- Speaker #0
La santé est notre bien le plus précieux, il nous appartient de la préserver. Bienvenue dans Les Lois Naturelles, le podcast dédié à la naturopathie et la cuisine santé, dont l'objectif est de promouvoir la santé intégrative. Je suis Camille Langlet, naturopathe certifiée spécialisée en naturopathie de l'enfant. Chaque jeudi, je vous retrouve en solo ou aux côtés de l'un de mes invités pour des conseils pratiques en santé naturelle, des témoignages de vie ou encore pour donner la parole à des praticiens et thérapeutes experts en leur domaine. Si le podcast vous plaît. Pensez à laisser un avis, des étoiles, des cœurs ou toute autre manifestation d'amour sur votre plateforme d'écoute. C'est le meilleur moyen pour valoriser mon travail et contribuer à promouvoir la santé intégrative dans le monde. Bonne écoute ! Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode des Lois naturelles. Le cancer est la première cause de mortalité prématurée en France devant les maladies cardiovasculaires. En 2023, on estimait que plus de 430 000 nouveaux cas de cancer seraient diagnostiqués en France et on estime que près de 3,8 millions de personnes vivent en France aujourd'hui avec un diagnostic de cancer. Dans le monde, le cancer constitue la deuxième cause de décès avec près de 10 millions de morts par an. Ce sont des chiffres qui sont issus de la Fondation pour la recherche sur le cancer. Et selon l'American Cancer Society, ces chiffres devraient même être amenés à doubler d'ici 2030. Alors bien sûr, il existe les traitements conventionnels que tout le monde connaît, à savoir la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, mais encore les thérapies ciblées telles que l'hormonothérapie et l'immunothérapie. Mais malheureusement, ces traitements ne permettent pas toujours d'assurer aux malades une guérison certaine et le cancer demeure encore aujourd'hui une pathologie effrayante. Pourtant, et aux côtés des méthodes conventionnelles de soins proposées, Il existe des traitements naturels prometteurs qui, couplés aux traitements médicaux actuels, augmenteraient les chances de survie des malades. Et là, je pense notamment aux travaux de Mirko Beljanski, qui a étudié les caractéristiques toxicologiques et pharmacologiques et surtout leur capacité à détruire les cellules cancéreuses du Pao Pereira, un arbre brésilien, et du Rauvolfia vomitoria, un arbuste africain. L'activité anticancéreuse du Pao Pereira et du Rovolfia vomitoria a depuis été... et confirmée par différentes équipes de recherche, américaines notamment. Pour nous parler de ses travaux, j'ai la joie d'accueillir dans le podcast Sylvie Beljanski, qui n'est autre que la fille du professeur Beljanski, qui a eu l'immense courage de reprendre les travaux de recherche initiés par son père à la suite de sa disparition. Bonjour Sylvie.
- Speaker #1
Bonjour, merci pour m'avoir invitée.
- Speaker #0
Merci à vous d'être présente dans le podcast, je suis vraiment ravie qu'on puisse avoir cet échange. Vous êtes aujourd'hui à la tête de la Fondation Beljanski depuis New York aux Etats-Unis, où vous résidez depuis plusieurs dizaines d'années.
- Speaker #1
Je suis ici depuis 1995, oui.
- Speaker #0
Votre parcours est intimement lié à celui de votre père, et vous avez raconté votre histoire dans un ouvrage qui s'appelle « Gagner la lutte contre le cancer, la découverte dont la République n'a pas voulu » . C'est un ouvrage d'ailleurs que je recommande chaleureusement aux auditeurs parce que c'est vraiment un livre que personnellement j'ai beaucoup apprécié. Et comme je le disais avant cet enregistrement, je l'ai lu comme un roman. Alors, avant qu'on parle un petit peu plus des vertus anticancéreuses du Pao Pereira et du Rovolfia, j'aimerais qu'on revienne un petit peu sur votre histoire et sur celle de votre père, et notamment comment vous avez été amenée à reprendre ces travaux de recherche alors que vous vous destinez à une carrière tout autre, une carrière juridique d'avocate aux États-Unis.
- Speaker #1
Tout à fait. En fait, c'est parce que j'étais avocate que... J'ai été amenée à prendre la défense légale de mon père. Quand j'ai appris que mon père, ma mère et tous leurs amis médecins avaient été arrêtés, c'était le 9 octobre 1996, évidemment, ma première réaction était de me dire que je vais m'occuper de leur défense. Même si je suis à New York, je vais trouver des confrères, je vais m'occuper du dossier. Et plus je regardais ce dossier juridique, plus je me suis rendue compte. qu'en fait, il ne s'agissait pas de rendre justice. Il y avait une liste invraisemblable d'infractions qui était listée. Et en fait, rien ne tenait sérieusement la route. Et donc, à partir de là, je me suis dit, mais alors, quel est le vrai pourquoi ? Qu'est-ce que ça cache ? Et très vite, je me suis rendu compte qu'en fait, il s'agissait de détruire un savoir. Et là, peut-être, c'est mon sens du droit. Je me suis dit, non, mais ce n'est pas possible. c'est pas... Ça ne peut pas exister. Et puis, je me suis rendu compte aussi que le juge qui était en charge de l'affaire savait très probablement que mon père avait été irradié. par le GIGN au moment du raid du laboratoire. Mon père était extrêmement malade. Le juge devait le savoir et il ne accordait aucune audience. C'était repoussé, repoussé, repoussé. Et mon père se désespérait en se disant « Mais quand est-ce que j'aurai l'opportunité de me défendre devant une cour ? Quand est-ce que je pourrais prouver mon innocence ? » Et en fait, ce jour n'est jamais arrivé. Mon père est... est décédé sans avoir été jugé. Techniquement, donc, innocent, puisqu'on est innocent jusqu'au jour où on est prouvé coupable, et ce jour n'a jamais été arrivé, mais c'était pour lui très, très dur à vivre. Et il m'a demandé de présenter l'affaire devant la Cour européenne des droits de l'homme, parce que c'était le seul recours possible si le juge faisait obstruction. au flux normal de la justice. Et ça a pris quatre ans devant la Cour européenne des droits de l'homme. Mon père est décédé entre-temps, il n'a pas vu le jugement final. Ça a pris quatre ans parce que la France aussi ne répondait pas, ne justifiait pas des retards sans arrêt qu'ils prenaient pour qu'il n'y ait jamais de jugement en France. Ils ont voulu arrêter mon père, ils ont voulu tout détruire. Mais ils n'ont jamais voulu juger mon père. Ils n'ont jamais voulu que cette affaire devienne publique. Et même devant la Cour européenne des droits de l'homme, ça a pris quatre ans, mais j'ai gagné à l'unanimité parce qu'ils ne se sont jamais expliqués. Ils n'ont jamais justifié leur action.
- Speaker #0
Alors, peut-être préciser pour les auditeurs que ce recours, en fait, c'est que la Convention européenne des droits de l'homme garantit un procès équitable à tout justiciable. Et donc, c'est sur ce fondement que vous l'aviez saisi. Tout à fait.
- Speaker #1
dans un délai raisonnable. Et donc, ces délais et ces délais qui n'en finissaient pas allaient à l'encontre de la Convention européenne des droits de l'homme. Et ils n'ont pas expliqué. À aucun moment, ils ont préféré perdre plutôt que d'expliquer le pourquoi de ces délais. Et là, je me suis dit, mais en fait, ils ont voulu détruire sans fondement juridique et ils espéraient bien que cette affaire était enterrée une fois pour toutes. Je me suis dit non. Non, je ne vais pas autoriser ça, je vais faire quelque chose. Et comme je n'ai pas de formation scientifique à la base, je ne savais pas exactement ce que j'allais faire. Mais quand mon père est décédé au cimetière, il y a eu tous ces gens qui sont venus vers moi, qui me disaient, vous savez, sans votre père, je ne serais pas là, je n'aurais jamais pu jouer avec mes petits-enfants, je n'aurais pas pu conduire ma fille à l'hôtel pour son mariage. etc. Et je me suis dit, il faut que ça continue, il n'y a rien. Et donc, à partir de là, j'ai décidé aux États-Unis d'être continue d'abord à mettre les produits disponibles pour les gens qui les souhaitaient. Et puis, je me suis dit très vite que l'important pour ce qu'on appelle en anglaise « legacy » , c'est-à-dire la continuité du travail de mon père, son œuvre scientifique. Ce n'était pas seulement que les produits continuent, c'était que la science autour de ces produits puisse continuer, que leur justification scientifique soit validée. À partir de là, j'ai créé la Fondation Belzhansky qui m'a permis de créer des partenariats avec des universités américaines de renom, parce que je ne voulais pas qu'on dise « oui, poudre de perlimpinpin » , etc., comme j'avais vu dans la… de presse française. Donc, j'ai travaillé avec Columbia Université, j'ai travaillé avec Kansas University Medical Center, j'ai travaillé avec Cancer Treatment Centers of America et produit par produit, on a validé l'activité anticancéreuse, l'activité à différents stades de cancer et la synergie d'action avec les chimiothérapies et les radiothérapies. Tout ça est publié dans des revues à comité de lecture. et toutes ses publications sont disponibles sur le site de la Fondation belgianski.info. Elles peuvent être regardées.
- Speaker #0
Donc, on va y revenir parce que c'est vraiment des recherches passionnantes. Mais pour remonter un petit peu dans l'histoire, est-ce que vous pouvez nous raconter un petit peu plus qui était votre père et surtout dans quel contexte il a mené ses travaux scientifiques ?
- Speaker #1
Mon père était ce qu'on appelle maintenant un outsider. C'est-à-dire qu'il n'est pas... pas né dans le cénacle des gens qui, en principe, le profil qui arrive en général à l'Institut Pasteur. Il était au départ un petit paysan de Serbie. C'était la Yougoslavie à l'époque, mais ça correspond à la Serbie. Il est né en 1923. Et donc, il est arrivé à l'âge de ses études supérieures au moment de la fin de la Seconde Guerre mondiale. et à l'époque, il n'y avait pas d'université. en Serbie pour arriver à un niveau d'une thèse en biologie. Et les élèves qui avaient les moyens de s'acheter un manteau de fourrure étaient envoyés à Moscou. Ceux qui n'avaient pas les moyens de s'acheter un manteau de fourrure étaient envoyés à Paris. Et c'est comme ça qu'en 1951, mon père est arrivé à Paris ne parlant pas français. Non, en 1949. Et c'est inscrit à la Sorbonne. où il a été remarqué très vite par mon arrière-grand-mère, qui était la deuxième femme professeure à la Sorbonne en chimie organique. La première étant Marie Curie. Et mon arrière-grand-mère a trouvé cet étudiant beau garçon et brillant et a décidé de le présenter à sa petite-fille, qui était ma maman. Ils se sont arrangés pour faire une rencontre. Et donc, mon père est rentré dans cette famille de scientifiques français, où l'arrière-grand-mère était professeure à la Sorbonne. Mon grand-père était directeur de l'école de physique et chimie à Paris. Et ma mère était un enfant turbulente et très joli. Et donc, mon père se sont mariés en 1951. Et c'est l'année aussi où mon père a rejoint l'Institut Pasteur. Donc, il avait par la famille de maman les connexions, etc. Mais en fait, c'était un paysan du Danube, mon père. Et quand il avait ses convictions, il n'allait pas lâcher. Il n'était pas du tout… Il n'avait pas les codes d'être poli, courtois, etc. Il disait les choses comme… comme elles étaient, comme il les pensait, et sans la diplomatie qui va, disons, avec l'éducation française en général. Mon père, il n'était pas du tout comme ça. Il disait ce qu'il pensait, comme il le pensait, et sans filtrer beaucoup. Ça l'a conduit à avoir une approche originale, une vision originale de la science, de la science de l'époque. C'est l'époque où le génome vient d'être décodé, c'est l'époque Watson et Crick. Tous les scientifiques se jettent là-dessus en se disant, le futur de la science, l'argent, les financements vont tourner autour des maladies génétiques. Maintenant qu'on a compris Le génome, tout va être du génétique, d'une modification de nos gènes. Le cancer est une maladie génétique à 100%, il n'y a pas de doute, etc. Et l'information génétique doit passer automatiquement de l'ADN à l'ARN, à la protéine. C'est comme ça, ça s'appelle le dogme central et ça ne se discute pas. Mon père, avec son background complètement différent, il a une vision qui est à lui, qui est personnelle, et à laquelle il va tenir mordicus. Il va dire, oui, l'environnement peut induire des modifications génétiques, mais il y a quelque chose qui va induire ces modifications. C'est dans la pollution. Et à l'époque, personne ne parlait de la pollution. C'est les trente glorieuses, tout le monde pollue à qui mieux ? Au profit, les pollueurs ne veulent absolument pas être les payeurs. Donc, le discours de mon père, il est très, très mal venu. Et puis, il s'intéresse donc à la façon dont l'information génétique passe, est transportée jusqu'à la protéine, et il découvre... qu'il y a une enzyme qui s'appelle polymérase qui permet de transporter aussi l'information dans l'autre sens. Alors, il n'est pas le seul à travailler là-dessus. Il y a Témine aussi et Baltimore qui travaillent là-dessus aux États-Unis. Témine et Baltimore arrivent les premiers sur les virus et l'année suivante, mon père publie sur les bactéries eucaryotes. On trouve cette enzyme appelée polymérase qui, pour la plupart des gens, ça ne change rien. Mais sur le plan scientifique, c'était un coup de... de tonnerre dans le monde scientifique. Et c'était très, très mal vu, en particulier par Jacques Monod, qui venait juste de publier son livre « Le hasard et la nécessité » , et il était le grand chantre du dogme central. Et voilà qu'à l'Institut Pasteur, sous ses ordres, il y a un petit paysan du Danube qui publie que « Ah ben non, pas du tout, moi je trouve l'enzyme qui fait le contraire chez les bactéries eukaryotes. » Et les bactéries eukaryotes, il n'y en a pas. On a plein, c'est toutes les bactéries avec un noyau. Donc là, mon père commence à être très, très, très mal vu de ses pères, de l'Institut Pasteur. On lui interdit de publier. Il dit, je suis payé par le contribuable français, je publie. Là-dessus, Monod compacte toutes les publications, journaux de publication français, en disant, vous ne prenez plus les publications de ce scientifique. père se met à publier en anglais. Et il y a du rififi dans le monde scientifique, en particulier à l'Institut Pasteur, jusqu'au moment où il décide de le mettre à la porte de l'Institut Pasteur, mais il est au CNRS, il retrouve un poste à la faculté de pharmacie de Châtenay-Malabry, et il est resté au CNRS jusqu'à sa retraite en 88. Et puis ensuite, il a rejoint un laboratoire privé. Alors, mon père, en plus, non seulement il avait trouvé ces choses sur le plan scientifique qui dérangeait la communauté scientifique, mais il est passé ensuite de la théorie à la pratique. Il s'est dit, oui, donc si on a cette information, cet enzyme, ce machin, etc., Je devrais pouvoir trouver des produits dans la nature qui vont... faire la différence entre une cellule cancéreuse et une cellule saine. Il a observé la différence entre un ADN de cellule cancéreuse et un ADN de cellule saine. Et il s'est aperçu qu'il y avait une différence structurelle. Il s'est dit, je vais trouver des produits qui vont reconnaître cette différence et donc avoir une action anticancéreuse spécifique. Et c'est ce qu'il a fait avec le Pao Perera et le Revolfia vomitoria. Et donc, ces produits sont capables de reconnaître les cellules cancéreuses, où qu'elles soient, on cesse de parler de cancer du poumon, de la rate, de la vessie, du sein ou de la prostate, ça n'a plus aucune importance. On a des produits qui vont envahir, et c'est quelque chose qu'on peut voir même au microscope, envahir les cellules cancéreuses et rester à l'extérieur des cellules saines. Donc, pas de toxicité, pas d'effet secondaire. Et mon père a commencé à publier là-dessus, à donner des conférences. Évidemment, ça a attiré l'intérêt de beaucoup, beaucoup de médecins en France parce que des produits sans toxicité qui vont s'attaquer à toutes les cellules cancéreuses, c'est un peu difficile. Bien sûr. Et donc, beaucoup de médecins commencent à utiliser ces produits. Et puis, on arrive en 1981. et là, Mitterrand est au début de son deuxième mandat et il devient public qu'il est tellement malade qu'il y a une opération et le chirurgien dit que le cancer est partout, a envahi le corps et ne va pas finir son deuxième mandat. C'était sept ans à l'époque les mandats. Il faut préparer le pays pour des élections anticipées. Et là-dessus, la famille de Mitterrand décide de faire appel à un médecin à Versailles qui avait de très bons résultats sur le cancer de la prostate en utilisant les produits belgianskis. Donc Mitterrand commence à prendre les produits belgianskis et, comme on sait, il s'est trouvé de mieux en mieux et il a été capable de finir son deuxième mandat et quitter l'Élysée à la main, la rose rouge, etc. Et... Et la presse était extrêmement publique. La presse a vu qu'il allait de mieux en mieux. Alors évidemment, quand on passe de l'état de morphine à « il faut préparer des élections, il va bien le pays » , de façon tout à fait publique, évidemment ça s'est vu, il y a eu des commentaires, et là c'est les sociétés pharmaceutiques qui sont furieuses, qui sont furieuses très publiquement des petits produits naturels. puissent faire mieux et déjouer les plans politiques de ceux qui étaient déjà prêts à prendre le pouvoir. Ça ne se passe pas comme ça. Donc, cinq mois après le décès finalement de Mitterrand, il y a eu ce raid. Le GIGN est venu détruire le laboratoire. Voilà. Arrêter mon père, arrêter ma mère, arrêter tous les médecins et pharmaciens qui travaillaient avec eux. et essayer de mettre fin, une fois pour toutes, à cette opération, à ce savoir, à cette connaissance. Et sans jugement. Affaire classée secret d'État.
- Speaker #0
Et justement, j'aimerais citer un passage de votre livre. Au début du livre, vous dites « Tout produit naturel donnant de meilleurs résultats que les médicaments synthétiques est perçu par les compagnies pharmaceutiques comme une attaque frontale à l'encontre de leur empire économique. Ceci se révèle particulièrement vrai en France. » où le gouvernement a son mot à dire dans tout ce qui concerne l'économie. Il faut alors détruire les produits, l'homme qui les a conçus et tout le savoir-faire les concernant.
- Speaker #1
C'est ce qu'on a vécu, absolument.
- Speaker #0
C'est terrible. Et comment vous, vous avez vécu cette période justement en tant que fille et puis en tant qu'avocate ? Vous l'aviez dit un petit peu tout à l'heure, vous avez mis un pied dans ces recherches scientifiques par le droit.
- Speaker #1
Oui, donc moi, en tant que fille, j'avais le cœur serré et consterné de voir ainsi mes parents détruits dans leur chair, puisqu'on a dit à mon père, contre toute procédure, au lieu de le présenter tout de suite devant un juge, on lui a dit « c'est trop tard, on ira demain, restez là » . Et puis, ils ont envoyé un gaz, ils ont dit qu'ils cherchaient du plutonium, ils ont envoyé un gaz là où il était. et donc il est resté, il était gazé et deux mois plus tard il développait une leucémie myéloïde aiguë. Il n'y avait plus de produits puisqu'il avait tout saisi et donc il en laissait, il en laissait mourir. Et mon père en a été. Oui,
- Speaker #0
il a été, on l'a gazé pour le tuer ou pour détruire ces produits ?
- Speaker #1
Pour le détruire. Non, pour le détruire lui, il s'agissait de détruire l'homme. Et puis, leur aide, il s'agissait de tout saisir.
- Speaker #0
Donc, évidemment, vous avez pris sa défense autant que possible. Et donc, vous en avez parlé tout à l'heure, il y a eu un bel arrêt de la CEDH qui vous a donné gain de cause et qui a reconnu, enfin condamné en tout cas, la France, on en a parlé. Et il y a une phrase dans votre livre où vous dites, peut-être d'où était-ce aux obsèques de votre père, mais... Pour la première fois, je me trouvais à la place de mes parents. C'est alors que je me suis souvenu d'avoir entendu mon père déclarer « À chaque fois que tu peux aider quelqu'un, tu as le devoir de le faire. » Et je trouve que c'est un passage qui est très émouvant. Et je pense, je ne sais pas, vous allez me dire ce que vous en pensez, mais que quelque part, on aide déjà les gens quand on fait du droit. Et que là, finalement, c'est une continuité.
- Speaker #1
Tout à fait. D'ailleurs, c'est comme ça que je l'ai vécu. J'ai été élevée dans ces valeurs. On a le devoir, autant que possible, de faire une différence, d'aider son prochain, une sorte d'empathie pour les gens qui sont autour de vous. Bon, avec toute cette famille de scientifiques derrière moi, je me suis dit, oh là là, on arrête aussi la détection, je vais faire autre chose. Donc, j'ai fait du droit et puis bon, le destin m'a ramenée.
- Speaker #0
Vous a rattrapée.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Et justement, à quel moment, parce que c'est sans doute peut-être pas tout de suite, mais vous avez vraiment décidé de vous engager pour faire reconnaître son travail ? Ça a été tout de suite ou un petit peu ? Parce que vous en parlez dans votre livre, mais il y a eu des encombres, ça ne s'est pas fait facilement.
- Speaker #1
Non, ça a été très difficile de repartir depuis les États-Unis sans avoir de formation scientifique. Ils avaient terrorisé. Tous les fournisseurs, les extracteurs, ça a été très, très difficile de repartir. Mais ça a été vraiment astérix, les Gaulois qui résistent. Et je dois dire qu'il y a eu une chaîne d'amitié, de solidarité absolument extraordinaire, de gens qui m'ont fait confiance parce que je représentais tellement d'espoir pour eux que ça continue, que j'ai eu en fait beaucoup, beaucoup d'aide de gens qui ont vraiment pris des risques pour m'aider à démarrer cette entreprise. Et puis, il y a eu ma maman. qui a accepté de venir aux États-Unis. Elle avait travaillé avec mon père, donc il y avait une continuité du savoir qu'elle m'a distillé avec une grande passion pour m'éduquer dans ce que je devais savoir pour pouvoir reprendre une telle entreprise.
- Speaker #0
Vous pensez que ça aurait été possible de reprendre et de créer une fondation si vous aviez été en France à l'époque ?
- Speaker #1
Non, absolument pas. La France a fait très clairement comprendre que ce savoir devait disparaître à leurs yeux. Même de temps en temps, quand je donne une conférence en France, j'ai des critiques négatives de France Info qui sont totalement injustifiées. Par exemple, il y a quelques années, j'avais fait une conférence où je présentais des recherches sur différenciation. dont certains thés verts ont été trouvés par Kansas University Medical Center comme ayant plus d'activités anticancéreuses que d'autres thés. Et il y a eu France Info qui a publié que, je ne sais pas, disait que le thé soignait le cancer sans aucune preuve scientifique et qu'il fallait se méfier de tout ce que racontait la Fondation Beljanski, prendre ça avec un grain de sel parce qu'on était une réputation. de charlatan.
- Speaker #0
Il y a vraiment une entreprise de discréditation à l'égard de tout ça.
- Speaker #1
Tout continue à ce jour. Et puis, vous parliez du Revolfia. Le Revolfia vient d'être désigné comme nouvel aliment, n'est-ce pas ? Mitterrand en a pris très publiquement dans les années 90, mais ça vient d'être désigné comme nouvel aliment par la Commission européenne et on ne peut plus le vendre en Europe. C'est interdit en Europe maintenant de revolver le fiole vomiteur.
- Speaker #0
Justement, j'ai envie de citer aussi un passage de votre livre. Alors, c'est sans doute ma formation juridique qui fait que ce sont des passages qui m'ont interpellée. Mais vous citez Benjamin Rush, l'un des pères fondateurs des États-Unis, qui dit « À moins que nous n'inscrivions la liberté médicale dans la Constitution, une époque viendra où la médecine s'organisera comme une dictature secrète qui restreindra l'art de guérir à une classe d'hommes ... et privera les autres des mêmes privilèges. La Constitution de la République devrait particulièrement insister sur la liberté des pratiques médicales autant que sur la liberté religieuse. »
- Speaker #1
Oui, bien sûr.
- Speaker #0
Et je trouve que le passage est fort.
- Speaker #1
Benjamin Roche parlait bien sûr de la Constitution américaine, mais ça peut être appliqué à n'importe quelle autre Constitution. Et la Constitution américaine... préserve beaucoup plus de liberté d'ailleurs que la Constitution française, où le droit d'expression, de libre expression, n'est même pas garanti par la Constitution française comme elle l'est par la Constitution américaine.
- Speaker #0
Alors je voudrais qu'on revienne un petit peu justement sur les travaux de recherche de votre père, parce que quand vous avez repris la Fondation, Même si lui, il avait apporté les preuves de l'activité anticancéreuse de ces produits, vous avez dû reprendre des recherches, à nouveau, quelque part, faire les preuves pour une seconde fois. Oui, oui, oui. Alors, les Américains, ils ont regardé ça avec intérêt, mais aussi scepticisme. Des produits naturels qui s'attaquent à toutes les cellules cancéreuses sans aucune toxicité. J'avais l'air de dire, mon papa, c'est le meilleur, c'est le plus beau. Ils ont dit, vous êtes bien gentils, mais on va vérifier. Et c'est normal.
- Speaker #1
Ça s'entend, ça s'entend.
- Speaker #0
Et donc, c'est pour ça qu'il a fallu recommencer toutes ces études. Et à partir du moment où des professeurs d'universités américains, ça devenait leurs études, leurs résultats. Donc, ils se sont mis à les championner comme leurs résultats, comme étant leurs découvertes. Et bon, ça m'a fait sourire, bien sûr, mais c'est normal dans le monde scientifique. et l'important c'était d'apprendre obtenir cette reconnaissance.
- Speaker #1
Et comment ça a commencé ? Vous pouvez nous en parler un petit peu ?
- Speaker #0
Oui, ça a commencé avec... J'ai invité à New York quand j'ai décidé que j'allais continuer. Je me suis dit, j'ai besoin d'abord d'informer tous les médecins qui ont travaillé avec mon père qu'on va continuer à mettre les produits à disposition, qu'ils vont continuer à pouvoir les recommander à leurs patients. Et puis, comme je démarre dans ce monde-là, en fait, ils s'y connaissent mieux que moi et je vais les inviter tous, faire un petit colloque, leur donner la parole et puis j'apprendrai quelque chose. Et donc, en 1999, l'année après le décès de mon père, j'ai organisé un premier colloque à New York où j'ai invité beaucoup de médecins qui avaient travaillé avec mon père en leur demandant de parler. des produits, de leur expérience, etc. J'en avais un qui parlait du PAO, un autre qui parlait du Revol, un autre qui parlait du Ginkgo, un autre... Moi, je prenais des notes comme une malade. J'avais une poignée, réussie d'inviter, une poignée de médecins américains. Et il y en a eu un, le docteur Michael Schachter, qui était un pionnier de la médecine intégrative aux États-Unis, qui tout de suite... était très intelligent. Tout de suite, il a compris que là, il y avait quelque chose dont il n'avait jamais entendu parler, mais que quelque chose de très intéressant. Et en tant que médecin, il a été passionné par ce qu'il entendait dire de ses collègues français, dont il avait jamais... Il parlait de quelque chose qui était tout à fait nouveau. Et tout de suite, il s'est dit, mais pour mes patients, à moi, dans le New Jersey, ça va faire une énorme différence. Et donc, peu de temps après, Ce docteur Michael Schachter avait un patient qui avait un cancer du pancréas très avancé. Il s'est dit, le pauvre type, il n'a pas grand-chose à perdre, je vais essayer ces exotiques produits français, et voir ce que ça va donner. Et puis, le patient s'est mis à aller de mieux en mieux. Alors, le docteur Schachter a donné à d'autres patients, avec d'autres types de cancers, Et il a vu l'amélioration chez tous ses patients. Alors, au bout de quelques mois, il m'a dit, maintenant, j'ai suffisamment de données, je vais écrire un article. Alors, j'étais ravie. Mon premier article en anglais écrit par un Américain, quand c'est sorti dans une feuille de chou de magazine de docteur pour docteur, j'étais tellement contente, j'en ai donné une copie, mais alors à tout le monde. Je ne parlais que d'un. J'en ai donné une à mon banquier. Et il se trouve que mon banquier était un patient de Dr. Aaron Katz pour ses petits problèmes de prostate. Et Dr. Aaron Katz était le chef du département de Holistic Urology, donc de médecine urologue, mais en médecine intégrative, à Columbia University. Et là, Dr. Katz... Katz, il lit la publication de Dr. Schachter et il m'appelle. C'est très américain, ça, on ne peut pas imaginer ça en France. Mais donc, Dr. Katz m'appelle, moi, et me dit, ça a l'air très intéressant, ce que vous avez. Est-ce qu'on peut parler ? Est-ce que vous venez à Columbia Université ? Donc là, moi, je l'insanite complètement. Oui, bien sûr. Je me dis, mais qu'est-ce que je vais lui raconter ? Je n'ai pas de prédiction. comment je fais, etc. Et donc là, je me dis, je vais passer une petite annonce et engager un directeur de recherche. Une petite annonce dans le journal. Et c'est ce que je fais et j'ai de la chance, je trouve, à un directeur de recherche qui a exactement les mêmes PhD en molecular biology, exactement comme mon père. Et il parle aussi un petit peu français, donc il comprend un petit peu aussi un peu mieux certaines publications de mon père, etc. Il parle à peu près avec maman qui parle un anglais aussi à peu près.
- Speaker #1
Approximatif.
- Speaker #0
Et donc, ils se comprennent et… John Hall vient avec moi, m'accompagne à Columbia Université et Dr. Katz est impressionné par toutes les publications de mon père. Il me dit, mais il a publié dans les meilleurs journaux, dans les meilleurs journaux. Il dit, écoutez, il va falloir vérifier. Mais je suis ouvert à vérifier. Alors moi, je me suis dit, mais Mitterrand a pris les produits et puis maintenant, on va le retester sur des souris. part à zéro, mais très vite je me suis rendu compte, si je veux que quelque chose se passe ici aux Etats-Unis, c'est le chemin obligatoire. Et c'est ce qu'on a fait, et donc on a des publications de Columbia University sur repartant sur les souris et confirmant l'efficacité du paupérin et du revolvia sur le cancer de la prostate et différents stades du cancer de la prostate, de l'inflammation au cancer. aux cancers avancés ne répondant plus aux traitements hormonaux. Et la prochaine publication sur laquelle on voudrait travailler, c'est les cellules souches du cancer de la prostate. Et donc, Dr Katz, c'était ses résultats maintenant. Donc, il se met à donner des conférences. Et je suis dans une conférence, assise à côté d'une dame, qui se tourne vers moi et qui me dit, mais il parle de vos produits, il a un espèce... pas, vous êtes Sylvie Beljanski. » Je dis « Oui, oui, oui. » Il parle de mes produits. Et il me dit, elle me dit « Jane Driscoll, Kansas University Medical Center, est-ce que vous auriez aussi quelque chose pour les femmes ? » Je dis « Oui, la même chose. » Parce que ce n'est pas spécifique d'un organe ou du sexe. Ça reconnaît les cellules cancéreuses. Elle me dit « C'est fantastique. Est-ce que vous pensez qu'on pourrait faire une étude sur le cancer des ovaires ? » Je dis « Oui. » Absolument, et avec le même dosage que ce qu'on a fait sur le cancer de la prostate. Elle est impressionnée. Et puis elle me dit, mais alors si ça marche, on pourrait peut-être aussi faire sur le pancréas ? Je lui dis, oui, pourquoi pas ? Celui-là, il est difficile, le cancer du pancréas. Mais oui, bien sûr, on peut faire des études. Et c'est comme ça qu'on a confirmé avec Kansas University Medical Center. que ces deux extrêmes fonctionnaient aussi sur les cellules cancéreuses du pancréas des ovaires, seules, en synergie avec les chimiothérapies d'aujourd'hui. On pourrait travailler sur des molécules légèrement différentes dans les années 80, mais dans les années 2010-2020, c'est d'autres molécules, parce qu'avec les brevets, ils sont toujours obligés de changer les molécules tous les 20 ans. Donc, cette synergie avec les molécules d'aujourd'hui a été confirmée. Et puis, là aussi, cellules souches du cancer des ovaires et du pancréas. Et ça, c'est vraiment quelque chose de fantastique parce que les cellules souches sont censées être responsables des métastases, des rechutes. Et elles ne sont pas détruites par les chimiothérapies et les radiothérapies. Donc le médecin vous dit, ah c'est très bien votre... votre tumeur diminue, vous répondez bien au traitement. En fait, c'est les moins agressives, les matures, les vieilles cellules qui ont été détruites. Et puis, les cellules embryoniques jeunes, pleines de vigueur, elles résistent. Elles sont capables de rester cachées dans le sang, dans les tissus pendant très longtemps. Et puis, éventuellement, pas toujours, mais éventuellement, elles... peuvent renaître, se remettre à multiplier et c'est une nouvelle tumeur.
- Speaker #1
Et grâce à vos produits, comment ça se passe ? Est-ce que c'est des produits qu'on doit prendre au long cours ou est-ce que c'est des produits que vous prenez en association d'un traitement, éventuellement de chimiothérapie, et qui s'arrêtent à un moment donné ?
- Speaker #0
Alors, il n'y a pas de raison pour prendre tout le temps. Ce sont des... produits qui détruisent les cellules cancéreuses. Donc, s'il n'y a pas de cellules cancéreuses, il n'y a pas de raison véritablement d'en prendre. Oui, il y a une action anti-inflammatoire. antivirales du paopéra, mais tout ça, ce sont des choses qui ne sont pas... Non, en principe, on n'a pas besoin au long cours. Donc, il faut prendre ça pendant le temps où le cancer est présent et un peu plus longtemps pour s'assurer que vraiment toutes les cellules sont parties. Et puis ensuite, ce que font la plupart des gens, c'est de faire une petite Merci. cure une ou deux fois par an pour s'assurer que ça ne revienne pas. Mais le cancer est multifactoriel. Moi, ce que je dis toujours dans mes conférences, les produits, ils vont aider à détruire les cellules cancéreuses. Ça va vous donner du temps. Ça va supporter votre corps, vous donner du temps. La grande question, c'est qu'est-ce que vous faites de ce temps ? Pourquoi le cancer, il est venu ? Pourquoi ? Pourquoi est-ce que vous êtes tombé malade ? Qu'est-ce qui pollue votre corps, votre esprit, au point que des cellules aient décidé, pour survivre, de se modifier, de se rendre malade ? Et la maladie est une forme de plan B pour l'organisme. Si le plan A ne marche pas, si on l'intoxique trop, on va passer au plan B. Les gens qui s'en sortent vraiment sur le long terme, ce sont des gens qui font ce travail d'essayer de comprendre qu'est-ce qui les a rendus malades et qui modifient leur vie, leurs relations, etc. pour trouver un environnement plus sain et plus zen en général.
- Speaker #1
C'est une approche qui est complètement holistique et naturopathique.
- Speaker #0
Oui, oui, et tout ça marche ensemble. On ne peut pas prendre des petites gélules et puis se dire qu'on va avoir une vie de patachon, vivre dans le conflit, dans le mensonge, etc. et que tout va aller bien. Ce n'est pas vrai.
- Speaker #1
C'est ce que nous incite à faire la naturopathie, se responsabiliser, attention sans se culpabiliser bien sûr, mais face à notre santé et aussi face à d'éventuelles pathologies.
- Speaker #0
Oui, faire les choix qui vous conviennent profondément, pas dans l'instant. Pas dans la gratification immédiate, parce que dans la gratification immédiate, prendre un double scotch de whisky pour faire passer le stress, oui, ça va marcher. Mais sur le long terme, ce n'est pas la bonne solution et on le sait. Oui, effectivement.
- Speaker #1
Bel exemple. Alors, j'avais envie de vous parler d'une autre approche, celle du docteur Laurent Schwartz en France. Lui, sa thèse consiste à reprendre les travaux d'Otto Warburg sur le métabolisme énergétique de la cellule et plus particulièrement sur la mitochondrie. Il considère que les cellules cancéreuses ont leur métabolisme énergétique qui est totalement perturbé et qu'elles ne sont plus capables de produire de l'énergie, ce qui va entraîner une consommation plus importante de glucose. Et je me demandais si cette Ausha était compatible avec l'approche de votre père.
- Speaker #0
Oui, bien sûr, c'est exactement comme je vous le disais plus tôt. Il faut faire des choix qui sont sains. Otto Warburg nous a appris que les cellules cancéreuses, elles n'arrivaient plus à respirer normalement, elles compensaient avec du sucre. Et donc, le sucre nourrit les cellules cancéreuses. Donc, en plus du pao périra, oui, il faut arrêter de manger des sucreries. il faut apprendre où sont les sucres cachés et il faut éviter ça, absolument. Oui, absolument. Maintenant, est-ce que le Pao Perera envahit l'ADN des mitochondries ? Il n'y a pas eu d'études spécifiques qui ont été faites à ce niveau-là, surtout que les mitochondries diminuent énormément quand la cellule devient cancéreuse. Donc, en fait, ça n'a pas été considéré comme une urgence à étudier. mais je vous dirais que ces deux mécanismes d'action qui sont différents, mais il faut mettre toutes les chances de son côté, absolument. Bien sûr. Donc absolument supprimer le sucre quand on a un cancer.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. De toute façon, une réforme alimentaire est indispensable dans toutes les pathologies, et même à titre préventif. Alors, c'est vrai qu'on a pas mal parlé de l'effet anticancéreux, mais j'aimerais bien qu'on donne... qu'on dise deux mots sur les autres effets de ces plantes, parce qu'elles ont d'autres vertus. Est-ce que vous pouvez nous en parler, notamment sur un effet antiviral ?
- Speaker #0
Oui, donc ça, c'est le pao pereira qui a une action antivirale. Ça, c'est quelque chose que mon père avait étudié dans les années 80, à l'époque du sida. au début où il n'y avait rien, même pas la ZT était disponible. Et donc le travail qu'il avait fait sur la polymérase, l'enzyme polymérase l'a amené à étudier l'action antivirale du paopéra. Il y a eu un essai clinique qui avait été fait à l'époque à l'hôpital de Montpellier qui avait confirmé qu'il y avait eu de très bons résultats, que l'immunité... Des patients qui étaient HIV positifs remontaient bien pendant l'année où ils étaient suivis. Et puis, évidemment, ça n'a absolument pas intéressé le gouvernement. Même si le sida était une urgence de l'époque, ils n'ont même pas suivi. Et tout l'argent allait à la ZT, au laboratoire Wellcome, etc. Le sida ? Les virus, c'est vraiment un domaine peut-être où le gouvernement est encore plus agressif que sur le cancer. Et on n'a pas véritablement fait de recherche supplémentaire au-delà de cet essai clinique du temps de mon père sur le VIH. Mais on a pu constater qu'effectivement, ça marchait très, très bien sur les débuts de grippe, sur l'herpès, etc. Mais c'est des témoignages, ce n'est pas vraiment des études liées. Et aux États-Unis,
- Speaker #1
vous n'avez pas pu reprendre les recherches ?
- Speaker #0
Non, aux États-Unis, c'était un petit peu la même chose qu'en France. Il n'était pas possible de faire des études sur le Covid, par exemple, avec un produit naturel. Ce n'était absolument pas possible. Par contre, beaucoup de gens qui avaient le Covid nous ont dit que ça marchait très bien, que ça partait. se débarrassait aussi des faits sur le long terme du COVID. Et on a maintenant un essai clinique, justement en cours, sur ce qu'on appelle le long COVID, c'est-à-dire le brouillard, la fatigue, etc. Et ça, ce n'est pas avec le Paopéra, c'est avec un autre produit, cet essai clinique. Ce sont des petits fragments d'ARN qui sont spécifiques de l'ADN de la moelle osseuse. et qui aident la moelle osseuse à faire les globules blancs et les plaquettes, qui sont le cœur de notre système immunitaire. Et normalement, quand votre intestin fonctionne bien, votre intestin absorbe les nutriments qui viennent de la nourriture, y compris plein de petits ARN qui viennent avec toutes les molécules que nous absorbons. Et ce sont ces ARN qui sont absorbés, qui vont jusqu'au sang, qui vont à la moelle osseuse et qui font son travail de créer toutes ces moelles cellules sanguines qui vont aider le système immunitaire. Mais quand il y a une chimiothérapie, par exemple, l'intestin est très abîmé, la paroi intestinale, il y a des nausées, la nourriture, difficile de garder la nourriture. Et donc, il... Tous ces nutriments n'arrivent pas en quantité suffisante et donc la moelle osseuse n'arrive pas à faire un nombre suffisant de leucocytes et de plaquettes. Et donc, on a des problèmes de gens qui ont une perte d'immunité, le sang n'arrive plus à coaguler correctement et on est obligé d'arrêter la chimiothérapie. Et là, on a pu faire un essai clinique avec Cancer Treatment Centers of America où on a vu que des gens qui étaient... énormément de chimiothérapie, déjà très mal en point, on était capable de maintenir leur moelle osseuse en bon état avec ces petits fragments. Donc, on s'est dit, avec le long COVID, où il y a aussi un problème d'immunité, on va essayer. L'essai clinique n'est pas terminé, mais jusqu'ici, tous les patients enrôlés ont très, très bien répandu au traitement. Très intéressant.
- Speaker #1
Est-ce que nous, en France, on peut se procurer vos produits ?
- Speaker #0
Oui, ils ne sont pas distribués depuis la France, mais nous sommes à l'époque d'Internet. Donc, vous pouvez aller sur maisonbelgianski.com, en un seul mot, maisonbelgianski.com, et passer commande de tous les produits. On a retiré le Revolfia, puisqu'il est maintenant considéré « novel food » en Europe. c'est ridicule mais c'est comme ça.
- Speaker #1
Donc on peut pas, vous le vendez encore aux Etats-Unis mais il peut pas être distribué ?
- Speaker #0
Oui absolument aux Etats-Unis, aux Etats-Unis il n'y a aucun problème donc si vous passez aux Etats-Unis Vous êtes les bienvenus pour passer à Maison Beljanski, c'est un joli petit magasin en apignon sur rue. C'était quelque chose de très important pour moi d'avoir un magasin avec une petite vitrine. C'est écrit Maison Beljanski dessus et là vous pouvez faire le plein de revolchia vomitoria et rentrer en Europe.
- Speaker #1
Je mettrai les références dans les notes de l'épisode. Et je voulais aussi dire aux auditeurs, les inciter à aller sur le site Internet, parce qu'on trouve énormément de témoignages. Vous mettez, il me semble bien, les références des études. Donc, c'est vraiment une mine d'informations. Oui,
- Speaker #0
ça, c'est sur le site de la Fondation. Donc, la Fondation, c'est la recherche, c'est les études, c'est les témoignages, etc. Tout le savoir est sur la Fondation. Puis bon, pour les produits, c'est Maison Belzhansky.
- Speaker #1
Je voudrais terminer par une dernière question. Est-ce que vous pensez que si votre père avait fait ses travaux aujourd'hui, est-ce qu'il serait mieux accueilli en France ?
- Speaker #0
Je ne suis pas sûre parce qu'on voit que l'hostilité continue. Ce revolchia vomitoria, c'est la dernière chose qui est arrivée. La fondation, il y avait aussi une petite sœur en Europe. On avait fait une demande pour que les donations puissent être déduites des impôts. Ils ne nous ont pas répondu pendant cinq ans. Donc, en principe, c'était acquis. Et puis, au bout de cinq ans, ils se sont réveillés en disant non, non, non, non, vous ne pouvez pas, vous n'êtes pas acceptable, etc. Donc, tout est fait pour essayer de limiter. notre action en Europe et de décrédibiliser le travail qu'on fait. On n'a jamais vu de reconnaissance des travaux américains officiellement faits par la France. Maman avait ce qu'elle voulait de la Commission européenne, de la Cour européenne des droits de l'homme, c'était des excuses pour la façon, ce n'était pas l'argent qui l'intéressait, mais elle voulait des excuses. de la France, pour la façon dont ils avaient traité mon père, elle ne l'a jamais obtenue.
- Speaker #1
Mais heureusement, vous continuez vos recherches, vous continuez votre combat et vous continuez surtout de rendre tout ce savoir accessible au plus grand nombre. Et pour ça, je vous remercie parce que c'est fantastique.
- Speaker #0
Absolument. Pour moi, le plus important, c'est que ce savoir puisse continuer. C'est pour ça que j'ai publié mon livre « Gagner la lutte contre le cancer » . la découverte dont la République n'a pas voulu, pour pouvoir faire ce savoir accessible à tout le monde et que ça ne disparaisse pas. Moi-même, je deviens maintenant une vieille dame. D'après les critères français, j'ai largement l'âge de la retraite, mais j'espère que ce savoir va continuer au-delà de moi. ne va pas disparaître. Ce serait trop dommage. La possibilité de détruire des cellules cancéreuses sans toxicité, c'est merveilleux.
- Speaker #1
Une merveilleuse promesse. Merci beaucoup Sylvie, merci pour votre travail et merci d'avoir témoigné dans mon podcast. Merci beaucoup.
- Speaker #0
Merci à vous.
- Speaker #1
A bientôt. Merci d'écouter Les Lois Naturelles. Pour prolonger l'aventure, retrouvez-moi sur mon compte Instagram. les lois naturelles et abonnez-vous à la newsletter du podcast pour recevoir des conseils et des ressources en exclusivité. Et si vous souhaitez un suivi personnalisé, je serai ravie de vous accompagner en consultation individuelle sur votre chemin de santé naturelle. A très vite dans le prochain épisode, prenez soin de vous.