Speaker #0Bonjour à tous et bienvenue sur les femmes de l'ouest, le podcast qui va à la rencontre de celles qui font vivre la côte atlantique de Brest à Biarritz. Créer sa marque de mode, nombreuses sont celles à en rêver, mais pour Louise, créer l'outil n'était pas plus un rêve, une façon de se sentir à sa place. Dans cet épisode, Louise nous parle de son environnement familial dans lequel elle a grandi à l'extrême opposé de la mode, de ses études d'art et de stylisme à Nantes, et de sa carrière qu'elle a débutée à Paris. Elle raconte aussi comment est née l'outil et comment elle a, petit à petit, laissé sa chance à ce projet qui était un à-côté. Louise nous parle de comment articuler maternité et entrepreneuriat, de prendre du recul sur son entreprise et de la vie au bord de mer qu'elle a choisie avec le père de ses filles. Je vous laisse en sa compagnie. Bonjour Louise. Bonjour. Je suis ravie de faire cet enregistrement avec toi ce matin. Merci de nous accueillir chez toi. C'est un grand plaisir. Très heureuse d'être venue jusqu'au bout du film. On va prendre suite pour venir te rencontrer. Avec des principes. Avec des principes. La saison a déjà été conclue. Depuis le mois d'avril, je suis vraiment taquée, on peut dire. Après cette année qui a été un petit peu compliquée, pour le déménagement de la maison, professionnelle et personnelle, j'ai arrêté l'outil pendant ces deux dernières années parce que j'ai eu deux enfants. J'ai repris l'outil que l'année dernière. Donc, ça a été un petit peu dur ces dernières années, bien que cette saison en prend plutôt. Alors, tu as déjà parlé d'un autre sujet. On est encore sur un autre sujet et c'est super. Est-ce que tu pourrais peut-être nous raconter d'où tu viens, ce que tu as fait avant de créer cette marque Wootie que peut-être vous êtes nombreuses à connaître, celles qui nous écoutaient, et nous raconter un peu ce parcours qui t'a amenée juste ici. Alors... Je viens d'une famille de quatre enfants, je suis la troisième. Mes parents sont, je dis ça, c'est un peu anodin, mais mes parents sont médecins, pharmaciens, mes sœurs sont pharmaciens aussi. Et en fait, moi, j'ai toujours aimé créer, j'ai toujours aimé utiliser mes mains. J'étais un petit peu la première. la seule de ma famille, donc j'étais un petit peu le vilain petit canard sans le vouloir. Je suis aussi la seule blonde. En fait, c'est vrai que je me suis toujours démarquée dans le sens où ma famille a toujours été très scientifique et moi, j'ai toujours aimé écrire. après j'ai eu une maman qui a toujours adoré sa vie très colorée j'ai vécu dans son maison où il y avait de la couleur partout tout le temps et je pense que ça m'a déjà très jeune inspiré cette envie de créer des vêtements en fait et d'amener de la couleur partout tout le temps après mon parcours professionnel j'ai jamais su vraiment ce que je voulais faire après le bal. bac mais je savais que je voulais faire un travail manuel mais je savais pas ce que je voulais et c'est vrai que mes parents ont essayé de me rediriger vers un bac scientifique ce qui ne plaisait pas forcément donc j'ai fait une mise à l'égo en art appliqué et c'est dans cette école que j'ai trouvé, j'ai découvert qu'il y avait un secteur à mode. Ça a un petit peu été un déclic pour moi en fait je ne me suis pas dit je veux faire de la mode, je veux fabriquer des vêtements mais je savais que je voulais faire quelque chose de mes mains et c'est vrai que quand je lui ai dit ah, il y a un secteur mode ça pourrait m'intéresser donc il a fallu me convaincre de mes parents ça a été encore une paire de manches parce que voilà t'aimes bien les maths, tu vas faire de la comptabilité voilà tu as ouais j'étais vraiment un peu dirigée vers ce secteur scientifique mais je savais que c'était pas ça que je voulais faire Et du coup, qu'est-ce que tu as choisi ? Vas-y, les maths et la comptoir ? Ça va, ça va. Ça va, pitié. Il y a un moment, j'ai voulu faire de l'architecture. OK. Donc, c'est vrai que là, ça associe un petit peu les mathématiques et la géométrie et le côté créatif. C'est vrai que dans une seconde vie, j'aurais adoré être architecte. Après, la mode, c'est aussi l'architecture du vêtement. Tout à fait. Donc, créer un vêtement. C'est vrai que je m'y retrouve dans le sens que j'ai toujours adoré les vêtements. et... J'ai choisi... la mode et cette école d'art appliqué tu l'as fait ici en Moselle ou pas du tout ? non à Nantes voilà à Nantes à l'ISA, je suis supérieure aux arts appliqués. J'ai fait un an à Nantes en mise à niveau d'arts appliqués et en fait, il y a une école de mode à Nantes, l'atelier Chardon-Savard. Ils ouvraient juste une succursale à Nantes à ce moment-là. Ils étaient normalement sur Paris et j'ai eu l'occasion vraiment d'y aller parce qu'ils ouvraient vraiment cette année-là. Et c'est là où j'ai commencé la mode. J'ai vraiment commencé dans cette école et je ne suis plus directement c'est vrai qu'après je n'étais jamais sentie aussi bien parce que j'ai fait un cursus vraiment normal bac première, seconde première, terminale bac scientifique que j'ai eu d'ailleurs juste juste juste voilà c'était ça et quand je suis arrivée dans l'école de mode je me suis sentie vraiment bien je me suis dit voilà je suis à ma place donc j'ai fait deux ans à Nantes et j'ai J'ai été prise en dernière année à Paris pour créer ma collection. D'accord, OK. Voilà, créer ma collection de AZ. Là, c'était une année qui était très compliquée parce qu'en fait, on est vraiment confrontés à soi-même. C'est-à-dire qu'il faut créer quelque chose qui nous ressemble. Et en plus, l'étude de Charles-Noussavard, il pousse à la créativité vraiment beaucoup, donc il faut sortir de sa zone de confort ça n'a pas été évident mais j'en suis sortie beaucoup plus forte il y a eu des hauts et des bas c'est vrai que comme je dis on est confronté à sa réalité à son monde en fait, vous m'expliquez qui on est on doit ressortir le vêtement de cette impersonnalité c'est vraiment une recherche de soi même est-ce que tu pressentais ou savais Est-ce que tu as au fond de toi cette certitude qu'un jour, l'outil sera présent dans ta vie ? Pas du tout. Pas du tout. Vraiment, j'avais mal cette ambition de... de créer ma marque, et même, je vous le montrerai après, mais c'est arrivé un peu de manière anodine. C'est-à-dire que je n'ai pas créé un vêtement en me disant, la première fois que j'ai créé l'outil, je ne l'ai pas créé en me disant, je vais la vendre. Enfin, je l'ai créé. Donc, après, je continue un peu sur mon cursus. Oui, on va parler de Paris. Oui, oui. Je vais passer un petit peu rapidement par la vidéo. par la suite parce que le monde de la mode c'est très particulier moi je savais qu'en sortant de cette école il faut soit se démarquer des autres ou soit avoir des contacts pour travailler dans la mode à Paris parce que j'étais sur place et tout ça j'avais aucun des nœuds et puis j'avais un peu toujours l'impression des parents disant lui il faut qu'il travaille, qu'il trouve du boulot et c'est vrai en fait je trouve du boulot je savais qu'en sortant de cette école aussi je n'avais pas trouvé un poste en tant que... que styliste directement. Je me suis dit, je vais faire une école de marketing. Comme ça, j'aurais ce double emploi de création et en même temps de marketing. J'ai fait un an en marketing de mode à Cholet. D'accord, ok. En plus, et après, j'ai enchaîné sur des stages. J'avais un peu les contacts, donc j'ai réussi à faire des stages chez des marques renommées. Ce qui m'a plu sans me plaire vraiment, c'est des milieux qui sont partis. particulier et que voilà, qui me plaisait je ne me sentais pas forcément à ma place. Tu n'avais pas forcément cette même sensation de te sentir à ta place que lorsque tu es rentrée à Nantes dans le marketing d'école ? Oui, j'avais pas j'avais pas forcément ce que, non, je ne ressentais pas cette sensation de me dire c'est là où il faut que je sois. En fait, j'avais bien fait de faire des vols de marketing à côté en me disant je ne visais pas les grands marques forcément tu vois je pense qu'à ce moment-là déjà j'avais envie de travailler pour une start-up pour une petite marque qui commence et pas forcément de travailler en tant que styliste dans une grande marque de renommée tu vois j'avais envie de trouver quelque chose de plus familial de plus qui commence et de développer la marque en fait avec la créatrice et c'est rapidement ce que j'ai fait parce que j'ai travaillé pour une marque qui s'appelle Carolina Retiler Merci. où j'ai eu des prises en marketing pour développer la marque avec elle. Et la créatrice a vu que j'avais envie de développer la collection et de m'adresser au travail en marketing. Donc, j'ai travaillé en étroite collaboration. avec la créatrice pour créer les commissions. Super intéressant. Et en même temps, la marque, elle venait de se créer. Donc, je voyais à la fin de ce passé, que c'était vraiment créer l'entreprise. Pour moi, c'était l'opportunité de voir comment se développe l'entreprise de A à Z. Donc, j'ai travaillé pour cette entreprise en stage au départ. Et après, elle m'a pris en CDD six mois. Sauf que ça n'a pas abouti, parce qu'il y a eu des problèmes dans l'entreprise. je n'en dirai pas plus mais il y a eu des problèmes dans la société. Et en fait, je vais déjà un petit peu loin parce que l'outil était déjà créé à ce moment-là. OK, donc à Paris, tu as créé l'outil. Oui, j'ai créé l'outil à Paris quand j'étais en stage et que j'avais fini mes études. OK. C'est le nez d'une... C'est un conseillère, tu vois, c'est des râles. Oui, elle est pour toi. En fait, j'ai créé une robe que j'avais dans la tête parce que je ne la trouvais pas sur le marché. donc c'est vraiment un modèle que j'avais envie d'avoir et que je ne trouvais pas. Je me suis dit, voilà, une petite robe de nuit, la robe loup pour ceux qui connaissent, qui est une de mes premières créations et qui est maintenant l'iconique un peu de la marque Lutti. Je l'ai créée, c'était en 2016. Je crois en 2016. Elle a bien tout fait. Oui, exactement. Elle a bien tout fait ces 10 ans. Je l'ai portée, cette robe. Et dans mon entourage, on m'a dit, oui c'est où tu l'as trouvé ben c'est moi qui l'ai fait elle a dit ok est-ce que tu regardes de l'interromprement ouais je regarde de l'interromprement et c'est comme ça en fait de te filander on m'a demandé de créer cette robe donc la journée j'imagine que tu travaillais dans différentes ressources et le soir et le soir et la matinée je suis très modérée en fait super voilà donc j'ai une petite assise comme ça et puis le restaurant qui commençait à se débloquer c'était donc là aussi donc j'ai créé Merci. mon compte Instagram l'outil et voilà donc je faisais mes petits posts je faisais un petit peu mon truc dans mon coin sans l'ambition particulière en fait de me dire je vais faire que ça quoi pour l'instant ça restait qu'une passion et je prenais vraiment plaisir à dire j'ai un modèle que j'ai créé et qui plaît, voilà j'y vais quoi Sauf que du coup, chez Caroline Ressilor, ça s'était arrêté. Donc j'ai essayé un peu plus que ça, en cherchant du travail à côté, et c'est là où j'ai commencé à travailler chez Louis Etu, la marque de bijoux. sur Paris en tant que responsable de collection donc là t'avais à la fois les aspects marketing et les aspects aussi de collection et pour le coup c'est vraiment une petite marque qui avait l'ambition de Louis Etu. Donc, c'est vrai que j'ai commencé, on était 5. Et j'ai quitté Louis Etu, on était 5. Donc, j'ai vraiment vu une marque grandir et se développer avec ses bons et ses mauvais côtés. Ça, c'était très, très intéressant pour moi. Sauf que sur Paris, à côté, ma marque se développait de plus en plus, de plus en plus. J'ai des influenceuses qui me contactaient pour que je leur donne des robes. Et après, à ce moment-là, il y avait encore cette pratique qui se faisait. Lui, si tu me donnes un vêtement, je le mets en avant, sans rémunération et tout ça. Donc moi, c'est vrai que ça a été un tremplin énorme. Ça a été un tremplin énorme. J'ai gagné beaucoup de followers sur Instagram. J'ai fait des rencontres aussi avec des filles incroyables. Donc c'est vrai que ça, c'était en 2017. Et 2017, c'est vraiment là où j'ai déposé ma marque et j'ai commencé mon entrepreneuriat. Donc avant de commencer chez Louis Etu, j'ai déposé la marque Anipi, l'outil, et j'ai vraiment commencé à travailler. Donc je faisais les deux en parallèle. Mais c'est aussi le moment où la marque a explosé. Parce que c'est pas ça, tu vois, mais j'ai commencé à vendre vraiment beaucoup de grandes et beaucoup de travail. Là, on a vu le potentiel. Le potentiel, on est là devant. et le potentiel qu'on sent sous l'outil. c'est une marque qui fait de la personnalisation c'est à dire que je ferai j'offre un panel de produits un panel de tissus, un panel de couleurs et c'est à dire que les gens ils peuvent choisir, personnaliser leur robe ils choisissent leur modèle ils choisissent leur tissu je fais un petit peu de semi-mesure c'est à dire que je peux adapter la taille, les longueurs c'est là où j'ai trouvé que il y avait un marché au 21 août. chez les niches qui y reviennent. les gens, ils se disent, en fait, moi, je suis demoiselle d'honneur. J'ai envie de mettre mes demoiselles d'honneur. Elles ont toutes la même couleur de robe et les mêmes modèles. Ils venaient dans mon petit appartement maritien, sur les hauts de Montmartre. Ils venaient... découvrir les modèles, mais chez moi, dans mon petit atelier, mon petit appartement parisien, ça avait son charme, en fait. C'est vrai que... C'est sympa d'être là. Donc, voilà. Et arrive dans un moment... où l'UITU est l'outil ça commence à être dur pour moi de faire les deux parce que je suis ni à fond en un ni à fond en autre donc il faut que je fasse un choix et j'arrive à obtenir une rupture conventionnelle pour l'UITU et du coup je me dis que c'est le moment de me lancer à fond en fait dans l'outil Donc je rentre dans ma Bretagne natale. Je rentre dans une nouvelle ressource. Et une nouvelle aventure commence là où je travaille chez moi. On achète une maison avec mon copain et je fais mon atelier chez moi. Donc à l'époque sur Paris, je commençais à avoir beaucoup de demandes, donc je commençais à travailler avec une couturière. Ok, c'était ma prochaine question. Ah voilà. Je suis arrivée à l'église. Ouais, à tout, à l'église. Après moi je sais que c'est un peu faux pour moi de me dire... dire je travaille chez Louis Tue, donc j'ai un salaire qui tombe à la fin du mois et donc je voulais même dire je pars et je fais que ça. C'est pas possible de dire financièrement. couturière qui travaillait pour moi donc c'est vrai que la culture promotionnelle ça m'a bien permis de me dire tu te lances donc j'ai commencé je continue à travailler en plus de temps en rentrant en bretagne j'ai continué à travailler la couturière sur Paris qui permettait à moi de me dégager du temps pour la communication voir une nouvelle création donc voilà c'est comme Je sais que je suis rentrée et j'ai continué à travailler avec elle. Je me souviens maintenant, ou non, après, en donnant des mots et des mots à des côtés, je continue à raconter mon histoire. Mais c'est vrai que pendant deux ans, j'étais un petit peu… je continuais à développer une outil, mais j'avais trop de projets personnels. Et puis, en fait, la fin des aides commençait à arriver. Et du coup, je me suis dit, oui, maintenant, en fait, est-ce que tu es capable de continuer l'outil en rémunération que de l'outil ? c'est là où les angoisses ont commencé à monter et ça a été compliqué parce que j'avais des produits personnels j'étais en leçon de la première et financièrement c'était très compliqué donc j'avais des fenêtres blanches je me demandais comment j'allais gérer mon truc et je ne savais pas donc je me suis dit Louise on arrête tout donc c'est là où je me suis dit dans la tête j'arrête tout Merci. Quand je suis allée enceinte. Ok. Ouais. Donc là, ça a été, ouais, les mondains, le stade en ce moment-là, surtout que j'étais enceinte avec les hormones, alors là, tout ça, ça a été très compliqué. Je me suis dit, j'arrête. J'arrête complètement. Ça, c'était en 2022. Voilà. Donc, j'ai coupé des réseaux, j'ai arrêté avec ma couturière, j'ai tout arrêté d'un coup. J'avais même un projet de site internet que j'ai tout arrêté. Ça n'a pas été évident. Je me dis, qu'est-ce que tu vas faire ? et là, tu vas rigoler j'ai quand même donc j'ai eu deux enfants de suite donc entre 2022 et 2023 je vais pas me retourner j'ai fait quelques petits boulots à droite à gauche et j'ai passé un diplôme de montabilité incroyable voilà parce qu'en fait j'ai c'est vrai que j'ai Enfin si, j'ai du soutien autour de moi, mais c'est vrai que ma famille proche, mes parents me disaient toujours, Louis, il faut que tu trouves du travail. Ça, c'est une passion, il faut que tu trouves du travail, il faut que tu trouves du travail. Et c'est vrai que c'est dur, en fait, de lancer un parent. Finalement, c'est bizarre de dire ça, mais quand on n'a pas la probation de tes parents proches, Bon, maintenant, j'arrive à passer au-dessus, tu vois. Mais quand t'as pas tes proches, enfin, si j'ai mes proches, j'ai mes copains, j'ai des amis très proches qui me soutiennent et qui me disent, mais c'est ton projet incroyable, vas-y, arrête-toi, donne-toi les moyens, ça va marcher, c'est sûr. Mais non, mes parents, ils sont toujours à me dire, il faut que tu trouves un vrai travail. Pour moi, c'est ça mon vrai travail, c'est ça qui est dur. Donc je pense que ça, ça n'a pas aidé au fait que j'ai dû arrêter, tu vois entre guillemets, que j'ai pris la décision d'arrêter pendant deux ans l'outil. Parce que c'était une remise en question énorme pour moi. Qu'est-ce que je fais ? Où je vais ? et je pense que j'ai eu un dégoût peut-être de l'outil à ce moment-là il faut que j'arrête que je prenne du temps, que je prenne du recul voilà donc je faisais une diplôme de comptabilité Incroyable, j'arrive pas à être trop rapide, mais quand même. Oui, je sais pas. Tu l'as fait à distance ? Oui, j'ai fait à distance. Ok, avec le tunnel ou ? Ouais, avec le studio. Ok. C'est des formations en ligne, quoi, en fait. je passe un petit peu moi à la santé je l'ai fait sur deux ans du coup j'avais un petit boulot à côté mes enfants et en plus je suis ok en fait je pense que c'était plus une sécurité pour moi de me dire au cas où parce que comme j'avais cette pression de mes parents j'avais ma totale confiance je ne sais pas pourquoi je n'avais pas de totale confiance en petit et de me dire Louis tu peux y arriver et c'est horrible parce que quand tu as ce blocage là tu n'arrives pas à te donner tous les moyens possibles et imaginables pour réaliser ton projet et finalement j'ai eu ma deuxième et là c'est un petit bah Louis c'est ta choix c'est pas que tu pars faire de la thésité ou soit tu te donnes dans ton projet parce que finalement il était toujours là tu vois j'ai eu deux ans pour prendre du recul pour me poser pour me dire qu'est-ce que tu veux vraiment et tout ça et je suis repartie faire un outil en fait je pense que c'est ancré en moi et que je ne pouvais pas ne pas le faire quoi et là je n'ai plus d'aide c'était vraiment tu donnes les moyens à ce moment et il faut que tu puisses s'amplifier pour en faire le grand bain ouais finalement ouais grâce à Merci. même si je galère je sais que les gens souvent sont surpris sur les réseaux on dirait que tu vis ça mais non les réseaux c'est une façade c'est tout ce que tu veux je galère je ne vis pas bien de ça et puis c'est très saisonnier c'est de mars à octobre donc après l'hiver il faut que je trouve un petit peu autre chose Merci. d'autres produits c'est nouveau aussi parce qu'avant je me faisais 5 ULT c'est très saisonnier comme je disais tout à l'heure j'ai ce marché qui est le mariage et qui me fait un peu gagner l'avis aussi donc c'est très saisonnier Donc voilà, j'ai trouvé un petit atelier, j'ai vraiment de l'espace à moi parce qu'avant je travaillais toujours chez moi. Donc entre mes enfants, tout ça c'était difficile à gérer les deux. Je devais arrêter à un horaire où mes enfants rentraient en fait. Donc là c'est vrai que je peux vraiment gérer mon projet, enfin gérer mon projet, mon gouverneur il le sait à son compte. Donc nous c'est du jour le jour en fait. C'est tout ma patte, tu vois, on est en plein du temps, c'est 8h maintenant. machin. C'est en fonction des commandes ? Oui, aussi. En fonction des commandes, en fonction du besoin. Et puis, évidemment, ma vie perso fait que il y a des jours, je ne peux pas travailler. Tu as toujours qu'à être une couturière qui t'a quitté ? Oui. J'ai arrêté la couturière au moment où j'ai fait mon stop de deux ans. Parce que ça a été vraiment un blocage. et je me suis dit, j'arrête tout, j'arrête tout. tout de vraiment... Et pourtant, elle a donné une concerne pour moi et je la remercie. Je ne sais pas si elle écoutera ce podcast dans le jour, mais Sandra, elle faisait plus que ce que tu voyais avant. C'est-à-dire qu'elle m'a aidée dans le projet, elle m'a donné des conseils, elle m'a orientée sur certaines choses. Parce qu'en vrai, quand on a la tête dedans, on n'a pas le recul, en fait, de certaines personnes qui peuvent me dire « Mais plus là, non, ça va pas. On a un truc d'un autre virage, autrement. » donc elle m'a beaucoup aidée alors là maintenant j'ai recruté le couturier dans le coin pour le coup parce que j'ai vraiment envie c'est vrai que c'est difficile pour moi aussi d'être avec le couturier sur Paris à distance on était en communication tout le temps mais je ne la voyais pas ou je la voyais peu à l'époque même si je faisais moins d'années sur Paris la semaine pour avoir les fournisseurs tout ça je ne sais pas pourquoi j'ai envie Merci. de créer quelque chose ici, tu vois, de développer le... le outil ici, que ce soit au niveau du business, même trouver plein de couturières différentes, et de faire travailler un petit peu les gens ici. Parce que je suis sûre qu'il y en a plein ici qui n'attendent que les gens. Oui, il y en a plein. Quand j'ai fait mon annonce, j'ai eu plein de demandes. Après, il y a des gens... moi j'ai besoin de quelqu'un qui soit un peu expérimenté au départ, en tout cas pour le moment il faut que je désengorge mes commandes mais dans un second temps si je fais un atelier peuvent venir travailler avec moi et tout ça. Mais j'ai trouvé une couturière super. Donc ça, je suis super contente qu'il y ait le premier présentement Généco. Parce que c'est vrai que moi toute seule, du coup, je gère tout. Oui, j'imagine. Donc tu gères la communication et la création, les fournisseurs, les achats à son client, la relation client et la production. La production, oui. Les envois, la logistique. Oui, oui, oui. Et potentiellement la création de vos modèles. Donc ça, après, moi, Merci. du tout c'est pas du tout acté c'est je fais j'ai une envie en fait par moment comme ça et je me dis je crée je crée de nouvelles choses quand j'ai le cancer prend et c'est vrai que quand j'ai beaucoup de commandes et que j'ai cette envie de créer et ben je le fais je me mets comment de côté et j'ai besoin aussi de ne pas faire que leur propre je crée justement créé et justement alors j'ai deux questions mais j'ai commencé par à tenir cette création enfin qu'est-ce que je vais reprendre la question comment tu décrirais l'univers de l'outil et justement cette création qui est à l'intérieur qui me prend comme ça qui te prend comment tu l'expliques c'est vrai que c'est difficile à expliquer C'est difficile à expliquer comment cette création te prend. C'est d'un coup, j'ai une idée qui arrive et ça te prend un peu au trip de la voir en réel. Parce que c'est quelque chose qui naît dans ta tête et tu as ce besoin, mais fort, de la voir en réel. Après, ça rend parfois pas du tout ce que tu avais imaginé, évidemment. Mais pour reprendre un petit peu mes inspirations et d'où ça vient, tout ça, en fait, je pense à ma maman, finalement. C'est un peu elle qui m'a... J'aime bien, je crois, parce que c'est très fort, c'est très péjoratif. Mais c'est elle qui m'a inspirée, en fait. Elle a toujours été habillée d'une manière très classe. Elle a toujours pris soin d'elle. Il fallait une telle couleur, il y avait une telle couleur. au centre. très coloré. Ma grand-mère, c'est pareil, elle m'a toujours inspirée. Elle s'habillait d'une manière qui était du souvenir inquiet, un peu très enfantin, très coloré. Et je... J'ai toujours été passionnée par leur manière de s'habiller. Et je pense que c'est né de là. Et après, moi, j'ai une personnalité très enfant et tout ça. Donc, c'est froufrou. C'est toujours quelque chose de passionné. Et c'est vrai que je le ressors Merci. ça fait très enfantin, ces fronces, ces profonds que je mets un petit peu partout. Et je m'inspire de l'univers de l'enfant aussi énormément, que j'ai envie de ramener sur la femme. Donc c'est ça, c'est vraiment de là que ça vient, l'univers de l'enfant que j'ai envie de ramener. C'est l'univers de la femme, et en fait j'ai envie aussi de créer des vêtements qu'on puisse mettre à un moment de la journée. donc les robes que je crée c'est qu'il y a beaucoup de clientes qui viennent chez moi qui me disent oui moi je veux ce modèle là pour le mariage mais je veux pouvoir l'abomettre après et en fait elles trouvent leur bonheur ici en disant mais évidemment je peux l'abomettre après avec des baskets avec n'importe quoi donc c'est il y a aussi cette lumière là que j'ai envie de que je ressors besoin en fait c'est pour moi que je crée un petit peu la base et que je fais ressortir pour les clientes quoi ce que nous on a potentiellement à l'intérieur on retrouve c'est ça exactement voilà c'est ça c'est ce besoin mais que je trouve en fait j'ai plein de clients donc si on trouve aussi tout ça et justement ma deuxième question c'était tu dis ici, local est-ce que tu pourrais nous parler de celle-ci que peut-être certains ne connaissent pas vraiment de là où vous êtes installée ou en tout cas la région je suis née dans le nord Finsterre. Ok. À Saint-Renan. On a déménagé à Trouper. Quand j'avais 9 ans, j'ai laissé à mort. C'est ça, j'ai laissé à mort. Et j'ai vécu toute mon adolescence à Quimper. Donc, c'est vrai qu'on peut se demander pourquoi pas là, sachant que j'ai vécu à Quimper et que j'ai même fait mes études après à Paris et tout ça. Et je suis partie dans les grandes villes, en fait. Mais, mal habituée à Canberra, j'ai passé beaucoup de temps ici, en fait, dans mon adolescence, au bord de la mer. Donc, j'avais ce besoin, en fait, de venir ici. donc je revenais ici à Pannard et après mes études à Paris et ma durée de boulot à Paris on est revenu à Quimper et du coup il passe son temps ici Donc, lui, c'est même pas un besoin, lui, c'est vital pour lui de vivre ici. Donc, quand je suis revenue de Paris, lui, il voulait vivre ici directement. Et moi, je ne le voyais pas, en fait, passer de Paris à ici directement. Même si je n'étais pas contre, je me suis dit pourquoi pas, on s'installe à Camper, on essaye. Et en fait, on a passé notre vie à faire des allers-retours ici. directement, mais tout de suite, notre vie est ici. Je ne sais pas comment expliquer cette qualité de vie qu'on a ici, mais c'est inspirant, c'est pour nos enfants, on s'y sent tout de suite bien. On a décidé, à partir du moment, de construire une maison ici. En fait, je n'ai jamais vu un frein, moi, ayant vécu avec un père, ayant même travaillé à Paris, et je... maintenant je ne pourrais pas vivre à l'école on est à deux minutes de la mer on a une qualité de vie qui est incroyable et justement est-ce que cet environnement influence ces créations c'est-à-dire qu'il y a de