- Speaker #0
Bonjour à tous et bienvenue sur les femmes de l'ouest, le podcast qui va à la rencontre de celles qui font vivre la côte atlantique de Brest à Biarritz. Barrette à fleurs, motifs vichy et tissus colorés, vous vous souvenez peut-être, si vous avez passé vos étés en Bretagne ou en Vendée, de ce stand aux mille couleurs, un refuge adoré des petites et grandes filles pour savoir quel accessoire allait être celui de l'été. Alors aujourd'hui, c'est avec très grand plaisir que je vous propose de rencontrer Nam Pham, la fondatrice de Papapik et Mamankou, qui célèbre en 2025 ses 30 ans. Dans cette conversation, elle nous raconte comment ce projet, qui était initialement un job d'été pour financer ses études d'architecture, est devenu une success story. Nam nous parle de sa vision de l'entrepreneuriat, du choix de venir s'installer en Bretagne et de son mode de management. participatif. Elle nous parle aussi de sa relation avec l'océan et avec ses équipes. 30 ans d'aventure et quelques anecdotes nous attendent. Je ne vous en dis pas plus et vous laisse en sa compagnie.
- Speaker #1
Bonjour Nam.
- Speaker #2
Bonjour, ravi de vous recevoir.
- Speaker #1
On est très heureuse d'être chez vous dans les locaux de Papapik et Mamankou. Merci de nous accueillir. Très très très heureuse de vous rencontrer parce que j'ai vraiment une attache très forte à votre marque que vous avez créée maintenant il y a 30 ans. On est ici justement pour que vous nous racontiez cette histoire, cette fabuleuse histoire de Papa Pique et Maman Cou. Est-ce que vous pourriez déjà avant toute chose nous dire comment vous vous sentez en cette 30e année de Papa Pique et Maman Cou ?
- Speaker #2
Eh bien, je n'aurais jamais pensé à mes débuts vous répondre 30 ans plus tard parce que c'est vraiment... Une aventure qui a commencé du coup à travail d'étudiant pour moi. Donc, je pense que la constante, ça a été jamais vraiment beaucoup de se projeter. Enfin, toujours eu du mal quand on me demandait dans cinq ans, qu'est-ce que vous ferez ? Je ne sais pas. Donc, l'aventure, c'était vraiment ça. C'était que j'étais assez manuelle, faisais un petit peu de couture. Et du coup, devant travailler pour financer mes études. du coup L'idée m'est venue de faire un petit stand d'accessoires en tissu. Donc au départ, uniquement des accessoires cheveux. Un petit stand d'un mètre de long, vraiment un tout petit truc avec du coup des barrettes, des chouchous. Et fait uniquement en tissu. C'était déjà autour du tissu puisque j'aimais vraiment trouver des jolies imprimées lors de voyages principalement.
- Speaker #1
D'accord. Alors, est-ce que vous pouvez nous dire... Où étaient ces premiers marchés que vous avez faits ? Est-ce qu'ils étaient ici dans la région ou maintenant il y a implanté Papapik et Mamankou ? Est-ce que c'était sur d'autres contrées ?
- Speaker #2
Alors les tout premiers marchés, en fait, j'étais étudiante à Nantes. Donc c'était les week-ends du coup sur les marchés autour de Nantes. Il se trouve que j'avais des amis qui faisaient les marchés et qui me laissaient un petit morceau de leur place pour Nantes, Cholet, pour le week-end. Première saison, c'était en Vendée. En fait, je les ai suivies aussi parce que même faisaient les marchés là-bas. Et après deux, trois saisons, mon conjoint aussi m'a rejoint. On faisait un petit peu tous ces accessoires à deux, d'où le nom. Parce que c'est vrai, quand on a décidé de donner un nom à notre stand, c'était vraiment notre quotidien. puisqu'on avait notre premier enfant et là on a décidé de créer une marque et là de venir s'installer en Bretagne pour changer en fait. Parce qu'en Vendée, on ne se voyait pas s'installer durablement et par contre, on a tout de suite accroché ici, la saison étant plus longue, il y avait deux villes, Vannes et Lorient, pas trop loin, donc ça nous a tout de suite séduit.
- Speaker #1
Je me permets une question, est-ce que vous avez poursuivi ? poursuivit vos études pour lesquelles vous les financier ?
- Speaker #2
Alors, j'ai fait parallèlement pendant plusieurs années. Du coup, ces saisons d'été, ces week-ends. Et puis, parallèlement, je faisais mes études et je travaillais également avec un architecte.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #2
Bon, pas forcément tout en même temps, mais en tout cas, c'est le travail. Là, je me suis dit, c'est vrai que je trouvais que finalement, ça ne me correspondait pas. beaucoup, je trouvais qu'on faisait beaucoup de projets qui voyaient jamais le jour, parce qu'ils faisaient des concours et je trouvais que c'était un petit peu démoralisant. Ou alors j'ai travaillé avec un architecte, c'était un peu l'inverse, c'était vraiment faire toujours des mêmes appartements et c'était pas très passionnant non plus. Et le côté chantier, c'est ça qui m'a fait vraiment changer de métier parce que c'est vrai que j'ai découvert un milieu quand même d'hommes où une femme architecte, c'était quand même difficile de trouver sa place. Donc parallèlement, ces stands de marché prenaient de plus en plus de place. On s'est dit avec mon conjoint, on tente l'aventure. La première saison, on a fait trois ou quatre marchés en famille. Du coup, un premier magasin à Quiberon. Et puis, c'est un peu le succès et nos clientes d'ailleurs, parce qu'on a eu la chance d'avoir pas mal de clientes parisiennes. ayant un côté un peu mécène qui nous disait allez je vais vous faire connaître elle nous introduisait dans les grandes écoles parisiennes via les kermesses d'école ça nous a fait connaître et du coup pas les les choses se sont développées comme ça quoi sans vraiment de projection comme c'était le but de votre première question et
- Speaker #1
en fait si je comprends bien donc vous avez fait vos études vous avez travaillé en tant qu'architecte et à un moment donné le choix c'est présenté à vous quelle voie vous allez prendre est ce que
- Speaker #2
C'est vraiment le fait d'avoir des enfants. Je me suis dit, je n'ai plus envie de travailler la nuit. En même temps, je me suis peut-être trompée, parce que ça ne m'arrive pas. À l'époque, en tout cas. Du coup, je me suis dit, j'arrête. Et puis, on essaye d'aller plus loin de ce côté-là. C'est là qu'on s'est installé là aussi, du coup, à Saint-Philippe.
- Speaker #1
Et qu'est-ce que vous avez peut-être trouvé ici qui vous a permis à la fois de vous stabiliser et aussi d'éclore vraiment ? sur tout le littoral et même au-delà, puisque vous avez des boutiques un peu partout en France. Comment s'est développée la marque et comment vous l'avez peut-être vue ou fait grandir ?
- Speaker #2
Eh bien, le concept, c'est vrai qu'il s'est étoffé au fil du temps, avec la constante de l'accessoire en tissu, mais autour de l'imprimé. Et c'est vrai qu'on était attirés vraiment par des motifs un peu ludiques, un peu colorés, et ça se prêtait au lieu de vacances. D'où l'implantation ici, d'où pendant toutes les premières années plutôt un développement sur des sites touristiques, en Bretagne principalement. Donc le lieu s'y prêtait et puis après nous on a trouvé un cadre de vie qui nous correspondait bien. Maintenant c'est vrai que d'être près de la mer comme ça, moi j'aurais du mal à m'en passer et puis bon c'est vrai que c'est quand même très prenant. Le travail de chef d'entreprise, l'entreprise a quand même grandi aujourd'hui. Et d'avoir, du coup, de vivre dans ce cadre de vie, ça requin. Moi, c'est vrai que j'étais la semaine dernière à Paris, c'était la semaine dernière ou la semaine d'avant. Je me dis, mais je ne pourrais pas travailler là. Je me sens vite oppressée, fatiguée. Un petit bain et ça repart. C'est ça,
- Speaker #1
tout en ce moment. Et justement, comment vous avez peut-être vous-même évolué, parce que vous étiez seule sur les marchés, ensuite votre conjoint est venu et l'entreprise a grandi. Alors j'ai beaucoup de questions pour vous. Comment bien vous êtes cette personne aujourd'hui à travailler pour Papa Piqué à mon coup ? Et comment votre posture a aussi évolué ? Comment vous avez appris peut-être à déléguer ou à trouver éventuellement des partenaires ? pour vous aider dans tous ces projets et toutes ces créations que vous aviez en tête ?
- Speaker #2
Alors déjà, ça s'est fait petit à petit parce que j'ai toujours choisi d'avoir un développement maîtrisé. C'est-à-dire que la moyenne, c'était un magasin par an. Donc du coup, ça ne paraît pas... Aujourd'hui, c'est vrai que c'est 34 boutiques, mais bon, ça fait à peu près 35 ans. Donc on est resté sur cette maîtrise du coup du développement. Et du coup, d'aller pas à pas comme ça, finalement, les équipes se sont créées, on est passé de 5 à 10, progressivement. Et ce développement maîtrisé, c'était vraiment dans ce but-là, c'est-à-dire de garder toujours la créativité en premier, de privilégier l'accueil des clients. Donc, à part les premiers marchés, après, on a travaillé avec des partenaires. Moi, je suis franco-vietnamienne, donc ça a permis de créer aussi d'autres emplois. Et c'est vrai que... Du coup, la plupart étaient demandeurs de progresser, donc petit à petit, les volumes ont été un petit peu plus importants, mais gérable. Moi, je vois des fois certaines marques qui ouvrent en une année 30 magasins, j'en serais vraiment incapable. C'est pour ça que là, après, au niveau des équipes aujourd'hui, effectivement, au fil du temps, on a dû se structurer. Bon j'ai quand même un défaut qui est peut-être une qualité c'est d'être... Toujours très opérationnel. J'ai quand même... Je délègue, mais bon, c'est vrai que j'aime aussi faire. Je ne me vois pas juste dans un bureau à donner des... Alors,
- Speaker #1
où est-ce qu'on peut vous retrouver ?
- Speaker #2
Eh bien, un petit peu dans tous les pôles. Donc, aujourd'hui, là, à Saint-Philippe, vous êtes à Saint-Philibert. Donc, on est du coup au siège de l'entreprise où là, on trouve le pôle création, le pôle distribution. où du coup une partie s'occupe des boutiques, il y a deux personnes, et puis cinq personnes de tout ce qui est web et communication, le site, les réseaux, une personne qui est en support et SAV également. Et puis tous les autres pôles support sont là également, c'est-à-dire une comptable, une assistante administrative, une personne en RH et puis un informaticien. Et depuis maintenant quelques années, ça fait six ans je crois, on a notre centre logistique qui est à côté de Vannes à Plérin. D'accord. Alors qu'avant, historiquement, c'était au rez-de-chaussée, mais avec le développement des boutiques, la place était trop limitée. Donc aussi la proximité de Vannes permet pour les transports une facilité. C'est vrai que là, on est un petit peu excentré à Saint-Philibert.
- Speaker #1
Très bien. Et si je reviens sur justement ces partenaires que vous avez. Alors, j'ai eu un peu de chance où on m'a un peu donné des indices, mais hier, j'ai eu l'occasion de parler avec Amandine. Et elle nous a un peu expliqué le process de fabrication, en tout cas des collections et des différents partenaires que vous avez. Est-ce que vous pouvez nous parler un peu de ces relations que vous avez créées et que vous entretenez depuis presque 30 ans avec ces partenaires et ces familles qui sont...
- Speaker #2
Finalement c'est presque un peu comme nos salariés puisque d'ailleurs les deux premières salariés du début qui faisaient aussi de la couture sont toujours dans l'entreprise. Elles ont eu différents métiers mais d'ailleurs elles restent aujourd'hui à coudre. Et du coup les ateliers effectivement au Vietnam, puisque je suis franco-vietnamienne, et également dans deux autres pays d'Asie, en Thaïlande, ont fait les accessoires cheveux. les accessoires cheveux justement c'est plutôt mon savoir-faire puisque j'avais commencé mon petit stand là-dessus mais aujourd'hui c'est vrai que c'est un savoir-faire un peu d'assemblage, de collage plutôt manuel et qu'on retrouve vraiment là-bas et qu'on ne retrouve pas vraiment en France en tout cas pour ce genre d'article et donc effectivement c'est resté familial puisque moi j'y vais tous les ans ou une personne de mon équipe avec moi Et du coup, c'est des liens qui se tissent au fil du temps. Et c'est vrai que je suis assez fière d'avoir créé aussi bien des emplois ici que du coup au Vietnam.
- Speaker #1
Justement, par rapport à ces collections, elles se sont étoffées. Je ne vais peut-être pas dire mon âge, mais j'ai le même âge que presque que papa-pipi qui est à mon cou. Je me rappelle très bien des marchés et de toutes les barrettes qu'on pouvait y trouver. Et maintenant, sur les boutiques, aujourd'hui, on retrouve toute une panoplie, on va dire, de... de produits avec tous ces imprimés si colorés qui font la force de ne pas piquer à mon coup. Comment vous avez vu justement cette diversification dans les produits et comment vous peut-être les choisissez aussi ou les créez ?
- Speaker #2
Oui, alors la constante pour les formes qu'on propose, puisque nous, en fait, on a une centaine de formes d'accessoires aujourd'hui, donc divisées en plusieurs familles. Les accessoires cheveux, donc là, qui sont là vraiment depuis les débuts, avec du coup, barrettes, serpents. tête, bandeau, chouchou. Donc ça, ça n'a pas beaucoup bougé parce que finalement, les formes là-dessus sont assez... Bon, les formes d'animaux peuvent changer puisqu'on a fait pas mal de formes d'animaux au fil du temps. Et puis après, on a développé une gamme de sacs. C'est vrai qu'on s'est fait beaucoup connaître autour du coton enduit. Donc c'est l'imprimé en coton. Un peu pour imager, sur lequel on met un peu comme le beurre sur une tartine le matin. En fait, finalement, c'est le tissu qu'on enduit et qui a fait le succès de nos sacs. Parce que c'est vrai que ça rend les tissus à la fois imperméables. Malgré tout, ils restent légers et surtout résistants. Et c'est vrai que sur les plages de Bretagne, moi, je vois des sacs qui ont... presque depuis les débuts. Et c'est vrai que chaque fois, je me dis que c'est quand même incroyable, cette matière qui permet de porter du poids et à la fois d'être solide. Et donc, autour de ce tissu enduit, après, c'est vrai que toutes les gammes qui vont dans le sac, ça a été un petit peu naturel. Quand on a eu notre premier site Internet, on s'est mis très tôt dans l'Internet, en fait. On était dans les premiers sites, dès qu'il y a eu des sites un peu plus féminins, au départ, c'était... plus informatique, voyage, parce que justement, les magasins étant saisonniers, on avait des demandes de catalogue, de pouvoir nous acheter l'hiver, puisqu'on trouvait des personnes qui n'habitaient pas la Bretagne finalement. Et du coup, dès que j'ai entendu parler de site internet, c'est vrai que j'ai été sur tous les salons informatiques pour en avoir un au plus vite. Et dès qu'on a eu le site internet, on a choisi de développer le tissu. Parce qu'on s'est rendu compte que c'est vrai que les tissus qu'on proposait plaisaient. Et on a développé aussi une clientèle de couturières, finalement, qui viennent de temps en temps acheter nos tissus et refaire même la même chose. C'est souvent surprenant. Vous parliez du déstockage tout à l'heure. je vois énormément de... de clients de passé qui ont fait finalement presque le même sac et nous on les encourage à ça parce que je trouve que aujourd'hui on peut acheter l'accessoire tout fait ou le faire faire, notre savoir-faire finalement c'est de proposer des imprimés mais on a toujours choisi des formes volontairement simples sans trop de fioritures pour qu'ils soient aussi accessibles, donc finalement ils sont accessibles financièrement mais ils sont aussi simples à faire et du coup accessible aux couturières et Amandine d'ailleurs vous a peut-être parlé des ateliers couture qu'on développe depuis quelques années.
- Speaker #1
Elle en a évoqué un peu rapidement hier et ça me réjouit parce que j'aime beaucoup coudre, je devrais prendre quelques cours et en effet les tissus Papa Piquet en coudre sont toujours ceux que j'utilise. C'est vraiment vraiment vrai, je pourrais vous montrer des photos, j'ai fait quelques robes avec votre très beau tissu. Elle m'a parlé en effet de ces ateliers que vous développer et en fait c'est un nouveau c'est un moyen aussi de 2 Faire participer vos clients d'une autre façon que de simplement acheter, en fait. Créer un appareil satisfaisant.
- Speaker #2
C'est le but de ces ateliers qui sont autour de la couture, autour de la coiffure. Là, en ce moment, pour les 30 ans, autour des votes de tissus également. L'idée, c'est vraiment de mieux les connaître, de partager d'autres moments, de partager qui on est aussi. Et de toute façon, ça a toujours été le souhait que j'ai essayé d'emmener auprès de mes salariés. c'est... Vous vendez des accessoires, mais dans ces accessoires, il y a des tonnes de savoir-faire. Entre le dessin, et c'est vrai qu'on fait des réunions assez fréquentes où je montre, voire même j'ai emmené tous les salariés dans une usine à Laval où on imprimait, on faisait tisser le tissu. C'est quand même magique. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, je trouve que... Des enfants, ils croient que les objets tombent du ciel. Mais en fait, quand on sait toutes les étapes que ça représente, finalement, le prix, on se dit que ce n'est pas tellement cher. Parce que c'est vrai que c'est énormément de savoir-faire, de compétences, de super métier.
- Speaker #1
Et justement, vous parlez de tous ces imprimés. Comment vous les choisissez ? Parce que j'imagine que, déjà, vous avez beaucoup, beaucoup d'imprimés. Et c'est ça, vraiment, je le redis une fois, mais qui fait la force de Pabapik et Maman Kou. Comment vous choisissez, comment vous sélectionnez tous ces tissus qui sont incroyables ?
- Speaker #2
Alors oui, c'est vrai que ça, c'est un peu notre marque de fabrique, l'imprimé. Donc ça aussi, ça a évolué au fil du temps. Parce qu'après, avant, au départ, finalement, on achetait auprès de fournisseurs de tissus en faisant notre propre sélection. D'ailleurs, les premières années, c'est vraiment des tissus de voyage. L'activité au départ était saisonnière et avec mon conjoint et mes enfants, on avait la chance de partir plusieurs mois et de ramener des tissus qui nous permettaient de faire notre saison. Et on est resté sur ces imprimés un peu qui font s'évader, c'est-à-dire souvent un peu ludiques, un peu colorés. Il y a souvent des animaux. Je crois que la constante, c'est un peu... On a un concept intergénérationnel finalement. Mais ce n'est pas la petite fille qui imite la maman, c'est le designer qui nous avait aidé d'ailleurs sur notre projet de mobilier boutique qui avait mis ça en avant. Et je trouvais ça très vrai, c'est que finalement, en analysant un petit peu notre concept, il s'est rendu compte que finalement, les mamans revenaient un petit peu en enfance dans nos boutiques avec toutes les couleurs, le côté un peu caberne d'Ali Baba, d'avoir plein, plein de... de motifs à choisir. Et du coup, on reste aujourd'hui autour de ça, autour de vraiment... On a une gamme classique aussi qui est constante, puisque depuis nos débuts, on a toujours été aussi sur des vichys, des écossais, des unis, des pois, des rayés. On est en Bretagne quand même, donc il nous faut des rayés. Mais donc la moitié des tissus, donc c'est chaque mois au moins un nouveau tissu qui va sortir dans toute la gamme. Et donc notre fonctionnement c'est du coup Lisa que vous avez vu qui s'occupe des collections avec Amandine, cherche avec moi aussi sur les salons, soit en lien avec des dessinateurs, pour proposer à nos équipes deux fois par an de venir voter sur les collections printemps-été ou automne-hiver. D'accord. Donc nous on envoie des milliers, on en représente 100-150 aux équipes. Et de là, il y en a une dizaine qui vont être sélectionnées. Donc là, c'est ce qu'on a voulu faire vivre pour ces 30 ans avec nos meilleures clientes qui nous retrouvent dans les boutiques. En ce moment, d'ailleurs, puisqu'on est dans les semaines où on se rend dans pratiquement toutes nos boutiques pour ça. Et donc, on les fait voter de la même façon et ça permettra de finaliser nos choix pour les deux tissus de Noël.
- Speaker #1
Finalement, c'est très collégial comme...
- Speaker #2
Oui, j'ai toujours choisi effectivement un management assez participatif, en pensant que dans les boutiques, vendre ce qu'on a choisi ou en tout cas où on a participé, c'est plus motivant. Et là, j'en parlais avec une nouvelle personne qui est chez nous depuis quelques semaines. C'est vrai qu'elle a été étonnée et intéressée de découvrir toutes les coulisses. Les personnes en vente vont forcément venir d'abord ici, connaître tout le monde, aller même en logistique, préparer leurs commandes. Vraiment, j'ai toujours favorisé le vie ma vie parce que c'est important de pouvoir parler. On ne vend pas. Il faut aimer ce qu'on vend, je pense.
- Speaker #1
Mais les vendeuses aiment beaucoup ce qu'elles vendent. Elles le font très bien.
- Speaker #2
Je pense qu'il y en a beaucoup. J'ai la chance d'en avoir trouvé beaucoup qui sont assez passionnées.
- Speaker #1
Une autre question me vient en tête quand vous parlez de ces 30 ans et de ces moments que vous vivez avec votre équipe. Est-ce que vous avez en tête peut-être des temps forts de cette histoire qui s'écrit encore aujourd'hui de ces 30 dernières années ?
- Speaker #2
Au niveau de l'équipe, on a toujours des temps forts parce que c'est vrai qu'on a toujours fêté toutes les fins de saison. C'est vraiment un moment très fort dans nos équipes. En fait, on joue avec un tissu de l'année et chacun doit le porter. Et du coup, imaginez une sorte de déguisement. Mais alors, il y en a qui font des trucs. Moi, à chaque fois, j'en suis bouche bée. Amandine notamment.
- Speaker #1
D'accord, oui. J'ai déjà vu ce qu'elle faisait elle-même.
- Speaker #2
Oui, mais je veux dire, là, pour cette occasion, on est toujours surpris. Et donc, des moments forts dans l'équipe, il y en a beaucoup. C'est vrai qu'à chaque ouverture de nouvelle boutique, c'est l'occasion de fêter. Je trouve que c'est bien de se faire connaître en local aussi à ces occasions-là. Je me souviens de l'événement à Paris qu'on avait fait, qui était quand même un gros moment. Pour la première boutique, on n'a qu'une boutique à Paris, mais aller dans la capitale, c'est quand même un pas. Et donc, on avait fait une grosse soirée. sur la scène qui était vraiment sympa. Après, on a fait un essai aussi. On n'est pas resté finalement, mais on a fait un magasin à Barcelone aussi. Donc ça aussi, c'était un grand moment pour les équipes aussi de partage. Et notamment, on a deux de nos salariés qui ont même été travailler là-bas.
- Speaker #1
Et justement, est-ce que, de nouveau, si on prend cette rétrospective, ces 30 ans, vous, en tant que chef d'entreprise, Vous avez traversé ces années, puisqu'on sait que c'est un secteur qui a quand même beaucoup évolué, où il y a eu beaucoup de changements. Il y a aussi beaucoup de personnes qui sont arrivées sur ce marché. Quand je pense à tout ce qui est mercerie, à tous les tissus en ligne, vous êtes resté et vous restez quand même une entreprise familiale, présente. Et on sait très bien, et je l'ai vu hier lorsque j'ai rencontré d'autres clientes, l'attachement à la marque est très très fort. Comment vous avez su maintenir ? cet attachement et cette identité si forte ?
- Speaker #2
Je ne sais pas, c'est pas évident de parler de soi-même, mais je pense que c'est le fait d'être sincère, en fait, et de trouver des gens qui aussi... Ça ne correspondrait peut-être pas à tout le monde non plus de travailler chez nous, mais je pense que les équipes qui... qui sont là, du coup, aiment aussi ce fonctionnement, qui a ses défauts aussi, parce que c'est vrai qu'il y a des personnes qui aiment les choses très carrées, nous ça ne l'est pas toujours tellement. Moi, j'aime bien qu'on soit flexible, qu'on soit agile, si on a décidé ça, qu'on se rend compte que finalement, on revient en arrière. Moi, j'ai toujours prôné aussi, pour toutes les équipes, le test. Je veux dire... Il faut avancer, il faut faire. Si on fait dix nouveaux modèles, il y a deux qui marchent, c'est suffisant. Je veux dire, il ne faut pas penser aux huit qui ne marchent pas. Et un peu pour tout, je fonctionne un petit peu de cette façon. Et puis, je trouve qu'au fil de ces... 30 ans, il y a toujours des nouvelles choses qui donnent envie de poursuivre. Je parlais du site internet, ça a quand même été des aventures. Les premiers sites, c'était hyper motivant. Le changement aussi au niveau des collections. Au début, on achetait des tissus. Après, il n'y avait plus de salon. Donc, on a dû se dire comment on fait. Du coup, on s'est penché sur les dessins, essayer de trouver directement des imprimantes. C'était encore la découverte d'un autre métier hyper passionnant, en fait. Et aujourd'hui, je dirais que là, moi, je suis depuis plusieurs mois complètement, incroyablement surprise par les possibilités que nous offrira. Et c'est vrai que là... J'ai fait des formations et là j'organise pour toutes les équipes du coup très prochainement parce que ça ouvre tellement d'autres mondes que c'est magique.
- Speaker #1
Comment peut-être ces nouvelles technologies ou en tout cas en effet ce terme ou ces deux lettres qui peuvent faire peur, comment vous les voyez intégrées dans, je ne sais pas, Papy qui est à mon coup, qui est une marque très familiale, très ancrée aussi au niveau localement ?
- Speaker #2
Je le vois pour nous. Il y a plusieurs volets en fait. Il y a le volet qui peut nous aider à gagner du temps sur des choses qui ne sont pas forcément au quotidien passionnantes. Donc en gagner de ce côté-là, en tout cas se servir de l'IA pour gagner du temps de ce côté-là, en tout cas pour moi-même, je me dis que je vais avoir du temps pour du coup faire des choses plus intéressantes, trouver de nouveaux produits, de nouveaux marchés. Donc il y a ce côté-là. Et puis, je suis quand même assez bluffée aussi du côté aide à la réflexion aussi de l'IA, aide à la création d'images aussi. C'est pour ça que même au niveau des imprimés...
- Speaker #0
Moi, je me dis, demain, on pourra vraiment peut-être essayer d'écrire ce qu'on veut, l'affiner. Enfin, c'est un peu un... Enfin, j'ai l'impression que c'est une révolution. Je n'ai peut-être même pas vécu dans ces 30 ans, mais peut-être que je me trompe.
- Speaker #1
On l'enregistrera dans quelques années.
- Speaker #0
Donc, nous, au niveau de l'imprimé, de la couleur, de la création d'images, donc, nous, on a un site, donc, création d'images dans les Cancerniers. les rédactionnels, aider les clientes à vraiment... Je rêve d'un site où on parle et où on... On se trouve tout de suite.
- Speaker #1
Un bichero, s'il vous plaît.
- Speaker #0
Voilà, c'est ça. Et bon, des fois, c'est vrai que c'est toute une mécanique pour que le bon produit arrive à la bonne personne. Et je pense que toutes ces IA avec, du coup... la personnalisation aussi, qui peut aussi se mettre en place. J'ai l'impression qu'il y a plein de choses à faire. Encore.
- Speaker #1
Sur ce côté-là, il y a énormément, énormément de choses à faire. Et justement, par rapport à toutes ces nouvelles opportunités, est-ce que Papa Pic et Maman Cou, justement, vous avez d'autres, peut-être, ambitions ? Alors, est-ce que je peux dire pour les 30 prochaines années ? Ou en tout cas, est-ce qu'il y a un chemin auquel vous voulez amener ? sur lequel vous voulez amener Papa Pique et Maman Cou.
- Speaker #0
Oui, il y en a toujours plusieurs, mais bon, là, c'est vrai qu'il y en a un particulièrement, parce que c'est vrai qu'on s'est du coup posé la question du développement durable, déjà depuis presque 15 ans maintenant, puisqu'on a fait un plan de développement durable à ce moment-là, en pesant un peu tous nos enjeux. Donc, ça fait déjà plusieurs années où on va sur le développement du tissu, du zéro déchet. Et du coup, je souhaite aussi accélérer ce côté-là, puisque aussi bien moi que beaucoup dans l'entreprise, on veut aller dans le bon sens, c'est-à-dire qu'il faut allier l'économique, mais tout en restant, pour moi, vertueux. Et du coup, on veut vraiment accélérer le développement d'accessoires zéro déchet. Donc là, justement, je vous ai amené celui-là qui... qui est un modèle qu'on vient de déposer. En fait, on vendait déjà des furochikis, je ne sais pas si vous voyez ce que c'est, mais le frein, c'était du coup que ce n'est pas forcément toujours facile à faire. Et du coup, je me suis rendu compte qu'il n'existait pas de pochette cadeau en tissu. Comme on a les pochettes cadeau en papier. Et du coup, là, je ne vais pas lâcher le micro, je ne peux pas m'ouvrir. Mais l'idée, c'est d'avoir du coup... Une pochette, c'est-à-dire qu'on glisse et finalement on a juste un nœud à faire comme un nœud de chaussure. Et du coup, c'est personnalisable pour... Vous voyez, on peut mettre un livre. Là, aujourd'hui, on offre pas mal de cartes cadeaux. Donc du coup, ça personnalise son produit tout en ayant un message à la fois vertueux et de transmission. Puisque l'idée, c'est que la personne qui le reçoit va le retransmettre. Donc on a déposé la marque qui s'appelle le Fupo Shiki. Comme Pochette, Fupo Chiki, il y a quelques semaines. Ça, c'était un projet tout récent. Et du coup, différents formats. C'est pareil, aujourd'hui, il y a beaucoup qui ne sont plus dans la surconsommation, qui préfèrent recevoir une place de concert, un loisir, un atelier. C'est vrai. On a fait le format également invitation, pochette, concert. Et le format livre de poche. Et puis, on a également une autre pochette du même type pour les bouteilles, parce qu'on offre aussi facilement une bouteille. Et donc, on a déposé ces modèles. Et du coup, là, on cherche à développer le B2B, parce que c'est vrai que ça se prête vraiment bien au livre. Donc, on veut démarcher les librairies, parce que c'est vrai que ça personnalise son cadeau. Du coup, on devient un peu créatif en offrant, parce que une carte cadeau, ce n'est pas très joli quand même. Et là, il y a le côté... Avec le petit message qui sera dedans de transmission joyeuse et du coup, durable.
- Speaker #1
Puisque tous ces tissus sont en fait des chutes ou des fins de tissus sur lesquels vous ne pouvez pas forcément produire.
- Speaker #0
C'est ce que j'allais vous dire, quand vous voyez le format de celle-ci, pour la carte cadeau, ça permettra d'utiliser vraiment les chutes jusqu'au bout. Et donc, à la fois, on est zéro déchet du début à la fin. Et puis, la personne qui transmet son cadeau transmet ce message pour aller dans le bon sens. à la fois dans le plaisir et dans le bon sens. Donc on commence à prospecter pour développer ce... Ce projet, dans un premier temps, dans les librairies. On va les vendre aussi chez Papa Piquet Mamoncou, mais on sait que les furoshiki qu'on vendait déjà, c'est plutôt au moment de Noël. Donc ça reste, mais on pense qu'il y a un plus large marché puisque notre savoir-faire, c'est l'imprimer. C'est personnaliser notre offre en trouvant l'imprimé qui va correspondre à la marque et qui transmettra le beau cadeau, dans tous les sens.
- Speaker #1
et justement quand je vois toute la minutie que vous mettez j'ai une question qui me vient, est-ce que vous cousiez encore ?
- Speaker #0
ah oui, justement ça fait déjà plusieurs mois que je suis dans ce projet pour vraiment trouver les tailles et d'ailleurs les filles plus de 30 ans du web sont venues chez moi j'avais des tissus partout parce que ça paraît simple une fois fini mais bon il faut trouver la bonne façon de le faire pour que ça soit rapide, pareil, accessible après Merci. ça sera quand même un accessoire qu'on donne avec le cadeau. Et donc, je fais ça chez moi, en fait, comme les débuts, en fait. Donc,
- Speaker #1
rien n'a changé. Beaucoup de choses ont changé.
- Speaker #0
Beaucoup de choses ont changé, mais je garde comme ça tout ce qui est modèle de barrette, certains modèles comme ça. Après, il y a Lisa que vous avez vu qui, du coup, développe les gammes de sacs.
- Speaker #1
C'est bon à savoir qu'en fait, aujourd'hui encore, vous développez les produits finalement.
- Speaker #0
C'est pour ça que des fois, j'ai besoin de mes... C'est pour ça que je vous disais, c'est peut-être un peu mon défaut, c'est d'être aussi opérationnel parce que j'en ai besoin. Je ne suis pas une dirigeante qui se ressent autour d'ivoire. Je ne pourrais pas, en fait. Mais du coup, c'est défaut aussi parce que je ne suis souvent pas assez disponible.
- Speaker #1
Mais vous avez en tout cas la direction et vous cherchez toujours des nouveaux produits. Et ça, je suis... persuadée que tous les clients seraient très contentes de le savoir que vous êtes toujours derrière.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai que j'ai développé tout ça.
- Speaker #1
J'ai d'autres petites questions pour vous, Nam. La première, c'est si on revient peut-être à ce territoire dans lequel vous êtes implanté ici à Saint-Philibert et dans la région, est-ce que vous pourriez nous donner peut-être quelques aspects de cette vie en bord de mer qui, vous l'avez dit tout à l'heure, qui vous ressource et qui vous aussi donne de l'inspiration.
- Speaker #0
Moi, j'ai la chance de travailler ici, dans la zone de Quimor à Saint-Philibert et d'habiter à Saint-Philibert. C'est vrai que déjà, la première chose, c'est la proximité et la chance de ne pas perdre de temps sur les trajets, de pouvoir venir en vélo, de pouvoir rentrer chez moi le midi parce que je travaille beaucoup, mais j'ai besoin, j'ai un rythme sieste, donc j'ai moi un mac dans le jardin et il me faut mon petit quart d'heure. Et où je me ressource le midi. Et puis, c'est pareil le soir, en fait. J'ai besoin de... En tout cas, je ne le fais pas toute l'année, mais en avril à novembre, pratiquement, de mon bain de mer qui me ressource complètement. Donc là, hier, je suis arrivée de Brest. Il était 8h30, mais hop, directement.
- Speaker #1
Dans l'eau.
- Speaker #0
20 minutes de nage. Et ça, c'est vrai que pourtant, je n'étais pas... Je suis née... J'ai vécu toute mon enfance à Orléans, donc je n'avais pas du tout cette chance. Mais là, j'aurais du mal à m'en passer s'il fallait.
- Speaker #1
Justement, qu'est-ce que ces bains de mer ? Je sais qu'il y a certaines pommes qui sont passées aussi au micro et qui évoquent ces bains de mer comme étant quelque chose de très ressourçant. Personnellement, je les fais aussi, donc je connais les bénéfices. Est-ce que vous pouvez me parler peut-être de ces moments et de ce qu'ils vous apportent ?
- Speaker #0
C'est facile à vivre. Je le vis tous les jours. Donc souvent... La journée, il y a quand même 15 personnes ici ou alors j'ai fait des déplacements. Enfin, je suis fatiguée en fait en fin de journée vers 7h parce que je rentre souvent vers 7-8h. Et donc, je suis vraiment fatiguée et je vais me baigner. Et là, après, c'est comme si je repartais pour une autre journée. Donc, c'est comme si toute ma fatigue s'évacuait dans l'eau. Et c'est vraiment... J'ai du mal à le décrire autrement. Après, je rentre. Du coup, une bonne petite douche, un petit repas. Et après, d'ailleurs, je travaille tard parce que je suis une grosse travailleuse quand même. Et c'est vrai que du coup, j'ai l'impression que je recommence une autre journée vers 9h, souvent jusqu'à 1h ou 2h du matin. Parce que j'ai vraiment eu cette récupération. Après, j'ai la chance aussi de dormir très bien.
- Speaker #1
jusqu'au matin donc voilà mais peut-être je tord très bien aussi à cause de ça je ne sais pas c'est une donne de l'énergie en même temps ça fasse aussi certains aspects est ce que justement poursuivons sur sur cette région est ce qu'il ya peut-être des petites adresses outre les boutiques papa piquet à Ancourt qui sont nombreuses par ici mais des endroits que vous aimez soit pour vous promener soit pour aller dîner manger déjeuner amener les gens que vous aimez est ce que vous pouvez nous partager peut-être ces endroits à proximité ?
- Speaker #0
Alors à proximité, c'est vrai que juste à Saint-Philibert, moi, mon conjoint et mes enfants aussi, on est des fans de fruits de mer. Donc le mieux, c'est de ne pas prendre la voiture et puis d'aller nous au bout de notre route.
- Speaker #1
Quel luxe !
- Speaker #0
Et de manger des fruits de mer. Donc c'est vraiment ce que je préfère. C'est tout simple. Il y en a dans toutes les... Je ne peux pas dire les noms, je ne sais pas. C'est vrai. Mais bon, en tout cas, tous les endroits à Saint-Philibert où on peut déguster des bons fruits de mer, c'est vraiment ce que je préfère.
- Speaker #1
Est-ce qu'il y a peut-être une boutique qui vous tient plus à cœur que d'autres ?
- Speaker #0
J'avoue que je ne suis pas très shopping, je ne devrais pas dire ça. Du coup, je ne fais pas tellement les boutiques. Je suis un peu comme mes clientes finalement. J'aime découvrir des boutiques plutôt quand je suis en vacances. Donc ça ne va pas être ici, ça va être l'évasion, découverte. Et je ne suis pas une fan du shopping. Du coup, j'aurais du mal à en citer.
- Speaker #1
Et une dernière, peut-être deux autres questions que j'ai. Et après, je vais vous libérer, Nam. Mais en tant qu'entrepreneur, femme, sur ce territoire, peut-être même on peut l'élargir, parce que vous travaillez avec d'autres entreprises ou d'autres partenaires à l'étranger, vous l'avez dit tout à l'heure. Est-ce que vous auriez peut-être... Alors... Je dis souvent le terme de conseil, mais au regard de votre expérience, qu'est-ce que vous pourriez partager à des personnes qui nous écoutent et qui sont peut-être dans cette démarche de transformer un projet, peut-être un projet personnel en quelque chose qui s'avère être plus grand ?
- Speaker #0
Moi, ce que je conseillerais, c'est d'y aller petit à petit. Enfin, je veux dire, il ne faut peut-être pas se prendre la tête. Il faut essayer. Enfin, moi, comme je le disais tout à l'heure, je suis toujours dans le test. Il faut mesurer l'investissement qu'on y met. Mais finalement, il faut essayer par différents moyens, essayer d'avoir un retour. Est-ce que mon projet est bon ? Là, je vous ai montré ce projet. En commençant à le montrer à deux, trois personnes, je me disais, mais c'est bon. Mais je crois assez aux signes, en fait. C'est-à-dire que si les signes sont positifs, il faut continuer le chemin, doucement, tranquillement, sans forcément se prendre la tête ou essayer d'avoir... pas mal de conseils autour de soi, de retour, parce que c'est vrai qu'être tout seul chez vos entreprises, on est toujours un peu seul, donc c'est d'où l'idée, moi, d'avoir voulu un management participatif pour du coup avoir le retour de tous, et puis on est plus fort à plusieurs quand même.
- Speaker #1
Tout à fait, c'est vrai. La dernière question que je pose à tous mes invités, et je suis persuadée que vous y répondrez de façon très positive aussi, c'est... Qu'est-ce que représente pour vous l'océan Atlantique que vous avez au bout de la rue ?
- Speaker #0
Je me répète un peu, mais l'évasion, le fait de se ressourcer et puis aussi l'ouverture. Parce que c'est vrai que je tiens à le dire, je peux entendre autour des discours à fait fermé alors que je pense que tout est dans l'ouverture. Il faut aller voir ailleurs, il faut discuter avec tout le monde. Enfin, il ne faut surtout pas se fermer, je pense. Et donc, pour moi, l'océan, c'est un peu ça. C'est l'ouverture.
- Speaker #1
On retiendra ça. Merci beaucoup, Nam. Est-ce que vous pouvez nous dire éventuellement s'il y a des prochaines actualités ou est-ce qu'on peut les retrouver sur tout ce qui concerne Papa Piquet, Maman Coup ? J'imagine le site internet ?
- Speaker #0
Oui, alors les actualités, là vraiment en ce moment, c'est les réunions dans les boutiques pour les 30 ans. Après, on a choisi pour les 30 ans aussi toujours de faire voter nos clientes sur l'article un peu historique qu'elles ont en tête, puisque vous, vous en faites partie, je crois que c'est des petites lignes que vous avez. Et donc, on a chaque mois un ancien, du coup. accessoires qui ressortent, mais qui a peut-être 10 ans, 20 ans, qu'on sort juste une fois pour cette occasion. Donc là, c'est jusqu'à septembre seulement. Elle protège le passeport, la pochette lingerie, le sac shopping qui est déjà chorci, la mini-trousse qui sort pour la rentrée. Donc voilà, c'est nos actualités de l'été. Après, l'actualité aussi, notre grand moment de l'année, c'est toujours notre déstockage. On revend les tissus qui nous restent. ses anciennes collections. Donc là, c'est le 13 et le 14 août.
- Speaker #1
À noter.
- Speaker #0
Voilà. Juste avant le 15 août, c'est facile à se rappeler. Et puis, nous, en tant que salariés, comme je vous ai dit, tous les ans, on fait une fête de fin de saison. Donc là, ça sera tout début septembre. Et là, c'est nos 30 ans. Donc, c'est comme nos 20 ans. On avait fêté à Belle-Île. Du coup, ça va être aussi un grand moment de rassemblement pour nos équipes. Voilà.
- Speaker #1
On ne manquera pas. On va partager toutes ces informations. Et merci beaucoup, Nome, pour ce moment, pour ce partage. Merci infiniment pour avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il vous aura plu. Et je vous conseille de rester à l'affût sur les réseaux sociaux. Il se pourrait bien qu'en cette année d'anniversaire, Papa Piqué et Maman Cou vous gâtent. De notre côté, on se retrouve dans 15 jours pour une nouvelle conversation le long de notre littoral adoré. Et si vous avez aimé cet épisode, n'hésitez pas à le partager autour de vous et de donner quelques étoiles, au moins 5, sur les plateformes d'écoute. A très vite !