- Speaker #0
Bonjour, je suis Frédéric Paul, guide conférencier et créateur des visites Le Visible est Invisible à Aix et en Provence. Peut-être m'avez-vous croisé dans les rues d'Aix ou d'autres villes provençales que j'aime faire découvrir à mes visiteurs afin de leur montrer les détails que l'on peut en savoir. croise mais qu'on ne regarde pas. À force de belles rencontres, de gens de tous horizons, j'ai eu envie de donner la parole à certains. C'est ainsi qu'est née l'idée de ces interviews. Bienvenue dans le podcast Légendex, le podcast qui fait parler les Exois. Ce podcast se veut une galerie de portraits d'Exois plus ou moins connus, qu'ils soient vivants ou morts, qu'ils soient artistes, entrepreneurs, politiques ou simples citoyens. Ils auront tous une place dans Légendex. Et pour ce troisième épisode de la saison 2, je reçois un ami qui est un amoureux de sa ville. Il a participé et écrit plusieurs livres sur Aix-en-Provence et est l'organisateur d'une grande après-midi de rencontres avec des amoureux de la ville en mai prochain. Son nom est Christian Pastor, plus connu sur Facebook sous le nom de Christian Aixois. Il est l'administrateur de la page Aix-en-Provence Autrement.
- Speaker #1
Bonjour Christian.
- Speaker #2
Bonjour Fred.
- Speaker #1
Alors, je te remercie d'avoir accepté mon invitation pour ce podcast. Je voulais savoir un petit peu quel est ton parcours, parce qu'on te connaît comme un ex-soi. Sur les réseaux, on te connaît notamment sous le nom de Christian Exsoi. Mais qu'est-ce que tu as fait dans ta vie avant d'être sur les réseaux sociaux ?
- Speaker #2
J'ai fait beaucoup de choses. Alors d'abord, écoute, merci Fred de m'avoir lancé cette invitation. Et puis bonjour à tous les auditeurs, bien entendu, qui vont écouter ceci. Alors mon parcours, mon nom c'est Christian Passon, donc je ne le cache pas. Ex-soi parce que c'est un pseudo que j'utilise sur les réseaux sociaux. Mon parcours, j'ai eu un parcours de commerçant et un parcours de... comment dire... De représentant, j'ai fait beaucoup de commerce, beaucoup de représentation. Donc ma vie a commencé dans les années, disons, c'était les années 70-80, où j'ai commencé dans la représentation en matériel, IFI, radio et télévision. Ensuite, j'ai continué toujours dans la représentation. Je suis rentré dans le groupe Éclair Industries. à Rouen, Eclair Industries qui fabriquait bien entendu la fermeture éclair, qui était un groupe très très important, qui avait lancé une branche Prestil pour concurrencer le marché asiatique qui se mettait en place. Ils avaient créé une division de lunettes solaires, qui s'appelait lunettes solaires d'ailleurs. Et donc je vendais ces lunettes dans toute la Provence, sur 14, 20 départements. Voilà, ça, ça a duré des années. Après je suis rentré dans un autre groupe au bout de tant d'années, un groupe américain, National Cash Holding, qui était un groupe où on vendait, où on distribuait des produits techniques à toutes les entreprises. Ensuite mon parcours de représentant, c'est d'aller un petit peu... Sorex parce que j'en avais marre de rouler, de prendre la voiture, de partir toute la semaine. Donc j'ai fait de la représentation Sorex dans des papeteries et matériels de bureau. Voilà et puis au bout de tant d'années, la représentation, un petit peu la fatigue, la voiture, les déplacements. J'ai eu la chance de rencontrer un ami qui m'a appris à aimer la nature et le jardin. Et donc je suis allé à Valabre, où effectivement j'ai suivi des cours de jardinage paysagiste, et j'ai créé mon entreprise de jardinier paysagiste pendant des années.
- Speaker #1
Et donc c'est ce fait d'aller un petit peu en Provence qui t'a fait aimer ta ville ?
- Speaker #2
Alors ma ville je l'aime parce que bon je suis ex-soi, mes parents sont ex-soi, mes grands-parents sont ex-soi, mes arrière-grands-parents sont ex-soi également. Là-haut, tu vois une photo où j'ai toute ma famille. Et cette photo, elle est prise à la carrière du Marbre Noir. La carrière du Marbre Noir. Et mes arrière-arrière-grands-parents cassaient les cailloux à l'époque. Ils étaient carriés pour courir sur les voies de chemin de fer qui faisaient Aix et qui allaient vers Rognac. L'ancienne ligne de chemin de fer pour aller à Marseille. La nouvelle n'existait pas. Donc moi, je suis Aixois. J'ai toujours habité Aix. J'ai toujours aimé cette ville. Et c'est vrai que depuis des années... En 1990, je me suis intéressé de plus en plus à cette ville. Donc je me promenais très très souvent en ville et je promenais des photos, des photos, des photos. Et dans mes archives, j'ai presque 60 000 photos en réserve. C'est impressionnant. Donc de toutes les époques, des époques 80, 90, 2000, 2010, 2020, et ainsi de suite.
- Speaker #1
Tu as numérisé des photos anciennes ?
- Speaker #2
Voilà, j'ai numérisé des photos anciennes, j'ai toute une collection et je suis passionné, je suis un amoureux d'Aix. Je suis un petit peu comme toi, comme les guides, c'est une ville qu'on est obligé d'admirer et aimer. Celui qui n'aime pas Aix, c'est qu'il n'est pas venu à Aix, c'est pas possible. Ça c'est Aix. Pour moi, je respire Aix, je sens Aix, je vis Aix, il ne faut pas qu'on me touche ma ville. C'est hyper important.
- Speaker #1
C'est vrai que c'est une ville exceptionnelle.
- Speaker #2
C'est exceptionnel, c'est touristique, il y a des monuments, c'est un musée, comme le dit mon ami Jean-Philippe Hendrix, c'est un musée à ciel ouvert. C'est quelque chose d'incroyable, Aix.
- Speaker #1
Et en même temps, ce n'est pas une ville qui reste un musée, c'est une ville qui respire et qui vit.
- Speaker #2
C'est une ville qui vit et qui respire. C'est vrai qu'on a appelé Aix la belle endormie pendant des années et des années.
- Speaker #1
Alors moi je suis contre ce surnom parce que ce moment-là, qu'on appelle celui de la belle endormie, était l'un des moments les plus pionnants de la ville.
- Speaker #2
C'est vrai en plus, c'est assez particulier. Alors peut-être par rapport à l'industrie qui avait son marché, il n'y en a plus, c'est peut-être la belle endormie, je ne sais pas, mais pour moi c'est une ville qui grouille avec 40 000 étudiants, avec cette population, moi à tel point que quand je vais à Aix, je vais à Aix le matin de bonheur, parce qu'après il y a trop de monde. Donc Aix-en-Dormie, non. Vraiment pas, c'est exclamouillonnante. Et ça fait plaisir d'ailleurs. C'est beau de voir une ville qui bouge comme ça.
- Speaker #1
D'ailleurs, cette ville, toi tu la connais depuis 40 ans, c'est ça ? Plus ?
- Speaker #2
À peu près,
- Speaker #1
oui. Et tu l'as vue changer, cette ville ?
- Speaker #2
Ah mais oui, moi je l'ai vue changer, avec ce que tu parles. Quand j'avais une dizaine d'années, je me rappelle le cours Mérabot. Des fois, j'en parle avec Coco et mes amis, on avait installé les premiers feux de signalisation rouges, oranges et verts. Et je me rappelle, on passait 10 heures le matin devant le Mazarin, à l'époque ça s'appelait le Mazarin, où il y avait le feu rouge, et on était merveillés. On passait 10 heures à le regarder changer de couleur. Il n'y avait pas beaucoup de voitures à l'époque, c'était dans les années 50. On avait mis une passage cloutée pour faire traverser les piétons. On risquait pas de se faire écraser.
- Speaker #1
C'était sur le cours Mirabeau c'est ça ?
- Speaker #2
En bas du cours Mirabeau, devant le Mazarin, il était très chaud rouge. C'était le premier feu qu'on installait à Aix. Parce qu'à l'époque, à Aix, tous les boulevards étaient quand même à double sens.
- Speaker #1
Oui, ça a bien changé.
- Speaker #2
Ça a bien changé. Les boulevards étaient à double sens. Il y avait des feux de signalisation pratiquement à tous les carrefours. Ça c'était dans les années 50-60, parce qu'avant il n'y en avait pas. Et Aix, on se garait, moi j'habitais rue Spareya, rue Papazoli, Aix on se garait dans toutes les rues. On tournait en ville, on rentrait, on n'avait pas de problème.
- Speaker #1
Je me souviens qu'au début des années 2000, on pouvait encore rentrer dans le centre-ville en voiture. Exact. Et on pouvait même se garer, c'était toléré, sur la place de la mairie, sur la place Richelme.
- Speaker #2
La place de Richelme, c'est vrai, la place de la mairie, au palais n'en parlons pas, la place de la Précheur.
- Speaker #1
Ah ben le palais, il n'y a pas longtemps encore.
- Speaker #2
Même dans le quartier de Nazaré, dans toutes les rues du quartier de Nazaré, on se verrait sur le cours Mirabeau, même à l'écontrary sur le cours Mirabeau. C'était le règne de la ferraille, c'était comme ça.
- Speaker #1
Et il y a des gens qui disent que c'était mieux avant.
- Speaker #2
Oui, alors ça, je pense, là je ne veux pas être méchant, mais il y a quand même un problème, on dit, du cerveau. Quand on dit que c'est mieux, c'était avant, parce qu'on regrette son enfance, son adolescence, je veux bien. Non, non, Aix est beaucoup plus agréable aujourd'hui. Moi, je vois quand je vais à Aix le matin, pas de voiture, rien, attends, les places aménagées, non, on ne peut pas dire qu'Aix était mieux avant. Aix était différent avant, mais mieux, non, sûrement pas.
- Speaker #1
Souvent, les gens qui regrettent le temps passé, ils regrettent leur enfance et leur jeunesse.
- Speaker #2
Voilà, je pense qu'ils regrettent leur jeunesse et leur enfance, c'est tout à fait ça, Frédéric. On ne peut pas dire non, non, non, Aix est beaucoup mieux maintenant, c'est une ville qui change, qui bouge. Alors c'est vrai qu'il y a toujours quelque chose qui ne va pas en ce moment. Mais moi je regrette, il y a ce fameux couvent des Chartreux qu'on est en train de détruire. Je ne comprends pas qu'on n'ait pas eu les moyens, pas eu la possibilité, pas eu la force d'arrêter un projet comme ça. Donc il faut sauver ce qui peut être sauvé. On sait qu'on a mis les monuments historiques dessus, on a mis la drague dessus, la mairie dessus, tout le monde est dessus et on n'est arrivé à rien. Je me demande dans quel moment on vit si le fric finalement, si l'argent n'est pas au-dessus de tout ça. C'est une tristesse incroyable.
- Speaker #1
Oui, au moment même où on est en train d'enregistrer, le couvent des Chartreux qui se trouve dans la... dans la rue des Chartreux vers l'avenue de la République est en cours de destruction et on va construire à la place une résidence moderne.
- Speaker #2
C'est bien dommage, c'est bien dommage. Je ne vais pas me faire des amis en parlant comme ça, mais bon, c'est une tristesse incroyable, ça n'aurait jamais dû arriver.
- Speaker #1
C'est sûr, et on partage tous cette tristesse d'ailleurs. Pour en revenir aux réseaux sociaux, qu'est-ce qui t'a amené sur Facebook ? Comment tu es arrivé à devenir un... Un personnage ex-soi ?
- Speaker #2
Facebook, c'est vrai que ça s'est créé, je crois que ça s'est développé, c'est dans les années 90 si mes souvenirs sont bons. Donc peut-être 90, 2000... Un peu plus tard,
- Speaker #1
2000, début des années 2000.
- Speaker #2
Oui, plutôt les années 2000, tu as peut-être raison. Donc ça s'est développé, oui, puisque finalement moi j'ai créé mon site il y a 6 ans maintenant, Exxon Provence autrement, oui ça fait 6 ans. Ce qui m'a amené à Facebook, c'était d'abord le partage, le partage et la communication. Alors, j'avais vu d'autres sites qui font des merveilles, en particulier le site de Franck Gauthier, qui est un site qui s'appelle Ex-Lentang d'autrefois. C'est le site de Franck Gauthier qui m'avait donné envie de créer un site, mais pas pour faire du plagiat, pas pour faire de la copie, parce qu'il fait des choses toujours formidables, très très bien. Ce que je voulais, je voulais en mettre un peu plus. Je ne voulais pas me contenter de mettre simplement des photos, des copies de photos ou de documents. Je voulais les interpréter, je voulais les mettre en images, je voulais les présenter un petit peu mieux, parce que je pensais qu'en communication, je pensais que les gens qui allaient me suivre méritaient mieux, d'avoir quelque chose de correct à présenter. Donc ça c'est le respect, c'est ma part de respect vis-à-vis des 9000 personnes qui nous suivent maintenant. Donc je pense que lorsqu'on met quelque chose... Il ne faut pas être banal, surtout maintenant, à notre époque, je pense que les gens ont besoin de renseignements. Alors bien sûr, quand je publie quelque chose, que ce soit sur une peintre, que ce soit sur une rue, que ce soit sur un monument, j'attends que je l'ai l'importance à écrire quelque chose qui va avec. Alors bien sûr, je ne vais pas faire un développement de plusieurs pages, je vais faire quelque chose de soudain, de relativement court, mais qui donne une idée de ce que c'est. Après, pour le reste, je vais se faire les guides. Les guides sont très forts là-dessus. Donc, ce n'est pas de mon domaine.
- Speaker #1
Tu connais des guides ?
- Speaker #2
Oui, je connais quelques guides. C'est vrai qu'ils font un super boulot. Donc, je ne vais pas faire comme eux.
- Speaker #1
Merci.
- Speaker #2
Mon but, c'est de mettre une image et de commenter ce que je mets.
- Speaker #1
Parce que pour expliquer, sur Aix-en-Provence Autrement, donc la page Facebook, ton parti pris c'est de faire des montages sur l'équivalent d'un A4 et avec à la fois une photo ancienne mais aussi des articles que tu vas chercher dans la presse ancienne pour expliciter la photo. Donc ce n'est pas juste un partage de photos, c'est un partage d'informations et de recherches historiques. Voilà,
- Speaker #2
et je fais également bien entendu beaucoup de recherches sur différents sites. J'ai une bibliothèque relativement importante puisque je collectionne pratiquement... tous les livres qui peuvent sortir sur X, que ce soit de l'oeuvre de Ruxel Ferrand, jusqu'au dernier livre qui sort. Donc là, je travaille beaucoup avec le blason, où je surveille les livres qui sortent sur X et sur la Provence, particulièrement sur X, que ce soit des peintres, que ce soit sur la ville. Et avec tous ces livres, automatiquement, j'améliore mes recherches et mes documentations. Après, bien entendu... Il y a l'ICAR, il y a des sites comme la Méjeanne, il y a plein de sites sur le net où on peut également trouver les renseignements qui concernent ce que je publie. Donc mon but, c'est toujours de commenter et de faire de la recherche, c'est important.
- Speaker #1
Je dois dire qu'on a des livres en commun dans nos bibliothèques. Je connais quelques-uns que tu as aussi. Je pense. Et puis il y en a d'autres, il faudra que je regarde parce que je ne les connais pas.
- Speaker #2
C'est pas mal.
- Speaker #1
Je vais t'emprunter des livres.
- Speaker #2
Il y en a 200, pas loin des 200, mais tu as des livres de tous les côtés.
- Speaker #1
J'en ai pas mal aussi. Et vraiment, il y a beaucoup de belles choses qui se portent sur Aix-en-Provence. D'ailleurs, en parlant de ça, tu as participé à un livre. Les rues d'Aix nous racontent, c'est l'odonymie aixoise. L'odonymie, c'est la science des noms de rues. Il faut le signaler, le docteur Jean-Philippe Hendrix, qui est le plus aixois des Belges, et qu'on salue d'ailleurs au passage. Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Qu'est-ce qui t'a amené à faire ce livre avec lui ?
- Speaker #2
Alors ce livre, bon, moi j'ai connu Jean-Philippe, ça remonte à quelques années en arrière, et Jean-Philippe m'avait montré son travail sur l'autonomie exsoise. Il m'avait montré un document de presque de 600 pages, où il parlait du nom de Rudex, où il s'était inspiré de l'œuvre de Ruxel Ferrand, et il avait extirpé tout cela de Ruxel Ferrand.
- Speaker #1
Alors oui, pour ceux qui ne connaissent pas Ruxel Ferrand, Ambroise Rouhal-Ferrand est un historien aixois du 19e siècle qui a écrit ce qui est la bible de tous les historiens aixois, le livre L'Érudex. Et L'Érudex, il raconte entre le 14e et le 19e siècle. l'histoire des rues maison par maison. Et donc, ça a été l'un des premiers à découper la ville en quartier, le centre-ville en quartier, et à raconter cette histoire. Après, ça a été repris par d'autres historiens, mais voilà, c'est le premier grand historien. Et donc, Jean-Philippe Hendrix, tu disais, a repris ce livre-là et a continué l'histoire ?
- Speaker #2
Il a continué l'histoire, donc il a sorti le tome 4, le tome 3, pardon, puisque le tome 1 et 2, c'est... de Ruxalf Ferrand, il a sorti le tome 3 où effectivement on parle d'autonomie. C'est-à-dire qu'on explique le pourquoi du nom des rues. C'est-à-dire qu'il n'y a pas que le nom de la rue, mettons Esparia, Jean-Philippe Hendrix a ajouté le prénom. Donc c'est Jean Esparia. Il veut ajouter la date de naissance. Il explique qui était Jean Esparia. Il y a un site pour toutes les rues du centre-ville de Dex.
- Speaker #1
Et Jean Esparia, c'était un maire d'Aix-en-Provence.
- Speaker #2
C'était un maire d'Aix-en-Provence, voilà. Et donc il explique le nom des rues, pourquoi le nom et la décision. Alors ce livre il a quelque chose d'étonnant, c'est que Jean-Philippe Hendrix a mis des années et des années de recherche, il y a trois ou quatre ans d'études. Et le livre, pour le sortir, j'ai mis à peu près un an et demi, entre 12 et 18 mois pour le finaliser. Alors ce livre-là a une particularité, c'est qu'il y a eu des codes QR insérés à l'intérieur.
- Speaker #1
Sur chaque page on a un carton.
- Speaker #2
Sur chaque page, il y en a deux en général. Il y en a un qui renvoie sur le site lesruesdex.com où on explique également le livre et tout le nom des rues. Et il y en a un qui renvoie aux archives municipales de la ville de Dex. Donc c'est un ouvrage qui est très particulier, ça demandait beaucoup de travail, beaucoup de réflexion, beaucoup de montage. Et donc c'est notre bébé avec Jean-Philippe Hendry qui a fait un boulot formidable. Moi je ne me suis contenté que de la mise en page.
- Speaker #1
C'est déjà pas mal.
- Speaker #2
Voilà, c'est déjà pas mal. Mais il a tenu réflexion. Ce qui est bien, c'est que Jean-Philippe Hendrix, il y avait des manques sur son livre, sur des rues. Et donc, je sais que tu as participé pour une ou deux rues. Tu as participé parce qu'elle n'y était pas à l'intérieur. Moi, je sais que c'était pareil. J'ai trouvé également deux ou trois renseignements que j'ai pu donner à Jean-Philippe.
- Speaker #1
Et puis, nos amis de Secrets d'ici aussi ont participé. Voilà,
- Speaker #2
exact. Donc, c'était un très, très bon travail. Bon, ce livre, il est toujours au blason, mais inentendu. Là, on va sortir une nouvelle version d'ici deux mois, qui va être un petit peu plus allégée.
- Speaker #1
C'est un beau pavé, je vais rentrer les mains.
- Speaker #2
Parce que ce livre est relativement lourd.
- Speaker #1
C'est le poids du savoir.
- Speaker #2
C'est le poids du savoir, c'est super, c'est gentil. Donc, on va sortir une nouvelle version d'ici deux mois, avec de nouvelles rues, parce qu'on s'est aperçu avec Jean-Philippe qu'il manquait deux ou trois rues à l'intérieur. Donc, il est en train de finaliser ça. Et il y a un projet.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #2
Voilà.
- Speaker #1
Tu parlais des archives municipales, les QR codes qu'il renvoie aux archives municipales. En fait, ça renvoie vers les décisions qui ont été prises en conseil municipal pour les nominations des rues. Alors, des nominations qui datent souvent du 19e siècle.
- Speaker #2
En fait, ça renvoie au site lesruesdeax.com que j'ai créé. Lesruesdeax.com qui représente quand même plus de 4600 fichiers. C'est un boulot, ça pareil, c'est un boulot aussi important que la création du livre. Alors, mais c'est assez particulier, parce que quand Jean-Philippe m'avait parlé de son œuvre, qu'il m'avait donné ses 600 pages, et que j'ai vu ses 600 pages, j'ai dit, non mais Jean-Philippe, ça il faut le donner à tout le monde, ça il faut que les gens connaissent, on ne peut pas garder ça comme ça. Et là, j'ai créé le site, lesrudex.com, où les 600 pages que Jean-Philippe avait créées, on les a sortis, je les ai sortis sur un site. Donc ça, c'est la première partie. Et ensuite, une fois qu'on a créé le site, on a créé le livre, on a sorti le livre. Et donc le livre envoie systématiquement au site. Ou sur le site, on trouve toutes les archives de la ville d'Aix, ainsi de suite, tout ce qui correspond à ce livre.
- Speaker #1
L'un vient compléter l'autre, en fait.
- Speaker #2
Voilà, les deux marchent ensemble, oui. Alors, il y a autre chose qui est importante. auquel tient énormément Jean-Philippe, c'est que Jean-Philippe lorsqu'il a sorti le livre et lorsqu'on a fait le site, il aurait voulu qu'on ait des plaques de rue intelligentes au Sorex. Donc il a contacté la mairie à une époque, c'est toujours en cours, c'est toujours en entente, ça on en reparlera plus tard au mois de mai, le 24 mai lors d'un Festivex, il voulait mettre dans toutes les plaques de rue un code QR qui renvoie au site internet, de telle façon que le touriste qui est à Aix, lorsqu'il va à la rue Esparia, en cliquant avec son téléphone, son smartphone, il clique le code et il va directement sur le site avec les archives de la mairie, où on lui explique qui était Jean Esparia. Donc ça c'est toujours un projet qui est en cours, c'est un projet qui est très lourd au niveau financier. Jean-Philippe est même pris à s'engager, ça paraît incroyable, parce que je n'ai jamais vu un garçon comme ça. autant amoureux d'un belge qui aime plus l'ex que la Belgique. C'est le plus amoureux des belges d'être.
- Speaker #1
C'est ça, c'est le plus exoide des belges.
- Speaker #2
Oui, c'est impressionnant.
- Speaker #1
Et ce livre-là, ce n'est pas le seul auquel tu es participé, parce que plus que participé, tu as écrit un livre, ça c'est une autre facette de ton histoire, Le camp américain. Alors le camp américain c'est un camp qui se trouvait entre 44 et 46 à quelques pas d'Aix-en-Provence, là où se trouve aujourd'hui la gare TGV d'Aix-en-Provence. On n'imagine pas qu'il y a eu à cet endroit-là le Delta Staging Area, qui était en fait un camp où il y avait énormément de soldats américains qui étaient en transit, soit parce qu'ils repartaient aux Etats-Unis, soit parce qu'ils allaient partir sur un autre front. Et donc il y avait combien de soldats sur place ?
- Speaker #2
Sur le camp américain, il est passé plus de 1 500 000 soldats.
- Speaker #1
Ça c'est le nombre de soldats ?
- Speaker #2
Entre 44 et 46.
- Speaker #1
Et qui restaient sur place en même temps ?
- Speaker #2
Sur place en même temps, c'était entre 100 000 et 150 000 soldats. C'était beaucoup plus grand que la ville d'Aix, avec la réplique avec 40 000 habitants, je crois, pas 35 000 habitants. Et sur le plateau là-haut, sur le camp américain, il y avait 100 000 soldats en permanence, entre 100 000 et 150 000. Donc il y avait tous les cultes, il y avait des églises, il y avait des temples protestants, il y avait des synagogues, il y avait des bureaux de poste, il y avait des théâtres de plein air, c'est du gigantisme.
- Speaker #1
Des cafés avec 2000 flasques.
- Speaker #2
Des cafés avec des théâtres de 2000 flasques. C'est impressionnant, c'est immeasurable. Et ça... 90% de la population d'Aix n'est pas au courant qu'on ait eu un camp comme ça sur le plateau de l'Arbois.
- Speaker #1
Eh oui.
- Speaker #2
Alors, moi, j'ai connu ce camp dans les années... Depuis mon enfance, puisqu'avec mes parents, on allait se promener là-bas, on allait pique-niquer là-bas sur les dalles de béton en époque. Et puis après, dans les années 80, j'y suis retourné. Dans les années 80, j'y suis retourné. Et puis, en retournant régulièrement... Enfants ou adolescents, il m'était arrivé de trouver des plaques, de trouver des essais, de trouver des boutons, et puis bon, ça terrifiait dans des boîtes, et puis ça s'obéit quoi. Et puis dans les années 2000, grâce à internet, ça a tellement changé le monde, internet, que j'ai fait de la généalogie. Et en faisant de la généalogie pour ma famille, donc, pour mes ancêtres, pour mes ancêtres, J'ai trouvé un oncle, M. Brun, qui avait fait la Grande Guerre, qui était gazé, qui avait fait la Grande Guerre, et qui était à Douaumont, au centre de Douaumont. Et là, j'ai dit, attends, j'ai fait le rapprochement, Douaumont, 1914, la guerre, Première Guerre mondiale, Deuxième Guerre mondiale, et en faisant mes recherches, bêtement, je suis arrivé sur la guerre de 39-40. Et 39-40, en faisant mes recherches... J'ai ressorti une plaque, une plaque qui était dans mes tiroirs depuis mon enfance, que j'avais trouvée, on appelait ça les DOCTAC, donc c'est des plaques d'identité militaire, et il y en a une que j'avais trouvée en particulier, une des premières, sur le plateau de Larbois. Et en faisant ces recherches, sur la plaque, j'ai vu un numéro, il y avait un numéro matricule, un nom et un prénom, et grâce à Internet et à des sites Internet, en particulier... les sites militaires de l'armée US, un site impressionnant. En tapant le numéro, j'ai retrouvé le nom de la personne, le soldat qui était passé à Aix. Et en trouvant ce soldat, en cherchant son généalogie, sur mes sites de généalogie, j'ai retrouvé les descendants de ce soldat. Et alors là, c'est un miracle, parce qu'en retrouvant les descendants, j'ai retrouvé les enfants et les petits-enfants. Donc j'ai pu rentrer en contact avec les enfants et les petits-enfants, vérifier bien s'il s'agissait bien de la bien de personne, avec des bons documents bien entendu. Et ces plaques, moi j'en ai eu une cinquantaine à peu près, entre 40 et 50. Je continue à faire mes recherches et je les renvoie aux Etats-Unis à leur famille, parce que j'estime qu'elles ne nous appartiennent pas. C'est un témoignage qu'ont rend leurs enfants ou leurs petits enfants. Donc c'est le retour. Il y a beaucoup d'émotion là, il y a beaucoup d'émotion parce que j'en parle comme ça mais c'est particulier.
- Speaker #1
Oui, tu reçois des photos d'ailleurs.
- Speaker #2
C'est très beau et ça j'en parle sur un site, j'ai un site qui s'appelle également Delta Stagina Aera où on parle du camp américain. Donc c'est la réplique du livre pareil. En général, quand je fais un livre, il y a le site qui va avec.
- Speaker #1
D'accord. Et oui, c'est une histoire incroyable et j'invite tous nos auditeurs à aller voir ce site internet et le livre.
- Speaker #2
Alors le livre est disponible au Blason également, bien entendu.
- Speaker #1
Le Blason, c'est la librairie ex-soise par excellence qui se trouve. Ah oui. Dans la rue Jacques Delarocque, c'est ça. Et où vous trouverez tous les bons livres sur Ex. Je fais un peu de pub pour le mien aussi. Oui, le mien aussi.
- Speaker #2
Le mien, je le mérite parce qu'on travaille formidable.
- Speaker #1
Et puis je fais de la pub personnelle, le mien aussi. Vous pouvez le trouver là-bas. Ex en patrimoine. Et du coup, ton amour d'Ex. fait qu'on s'est rencontrés grâce au site. Et puis il y a un autre, et que ce soit, on a parlé du camp américain, le camp américain, j'en ai parlé avec quelqu'un d'autre lors du tout premier épisode de ce podcast, avec Georges Blanc, connu comme le loup blanc, mais connu sous le nom de Coco, notre cher Coco, à qui on pense très très fort, parce qu'il est actuellement à l'hôpital. Et Coco, du coup, c'est une histoire d'amitié qui est plus qu'une histoire d'amitié avec lui. Coco,
- Speaker #2
c'est plus une histoire d'amitié parce que Coco s'est connu avant de se connaître, comme je dis. Coco, le père de Coco travaillait avec mon père aux deux garçons. Donc les deux garçons sur le comité de la bombe, il n'y en a pas nul, les deux g.
- Speaker #1
Tous les ex-sois connaissent, enfin les anciens ex-sois, parce que depuis quelques années, c'est...
- Speaker #2
On va attendre.
- Speaker #1
C'est un peu compliqué, on y reviendra un jour peut-être.
- Speaker #2
Avec Oco, c'est une histoire d'amitié. Mon père travaillait avec son père, aux deux garçons. Ça, c'était dans les années 42, 43, 44. Et dans les années 46, 47, 48, mon père avait monté un restaurant. Il avait pris un restaurant. Quand il avait quitté le 2G, il avait pris le restaurant La Cigale dans la rue Esparia. Et Coco habitait pas loin de chez nous, de la rue Papa Soli et de la rue Esparaya. Il habitait dans la rue Maréchal Foch au début. Et son père était malade, son papa était malade. Il avait une pleurésie. Malheureusement, il resta parce qu'à l'époque, on ne pouvait pas le soigner comme aujourd'hui. On n'avait pas les antibiotiques et tout ce qu'il fallait. Et quand son père était malade, Coco venait au restaurant de mon père et mon père préparait les repas pour son papa.
- Speaker #1
Il y avait un lien entre les deux.
- Speaker #2
Donc, il y avait un lien entre les deux. Ces deux hommes avaient travaillé ensemble. Coco venait chercher à manger des repas spéciaux que mon père lui préparait, donc, pour son papa qui était malade. Et moi, je n'étais pas encore né, parce que moi, je suis né en 48. Donc, c'est pour ça que je dis que j'ai connu Coco avant qu'on se connaisse. Donc, après, Coco avait l'intendu. On s'est perdu de vue, parce que Coco est monté sur Paris. Il avait une vie très chargée. Il s'est occupé du social, il était joué dans les orchestres. C'est un homme qui a fait énormément de choses. C'est une Bible, c'est un monument, c'est le dinosaure XOA. Oui, oui. Foucault, on le partage énormément.
- Speaker #1
L'expression, c'est un tronc de l'air.
- Speaker #2
Voilà, pour moi, c'est un grand frère, Foucault. Oui.
- Speaker #0
Et du coup vous avez des projets à votre âge. Excuse-moi de dire ça, excuse-moi de dire à votre âge mais... Oui,
- Speaker #1
oui, non, non, mais c'est bien, t'as raison.
- Speaker #0
Popo, il a plus de 90 ans, il a...
- Speaker #1
Popo a
- Speaker #0
94 ans.
- Speaker #1
94 ans. J'en ai 76, donc on n'est pas tout jeune. Oui, mais... Tous les deux, on aime tellement Hex. Et puis avec Jean-Philippe derrière aussi, parce que le projet au début, c'était de refaire une conférence pour le livre pour les rues d'Hex. Ça c'était notre projet initial au début.
- Speaker #0
Là, tu es en train de parler d'un festival que vous êtes en train de préparer.
- Speaker #1
Là, maintenant, du projet d'une simple conférence sur un livre, on est parti pour un festival avec Coco. Alors pourquoi ? Parce qu'on a l'avantage avec Coco de connaître énormément de monde. Depuis quelques années, on s'est rapproché de toi, on s'est rapproché de Mylène Margaille, on s'est rapproché de guides différents, on s'est rapproché de gens qui travaillent à Aix, qui... aiment Aix et qui ont des beaux parcours pour Aix. Donc je parlais de l'ARPA avec Pierre Dussault, qui... Le travail formidable qu'il fait. Il faut parler de Jacques Mellerand, qui est un ancien journaliste et qui est président des Amis de l'Académie d'Aix, qui fait un travail formidable. Donc maintenant, moi je suis le secrétaire des Amis de l'Académie d'Aix. Il y a également bien entendu Jacques Echabert, qui est un peintre et auteur de... Formidable, qui fait des ouvrages, un travail magnifique. Ensuite, on a également un guide, comme que les moins, qui n'est pas un guide conférencier, qui est un guide indépendant, qui fait des visites au Sorex avec le cinéma, en parlant que du cinéma à Sorex. Voilà, ça c'est une fraction que j'avais réussie. Ensuite, qui j'ai oublié là-dedans ? On est huit au total.
- Speaker #0
Les guides.
- Speaker #1
Les guides ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Mylène, toi bien entendu, tu es en premier, Mylène en second, il n'y a pas de premier ou de second. Donc il y a 8, et dans ce Festivex, on va donner la possibilité à ces 8 personnes qui aiment Hex, qui travaillent sur Hex et qui partagent beaucoup de choses sur Hex, de s'exprimer devant 500 personnes. Donc on a pris le centre du Congrès Hex. On va faire une manifestation, on va faire un festival, quelque chose de formidable.
- Speaker #0
Ça sera le 24 mai.
- Speaker #1
C'est le 24 mai, c'est la veille de la fête des mères, donc c'est un très très beau projet. Alors on a des trophées, on va remettre des trophées. Alors là on est un petit peu gêné avec Coco, parce que tout le monde mérite un trophée d'or. Pour nous, vous êtes tous à égalité, il n'y a pas un qui est meilleur que l'autre dans sa spécialité. Donc on a deux associations, trois guides et trois auteurs, puisque moi je suis également avec mon livre dedans, j'avais oublié de me citer.
- Speaker #0
Toi-même et Jean-Philippe. Jean-Philippe,
- Speaker #1
pour les Rudex également. Donc il y a huit lauréats et huit trophées. Il y a un trophée d'or, un trophée d'argent, et six trophées d'exception, on va dire. Et donc les trophées, c'est pas nous qui allons les remettre, parce que nous on aime tout le monde. On a aussi un maillot coco que tout le monde le mérite. Donc on a un applaudimètre et c'est le public, en fonction des applaudissements, qui donnera le trophée d'or et le trophée d'argent aux deux premiers. Mais logiquement tout le monde le mérite. Pour les départager, on va faire ce système-là. Ça c'est pour les trophées et les trophées, on a l'avantage également, on a deux journalistes qui font un très très beau travail sur Rex également. On a... Notre ami Arthur Souriba qui va remettre le trophée d'or et notre ami Bernard Beca qui va remettre le trophée d'argent. Donc on a beaucoup d'autorisations, on a beaucoup d'accords, on a beaucoup travaillé, on a fait beaucoup de recherches et donc tout est en place, tout est bien structuré. On a également un musicien qui va venir nous jouer du saxo avec une solo, il va nous jouer les airs du sud. donc il y aura de l'ambiance et puis avec Coco, donc il faut que Coco soit en pleine forme, parce que nous on va animer, on va être les maîtres de cérémonie avec Coco, donc bien entendu il va y avoir beaucoup d'humour on va parler, on va échanger ça ne va pas être une tristesse ça va être réellement gay d'où le nom FestiveX c'est un festival et on va s'amuser pour les amoureux d'Aix
- Speaker #0
Et donc, ça va se passer au centre des congrès et les places sont gratuites.
- Speaker #1
Les places sont gratuites. Les places sont gratuites et vous avez la possibilité de les réserver sur notre site Fessivex également. D'accord. C'est un site qui s'appelle Fessivex, où pour éviter de venir deux heures à l'avance ou une heure à l'avance, les gens ont la possibilité d'aller sur le site et de réserver les places. À ce moment-là, on leur répond et on leur donne les places numérotées. Donc ça leur permet d'arriver un quart d'heure, pas au dernier moment, mais à l'aise sans se presser pour être bien placé.
- Speaker #0
D'accord, très bien. Et donc ça va être une après-midi ?
- Speaker #1
Donc c'est l'après-midi, ça sera de 14h à 18h. En fin d'après-midi, lorsqu'on aura remis tous les trophées, il y a un apéritif qui va être offert, de telle façon que tous les participants au Festival puissent se partager avec les auteurs, avec les nominés et avec les lauréats. Donc il va y avoir un échange avec le public et tous les lauréats. Ça c'est dans une salle qui est à côté, qui est très très bien agencée. Donc là il y aura un apéritif d'honneur également. Et il y aura également la librairie Le Blason qui sort là, qui vendra tous les ouvrages avec possibilité de les dédicacer avec les lauréats sur place. Voilà, donc c'est un beau projet, c'est tout ficelé. Il y a encore deux petits détails. en mettre en place, mais il n'y a pas de souci. Ça va être quelque chose de magnifique.
- Speaker #0
Je suis toujours impressionné de voir que tu continues à avoir des projets pour Rex comme ça. Et j'espère, si j'arrive à ton âge, d'avoir toujours le même emprunt.
- Speaker #1
Le projet, c'est Festivex 2025, mais on espère qu'il y aura un Festivex 2026, un Festivex 2027, parce qu'il y a tellement de gens qui travaillent sur Rex et qui méritent... également d'être lauréat et d'être présenté parce que il y a beaucoup de gens qui font un boulot incroyable. Là, avec OCO, on a choisi, on a sélectionné les huit premiers parce qu'ils étaient dans nos entourages, on les connaissait, on savait ce que ces gens-là faisaient. Mais j'ai eu beaucoup de demandes. Il y a beaucoup de demandes qui me sont arrivées en disant qu'ils voulaient participer. Donc, ces gens-là, je leur ai répondu bien entendu, on les met de côté. pour Festivex 2026. Il y aura une suite. Après, bien entendu, vu mon âge et le village de Coco, on espère pérenniser le système qui ira dans la relève derrière pour continuer à faire ces Festivex. Pourquoi pas. Là, on est ouvert à tout. Il n'y a pas de problème. On aura besoin de monomènes derrière.
- Speaker #0
209.
- Speaker #1
209, oui, il faut. C'est important. Nous, on a un seul projet. On met 500 rails.
- Speaker #0
C'est déjà beau.
- Speaker #1
On le fait avec plaisir en plus. C'est un plaisir immense. Un plaisir immense. Je n'aurais jamais cru que je prenne autant de plaisir de monter ce projet. J'ai l'avantage également, c'est qu'on a quand même un très bon mécène derrière. On a un très bon mécène, on n'a aucun souci financier. Et ça, bien entendu, pour Festivex, c'est magnifique pour nous. Donc après, dans les années d'après, bien entendu, il faudra qu'on trouve des mécènes, il faudra qu'on trouve des annonceurs. Je pense qu'il n'y a pas de problème, on a un budget, on sait combien ça va coûter. Donc quand on a tout sur rail, après, d'une année sur l'autre, c'est beaucoup plus facile à gérer.
- Speaker #0
Et il y a d'autres projets ?
- Speaker #1
Il y en a, mais ça, il faut essayer un petit peu de temps en temps. Bien sûr qu'il y a des projets. Des projets, je vais lui plier la tête.
- Speaker #0
Je crois que c'est presque le mot de la fin, ça. Regarder l'avenir ?
- Speaker #1
Voilà, je pense, bon, tu connais mon parcours, j'en ai déjà parlé sur le réseau, j'en ai déjà parlé sur mes pages. Moi j'ai un problème, comme Coco, on a un problème commun finalement, c'est que le cancer vient nous dire bonjour tous les deux. Donc Coco, sa première opération s'est bien passée, là il est fatigué, mais en fait je pense que ça va aller mieux. Moi pareil, je suis toujours en traitement, toujours en chimio. Donc, mais la chignot finalement c'est la vie donc je pense que c'est... Ce que je fais c'est peut-être également pour donner une leçon. Je pense qu'il faut apprendre à se battre dans la vie. Il ne faut pas baisser les bras. Si mon combat, si ma façon d'agir, si ce que je fais, ça peut stimuler deux ou trois personnes qui sont atteintes de cette saloperie, eh bien déjà la bataille est gagnée. La bataille sera gagnée. Donc je dis à tous ces gens, parce que j'en fréquente beaucoup, j'en vois beaucoup malheureusement, mais je fais ma publicité même à HEPP, donc il n'y a pas de problème, parce que je vois du monde là-bas. Je continue à travailler là-bas. Donc je dis, il faut se battre, il ne faut pas baisser les bras. Ce n'est pas une maladie honteuse, ce n'est pas une maladie où on est perdu. C'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui partent, mais il y a beaucoup de gens qui sont sauvés. Il y a beaucoup de gens qui y arrivent. Donc il faut avoir l'espoir, il faut se battre. La science avance, les traitements avancent. Donc je dis à tous ces gens-là, battez-vous, ne baissez pas les bras, souriez à la vie, la vie est toujours là, il faut la prendre.
- Speaker #0
Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir.
- Speaker #1
Il y a de l'espoir.
- Speaker #0
Et pour finir sur une note un peu plus légère, on va dire, même si c'est important d'avoir... d'avoir parlé de ça. La question rituelle de fin de podcast, quel est ton endroit préféré à Aix-en-Provence ? Et là, c'est une question piège, parce que c'est demander à une maman quel est son enfant préféré.
- Speaker #1
C'est tellement compliqué.
- Speaker #0
Eh oui, je sais.
- Speaker #1
Elle est tellement belle, cette ville. Moi, ce que j'adore maintenant, ce que j'adore finalement, c'est cette fontaine monumentale. Il y a plein de petites choses qui sont magnifiques, c'est vrai, toutes ces petites fontaines, toutes ces ruelles, tous ces petits oratoires, toutes ces portes. Mais moi, mon plaisir, c'est de me mettre à mon QG au festival, comme je dis, et de voir cette fontaine en face, cet espace, cet espace aéré, où on n'a plus ces voitures, tout est à faire avec. Et moi, quand je vois cette fontaine en face, pour moi, c'est la vie. Je vois cette eau qui coule, je vois l'air qui est autour, ce ciel bleu autour des statues en haut, des trois grâces. On a une chance inouïe. Alors, mon point, je vais le mettre sur cette fontaine, sur la fontaine monumentale. C'est un point que j'adore. La rotonde, c'est un coin merveilleux, un coin d'espace, surtout le matin lorsqu'il n'y a personne.
- Speaker #0
Moi, j'appelle le phare des Aixois. On enlève la rotonde, Aix n'est plus Aix.
- Speaker #1
C'est le démarrage d'Aix. C'est le démarrage, même si c'est venu bien après, la ville bien après, le centre bien après, tout. C'est le démarrage, tout le monde passe par là. Et alors ces bancs qu'on a mis autour en bière, moi je trouve que ça le matin, pour pouvoir passer, pas l'été quand il fait trop chaud, mais en intersaison, pouvoir s'asseoir là-devant et regarder l'eau couler, entendre le bruit de cette eau qui coule. Quand tu entends l'eau de la fontaine qui coule dans la rotonde, automatiquement, tu vois l'image de celle des Quatre Dauphins, tu vois l'image de celle des Neuf Canons, tu vois l'image de la Fontaine du Moussu, tu vois l'image de toutes les fontaines. Ce clapotis d'eau à Aix est quelque chose d'incroyable. Je crois que Cézanne en avait parlé à une époque, quand on vient à Aix, même un aveugle,
- Speaker #0
je sais qu'il avait expliqué... Oui, il y avait une...
- Speaker #1
Un aveugle qui vient à Aix, entend le bruit des fontaines...
- Speaker #0
Je ne suis pas sûr que ce soit Cézanne, mais...
- Speaker #1
Je ne me rappelle pas quand c'était, oui... ou si tu es peut-être Zola, ou Huitorug, je ne m'en rappelle pas, mais je sais que voilà, pour moi c'est sacré.
- Speaker #0
Oui, je te remercie d'écrire Hex encore et de continuer dans les projets, et je pense qu'il y aura encore beaucoup d'histoires à raconter ensemble. Oui,
- Speaker #1
il y a beaucoup de projets en attente, mais tous ces projets, je te remercie de ta visite, de cette interview, c'est super, mais tous ces projets, je le dois également grâce à vous. Parce que je vous suis, je vous suis les guides, je suis les livres qui se font sur X. Donc je n'invente rien. Plus que je ressors...
- Speaker #0
Mais nous, on n'invente rien non plus.
- Speaker #1
C'est grâce à vous, c'est grâce à ce que je vois et grâce à ce que j'entends. Après, il y a des recherches, parce qu'on n'invente rien. Pour ne pas dire, moi, j'ai fait ci, j'ai fait ça, mais non.
- Speaker #0
L'histoire ne s'invente pas.
- Speaker #1
L'histoire ne s'invente pas, elle se crée, elle s'analyse, elle se fait.
- Speaker #0
Elle se raconte.
- Speaker #1
Elle se raconte, donc il n'y a pas de souci. Merci Fred encore pour ton avenir.
- Speaker #0
Merci à toi. A bientôt.
- Speaker #1
A bientôt, merci Fred.
- Speaker #0
Voilà, c'est ainsi que s'achève cet épisode des gens d'Aix et je remercie Christian de son franc parler et de ses émotions partagées. Je suis toujours impressionné par son envie de partager sa ville et le nombre de projets qu'il a malgré son âge et sa maladie. Une belle leçon de courage pour beaucoup d'entre nous qui n'ont pas l'envie de se bouger. Nous espérons vous retrouver au Festivex le 24 mai prochain. En attendant, vous pouvez trouver des livres dont nous avons parlé. Les Ruedax nous racontent de Jean-Philippe Hendrix, le camp américain de Christian Pastor, et ex-emparé-trimoine dont je suis l'auteur, à la librairie Le Blason et dans toutes les bonnes librairies ex-soises. Ce podcast est une initiative personnelle, bénévole et indépendante, et le meilleur moyen de m'aider à le faire connaître et durer, c'est d'en parler autour de vous. Vous pouvez aussi liker, commenter sur les plateformes Apple Podcasts, Deezer ou Spotify. afin de lui donner de la visibilité et de le faire connaître au plus grand nombre, car il remontera dans les propositions. Pour ma part, je vous remercie d'être toujours plus nombreux à écouter ce podcast, et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode des gens d'Aix, avec un invité qui, je suis sûr, va faire parler les Aixois.