... Vas-y, go. Non, non, parce qu'en fait, je regarde et en même temps, je me dis... Non, c'est un peu la même chose, tu vois. J'avais noté, si en démon, c'est cette notion, tu vois, qui rejoint un peu tout ce que j'ai dit, mais en lien avec la dyscalculie qui a été déterminée sur le tas. C'est important qu'on le dise parce que je pense qu'il y a peut-être des personnes qui sont concernées. Alors, on en entend aujourd'hui beaucoup plus parler, les dys en général, mais je pense aussi au TDAH où c'est maintenant détecté. On en parle plus, mais quand on était enfant, je pense que tu vas partager ça, on n'en parlait quasiment pas.
- Speaker #1
Pas du tout, mais tu es en train de parler des troubles de l'attention, c'est ça ? Tout à fait. Alors c'est TDAH ?
- Speaker #0
TDA ou TDAH, ça dépend.
- Speaker #1
Ah d'accord, ok. Et ça veut dire quoi ?
- Speaker #0
Trouble dysfonctionnel de l'attention et de...
- Speaker #1
je crois que c'est... De l'humeur, non ? En le H,
- Speaker #0
je ne sais plus.
- Speaker #1
Ok, ok, ok.
- Speaker #0
En tout cas, c'est un trouble de l'attention.
- Speaker #1
Ok, ok. Ouais, à l'époque, on... On ne parlait pas de ça. Moi, j'ai grandi en Marseillais. On disait que tu avais le diable au corps, en fait. Quand tu bougeais dans tous les sens et que tu n'arrivais pas à te concentrer, que tu ne pouvais pas rester assis six heures d'affilée. C'est ça. C'était un petit peu comme ça. Ah ouais, j'avais trop d'énergie, trop de trucs. Je peux comprendre. Aujourd'hui, c'est bien qu'on puisse diagnostiquer ce genre de choses, que ce soit pris en charge. Moi, ce que je déplore, par contre, c'est les solutions médicamenteuses. de drogue,
- Speaker #0
tu vois. Moi, j'ai mon neveu, en l'occurrence, qui est TDAH. En fait, sans ce médicament-là, ton corps sécrète une hormone, je ne sais plus laquelle exactement, mais il sécrète une hormone qui t'empêche littéralement de te concentrer. C'est-à-dire que tu passes d'une information à une autre. OK. Et ce médicament-là permet à un moment de limiter la sécrétion d'hormones. Et tu vois, moi, j'ai vu le changement, c'était... impressionnant. Et aujourd'hui, même lui est plus heureux parce qu'il est en capacité, il le dit, tu vois, il est en capacité d'avoir des discussions avec les gens. Il est accepté beaucoup plus facilement dans le groupe d'enfants, tu vois, parce que du coup, il peut écouter. C'était difficile pour lui, c'était vraiment difficile. Et les choses se sont améliorées et j'adore parce que c'est un garçon qui est plein de... Ah, ça génère de l'émotion, cette conversation. Il est plein de vie et... Oh putain, ça me touche vraiment ! À 7 ans, il est en capacité d'avoir cette prise de recul, de dire Aujourd'hui, ça va mieux en fait. Je peux discuter avec les gens. Les gens m'écoutent. Je suis plus calme aussi. C'est plus facile pour moi. Tu te dis, il a 7 ans. Moi, je trouve que c'est... Évidemment, ça reste une solution médicamenteuse. Mais quand tu vois les résultats sur un proche, que tu côtoies, on se voit tout le temps. C'est une vraie solution, c'est une vraie réponse.
- Speaker #1
Écoute, je ne connais pas du tout, mais j'avais un pote hyper actif. Voilà, je suis hyper, je suis très, très réservé sur comment est-ce qu'on traite les choses. Parce que des fois, c'est sous-sédatif et le gamin, il est comme moi, avec la bave, machin. Certains parents sont, tu vois, oui, mais oui. Ah, il est plus calme. Tu ne trouves pas qu'il est un peu plus calme ? Le gamin, il est comme moi, il ne bouge plus. Donc voilà, il y a peut-être dans le dosage, dans le traitement.
- Speaker #0
Il y a un dosage à effectuer. Effectivement. Après, il faut le vivre.
- Speaker #1
Je pense que,
- Speaker #0
avant tout ça, j'avais mon avis aussi. Et en fait, quand tu vois à quel point ça soulage un enfant, il peut avoir enfin une enfance qui lui appartient plus, parce que là, il passait à côté de beaucoup de choses. Moi, je trouve qu'en attendant, ça reste quand même quelque chose qui existe et qui est une solution pour eux aussi. En tout cas, ce que je voulais dire, c'est que dans notre jeune temps, ce n'était pas indiqué. tu vois t'avais pas ce genre de diagnostic qui était posé ce qui fait que moi dans mon cas pardon de le dire vulgairement mais on me disait que j'étais con parce que parce que du coup alors ils sont dans tous les sens putain mais alors moi j'étais pas je pense pas mais c'est calculé j'avais des problèmes avec les chiffres je ne sais même pas mon âge je ne savais pas lire une horloge enfin je ne sais toujours pas lire de l'heure sur une horloge à aiguille enfin je confonds ma gauche et ma droite c'est c'est voilà il y avait plein de trucs où tu disais elle est con, elle niaise, elle ne sait pas faire et le problème c'est que j'étais comparée systématiquement à mes frères, qui eux réussissaient et donc du coup fatalement même dans ma tête ça a biaisé ça a biaisé le truc je pense sincèrement que peu importe ce qui vous compose la finalité du truc c'est que rappelez-vous que même quand on a des difficultés en fait il faut savoir en tirer le maximum de force parce que vous tirez des forces obligatoirement de ce qui vous... rend légèrement difficile. Enfin, différent, pardon, je vais y arriver. Oui, bien sûr. Quand c'est difficile, on met en place des stratégies nous-mêmes qui nous permettent de constituer des forces. Et ça, il ne faut vraiment pas l'oublier.
- Speaker #1
Bien sûr. Stratégie d'adaptation, comme tu l'as dit. Donc, merci Audrey. C'était assez intéressant d'avoir ton point de vue, ton analyse et ton partage.
- Speaker #0
Avec plaisir. Toujours bizarre de parler de soi, parce que du coup, je n'ai pas l'impression d'avoir aidé quelqu'un.
- Speaker #1
Ça, on ne le sait pas. Nous, on en voit. Et puis après, vous disposez. mais l'idée c'est d'avoir justement ce partage là c'est pas des choses qu'on entend partout c'est pas des choses qu'on va avoir dans des conversations conventionnelles tout l'intérêt en fait c'est qu'on puisse parler de ces sujets là et puis essayer de partager une expérience et moi justement c'est très bien que tu dises ça ça me fait évoquer quelque chose que je voulais dire c'est une petite note d'intention Je ne suis pas un prof. Je ne viens pas en posture de sachant. Et ça, c'est important de le dire. Parce qu'on se les oublie. Qu'est-ce qu'il raconte ?
- Speaker #0
Qu'est-ce que tu dis ?
- Speaker #1
Qu'est-ce que tu dis ? Parce qu'en fait, je pense que c'est important de dire dans quelle intention on vient, dans quelle dynamique. Je ne viens pas donner ma science et dire, moi, tu sais, j'ai monté trois boîtes. J'étais dans le fœtus, j'étais dans le ventre de ma mère que j'avais déjà mon premier million. Tu vois ce que je veux dire ? Alors tu te calmes un petit peu. Non, l'idée c'est simplement du partage, de père à père. Et avec ma modeste expérience, je suis toujours en train d'apprendre. Avec cette aventure dans laquelle je suis. J'ai envie de créer quelque chose. J'ai eu quelques expériences et j'en ai... tous les jours, en fait, qui font qu'autour de cette table, quand on est avec André, on a un sujet. Certaines choses m'inspirent. D'autres choses, je peux revenir dessus et puis apporter une expérience et puis essayer, via cette expérience-là, de transmettre quelque chose. Mais à aucun moment, je ne viens en posture de mec qui sait tout, qui a tout fait. C'est important qu'on puisse...
- Speaker #0
partager ça et redonner en fait l'objectif de ce podcast qu'on co-anime tous les deux ça alimente aussi quelque part la perception qu'on a de nous qui est celle de se dire en fait vous avez évidemment les idées reçues et vous avez aussi l'opportunité de les dynaminer et ça c'est important c'est un peu ce qu'on fait aussi oui on peut parler de beaucoup de réussite mais ce qu'on choisit c'est l'authenticité on veut vraiment vous donner un max de valeur... C'est de la même manière, je te rejoins, je suis coach et je mets en place des actions pour que justement ma crédibilité de coach, ma légitimité de coach grandissent et s'assoient quelque part. Et tu vois, en faisant ce genre d'épisode-là, oui évidemment, je suis terrifiée à me dire que peut-être certaines personnes vont se dire mais comment tu peux être coach et du coup avoir ce genre de démon-là ? etc. Et en même temps, je me dis... il y aura certainement davantage de personnes qui vont dire en fait, elle sait. Elle sait par quoi je suis passée. Elle sait qu'elles sont... Et aujourd'hui, si elle a mis en place des stratégies pour en arriver là, c'est qu'elle peut m'accompagner. Donc, pour toi, je pense que c'est exactement la même chose.
- Speaker #1
En fait, c'est très vrai ce que tu dis. Moi, je pense que c'est la façon la plus efficace, la plus pertinente de montrer tout ce que tu peux apporter à quelqu'un parce que tu traverses quelque chose. Personne n'est immaculé. personne n'est tout blanc, tu vois. Je veux dire que, moi, je fais confiance à quelqu'un qui est passé par certaines épreuves et qui a réussi justement à transcender ça. C'est ce qui fait sa force. Et il n'y a pas de force sans faiblesse,
- Speaker #0
tu vois. C'est sûr.
- Speaker #1
Donc, je pense que c'est ça qui est aussi intéressant. Tu n'es pas dans la façade. Moi, je pense qu'avec tout ce truc de IA, de machin, de tout ça, on est dans une ère, on est dans une époque où c'est tellement... plus facile de tricher. Tellement plus facile de prétendre que tu es je ne sais où, à vivre une vie que tu n'as pas. Alors que l'authenticité, c'est pour moi une valeur qui se bonifie avec le temps. le temps.
- Speaker #0
Qui sera de plus en plus reconnue, c'est sûr aussi.
- Speaker #1
Parce qu'elle est rarissime. Bien sûr. Ce qui est rare a de la valeur. Donc, c'est un petit peu ce qu'on voulait vous dire pour clore cet épisode, ce douzième épisode. On est encore une fois très, très heureux de vous avoir avec nous, de nous écouter. Et on vous encourage aussi à nous suivre sur les réseaux sociaux. On est sur Instagram. On est aussi sur Facebook. Vous pouvez aussi liker et commenter le podcast. Lui donner une note sur 5. Nous, ça nous permet aussi d'évaluer parce qu'on a beaucoup, beaucoup, beaucoup de retours de très positifs, de gens qu'on croise. Et c'est un régal. C'est du miel pour nos papilles. Mais ça nous fait également plaisir de voir l'impact que ça peut avoir sur les réseaux sociaux. Bien entendu, on est obligé de jouer le jeu de ça. Mais en fait, On se rend compte que ça résonne. Et c'est vraiment ce qui nous donne aussi l'énergie pour continuer de faire ce podcast de manière régulière tous les 15 jours.
- Speaker #0
Carrément. Et puis, on répond à vos questions aussi. Et parfois, certaines questions peuvent être déstabilisantes. C'est le cas sur l'épisode d'aujourd'hui. Justement, donnez-nous vos retours en commentaire. Qu'est-ce que vous en avez pensé ? Est-ce que ce format-là, un peu mis à nu, si je peux me permettre de le dire... Alors, Eden a l'habitude de le faire.
- Speaker #1
Je te salue,
- Speaker #0
mais de ouf. Mais du coup, pour moi, c'est nouveau quand même. Donc, donner nous vos retours. Je pense que ça peut aussi, quelque part, nous faire du bien.
- Speaker #1
Oui, bien sûr. et en fait moi je trouve assez intéressant cette énergie qu'on peut avoir et qu'on peut transmettre à d'autres personnes parce que si vous êtes vous dans l'authenticité il y a des gens que ça ne va pas intéresser il y a des gens qui veulent entendre comment tu fais 30 000 euros par mois c'est pas le sujet du podcast il y a plein d'autres qui font ça et qui le font sans doute très bien nous ce qui nous intéresse c'est comment est-ce qu'on peut travailler les matières qu'on a en fait Tu vois cette image de pépite qui au préalable peut sembler être un rocher tout à fait quelconque, mais avec du travail on est en train de polir le truc. d'une pierre quelconque, un diamant magnifique. Et ça revient à dire qu'on a toutes les pépites en nous, mais ça nécessite d'avoir un état d'esprit particulier, ça nécessite d'avoir cette soif de connaissance, cette curiosité, cette envie en fait de... malgré les défauts qu'on peut avoir, de transcender ça et d'aller chercher ce qu'on a de meilleur en nous. Et c'est ça, quand on parle de potentiel, on a tous une base en potentiel, bien sûr en environnement qui fait que, mais on peut réussir à aller au-delà et à être de meilleures personnes pour nous, mais aussi pour les proches qu'on a autour de nous. Et ça peut transparaître aussi dans nos activités. C'est ça qui est intéressant. C'est comment, avec les qualités humaines qu'on développe, comment est-ce que ça peut prendre place ? transpiré, j'ai envie de dire, ruisselé, tout autour de nous. Et ce travail, c'est le travail d'une vie, en fait. Moi, je vois ça vraiment comme un work in progress. Nous sommes, en fait, notre propre travail. On est en train de travailler sur nous. Le temps qu'on a, en fait. Je ne sais pas si demain, je serai encore là. Mais ce que j'ai envie de faire, c'est tirer le meilleur de mon potentiel tous les jours. Et répéter l'opération le lendemain. Et le surlendemain. et faire en sorte qu'à la fin, je sois heureux. de la vie que j'ai eue, heureux des gens que j'ai pu côtoyer et heureux du bien que j'ai pu faire autour de moi. Tout le reste après, c'est subjectif, ça se discute. Mais au final, et même Mike Tyson le dit, Tyson il dit j'ai pas envie d'être un great man, je veux être un good man. Donc j'ai pas envie de... quelqu'un que tout le monde va applaudir, que tout le monde va saluer, que tout le monde va rencontrer. J'ai envie d'être un homme bon, tu vois. Et moi, cette chose-là, c'est quand même un genre de mantra. C'est quand même la chose qui me drive tous les jours. Comment est-ce que je peux... tirer parti de qui je suis. Je sais que j'ai des choses à travailler. Je sais que j'ai des défauts, des faiblesses. Heureusement. Il y en a assez. Moi, j'ai tout vu, j'ai tout fait.
- Speaker #0
Oui, mais ce n'est pas authentique. C'est faux.
- Speaker #1
Oui, bien sûr.
- Speaker #0
C'est triste, c'est faux. Mais tu es dans l'estime de toi à partir du moment où tu conscientises à la fois tes forces et aussi tes faiblesses. C'est à partir de ce moment où tu vas dire, par exemple pour mon cas, je suis dyscalculique et... Oui, j'ai souffert pendant très longtemps de ne pas trouver ma place. En fait, aujourd'hui, j'aime ça. J'aime ces parties d'ombre de moi. Il y en a plein d'autres encore parce que c'est l'histoire de la vie des gens. En réalité, tu le disais très bien. Et en fait, tu apprends à être authentique à partir du moment où tu conscientises que tu n'es pas lisse et que tu aimes ces parties-là. Même si elles sont compliquées, elles t'apportent aussi quelque chose.
- Speaker #1
Putain, j'ai vu un film qui dit ça. En fait, il n'y a pas de bien ou de mal, tu vois. Il faut qu'on comprenne qu'en chacun de nous, il y a des parts d'ombre, il y a de la lumière. Et heureusement. Mais qu'est-ce que tu vas décider de développer ? Vers quoi tu vas te tourner, en fait, tu vois ? Mais il faut réussir à embrasser toutes les parties de nous, toutes ces facettes-là, les plus belles comme les moins belles. Mais c'est ce qui compose, c'est ce qui fait notre personnalité, c'est ce qui fait qui on est. Après, c'est encore une fois une question de personnalité. qu'est-ce que tu veux toi en tant que personne, ce sur quoi tu veux travailler ? Est-ce que tu veux plutôt embrasser ton ombre, embrasser la noirceur ou plutôt développer la lumière et faire en sorte que ça soit ça qui prenne le dessus ?
- Speaker #0
Je dis souvent à mes fils, je leur dis, rappelez-vous qu'à l'intérieur de vous, vous avez deux loups. Un bon loup et un mauvais loup. Vous deviendrez celui que vous nourrissez le plus. Et tu vois, en fait, toi tu dis... embrasser la part d'ombre ou alimenter la lumière ? Eh bien, j'ai envie de vous dire, embrasser la part d'ombre et alimenter la lumière.
- Speaker #1
Oui !
- Speaker #0
Tu vois ce que je veux dire ? Parce qu'en fait, juste accepter qu'on n'est pas lisse, c'est totalement OK. De la même manière que tu disais, tu vois, là, c'est vraiment, on est sur du détail, mais quand j'entends, pour aller vers la meilleure version de vous-même, aujourd'hui, vous êtes la meilleure version de vous-même. Ne l'oubliez pas, aujourd'hui. Oui. à l'instant T, vous êtes la meilleure version de vous-même. Parce que ne culpabilisez pas, en fait. On fait tout ce qu'on peut avec le niveau de conscience et d'intelligence qu'on a. Sur l'instant, c'est à nous, comme tu le dis parfaitement, c'est à nous d'aller travailler, c'est à nous de nous challenger pour nous développer et nous améliorer, exactement comme tu le dis parfaitement. Mais tu vois, c'est cette notion-là. En fait, tout est parfait chez vous. Tout est parfait chez vous. Si vous êtes là aujourd'hui, c'est grâce à toutes ces parts d'ombre et toutes ces... Ces victoires-là ont fait tout ce qui vous porte et qui fait de vous ce que vous estimez être une belle personne. Mais vous ne seriez pas cette belle personne-là sans cette pardon. C'est impossible. C'est pour ça que je vous dis, tout est parfait. Maintenant, avec ce que vous avez à l'intérieur de vous, devenez encore plus puissant. Capitalisez sur votre potentiel. Apprenez à le connaître. Si c'est ce que vous voulez et si ce n'est pas le cas, si vous aimez votre vie ici, vous kiffez votre life comme elle est, c'est parfait aussi. Chacun son niveau de progression, chacun ses objectifs.
- Speaker #1
C'est crucial de nous faire entendre David. Chacun sa route.
- Speaker #0
Chacun son chemin.
- Speaker #1
Chacun son rêve.
- Speaker #0
Chacun son destin.
- Speaker #1
Drop the mic. Bam. C'est la fin de l'épisode. On est très, très heureux de vous avoir eu avec nous sur ce format.
- Speaker #0
Freestyle.
- Speaker #1
Freestyle. Disons-le. Disons-le. Mais ça fait plaisir. Et on est aussi là pour ça. On n'est pas dans un... Voilà. On n'est pas calibré, machin, tout ça. Voilà. On se retrouve dans deux semaines pour le prochain épisode des Dynamineurs. Le vôtre peut-être. On vous met le répondeur. Vous cliquez sur un bouton, vous enregistrez la question, on la reçoit et puis on dynamine. Il a fait le clin d'œil. Pour ceux qui le comptent, le clin d'œil.
- Speaker #0
Ça fait comme ça. Merci à tous. Bisous.
- Speaker #1
On espère que le contenu partagé dans cet épisode a été explosif pour toi.
- Speaker #0
Si tu as aimé, on a une dernière action à te demander. Tu as un rôle à jouer ici. Ce n'est pas le premier podcast que tu écoutes, donc tu connais les règles du jeu. Donc, la redonne quand même. Partage, like et laisse un commentaire. Mais on va te dire pourquoi c'est important. Avec un partage, tu peux débloquer le parcours d'une pépite qui galère et qui aurait besoin d'écouter cet épisode.
- Speaker #1
Si tu nous laisses 5 étoiles, tu nous envoies de la force, évidemment, mais surtout, tu contribues à faire grandir notre communauté. Ce podcast, on l'a construit pour toi et avec un commentaire, tu nous aides à l'améliorer. On se dit à très vite pour un nouvel épisode d'Edina Mina.