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Les Étincelles

Le cœur slave et l’âme nomade : le parcours d’Anastasia

Le cœur slave et l’âme nomade : le parcours d’Anastasia

16min |06/05/2025
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16min |06/05/2025
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Description

De son enfance slave, Anastasia retient la rigueur, le goût de l’effort et la passion des voyages transmise par ses parents qui l’emmènent très tôt sillonner les routes d’Europe. Avec une facilité déconcertante pour les langues étrangères, cette quadrilingue se plaît à évoluer dans le milieu de l’hôtellerie de prestige et de l’oenotourisme. Pour autant, elle ne rate pas une occasion pour apprendre sur le terrain, au milieu des vignes ou au chevet des personnes âgées. Vous écoutez Les Étincelles, le podcast Excelia.   


"Les Étincelles", le podcast qui illumine des chemins inspirants et des choix courageux qui peuvent transformer une vie. Plongez dans un monde d'histoires authentiques et émouvantes, où chaque épisode est une immersion captivante dans des récits de parcours scolaires, d'expériences internationales, et de moments de courage.


Retrouvez-nous également sur 👉 https://www.excelia-group.fr/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    De son enfance slave, Anastasia retient la rigueur, le goût de l'effort et la passion des voyages transmises par ses parents, qui l'emmènent très tôt sillonner les routes d'Europe. Avec une facilité déconcertante pour les langues étrangères, cette quadrilingue se plaît à évoluer dans le milieu de l'hôtellerie de prestige et de l'eunotourisme. Pour autant, elle n'aura pas une occasion pour apprendre sur le terrain, les mains dans la terre ou au chevet des personnes âgées. Vous écoutez Les Étincelles, le podcast Excelia.

  • Anastasia

    Dobrý deň, měňa zovut Anastasia ou rebonjour en français. Je m'appelle Anastasia, j'ai 22 ans et je suis étudiante en master grande école première année à Excelia à La Rochelle en alternance. Moi je suis née à Moscou où j'ai passé mes 18 ans, la ville de mon cœur, la ville de ma naissance qui me manque un peu même si je me suis bien intégrée en France. Et l'histoire avec le français a commencé à Moscou parce qu'à l'âge de 5 ans, là-bas j'ai intégré ma première école linguistique, l'école française. Depuis ma naissance, depuis mon tendre enfance, les voyages et moi, c'était vraiment lié-lié parce qu'on partait souvent avec mes parents. On faisait le tour d'Europe en voiture chaque été et chaque fois qu'on avait l'occasion, on partait en vacances, même très très loin. Et notre grand voyage de l'été, c'était le voyage en Europe parce que les vacances à Moscou sont très longues. Ça dure trois mois et donc on prenait la voiture et on faisait notre petit trajet entre Moscou et Bretagne. en traversant presque tous les pays en Europe, parce qu'on faisait chaque des trajets différents pendant dix ans. Et c'était des aventures, c'était des vrais périples. Et c'est aussi ça ce qui m'a poussée pour choisir le milieu touristique. Et j'aimerais beaucoup découvrir ce côté professionnel et pas uniquement contenu touriste. J'ai passé beaucoup de temps en Bretagne, dans ma région de cœur en France. J'accuse ce sens d'épicurie dans ma vie parce que là on parle des crêpes au beurre, ou plutôt des beurres aux crêpes vu le nombre de beurres qu'on met. Tous les odeurs quand tu es au marché, quand tu fais ton petit samedi à 8h du matin en train d'acheter une baguette ou des fromages frais. Et en plus après tu fais des repas en famille, ou tu as des grands tables qui sont très bien au service. Ça c'est vraiment à la française qui m'a beaucoup marquée. et je continue à faire pareil entre les plats de serre, même maintenant et même quand j'étais en Russie. Une des choses aussi qui m'a marquée beaucoup de mon enfance, c'est les marées. J'étais impressionnée de 7 km de mer qui peut partir et qui peut revenir et cette odeur de l'océan, des algues, cette petite fraîcheur des pans qui sont juste à côté parce que quand on parle de Bretagne, on parle des forêts qui sont vraiment liées. À l'océan, le vert et le bleu, c'est vraiment la différence des paysages. Et là, tu regardes et tu te nourris par l'image qui est en face de toi. Vraiment, c'est l'endroit de mon cœur. Quand j'avais 11 ans, j'ai compris la beauté de la langue française. J'ai retrouvé cette facilité parce que je commençais à parler couramment français. Et j'ai enchaîné avec l'anglais quand j'avais 12 ans. Je me suis dit, pourquoi pas ? En plus, c'est la langue internationale, les voyages étaient obligatoires. Et je me suis dit, il ne faut pas s'arrêter. Si je parle déjà trois langues, il faut quand même encore un autre. Donc, j'ai commencé à apprendre l'allemand, moi-même, pas à l'école, avec une tutrice. En même temps, j'ai intégré l'école linguistique à Moscou. J'apprenais aussi le latin. Au début, je ne comprenais pas pourquoi ils ont dit d'apprendre la langue qui est morte. Mais après, ça m'a tellement aidée de faire le lien entre français, anglais, allemand et russe. Là, pour écrire, c'était vraiment très, très pratique. J'étais persuadée que je vais rester en Russie, que je vais continuer mes études à l'université de Moscou avant que j'aie passé mes examens et que j'ai eu un niveau très élevé pour la première année de licence à l'université. Et là, j'avais une discussion avec la directrice qui m'a dit « Tu peux l'intégrer, mais je te conseille de partir à l'étranger parce que comme ça, tu vas vraiment améliorer tes connaissances en langue. » Et là, je me suis posé la question « Qu'est-ce que je peux faire ? » Honnêtement, la décision est venue assez rapidement parce que j'ai additionné 1 plus 1, les voyages et les langues. Et je me suis dit, le tourisme, c'est pas mal. J'ai commencé à chercher. Ce n'était pas évident parce qu'on est arrivé à un petit moment qu'on ne se rappelle peut-être pas tous, mais qui est appelé la COVID. Donc là, les frontières qui se ferment, on ne sait pas quoi faire. Je cherche les écoles et je tombe sur Excelia, que je ne connaissais pas du tout. Je me suis dit, j'aime bien le programme, j'aime bien les parcours à l'international, je vais faire mes études en français. mais en même temps, pratiquer les langues que j'ai déjà apprises. Donc je ne me posais pas de questions. Voilà, en faisant tous les démarches administratives, je suis arrivée à La Rochelle avec mes deux valises de 25 kilos. En ce qui concerne l'administratif, ça me paraissait très compliqué au début, mais honnêtement, l'équipe d'Excelia m'a accompagnée beaucoup dans les démarches pour l'obtention de mon visa ainsi que pour le logement, parce que gérer ça en distance, ce n'était pas évident, en plus avec le système de garant en France. Mais il y a un outil magnifique qui s'appelle Sudapart, qui est en plus géré par Excelia. Quand je cherchais l'appartement, ce n'était pas compliqué parce que les propriétaires voyaient Excelia dans mon adresse mail. Ils avaient la référence, ils avaient la confiance. Donc, j'ai trouvé l'appartement assez rapidement. Et en ce qui concerne le visa, il y a le service dédié à Excelia qui m'a envoyé la liste complète, ce qui était très pratique pour l'ambassade en Russie. En plus, ils m'ont accompagnée en préparation de documents parce qu'il fallait des papiers de l'école. C'était assez rapide. J'ai pu pousser pour mon visa et j'ai eu assez vite. Quand je suis arrivée en France, j'avais un peu peur parce que je n'ai jamais fait mes études en français. Mais j'étais très très bien accueillie. Je pense que grâce au fait que j'étais à Excelia, c'est une école internationale, et aussi grâce au fait que j'ai fait bachelor en tourisme et Hotellerie, donc déjà de base ce sont des étudiants qui sont orientés vers l'international, qui sont orientés vers la clientèle, vers l'accueil. Donc je n'ai pas eu des soucis du tout avec mes camarades de classe. C'était très très chouette, on a trouvé très vite le contact. Ils sont devenus mes amis très très proches. À Excelia, j'avais l'accompagnement de la part des personnes qui m'ont aidée avec mon recrutement à l'école. Donc en arrivant à Excelia, je n'étais pas mise directement dans la classe. Déjà j'ai eu un petit entretien, un petit échange avec des tuteurs à Excelia pour me sentir plus à l'aise. Et c'était des gens qui pouvaient répondre à mes questions, pas 24 sur 24, mais assez rapidement et tous les jours. Le système d'éducation, c'était un petit choc culturel pour moi, parce que déjà, en Russie, le système d'éducation, ce n'est pas pareil, c'est sur cinq. Et même si c'est sur cinq, on n'existe pas, zéro non plus, donc c'est à partir de deux jusqu'à cinq. Déjà, au début, j'étais en train de comparer avec le système français, où c'est juste que vent, et je me disais, mais ce n'est pas très élevé, mes notes. Après, j'ai compris que ça ne marche pas comme ça ici. En Russie, je n'étais pas du tout habituée à travailler en groupe. Jamais dans ma vie, j'ai fait des projets en groupe. Donc ici, s'habituer, s'adapter, s'entendre. Ces côtés, ce n'était pas évident, mais vu que j'étais avec des camarades de classe qui étaient toujours à l'écoute, on a vite trouvé des solutions. Et là, maintenant, je ne vois pas mon travail sans groupe. En plus, quand on est dans le milieu professionnel, on est obligé de communiquer avec des gens. Donc là, Excelia m'a appris des choses. Quand je suis arrivée en France, à part mon petit choc scolaire, j'ai appris aussi cette beauté de vivre à la française, comme on dit. d'être épicurant dans la vie, des gens qui partagent des mêmes valeurs, des gens qui adorent manger, des gens qui adorent déguster, des gens qui aiment bien vivre en tranquillité et profiter du moment. Donc ça, ça m'a vraiment impressionnée dans le très bon sens. Et j'ai appris ce mode de vie lent, charmant. Concernant ma passion pour l'hôtellerie, quand il fallait choisir le premier stage en bachelor, je ne me suis pas posé des questions. Je me suis dit, je veux travailler dans l'hôtelier de luxe parce que pour moi, les standards, la qualité, c'est très important. Et en plus, j'aime bien les règles à respecter, donc l'hôtellerie de luxe, c'est vraiment the thing to do. J'avais toujours cette envie de travailler à Paris. Mon premier choix est tombé sur un hotel de 5 étoiles, au cœur de Paris, à côté du Louvre. Et là, j'ai compris que j'adore et je veux améliorer mes compétences et mes connaissances dans l'hôtellerie de luxe. Donc, j'ai commencé en food and beverage, tout ce qui est restauration. Et j'ai enchaîné avec des stages et CDD en Suisse. Aussi dans le Fodenberge, mais plutôt dans l'événementiel parce que toujours plus. Je voulais apprendre plus sur ça. La Suisse, j'ai adoré. C'était vraiment, c'était très intense. C'était la vraie école de vie parce que les horaires de travail, ce n'est pas les mêmes comme en France, les règles non plus. J'ai fait une saison en été et j'avais l'envie de découvrir qu'est-ce que c'est un hiver. Donc, je suis repartie pour une petite expérience hivernale dans les montagnes. Mon parcours en hôtellerie ne s'est pas fini par les stages. ... Parce que j'ai enchaîné en troisième année avec l'alternance en hôtellerie de luxe, mais dans une boutique hôtel à Bordeaux. Aussi un hôtel de 5 étoiles. Parce qu'il me manquait une petite chose en hôtellerie qui s'appelle la réception, que je n'ai pas encore découverte. Donc je me suis dit, troisième année, c'est l'occasion. Tellement important pour moi de se sentir comme à la maison quand je voyage. Vous savez, il faut des gens. J'aimerais bien être... petite personne qui va accueillir des gens quand ils voyagent à l'étranger pour leur faire découvrir la culture, pour les accueillir et pour qu'ils gardent des très bons souvenirs par rapport à leur expérience. Pour moi, c'est le côté humain qui est essentiel. On ne peut pas vivre sans ça parce que l'humain, c'est la culture. Et la culture, ça peut se transmettre par des gens, par des anecdotes, par des histoires, par les familles. Donc c'est vraiment la chose qu'on ne peut pas juste jeter du concept du voyage. En deuxième année, j'ai fait ma mission Climacité au Danemark. J'ai travaillé à la ferme et vraiment pendant deux semaines, j'ai planté des myrtilles, des framboises et des légumes. C'était une expérience qui a changé ma façon de consommation parce que je ne me rendais pas compte à quel point c'est compliqué de faire quelque chose à la main. Et en plus, tout ce qui est dans notre assiette, combien d'efforts ça prend. Donc j'ai revu complètement ma consommation des produits. Et là vraiment, quand j'ai une petite tomate cerise qui tombe par terre, je ne le jette pas, je le relave et je le réutilise dans ma salade. Après mon expérience au Danemark, j'ai enchaîné avec la mission Climacité dans ma région de cœur qui s'appelle Bretagne. Là, pendant deux mois, j'ai travaillé à l'EPAD, j'ai travaillé avec des personnes âgées qui sont en situation compliquée, qui ont des Alzheimer ou qui ne se rappellent pas du tout où ils sont. Et honnêtement, quand ils m'ont dit que je vais m'occuper de l'animation, je me suis dit « Ah, mais c'est pas grave, c'est trop bien. On va faire des petits coloriages, on va faire des puzzles. » Mais ça, je me suis rendu compte à quel point c'est compliqué de suivre l'histoire de chacun, de se mettre à la place de la personne. Parce que pour ces gens qui habitaient à l'EHPAD, chaque jour, c'était une nouvelle journée. Il y avait des situations de stress, il y avait des situations de crise qu'il fallait gérer très, très vite. Donc là, pour moi, c'était même un... plus compliqué que travailler en hôtellerie, parce que le côté humain, c'était 100 fois plus que côté accueil des clients. Climacité à la ferme, humacité à l'EHPAD et expérience en hôtellerie du luxe, au premier regard, on pense que ce n'est pas du tout lié. Si c'est lié, parce qu'on parle de l'humain, l'hôtellerie et l'accueil des clients, il inclut tous ces facteurs. Déjà, il faut nourrir des gens. Donc là, on parle de consommation responsable. Là, on parle de mon travail à la ferme. Situation de crise, des personnes qui sont en situation compliquée. Là, c'est l'hôtellerie parce qu'on peut parler des situations des gens qui sont en situation handicap. Il faut savoir les accueillir. Il faut savoir parler le même langage avec eux pour qu'ils ne se sentent pas exclus. Le tourisme, on a des gens complètement différents qui voyagent. Là, il faut s'adapter très, très vite. C'est pourquoi Climacité et Humancité m'ont beaucoup aidé. à développer mes compétences professionnelles dans le milieu touristique. J'ai terminé mon bachelor tourisme et hôtellerie à Aix-et-Léa. Je ne voulais pas m'arrêter parce que j'aime bien ce côté études, mais j'aime bien le faire en alternance. Donc, j'ai enchaîné avec le master grande école aussi à Excellia à La Rochelle en alternance. J'ai fait mon alternance dans un domaine viticole qui s'appelle Le Dome et qui se trouve à Saint-Emilion. Et là-bas, je m'occupe du développement de l'onotourisme pour des clients privés qui viennent du monde entier et de la partie commerciale de l'export vers les pays de l'Est, vu que je viens de Moscou. C'est pratique de parler la même langue. Saint-Emilion, c'est un petit village qui se trouve à 50 kilomètres de Bordeaux, avec mille et mille de châteaux. Et ça devient aussi un endroit très touristique. C'est pour ça qu'il a attiré mon attention, parce que je voulais continuer mon expérience en tourisme, mais en même temps, on rejetait de la commerce. Donc, Saint-Emilion, c'est un endroit parfait parce qu'on produit beaucoup d'évents, qu'il faut bien évidemment vendre. C'est aussi le but de mon travail. Et là, c'est vraiment un lieu inspirant parce qu'on rencontre... tellement de gens qui viennent du monde entier parce que le nom parle. Donc déjà, parfois, j'ai des gens des quatre coins du monde dans la journée et c'est tellement enrichissant dans le contexte d'échange, dans le contexte de connaissances. C'est vraiment la chose que je ne veux pas du tout perdre dans ma vie, ce côté international. Donc avec des visiteurs, je parle toutes les langues que j'ai apprises. Je parle beaucoup l'anglais. parce qu'en plus les propriétaires sont anglais, donc l'attention est attirée par les anglais ou les américains. Bien évidemment, je parle français, je parle l'allemand, je parle de plus en plus le russe parce que je commence à développer ce côté partenariat avec des guides ou avec des agences russes ou russophones. Et là, actuellement, je suis en train d'apprendre le tchèque parce qu'on a pas mal de clients tchèques et je les comprends, mais je n'arrive pas à communiquer avec eux. Donc je me suis dit, si je les comprends, il faut que je l'apprends. Le milieu du vent, c'était le milieu qui m'intéressait toujours et je pense que grâce à toutes mes expériences en hôtellerie et en tourisme, ça m'a permis d'accueillir assez de connaissances pour intégrer ce milieu qui est assez complexe. Au début, je pensais que je l'aime bien, mais commençant mon alternance, j'ai découvert que c'est vraiment ma passion. Le master, ça a vraiment permis d'identifier ce que je veux faire dans la vie. Je veux rester dans le milieu touristique, je veux rester en commerce. Et en plus, le vent, c'est vraiment aussi, on commence à cibler le tourisme tout court. Donc, Saint-Émilion, c'est vraiment devenu le lieu de travail magnifique pour moi. Et toutes les expériences avec Célia, ils m'ont aidée à comprendre et à trouver mon chemin. Moi, en tant qu'étudiante internationale, ce que je peux dire à tous les étudiants qui souhaitent venir en France à Excelia, n'hésitez pas, écoutez votre cœur parce que l'expérience à l'international, ça va être un des meilleurs dans votre vie et qui peut changer complètement dans le bon sens votre choix, votre choix personnel, votre choix professionnel. Et n'hésitez pas, pourquoi ? Parce que plus on hésite, plus on réfléchit, plus on réfléchit, plus on se pose des questions et on n'arrive pas finalement... à la chose qu'on voulait faire dès le début. C'est pourquoi, si vous avez cette idée, partez. Et en plus, vous allez être très bien accompagnés, vous allez être très bien enquillés par 7000 étudiants qu'on a ici chez nous. Et vous allez vivre vraiment des expériences inoubliables en France et à l'étranger, en partant pour des stages ou pour des missions.

  • Speaker #0

    Vous venez d'écouter Les étincelles, le podcast Excelia. Dans le prochain épisode, découvrez une nouvelle histoire d'un étudiant. Retrouvez-nous sur Instagram avec le compte Excelia Group.

Description

De son enfance slave, Anastasia retient la rigueur, le goût de l’effort et la passion des voyages transmise par ses parents qui l’emmènent très tôt sillonner les routes d’Europe. Avec une facilité déconcertante pour les langues étrangères, cette quadrilingue se plaît à évoluer dans le milieu de l’hôtellerie de prestige et de l’oenotourisme. Pour autant, elle ne rate pas une occasion pour apprendre sur le terrain, au milieu des vignes ou au chevet des personnes âgées. Vous écoutez Les Étincelles, le podcast Excelia.   


"Les Étincelles", le podcast qui illumine des chemins inspirants et des choix courageux qui peuvent transformer une vie. Plongez dans un monde d'histoires authentiques et émouvantes, où chaque épisode est une immersion captivante dans des récits de parcours scolaires, d'expériences internationales, et de moments de courage.


Retrouvez-nous également sur 👉 https://www.excelia-group.fr/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    De son enfance slave, Anastasia retient la rigueur, le goût de l'effort et la passion des voyages transmises par ses parents, qui l'emmènent très tôt sillonner les routes d'Europe. Avec une facilité déconcertante pour les langues étrangères, cette quadrilingue se plaît à évoluer dans le milieu de l'hôtellerie de prestige et de l'eunotourisme. Pour autant, elle n'aura pas une occasion pour apprendre sur le terrain, les mains dans la terre ou au chevet des personnes âgées. Vous écoutez Les Étincelles, le podcast Excelia.

  • Anastasia

    Dobrý deň, měňa zovut Anastasia ou rebonjour en français. Je m'appelle Anastasia, j'ai 22 ans et je suis étudiante en master grande école première année à Excelia à La Rochelle en alternance. Moi je suis née à Moscou où j'ai passé mes 18 ans, la ville de mon cœur, la ville de ma naissance qui me manque un peu même si je me suis bien intégrée en France. Et l'histoire avec le français a commencé à Moscou parce qu'à l'âge de 5 ans, là-bas j'ai intégré ma première école linguistique, l'école française. Depuis ma naissance, depuis mon tendre enfance, les voyages et moi, c'était vraiment lié-lié parce qu'on partait souvent avec mes parents. On faisait le tour d'Europe en voiture chaque été et chaque fois qu'on avait l'occasion, on partait en vacances, même très très loin. Et notre grand voyage de l'été, c'était le voyage en Europe parce que les vacances à Moscou sont très longues. Ça dure trois mois et donc on prenait la voiture et on faisait notre petit trajet entre Moscou et Bretagne. en traversant presque tous les pays en Europe, parce qu'on faisait chaque des trajets différents pendant dix ans. Et c'était des aventures, c'était des vrais périples. Et c'est aussi ça ce qui m'a poussée pour choisir le milieu touristique. Et j'aimerais beaucoup découvrir ce côté professionnel et pas uniquement contenu touriste. J'ai passé beaucoup de temps en Bretagne, dans ma région de cœur en France. J'accuse ce sens d'épicurie dans ma vie parce que là on parle des crêpes au beurre, ou plutôt des beurres aux crêpes vu le nombre de beurres qu'on met. Tous les odeurs quand tu es au marché, quand tu fais ton petit samedi à 8h du matin en train d'acheter une baguette ou des fromages frais. Et en plus après tu fais des repas en famille, ou tu as des grands tables qui sont très bien au service. Ça c'est vraiment à la française qui m'a beaucoup marquée. et je continue à faire pareil entre les plats de serre, même maintenant et même quand j'étais en Russie. Une des choses aussi qui m'a marquée beaucoup de mon enfance, c'est les marées. J'étais impressionnée de 7 km de mer qui peut partir et qui peut revenir et cette odeur de l'océan, des algues, cette petite fraîcheur des pans qui sont juste à côté parce que quand on parle de Bretagne, on parle des forêts qui sont vraiment liées. À l'océan, le vert et le bleu, c'est vraiment la différence des paysages. Et là, tu regardes et tu te nourris par l'image qui est en face de toi. Vraiment, c'est l'endroit de mon cœur. Quand j'avais 11 ans, j'ai compris la beauté de la langue française. J'ai retrouvé cette facilité parce que je commençais à parler couramment français. Et j'ai enchaîné avec l'anglais quand j'avais 12 ans. Je me suis dit, pourquoi pas ? En plus, c'est la langue internationale, les voyages étaient obligatoires. Et je me suis dit, il ne faut pas s'arrêter. Si je parle déjà trois langues, il faut quand même encore un autre. Donc, j'ai commencé à apprendre l'allemand, moi-même, pas à l'école, avec une tutrice. En même temps, j'ai intégré l'école linguistique à Moscou. J'apprenais aussi le latin. Au début, je ne comprenais pas pourquoi ils ont dit d'apprendre la langue qui est morte. Mais après, ça m'a tellement aidée de faire le lien entre français, anglais, allemand et russe. Là, pour écrire, c'était vraiment très, très pratique. J'étais persuadée que je vais rester en Russie, que je vais continuer mes études à l'université de Moscou avant que j'aie passé mes examens et que j'ai eu un niveau très élevé pour la première année de licence à l'université. Et là, j'avais une discussion avec la directrice qui m'a dit « Tu peux l'intégrer, mais je te conseille de partir à l'étranger parce que comme ça, tu vas vraiment améliorer tes connaissances en langue. » Et là, je me suis posé la question « Qu'est-ce que je peux faire ? » Honnêtement, la décision est venue assez rapidement parce que j'ai additionné 1 plus 1, les voyages et les langues. Et je me suis dit, le tourisme, c'est pas mal. J'ai commencé à chercher. Ce n'était pas évident parce qu'on est arrivé à un petit moment qu'on ne se rappelle peut-être pas tous, mais qui est appelé la COVID. Donc là, les frontières qui se ferment, on ne sait pas quoi faire. Je cherche les écoles et je tombe sur Excelia, que je ne connaissais pas du tout. Je me suis dit, j'aime bien le programme, j'aime bien les parcours à l'international, je vais faire mes études en français. mais en même temps, pratiquer les langues que j'ai déjà apprises. Donc je ne me posais pas de questions. Voilà, en faisant tous les démarches administratives, je suis arrivée à La Rochelle avec mes deux valises de 25 kilos. En ce qui concerne l'administratif, ça me paraissait très compliqué au début, mais honnêtement, l'équipe d'Excelia m'a accompagnée beaucoup dans les démarches pour l'obtention de mon visa ainsi que pour le logement, parce que gérer ça en distance, ce n'était pas évident, en plus avec le système de garant en France. Mais il y a un outil magnifique qui s'appelle Sudapart, qui est en plus géré par Excelia. Quand je cherchais l'appartement, ce n'était pas compliqué parce que les propriétaires voyaient Excelia dans mon adresse mail. Ils avaient la référence, ils avaient la confiance. Donc, j'ai trouvé l'appartement assez rapidement. Et en ce qui concerne le visa, il y a le service dédié à Excelia qui m'a envoyé la liste complète, ce qui était très pratique pour l'ambassade en Russie. En plus, ils m'ont accompagnée en préparation de documents parce qu'il fallait des papiers de l'école. C'était assez rapide. J'ai pu pousser pour mon visa et j'ai eu assez vite. Quand je suis arrivée en France, j'avais un peu peur parce que je n'ai jamais fait mes études en français. Mais j'étais très très bien accueillie. Je pense que grâce au fait que j'étais à Excelia, c'est une école internationale, et aussi grâce au fait que j'ai fait bachelor en tourisme et Hotellerie, donc déjà de base ce sont des étudiants qui sont orientés vers l'international, qui sont orientés vers la clientèle, vers l'accueil. Donc je n'ai pas eu des soucis du tout avec mes camarades de classe. C'était très très chouette, on a trouvé très vite le contact. Ils sont devenus mes amis très très proches. À Excelia, j'avais l'accompagnement de la part des personnes qui m'ont aidée avec mon recrutement à l'école. Donc en arrivant à Excelia, je n'étais pas mise directement dans la classe. Déjà j'ai eu un petit entretien, un petit échange avec des tuteurs à Excelia pour me sentir plus à l'aise. Et c'était des gens qui pouvaient répondre à mes questions, pas 24 sur 24, mais assez rapidement et tous les jours. Le système d'éducation, c'était un petit choc culturel pour moi, parce que déjà, en Russie, le système d'éducation, ce n'est pas pareil, c'est sur cinq. Et même si c'est sur cinq, on n'existe pas, zéro non plus, donc c'est à partir de deux jusqu'à cinq. Déjà, au début, j'étais en train de comparer avec le système français, où c'est juste que vent, et je me disais, mais ce n'est pas très élevé, mes notes. Après, j'ai compris que ça ne marche pas comme ça ici. En Russie, je n'étais pas du tout habituée à travailler en groupe. Jamais dans ma vie, j'ai fait des projets en groupe. Donc ici, s'habituer, s'adapter, s'entendre. Ces côtés, ce n'était pas évident, mais vu que j'étais avec des camarades de classe qui étaient toujours à l'écoute, on a vite trouvé des solutions. Et là, maintenant, je ne vois pas mon travail sans groupe. En plus, quand on est dans le milieu professionnel, on est obligé de communiquer avec des gens. Donc là, Excelia m'a appris des choses. Quand je suis arrivée en France, à part mon petit choc scolaire, j'ai appris aussi cette beauté de vivre à la française, comme on dit. d'être épicurant dans la vie, des gens qui partagent des mêmes valeurs, des gens qui adorent manger, des gens qui adorent déguster, des gens qui aiment bien vivre en tranquillité et profiter du moment. Donc ça, ça m'a vraiment impressionnée dans le très bon sens. Et j'ai appris ce mode de vie lent, charmant. Concernant ma passion pour l'hôtellerie, quand il fallait choisir le premier stage en bachelor, je ne me suis pas posé des questions. Je me suis dit, je veux travailler dans l'hôtelier de luxe parce que pour moi, les standards, la qualité, c'est très important. Et en plus, j'aime bien les règles à respecter, donc l'hôtellerie de luxe, c'est vraiment the thing to do. J'avais toujours cette envie de travailler à Paris. Mon premier choix est tombé sur un hotel de 5 étoiles, au cœur de Paris, à côté du Louvre. Et là, j'ai compris que j'adore et je veux améliorer mes compétences et mes connaissances dans l'hôtellerie de luxe. Donc, j'ai commencé en food and beverage, tout ce qui est restauration. Et j'ai enchaîné avec des stages et CDD en Suisse. Aussi dans le Fodenberge, mais plutôt dans l'événementiel parce que toujours plus. Je voulais apprendre plus sur ça. La Suisse, j'ai adoré. C'était vraiment, c'était très intense. C'était la vraie école de vie parce que les horaires de travail, ce n'est pas les mêmes comme en France, les règles non plus. J'ai fait une saison en été et j'avais l'envie de découvrir qu'est-ce que c'est un hiver. Donc, je suis repartie pour une petite expérience hivernale dans les montagnes. Mon parcours en hôtellerie ne s'est pas fini par les stages. ... Parce que j'ai enchaîné en troisième année avec l'alternance en hôtellerie de luxe, mais dans une boutique hôtel à Bordeaux. Aussi un hôtel de 5 étoiles. Parce qu'il me manquait une petite chose en hôtellerie qui s'appelle la réception, que je n'ai pas encore découverte. Donc je me suis dit, troisième année, c'est l'occasion. Tellement important pour moi de se sentir comme à la maison quand je voyage. Vous savez, il faut des gens. J'aimerais bien être... petite personne qui va accueillir des gens quand ils voyagent à l'étranger pour leur faire découvrir la culture, pour les accueillir et pour qu'ils gardent des très bons souvenirs par rapport à leur expérience. Pour moi, c'est le côté humain qui est essentiel. On ne peut pas vivre sans ça parce que l'humain, c'est la culture. Et la culture, ça peut se transmettre par des gens, par des anecdotes, par des histoires, par les familles. Donc c'est vraiment la chose qu'on ne peut pas juste jeter du concept du voyage. En deuxième année, j'ai fait ma mission Climacité au Danemark. J'ai travaillé à la ferme et vraiment pendant deux semaines, j'ai planté des myrtilles, des framboises et des légumes. C'était une expérience qui a changé ma façon de consommation parce que je ne me rendais pas compte à quel point c'est compliqué de faire quelque chose à la main. Et en plus, tout ce qui est dans notre assiette, combien d'efforts ça prend. Donc j'ai revu complètement ma consommation des produits. Et là vraiment, quand j'ai une petite tomate cerise qui tombe par terre, je ne le jette pas, je le relave et je le réutilise dans ma salade. Après mon expérience au Danemark, j'ai enchaîné avec la mission Climacité dans ma région de cœur qui s'appelle Bretagne. Là, pendant deux mois, j'ai travaillé à l'EPAD, j'ai travaillé avec des personnes âgées qui sont en situation compliquée, qui ont des Alzheimer ou qui ne se rappellent pas du tout où ils sont. Et honnêtement, quand ils m'ont dit que je vais m'occuper de l'animation, je me suis dit « Ah, mais c'est pas grave, c'est trop bien. On va faire des petits coloriages, on va faire des puzzles. » Mais ça, je me suis rendu compte à quel point c'est compliqué de suivre l'histoire de chacun, de se mettre à la place de la personne. Parce que pour ces gens qui habitaient à l'EHPAD, chaque jour, c'était une nouvelle journée. Il y avait des situations de stress, il y avait des situations de crise qu'il fallait gérer très, très vite. Donc là, pour moi, c'était même un... plus compliqué que travailler en hôtellerie, parce que le côté humain, c'était 100 fois plus que côté accueil des clients. Climacité à la ferme, humacité à l'EHPAD et expérience en hôtellerie du luxe, au premier regard, on pense que ce n'est pas du tout lié. Si c'est lié, parce qu'on parle de l'humain, l'hôtellerie et l'accueil des clients, il inclut tous ces facteurs. Déjà, il faut nourrir des gens. Donc là, on parle de consommation responsable. Là, on parle de mon travail à la ferme. Situation de crise, des personnes qui sont en situation compliquée. Là, c'est l'hôtellerie parce qu'on peut parler des situations des gens qui sont en situation handicap. Il faut savoir les accueillir. Il faut savoir parler le même langage avec eux pour qu'ils ne se sentent pas exclus. Le tourisme, on a des gens complètement différents qui voyagent. Là, il faut s'adapter très, très vite. C'est pourquoi Climacité et Humancité m'ont beaucoup aidé. à développer mes compétences professionnelles dans le milieu touristique. J'ai terminé mon bachelor tourisme et hôtellerie à Aix-et-Léa. Je ne voulais pas m'arrêter parce que j'aime bien ce côté études, mais j'aime bien le faire en alternance. Donc, j'ai enchaîné avec le master grande école aussi à Excellia à La Rochelle en alternance. J'ai fait mon alternance dans un domaine viticole qui s'appelle Le Dome et qui se trouve à Saint-Emilion. Et là-bas, je m'occupe du développement de l'onotourisme pour des clients privés qui viennent du monde entier et de la partie commerciale de l'export vers les pays de l'Est, vu que je viens de Moscou. C'est pratique de parler la même langue. Saint-Emilion, c'est un petit village qui se trouve à 50 kilomètres de Bordeaux, avec mille et mille de châteaux. Et ça devient aussi un endroit très touristique. C'est pour ça qu'il a attiré mon attention, parce que je voulais continuer mon expérience en tourisme, mais en même temps, on rejetait de la commerce. Donc, Saint-Emilion, c'est un endroit parfait parce qu'on produit beaucoup d'évents, qu'il faut bien évidemment vendre. C'est aussi le but de mon travail. Et là, c'est vraiment un lieu inspirant parce qu'on rencontre... tellement de gens qui viennent du monde entier parce que le nom parle. Donc déjà, parfois, j'ai des gens des quatre coins du monde dans la journée et c'est tellement enrichissant dans le contexte d'échange, dans le contexte de connaissances. C'est vraiment la chose que je ne veux pas du tout perdre dans ma vie, ce côté international. Donc avec des visiteurs, je parle toutes les langues que j'ai apprises. Je parle beaucoup l'anglais. parce qu'en plus les propriétaires sont anglais, donc l'attention est attirée par les anglais ou les américains. Bien évidemment, je parle français, je parle l'allemand, je parle de plus en plus le russe parce que je commence à développer ce côté partenariat avec des guides ou avec des agences russes ou russophones. Et là, actuellement, je suis en train d'apprendre le tchèque parce qu'on a pas mal de clients tchèques et je les comprends, mais je n'arrive pas à communiquer avec eux. Donc je me suis dit, si je les comprends, il faut que je l'apprends. Le milieu du vent, c'était le milieu qui m'intéressait toujours et je pense que grâce à toutes mes expériences en hôtellerie et en tourisme, ça m'a permis d'accueillir assez de connaissances pour intégrer ce milieu qui est assez complexe. Au début, je pensais que je l'aime bien, mais commençant mon alternance, j'ai découvert que c'est vraiment ma passion. Le master, ça a vraiment permis d'identifier ce que je veux faire dans la vie. Je veux rester dans le milieu touristique, je veux rester en commerce. Et en plus, le vent, c'est vraiment aussi, on commence à cibler le tourisme tout court. Donc, Saint-Émilion, c'est vraiment devenu le lieu de travail magnifique pour moi. Et toutes les expériences avec Célia, ils m'ont aidée à comprendre et à trouver mon chemin. Moi, en tant qu'étudiante internationale, ce que je peux dire à tous les étudiants qui souhaitent venir en France à Excelia, n'hésitez pas, écoutez votre cœur parce que l'expérience à l'international, ça va être un des meilleurs dans votre vie et qui peut changer complètement dans le bon sens votre choix, votre choix personnel, votre choix professionnel. Et n'hésitez pas, pourquoi ? Parce que plus on hésite, plus on réfléchit, plus on réfléchit, plus on se pose des questions et on n'arrive pas finalement... à la chose qu'on voulait faire dès le début. C'est pourquoi, si vous avez cette idée, partez. Et en plus, vous allez être très bien accompagnés, vous allez être très bien enquillés par 7000 étudiants qu'on a ici chez nous. Et vous allez vivre vraiment des expériences inoubliables en France et à l'étranger, en partant pour des stages ou pour des missions.

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    Vous venez d'écouter Les étincelles, le podcast Excelia. Dans le prochain épisode, découvrez une nouvelle histoire d'un étudiant. Retrouvez-nous sur Instagram avec le compte Excelia Group.

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Description

De son enfance slave, Anastasia retient la rigueur, le goût de l’effort et la passion des voyages transmise par ses parents qui l’emmènent très tôt sillonner les routes d’Europe. Avec une facilité déconcertante pour les langues étrangères, cette quadrilingue se plaît à évoluer dans le milieu de l’hôtellerie de prestige et de l’oenotourisme. Pour autant, elle ne rate pas une occasion pour apprendre sur le terrain, au milieu des vignes ou au chevet des personnes âgées. Vous écoutez Les Étincelles, le podcast Excelia.   


"Les Étincelles", le podcast qui illumine des chemins inspirants et des choix courageux qui peuvent transformer une vie. Plongez dans un monde d'histoires authentiques et émouvantes, où chaque épisode est une immersion captivante dans des récits de parcours scolaires, d'expériences internationales, et de moments de courage.


Retrouvez-nous également sur 👉 https://www.excelia-group.fr/


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  • Speaker #0

    De son enfance slave, Anastasia retient la rigueur, le goût de l'effort et la passion des voyages transmises par ses parents, qui l'emmènent très tôt sillonner les routes d'Europe. Avec une facilité déconcertante pour les langues étrangères, cette quadrilingue se plaît à évoluer dans le milieu de l'hôtellerie de prestige et de l'eunotourisme. Pour autant, elle n'aura pas une occasion pour apprendre sur le terrain, les mains dans la terre ou au chevet des personnes âgées. Vous écoutez Les Étincelles, le podcast Excelia.

  • Anastasia

    Dobrý deň, měňa zovut Anastasia ou rebonjour en français. Je m'appelle Anastasia, j'ai 22 ans et je suis étudiante en master grande école première année à Excelia à La Rochelle en alternance. Moi je suis née à Moscou où j'ai passé mes 18 ans, la ville de mon cœur, la ville de ma naissance qui me manque un peu même si je me suis bien intégrée en France. Et l'histoire avec le français a commencé à Moscou parce qu'à l'âge de 5 ans, là-bas j'ai intégré ma première école linguistique, l'école française. Depuis ma naissance, depuis mon tendre enfance, les voyages et moi, c'était vraiment lié-lié parce qu'on partait souvent avec mes parents. On faisait le tour d'Europe en voiture chaque été et chaque fois qu'on avait l'occasion, on partait en vacances, même très très loin. Et notre grand voyage de l'été, c'était le voyage en Europe parce que les vacances à Moscou sont très longues. Ça dure trois mois et donc on prenait la voiture et on faisait notre petit trajet entre Moscou et Bretagne. en traversant presque tous les pays en Europe, parce qu'on faisait chaque des trajets différents pendant dix ans. Et c'était des aventures, c'était des vrais périples. Et c'est aussi ça ce qui m'a poussée pour choisir le milieu touristique. Et j'aimerais beaucoup découvrir ce côté professionnel et pas uniquement contenu touriste. J'ai passé beaucoup de temps en Bretagne, dans ma région de cœur en France. J'accuse ce sens d'épicurie dans ma vie parce que là on parle des crêpes au beurre, ou plutôt des beurres aux crêpes vu le nombre de beurres qu'on met. Tous les odeurs quand tu es au marché, quand tu fais ton petit samedi à 8h du matin en train d'acheter une baguette ou des fromages frais. Et en plus après tu fais des repas en famille, ou tu as des grands tables qui sont très bien au service. Ça c'est vraiment à la française qui m'a beaucoup marquée. et je continue à faire pareil entre les plats de serre, même maintenant et même quand j'étais en Russie. Une des choses aussi qui m'a marquée beaucoup de mon enfance, c'est les marées. J'étais impressionnée de 7 km de mer qui peut partir et qui peut revenir et cette odeur de l'océan, des algues, cette petite fraîcheur des pans qui sont juste à côté parce que quand on parle de Bretagne, on parle des forêts qui sont vraiment liées. À l'océan, le vert et le bleu, c'est vraiment la différence des paysages. Et là, tu regardes et tu te nourris par l'image qui est en face de toi. Vraiment, c'est l'endroit de mon cœur. Quand j'avais 11 ans, j'ai compris la beauté de la langue française. J'ai retrouvé cette facilité parce que je commençais à parler couramment français. Et j'ai enchaîné avec l'anglais quand j'avais 12 ans. Je me suis dit, pourquoi pas ? En plus, c'est la langue internationale, les voyages étaient obligatoires. Et je me suis dit, il ne faut pas s'arrêter. Si je parle déjà trois langues, il faut quand même encore un autre. Donc, j'ai commencé à apprendre l'allemand, moi-même, pas à l'école, avec une tutrice. En même temps, j'ai intégré l'école linguistique à Moscou. J'apprenais aussi le latin. Au début, je ne comprenais pas pourquoi ils ont dit d'apprendre la langue qui est morte. Mais après, ça m'a tellement aidée de faire le lien entre français, anglais, allemand et russe. Là, pour écrire, c'était vraiment très, très pratique. J'étais persuadée que je vais rester en Russie, que je vais continuer mes études à l'université de Moscou avant que j'aie passé mes examens et que j'ai eu un niveau très élevé pour la première année de licence à l'université. Et là, j'avais une discussion avec la directrice qui m'a dit « Tu peux l'intégrer, mais je te conseille de partir à l'étranger parce que comme ça, tu vas vraiment améliorer tes connaissances en langue. » Et là, je me suis posé la question « Qu'est-ce que je peux faire ? » Honnêtement, la décision est venue assez rapidement parce que j'ai additionné 1 plus 1, les voyages et les langues. Et je me suis dit, le tourisme, c'est pas mal. J'ai commencé à chercher. Ce n'était pas évident parce qu'on est arrivé à un petit moment qu'on ne se rappelle peut-être pas tous, mais qui est appelé la COVID. Donc là, les frontières qui se ferment, on ne sait pas quoi faire. Je cherche les écoles et je tombe sur Excelia, que je ne connaissais pas du tout. Je me suis dit, j'aime bien le programme, j'aime bien les parcours à l'international, je vais faire mes études en français. mais en même temps, pratiquer les langues que j'ai déjà apprises. Donc je ne me posais pas de questions. Voilà, en faisant tous les démarches administratives, je suis arrivée à La Rochelle avec mes deux valises de 25 kilos. En ce qui concerne l'administratif, ça me paraissait très compliqué au début, mais honnêtement, l'équipe d'Excelia m'a accompagnée beaucoup dans les démarches pour l'obtention de mon visa ainsi que pour le logement, parce que gérer ça en distance, ce n'était pas évident, en plus avec le système de garant en France. Mais il y a un outil magnifique qui s'appelle Sudapart, qui est en plus géré par Excelia. Quand je cherchais l'appartement, ce n'était pas compliqué parce que les propriétaires voyaient Excelia dans mon adresse mail. Ils avaient la référence, ils avaient la confiance. Donc, j'ai trouvé l'appartement assez rapidement. Et en ce qui concerne le visa, il y a le service dédié à Excelia qui m'a envoyé la liste complète, ce qui était très pratique pour l'ambassade en Russie. En plus, ils m'ont accompagnée en préparation de documents parce qu'il fallait des papiers de l'école. C'était assez rapide. J'ai pu pousser pour mon visa et j'ai eu assez vite. Quand je suis arrivée en France, j'avais un peu peur parce que je n'ai jamais fait mes études en français. Mais j'étais très très bien accueillie. Je pense que grâce au fait que j'étais à Excelia, c'est une école internationale, et aussi grâce au fait que j'ai fait bachelor en tourisme et Hotellerie, donc déjà de base ce sont des étudiants qui sont orientés vers l'international, qui sont orientés vers la clientèle, vers l'accueil. Donc je n'ai pas eu des soucis du tout avec mes camarades de classe. C'était très très chouette, on a trouvé très vite le contact. Ils sont devenus mes amis très très proches. À Excelia, j'avais l'accompagnement de la part des personnes qui m'ont aidée avec mon recrutement à l'école. Donc en arrivant à Excelia, je n'étais pas mise directement dans la classe. Déjà j'ai eu un petit entretien, un petit échange avec des tuteurs à Excelia pour me sentir plus à l'aise. Et c'était des gens qui pouvaient répondre à mes questions, pas 24 sur 24, mais assez rapidement et tous les jours. Le système d'éducation, c'était un petit choc culturel pour moi, parce que déjà, en Russie, le système d'éducation, ce n'est pas pareil, c'est sur cinq. Et même si c'est sur cinq, on n'existe pas, zéro non plus, donc c'est à partir de deux jusqu'à cinq. Déjà, au début, j'étais en train de comparer avec le système français, où c'est juste que vent, et je me disais, mais ce n'est pas très élevé, mes notes. Après, j'ai compris que ça ne marche pas comme ça ici. En Russie, je n'étais pas du tout habituée à travailler en groupe. Jamais dans ma vie, j'ai fait des projets en groupe. Donc ici, s'habituer, s'adapter, s'entendre. Ces côtés, ce n'était pas évident, mais vu que j'étais avec des camarades de classe qui étaient toujours à l'écoute, on a vite trouvé des solutions. Et là, maintenant, je ne vois pas mon travail sans groupe. En plus, quand on est dans le milieu professionnel, on est obligé de communiquer avec des gens. Donc là, Excelia m'a appris des choses. Quand je suis arrivée en France, à part mon petit choc scolaire, j'ai appris aussi cette beauté de vivre à la française, comme on dit. d'être épicurant dans la vie, des gens qui partagent des mêmes valeurs, des gens qui adorent manger, des gens qui adorent déguster, des gens qui aiment bien vivre en tranquillité et profiter du moment. Donc ça, ça m'a vraiment impressionnée dans le très bon sens. Et j'ai appris ce mode de vie lent, charmant. Concernant ma passion pour l'hôtellerie, quand il fallait choisir le premier stage en bachelor, je ne me suis pas posé des questions. Je me suis dit, je veux travailler dans l'hôtelier de luxe parce que pour moi, les standards, la qualité, c'est très important. Et en plus, j'aime bien les règles à respecter, donc l'hôtellerie de luxe, c'est vraiment the thing to do. J'avais toujours cette envie de travailler à Paris. Mon premier choix est tombé sur un hotel de 5 étoiles, au cœur de Paris, à côté du Louvre. Et là, j'ai compris que j'adore et je veux améliorer mes compétences et mes connaissances dans l'hôtellerie de luxe. Donc, j'ai commencé en food and beverage, tout ce qui est restauration. Et j'ai enchaîné avec des stages et CDD en Suisse. Aussi dans le Fodenberge, mais plutôt dans l'événementiel parce que toujours plus. Je voulais apprendre plus sur ça. La Suisse, j'ai adoré. C'était vraiment, c'était très intense. C'était la vraie école de vie parce que les horaires de travail, ce n'est pas les mêmes comme en France, les règles non plus. J'ai fait une saison en été et j'avais l'envie de découvrir qu'est-ce que c'est un hiver. Donc, je suis repartie pour une petite expérience hivernale dans les montagnes. Mon parcours en hôtellerie ne s'est pas fini par les stages. ... Parce que j'ai enchaîné en troisième année avec l'alternance en hôtellerie de luxe, mais dans une boutique hôtel à Bordeaux. Aussi un hôtel de 5 étoiles. Parce qu'il me manquait une petite chose en hôtellerie qui s'appelle la réception, que je n'ai pas encore découverte. Donc je me suis dit, troisième année, c'est l'occasion. Tellement important pour moi de se sentir comme à la maison quand je voyage. Vous savez, il faut des gens. J'aimerais bien être... petite personne qui va accueillir des gens quand ils voyagent à l'étranger pour leur faire découvrir la culture, pour les accueillir et pour qu'ils gardent des très bons souvenirs par rapport à leur expérience. Pour moi, c'est le côté humain qui est essentiel. On ne peut pas vivre sans ça parce que l'humain, c'est la culture. Et la culture, ça peut se transmettre par des gens, par des anecdotes, par des histoires, par les familles. Donc c'est vraiment la chose qu'on ne peut pas juste jeter du concept du voyage. En deuxième année, j'ai fait ma mission Climacité au Danemark. J'ai travaillé à la ferme et vraiment pendant deux semaines, j'ai planté des myrtilles, des framboises et des légumes. C'était une expérience qui a changé ma façon de consommation parce que je ne me rendais pas compte à quel point c'est compliqué de faire quelque chose à la main. Et en plus, tout ce qui est dans notre assiette, combien d'efforts ça prend. Donc j'ai revu complètement ma consommation des produits. Et là vraiment, quand j'ai une petite tomate cerise qui tombe par terre, je ne le jette pas, je le relave et je le réutilise dans ma salade. Après mon expérience au Danemark, j'ai enchaîné avec la mission Climacité dans ma région de cœur qui s'appelle Bretagne. Là, pendant deux mois, j'ai travaillé à l'EPAD, j'ai travaillé avec des personnes âgées qui sont en situation compliquée, qui ont des Alzheimer ou qui ne se rappellent pas du tout où ils sont. Et honnêtement, quand ils m'ont dit que je vais m'occuper de l'animation, je me suis dit « Ah, mais c'est pas grave, c'est trop bien. On va faire des petits coloriages, on va faire des puzzles. » Mais ça, je me suis rendu compte à quel point c'est compliqué de suivre l'histoire de chacun, de se mettre à la place de la personne. Parce que pour ces gens qui habitaient à l'EHPAD, chaque jour, c'était une nouvelle journée. Il y avait des situations de stress, il y avait des situations de crise qu'il fallait gérer très, très vite. Donc là, pour moi, c'était même un... plus compliqué que travailler en hôtellerie, parce que le côté humain, c'était 100 fois plus que côté accueil des clients. Climacité à la ferme, humacité à l'EHPAD et expérience en hôtellerie du luxe, au premier regard, on pense que ce n'est pas du tout lié. Si c'est lié, parce qu'on parle de l'humain, l'hôtellerie et l'accueil des clients, il inclut tous ces facteurs. Déjà, il faut nourrir des gens. Donc là, on parle de consommation responsable. Là, on parle de mon travail à la ferme. Situation de crise, des personnes qui sont en situation compliquée. Là, c'est l'hôtellerie parce qu'on peut parler des situations des gens qui sont en situation handicap. Il faut savoir les accueillir. Il faut savoir parler le même langage avec eux pour qu'ils ne se sentent pas exclus. Le tourisme, on a des gens complètement différents qui voyagent. Là, il faut s'adapter très, très vite. C'est pourquoi Climacité et Humancité m'ont beaucoup aidé. à développer mes compétences professionnelles dans le milieu touristique. J'ai terminé mon bachelor tourisme et hôtellerie à Aix-et-Léa. Je ne voulais pas m'arrêter parce que j'aime bien ce côté études, mais j'aime bien le faire en alternance. Donc, j'ai enchaîné avec le master grande école aussi à Excellia à La Rochelle en alternance. J'ai fait mon alternance dans un domaine viticole qui s'appelle Le Dome et qui se trouve à Saint-Emilion. Et là-bas, je m'occupe du développement de l'onotourisme pour des clients privés qui viennent du monde entier et de la partie commerciale de l'export vers les pays de l'Est, vu que je viens de Moscou. C'est pratique de parler la même langue. Saint-Emilion, c'est un petit village qui se trouve à 50 kilomètres de Bordeaux, avec mille et mille de châteaux. Et ça devient aussi un endroit très touristique. C'est pour ça qu'il a attiré mon attention, parce que je voulais continuer mon expérience en tourisme, mais en même temps, on rejetait de la commerce. Donc, Saint-Emilion, c'est un endroit parfait parce qu'on produit beaucoup d'évents, qu'il faut bien évidemment vendre. C'est aussi le but de mon travail. Et là, c'est vraiment un lieu inspirant parce qu'on rencontre... tellement de gens qui viennent du monde entier parce que le nom parle. Donc déjà, parfois, j'ai des gens des quatre coins du monde dans la journée et c'est tellement enrichissant dans le contexte d'échange, dans le contexte de connaissances. C'est vraiment la chose que je ne veux pas du tout perdre dans ma vie, ce côté international. Donc avec des visiteurs, je parle toutes les langues que j'ai apprises. Je parle beaucoup l'anglais. parce qu'en plus les propriétaires sont anglais, donc l'attention est attirée par les anglais ou les américains. Bien évidemment, je parle français, je parle l'allemand, je parle de plus en plus le russe parce que je commence à développer ce côté partenariat avec des guides ou avec des agences russes ou russophones. Et là, actuellement, je suis en train d'apprendre le tchèque parce qu'on a pas mal de clients tchèques et je les comprends, mais je n'arrive pas à communiquer avec eux. Donc je me suis dit, si je les comprends, il faut que je l'apprends. Le milieu du vent, c'était le milieu qui m'intéressait toujours et je pense que grâce à toutes mes expériences en hôtellerie et en tourisme, ça m'a permis d'accueillir assez de connaissances pour intégrer ce milieu qui est assez complexe. Au début, je pensais que je l'aime bien, mais commençant mon alternance, j'ai découvert que c'est vraiment ma passion. Le master, ça a vraiment permis d'identifier ce que je veux faire dans la vie. Je veux rester dans le milieu touristique, je veux rester en commerce. Et en plus, le vent, c'est vraiment aussi, on commence à cibler le tourisme tout court. Donc, Saint-Émilion, c'est vraiment devenu le lieu de travail magnifique pour moi. Et toutes les expériences avec Célia, ils m'ont aidée à comprendre et à trouver mon chemin. Moi, en tant qu'étudiante internationale, ce que je peux dire à tous les étudiants qui souhaitent venir en France à Excelia, n'hésitez pas, écoutez votre cœur parce que l'expérience à l'international, ça va être un des meilleurs dans votre vie et qui peut changer complètement dans le bon sens votre choix, votre choix personnel, votre choix professionnel. Et n'hésitez pas, pourquoi ? Parce que plus on hésite, plus on réfléchit, plus on réfléchit, plus on se pose des questions et on n'arrive pas finalement... à la chose qu'on voulait faire dès le début. C'est pourquoi, si vous avez cette idée, partez. Et en plus, vous allez être très bien accompagnés, vous allez être très bien enquillés par 7000 étudiants qu'on a ici chez nous. Et vous allez vivre vraiment des expériences inoubliables en France et à l'étranger, en partant pour des stages ou pour des missions.

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    Vous venez d'écouter Les étincelles, le podcast Excelia. Dans le prochain épisode, découvrez une nouvelle histoire d'un étudiant. Retrouvez-nous sur Instagram avec le compte Excelia Group.

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De son enfance slave, Anastasia retient la rigueur, le goût de l’effort et la passion des voyages transmise par ses parents qui l’emmènent très tôt sillonner les routes d’Europe. Avec une facilité déconcertante pour les langues étrangères, cette quadrilingue se plaît à évoluer dans le milieu de l’hôtellerie de prestige et de l’oenotourisme. Pour autant, elle ne rate pas une occasion pour apprendre sur le terrain, au milieu des vignes ou au chevet des personnes âgées. Vous écoutez Les Étincelles, le podcast Excelia.   


"Les Étincelles", le podcast qui illumine des chemins inspirants et des choix courageux qui peuvent transformer une vie. Plongez dans un monde d'histoires authentiques et émouvantes, où chaque épisode est une immersion captivante dans des récits de parcours scolaires, d'expériences internationales, et de moments de courage.


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    De son enfance slave, Anastasia retient la rigueur, le goût de l'effort et la passion des voyages transmises par ses parents, qui l'emmènent très tôt sillonner les routes d'Europe. Avec une facilité déconcertante pour les langues étrangères, cette quadrilingue se plaît à évoluer dans le milieu de l'hôtellerie de prestige et de l'eunotourisme. Pour autant, elle n'aura pas une occasion pour apprendre sur le terrain, les mains dans la terre ou au chevet des personnes âgées. Vous écoutez Les Étincelles, le podcast Excelia.

  • Anastasia

    Dobrý deň, měňa zovut Anastasia ou rebonjour en français. Je m'appelle Anastasia, j'ai 22 ans et je suis étudiante en master grande école première année à Excelia à La Rochelle en alternance. Moi je suis née à Moscou où j'ai passé mes 18 ans, la ville de mon cœur, la ville de ma naissance qui me manque un peu même si je me suis bien intégrée en France. Et l'histoire avec le français a commencé à Moscou parce qu'à l'âge de 5 ans, là-bas j'ai intégré ma première école linguistique, l'école française. Depuis ma naissance, depuis mon tendre enfance, les voyages et moi, c'était vraiment lié-lié parce qu'on partait souvent avec mes parents. On faisait le tour d'Europe en voiture chaque été et chaque fois qu'on avait l'occasion, on partait en vacances, même très très loin. Et notre grand voyage de l'été, c'était le voyage en Europe parce que les vacances à Moscou sont très longues. Ça dure trois mois et donc on prenait la voiture et on faisait notre petit trajet entre Moscou et Bretagne. en traversant presque tous les pays en Europe, parce qu'on faisait chaque des trajets différents pendant dix ans. Et c'était des aventures, c'était des vrais périples. Et c'est aussi ça ce qui m'a poussée pour choisir le milieu touristique. Et j'aimerais beaucoup découvrir ce côté professionnel et pas uniquement contenu touriste. J'ai passé beaucoup de temps en Bretagne, dans ma région de cœur en France. J'accuse ce sens d'épicurie dans ma vie parce que là on parle des crêpes au beurre, ou plutôt des beurres aux crêpes vu le nombre de beurres qu'on met. Tous les odeurs quand tu es au marché, quand tu fais ton petit samedi à 8h du matin en train d'acheter une baguette ou des fromages frais. Et en plus après tu fais des repas en famille, ou tu as des grands tables qui sont très bien au service. Ça c'est vraiment à la française qui m'a beaucoup marquée. et je continue à faire pareil entre les plats de serre, même maintenant et même quand j'étais en Russie. Une des choses aussi qui m'a marquée beaucoup de mon enfance, c'est les marées. J'étais impressionnée de 7 km de mer qui peut partir et qui peut revenir et cette odeur de l'océan, des algues, cette petite fraîcheur des pans qui sont juste à côté parce que quand on parle de Bretagne, on parle des forêts qui sont vraiment liées. À l'océan, le vert et le bleu, c'est vraiment la différence des paysages. Et là, tu regardes et tu te nourris par l'image qui est en face de toi. Vraiment, c'est l'endroit de mon cœur. Quand j'avais 11 ans, j'ai compris la beauté de la langue française. J'ai retrouvé cette facilité parce que je commençais à parler couramment français. Et j'ai enchaîné avec l'anglais quand j'avais 12 ans. Je me suis dit, pourquoi pas ? En plus, c'est la langue internationale, les voyages étaient obligatoires. Et je me suis dit, il ne faut pas s'arrêter. Si je parle déjà trois langues, il faut quand même encore un autre. Donc, j'ai commencé à apprendre l'allemand, moi-même, pas à l'école, avec une tutrice. En même temps, j'ai intégré l'école linguistique à Moscou. J'apprenais aussi le latin. Au début, je ne comprenais pas pourquoi ils ont dit d'apprendre la langue qui est morte. Mais après, ça m'a tellement aidée de faire le lien entre français, anglais, allemand et russe. Là, pour écrire, c'était vraiment très, très pratique. J'étais persuadée que je vais rester en Russie, que je vais continuer mes études à l'université de Moscou avant que j'aie passé mes examens et que j'ai eu un niveau très élevé pour la première année de licence à l'université. Et là, j'avais une discussion avec la directrice qui m'a dit « Tu peux l'intégrer, mais je te conseille de partir à l'étranger parce que comme ça, tu vas vraiment améliorer tes connaissances en langue. » Et là, je me suis posé la question « Qu'est-ce que je peux faire ? » Honnêtement, la décision est venue assez rapidement parce que j'ai additionné 1 plus 1, les voyages et les langues. Et je me suis dit, le tourisme, c'est pas mal. J'ai commencé à chercher. Ce n'était pas évident parce qu'on est arrivé à un petit moment qu'on ne se rappelle peut-être pas tous, mais qui est appelé la COVID. Donc là, les frontières qui se ferment, on ne sait pas quoi faire. Je cherche les écoles et je tombe sur Excelia, que je ne connaissais pas du tout. Je me suis dit, j'aime bien le programme, j'aime bien les parcours à l'international, je vais faire mes études en français. mais en même temps, pratiquer les langues que j'ai déjà apprises. Donc je ne me posais pas de questions. Voilà, en faisant tous les démarches administratives, je suis arrivée à La Rochelle avec mes deux valises de 25 kilos. En ce qui concerne l'administratif, ça me paraissait très compliqué au début, mais honnêtement, l'équipe d'Excelia m'a accompagnée beaucoup dans les démarches pour l'obtention de mon visa ainsi que pour le logement, parce que gérer ça en distance, ce n'était pas évident, en plus avec le système de garant en France. Mais il y a un outil magnifique qui s'appelle Sudapart, qui est en plus géré par Excelia. Quand je cherchais l'appartement, ce n'était pas compliqué parce que les propriétaires voyaient Excelia dans mon adresse mail. Ils avaient la référence, ils avaient la confiance. Donc, j'ai trouvé l'appartement assez rapidement. Et en ce qui concerne le visa, il y a le service dédié à Excelia qui m'a envoyé la liste complète, ce qui était très pratique pour l'ambassade en Russie. En plus, ils m'ont accompagnée en préparation de documents parce qu'il fallait des papiers de l'école. C'était assez rapide. J'ai pu pousser pour mon visa et j'ai eu assez vite. Quand je suis arrivée en France, j'avais un peu peur parce que je n'ai jamais fait mes études en français. Mais j'étais très très bien accueillie. Je pense que grâce au fait que j'étais à Excelia, c'est une école internationale, et aussi grâce au fait que j'ai fait bachelor en tourisme et Hotellerie, donc déjà de base ce sont des étudiants qui sont orientés vers l'international, qui sont orientés vers la clientèle, vers l'accueil. Donc je n'ai pas eu des soucis du tout avec mes camarades de classe. C'était très très chouette, on a trouvé très vite le contact. Ils sont devenus mes amis très très proches. À Excelia, j'avais l'accompagnement de la part des personnes qui m'ont aidée avec mon recrutement à l'école. Donc en arrivant à Excelia, je n'étais pas mise directement dans la classe. Déjà j'ai eu un petit entretien, un petit échange avec des tuteurs à Excelia pour me sentir plus à l'aise. Et c'était des gens qui pouvaient répondre à mes questions, pas 24 sur 24, mais assez rapidement et tous les jours. Le système d'éducation, c'était un petit choc culturel pour moi, parce que déjà, en Russie, le système d'éducation, ce n'est pas pareil, c'est sur cinq. Et même si c'est sur cinq, on n'existe pas, zéro non plus, donc c'est à partir de deux jusqu'à cinq. Déjà, au début, j'étais en train de comparer avec le système français, où c'est juste que vent, et je me disais, mais ce n'est pas très élevé, mes notes. Après, j'ai compris que ça ne marche pas comme ça ici. En Russie, je n'étais pas du tout habituée à travailler en groupe. Jamais dans ma vie, j'ai fait des projets en groupe. Donc ici, s'habituer, s'adapter, s'entendre. Ces côtés, ce n'était pas évident, mais vu que j'étais avec des camarades de classe qui étaient toujours à l'écoute, on a vite trouvé des solutions. Et là, maintenant, je ne vois pas mon travail sans groupe. En plus, quand on est dans le milieu professionnel, on est obligé de communiquer avec des gens. Donc là, Excelia m'a appris des choses. Quand je suis arrivée en France, à part mon petit choc scolaire, j'ai appris aussi cette beauté de vivre à la française, comme on dit. d'être épicurant dans la vie, des gens qui partagent des mêmes valeurs, des gens qui adorent manger, des gens qui adorent déguster, des gens qui aiment bien vivre en tranquillité et profiter du moment. Donc ça, ça m'a vraiment impressionnée dans le très bon sens. Et j'ai appris ce mode de vie lent, charmant. Concernant ma passion pour l'hôtellerie, quand il fallait choisir le premier stage en bachelor, je ne me suis pas posé des questions. Je me suis dit, je veux travailler dans l'hôtelier de luxe parce que pour moi, les standards, la qualité, c'est très important. Et en plus, j'aime bien les règles à respecter, donc l'hôtellerie de luxe, c'est vraiment the thing to do. J'avais toujours cette envie de travailler à Paris. Mon premier choix est tombé sur un hotel de 5 étoiles, au cœur de Paris, à côté du Louvre. Et là, j'ai compris que j'adore et je veux améliorer mes compétences et mes connaissances dans l'hôtellerie de luxe. Donc, j'ai commencé en food and beverage, tout ce qui est restauration. Et j'ai enchaîné avec des stages et CDD en Suisse. Aussi dans le Fodenberge, mais plutôt dans l'événementiel parce que toujours plus. Je voulais apprendre plus sur ça. La Suisse, j'ai adoré. C'était vraiment, c'était très intense. C'était la vraie école de vie parce que les horaires de travail, ce n'est pas les mêmes comme en France, les règles non plus. J'ai fait une saison en été et j'avais l'envie de découvrir qu'est-ce que c'est un hiver. Donc, je suis repartie pour une petite expérience hivernale dans les montagnes. Mon parcours en hôtellerie ne s'est pas fini par les stages. ... Parce que j'ai enchaîné en troisième année avec l'alternance en hôtellerie de luxe, mais dans une boutique hôtel à Bordeaux. Aussi un hôtel de 5 étoiles. Parce qu'il me manquait une petite chose en hôtellerie qui s'appelle la réception, que je n'ai pas encore découverte. Donc je me suis dit, troisième année, c'est l'occasion. Tellement important pour moi de se sentir comme à la maison quand je voyage. Vous savez, il faut des gens. J'aimerais bien être... petite personne qui va accueillir des gens quand ils voyagent à l'étranger pour leur faire découvrir la culture, pour les accueillir et pour qu'ils gardent des très bons souvenirs par rapport à leur expérience. Pour moi, c'est le côté humain qui est essentiel. On ne peut pas vivre sans ça parce que l'humain, c'est la culture. Et la culture, ça peut se transmettre par des gens, par des anecdotes, par des histoires, par les familles. Donc c'est vraiment la chose qu'on ne peut pas juste jeter du concept du voyage. En deuxième année, j'ai fait ma mission Climacité au Danemark. J'ai travaillé à la ferme et vraiment pendant deux semaines, j'ai planté des myrtilles, des framboises et des légumes. C'était une expérience qui a changé ma façon de consommation parce que je ne me rendais pas compte à quel point c'est compliqué de faire quelque chose à la main. Et en plus, tout ce qui est dans notre assiette, combien d'efforts ça prend. Donc j'ai revu complètement ma consommation des produits. Et là vraiment, quand j'ai une petite tomate cerise qui tombe par terre, je ne le jette pas, je le relave et je le réutilise dans ma salade. Après mon expérience au Danemark, j'ai enchaîné avec la mission Climacité dans ma région de cœur qui s'appelle Bretagne. Là, pendant deux mois, j'ai travaillé à l'EPAD, j'ai travaillé avec des personnes âgées qui sont en situation compliquée, qui ont des Alzheimer ou qui ne se rappellent pas du tout où ils sont. Et honnêtement, quand ils m'ont dit que je vais m'occuper de l'animation, je me suis dit « Ah, mais c'est pas grave, c'est trop bien. On va faire des petits coloriages, on va faire des puzzles. » Mais ça, je me suis rendu compte à quel point c'est compliqué de suivre l'histoire de chacun, de se mettre à la place de la personne. Parce que pour ces gens qui habitaient à l'EHPAD, chaque jour, c'était une nouvelle journée. Il y avait des situations de stress, il y avait des situations de crise qu'il fallait gérer très, très vite. Donc là, pour moi, c'était même un... plus compliqué que travailler en hôtellerie, parce que le côté humain, c'était 100 fois plus que côté accueil des clients. Climacité à la ferme, humacité à l'EHPAD et expérience en hôtellerie du luxe, au premier regard, on pense que ce n'est pas du tout lié. Si c'est lié, parce qu'on parle de l'humain, l'hôtellerie et l'accueil des clients, il inclut tous ces facteurs. Déjà, il faut nourrir des gens. Donc là, on parle de consommation responsable. Là, on parle de mon travail à la ferme. Situation de crise, des personnes qui sont en situation compliquée. Là, c'est l'hôtellerie parce qu'on peut parler des situations des gens qui sont en situation handicap. Il faut savoir les accueillir. Il faut savoir parler le même langage avec eux pour qu'ils ne se sentent pas exclus. Le tourisme, on a des gens complètement différents qui voyagent. Là, il faut s'adapter très, très vite. C'est pourquoi Climacité et Humancité m'ont beaucoup aidé. à développer mes compétences professionnelles dans le milieu touristique. J'ai terminé mon bachelor tourisme et hôtellerie à Aix-et-Léa. Je ne voulais pas m'arrêter parce que j'aime bien ce côté études, mais j'aime bien le faire en alternance. Donc, j'ai enchaîné avec le master grande école aussi à Excellia à La Rochelle en alternance. J'ai fait mon alternance dans un domaine viticole qui s'appelle Le Dome et qui se trouve à Saint-Emilion. Et là-bas, je m'occupe du développement de l'onotourisme pour des clients privés qui viennent du monde entier et de la partie commerciale de l'export vers les pays de l'Est, vu que je viens de Moscou. C'est pratique de parler la même langue. Saint-Emilion, c'est un petit village qui se trouve à 50 kilomètres de Bordeaux, avec mille et mille de châteaux. Et ça devient aussi un endroit très touristique. C'est pour ça qu'il a attiré mon attention, parce que je voulais continuer mon expérience en tourisme, mais en même temps, on rejetait de la commerce. Donc, Saint-Emilion, c'est un endroit parfait parce qu'on produit beaucoup d'évents, qu'il faut bien évidemment vendre. C'est aussi le but de mon travail. Et là, c'est vraiment un lieu inspirant parce qu'on rencontre... tellement de gens qui viennent du monde entier parce que le nom parle. Donc déjà, parfois, j'ai des gens des quatre coins du monde dans la journée et c'est tellement enrichissant dans le contexte d'échange, dans le contexte de connaissances. C'est vraiment la chose que je ne veux pas du tout perdre dans ma vie, ce côté international. Donc avec des visiteurs, je parle toutes les langues que j'ai apprises. Je parle beaucoup l'anglais. parce qu'en plus les propriétaires sont anglais, donc l'attention est attirée par les anglais ou les américains. Bien évidemment, je parle français, je parle l'allemand, je parle de plus en plus le russe parce que je commence à développer ce côté partenariat avec des guides ou avec des agences russes ou russophones. Et là, actuellement, je suis en train d'apprendre le tchèque parce qu'on a pas mal de clients tchèques et je les comprends, mais je n'arrive pas à communiquer avec eux. Donc je me suis dit, si je les comprends, il faut que je l'apprends. Le milieu du vent, c'était le milieu qui m'intéressait toujours et je pense que grâce à toutes mes expériences en hôtellerie et en tourisme, ça m'a permis d'accueillir assez de connaissances pour intégrer ce milieu qui est assez complexe. Au début, je pensais que je l'aime bien, mais commençant mon alternance, j'ai découvert que c'est vraiment ma passion. Le master, ça a vraiment permis d'identifier ce que je veux faire dans la vie. Je veux rester dans le milieu touristique, je veux rester en commerce. Et en plus, le vent, c'est vraiment aussi, on commence à cibler le tourisme tout court. Donc, Saint-Émilion, c'est vraiment devenu le lieu de travail magnifique pour moi. Et toutes les expériences avec Célia, ils m'ont aidée à comprendre et à trouver mon chemin. Moi, en tant qu'étudiante internationale, ce que je peux dire à tous les étudiants qui souhaitent venir en France à Excelia, n'hésitez pas, écoutez votre cœur parce que l'expérience à l'international, ça va être un des meilleurs dans votre vie et qui peut changer complètement dans le bon sens votre choix, votre choix personnel, votre choix professionnel. Et n'hésitez pas, pourquoi ? Parce que plus on hésite, plus on réfléchit, plus on réfléchit, plus on se pose des questions et on n'arrive pas finalement... à la chose qu'on voulait faire dès le début. C'est pourquoi, si vous avez cette idée, partez. Et en plus, vous allez être très bien accompagnés, vous allez être très bien enquillés par 7000 étudiants qu'on a ici chez nous. Et vous allez vivre vraiment des expériences inoubliables en France et à l'étranger, en partant pour des stages ou pour des missions.

  • Speaker #0

    Vous venez d'écouter Les étincelles, le podcast Excelia. Dans le prochain épisode, découvrez une nouvelle histoire d'un étudiant. Retrouvez-nous sur Instagram avec le compte Excelia Group.

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