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Les Étincelles

Julian : Naviguer entre passion, leadership et engagement

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12min |03/06/2025
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12min |03/06/2025
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Description

De sa passion pour la voile, Julian a gardé le goût du leadership et du dépassement de soi. Fixer un cap, anticiper les vents, tenir bon la barre et fédérer son équipage… à 20 ans, Julian n’a pas peur des défis ni des responsabilités, et sait déjà naviguer avec assurance. Ancien Président de l’association Isse’o pendant 1 an, ce jeune homme très dynamique et ouvert sur le monde pose la question : qu’avez-vous envie d’accomplir pour changer le monde ?


"Les Étincelles", le podcast qui illumine des chemins inspirants et des choix courageux qui peuvent transformer une vie. Plongez dans un monde d'histoires authentiques et émouvantes, où chaque épisode est une immersion captivante dans des récits de parcours scolaires, d'expériences internationales, et de moments de courage.


Retrouvez-nous également sur 👉 https://www.excelia-group.fr/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    De sa passion pour la voile, Julien a gardé le goût du leadership et du dépassement de soi. Fixer un cap, anticiper les vents, tenir bon la barre et fédérer son équipage. À 20 ans, Julien n'a pas peur des défis ni des responsabilités et s'est déjà navigué avec assurance. Ancien président de l'association Isse'o, ce jeune homme très dynamique et altruiste pose la question « Qu'avez-vous envie d'accomplir pour changer le monde ? » Vous écoutez Les Épincelles, le podcast Excelia.

  • Julian

    Ma passion pour la voile a commencé dès mon plus jeune âge avec mes grands-parents. Je suis originaire de Nantes, donc Nantes c'est à proximité de Port-Nichet, La Bôle, Passe-sur-Mer. Mon grand-père a été professeur de voile pendant des années. Étant professeur de sport, il m'a transpilé le goût et la passion pour le sport et à l'issue de... différents stages sur les bases nautiques au bord de l'Erdre, c'est là qu'est née cette passion-là. J'ai commencé à environ 6 ou 7 ans, pendant les vacances scolaires, à faire de la voile. Et c'est vrai que ça a toujours été quelque chose qui m'a vraiment animé, parce que mes parents ont le goût de la mer aussi, on partait souvent tous les deux ans en catamaran dans la Méditerranée. Donc c'est vraiment été quelque chose pour moi qui a été révélateur, parce que la mer c'est, je dirais peut-être pas ma safe place, mais c'est toujours intéressant de retourner à la mer, d'aller se baigner, d'aller sur la plage, parce qu'il y a l'odeur de l'écume, etc. Ce que j'aime dans la voile, et c'est ce que j'ai retrouvé dans la voile en compétition avec Célia, et surtout avec l'association ICO, lors de ma première année, c'est vraiment cet esprit de cohésion et cette liberté qu'on a en mer. Parce qu'on est une équipe, donc le bateau ne fonctionnera pas si on est tout seul. Il faut cinq membres, et une fois qu'on a trouvé nos coéquipiers avec lesquels on s'entend très bien et qu'on a une communication, même des fois non-verbale, c'est là qu'on va pouvoir vraiment se retrouver. Et je dis liberté aussi, parce que là en mer, c'est notre liberté. On va là où on veut, quand on le veut. C'est cette liberté-là et cette cohésion, je pense. Exceller à La Rochelle, ça a tout d'abord été pour son parcours de master à grande école, donc sur cinq ans. Et pourquoi La Rochelle en particulier ? Premièrement parce que c'était le campus le plus ancien, le plus grand, avec le plus d'associations et c'était à côté de la mer. Géographiquement, c'était près de Nantes. J'ai été intéressé par l'association ICO. De ce fait-là, j'ai passé les entretiens, j'ai été admis et je suis très content d'avoir été admis à Exceller. J'ai découvert l'association ICO lors des Portes ouvertes. C'est vraiment une association qui m'a directement intéressé du fait que ce soit de la voile. J'ai intégré ICO dans ma première année, en 2023. J'ai directement intégré le pôle équipage. ICO au global, c'est une association de voile qui propose des événements sportifs au niveau de la voile pour son pôle équipage, mais elle propose aussi d'autres événements, que ce soit des sorties en catamaran, des soirées. On fait des visites de musées, on fait des initiations à la voile en général. C'est une association qui regroupe un peu moins de 50 membres. En avril dernier, en avril 2024, j'ai eu la chance d'avoir été élu en tant que président de l'association, ce qui m'a permis de driver l'association sur tous les mandats derniers, donc 2024-2025. Je voulais insuffler déjà du dynamisme. Mon objectif, c'était de redonner vie à cette association-là à travers différents événements, donc comme j'ai pu le dire, des initiations, et surtout repartir sur cet aspect compétition. On a eu cet esprit de cohésion toute l'année. C'était un vrai travail collectif pour, au final, on a... On a mis en place 17 événements, regroupant pour plus de 200 participants sur la totalité de l'année. Donc 17 événements sur une association étudiante sur le campus de La Rochelle, c'est, je ne dirais pas inédit, mais c'est une conséquence. La présidence de l'association, ça m'a appris énormément de choses. Les fonctions du président, c'est d'abord de driver son équipe, parce que dans une association, dans le modèle Excellia en général, on commence un mandat à trois personnes, donc uniquement le bureau, pour ensuite évoluer avec un nombre de... de responsables. Dans notre cas ICO, on était 5 membres du bureau et 5 responsables. Ma fonction, c'était de diriger, de leader les équipes pour leur donner la marche à suivre, pour valider les projets parce que nous, on a été, par les membres du bureau du Mans, on a suivi le PMA renforcé, donc c'est le projet managériel associatif renforcé sur un mois. C'est un module qui va nous permettre d'apprendre toutes les clés pour avoir un bon bureau, savoir manager les équipes, gestion financière. et gestion des risques surtout parce qu'en étant en mer, on est beaucoup plus amené à avoir des risques. Ça a été vraiment de lider l'équipe, leur donner les conseils quand il y avait besoin, les supporter. On est ICO, on est une grande famille. C'était un vrai défi pour moi parce que manager 7 personnes en direct et une grosse équipe derrière, c'est quand même quelques responsabilités parce qu'on va être amené à manager des personnes avec des profils très différents à chaque fois. Toutefois, j'en garde une très bonne expérience et j'en sors vraiment grandi. parce que j'ai appris énormément de choses. Le Sénat étudiant, c'est une nouvelle instance d'Excelia. qui a pour but d'inclure encore plus les étudiants dans les directions stratégiques d'Excelia. Ça veut dire que ça regroupe l'ensemble des ambassadeurs, que ce soit sur les différents campus, les délégués de classe et les membres des associations, donc tous les responsables associatifs. Il y a environ 350 sénateurs. Les sénateurs, on essaye de les réunir trois fois par an pour discuter des orientations stratégiques d'Excelia Business School et avoir un peu cette fonction débat, comme ce qu'on pourrait retrouver au Sénat en instance politique, pour faire grandir. Premièrement cette école et pour faire remonter les voix des étudiants. En 2024, j'ai été élu en tant que vice-président suppléant au Sénat étudiant. Notre objectif, c'est de fédérer tous les sénateurs autour de ce Sénat et de les inclure par des sondages, savoir si les sujets vont les intéresser, savoir s'il est nécessaire de retravailler tous ces sujets-là. Et après, de leur faire un feedback. Ils ont apporté leurs graines quelque part, mais est-ce que nous, on a pu faire que cette graine a évolué ou pas ? Pour moi, un bon leader, c'est quelqu'un qui va comprendre ses équipes et qui va pouvoir les faire grandir sur une période donnée. Un leader, c'est quelqu'un qui va pouvoir donner les clés à son équipe pour réussir, bien les former, bien les manager, bien les supporter et les faire grandir. Dans mon parcours avec Célia, j'ai eu la chance et l'opportunité de partir plusieurs fois à l'international, en commençant par le Danemark à Copenhague, puis plus récemment au Népal pour mon projet Humacité. Nous sommes partis à deux, mon ami et moi, pour une période de deux mois, janvier et février 2024. Nous sommes partis donner de notre temps dans une école à 150 km de Katmandou, ce qui représente environ 7 heures de bus. Il a fait très chaud, quelque chose qu'on aurait... pas pu du tout imaginer. Il faisait froid la nuit mais très chaud la journée. Il y avait beaucoup de poussière parce que les routes ne sont pas goudronnées. Dans cette école, nous participions à la vie de l'école, c'est-à-dire que nous remplaçions les professeurs absents sur des matières telles que les cours d'anglais, les cours de mathématiques. Nous entretenions l'école, nous participions à la cuisine avec les personnes en charge de la cuisine et une grosse partie de notre mission, ça a été de participer à la construction de nouvelles salles de classe. C'était très physique. On a pu avoir des interactions vraiment fortes avec les villageois, avec les enfants. Et du fait de travailler dans une école, ça nous met aussi une proximité avec les parents. Et donc de ça, on a pu avoir des superbes expériences avec certains, les frères des enfants qui étaient dans l'école, qui avaient à peu près notre âge. Donc c'était aller jouer au foot, parfois c'était aller boire une bière au restaurant du village. C'est des interactions que je n'avais jamais eues durant mes voyages, parce que j'ai aussi la chance de pas mal voyager. Et c'est vrai que c'est une forme d'aventure qu'on ne retrouverait pas à part partir en mission humanitaire. De ce que j'ai ressenti, de ce que j'ai appris durant mon voyage au Népal, c'était qu'au final, en France ou en général en Europe, on se prend la tête pour pas grand-chose, parce qu'au Népal, ils vivaient très très simplement, ils avaient toujours le sourire, ils avaient toujours la banane. C'est plutôt simple, les gens sont hyper joviales, on a une question à poser à quelqu'un dans la rue, il va facilement nous répondre, il va nous donner de beaux conseils, plusieurs fois, il nous a même accompagnés là où on devait aller. De ce que je retiens de ce voyage au global, Il faut être super ouvert à tout ce qu'on a pu voir parce que c'est vrai que le choc culturel avec la religion, c'est très particulier sur les relations avec la mort, la relation avec les autres. Choisir des bonnes personnes pour partir en voyage, c'est très très important et au final, ça a été le coup de cœur de ce voyage. Mais en tant que tel, est-ce que j'ai vraiment appris des choses sur moi ? Le dépassement physique, je pense, parce qu'on a eu là aussi la chance de mal dormir et de faire des grosses randonnées. J'ai appris que c'était super important de passer du temps seul. en France ou à l'international. Avec mes parents, j'ai eu l'occasion de beaucoup voyager. Donc c'est pour ça que ça fera la petite transition avec le Népal, c'est que le Népal c'était aussi à mi-distance de Taïwan. Taïwan c'est un pays d'Asie que je n'ai jamais vu, que je n'y suis jamais allé. Et donc Taïwan propose une formation qui est relativement intéressante pour moi avec une triple accréditation. Donc je pars dans l'université NCCUC qui se situe dans l'ouest de Taipé, la capitale. Et je l'ai aussi choisi parce que j'aime beaucoup la montagne, d'où le Népal. Après cette année-là, je vais essayer de me tourner vers le secteur de la santé. En 2024, j'ai eu la chance de faire un stage en bloc opératoire dans une clinique privée à Bordeaux. Travailler en commerce. Pour des boîtes du secteur médical, c'est vraiment l'occasion de se lever le matin et de se dire « aujourd'hui je vais vendre une prothèse de genoux qui va permettre à quelqu'un d'autre de remarcher » . Le secteur de la santé est un secteur très très exigeant et c'est à ça que je vais me confronter au moins sur la première partie de mon parcours professionnel pour donner un sens à mon travail. Le conseil que je pourrais donner aux étudiants, aux futurs étudiants, ce serait toujours sortir de sa zone de confort et essayer de se dépasser. Que ce soit dans son parcours professionnel, dans son éducation par rapport aux différents parcours qu'on peut suivre, différents stages, tout le temps d'aller essayer de chercher plus haut. On va en apprendre beaucoup plus que si on reste uniquement reposé sur nos acquis. Un autre point que je pourrais conseiller, c'est être très très organisé pour réussir à conseiller une vie personnelle, une vie associative et surtout avoir le point central de ça, c'est les cours. Ne pas tout faire à la dernière minute, que ce soit les révisions, la planification d'événements, etc. Et c'est ça que j'ai pu en apprendre de la vie associative, c'est que soit dans notre vie professionnelle, dans la recherche d'un stage, toujours tout anticiper, tout est un projet à monter au final, que ce soit le parcours pro, rechercher un stage ou un projet associatif. Prendre des responsabilités quand on est jeune, c'est quelque chose que je peux recommander à 100% parce qu'on va vraiment en apprendre sur soi. De ce fait-là, on va pouvoir en apprendre sur les autres. Les autres vont pouvoir nous apprendre beaucoup de choses aussi sur nous. Prendre des responsabilités, c'est aussi prendre des risques, c'est prendre des décisions qui vont donner un tournant stratégique à l'équipage sur le bateau, soit dans l'associatif, à prendre des décisions qui ne plaisent pas à tout le monde mais qui sont super importantes pour l'intérêt collectif. Donner du sens à son travail, c'est se lever le matin en disant qu'on va aller faire le bien autour de soi et c'est aller faire aussi ce qu'on aime. Pour moi, travailler dans le médical, ça donne un sens. Avoir fait de la voile à la Rochelle, ça donne un sens à ce qu'on fait. Et puis au final, donner un sens, c'est fédérer toute une équipe et leur donner un objectif commun. Et puis nous, si on est content de faire ce qu'on fait, qu'on donne un réel sens à notre travail, on va pouvoir fédérer une équipe et apporter toute une cohésion qui va être hyper importante pour la pérennité de l'association, pour la pérennité d'un parcours professionnel.

  • Speaker #0

    Dans le prochain épisode, découvrez une nouvelle histoire d'un étudiant. Retrouvez-nous sur Instagram avec le compte Excelia Group.

Description

De sa passion pour la voile, Julian a gardé le goût du leadership et du dépassement de soi. Fixer un cap, anticiper les vents, tenir bon la barre et fédérer son équipage… à 20 ans, Julian n’a pas peur des défis ni des responsabilités, et sait déjà naviguer avec assurance. Ancien Président de l’association Isse’o pendant 1 an, ce jeune homme très dynamique et ouvert sur le monde pose la question : qu’avez-vous envie d’accomplir pour changer le monde ?


"Les Étincelles", le podcast qui illumine des chemins inspirants et des choix courageux qui peuvent transformer une vie. Plongez dans un monde d'histoires authentiques et émouvantes, où chaque épisode est une immersion captivante dans des récits de parcours scolaires, d'expériences internationales, et de moments de courage.


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    De sa passion pour la voile, Julien a gardé le goût du leadership et du dépassement de soi. Fixer un cap, anticiper les vents, tenir bon la barre et fédérer son équipage. À 20 ans, Julien n'a pas peur des défis ni des responsabilités et s'est déjà navigué avec assurance. Ancien président de l'association Isse'o, ce jeune homme très dynamique et altruiste pose la question « Qu'avez-vous envie d'accomplir pour changer le monde ? » Vous écoutez Les Épincelles, le podcast Excelia.

  • Julian

    Ma passion pour la voile a commencé dès mon plus jeune âge avec mes grands-parents. Je suis originaire de Nantes, donc Nantes c'est à proximité de Port-Nichet, La Bôle, Passe-sur-Mer. Mon grand-père a été professeur de voile pendant des années. Étant professeur de sport, il m'a transpilé le goût et la passion pour le sport et à l'issue de... différents stages sur les bases nautiques au bord de l'Erdre, c'est là qu'est née cette passion-là. J'ai commencé à environ 6 ou 7 ans, pendant les vacances scolaires, à faire de la voile. Et c'est vrai que ça a toujours été quelque chose qui m'a vraiment animé, parce que mes parents ont le goût de la mer aussi, on partait souvent tous les deux ans en catamaran dans la Méditerranée. Donc c'est vraiment été quelque chose pour moi qui a été révélateur, parce que la mer c'est, je dirais peut-être pas ma safe place, mais c'est toujours intéressant de retourner à la mer, d'aller se baigner, d'aller sur la plage, parce qu'il y a l'odeur de l'écume, etc. Ce que j'aime dans la voile, et c'est ce que j'ai retrouvé dans la voile en compétition avec Célia, et surtout avec l'association ICO, lors de ma première année, c'est vraiment cet esprit de cohésion et cette liberté qu'on a en mer. Parce qu'on est une équipe, donc le bateau ne fonctionnera pas si on est tout seul. Il faut cinq membres, et une fois qu'on a trouvé nos coéquipiers avec lesquels on s'entend très bien et qu'on a une communication, même des fois non-verbale, c'est là qu'on va pouvoir vraiment se retrouver. Et je dis liberté aussi, parce que là en mer, c'est notre liberté. On va là où on veut, quand on le veut. C'est cette liberté-là et cette cohésion, je pense. Exceller à La Rochelle, ça a tout d'abord été pour son parcours de master à grande école, donc sur cinq ans. Et pourquoi La Rochelle en particulier ? Premièrement parce que c'était le campus le plus ancien, le plus grand, avec le plus d'associations et c'était à côté de la mer. Géographiquement, c'était près de Nantes. J'ai été intéressé par l'association ICO. De ce fait-là, j'ai passé les entretiens, j'ai été admis et je suis très content d'avoir été admis à Exceller. J'ai découvert l'association ICO lors des Portes ouvertes. C'est vraiment une association qui m'a directement intéressé du fait que ce soit de la voile. J'ai intégré ICO dans ma première année, en 2023. J'ai directement intégré le pôle équipage. ICO au global, c'est une association de voile qui propose des événements sportifs au niveau de la voile pour son pôle équipage, mais elle propose aussi d'autres événements, que ce soit des sorties en catamaran, des soirées. On fait des visites de musées, on fait des initiations à la voile en général. C'est une association qui regroupe un peu moins de 50 membres. En avril dernier, en avril 2024, j'ai eu la chance d'avoir été élu en tant que président de l'association, ce qui m'a permis de driver l'association sur tous les mandats derniers, donc 2024-2025. Je voulais insuffler déjà du dynamisme. Mon objectif, c'était de redonner vie à cette association-là à travers différents événements, donc comme j'ai pu le dire, des initiations, et surtout repartir sur cet aspect compétition. On a eu cet esprit de cohésion toute l'année. C'était un vrai travail collectif pour, au final, on a... On a mis en place 17 événements, regroupant pour plus de 200 participants sur la totalité de l'année. Donc 17 événements sur une association étudiante sur le campus de La Rochelle, c'est, je ne dirais pas inédit, mais c'est une conséquence. La présidence de l'association, ça m'a appris énormément de choses. Les fonctions du président, c'est d'abord de driver son équipe, parce que dans une association, dans le modèle Excellia en général, on commence un mandat à trois personnes, donc uniquement le bureau, pour ensuite évoluer avec un nombre de... de responsables. Dans notre cas ICO, on était 5 membres du bureau et 5 responsables. Ma fonction, c'était de diriger, de leader les équipes pour leur donner la marche à suivre, pour valider les projets parce que nous, on a été, par les membres du bureau du Mans, on a suivi le PMA renforcé, donc c'est le projet managériel associatif renforcé sur un mois. C'est un module qui va nous permettre d'apprendre toutes les clés pour avoir un bon bureau, savoir manager les équipes, gestion financière. et gestion des risques surtout parce qu'en étant en mer, on est beaucoup plus amené à avoir des risques. Ça a été vraiment de lider l'équipe, leur donner les conseils quand il y avait besoin, les supporter. On est ICO, on est une grande famille. C'était un vrai défi pour moi parce que manager 7 personnes en direct et une grosse équipe derrière, c'est quand même quelques responsabilités parce qu'on va être amené à manager des personnes avec des profils très différents à chaque fois. Toutefois, j'en garde une très bonne expérience et j'en sors vraiment grandi. parce que j'ai appris énormément de choses. Le Sénat étudiant, c'est une nouvelle instance d'Excelia. qui a pour but d'inclure encore plus les étudiants dans les directions stratégiques d'Excelia. Ça veut dire que ça regroupe l'ensemble des ambassadeurs, que ce soit sur les différents campus, les délégués de classe et les membres des associations, donc tous les responsables associatifs. Il y a environ 350 sénateurs. Les sénateurs, on essaye de les réunir trois fois par an pour discuter des orientations stratégiques d'Excelia Business School et avoir un peu cette fonction débat, comme ce qu'on pourrait retrouver au Sénat en instance politique, pour faire grandir. Premièrement cette école et pour faire remonter les voix des étudiants. En 2024, j'ai été élu en tant que vice-président suppléant au Sénat étudiant. Notre objectif, c'est de fédérer tous les sénateurs autour de ce Sénat et de les inclure par des sondages, savoir si les sujets vont les intéresser, savoir s'il est nécessaire de retravailler tous ces sujets-là. Et après, de leur faire un feedback. Ils ont apporté leurs graines quelque part, mais est-ce que nous, on a pu faire que cette graine a évolué ou pas ? Pour moi, un bon leader, c'est quelqu'un qui va comprendre ses équipes et qui va pouvoir les faire grandir sur une période donnée. Un leader, c'est quelqu'un qui va pouvoir donner les clés à son équipe pour réussir, bien les former, bien les manager, bien les supporter et les faire grandir. Dans mon parcours avec Célia, j'ai eu la chance et l'opportunité de partir plusieurs fois à l'international, en commençant par le Danemark à Copenhague, puis plus récemment au Népal pour mon projet Humacité. Nous sommes partis à deux, mon ami et moi, pour une période de deux mois, janvier et février 2024. Nous sommes partis donner de notre temps dans une école à 150 km de Katmandou, ce qui représente environ 7 heures de bus. Il a fait très chaud, quelque chose qu'on aurait... pas pu du tout imaginer. Il faisait froid la nuit mais très chaud la journée. Il y avait beaucoup de poussière parce que les routes ne sont pas goudronnées. Dans cette école, nous participions à la vie de l'école, c'est-à-dire que nous remplaçions les professeurs absents sur des matières telles que les cours d'anglais, les cours de mathématiques. Nous entretenions l'école, nous participions à la cuisine avec les personnes en charge de la cuisine et une grosse partie de notre mission, ça a été de participer à la construction de nouvelles salles de classe. C'était très physique. On a pu avoir des interactions vraiment fortes avec les villageois, avec les enfants. Et du fait de travailler dans une école, ça nous met aussi une proximité avec les parents. Et donc de ça, on a pu avoir des superbes expériences avec certains, les frères des enfants qui étaient dans l'école, qui avaient à peu près notre âge. Donc c'était aller jouer au foot, parfois c'était aller boire une bière au restaurant du village. C'est des interactions que je n'avais jamais eues durant mes voyages, parce que j'ai aussi la chance de pas mal voyager. Et c'est vrai que c'est une forme d'aventure qu'on ne retrouverait pas à part partir en mission humanitaire. De ce que j'ai ressenti, de ce que j'ai appris durant mon voyage au Népal, c'était qu'au final, en France ou en général en Europe, on se prend la tête pour pas grand-chose, parce qu'au Népal, ils vivaient très très simplement, ils avaient toujours le sourire, ils avaient toujours la banane. C'est plutôt simple, les gens sont hyper joviales, on a une question à poser à quelqu'un dans la rue, il va facilement nous répondre, il va nous donner de beaux conseils, plusieurs fois, il nous a même accompagnés là où on devait aller. De ce que je retiens de ce voyage au global, Il faut être super ouvert à tout ce qu'on a pu voir parce que c'est vrai que le choc culturel avec la religion, c'est très particulier sur les relations avec la mort, la relation avec les autres. Choisir des bonnes personnes pour partir en voyage, c'est très très important et au final, ça a été le coup de cœur de ce voyage. Mais en tant que tel, est-ce que j'ai vraiment appris des choses sur moi ? Le dépassement physique, je pense, parce qu'on a eu là aussi la chance de mal dormir et de faire des grosses randonnées. J'ai appris que c'était super important de passer du temps seul. en France ou à l'international. Avec mes parents, j'ai eu l'occasion de beaucoup voyager. Donc c'est pour ça que ça fera la petite transition avec le Népal, c'est que le Népal c'était aussi à mi-distance de Taïwan. Taïwan c'est un pays d'Asie que je n'ai jamais vu, que je n'y suis jamais allé. Et donc Taïwan propose une formation qui est relativement intéressante pour moi avec une triple accréditation. Donc je pars dans l'université NCCUC qui se situe dans l'ouest de Taipé, la capitale. Et je l'ai aussi choisi parce que j'aime beaucoup la montagne, d'où le Népal. Après cette année-là, je vais essayer de me tourner vers le secteur de la santé. En 2024, j'ai eu la chance de faire un stage en bloc opératoire dans une clinique privée à Bordeaux. Travailler en commerce. Pour des boîtes du secteur médical, c'est vraiment l'occasion de se lever le matin et de se dire « aujourd'hui je vais vendre une prothèse de genoux qui va permettre à quelqu'un d'autre de remarcher » . Le secteur de la santé est un secteur très très exigeant et c'est à ça que je vais me confronter au moins sur la première partie de mon parcours professionnel pour donner un sens à mon travail. Le conseil que je pourrais donner aux étudiants, aux futurs étudiants, ce serait toujours sortir de sa zone de confort et essayer de se dépasser. Que ce soit dans son parcours professionnel, dans son éducation par rapport aux différents parcours qu'on peut suivre, différents stages, tout le temps d'aller essayer de chercher plus haut. On va en apprendre beaucoup plus que si on reste uniquement reposé sur nos acquis. Un autre point que je pourrais conseiller, c'est être très très organisé pour réussir à conseiller une vie personnelle, une vie associative et surtout avoir le point central de ça, c'est les cours. Ne pas tout faire à la dernière minute, que ce soit les révisions, la planification d'événements, etc. Et c'est ça que j'ai pu en apprendre de la vie associative, c'est que soit dans notre vie professionnelle, dans la recherche d'un stage, toujours tout anticiper, tout est un projet à monter au final, que ce soit le parcours pro, rechercher un stage ou un projet associatif. Prendre des responsabilités quand on est jeune, c'est quelque chose que je peux recommander à 100% parce qu'on va vraiment en apprendre sur soi. De ce fait-là, on va pouvoir en apprendre sur les autres. Les autres vont pouvoir nous apprendre beaucoup de choses aussi sur nous. Prendre des responsabilités, c'est aussi prendre des risques, c'est prendre des décisions qui vont donner un tournant stratégique à l'équipage sur le bateau, soit dans l'associatif, à prendre des décisions qui ne plaisent pas à tout le monde mais qui sont super importantes pour l'intérêt collectif. Donner du sens à son travail, c'est se lever le matin en disant qu'on va aller faire le bien autour de soi et c'est aller faire aussi ce qu'on aime. Pour moi, travailler dans le médical, ça donne un sens. Avoir fait de la voile à la Rochelle, ça donne un sens à ce qu'on fait. Et puis au final, donner un sens, c'est fédérer toute une équipe et leur donner un objectif commun. Et puis nous, si on est content de faire ce qu'on fait, qu'on donne un réel sens à notre travail, on va pouvoir fédérer une équipe et apporter toute une cohésion qui va être hyper importante pour la pérennité de l'association, pour la pérennité d'un parcours professionnel.

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"Les Étincelles", le podcast qui illumine des chemins inspirants et des choix courageux qui peuvent transformer une vie. Plongez dans un monde d'histoires authentiques et émouvantes, où chaque épisode est une immersion captivante dans des récits de parcours scolaires, d'expériences internationales, et de moments de courage.


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    De sa passion pour la voile, Julien a gardé le goût du leadership et du dépassement de soi. Fixer un cap, anticiper les vents, tenir bon la barre et fédérer son équipage. À 20 ans, Julien n'a pas peur des défis ni des responsabilités et s'est déjà navigué avec assurance. Ancien président de l'association Isse'o, ce jeune homme très dynamique et altruiste pose la question « Qu'avez-vous envie d'accomplir pour changer le monde ? » Vous écoutez Les Épincelles, le podcast Excelia.

  • Julian

    Ma passion pour la voile a commencé dès mon plus jeune âge avec mes grands-parents. Je suis originaire de Nantes, donc Nantes c'est à proximité de Port-Nichet, La Bôle, Passe-sur-Mer. Mon grand-père a été professeur de voile pendant des années. Étant professeur de sport, il m'a transpilé le goût et la passion pour le sport et à l'issue de... différents stages sur les bases nautiques au bord de l'Erdre, c'est là qu'est née cette passion-là. J'ai commencé à environ 6 ou 7 ans, pendant les vacances scolaires, à faire de la voile. Et c'est vrai que ça a toujours été quelque chose qui m'a vraiment animé, parce que mes parents ont le goût de la mer aussi, on partait souvent tous les deux ans en catamaran dans la Méditerranée. Donc c'est vraiment été quelque chose pour moi qui a été révélateur, parce que la mer c'est, je dirais peut-être pas ma safe place, mais c'est toujours intéressant de retourner à la mer, d'aller se baigner, d'aller sur la plage, parce qu'il y a l'odeur de l'écume, etc. Ce que j'aime dans la voile, et c'est ce que j'ai retrouvé dans la voile en compétition avec Célia, et surtout avec l'association ICO, lors de ma première année, c'est vraiment cet esprit de cohésion et cette liberté qu'on a en mer. Parce qu'on est une équipe, donc le bateau ne fonctionnera pas si on est tout seul. Il faut cinq membres, et une fois qu'on a trouvé nos coéquipiers avec lesquels on s'entend très bien et qu'on a une communication, même des fois non-verbale, c'est là qu'on va pouvoir vraiment se retrouver. Et je dis liberté aussi, parce que là en mer, c'est notre liberté. On va là où on veut, quand on le veut. C'est cette liberté-là et cette cohésion, je pense. Exceller à La Rochelle, ça a tout d'abord été pour son parcours de master à grande école, donc sur cinq ans. Et pourquoi La Rochelle en particulier ? Premièrement parce que c'était le campus le plus ancien, le plus grand, avec le plus d'associations et c'était à côté de la mer. Géographiquement, c'était près de Nantes. J'ai été intéressé par l'association ICO. De ce fait-là, j'ai passé les entretiens, j'ai été admis et je suis très content d'avoir été admis à Exceller. J'ai découvert l'association ICO lors des Portes ouvertes. C'est vraiment une association qui m'a directement intéressé du fait que ce soit de la voile. J'ai intégré ICO dans ma première année, en 2023. J'ai directement intégré le pôle équipage. ICO au global, c'est une association de voile qui propose des événements sportifs au niveau de la voile pour son pôle équipage, mais elle propose aussi d'autres événements, que ce soit des sorties en catamaran, des soirées. On fait des visites de musées, on fait des initiations à la voile en général. C'est une association qui regroupe un peu moins de 50 membres. En avril dernier, en avril 2024, j'ai eu la chance d'avoir été élu en tant que président de l'association, ce qui m'a permis de driver l'association sur tous les mandats derniers, donc 2024-2025. Je voulais insuffler déjà du dynamisme. Mon objectif, c'était de redonner vie à cette association-là à travers différents événements, donc comme j'ai pu le dire, des initiations, et surtout repartir sur cet aspect compétition. On a eu cet esprit de cohésion toute l'année. C'était un vrai travail collectif pour, au final, on a... On a mis en place 17 événements, regroupant pour plus de 200 participants sur la totalité de l'année. Donc 17 événements sur une association étudiante sur le campus de La Rochelle, c'est, je ne dirais pas inédit, mais c'est une conséquence. La présidence de l'association, ça m'a appris énormément de choses. Les fonctions du président, c'est d'abord de driver son équipe, parce que dans une association, dans le modèle Excellia en général, on commence un mandat à trois personnes, donc uniquement le bureau, pour ensuite évoluer avec un nombre de... de responsables. Dans notre cas ICO, on était 5 membres du bureau et 5 responsables. Ma fonction, c'était de diriger, de leader les équipes pour leur donner la marche à suivre, pour valider les projets parce que nous, on a été, par les membres du bureau du Mans, on a suivi le PMA renforcé, donc c'est le projet managériel associatif renforcé sur un mois. C'est un module qui va nous permettre d'apprendre toutes les clés pour avoir un bon bureau, savoir manager les équipes, gestion financière. et gestion des risques surtout parce qu'en étant en mer, on est beaucoup plus amené à avoir des risques. Ça a été vraiment de lider l'équipe, leur donner les conseils quand il y avait besoin, les supporter. On est ICO, on est une grande famille. C'était un vrai défi pour moi parce que manager 7 personnes en direct et une grosse équipe derrière, c'est quand même quelques responsabilités parce qu'on va être amené à manager des personnes avec des profils très différents à chaque fois. Toutefois, j'en garde une très bonne expérience et j'en sors vraiment grandi. parce que j'ai appris énormément de choses. Le Sénat étudiant, c'est une nouvelle instance d'Excelia. qui a pour but d'inclure encore plus les étudiants dans les directions stratégiques d'Excelia. Ça veut dire que ça regroupe l'ensemble des ambassadeurs, que ce soit sur les différents campus, les délégués de classe et les membres des associations, donc tous les responsables associatifs. Il y a environ 350 sénateurs. Les sénateurs, on essaye de les réunir trois fois par an pour discuter des orientations stratégiques d'Excelia Business School et avoir un peu cette fonction débat, comme ce qu'on pourrait retrouver au Sénat en instance politique, pour faire grandir. Premièrement cette école et pour faire remonter les voix des étudiants. En 2024, j'ai été élu en tant que vice-président suppléant au Sénat étudiant. Notre objectif, c'est de fédérer tous les sénateurs autour de ce Sénat et de les inclure par des sondages, savoir si les sujets vont les intéresser, savoir s'il est nécessaire de retravailler tous ces sujets-là. Et après, de leur faire un feedback. Ils ont apporté leurs graines quelque part, mais est-ce que nous, on a pu faire que cette graine a évolué ou pas ? Pour moi, un bon leader, c'est quelqu'un qui va comprendre ses équipes et qui va pouvoir les faire grandir sur une période donnée. Un leader, c'est quelqu'un qui va pouvoir donner les clés à son équipe pour réussir, bien les former, bien les manager, bien les supporter et les faire grandir. Dans mon parcours avec Célia, j'ai eu la chance et l'opportunité de partir plusieurs fois à l'international, en commençant par le Danemark à Copenhague, puis plus récemment au Népal pour mon projet Humacité. Nous sommes partis à deux, mon ami et moi, pour une période de deux mois, janvier et février 2024. Nous sommes partis donner de notre temps dans une école à 150 km de Katmandou, ce qui représente environ 7 heures de bus. Il a fait très chaud, quelque chose qu'on aurait... pas pu du tout imaginer. Il faisait froid la nuit mais très chaud la journée. Il y avait beaucoup de poussière parce que les routes ne sont pas goudronnées. Dans cette école, nous participions à la vie de l'école, c'est-à-dire que nous remplaçions les professeurs absents sur des matières telles que les cours d'anglais, les cours de mathématiques. Nous entretenions l'école, nous participions à la cuisine avec les personnes en charge de la cuisine et une grosse partie de notre mission, ça a été de participer à la construction de nouvelles salles de classe. C'était très physique. On a pu avoir des interactions vraiment fortes avec les villageois, avec les enfants. Et du fait de travailler dans une école, ça nous met aussi une proximité avec les parents. Et donc de ça, on a pu avoir des superbes expériences avec certains, les frères des enfants qui étaient dans l'école, qui avaient à peu près notre âge. Donc c'était aller jouer au foot, parfois c'était aller boire une bière au restaurant du village. C'est des interactions que je n'avais jamais eues durant mes voyages, parce que j'ai aussi la chance de pas mal voyager. Et c'est vrai que c'est une forme d'aventure qu'on ne retrouverait pas à part partir en mission humanitaire. De ce que j'ai ressenti, de ce que j'ai appris durant mon voyage au Népal, c'était qu'au final, en France ou en général en Europe, on se prend la tête pour pas grand-chose, parce qu'au Népal, ils vivaient très très simplement, ils avaient toujours le sourire, ils avaient toujours la banane. C'est plutôt simple, les gens sont hyper joviales, on a une question à poser à quelqu'un dans la rue, il va facilement nous répondre, il va nous donner de beaux conseils, plusieurs fois, il nous a même accompagnés là où on devait aller. De ce que je retiens de ce voyage au global, Il faut être super ouvert à tout ce qu'on a pu voir parce que c'est vrai que le choc culturel avec la religion, c'est très particulier sur les relations avec la mort, la relation avec les autres. Choisir des bonnes personnes pour partir en voyage, c'est très très important et au final, ça a été le coup de cœur de ce voyage. Mais en tant que tel, est-ce que j'ai vraiment appris des choses sur moi ? Le dépassement physique, je pense, parce qu'on a eu là aussi la chance de mal dormir et de faire des grosses randonnées. J'ai appris que c'était super important de passer du temps seul. en France ou à l'international. Avec mes parents, j'ai eu l'occasion de beaucoup voyager. Donc c'est pour ça que ça fera la petite transition avec le Népal, c'est que le Népal c'était aussi à mi-distance de Taïwan. Taïwan c'est un pays d'Asie que je n'ai jamais vu, que je n'y suis jamais allé. Et donc Taïwan propose une formation qui est relativement intéressante pour moi avec une triple accréditation. Donc je pars dans l'université NCCUC qui se situe dans l'ouest de Taipé, la capitale. Et je l'ai aussi choisi parce que j'aime beaucoup la montagne, d'où le Népal. Après cette année-là, je vais essayer de me tourner vers le secteur de la santé. En 2024, j'ai eu la chance de faire un stage en bloc opératoire dans une clinique privée à Bordeaux. Travailler en commerce. Pour des boîtes du secteur médical, c'est vraiment l'occasion de se lever le matin et de se dire « aujourd'hui je vais vendre une prothèse de genoux qui va permettre à quelqu'un d'autre de remarcher » . Le secteur de la santé est un secteur très très exigeant et c'est à ça que je vais me confronter au moins sur la première partie de mon parcours professionnel pour donner un sens à mon travail. Le conseil que je pourrais donner aux étudiants, aux futurs étudiants, ce serait toujours sortir de sa zone de confort et essayer de se dépasser. Que ce soit dans son parcours professionnel, dans son éducation par rapport aux différents parcours qu'on peut suivre, différents stages, tout le temps d'aller essayer de chercher plus haut. On va en apprendre beaucoup plus que si on reste uniquement reposé sur nos acquis. Un autre point que je pourrais conseiller, c'est être très très organisé pour réussir à conseiller une vie personnelle, une vie associative et surtout avoir le point central de ça, c'est les cours. Ne pas tout faire à la dernière minute, que ce soit les révisions, la planification d'événements, etc. Et c'est ça que j'ai pu en apprendre de la vie associative, c'est que soit dans notre vie professionnelle, dans la recherche d'un stage, toujours tout anticiper, tout est un projet à monter au final, que ce soit le parcours pro, rechercher un stage ou un projet associatif. Prendre des responsabilités quand on est jeune, c'est quelque chose que je peux recommander à 100% parce qu'on va vraiment en apprendre sur soi. De ce fait-là, on va pouvoir en apprendre sur les autres. Les autres vont pouvoir nous apprendre beaucoup de choses aussi sur nous. Prendre des responsabilités, c'est aussi prendre des risques, c'est prendre des décisions qui vont donner un tournant stratégique à l'équipage sur le bateau, soit dans l'associatif, à prendre des décisions qui ne plaisent pas à tout le monde mais qui sont super importantes pour l'intérêt collectif. Donner du sens à son travail, c'est se lever le matin en disant qu'on va aller faire le bien autour de soi et c'est aller faire aussi ce qu'on aime. Pour moi, travailler dans le médical, ça donne un sens. Avoir fait de la voile à la Rochelle, ça donne un sens à ce qu'on fait. Et puis au final, donner un sens, c'est fédérer toute une équipe et leur donner un objectif commun. Et puis nous, si on est content de faire ce qu'on fait, qu'on donne un réel sens à notre travail, on va pouvoir fédérer une équipe et apporter toute une cohésion qui va être hyper importante pour la pérennité de l'association, pour la pérennité d'un parcours professionnel.

  • Speaker #0

    Dans le prochain épisode, découvrez une nouvelle histoire d'un étudiant. Retrouvez-nous sur Instagram avec le compte Excelia Group.

Description

De sa passion pour la voile, Julian a gardé le goût du leadership et du dépassement de soi. Fixer un cap, anticiper les vents, tenir bon la barre et fédérer son équipage… à 20 ans, Julian n’a pas peur des défis ni des responsabilités, et sait déjà naviguer avec assurance. Ancien Président de l’association Isse’o pendant 1 an, ce jeune homme très dynamique et ouvert sur le monde pose la question : qu’avez-vous envie d’accomplir pour changer le monde ?


"Les Étincelles", le podcast qui illumine des chemins inspirants et des choix courageux qui peuvent transformer une vie. Plongez dans un monde d'histoires authentiques et émouvantes, où chaque épisode est une immersion captivante dans des récits de parcours scolaires, d'expériences internationales, et de moments de courage.


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Transcription

  • Speaker #0

    De sa passion pour la voile, Julien a gardé le goût du leadership et du dépassement de soi. Fixer un cap, anticiper les vents, tenir bon la barre et fédérer son équipage. À 20 ans, Julien n'a pas peur des défis ni des responsabilités et s'est déjà navigué avec assurance. Ancien président de l'association Isse'o, ce jeune homme très dynamique et altruiste pose la question « Qu'avez-vous envie d'accomplir pour changer le monde ? » Vous écoutez Les Épincelles, le podcast Excelia.

  • Julian

    Ma passion pour la voile a commencé dès mon plus jeune âge avec mes grands-parents. Je suis originaire de Nantes, donc Nantes c'est à proximité de Port-Nichet, La Bôle, Passe-sur-Mer. Mon grand-père a été professeur de voile pendant des années. Étant professeur de sport, il m'a transpilé le goût et la passion pour le sport et à l'issue de... différents stages sur les bases nautiques au bord de l'Erdre, c'est là qu'est née cette passion-là. J'ai commencé à environ 6 ou 7 ans, pendant les vacances scolaires, à faire de la voile. Et c'est vrai que ça a toujours été quelque chose qui m'a vraiment animé, parce que mes parents ont le goût de la mer aussi, on partait souvent tous les deux ans en catamaran dans la Méditerranée. Donc c'est vraiment été quelque chose pour moi qui a été révélateur, parce que la mer c'est, je dirais peut-être pas ma safe place, mais c'est toujours intéressant de retourner à la mer, d'aller se baigner, d'aller sur la plage, parce qu'il y a l'odeur de l'écume, etc. Ce que j'aime dans la voile, et c'est ce que j'ai retrouvé dans la voile en compétition avec Célia, et surtout avec l'association ICO, lors de ma première année, c'est vraiment cet esprit de cohésion et cette liberté qu'on a en mer. Parce qu'on est une équipe, donc le bateau ne fonctionnera pas si on est tout seul. Il faut cinq membres, et une fois qu'on a trouvé nos coéquipiers avec lesquels on s'entend très bien et qu'on a une communication, même des fois non-verbale, c'est là qu'on va pouvoir vraiment se retrouver. Et je dis liberté aussi, parce que là en mer, c'est notre liberté. On va là où on veut, quand on le veut. C'est cette liberté-là et cette cohésion, je pense. Exceller à La Rochelle, ça a tout d'abord été pour son parcours de master à grande école, donc sur cinq ans. Et pourquoi La Rochelle en particulier ? Premièrement parce que c'était le campus le plus ancien, le plus grand, avec le plus d'associations et c'était à côté de la mer. Géographiquement, c'était près de Nantes. J'ai été intéressé par l'association ICO. De ce fait-là, j'ai passé les entretiens, j'ai été admis et je suis très content d'avoir été admis à Exceller. J'ai découvert l'association ICO lors des Portes ouvertes. C'est vraiment une association qui m'a directement intéressé du fait que ce soit de la voile. J'ai intégré ICO dans ma première année, en 2023. J'ai directement intégré le pôle équipage. ICO au global, c'est une association de voile qui propose des événements sportifs au niveau de la voile pour son pôle équipage, mais elle propose aussi d'autres événements, que ce soit des sorties en catamaran, des soirées. On fait des visites de musées, on fait des initiations à la voile en général. C'est une association qui regroupe un peu moins de 50 membres. En avril dernier, en avril 2024, j'ai eu la chance d'avoir été élu en tant que président de l'association, ce qui m'a permis de driver l'association sur tous les mandats derniers, donc 2024-2025. Je voulais insuffler déjà du dynamisme. Mon objectif, c'était de redonner vie à cette association-là à travers différents événements, donc comme j'ai pu le dire, des initiations, et surtout repartir sur cet aspect compétition. On a eu cet esprit de cohésion toute l'année. C'était un vrai travail collectif pour, au final, on a... On a mis en place 17 événements, regroupant pour plus de 200 participants sur la totalité de l'année. Donc 17 événements sur une association étudiante sur le campus de La Rochelle, c'est, je ne dirais pas inédit, mais c'est une conséquence. La présidence de l'association, ça m'a appris énormément de choses. Les fonctions du président, c'est d'abord de driver son équipe, parce que dans une association, dans le modèle Excellia en général, on commence un mandat à trois personnes, donc uniquement le bureau, pour ensuite évoluer avec un nombre de... de responsables. Dans notre cas ICO, on était 5 membres du bureau et 5 responsables. Ma fonction, c'était de diriger, de leader les équipes pour leur donner la marche à suivre, pour valider les projets parce que nous, on a été, par les membres du bureau du Mans, on a suivi le PMA renforcé, donc c'est le projet managériel associatif renforcé sur un mois. C'est un module qui va nous permettre d'apprendre toutes les clés pour avoir un bon bureau, savoir manager les équipes, gestion financière. et gestion des risques surtout parce qu'en étant en mer, on est beaucoup plus amené à avoir des risques. Ça a été vraiment de lider l'équipe, leur donner les conseils quand il y avait besoin, les supporter. On est ICO, on est une grande famille. C'était un vrai défi pour moi parce que manager 7 personnes en direct et une grosse équipe derrière, c'est quand même quelques responsabilités parce qu'on va être amené à manager des personnes avec des profils très différents à chaque fois. Toutefois, j'en garde une très bonne expérience et j'en sors vraiment grandi. parce que j'ai appris énormément de choses. Le Sénat étudiant, c'est une nouvelle instance d'Excelia. qui a pour but d'inclure encore plus les étudiants dans les directions stratégiques d'Excelia. Ça veut dire que ça regroupe l'ensemble des ambassadeurs, que ce soit sur les différents campus, les délégués de classe et les membres des associations, donc tous les responsables associatifs. Il y a environ 350 sénateurs. Les sénateurs, on essaye de les réunir trois fois par an pour discuter des orientations stratégiques d'Excelia Business School et avoir un peu cette fonction débat, comme ce qu'on pourrait retrouver au Sénat en instance politique, pour faire grandir. Premièrement cette école et pour faire remonter les voix des étudiants. En 2024, j'ai été élu en tant que vice-président suppléant au Sénat étudiant. Notre objectif, c'est de fédérer tous les sénateurs autour de ce Sénat et de les inclure par des sondages, savoir si les sujets vont les intéresser, savoir s'il est nécessaire de retravailler tous ces sujets-là. Et après, de leur faire un feedback. Ils ont apporté leurs graines quelque part, mais est-ce que nous, on a pu faire que cette graine a évolué ou pas ? Pour moi, un bon leader, c'est quelqu'un qui va comprendre ses équipes et qui va pouvoir les faire grandir sur une période donnée. Un leader, c'est quelqu'un qui va pouvoir donner les clés à son équipe pour réussir, bien les former, bien les manager, bien les supporter et les faire grandir. Dans mon parcours avec Célia, j'ai eu la chance et l'opportunité de partir plusieurs fois à l'international, en commençant par le Danemark à Copenhague, puis plus récemment au Népal pour mon projet Humacité. Nous sommes partis à deux, mon ami et moi, pour une période de deux mois, janvier et février 2024. Nous sommes partis donner de notre temps dans une école à 150 km de Katmandou, ce qui représente environ 7 heures de bus. Il a fait très chaud, quelque chose qu'on aurait... pas pu du tout imaginer. Il faisait froid la nuit mais très chaud la journée. Il y avait beaucoup de poussière parce que les routes ne sont pas goudronnées. Dans cette école, nous participions à la vie de l'école, c'est-à-dire que nous remplaçions les professeurs absents sur des matières telles que les cours d'anglais, les cours de mathématiques. Nous entretenions l'école, nous participions à la cuisine avec les personnes en charge de la cuisine et une grosse partie de notre mission, ça a été de participer à la construction de nouvelles salles de classe. C'était très physique. On a pu avoir des interactions vraiment fortes avec les villageois, avec les enfants. Et du fait de travailler dans une école, ça nous met aussi une proximité avec les parents. Et donc de ça, on a pu avoir des superbes expériences avec certains, les frères des enfants qui étaient dans l'école, qui avaient à peu près notre âge. Donc c'était aller jouer au foot, parfois c'était aller boire une bière au restaurant du village. C'est des interactions que je n'avais jamais eues durant mes voyages, parce que j'ai aussi la chance de pas mal voyager. Et c'est vrai que c'est une forme d'aventure qu'on ne retrouverait pas à part partir en mission humanitaire. De ce que j'ai ressenti, de ce que j'ai appris durant mon voyage au Népal, c'était qu'au final, en France ou en général en Europe, on se prend la tête pour pas grand-chose, parce qu'au Népal, ils vivaient très très simplement, ils avaient toujours le sourire, ils avaient toujours la banane. C'est plutôt simple, les gens sont hyper joviales, on a une question à poser à quelqu'un dans la rue, il va facilement nous répondre, il va nous donner de beaux conseils, plusieurs fois, il nous a même accompagnés là où on devait aller. De ce que je retiens de ce voyage au global, Il faut être super ouvert à tout ce qu'on a pu voir parce que c'est vrai que le choc culturel avec la religion, c'est très particulier sur les relations avec la mort, la relation avec les autres. Choisir des bonnes personnes pour partir en voyage, c'est très très important et au final, ça a été le coup de cœur de ce voyage. Mais en tant que tel, est-ce que j'ai vraiment appris des choses sur moi ? Le dépassement physique, je pense, parce qu'on a eu là aussi la chance de mal dormir et de faire des grosses randonnées. J'ai appris que c'était super important de passer du temps seul. en France ou à l'international. Avec mes parents, j'ai eu l'occasion de beaucoup voyager. Donc c'est pour ça que ça fera la petite transition avec le Népal, c'est que le Népal c'était aussi à mi-distance de Taïwan. Taïwan c'est un pays d'Asie que je n'ai jamais vu, que je n'y suis jamais allé. Et donc Taïwan propose une formation qui est relativement intéressante pour moi avec une triple accréditation. Donc je pars dans l'université NCCUC qui se situe dans l'ouest de Taipé, la capitale. Et je l'ai aussi choisi parce que j'aime beaucoup la montagne, d'où le Népal. Après cette année-là, je vais essayer de me tourner vers le secteur de la santé. En 2024, j'ai eu la chance de faire un stage en bloc opératoire dans une clinique privée à Bordeaux. Travailler en commerce. Pour des boîtes du secteur médical, c'est vraiment l'occasion de se lever le matin et de se dire « aujourd'hui je vais vendre une prothèse de genoux qui va permettre à quelqu'un d'autre de remarcher » . Le secteur de la santé est un secteur très très exigeant et c'est à ça que je vais me confronter au moins sur la première partie de mon parcours professionnel pour donner un sens à mon travail. Le conseil que je pourrais donner aux étudiants, aux futurs étudiants, ce serait toujours sortir de sa zone de confort et essayer de se dépasser. Que ce soit dans son parcours professionnel, dans son éducation par rapport aux différents parcours qu'on peut suivre, différents stages, tout le temps d'aller essayer de chercher plus haut. On va en apprendre beaucoup plus que si on reste uniquement reposé sur nos acquis. Un autre point que je pourrais conseiller, c'est être très très organisé pour réussir à conseiller une vie personnelle, une vie associative et surtout avoir le point central de ça, c'est les cours. Ne pas tout faire à la dernière minute, que ce soit les révisions, la planification d'événements, etc. Et c'est ça que j'ai pu en apprendre de la vie associative, c'est que soit dans notre vie professionnelle, dans la recherche d'un stage, toujours tout anticiper, tout est un projet à monter au final, que ce soit le parcours pro, rechercher un stage ou un projet associatif. Prendre des responsabilités quand on est jeune, c'est quelque chose que je peux recommander à 100% parce qu'on va vraiment en apprendre sur soi. De ce fait-là, on va pouvoir en apprendre sur les autres. Les autres vont pouvoir nous apprendre beaucoup de choses aussi sur nous. Prendre des responsabilités, c'est aussi prendre des risques, c'est prendre des décisions qui vont donner un tournant stratégique à l'équipage sur le bateau, soit dans l'associatif, à prendre des décisions qui ne plaisent pas à tout le monde mais qui sont super importantes pour l'intérêt collectif. Donner du sens à son travail, c'est se lever le matin en disant qu'on va aller faire le bien autour de soi et c'est aller faire aussi ce qu'on aime. Pour moi, travailler dans le médical, ça donne un sens. Avoir fait de la voile à la Rochelle, ça donne un sens à ce qu'on fait. Et puis au final, donner un sens, c'est fédérer toute une équipe et leur donner un objectif commun. Et puis nous, si on est content de faire ce qu'on fait, qu'on donne un réel sens à notre travail, on va pouvoir fédérer une équipe et apporter toute une cohésion qui va être hyper importante pour la pérennité de l'association, pour la pérennité d'un parcours professionnel.

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