- Speaker #0
La santé est notre bien le plus précieux, il nous appartient de la préserver. Bienvenue dans Les Lois Naturelles, le podcast dédié à la naturopathie et la cuisine santé, dont l'objectif est de promouvoir la santé intégrative. Je suis Camille Langlet, naturopathe certifiée spécialisée en naturopathie de l'enfant. Chaque jeudi, je vous retrouve en solo ou aux côtés de l'un de mes invités pour des conseils pratiques en santé naturelle, des témoignages de vie ou encore pour donner la parole à des praticiens et thérapeutes experts en leur domaine. Si le podcast vous plaît, pensez à laisser un avis, des étoiles, des cœurs ou toute autre manifestation d'amour sur votre plateforme d'écoute. C'est le meilleur moyen pour valoriser mon travail et contribuer à promouvoir la santé intégrative dans le monde. Bonne écoute ! Bonjour et bienvenue dans les lois naturelles pour un nouvel épisode. Le fonctionnement du corps est un subtil équilibre qui dépend de milliers de paramètres si ce n'est plus encore. Cette subtilité relève presque de la magie. Pour préserver ce merveilleux fonctionnement, notre système immunitaire est là pour veiller et nous protéger d'éventuels agents pathogènes. En naturopathie, l'un de nos rôles est de venir soutenir ce système immunitaire pour qu'il soit au mieux de ses performances. Mais parfois tout déraille et le système immunitaire agit comme à contresens et s'en prend à nos propres cellules, c'est ce que l'on appelle les maladies auto-immunes. Et elles sont nombreuses. Selon l'OMS, les maladies auto-immunes touchent 5 à 10 % de la population mondiale. Ces chiffres augmentent avec les années. Et les principales victimes sont les femmes puisqu'elles représentent près de 80 % des malades. Alors, on distingue globalement deux groupes de maladies. Les maladies auto-immunes qui affectent plusieurs systèmes, comme la sclérose en plaques ou la polyarthrite rhumatoïde. Et les maladies auto-immunes spécifiques d'un organe, comme par exemple le diabète de type 1 qui lui affecte le pancréas ou encore la maladie d'Hashimoto qui, elle, touche la thyroïde. Et c'est ce dont nous allons parler dans cet épisode. La thyroïde est l'un des nombreux organes qui participent à l'équilibre du corps, que l'on appelle l'homéostasie. La thyroïde est une petite glande en forme de papillon, elle est située au niveau du cou et elle sécrète des hormones thyroïdiennes qui contrôlent ou interviennent du moins dans le métabolisme de base de l'organisme. Les hormones thyroïdiennes affectent de nombreuses fonctions vitales de l'organisme, comme la fréquence cardiaque, la vitesse à laquelle les calories sont brûlées, l'intégrité de la peau, la croissance, la production de chaleur, la fertilité et la digestion. Un dysfonctionnement de la thyroïde entraîne de nombreux déséquilibres, fatigue chronique, troubles de l'humeur, prise de poids, inconfort digestif et bien d'autres manifestations, souvent difficiles à relier entre elles. L'annonce d'une pathologie dans une vie, aussi difficile puisse-t-elle être ? constituent l'occasion de remettre en cause profondément sa façon de vivre. Et derrière le diagnostic, peuvent s'en suivre des parcours de transformation, d'écoute du corps et parfois même de réorientation de vie. C'est exactement ce dont nous allons parler aujourd'hui avec mon invité, Anaïs DAMOUR. Avant de devenir thérapeute, Anaïs a elle-même traversé l'épreuve de cette pathologie. C'est ce chemin personnel du déséquilibre à la reconstruction que nous allons explorer ensemble. Comment a-t-elle compris ce qui lui est arrivé ? Quelles clés a-t-elle trouvées dans la santé naturelle ? comment ce cheminement l'a mené à accompagner aujourd'hui d'autres personnes vers leur propre guérison. Bonjour Anaïs.
- Speaker #1
Bonjour Camille. Merci beaucoup pour l'invitation.
- Speaker #0
Merci à toi pour ta présence dans le podcast. Je suis très heureuse qu'on puisse avoir cet échange aujourd'hui. Est-ce que tu peux nous raconter comment la maladie d'Hashimoto est entrée dans ta vie ? Quelles ont été les premières manifestations ? Qu'est-ce qui s'est passé jusqu'au moment où peut-être tu as eu un petit peu d'errance médicale ? Et jusqu'au jour où le diagnostic a été posé ?
- Speaker #1
Oui. Alors, c'est assez particulier parce que d'une personne à une autre, ça peut varier. De mon côté, ça a été assez soudain, assez violent même, je dirais. C'est-à-dire que du jour au lendemain, je me suis réveillée un matin et puis je n'arrivais plus à marcher. Donc, à l'époque, j'avais 26 ans. Donc, je me suis réveillée ce matin, c'était le 6 février 2019 et je m'en souviendrai toute ma vie parce que... Après avoir fait le parcours avec Hashimoto, avoir touché notamment la psychogénéalogie, je me suis rendu compte que cette date avait une importance.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Et donc, je me suis réveillée ce matin du 6 février 2019, en ne sachant plus marcher, en n'étant plus en capacité de marcher, en ne voyant plus correctement, j'avais la vision trouble, en plein brouillard mental, avec des douleurs diffuses partout dans le corps, des vagues de chaleur. Au niveau de la température du corps, il y avait vraiment des problématiques. Et surtout, le plus gros problème, c'est que je ne comprenais pas du tout ce qui se passait. Mon corps était complètement en train de me dire « je lâche maintenant » . Et donc, ce sont les premiers symptômes violents que j'ai vécus. Mais en réalité, en fait, la maladie, elle a mis du temps à s'installer, mais c'est juste qu'à l'époque, je n'étais absolument pas connectée avec mon corps. Du coup, je n'avais pas écouté les signaux qu'il m'avait envoyés depuis assez longtemps.
- Speaker #0
Bien sûr. Ça paraît dingue comme ça, d'un coup, d'un seul, mais tu t'es dit, j'ai une grippe, j'ai quoi ?
- Speaker #1
En fait, sur le coup, vu que j'étais en brouillard mental et que mon corps fonctionnait complètement au ralenti, et puis au final, on connaît une hypothyroïdie. Le premier, ce qui se passait, c'est que mon métabolisme était complètement ralenti et que j'étais en phase inflammatoire. Et donc forcément, quand il y a de l'inflammation, on se retrouve à avoir plein de symptômes un peu difficiles à vivre. Donc je ne me suis pas spécialement posé la question. Je me suis dit, OK, il y a quelque chose qui ne va pas. Je ne comprends pas ce qui se passe. Pourquoi je n'arrive pas à marcher ? Pourquoi je n'ai plus d'énergie ? Pourquoi je suis complètement à plat ? Et donc je suis allée voir des médecins. Alors je suis allée voir plein de médecins parce que c'est la première chose qu'on fait. Pendant 5 mois, je suis allée voir des médecins. J'ai fait rendez-vous sur rendez-vous, prise de sang sur prise de sang. J'ai vraiment enchaîné et en fait, il n'y avait aucun médecin qui était capable de me dire ce que j'avais. Donc, ça a été assez difficile. Et du coup, au bout d'un moment, je me suis dit, bon, je ne trouverai jamais ce que j'ai et puis ce n'est pas très grave. Je vais vivre comme ça toute ma vie. Et donc, à l'époque, j'avais 26 ans. Je vivais en Allemagne. Je travaillais en consulting. J'avais une... Bon, ben voilà, tout ça. que la vie qu'on est censé avoir et qu'on est censé aimer. Et finalement, la réalité, c'est que je n'aimais pas vraiment ce que je faisais. La vie que je vivais, elle est très simple en ce moment. On y reviendra un peu plus tard. C'est ce que la maladie, en fait, elle m'a amenée à explorer. Et moi, j'aime bien dire, c'était une personne qui m'avait dit ça, qui m'avait dit, en fait, Hashimoto, viens mettre le désordre pour que tu puisses pouvoir remettre l'ordre.
- Speaker #0
Tu as bien dit, effectivement. Qu'est-ce qui se passe après ? Dis-nous comment un petit peu, si à un moment tu as réussi à avoir un diagnostic, si tu as continué à travailler, comment ça s'est passé pour toi ?
- Speaker #1
C'est hyper intéressant que tu me poses cette question parce qu'en fait, j'ai pris une semaine d'arrêt et puis après, pendant une semaine, j'ai fait du télétravail alors que mon corps ne fonctionnait pas du tout. Encore aujourd'hui, je suis incapable de dire où j'ai trouvé la force de continuer parce que vraiment, je n'en pouvais plus. Je m'étais à marcher pour faire deux pas, je pouvais prendre dix minutes. tellement encore j'étais en souffrance. Je ne faisais que pleurer parce que j'avais mal partout. Donc j'ai quand même continué à travailler parce qu'en fait, quand on n'a pas de diagnostic, on ne peut pas avoir de preuve qu'il se passe quelque chose. Et donc, je n'ai pas eu le choix que de continuer en fait. Parce que j'étais aussi toute seule à subvenir à mes besoins. Et donc, ça a été compliqué. Et puis au final, au bout d'un moment, je me suis dit mais en fait, tu ne peux pas rester comme ça toute ta vie, ce n'est pas possible. Et j'ai eu la chance, je travaillais avec une de mes collègues, elle, elle a vu le changement entre le moment où je suis arrivée, j'étais hyper joviale, hyper positive, plein d'énergie, plein de volonté. Et puis aujourd'hui, vraiment, clairement, ça n'allait pas. Et en fait, j'étais aussi en train de faire un burn-out.
- Speaker #0
J'allais t'en parler justement si tu n'avais pas un petit peu... pas mélangé ou confondu, tu vois, un petit peu, toutes ces manifestations qui te sont tombées dessus d'un coup d'un seul, parce que moi, ça me fait penser dans ce que tu racontes, dans ce que tu as vécu, typiquement au burnout, ce moment où, du jour au lendemain, tu ne peux plus te lever, tu n'as plus d'énergie, tu n'as plus de force.
- Speaker #1
En fait, c'est complètement ça. Ça a été un burnout, mais qui a finalement déclenché une maladie auto-immune. Et elle est là, la particularité. Et malheureusement, ça arrive à beaucoup de personnes, parce que quand tu pousses ton système à bout, quand tu pousses ton corps à bout, quand tu dérègles ton système nerveux, que tu vis avec du stress chronique, en fait, le corps lâche complètement. Il y a de l'inflammation et de l'inflammation chronique. Et si tu as une prédisposition génétique à déclencher une maladie auto-immune, malheureusement, tu la déclens.
- Speaker #0
D'ailleurs, peut-être qu'on peut préciser pour les auditeurs que le « vrai burn-out » , c'est-à-dire l'épuisement, il est physique. Il n'est pas que moral et psychique. Et il est dans les surrénales qui sont plus capables de sécréter du cortisol, tout ça. Donc finalement, avec la thyroïde, ça fait le lien quelque part entre ces glandes qui sécrètent les hormones dont nous avons besoin pour vivre au quotidien.
- Speaker #1
Et puis le système nerveux, il est lié avec tout le système endocrinien. Et même les glandes surrénales, elles vont impacter la thyroïde. Quand on a un niveau de cortisol élevé, parce qu'on a beaucoup de stress, ça peut impacter la conversion des hormones thyroïdiennes. et du coup ralentir le métabolisme du corps.
- Speaker #0
Et alors comment tu as fait pour comprendre que finalement c'était une maladie auto-immune de la thyroïde que tu avais ?
- Speaker #1
Alors en fait, après avoir été voir plusieurs médecins, je ne trouvais pas vraiment ce que j'avais. Au bout d'un moment, je me suis dit bon ben... Qu'est-ce qu'il me reste à faire ? Testons la pucupuncture. Et j'ai eu de la chance, j'ai rencontré une thérapeute incroyable qui m'a vraiment écoutée pour une fois pendant deux heures, chose que je n'avais jamais rencontrée dans tout mon parcours à la recherche de ce qui se passait. Il n'y avait jamais un praticien qui s'était posé pendant deux heures pour me dire comment vous vous sentez, comment est votre alimentation. Vous savez, vous ne dormez pas assez, c'est pas normal d'avoir la tête qui fonctionne, le cerveau qui est tout le temps en ébullition. Vous savez, il y a l'importance de faire de l'activité physique, mais en quantité raisonnée. Parce que moi, je me tuais, je faisais beaucoup de HIIT, beaucoup de sport, et en fait, j'étais dans un état où mon corps, il n'avait pas la capacité pour accepter toute cette activité physique intensive. Et donc finalement, elle m'a permis de me remettre au centre, elle m'a permis de voir qu'effectivement, j'avais peut-être un déséquilibre au niveau de mes hormones. Et de là, je suis allée voir un endocrinologue pour lui dire « je pense que j'ai un dérèglement hormonal, mais je ne comprends pas ce qu'il se passe » . Du coup, il m'a fait faire plusieurs tests. Il m'a juste fait des tests sanguins. J'ai reçu ensuite, une semaine après, il me semble, une lettre par la poste pour m'indiquer que j'avais une thyroïde d'Hishimoto et qu'il fallait que je prenne tel traitement. Oui. tel traitement dosé à tel dosage et que c'était la solution.
- Speaker #0
C'est sidérant. L'annonce du diagnostic a été faite par le facteur, donc. En gros,
- Speaker #1
pas un bâtard.
- Speaker #0
C'est sidérant, je ne reviens pas.
- Speaker #1
Mais oui, complètement. Mais j'étais tellement soulagée.
- Speaker #0
Et oui, c'est ce que disent souvent les personnes, que finalement... Après une période d'errance médicale aussi difficile puisse être l'annonce du diagnostic, c'est souvent un soulagement parce qu'en fait, maintenant, tu sais ce que tu as. Et donc, ça, c'était en Allemagne ?
- Speaker #1
Tout ça, c'était en Allemagne. Mais alors, entre-temps, j'étais quand même revenue en France pour faire des tests. Alors, tous les praticiens m'avaient fait tester ma TSH. Donc, la TSH, en fait, c'est généralement ce qui est testé en France, mais qui n'est pas une hormone thyroïdienne, qui est une hormone hypophysaire. Il va réguler les hormones. thyroïdienne, pour le schématiser plus simplement. Donc en fait, ce n'est pas suffisant pour pouvoir établir si la thyroïde est déséquilibrée ou non. Et puis au final, quand on est sur des maladies thyroïdiennes d'origine auto-immune, comme la maladie d'Hashimoto ou la maladie de Basteau, en réalité, la TSH, ce n'est pas l'indicateur qui permet de voir si l'inflammation est élevée ou non. Donc là, le fait d'aller voir un endocrinologue, il était vraiment aller plus en profondeur et la raison pour laquelle j'étais passée. aussi longtemps à côté du diagnostic, c'est que tous les médecins, tous les praticiens que je suis allée voir, ils faisaient uniquement tester la TSH et pas le reste. Je n'ai jamais eu de bilan vraiment complet.
- Speaker #0
Oui, de T3 et de T4.
- Speaker #1
Exactement. Et donc, c'est la raison pour laquelle le diagnostic a pris autant de temps et que je me suis retrouvée en avance médicale pendant 5 mois, ce qui est rien comparé à des personnes, il y a des gens qui vivent avec des maladies auto-immunes qui ont des avances médicales de 5 ans.
- Speaker #0
Oui, dans plusieurs années. Et donc, à partir du moment où tu as eu le diagnostic, qu'est-ce qui s'est passé ? Tu as entamé le traitement médical ?
- Speaker #1
Oui. Alors, quand le médecin commande un traitement, on le prend toujours. Bien sûr. Donc, moi, j'ai pris le traitement. Mais j'avais quand même, auparavant, essayé de faire des choses. Donc, j'avais un peu changé mon alimentation. J'avais commencé à utiliser des petites techniques naturopathiques, donc de respiration, de connexion à soi. Et je sentais quand même que j'allais un petit peu mieux quand j'avais commencé à mettre en place ces changements. Donc, j'ai pris le traitement, mais je me suis dit, mais en fait, c'est quoi la maladie d'Hashimoto ? Pourquoi j'ai déclenché cette maladie comme ça, dans ce sens ? Alors que dans ma tête, moi, j'allais bien. Alors qu'en réalité, la maladie, elle se déclenche, elle s'installe pendant des années. Et c'est qu'il y avait des choses sur lesquelles je devais travailler, que ce soit mon T20, au niveau de ma santé intestinale, et surtout, pour moi, réguler mon système nerveux aussi. qui sont deux facteurs vraiment majeurs, que ce soit pour l'installation des maladies auto-immunes et des règlements hormonaux, mais de manière générale, des maladies. Et donc, j'avais entrepris ces changements, j'ai pris le traitement, mais je me suis dit, la réponse, elle n'est pas forcément là. Pourquoi j'ai déclenché cette maladie ? Donc, je suis allée voir mon endocrinologue et je lui ai posé la question. Qu'est-ce que la maladie d'Hashimoto ? Pourquoi est-ce que j'ai déclenché cette maladie ? Et quelles sont les causes ? Et en fait, ce qui était quand même aberrant, c'est que ce soit lui ou d'autres praticiens... aucun n'était capable de me répondre. Ça va, ça vient, c'est pas trop, c'est comme ça. Mais c'est hyper violent pour quelqu'un qui a vécu un épisode de traumatisant, où elle n'avait plus d'énergie, le corps qui ne fonctionnait pas du tout, qui ne fonctionne plus du tout, et de se dire, ça va revenir. Ça veut dire, mais ça revient à cause de quoi ? Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il y a en cause ?
- Speaker #0
Oui, toutes ces questions sont bien légitimes.
- Speaker #1
Complètement. Et surtout, en fait, on vit... Moi, j'ai souvent des gens qui me disent, j'ai peur de la rechute. Ah, mais c'est sûr que quand on ne connaît pas les causes profondes en lien avec les maladies auto-immunes ou les dérèglements de la thyroïde ou autres, c'est normal de vivre un peu avec cet effet de Damoclès au-dessus de la tête en se disant, quand est-ce que ça va arriver ? Donc, je me suis dit, de toute façon... il n'y a personne qui va pouvoir s'en laisser autant dans ma santé que moi. Donc, je vais partir à la recherche de ce qu'est la maladie d'Hashimoto, de ce qu'est une maladie auto-immune, parce que surtout, les gens autour de moi, ils ne comprenaient pas en fait ce qui se passait. Ils disaient, tu n'as pas d'énergie, et en même temps, tu arrives à peine à marcher, tu es en brouillard mental. On ne comprend pas ce qui se passe. Et en même temps, quand même les médecins n'arrivaient pas à me l'expliquer, moi, je ne pouvais pas le transmettre aussi à ces personnes-là. Et en ce sens où nous, en tant que praticiens, en tant que thérapeutes, on joue un rôle important aussi pour que les personnes qui vivent avec ces pathologies, elles puissent communiquer correctement aussi avec leur entourage, parce qu'il y en a beaucoup qui sont très seules aussi dans ce parcours de santé.
- Speaker #0
Est-ce que, moi j'en ai un petit peu parlé en introduction, mais ça m'intéresserait d'avoir plus de détails et surtout ton explication sur ce qu'est vraiment la maladie d'Hashimoto.
- Speaker #1
Donc la maladie d'Hashimoto ou la thyroïdie d'Hashimoto, c'est une maladie où le système immunitaire va se repondre. il va se retourner contre lui-même et attaquer la glande thyroïde. Donc ce qu'il va faire, c'est qu'il va, en attaquant cette glande, créer de l'inflammation, la détruire progressivement, ce qui peut amener à de l'hypothyroïdie. Vu qu'on a moins de partie de la glande thyroïde, on a moins de glandes pour pouvoir produire des hormones thyroïdiennes, et celles-ci, donc la T4 et la T3, elles sont très importantes pour réguler le métabolisme, et le métabolisme, c'est un processus physiologique qui est indispensable pour nous permettre d'être en vie. parce que c'est lui qui va nous permettre de pouvoir fournir de l'énergie à toutes les cellules de notre corps pour qu'on puisse manger, boire, toutes ces choses. Donc voilà le fonctionnement de cette maladie. Ce qui est particulier, c'est que pour certaines personnes, elles expérimentent une phase d'hyperthyroïdie. Donc là, c'est le métabolisme qui va être accéléré. Donc on va se retrouver avec des symptômes qui sont par exemple de l'anxiété, de la nervosité, des diarrhées. Et à contrario, je ne l'ai pas précisé, mais quand on se retrouve en hypothyroïdie, le métabolisme est ralenti et donc on va se retrouver avec de la constipation, de la déprime, du brouillard mental. C'est vraiment un ralentissement de tout l'organisme. Alors que l'hyperthyroïdie, c'est plutôt une suractivité de tout l'organisme, pour essayer de l'expliquer plus simplement.
- Speaker #0
Et puis après, pour revenir sur toi, ta propre histoire et ton chemin. Donc, tu nous disais que tu avais commencé, bien sûr, le traitement médical. Donc, à ce moment-là, j'imagine, tu travailles toujours. Tu as modifié quelques petits éléments dans ton hygiène de vie, mais pas de grosses révolutions. Et comment la santé naturelle entre en jeu dans tout ça ? Qu'est-ce qui se passe ?
- Speaker #1
Alors, ce qu'il se passe, c'est que j'ai de la chance d'aller voir ce qui se passe outre-Atlantique. parce que j'ai la chance. de vivre à l'étranger, d'avoir accès à des ressources en anglais, d'avoir accès à des études scientifiques, à des livres aussi qui sont écrits sur le sujet, alors qu'à ce moment-là, en France, il y a très peu d'informations sur le sujet. Et donc, je découvre une pharmacologue américaine qui s'appelle Dr Isabella Wells, qui a écrit un livre incroyable qui s'appelle Hashimoto's Protocol. Elle a écrit plusieurs livres sur la thyroïdite d'Hashimoto et donc elle explique des moyens très simples de pouvoir revenir à l'équilibre en comprenant la maladie d'Hashimoto et puis avec un protocole qu'on utilise beaucoup en naturopathie et au final en santé naturelle, qui est de travailler sur la santé intestinale, refaire la maroi intestinale pour les personnes qui ont une hyperperméabilité intestinale, ce qui est généralement le cas quand on a des maladies auto-immunes. de pouvoir enlever les surcharges toxiques, de pouvoir réguler aussi les glandes surrénales et le système nerveux. Et donc, je commence à entreprendre ce protocole au niveau alimentation, au niveau soutien aussi de mon système nerveux. Et en fait, c'est vraiment une approche globale, autant sur le corps et l'esprit. Et au bout d'un mois, je me sens mieux. Donc, je continue. Et puis, au bout d'un an, je peux arrêter le traitement.
- Speaker #0
Alors, comment ça se passe là, justement ? Parce que j'allais te poser la question. Tu te sens mieux, mais est-ce que les médicaments, déjà ? Et grâce aux médicaments, tu avais retrouvé un peu d'énergie, un semblant d'équilibre ?
- Speaker #1
Non, après les médicaments m'ont quand même aidée. Et une des raisons pour lesquelles mon endocrinologue a proposé que j'arrête le traitement, c'est que lorsqu'elle a vu l'évolution de mes résultats, en fait elle a halluciné parce que... J'avais un niveau d'inflammation qui était élevé à plus de 1000. Et normalement, l'inflammation, elle est en dessous de 30.
- Speaker #0
Oui, effectivement.
- Speaker #1
L'inflammation, elle était extrêmement élevée. Et en fait, elle a complètement halluciné quand elle a vu mes résultats sur l'huile. Elle m'a dit, mais qu'est-ce que vous avez fait ? C'est incroyable. Donc, je lui ai dit, j'ai arrêté le gluten, j'ai arrêté les produits laitiers. J'ai commencé un protocole, en fait, c'est un début de protocole AIP mélangé avec une alimentation paléolithique. Donc ça, en fait, ça permet de vraiment soutenir la santé intestinale. Et puis en parallèle, j'ai commencé une thérapie parce qu'il y avait quand même des choses à aller travailler. Parce qu'on ne déclenche pas, on ne dérégule pas son système nerveux comme ça. C'est que ça a été un long parcours. Mon parcours de vie m'a amenée à vivre ce que j'avais à vivre à ce moment-là. J'ai aussi utilisé des plantes. J'ai beaucoup utilisé les plantes adaptogènes, notamment l'ashwagandha, qui sont des plantes qui pour moi sont extrêmement puissantes pour... pour soutenir le système nerveux, pour pouvoir aider le corps à s'adapter face à des environnements de vie stressants. Après, j'ai utilisé des petites techniques du type se frictionner les glandes surrénales avec de l'huile essentielle d'épinette noire, toutes ces petites astuces naturopathiques et que je ne savais pas à l'époque qu'il y avait de la naturopathie. Donc, j'ai expliqué à mon endocrinologue que j'avais fait ça et elle m'a dit « Au vu des changements que vous êtes en train de faire et au vu de ce que vous avez fait, on va vous arrêter le traitement parce qu'en fait, votre fonction thyroïdienne, elle n'est pas touchée. On vous a donné le traitement, mais en réalité, c'était vraiment une question de soutien. Vous n'aviez pas besoin de le prendre aussi longtemps. En fait, j'étais tellement dans un état, il ne savait pas quoi faire avec moi. Et du coup, c'est ce que la médecin m'a dit. À mon avis, il ne savait pas trop quoi faire avec vous. J'ai dû vous donner ça. Je me suis dit, OK, d'accord.
- Speaker #0
Mais c'est souvent qu'ils peuvent se trouver désemparés. Plus que ça ne peut penser. Malheureusement, parce que finalement, la médecine conventionnelle, hormis les molécules chimiques, a très peu de ressources finalement, quelque part. Là, on commence un petit peu, j'ai reçu un message de la Sécu où ils commençaient à parler d'alimentation. tu vois, donc ça progresse quand même ouais ça progresse, donc c'est bien, mais tu vois si tu veux quand tu vas dans leur référentiel tu te dis bah oui finalement Il n'y a pas beaucoup de ressources quelque part, même si cette médecine fait des merveilles par ailleurs. Ce n'est pas le sujet.
- Speaker #1
Heureusement qu'on a aussi de plus en plus de médecins fonctionnels qui aient une approche complètement différente de la médecine allopathique où le médecin fonctionnel va passer une heure à une heure et demie avec le patient et puis il va vraiment revenir sur son hygiène de vie, il va pouvoir lui donner quelques conseils. Alors généralement, ils sont quand même pas mal occupés, mais il va pouvoir vraiment faire un bilan complet, ce qui est quand même chouette. de ne pas avoir à se battre pour avoir des prises de sang. Et surtout, ils peuvent recommander des compléments alimentaires. Donc le fait de mélanger aussi médecine fonctionnelle, un accompagnement avec un médecin fonctionnel, et puis un naturopathe en parallèle, pour moi, c'est vraiment le combo gagnant pour pouvoir prendre soin de sa santé en cas de déséquilibre auto-immense ou de dérèglement hormonal ou même autre.
- Speaker #0
Oui, oui, ou autre, bien sûr. Tu nous as parlé quand même d'une réforme alimentaire qui, j'imagine, a été assez conséquente. Dans le podcast, on parle beaucoup alimentation. Est-ce que tu pourrais revenir dessus, à la fois sur les changements que tu as opérés et aussi sur l'aspect émotionnel ? Est-ce que c'était difficile ? Comment tu as vécu ce changement-là ?
- Speaker #1
Oui, alors pour moi déjà, le changement au niveau de l'alimentation, il n'a pas du tout été difficile. Et pourtant, quand je vais vous présenter ce que j'ai fait, il y a des personnes qui pourraient se dire « mais c'est quand même assez restrictif » . Mais je n'avais pas le choix. tellement mal. En fait, je me sentais enfermée dans une prison alors que j'étais dans mon corps et je n'arrivais pas à sortir de cette prison. Donc, j'étais tellement mal que j'ai eu... Moi, je le vois aujourd'hui comme une chance parce que je préfère remercier mon corps de m'avoir mis dans cet état-là parce qu'aujourd'hui, j'ai une santé de fer et je me sens très bien avec moi-même et très bien dans mon corps. Et je pense que j'avais à vivre ça pour arriver à cet état aujourd'hui. Mais pour moi, ça n'a pas été difficile et surtout, je... Je l'ai fait avec grand plaisir parce que j'avais hâte de voir les effets, vu que j'entendais parler de cet impact de l'alimentation. Donc, ce que j'ai mis en place, c'est une alimentation anti-inflammatoire, notamment avec un début de protocole AIP. Donc, c'est un protocole qui est fait pendant une certaine période de temps, donc on dit entre 30 à 90 jours. De mon côté, j'ai considéré adapter à moi parce que justement, on me parlait de la restriction, donc j'ai fait vraiment petit à petit. Pendant 90 jours, j'ai arrêté le gluten, j'ai arrêté les produits laitiers, je ne buvais pas d'alcool. J'ai arrêté le café. Non, je ne buvais pas de café non plus, pardon. Mais j'ai arrêté le thé. J'ai arrêté le soja, le sucre.
- Speaker #0
Et ça peut être déjà beaucoup. Et par quoi tu les as remplacés ? Parce que souvent, on voit des choses, des régimes qui sont restrictifs et je trouve qu'on ne met pas assez en avant par quoi on les remplace, qui sont souvent des choses... absolument excellente. Et finalement, après coup, une fois qu'on est habitué, on a oublié toutes ces mauvaises choses qu'on pouvait manger avant.
- Speaker #1
Alors la particularité, c'est que j'avais des sensibilités alimentaires, ce qui fait qu'il y avait des choses qui ne passaient pas non plus. Maintenant, je remange un peu de tout. Je remange la thyropatie anti-inflammatoire, mais je peux remanger du gluten, je n'ai pas de problématique particulière. Donc je ne les ai pas. spécialement remplacé par quelque chose, je suis vraiment allée au plus brut possible. Pour avoir des aliments qui sont riches en nutriments, avec une densité nutritionnelle qui est riche, par exemple de la viande, parce que la viande, en tout cas, moi à l'époque, j'avais besoin de consommer un... Je n'avais pas assez de protéines en fait.
- Speaker #0
Oui, c'est ce que j'allais te dire, des protéines.
- Speaker #1
Protéines, voilà. J'ai consommé des protéines et puis après, j'ai mis en place des petites... astuces avec des graines germées, de la betterave, je me faisais des souncis aussi, avec des plantes adaptogènes. Vraiment enrichir l'alimentation avec des petites astuces très saines, mais en gardant une alimentation le plus brute possible.
- Speaker #0
D'accord. Et ça, tu l'as dit, c'était une porte de sortie de la maladie, donc ça a été plutôt facile, en tout cas dans l'acceptation.
- Speaker #1
Oui, j'ai vraiment suivi cette... Alors... Parce que je parle de l'alimentation anti-inflammatoire, du protocole IP, mais en réalité, moi, ce que j'ai vraiment fait, c'était une alimentation paléolithique. Donc, pour les personnes qui ne connaîtraient pas l'alimentation paléolithique, c'est basé, en fait, sur le régime des chasseurs-cueilleurs, où, comme son nom l'indique, on va soit aller cueillir, soit aller chasser. Donc, plutôt des légumes, des fruits, et puis plutôt des aliments. On peut trouver dans la nature, avec des viandes, des poissons. Alors, moi, je mangeais beaucoup plus de poissons. quand même que de viande parce qu'en dehors du coup, je sentais que digestivement, ça me travaillait quand même un petit peu. Et je peux vous garantir que ce régime-là, cette alimentation-là, c'est la meilleure alimentation que j'ai eue dans le sens où je me réveillais le matin, j'avais une énergie débordante. Tout au long de la journée, le soir, pareil. Et en fait, ça m'a vraiment permis de voir que c'est à ça que ça ressemble d'avoir de l'énergie. Et donc... Après, quand on vit comme ça, qu'on ressent tous les bienfaits sur notre corps, on n'a pas forcément besoin de dire j'ai envie de remplacer le gluten, mon pain de chocolat par ci, par ça.
- Speaker #0
Je suis tout à fait d'accord avec toi. C'est ce que je dis souvent. En fait, une fois que tu as expérimenté ce mieux-être, c'est un cercle vertueux. Et finalement, toutes ces choses qui peuvent être addictives comme le sur, comme même le gluten, tu vois, et puis ça aussi, c'est un apport énergétique de sucre, tu vois. finalement, en fait, tu n'en ressens plus le besoin parce que tu t'es apporté suffisamment d'énergie par une autre voie. Donc, c'est le cercle vertueux, la magie du cercle vertueux. Donc ça, c'est pour l'alimentation. Donc, à peu près, tu saurais nous dire au bout de combien de temps tu as ressenti ces effets bénéfiques ? Assez rapidement ?
- Speaker #1
Un mois.
- Speaker #0
Un mois, oui.
- Speaker #1
Un mois. Donc,
- Speaker #0
c'est quand même assez rapide. Oui. Quand tu dis, parce que tu le disais tout à l'heure, qu'en fait, la maladie a mis longtemps à s'installer, Donc quand tu remets les choses en perspective et que tu te dis, finalement, le corps, ça fait des années qu'on l'intoxique et que malgré tout, en un mois seulement, il arrive à déjà aller mieux. C'est fou la puissance du corps.
- Speaker #1
Complètement. Alors par contre, ça, c'est vraiment pour la partie santé intestinale. Après, on vient, parce que changer d'alimentation, c'est très bien, mais quand on a besoin de réparer ses intestins, il y a tout un travail à faire derrière. Par exemple, On peut soutenir avec du butyrate. On peut soutenir avec... Moi, j'ai essayé l'argile vertilite pour ré-imperméabiliser la part d'eau intestinale. On peut aussi prendre des probiotiques. Il y a une souche qui est intéressante aussi pour les maladies auto-immunes. Ce n'est pas vraiment une souche, mais les S-boulardines. Il y a des études qui ont permis de démontrer qu'il y avait un intérêt pour la maladie de Crohn, la thyroïdie d'Hachimoto également.
- Speaker #0
Il y a plein de choses qu'on peut mettre en place, parce que des fois, j'entends des personnes qui me disent « j'ai arrêté de goûter, mais je ne vais pas mieux » . Oui, parce qu'en parallèle, il faut faire ce travail de réparation de la parvoie intestinale, de réensemencer la flore intestinale, et surtout d'éliminer les surcharges toxiques, parce que quand on se retrouve à avoir des intoxications, à avoir des toxines qui nous viennent des perturbateurs endocriniens qui sont accumulés dans l'organisme, si en fait, il reste là, tout ce travail-là, c'est pas qu'il est inutile, mais en fait on garde toutes ces surfaces.
- Speaker #1
Oui, il y a une complémentarité des différentes techniques, justement. C'est important d'y aller progressivement. Parce qu'il faut aussi retrouver un minimum d'énergie avant d'entamer un nettoyage ou une détox, quelle qu'elle soit.
- Speaker #0
Complètement. Et c'est vrai qu'en naturopathie, on le voit beaucoup, on ne fait jamais de détox avec une personne qui est en sous-vitalité. On vient revitaliser avant l'organisme, et ça peut prendre du temps de revitaliser un organisme. avant de faire une détox. Donc moi, j'ai vraiment attendu, mais c'est aussi une des raisons pour lesquelles je me suis formée, c'est parce qu'en fait, aujourd'hui, pour être acteur de sa santé, il faut se former à la santé naturelle. En parallèle de tout cela, parce que là, j'ai vraiment parlé de l'aspect santé intestinale, moi, ce qui m'a mis le plus de temps, ça a été vraiment la régulation du système nerveux. Parce que le brouillard mentale, je me sentais mieux au niveau digestif, mais le brouillard mentale, il a quand même été là pendant un petit moment. Et en fait, quand j'ai appris à ramener de la sécurité dans le corps en plusieurs techniques, que ce soit en utilisant la respiration, en activant le nerval, en utilisant des techniques de libération émotionnelle et en vraiment passant par des techniques psychocorporelles, c'est là où l'équilibre s'est vraiment enclenché parce qu'en fait, les deux aspects sont autant importants l'un avec l'autre.
- Speaker #1
Oui, c'est fondamental. Je dis souvent qu'en fait, il faut arriver à trouver un équilibre entre une alimentation saine. un équilibre psycho-émotionnel, une gestion de son stress, de ses émotions et du mouvement au quotidien. Et je trouve que quand on arrive à travailler sur ces trois paramètres-là, que ce soit pour préserver sa santé ou rétablir un équilibre, c'est une bonne voie. Est-ce que tu peux nous parler un petit peu plus de ce que tu as fait justement au niveau émotionnel ?
- Speaker #0
J'ai fait plusieurs choses. J'ai essayé plein de choses.
- Speaker #1
Pour la multiplicité des techniques qui fait que ça porte ses fruits.
- Speaker #0
C'est ça aussi la beauté de la chose, c'est qu'on a envie d'essayer plein de choses parce qu'on veut trouver des solutions. Et du coup, je suis très reconnaissante d'avoir pu expérimenter toutes ces différentes techniques pour voir déjà ce qui me convient le mieux. Et aujourd'hui, j'ai mes techniques préférées que je réutilise dans des périodes de vie stressantes. Parce que ce n'est pas parce qu'on sort d'une maladie auto-immune ou même qu'on retrouve la santé. La vie, elle n'est pas linéaire en fait. Donc, on peut se retrouver avec des coups durs de la vie et du coup, on est obligé d'utiliser ces outils puissants pour se soutenir au quotidien. Donc, la première chose que j'ai fait, c'est vraiment la thérapie avec une psychologue qui est spécialisée en thérapie brève. J'avais besoin de passer par la parole. La thyroïde, elle est située au niveau du cou. Au niveau de la symbolique émotionnelle, la thyroïde est vraiment liée à ce manque de communication, à des non-dits, à un besoin d'expression, à ne pas s'être sentie assez écoutée. Et donc moi, j'avais besoin de communiquer sur des choses que j'avais gardées, que j'avais somatisées en moi pendant très longtemps. Et les maladies auto-immunes, elles sont beaucoup liées à la somatisation. Et donc, j'ai commencé par faire cette thérapie. Et puis quand je suis venue à bout, j'ai commencé à comprendre mon fonctionnement, à comprendre que mon parcours de vie a été... on va dire, avec plein d'obstacles et que ce n'était pas un hasard d'avoir développé une maladie auto-immune avec le terrain que j'avais et avec la prédisposition génétique que j'avais. En parallèle, j'ai fait un très gros travail en psychogénéalogie, c'est ce que j'expliquais au tout début. Pour ceux qui ne connaîtraient pas la psychogénéalogie, c'est l'analyse de son arbre, l'analyse de son histoire familiale pour comprendre les transmissions transgénérationnelles. Donc, comprendre les transmissions qu'on a eues de nos ancêtres, de notre mère, de notre grand-mère, de notre grand-père, qu'elles soient psychologiques. Par exemple, comment est-ce que tu vas cuisiner le riz ? J'ai une manière assez particulière de faire le riz qui sera complètement différente de toi, parce que c'est ce que ma mère m'a transmise et que sa grand-mère, etc., le transmet. Mais en parallèle, on a un aspect un peu plus génétique, on va dire, du moins, qu'on appelle l'épigénétique transgénérationnelle, où il y a d'ailleurs beaucoup de chercheurs qui travaillent là-dessus actuellement. où en fait, les traumatismes qu'ont subi nos ancêtres peuvent se transmettre dans notre ADN et ils prennent la forme d'une cicatrice qui est inscrite dans l'ADN. Et donc là, quand on le dit ainsi, ça veut dire qu'un traumatisme que ma mère a vécu, un traumatisme que ma grand-mère a vécu, je peux vivre avec parce qu'elle a pu hériter de sa mère, de sa grand-mère, etc. Donc ça peut, pendant très longtemps, on peut vivre avec des choses qu'on ne porte pas. Et moi, mon histoire familiale, je viens d'une partie de l'histoire. Je suis de la Réunion, originaire de la Réunion. Et c'est une île magnifique avec des paysages magnifiques, une très belle culture, mais aussi une histoire assez lourde, comment la Réunion a été créée. Et ça m'a fait beaucoup de bien de faire ce travail-là pour venir me remettre au centre, reprendre un peu ce pouvoir. Et tu me posais la question en off. Tu me posais la question, ton lien de famille, c'est d'amour. Et justement, je t'avais expliqué, d'amour, en fait, ce n'est pas mon lien de famille officiel. C'était le lien de famille de ma grand-mère maternelle. Et en psychogénéalogie, on est lié avec notre grand-mère maternelle. Et donc, c'était une manière à moi de reprendre ma place aussi dans mon arbre et aussi de lui rendre hommage.
- Speaker #1
Et avec un si joli nom, ce serait dommage de ne pas en profiter.
- Speaker #0
Tout à fait.
- Speaker #1
Et de ne pas le faire rayonner à travers les générations.
- Speaker #0
Tout à fait. Donc j'ai étudié la psychogénéalogie, j'ai aussi fait des constellations familiales. Alors là, je laisserai les personnes qui sont curieuses se renseigner parce que chacun doit vivre ce qu'il a à vivre. Et je trouve que pour les constellations familiales, je préfère les gens découvrir par eux-mêmes. j'ai aussi fait de la TRE Trauma Releasing Exercises qui sont des exercices de libération émotionnelle qui vont permettre de générer des tremblements dans le corps et donc cela va permettre de libérer les tensions. En fait, physiologiquement, quand on vit avec un traumatisme, et on peut le regarder sur des animaux, si vous avez des chiens ou des Ausha, vous voyez qu'en fait ils vont se secouer, se shaker, donc ils génèrent ces tremblements pour enlever les tensions qui sont encore. Et c'est quelque chose instinctivement qu'on a, mais dans une société, dans la société dans laquelle on a, quand on vit un truc, on ne va pas se shaker au milieu d'eux.
- Speaker #1
Non, c'est vrai qu'on ne le fait pas, mais... Mais on devrait.
- Speaker #0
C'est vrai, exactement. Donc, il y a plein de techniques qui existent. J'ai aussi beaucoup utilisé la respiration, notamment la respiration alternée, la respiration Ujjayi aussi, pour la thyroïde, qui est intéressante, qui est une respiration qu'on utilise beaucoup en yoga, qui va permettre d'amener des vibrations, en fait, au niveau de la gorge, et donc de stimuler la thyroïde. Alors, par contre, attention, si on est en hyperthyroïdie, on n'est pas là pour venir stimuler cette plante. Donc, il y a plein d'approches. Il y a des choses. qui peuvent parler plus que d'autres. Alors, il y a aussi, vu que j'y pense maintenant, je le dis, il y a aussi une approche que je trouvais passionnante, tellement intéressante, je ne sais pas si tu connais, la somatopathie.
- Speaker #1
Non.
- Speaker #0
Eh bien, la somatopathie, c'est une approche où on va venir déloger les émotions qui sont bloquées à certains niveaux du corps. Donc, le thérapeute, il vient juste toucher à certains endroits et il voit où sont les tensions. Alors, je ne sais pas comment ils font ça, mais... Ils le font très bien, magnifiquement bien. Et puis après, ils arrivent à faire partir les émotions qui sont logées. D'accord. Après, c'est à chacun de voir ce qui lui parle et ce qui lui plaît.
- Speaker #1
Oui, de trouver sa voix, bien sûr. Oui, parce que ce sont des chemins personnels, de toute façon. Et alors, tout à l'heure, je ne sais pas, peut-être que c'est intime et personnel, tu nous le diras, mais j'avais envie de te poser deux questions. Tu nous as parlé de cette date qui était symbolique, finalement. Et à posteriori, tu t'en es rendu compte. Je voulais te poser la question, mais tu nous dis si tu veux garder le secret. Et l'autre chose, c'est qu'après coup, tu t'es rendu compte quand même que tu avais eu plein déjà de manifestations auparavant, avant ce fameux jour où tu n'as plus pu te lever. Est-ce que tu peux nous en parler ?
- Speaker #0
Alors, pour répondre à ta question, ta première question sur la date, je ne vais pas tout vous expliquer parce que j'ai forcément un secret. Mais en tout cas, quand j'ai commencé ce travail en psychogénéalogie et que j'ai fait mon arbre généalogique, en remontant jusqu'à cinq générations au-dessus, il y avait toujours quelque chose qui se passait le 6 février.
- Speaker #1
C'est incroyable. Une récurrence. Complètement.
- Speaker #0
Ce qui est fou aussi, c'est que j'ai découvert il n'y a pas longtemps que j'avais été conçue à une date très importante aussi dans mon arbre. où il y a beaucoup d'anniversaires, il y a beaucoup de choses qui se passent à cette date-là. Là où, en fait, moi, je fais forcément les liens parce que des formations professionnelles. Mais c'est hyper puissant qu'on arrive à se connecter, à se demander alors, mais pourquoi il m'arrive toujours ce truc-là à cette date-là ? Eh bien, en fait, des fois, quand on va chercher dans son histoire familiale, il y a des choses qui se passent. Alors moi, je n'arrive pas à les expliquer,
- Speaker #1
mais elles se passent en tout cas.
- Speaker #0
Et donc, j'ai réussi à monter jusqu'à cinq générations, à découvrir qu'il y a eu un événement très important. Et j'ai fait le lien avec ce qui s'est passé, aussi parce que je l'ai ressenti dans mon corps. Et il y a beaucoup de choses durant tout ce travail aussi en psychogénéalogie. Pour les personnes qui s'intéresseraient à faire ce travail-là, on peut ressentir beaucoup de choses qui peuvent se passer, des vibrations, de la chaleur, parce que ça travaille aussi au niveau énergétique. Et par rapport à ta question au niveau des manifestations que j'avais eues avant cette date-là, Alors, j'ai eu plusieurs manifestations. Déjà, j'ai développé une hernie cervicale. Donc, il y avait quand même des choses qui étaient bloquées au niveau de mon cou. J'avais aussi beaucoup d'aftes à répétition, mais qui avaient du mal à cicatriser. Donc ça, c'est aussi un signe qu'il y a des carences en zinc. Donc, le zinc est très lié aussi à l'hyperperméabilité intestinale et qui est lié aussi au système immunitaire. J'avais aussi des troubles au niveau digestif. Et alors là, comme ça, je n'arriverai pas à te le dire, mais en tout cas, je sais que pendant des mois, mon corps... En fait, j'avais des phases où il y avait des moments où j'étais à plat, en fait. J'avais besoin de manger, j'avais besoin de dormir. Il y avait quelque chose qui n'allait pas, mais j'ai complètement ignoré.
- Speaker #1
Et oui, jusqu'au moment où le corps, n'étant pas entendu, frappe plus fort à la porte afin d'enfin être entendu.
- Speaker #0
C'est complètement ça.
- Speaker #1
Et alors, à quel moment tu t'es dit, mais tout ça, tout ce que j'apprends, toutes ces recherches, c'est incroyable, il faut que je me forme, il faut que je partage. Qu'est-ce qui s'est passé ?
- Speaker #0
Alors, c'est venu à moi. Pour le coup, je pense que quand on découvre la santé et qu'on découvre la puissance du corps, ça amène à de la curiosité, à essayer de… Ah, alors, il y a l'alimentation. Ah, mais il y a aussi cette technique-là qui existe. Ah, mais je ne connais pas celle-ci. Et en fait, j'ai eu envie de découvrir plusieurs choses. Et surtout, pour moi, c'était très important dans mon parcours de santé, en dehors d'être, comment dire, actrice de ma santé, de également partager ce qui m'était arrivé. Parce qu'en fait, je l'ai vraiment vécu comme une injustice. Et je ne l'ai pas forcément précisé, mais autour de moi, les gens ne comprenaient pas. Et je me suis retrouvée très seule dans ce processus, en fait, parce que... les « oui, mais bon, t'es tout le temps fatigué » , les phrases que des personnes qui ont des maladies invisibles ou des maladies chroniques peuvent entendre, ou « ouais, mais t'es sûr que t'es en dépression ? » Enfin, toutes ces choses-là qui ont été très difficiles. Et puis, on encaisse, on encaisse. Et puis, à un moment, je me suis dit « mais attends, en fait, moi, ça m'est arrivé. Et vu que j'ai pris cinq mois à avoir un diagnostic, alors qu'en fait, j'avais juste besoin de ronger mon alimentation, me remettre au centre, bon, il faut que j'en parle quand même. » que 6. ça n'arrive pas qu'à moi. Et surtout, quand on m'avait cherché des informations, je me rendais compte qu'il n'y avait personne qui avait fait de contenu à ce sujet parce que pour moi, ça s'est passé en 2019. Et donc, je me suis dit, je vais être ce quelqu'un pour quelqu'un comme moi. Et donc, j'ai commencé à en parler. J'ai fait ma première vidéo YouTube où j'ai partagé mon témoignage. Et de là, j'ai commencé à avoir des gens qui m'ont contacté en me disant, mais Marie, la même chose, c'est génial. Comment est-ce que tu as fait ? Est-ce que tu pourrais me donner des conseils. Et puis après, il y a des personnes qui m'ont demandé à ce que je les accompagne, alors que moi, je n'étais pas du tout formée à l'accompagnement. Et moi-même, j'étais aussi encore dans ce parcours de santé avec moi-même. Donc, je me suis dit, laissez-moi un peu de temps. Et je vais me préparer aussi parce qu'en tant que thérapeute, tu es obligée de faire tout un travail aussi pour ne pas être... Accueillir aussi. Voilà, et complètement accueillir ce que les gens peuvent partager avec toi. Et une fois que j'ai été prête, en fait... pendant que je faisais mes études. J'avais des demandes de consultation. Donc, c'est vraiment venu à moi comme ça, naturellement.
- Speaker #1
Tu t'es formée à l'INH, c'est ça ?
- Speaker #0
Oui, tout à fait. Je l'ai lue en classe humaniste.
- Speaker #1
Et alors maintenant, j'ai lu Odile Chabriac. Et voilà, je sais qu'elle a l'école. Ouais, ouais. Donc, je regarde un peu ce qu'elle fait, quoi.
- Speaker #0
Ah, c'est génial. Je vais intervenir à l'INH. Je vais faire ma module sur... Je vais te... intervenons sur un module pour l'auto-immunité.
- Speaker #1
Ah super, trop bien. Justement, parle-nous un petit peu aujourd'hui de tes activités. Donc tu consultes pour les maladies auto-immunes, mais encore on va dire.
- Speaker #0
Alors, en fait, et ça, je le précise aussi pour des personnes qui aimeraient se lancer dans la naturopathie, dans l'accompagnement, il n'y a pas qu'une seule voie dans la naturopathie. Et ce qui est génial, c'est que oui, il y a de la consultation, mais il y a un champ des possibles qui s'ouvre. Et donc, moi, j'ai plein de casquettes dans mon activité en tant que naturopathe. J'ai une casquette où je fais de la consultation. J'en fais beaucoup moins. J'essaie d'accompagner maximum cinq nouvelles personnes. Donc, je fais des accompagnements de trois à six mois pour tout ce qui est lié à des problématiques de la thyroïde. Pourquoi ? Parce qu'en fait, j'ai vraiment envie d'être à fond dans mes accompagnements. Je n'ai pas envie de faire des consultations à tout va et que ça me prend bien comme ça.
- Speaker #1
Et puis, petite parenthèse qu'il faut préciser, c'est parce que justement, ces thérapeutes prennent énormément de temps. Tu vois, on consacre pas 15 minutes à... à un patient comme le médecin. Là, ce sont des clients, mais on consacre beaucoup plus de temps. Et donc, du coup, c'est aussi très prenant en termes d'énergie. Donc, on ne peut pas prendre 30 personnes dans une journée. C'est absolument impossible. Impossible.
- Speaker #0
Complètement. Alors, il y a des personnes qui le font. Alors, je pense qu'après, il y a de tout. Mais pour moi, je pense que pour faire un accompagnement de qualité, et de ne pas faire des PHV, des programmes d'hygiène vitale, copier-coller, copie-conforme, parce que ça prend du temps. C'est ce qui prend le plus de temps. En plus de la consultation, c'est vraiment de faire le programme qu'on a vraiment envie d'adapter à la personne. Et puis moi, je sais qu'à côté, il y a des moments où je prends du temps aussi pour échanger entre les consultations avec les personnes que j'accompagne. Donc, il y a vraiment cette partie de consultation. En parallèle, j'ai... cofondait une plateforme dédiée aux maladies auto-immunes, une plateforme d'éducation et de soutien pour les personnes qui se poseraient des questions sur les maladies auto-immunes. C'est une plateforme qui s'appelle Bien-être auto-immune et qui permet d'avoir accès à des talks santé avec des praticiens, avec des experts de la santé. On a également des e-books. On est aussi en train de travailler sur un programme et on a aussi développé une partie soutien avec un groupe privé Facebook pour que les personnes puissent... se retrouver à ne pas se retrouver seule dans ce processus avec une maladie auto-immune et d'échanger avec des personnes qui peuvent les comprendre. Et en parallèle, on a aussi développé un annuaire de praticiens qui sont formés en maladie auto-immune parce que malheureusement, aujourd'hui en France, c'est très compliqué de trouver des praticiens qui sont formés correctement en maladie auto-immune et qu'il y a plein de choses. Il faut quand même faire attention.
- Speaker #1
Est-ce que tu peux préciser pour les auditeurs où est-ce qu'on peut trouver cette plateforme ?
- Speaker #0
Tout à fait. Alors, c'est une plateforme que vous pouvez trouver en ligne. Le site, c'est bien-être-auto-immune.com. On a également une chaîne YouTube qui s'appelle Bien-être auto-immune où on repartage les talks santé qu'on fait avec les intervenants. Par exemple, on a eu un talk santé avec le docteur Georges Mouton, avec le docteur Yoni Asouni, avec des naturopathes comme Marion Caplan, comme William Cadmieri. Donc, on partage plein de ressources sur notre chaîne YouTube. On a également un compte Instagram qui s'appelle Bien-être auto-immune également, où vous pouvez trouver du contenu en parallèle. On publie aussi deux articles par mois, qui sont rédigés par notre rédactrice qui est naturopathe, qui s'appelle Anne-Claire Dumont. Et je pense avoir fait le tour par rapport à Bien-être auto-immune.
- Speaker #1
Je mettrai de toute façon tout ça dans les notes de l'épisode pour que les auditeurs puissent les retrouver. conclure l'épisode, je voudrais savoir si tu avais un message à faire passer aux personnes qui soit viennent juste d'être diagnostiquées soit ont les manifestations que tu as décrites. Qu'est-ce que tu dirais ?
- Speaker #0
Votre santé, c'est votre priorité parce que sans la santé, on ne peut plus rien faire. Donc, c'est important de prendre soin et il n'y a que vous qui pouvez prendre soin de votre santé, il n'y a personne qui le fera pour vous. C'est ce que je dirais.
- Speaker #1
C'est très bien dit et je confirme. Je confirme et c'est malheureusement quand on a une pathologie qu'on en prend pleinement conscience. Et en tout cas, nous les naturopathes, on est là pour préserver la santé et éviter que ces choses-là n'arrivent. Voilà. Est-ce que tu veux rajouter quelque chose ?
- Speaker #0
j'aimerais te remercier de ton invitation. J'ai pris vraiment beaucoup de plaisir à échanger avec toi et j'espère que... les sujets dont on a parlé ont pu intéresser tes auditeurs.
- Speaker #1
Merci beaucoup à toi pour ton témoignage et d'avoir accepté de te livrer. Je sais que ce n'est pas toujours évident de parler de soi. Donc, un grand merci à toi, Anaïs. Merci. À bientôt. Merci d'écouter Les Lois Naturelles. Pour prolonger l'aventure, retrouvez-moi sur mon compte Instagram Les Lois Naturelles et abonnez-vous à la newsletter du podcast pour recevoir des conseils et des ressources en exclusivité. Et si vous souhaitez un suivi personnalisé, je serai ravie de vous accompagner en consultation individuelle sur votre chemin de santé naturelle. À très vite dans le prochain épisode, prenez soin de vous.