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Les Étincelles

Face à l’adversité : l’Envol de Sofiane

Face à l’adversité : l’Envol de Sofiane

12min |23/04/2024
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Face à l’adversité : l’Envol de Sofiane

Face à l’adversité : l’Envol de Sofiane

12min |23/04/2024
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Description

Malgré les épreuves infligées par la vie, certaines personnes décident de garder le sourire, de voir la vie avec optimisme et le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Sofiane est de cette trempe : un enthousiasme contagieux, une furieuse envie de découvrir le monde, une soif de liberté et de réussite. 


Au décès précoce de sa mère, Sofiane s’accroche à ses rêves, il redouble d’efforts tout en restant fidèle à ses valeurs. D’un échange scolaire à Seattle, à l’humanitaire en Afrique, à son envol de l’autre côté de l’Atlantique, découvrez les fragments de vie de cet insatiable globe-trotteur.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Malgré les épreuves infligées par la vie, certaines personnes décident de garder le sourire, de voir la vie avec optimisme et le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Sofiane est de cette trempe, un enthousiasme contagieux, une furieuse envie de découvrir le monde et une soif de liberté et de réussite. Au décès précoce de sa mère, Sofiane s'accroche à ses rêves. Il redouble d'efforts tout en restant fidèle à ses valeurs. D'un échange scolaire à Seattle, à l'humanitaire en Afrique, à son envol de l'autre côté de l'Atlantique, découvrez les fragments de vie de cette insatiable globetrotter. Vous écoutez Les Étincelles, le podcast Excellia.

  • Sofiane

    Moi c'est Sofiane, actuellement j'ai 21 ans. J'ai grandi à Nantes premièrement et ensuite en région nantaise, seul avec ma maman parce que je suis issu d'une famille monoparentale. Mon adolescence elle est marquée principalement... Par la maladie de ma maman, qui a eu premièrement une bronchopneumopathie, puis ensuite un cancer des poumons. Donc c'était pas forcément facile à gérer. Durant mon adolescence, je pensais que c'est ce qui avait causé quelques petites bêtises que je faisais, c'était ma façon d'échapper à ça. Et puis aussi c'était marqué par quelques petits boulots à droite à gauche, histoire moi d'avoir de l'argent de poche, parce que financièrement c'est compliqué, et puis du coup ça permettait de l'aider un petit peu. En première, j'ai aussi la chance de partir à Seattle pour un échange scolaire. C'était la première fois que je quittais la France. Donc au début, je n'étais pas rassuré. J'ai même eu un gros coup de stress quand j'ai appris que je partais. J'ai pleuré, je me suis dit je ne suis pas sûr de vouloir y aller parce que c'est la première fois que je partais loin de ma maman. Mais finalement, c'était une superbe expérience, même si je sais que ça n'a pas été forcément facile pour ma maman aussi. Déjà financièrement, ça a été beaucoup de sacrifices pour que je puisse partir. Et puis même émotionnellement. Je pense que quand on vit seul avec son fils, c'est compliqué de le voir partir. Je pense que c'était plus dur pour elle que pour moi d'ailleurs. Ce voyage a eu une grosse influence sur moi. Déjà c'est la première fois que je quittais la France. Et c'est la première fois aussi que je découvrais une nouvelle culture. Et en fait ça a été une grande découverte. Je me suis découvert une passion qui était l'échange avec les gens et le partage de cultures. Et ça m'a donné par la suite le goût du voyage. Je pense que c'est un peu le début de tout pour moi. Ma maman m'a transmis pas mal de valeurs, surtout plus que des valeurs, même un certain trait de caractère. J'ai un bon caractère bien trempé, un peu têtu, une certaine rigueur et une détermination. J'ai toujours vu ma maman seule qui se battait pour faire les choses. Et je pense qu'aujourd'hui ça m'a donné mon côté combatif et qui fait que je lâche rien dans la vie. Quand j'étais en terminale, à mes 17 ans, pendant le confinement, ma maman est décédée de son cancer. C'était une épreuve pas facile, forcément à 17 ans quand on perd sa maman et qu'on se retrouve orphelin, c'est compliqué. Mais c'est quelque chose que je ne changerai pas dans ma vie. Même si ce n'est pas facile, ça a fait la personne que je suis aujourd'hui. Ça m'a appris à être beaucoup plus indépendant, beaucoup plus débrouillard. J'ai eu la chance d'être accompagné par mon oncle et ma tante, qui pendant 6 mois m'ont hébergé et m'ont aidé. J'aime dire que je m'en suis sorti tout seul, mais ce n'est pas forcément vrai s'ils n'avaient pas été là. Ça aurait été très compliqué parce que 17 ans, se retrouver tout seul, je pense qu'aujourd'hui c'est les personnes envers lesquelles je suis le plus reconnaissant. Ça m'a fait mûrir aussi. À 17 ans, on ne se rend pas forcément compte de ce que c'est la mort en fait. Et perdre comme ça une personne si proche, si jeune, ça nous fait réaliser que le temps sur cette terre, il n'est pas... Rien n'est garanti, notre temps est compté, tout peut s'arrêter du jour au lendemain et il faut profiter à fond de la vie en fait. Il faut donner son maximum pour faire tout ce qu'on a de mieux sur cette terre et profiter aussi à fond. Même si ce n'était pas une épreuve facile, je sais que ma maman n'aurait pas voulu que j'abandonne mais que je me tourne vers le futur, donc c'est ce que j'ai décidé de faire. Donc au décès de ma maman, il y a mon oncle et ma tante qui m'ont hébergé pendant six mois, avant du coup que j'arrive à La Rochelle en septembre 2020, pour du coup commencer mon DUT tech de co à La Rochelle. Donc c'est un nouveau départ pour moi, premier appart, début de la vie tout seul, mais c'est aussi une bonne rampe de lancement pour une nouvelle vie on va dire. A la fin de mon DUT technique de commercialisation, je pense à mes études. Étant déjà à La Rochelle, je décide de porter mon attention vers Excelia. J'avais déjà entendu parler de l'école et du coup du master grande école, qui a l'avantage d'être plutôt généraliste, étant donné que je ne savais pas forcément ce que je voulais faire à ce moment-là. Il y a une chose qui m'intéressait principalement aussi, c'était les missions humacité et climacité, qui pouvaient se faire à l'étranger, enfin il y en avait une qui était obligatoire à l'étranger sur les deux. En ayant l'envie de voyager, je me suis dit que ça peut être un bon moyen d'allier les études et mon goût du voyage. C'est pour ça que j'ai décidé de postuler pour le master de grande école d'Excelia. J'arrive à Excelia en septembre 2022 pour ma troisième année d'études supérieures. Et en janvier, je suis parti pour faire ma mission Humacité. C'est une mission à but humanitaire. Je suis parti en Tanzanie, dans une école à Arusha, près du Kilimanjaro, pour donner des cours à des enfants et surtout aider l'institutrice et la directrice de l'école, qui étaient en manque de moyens humains. J'ai beaucoup aidé à jouer avec les enfants pendant les récréations, à faire la cuisine, à les aider durant les cours de mathématiques et d'anglais. Il y avait des choses qu'ils ne comprenaient pas. Et puis c'était une expérience vraiment fantastique. Je me suis retrouvé dans un endroit qui était... Loin des standards de vie français, on n'avait pas d'eau faude, on avait des grandes coupures d'électricité qui pouvaient durer quelques heures tous les jours. Et en fait c'est une expérience et une grande leçon de vie. On apprend à vivre des petites choses de la vie, on relativise sur notre vie aussi. Et puis c'est aussi la découverte d'une nouvelle culture, la culture tanzanienne, qui est la découverte de beaucoup de personnes de plein de nationalités aussi, parce que l'association avec laquelle on est parti, On était dans un grand foyer avec plein de jeunes du monde entier. Le soir, il y avait beaucoup de discussions entre nous sur nos cultures, sur nos pays, comment ça se passait. C'était vraiment une expérience qui est fantastique. Peut-être la plus belle expérience que j'ai faite de ma vie. Même si ce n'était pas facile tous les jours, parce que j'ai vu des choses très compliquées. Par exemple, un jour à l'école, il y a eu un enfant qui arrivait tout le temps en retard. On se demandait pourquoi, elle arrivait tout le temps en retard et tout le temps en pleurs Et elle voulait pas nous expliquer pourquoi Et un jour, on réussit à lui faire parler Et elle nous a dit qu'en fait tous les jours quasiment Elle se faisait violer par son père, par son oncle, par son frère Et là c'est un coup de massue. Et en fait tu te rends compte que tu peux rien faire parce que malheureusement c'est un pays qui est corrompu. Donc en fait même si t'allais voir la police, ce que nous disait l'électrice de l'école, les familles corrompent la police, après il se passe rien, c'est encore pire pour l'enfant. Et en fait ça nous fait encore plus relativiser sur la vie en France. Ouais ça nous donne une autre vision de la vie en fait. Quand je rentre de la Tanzanie, directement je me dis Waouh ! C'était la plus belle expérience que j'ai vécue de ma vie jusqu'ici. J'ai envie de revivre ce genre d'expérience. Je cherche des moyens de continuer à voyager tout en alliant les études. Et c'est à ce moment-là que j'entends parler du programme Disney. Le programme Disney, c'est un partenariat entre Excelia et Disney World qui permet de partir un semestre à l'étranger, à Disney World, tout en partant au tout début, partir deux semaines dans une université américaine en ayant deux semaines de cours en accéléré très intensifs. Puis ensuite, de partir à Disney World, à Orlando, et de faire deux métiers différents, un qui dure trois mois et ensuite un autre sur les trois mois suivants. Pour ma part, au début, j'ai travaillé à Pizza Fari, qui est un restaurant de pizza dans le parc Animal Kingdom. Puis ensuite, j'ai travaillé en tant qu'hôte dans le restaurant Cinderella's Royal Table, qui est le restaurant qui est dans le château à Magic Kingdom. Donc, la vraie vie magique. Tous les jours, tu te lèves, tu vas travailler dans un château. C'est quelque chose d'incroyable. Tu es au cœur de la magie. Pas la possibilité de faire plus magique et plus Disney que ça, je pense. On a beaucoup de liberté pour créer de la magie. Par exemple, on voit un enfant qui est un peu triste, on peut lui offrir un cupcake, un cookie, pour rendre cette journée magique et que le guest se sente spécial. Et en fait, c'est quelque chose d'incroyable, parce que quand tu fais sourire les gens, que tu les rends heureux au travail, toi aussi ça te rend heureux, et tu vas au travail avec le sourire. Le programme Disney pour moi c'était une expérience incroyable. Premièrement, ça a été la première fois que j'avais une expérience professionnelle aussi longue, de 6 mois, qui plus est dans un pays anglophone, donc avec pas forcément la même culture. Disney c'est un endroit qui accueille des gens du monde entier, donc on apprend à se comporter différemment avec les personnes de chaque culture. Il y a des cultures où les gens sont plus réservés, d'autres où ils sont plus ouverts, donc des cultures où il faut être plus direct. Aussi il y a des gens qui viennent travailler du monde entier. Et c'est je pense la plus grande richesse de ce programme parce que on se fait des amis du monde entier, on découvre des cultures du monde entier. On fait d'énormes progrès en anglais, ce qui est quand même pas négligeable dans le monde actuel, surtout quand on veut travailler dans le commerce. Donc là actuellement, je suis dans l'attente de mes résultats pour ma spécialisation Master 2. J'ai demandé un master en management de projet, donc je croise les doigts, j'espère être pris. Donc il sera en alternance, mais j'aimerais bien travailler dans le domaine naval en management de projet. Sachez que je suis à La Rochelle, que j'habite à La Rochelle, ça me permettrait de rester dans la région et d'être dans un secteur qui bouge pas mal. Et puis ensuite, par la suite, après les études, j'aimerais bien continuer à allier le travail et le voyage. Il y a plusieurs options qui s'offrent à moi, soit essayer de trouver un travail en distanciel qui me permet de voyager tout en étant sur mon ordi. Ça peut être un choix, ou sinon je me vois bien pendant quelques années faire des saisons en restauration aux quatre coins du monde afin de découvrir le monde entier. Et si je pouvais donner un conseil aux jeunes garçons que j'étais quand j'étais... Au lycée, je lui dirais que dans la vie, même s'il y a des épreuves qui sont compliquées, tout arrive pour une raison, et qu'en fait, il ne faut pas s'arrêter au moment même, et qu'à chaque fois, quand tu regarderas ton passé, tu te diras ah ouais, c'est arrivé mais finalement, ça m'a permis de faire de belles choses, de grandir, et qu'il ne faut avoir aucun regret, et juste ne pas lâcher, parce que même s'il y a des épreuves dans la vie, c'est ce qui te construit, et qui fait la personne que tu seras demain.

  • Vous venez d'écouter Les étincelles, le podcast Excelia. Dans le prochain épisode, découvrez une nouvelle histoire d'un étudiant. Retrouvez-nous sur Instagram avec le compte Excelia Group.

Description

Malgré les épreuves infligées par la vie, certaines personnes décident de garder le sourire, de voir la vie avec optimisme et le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Sofiane est de cette trempe : un enthousiasme contagieux, une furieuse envie de découvrir le monde, une soif de liberté et de réussite. 


Au décès précoce de sa mère, Sofiane s’accroche à ses rêves, il redouble d’efforts tout en restant fidèle à ses valeurs. D’un échange scolaire à Seattle, à l’humanitaire en Afrique, à son envol de l’autre côté de l’Atlantique, découvrez les fragments de vie de cet insatiable globe-trotteur.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Malgré les épreuves infligées par la vie, certaines personnes décident de garder le sourire, de voir la vie avec optimisme et le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Sofiane est de cette trempe, un enthousiasme contagieux, une furieuse envie de découvrir le monde et une soif de liberté et de réussite. Au décès précoce de sa mère, Sofiane s'accroche à ses rêves. Il redouble d'efforts tout en restant fidèle à ses valeurs. D'un échange scolaire à Seattle, à l'humanitaire en Afrique, à son envol de l'autre côté de l'Atlantique, découvrez les fragments de vie de cette insatiable globetrotter. Vous écoutez Les Étincelles, le podcast Excellia.

  • Sofiane

    Moi c'est Sofiane, actuellement j'ai 21 ans. J'ai grandi à Nantes premièrement et ensuite en région nantaise, seul avec ma maman parce que je suis issu d'une famille monoparentale. Mon adolescence elle est marquée principalement... Par la maladie de ma maman, qui a eu premièrement une bronchopneumopathie, puis ensuite un cancer des poumons. Donc c'était pas forcément facile à gérer. Durant mon adolescence, je pensais que c'est ce qui avait causé quelques petites bêtises que je faisais, c'était ma façon d'échapper à ça. Et puis aussi c'était marqué par quelques petits boulots à droite à gauche, histoire moi d'avoir de l'argent de poche, parce que financièrement c'est compliqué, et puis du coup ça permettait de l'aider un petit peu. En première, j'ai aussi la chance de partir à Seattle pour un échange scolaire. C'était la première fois que je quittais la France. Donc au début, je n'étais pas rassuré. J'ai même eu un gros coup de stress quand j'ai appris que je partais. J'ai pleuré, je me suis dit je ne suis pas sûr de vouloir y aller parce que c'est la première fois que je partais loin de ma maman. Mais finalement, c'était une superbe expérience, même si je sais que ça n'a pas été forcément facile pour ma maman aussi. Déjà financièrement, ça a été beaucoup de sacrifices pour que je puisse partir. Et puis même émotionnellement. Je pense que quand on vit seul avec son fils, c'est compliqué de le voir partir. Je pense que c'était plus dur pour elle que pour moi d'ailleurs. Ce voyage a eu une grosse influence sur moi. Déjà c'est la première fois que je quittais la France. Et c'est la première fois aussi que je découvrais une nouvelle culture. Et en fait ça a été une grande découverte. Je me suis découvert une passion qui était l'échange avec les gens et le partage de cultures. Et ça m'a donné par la suite le goût du voyage. Je pense que c'est un peu le début de tout pour moi. Ma maman m'a transmis pas mal de valeurs, surtout plus que des valeurs, même un certain trait de caractère. J'ai un bon caractère bien trempé, un peu têtu, une certaine rigueur et une détermination. J'ai toujours vu ma maman seule qui se battait pour faire les choses. Et je pense qu'aujourd'hui ça m'a donné mon côté combatif et qui fait que je lâche rien dans la vie. Quand j'étais en terminale, à mes 17 ans, pendant le confinement, ma maman est décédée de son cancer. C'était une épreuve pas facile, forcément à 17 ans quand on perd sa maman et qu'on se retrouve orphelin, c'est compliqué. Mais c'est quelque chose que je ne changerai pas dans ma vie. Même si ce n'est pas facile, ça a fait la personne que je suis aujourd'hui. Ça m'a appris à être beaucoup plus indépendant, beaucoup plus débrouillard. J'ai eu la chance d'être accompagné par mon oncle et ma tante, qui pendant 6 mois m'ont hébergé et m'ont aidé. J'aime dire que je m'en suis sorti tout seul, mais ce n'est pas forcément vrai s'ils n'avaient pas été là. Ça aurait été très compliqué parce que 17 ans, se retrouver tout seul, je pense qu'aujourd'hui c'est les personnes envers lesquelles je suis le plus reconnaissant. Ça m'a fait mûrir aussi. À 17 ans, on ne se rend pas forcément compte de ce que c'est la mort en fait. Et perdre comme ça une personne si proche, si jeune, ça nous fait réaliser que le temps sur cette terre, il n'est pas... Rien n'est garanti, notre temps est compté, tout peut s'arrêter du jour au lendemain et il faut profiter à fond de la vie en fait. Il faut donner son maximum pour faire tout ce qu'on a de mieux sur cette terre et profiter aussi à fond. Même si ce n'était pas une épreuve facile, je sais que ma maman n'aurait pas voulu que j'abandonne mais que je me tourne vers le futur, donc c'est ce que j'ai décidé de faire. Donc au décès de ma maman, il y a mon oncle et ma tante qui m'ont hébergé pendant six mois, avant du coup que j'arrive à La Rochelle en septembre 2020, pour du coup commencer mon DUT tech de co à La Rochelle. Donc c'est un nouveau départ pour moi, premier appart, début de la vie tout seul, mais c'est aussi une bonne rampe de lancement pour une nouvelle vie on va dire. A la fin de mon DUT technique de commercialisation, je pense à mes études. Étant déjà à La Rochelle, je décide de porter mon attention vers Excelia. J'avais déjà entendu parler de l'école et du coup du master grande école, qui a l'avantage d'être plutôt généraliste, étant donné que je ne savais pas forcément ce que je voulais faire à ce moment-là. Il y a une chose qui m'intéressait principalement aussi, c'était les missions humacité et climacité, qui pouvaient se faire à l'étranger, enfin il y en avait une qui était obligatoire à l'étranger sur les deux. En ayant l'envie de voyager, je me suis dit que ça peut être un bon moyen d'allier les études et mon goût du voyage. C'est pour ça que j'ai décidé de postuler pour le master de grande école d'Excelia. J'arrive à Excelia en septembre 2022 pour ma troisième année d'études supérieures. Et en janvier, je suis parti pour faire ma mission Humacité. C'est une mission à but humanitaire. Je suis parti en Tanzanie, dans une école à Arusha, près du Kilimanjaro, pour donner des cours à des enfants et surtout aider l'institutrice et la directrice de l'école, qui étaient en manque de moyens humains. J'ai beaucoup aidé à jouer avec les enfants pendant les récréations, à faire la cuisine, à les aider durant les cours de mathématiques et d'anglais. Il y avait des choses qu'ils ne comprenaient pas. Et puis c'était une expérience vraiment fantastique. Je me suis retrouvé dans un endroit qui était... Loin des standards de vie français, on n'avait pas d'eau faude, on avait des grandes coupures d'électricité qui pouvaient durer quelques heures tous les jours. Et en fait c'est une expérience et une grande leçon de vie. On apprend à vivre des petites choses de la vie, on relativise sur notre vie aussi. Et puis c'est aussi la découverte d'une nouvelle culture, la culture tanzanienne, qui est la découverte de beaucoup de personnes de plein de nationalités aussi, parce que l'association avec laquelle on est parti, On était dans un grand foyer avec plein de jeunes du monde entier. Le soir, il y avait beaucoup de discussions entre nous sur nos cultures, sur nos pays, comment ça se passait. C'était vraiment une expérience qui est fantastique. Peut-être la plus belle expérience que j'ai faite de ma vie. Même si ce n'était pas facile tous les jours, parce que j'ai vu des choses très compliquées. Par exemple, un jour à l'école, il y a eu un enfant qui arrivait tout le temps en retard. On se demandait pourquoi, elle arrivait tout le temps en retard et tout le temps en pleurs Et elle voulait pas nous expliquer pourquoi Et un jour, on réussit à lui faire parler Et elle nous a dit qu'en fait tous les jours quasiment Elle se faisait violer par son père, par son oncle, par son frère Et là c'est un coup de massue. Et en fait tu te rends compte que tu peux rien faire parce que malheureusement c'est un pays qui est corrompu. Donc en fait même si t'allais voir la police, ce que nous disait l'électrice de l'école, les familles corrompent la police, après il se passe rien, c'est encore pire pour l'enfant. Et en fait ça nous fait encore plus relativiser sur la vie en France. Ouais ça nous donne une autre vision de la vie en fait. Quand je rentre de la Tanzanie, directement je me dis Waouh ! C'était la plus belle expérience que j'ai vécue de ma vie jusqu'ici. J'ai envie de revivre ce genre d'expérience. Je cherche des moyens de continuer à voyager tout en alliant les études. Et c'est à ce moment-là que j'entends parler du programme Disney. Le programme Disney, c'est un partenariat entre Excelia et Disney World qui permet de partir un semestre à l'étranger, à Disney World, tout en partant au tout début, partir deux semaines dans une université américaine en ayant deux semaines de cours en accéléré très intensifs. Puis ensuite, de partir à Disney World, à Orlando, et de faire deux métiers différents, un qui dure trois mois et ensuite un autre sur les trois mois suivants. Pour ma part, au début, j'ai travaillé à Pizza Fari, qui est un restaurant de pizza dans le parc Animal Kingdom. Puis ensuite, j'ai travaillé en tant qu'hôte dans le restaurant Cinderella's Royal Table, qui est le restaurant qui est dans le château à Magic Kingdom. Donc, la vraie vie magique. Tous les jours, tu te lèves, tu vas travailler dans un château. C'est quelque chose d'incroyable. Tu es au cœur de la magie. Pas la possibilité de faire plus magique et plus Disney que ça, je pense. On a beaucoup de liberté pour créer de la magie. Par exemple, on voit un enfant qui est un peu triste, on peut lui offrir un cupcake, un cookie, pour rendre cette journée magique et que le guest se sente spécial. Et en fait, c'est quelque chose d'incroyable, parce que quand tu fais sourire les gens, que tu les rends heureux au travail, toi aussi ça te rend heureux, et tu vas au travail avec le sourire. Le programme Disney pour moi c'était une expérience incroyable. Premièrement, ça a été la première fois que j'avais une expérience professionnelle aussi longue, de 6 mois, qui plus est dans un pays anglophone, donc avec pas forcément la même culture. Disney c'est un endroit qui accueille des gens du monde entier, donc on apprend à se comporter différemment avec les personnes de chaque culture. Il y a des cultures où les gens sont plus réservés, d'autres où ils sont plus ouverts, donc des cultures où il faut être plus direct. Aussi il y a des gens qui viennent travailler du monde entier. Et c'est je pense la plus grande richesse de ce programme parce que on se fait des amis du monde entier, on découvre des cultures du monde entier. On fait d'énormes progrès en anglais, ce qui est quand même pas négligeable dans le monde actuel, surtout quand on veut travailler dans le commerce. Donc là actuellement, je suis dans l'attente de mes résultats pour ma spécialisation Master 2. J'ai demandé un master en management de projet, donc je croise les doigts, j'espère être pris. Donc il sera en alternance, mais j'aimerais bien travailler dans le domaine naval en management de projet. Sachez que je suis à La Rochelle, que j'habite à La Rochelle, ça me permettrait de rester dans la région et d'être dans un secteur qui bouge pas mal. Et puis ensuite, par la suite, après les études, j'aimerais bien continuer à allier le travail et le voyage. Il y a plusieurs options qui s'offrent à moi, soit essayer de trouver un travail en distanciel qui me permet de voyager tout en étant sur mon ordi. Ça peut être un choix, ou sinon je me vois bien pendant quelques années faire des saisons en restauration aux quatre coins du monde afin de découvrir le monde entier. Et si je pouvais donner un conseil aux jeunes garçons que j'étais quand j'étais... Au lycée, je lui dirais que dans la vie, même s'il y a des épreuves qui sont compliquées, tout arrive pour une raison, et qu'en fait, il ne faut pas s'arrêter au moment même, et qu'à chaque fois, quand tu regarderas ton passé, tu te diras ah ouais, c'est arrivé mais finalement, ça m'a permis de faire de belles choses, de grandir, et qu'il ne faut avoir aucun regret, et juste ne pas lâcher, parce que même s'il y a des épreuves dans la vie, c'est ce qui te construit, et qui fait la personne que tu seras demain.

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Malgré les épreuves infligées par la vie, certaines personnes décident de garder le sourire, de voir la vie avec optimisme et le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Sofiane est de cette trempe : un enthousiasme contagieux, une furieuse envie de découvrir le monde, une soif de liberté et de réussite. 


Au décès précoce de sa mère, Sofiane s’accroche à ses rêves, il redouble d’efforts tout en restant fidèle à ses valeurs. D’un échange scolaire à Seattle, à l’humanitaire en Afrique, à son envol de l’autre côté de l’Atlantique, découvrez les fragments de vie de cet insatiable globe-trotteur.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Malgré les épreuves infligées par la vie, certaines personnes décident de garder le sourire, de voir la vie avec optimisme et le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Sofiane est de cette trempe, un enthousiasme contagieux, une furieuse envie de découvrir le monde et une soif de liberté et de réussite. Au décès précoce de sa mère, Sofiane s'accroche à ses rêves. Il redouble d'efforts tout en restant fidèle à ses valeurs. D'un échange scolaire à Seattle, à l'humanitaire en Afrique, à son envol de l'autre côté de l'Atlantique, découvrez les fragments de vie de cette insatiable globetrotter. Vous écoutez Les Étincelles, le podcast Excellia.

  • Sofiane

    Moi c'est Sofiane, actuellement j'ai 21 ans. J'ai grandi à Nantes premièrement et ensuite en région nantaise, seul avec ma maman parce que je suis issu d'une famille monoparentale. Mon adolescence elle est marquée principalement... Par la maladie de ma maman, qui a eu premièrement une bronchopneumopathie, puis ensuite un cancer des poumons. Donc c'était pas forcément facile à gérer. Durant mon adolescence, je pensais que c'est ce qui avait causé quelques petites bêtises que je faisais, c'était ma façon d'échapper à ça. Et puis aussi c'était marqué par quelques petits boulots à droite à gauche, histoire moi d'avoir de l'argent de poche, parce que financièrement c'est compliqué, et puis du coup ça permettait de l'aider un petit peu. En première, j'ai aussi la chance de partir à Seattle pour un échange scolaire. C'était la première fois que je quittais la France. Donc au début, je n'étais pas rassuré. J'ai même eu un gros coup de stress quand j'ai appris que je partais. J'ai pleuré, je me suis dit je ne suis pas sûr de vouloir y aller parce que c'est la première fois que je partais loin de ma maman. Mais finalement, c'était une superbe expérience, même si je sais que ça n'a pas été forcément facile pour ma maman aussi. Déjà financièrement, ça a été beaucoup de sacrifices pour que je puisse partir. Et puis même émotionnellement. Je pense que quand on vit seul avec son fils, c'est compliqué de le voir partir. Je pense que c'était plus dur pour elle que pour moi d'ailleurs. Ce voyage a eu une grosse influence sur moi. Déjà c'est la première fois que je quittais la France. Et c'est la première fois aussi que je découvrais une nouvelle culture. Et en fait ça a été une grande découverte. Je me suis découvert une passion qui était l'échange avec les gens et le partage de cultures. Et ça m'a donné par la suite le goût du voyage. Je pense que c'est un peu le début de tout pour moi. Ma maman m'a transmis pas mal de valeurs, surtout plus que des valeurs, même un certain trait de caractère. J'ai un bon caractère bien trempé, un peu têtu, une certaine rigueur et une détermination. J'ai toujours vu ma maman seule qui se battait pour faire les choses. Et je pense qu'aujourd'hui ça m'a donné mon côté combatif et qui fait que je lâche rien dans la vie. Quand j'étais en terminale, à mes 17 ans, pendant le confinement, ma maman est décédée de son cancer. C'était une épreuve pas facile, forcément à 17 ans quand on perd sa maman et qu'on se retrouve orphelin, c'est compliqué. Mais c'est quelque chose que je ne changerai pas dans ma vie. Même si ce n'est pas facile, ça a fait la personne que je suis aujourd'hui. Ça m'a appris à être beaucoup plus indépendant, beaucoup plus débrouillard. J'ai eu la chance d'être accompagné par mon oncle et ma tante, qui pendant 6 mois m'ont hébergé et m'ont aidé. J'aime dire que je m'en suis sorti tout seul, mais ce n'est pas forcément vrai s'ils n'avaient pas été là. Ça aurait été très compliqué parce que 17 ans, se retrouver tout seul, je pense qu'aujourd'hui c'est les personnes envers lesquelles je suis le plus reconnaissant. Ça m'a fait mûrir aussi. À 17 ans, on ne se rend pas forcément compte de ce que c'est la mort en fait. Et perdre comme ça une personne si proche, si jeune, ça nous fait réaliser que le temps sur cette terre, il n'est pas... Rien n'est garanti, notre temps est compté, tout peut s'arrêter du jour au lendemain et il faut profiter à fond de la vie en fait. Il faut donner son maximum pour faire tout ce qu'on a de mieux sur cette terre et profiter aussi à fond. Même si ce n'était pas une épreuve facile, je sais que ma maman n'aurait pas voulu que j'abandonne mais que je me tourne vers le futur, donc c'est ce que j'ai décidé de faire. Donc au décès de ma maman, il y a mon oncle et ma tante qui m'ont hébergé pendant six mois, avant du coup que j'arrive à La Rochelle en septembre 2020, pour du coup commencer mon DUT tech de co à La Rochelle. Donc c'est un nouveau départ pour moi, premier appart, début de la vie tout seul, mais c'est aussi une bonne rampe de lancement pour une nouvelle vie on va dire. A la fin de mon DUT technique de commercialisation, je pense à mes études. Étant déjà à La Rochelle, je décide de porter mon attention vers Excelia. J'avais déjà entendu parler de l'école et du coup du master grande école, qui a l'avantage d'être plutôt généraliste, étant donné que je ne savais pas forcément ce que je voulais faire à ce moment-là. Il y a une chose qui m'intéressait principalement aussi, c'était les missions humacité et climacité, qui pouvaient se faire à l'étranger, enfin il y en avait une qui était obligatoire à l'étranger sur les deux. En ayant l'envie de voyager, je me suis dit que ça peut être un bon moyen d'allier les études et mon goût du voyage. C'est pour ça que j'ai décidé de postuler pour le master de grande école d'Excelia. J'arrive à Excelia en septembre 2022 pour ma troisième année d'études supérieures. Et en janvier, je suis parti pour faire ma mission Humacité. C'est une mission à but humanitaire. Je suis parti en Tanzanie, dans une école à Arusha, près du Kilimanjaro, pour donner des cours à des enfants et surtout aider l'institutrice et la directrice de l'école, qui étaient en manque de moyens humains. J'ai beaucoup aidé à jouer avec les enfants pendant les récréations, à faire la cuisine, à les aider durant les cours de mathématiques et d'anglais. Il y avait des choses qu'ils ne comprenaient pas. Et puis c'était une expérience vraiment fantastique. Je me suis retrouvé dans un endroit qui était... Loin des standards de vie français, on n'avait pas d'eau faude, on avait des grandes coupures d'électricité qui pouvaient durer quelques heures tous les jours. Et en fait c'est une expérience et une grande leçon de vie. On apprend à vivre des petites choses de la vie, on relativise sur notre vie aussi. Et puis c'est aussi la découverte d'une nouvelle culture, la culture tanzanienne, qui est la découverte de beaucoup de personnes de plein de nationalités aussi, parce que l'association avec laquelle on est parti, On était dans un grand foyer avec plein de jeunes du monde entier. Le soir, il y avait beaucoup de discussions entre nous sur nos cultures, sur nos pays, comment ça se passait. C'était vraiment une expérience qui est fantastique. Peut-être la plus belle expérience que j'ai faite de ma vie. Même si ce n'était pas facile tous les jours, parce que j'ai vu des choses très compliquées. Par exemple, un jour à l'école, il y a eu un enfant qui arrivait tout le temps en retard. On se demandait pourquoi, elle arrivait tout le temps en retard et tout le temps en pleurs Et elle voulait pas nous expliquer pourquoi Et un jour, on réussit à lui faire parler Et elle nous a dit qu'en fait tous les jours quasiment Elle se faisait violer par son père, par son oncle, par son frère Et là c'est un coup de massue. Et en fait tu te rends compte que tu peux rien faire parce que malheureusement c'est un pays qui est corrompu. Donc en fait même si t'allais voir la police, ce que nous disait l'électrice de l'école, les familles corrompent la police, après il se passe rien, c'est encore pire pour l'enfant. Et en fait ça nous fait encore plus relativiser sur la vie en France. Ouais ça nous donne une autre vision de la vie en fait. Quand je rentre de la Tanzanie, directement je me dis Waouh ! C'était la plus belle expérience que j'ai vécue de ma vie jusqu'ici. J'ai envie de revivre ce genre d'expérience. Je cherche des moyens de continuer à voyager tout en alliant les études. Et c'est à ce moment-là que j'entends parler du programme Disney. Le programme Disney, c'est un partenariat entre Excelia et Disney World qui permet de partir un semestre à l'étranger, à Disney World, tout en partant au tout début, partir deux semaines dans une université américaine en ayant deux semaines de cours en accéléré très intensifs. Puis ensuite, de partir à Disney World, à Orlando, et de faire deux métiers différents, un qui dure trois mois et ensuite un autre sur les trois mois suivants. Pour ma part, au début, j'ai travaillé à Pizza Fari, qui est un restaurant de pizza dans le parc Animal Kingdom. Puis ensuite, j'ai travaillé en tant qu'hôte dans le restaurant Cinderella's Royal Table, qui est le restaurant qui est dans le château à Magic Kingdom. Donc, la vraie vie magique. Tous les jours, tu te lèves, tu vas travailler dans un château. C'est quelque chose d'incroyable. Tu es au cœur de la magie. Pas la possibilité de faire plus magique et plus Disney que ça, je pense. On a beaucoup de liberté pour créer de la magie. Par exemple, on voit un enfant qui est un peu triste, on peut lui offrir un cupcake, un cookie, pour rendre cette journée magique et que le guest se sente spécial. Et en fait, c'est quelque chose d'incroyable, parce que quand tu fais sourire les gens, que tu les rends heureux au travail, toi aussi ça te rend heureux, et tu vas au travail avec le sourire. Le programme Disney pour moi c'était une expérience incroyable. Premièrement, ça a été la première fois que j'avais une expérience professionnelle aussi longue, de 6 mois, qui plus est dans un pays anglophone, donc avec pas forcément la même culture. Disney c'est un endroit qui accueille des gens du monde entier, donc on apprend à se comporter différemment avec les personnes de chaque culture. Il y a des cultures où les gens sont plus réservés, d'autres où ils sont plus ouverts, donc des cultures où il faut être plus direct. Aussi il y a des gens qui viennent travailler du monde entier. Et c'est je pense la plus grande richesse de ce programme parce que on se fait des amis du monde entier, on découvre des cultures du monde entier. On fait d'énormes progrès en anglais, ce qui est quand même pas négligeable dans le monde actuel, surtout quand on veut travailler dans le commerce. Donc là actuellement, je suis dans l'attente de mes résultats pour ma spécialisation Master 2. J'ai demandé un master en management de projet, donc je croise les doigts, j'espère être pris. Donc il sera en alternance, mais j'aimerais bien travailler dans le domaine naval en management de projet. Sachez que je suis à La Rochelle, que j'habite à La Rochelle, ça me permettrait de rester dans la région et d'être dans un secteur qui bouge pas mal. Et puis ensuite, par la suite, après les études, j'aimerais bien continuer à allier le travail et le voyage. Il y a plusieurs options qui s'offrent à moi, soit essayer de trouver un travail en distanciel qui me permet de voyager tout en étant sur mon ordi. Ça peut être un choix, ou sinon je me vois bien pendant quelques années faire des saisons en restauration aux quatre coins du monde afin de découvrir le monde entier. Et si je pouvais donner un conseil aux jeunes garçons que j'étais quand j'étais... Au lycée, je lui dirais que dans la vie, même s'il y a des épreuves qui sont compliquées, tout arrive pour une raison, et qu'en fait, il ne faut pas s'arrêter au moment même, et qu'à chaque fois, quand tu regarderas ton passé, tu te diras ah ouais, c'est arrivé mais finalement, ça m'a permis de faire de belles choses, de grandir, et qu'il ne faut avoir aucun regret, et juste ne pas lâcher, parce que même s'il y a des épreuves dans la vie, c'est ce qui te construit, et qui fait la personne que tu seras demain.

  • Vous venez d'écouter Les étincelles, le podcast Excelia. Dans le prochain épisode, découvrez une nouvelle histoire d'un étudiant. Retrouvez-nous sur Instagram avec le compte Excelia Group.

Description

Malgré les épreuves infligées par la vie, certaines personnes décident de garder le sourire, de voir la vie avec optimisme et le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Sofiane est de cette trempe : un enthousiasme contagieux, une furieuse envie de découvrir le monde, une soif de liberté et de réussite. 


Au décès précoce de sa mère, Sofiane s’accroche à ses rêves, il redouble d’efforts tout en restant fidèle à ses valeurs. D’un échange scolaire à Seattle, à l’humanitaire en Afrique, à son envol de l’autre côté de l’Atlantique, découvrez les fragments de vie de cet insatiable globe-trotteur.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Malgré les épreuves infligées par la vie, certaines personnes décident de garder le sourire, de voir la vie avec optimisme et le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Sofiane est de cette trempe, un enthousiasme contagieux, une furieuse envie de découvrir le monde et une soif de liberté et de réussite. Au décès précoce de sa mère, Sofiane s'accroche à ses rêves. Il redouble d'efforts tout en restant fidèle à ses valeurs. D'un échange scolaire à Seattle, à l'humanitaire en Afrique, à son envol de l'autre côté de l'Atlantique, découvrez les fragments de vie de cette insatiable globetrotter. Vous écoutez Les Étincelles, le podcast Excellia.

  • Sofiane

    Moi c'est Sofiane, actuellement j'ai 21 ans. J'ai grandi à Nantes premièrement et ensuite en région nantaise, seul avec ma maman parce que je suis issu d'une famille monoparentale. Mon adolescence elle est marquée principalement... Par la maladie de ma maman, qui a eu premièrement une bronchopneumopathie, puis ensuite un cancer des poumons. Donc c'était pas forcément facile à gérer. Durant mon adolescence, je pensais que c'est ce qui avait causé quelques petites bêtises que je faisais, c'était ma façon d'échapper à ça. Et puis aussi c'était marqué par quelques petits boulots à droite à gauche, histoire moi d'avoir de l'argent de poche, parce que financièrement c'est compliqué, et puis du coup ça permettait de l'aider un petit peu. En première, j'ai aussi la chance de partir à Seattle pour un échange scolaire. C'était la première fois que je quittais la France. Donc au début, je n'étais pas rassuré. J'ai même eu un gros coup de stress quand j'ai appris que je partais. J'ai pleuré, je me suis dit je ne suis pas sûr de vouloir y aller parce que c'est la première fois que je partais loin de ma maman. Mais finalement, c'était une superbe expérience, même si je sais que ça n'a pas été forcément facile pour ma maman aussi. Déjà financièrement, ça a été beaucoup de sacrifices pour que je puisse partir. Et puis même émotionnellement. Je pense que quand on vit seul avec son fils, c'est compliqué de le voir partir. Je pense que c'était plus dur pour elle que pour moi d'ailleurs. Ce voyage a eu une grosse influence sur moi. Déjà c'est la première fois que je quittais la France. Et c'est la première fois aussi que je découvrais une nouvelle culture. Et en fait ça a été une grande découverte. Je me suis découvert une passion qui était l'échange avec les gens et le partage de cultures. Et ça m'a donné par la suite le goût du voyage. Je pense que c'est un peu le début de tout pour moi. Ma maman m'a transmis pas mal de valeurs, surtout plus que des valeurs, même un certain trait de caractère. J'ai un bon caractère bien trempé, un peu têtu, une certaine rigueur et une détermination. J'ai toujours vu ma maman seule qui se battait pour faire les choses. Et je pense qu'aujourd'hui ça m'a donné mon côté combatif et qui fait que je lâche rien dans la vie. Quand j'étais en terminale, à mes 17 ans, pendant le confinement, ma maman est décédée de son cancer. C'était une épreuve pas facile, forcément à 17 ans quand on perd sa maman et qu'on se retrouve orphelin, c'est compliqué. Mais c'est quelque chose que je ne changerai pas dans ma vie. Même si ce n'est pas facile, ça a fait la personne que je suis aujourd'hui. Ça m'a appris à être beaucoup plus indépendant, beaucoup plus débrouillard. J'ai eu la chance d'être accompagné par mon oncle et ma tante, qui pendant 6 mois m'ont hébergé et m'ont aidé. J'aime dire que je m'en suis sorti tout seul, mais ce n'est pas forcément vrai s'ils n'avaient pas été là. Ça aurait été très compliqué parce que 17 ans, se retrouver tout seul, je pense qu'aujourd'hui c'est les personnes envers lesquelles je suis le plus reconnaissant. Ça m'a fait mûrir aussi. À 17 ans, on ne se rend pas forcément compte de ce que c'est la mort en fait. Et perdre comme ça une personne si proche, si jeune, ça nous fait réaliser que le temps sur cette terre, il n'est pas... Rien n'est garanti, notre temps est compté, tout peut s'arrêter du jour au lendemain et il faut profiter à fond de la vie en fait. Il faut donner son maximum pour faire tout ce qu'on a de mieux sur cette terre et profiter aussi à fond. Même si ce n'était pas une épreuve facile, je sais que ma maman n'aurait pas voulu que j'abandonne mais que je me tourne vers le futur, donc c'est ce que j'ai décidé de faire. Donc au décès de ma maman, il y a mon oncle et ma tante qui m'ont hébergé pendant six mois, avant du coup que j'arrive à La Rochelle en septembre 2020, pour du coup commencer mon DUT tech de co à La Rochelle. Donc c'est un nouveau départ pour moi, premier appart, début de la vie tout seul, mais c'est aussi une bonne rampe de lancement pour une nouvelle vie on va dire. A la fin de mon DUT technique de commercialisation, je pense à mes études. Étant déjà à La Rochelle, je décide de porter mon attention vers Excelia. J'avais déjà entendu parler de l'école et du coup du master grande école, qui a l'avantage d'être plutôt généraliste, étant donné que je ne savais pas forcément ce que je voulais faire à ce moment-là. Il y a une chose qui m'intéressait principalement aussi, c'était les missions humacité et climacité, qui pouvaient se faire à l'étranger, enfin il y en avait une qui était obligatoire à l'étranger sur les deux. En ayant l'envie de voyager, je me suis dit que ça peut être un bon moyen d'allier les études et mon goût du voyage. C'est pour ça que j'ai décidé de postuler pour le master de grande école d'Excelia. J'arrive à Excelia en septembre 2022 pour ma troisième année d'études supérieures. Et en janvier, je suis parti pour faire ma mission Humacité. C'est une mission à but humanitaire. Je suis parti en Tanzanie, dans une école à Arusha, près du Kilimanjaro, pour donner des cours à des enfants et surtout aider l'institutrice et la directrice de l'école, qui étaient en manque de moyens humains. J'ai beaucoup aidé à jouer avec les enfants pendant les récréations, à faire la cuisine, à les aider durant les cours de mathématiques et d'anglais. Il y avait des choses qu'ils ne comprenaient pas. Et puis c'était une expérience vraiment fantastique. Je me suis retrouvé dans un endroit qui était... Loin des standards de vie français, on n'avait pas d'eau faude, on avait des grandes coupures d'électricité qui pouvaient durer quelques heures tous les jours. Et en fait c'est une expérience et une grande leçon de vie. On apprend à vivre des petites choses de la vie, on relativise sur notre vie aussi. Et puis c'est aussi la découverte d'une nouvelle culture, la culture tanzanienne, qui est la découverte de beaucoup de personnes de plein de nationalités aussi, parce que l'association avec laquelle on est parti, On était dans un grand foyer avec plein de jeunes du monde entier. Le soir, il y avait beaucoup de discussions entre nous sur nos cultures, sur nos pays, comment ça se passait. C'était vraiment une expérience qui est fantastique. Peut-être la plus belle expérience que j'ai faite de ma vie. Même si ce n'était pas facile tous les jours, parce que j'ai vu des choses très compliquées. Par exemple, un jour à l'école, il y a eu un enfant qui arrivait tout le temps en retard. On se demandait pourquoi, elle arrivait tout le temps en retard et tout le temps en pleurs Et elle voulait pas nous expliquer pourquoi Et un jour, on réussit à lui faire parler Et elle nous a dit qu'en fait tous les jours quasiment Elle se faisait violer par son père, par son oncle, par son frère Et là c'est un coup de massue. Et en fait tu te rends compte que tu peux rien faire parce que malheureusement c'est un pays qui est corrompu. Donc en fait même si t'allais voir la police, ce que nous disait l'électrice de l'école, les familles corrompent la police, après il se passe rien, c'est encore pire pour l'enfant. Et en fait ça nous fait encore plus relativiser sur la vie en France. Ouais ça nous donne une autre vision de la vie en fait. Quand je rentre de la Tanzanie, directement je me dis Waouh ! C'était la plus belle expérience que j'ai vécue de ma vie jusqu'ici. J'ai envie de revivre ce genre d'expérience. Je cherche des moyens de continuer à voyager tout en alliant les études. Et c'est à ce moment-là que j'entends parler du programme Disney. Le programme Disney, c'est un partenariat entre Excelia et Disney World qui permet de partir un semestre à l'étranger, à Disney World, tout en partant au tout début, partir deux semaines dans une université américaine en ayant deux semaines de cours en accéléré très intensifs. Puis ensuite, de partir à Disney World, à Orlando, et de faire deux métiers différents, un qui dure trois mois et ensuite un autre sur les trois mois suivants. Pour ma part, au début, j'ai travaillé à Pizza Fari, qui est un restaurant de pizza dans le parc Animal Kingdom. Puis ensuite, j'ai travaillé en tant qu'hôte dans le restaurant Cinderella's Royal Table, qui est le restaurant qui est dans le château à Magic Kingdom. Donc, la vraie vie magique. Tous les jours, tu te lèves, tu vas travailler dans un château. C'est quelque chose d'incroyable. Tu es au cœur de la magie. Pas la possibilité de faire plus magique et plus Disney que ça, je pense. On a beaucoup de liberté pour créer de la magie. Par exemple, on voit un enfant qui est un peu triste, on peut lui offrir un cupcake, un cookie, pour rendre cette journée magique et que le guest se sente spécial. Et en fait, c'est quelque chose d'incroyable, parce que quand tu fais sourire les gens, que tu les rends heureux au travail, toi aussi ça te rend heureux, et tu vas au travail avec le sourire. Le programme Disney pour moi c'était une expérience incroyable. Premièrement, ça a été la première fois que j'avais une expérience professionnelle aussi longue, de 6 mois, qui plus est dans un pays anglophone, donc avec pas forcément la même culture. Disney c'est un endroit qui accueille des gens du monde entier, donc on apprend à se comporter différemment avec les personnes de chaque culture. Il y a des cultures où les gens sont plus réservés, d'autres où ils sont plus ouverts, donc des cultures où il faut être plus direct. Aussi il y a des gens qui viennent travailler du monde entier. Et c'est je pense la plus grande richesse de ce programme parce que on se fait des amis du monde entier, on découvre des cultures du monde entier. On fait d'énormes progrès en anglais, ce qui est quand même pas négligeable dans le monde actuel, surtout quand on veut travailler dans le commerce. Donc là actuellement, je suis dans l'attente de mes résultats pour ma spécialisation Master 2. J'ai demandé un master en management de projet, donc je croise les doigts, j'espère être pris. Donc il sera en alternance, mais j'aimerais bien travailler dans le domaine naval en management de projet. Sachez que je suis à La Rochelle, que j'habite à La Rochelle, ça me permettrait de rester dans la région et d'être dans un secteur qui bouge pas mal. Et puis ensuite, par la suite, après les études, j'aimerais bien continuer à allier le travail et le voyage. Il y a plusieurs options qui s'offrent à moi, soit essayer de trouver un travail en distanciel qui me permet de voyager tout en étant sur mon ordi. Ça peut être un choix, ou sinon je me vois bien pendant quelques années faire des saisons en restauration aux quatre coins du monde afin de découvrir le monde entier. Et si je pouvais donner un conseil aux jeunes garçons que j'étais quand j'étais... Au lycée, je lui dirais que dans la vie, même s'il y a des épreuves qui sont compliquées, tout arrive pour une raison, et qu'en fait, il ne faut pas s'arrêter au moment même, et qu'à chaque fois, quand tu regarderas ton passé, tu te diras ah ouais, c'est arrivé mais finalement, ça m'a permis de faire de belles choses, de grandir, et qu'il ne faut avoir aucun regret, et juste ne pas lâcher, parce que même s'il y a des épreuves dans la vie, c'est ce qui te construit, et qui fait la personne que tu seras demain.

  • Vous venez d'écouter Les étincelles, le podcast Excelia. Dans le prochain épisode, découvrez une nouvelle histoire d'un étudiant. Retrouvez-nous sur Instagram avec le compte Excelia Group.

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