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Les Meneuses

REX et conseils : devenir dirigeante d'une startup quand on est une femme avec Julie de la Porte des Vaux (DG @Studapart)

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11min |13/02/2025
Play
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11min |13/02/2025
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Description

Dans cet épisode des Meneuses je reçois Julie de la Porte des Vaux, DG @Studapart. On aborde sa prise de poste à la direction de la startup Studapart. Comment elle est passée de contributrice individuelle, à manageur, puis DG de son entreprise. Comment elle a appréhendé sa prise de poste et ses défis en tant que femme dirigeante.


--

Cet épisode est l'extrait d'un épisode plus long et complet à retrouver ici : https://podcast.ausha.co/les-meneuses/dirigeante-femme



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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Chloé

    Hello, bienvenue sur cet épisode capsule des meneuses. Une dizaine de minutes pour découvrir la différence entre manager une équipe et diriger une entreprise et le retour d'expérience de mon invité Julie de la Porte d'Evo sur le fait de devenir dirigeante pour la première fois d'une start-up. Bonne écoute et si l'épisode te plaît, pense à le partager.

  • Julie

    Pour moi en fait la grande différence entre manager et diriger c'est vraiment cet aspect de vision. Je pense que ce qu'on attend d'un dirigeant, c'est d'avoir un coup d'avance, de vraiment pouvoir savoir comment faire le marché, comment avoir de l'impact sur le marché, et être en capacité de porter cette vision et d'embarquer les équipes, mais pas toutes les équipes dans cette vision, et les aider à opérationnaliser cette vision. Alors qu'un manager, pour moi, c'est vraiment quelqu'un qui, justement, opérationnalise concrètement cette vision avec les différentes équipes. et se fait plutôt le relais de la vision et du dirigeant sur l'opérationnalisation, même s'ils contribuent forcément. Mais l'idée, pour moi, c'est vraiment la grande différence. Et c'est ce qui est chouette dans le travail d'un dirigeant, c'est vraiment cette dimension de vision, cette dimension de coup d'avance qui est hyper intéressante puisqu'elle permet d'être très créative.

  • Chloé

    Et aujourd'hui, qu'est-ce que tu préfères ?

  • Julie

    Je dirais que c'est intéressant. Je ne t'ai pas posé la question, tu vois, mais je pense qu'il y a des pour et des contre. Je pense qu'il ne va pas se mentir, le travail de dirigeant, c'est un travail qui est stressant. Il ne va pas se mentir. C'est beaucoup de responsabilité, la responsabilité de faire en sorte d'avoir une viabilité économique de ton entreprise, de devoir prendre les avaries finalement d'une entreprise et de faire... de faire finalement une barrière vis-à-vis des salariés pour les protéger aussi, pour faire en sorte que tout avance bien. Donc finalement, les problèmes, c'est toi qui les prends au quotidien. Vraiment, le but des dirigeants, c'est pas cette partie créative, mais tu as cette partie aussi de prendre tous les problèmes. Et finalement, on vient te voir dans ton bureau que quand il y a des problèmes. Donc en fait, tu es sur le front de tous les problèmes. Donc je dirais que... Je dirais, déjà, c'est une première partie. Et la partie, je pense, plus de manager, ce qui est chouette, c'est que tu es plus en direct avec les équipes, tu as moins ce poste. Donc, tu es moins isolée aussi quand tu es manager. Quand tu es dirigeant, tu es vraiment très isolée. Et tu es dans le quotidien et dans les projets. Et je pense qu'aussi, tu vois directement parfois ton impact. Alors que quand tu es dirigeant, quand tu es finalement en train de régler des problèmes, tu sais que tu as de l'impact, mais c'est un peu différent. Donc, je te ferai une réponse un peu suisse, c'est-à-dire que je trouve que les gens, les deux sont très sympas. Et après, je pense que non, je préfère quand même aujourd'hui mon travail de dirigeante dans la dimension où tu as beaucoup de liberté. Et tu as la liberté, comme on se disait, pour moi, à la fois de faire le marché, d'être créatif, mais aussi d'être créatif au sein de l'entreprise. Et comme je te disais, pour moi, c'est important d'avoir de l'impact, de savoir quelles sont les valeurs de ton entreprise. Et là, j'ai l'opportunité de pouvoir dire, en fait, les valeurs de Sudapar, ce sont celles-ci. Et pour moi, c'est hyper fort.

  • Chloé

    Et tu as pris ce poste en janvier 2024. Tu disais que c'est un poste où forcément tu t'isoles. Comment déjà est-ce que tu as affronté ce challenge ? Parce que c'est quelque chose que tu n'avais jamais fait. Est-ce que tu t'es entourée de personnes qui t'ont conseillé ? Et dans les moments où tu te sens isolée, qu'est-ce que tu fais pour te sentir moins seule ?

  • Julie

    Tu vois, c'est rigolo parce que c'est vraiment une discussion que j'avais eue avec l'ancien dirigeant, du coup, Alexandre, qui était mon manager et avec lequel j'ai une très belle relation et qui est une super personne. La première chose que j'ai faite, c'est que déjà, je trouve que quand tu es une femme, et je vais être très honnête, j'ai hésité à prendre le poste en me disant, effectivement, est-ce que j'y vais ? Quel va être l'impact sur ma vie ? Quel va être l'impact sur mon équilibre aussi ? Et puis en fait, ce n'est quand même pas facile de reprendre une boîte qui a été fondée par des dirigeants et qui sont les fondateurs. Et toi, en fait, tu étais la collègue et tu montes ce dirigeant. Le leadership, la légitimité, même si en fait, j'avais de la légitimité parce que jusqu'ici, tu vois, j'avais beaucoup progressé dans la boîte, mais c'était compliqué. Et donc du coup, ce que j'ai fait, c'est qu'avant de prendre la décision, j'ai fait ce que je pense beaucoup de gens font quand il y a des moments clés de leur vie, c'est que j'ai pris un coach. Et je n'ai pas honte de le dire parce que je pense qu'il y a beaucoup de personnes pour passer des étapes, ça peut être une très bonne chose. C'était une coach qui est notamment spécialisée dans les femmes dirigeantes et je lui ai dit, écoute, j'arrive à ce moment-là de ma vie et j'avais besoin d'avoir un peu de résonance. Donc en fait, elle m'a accompagnée sur cette partie-là et j'ai continué ce coaching et jusqu'ici, pendant toute la durée finalement, je continuerai tant que ça m'apporte quelque chose. Et aujourd'hui, c'est vraiment une caisse de résonance, ça me permet vraiment de souffler. et aussi de prendre ces choses et de prendre ce stress et d'avoir cette dynamique de résonance avec quelqu'un. L'autre point, c'est aussi que j'ai décidé de créer un comité de direction au sein de Studapart, qui n'existait pas avant, que ce ne soit pas que moi qui porte la responsabilité, et de créer un collectif où je partage aussi cette responsabilité avec eux. Ça n'existait pas jusque-là, on était un petit codire, un codire de quatre, et là j'ai vraiment élargi. en me disant que c'est le moyen aussi de capacité de faire en sorte que la direction soit partagée. Et c'est vraiment ces deux aspects qui m'ont permis de souffler finalement et d'appréhender ce poste avec plus de recul. Et enfin, forcément, ma vie perso. Je trouve que quand j'ai beaucoup... Les amis, l'entourage, c'est quand même toujours hyper important. Et c'est aussi ce que m'avait dit Alexandre. Il me dit que c'est bien d'être bien entouré pour pouvoir, quand tu rentres chez toi, avoir cette dynamique. de pouvoir parler à des personnes qui ne sont pas dans ce milieu-là, qui ne vont pas te poser des questions sur le travail. Parce que quand tu es à ces postes-là, on te pose toujours des questions sur le travail et tu n'as aucun répit, même si tu fais des soirées, etc., pour ne pas parler finalement de ton travail.

  • Chloé

    Oui, je comprends. Mon copain est cofondateur d'une boîte et du coup, en soirée, tu es là, tu es avec tes potes. Bon, alors, la boîte, comment ça ? Et tu es là... Pas toujours envie de... Il y a des moments où tu es très fière et tu as très envie d'en parler, mais il y a des moments où il y a des passes qui sont plus ou moins simples. Tu n'as pas forcément envie, quand tu es en soirée avec tes potes, tu as plus envie de te changer les idées. Donc j'imagine... Et cette notion de coaching, je trouve ça chouette parce que tu découvres un métier où tu as beaucoup sur les épaules. Donc c'est important de pouvoir... affronter les différents challenges et d'être bien entourée. Cette notion d'entourage, même de manière globale, est top. Et du coup, ce comité d'entreprise, c'est avec tous les managers. Il y a qui dedans ?

  • Julie

    Je les ai appelés les top managers. Je trouvais ça sympa en termes d'expérience. En gros, tu vas avoir tous les directeurs et directrices de Business Unit. Ça va être le produit, directeur produit, directeur technique. Tu vas avoir aussi tout ce qui est la partie sales, parce qu'on a une grosse partie sales chez Stud Apart. Et Stud Apart, même si c'est une plateforme, voilà, c'est une tech et que c'est une plateforme, une marketplace, tu as beaucoup d'ops en fait pour l'opérationnaliser. Donc en fait, on a deux sites. On a un site à Paris, un site à Cergy. Et en fait, tu as aussi trois top managers de Cergy qui vont correspondre finalement aux grands clients qu'on va avoir. On va avoir les sales propriétaires, les sales locataires et les ops qui sont toute la partie. Services après-vente, ITG, etc. Et des personnes qui ont des backgrounds différents. Et voilà. C'est vraiment comme ça que j'ai construit le comité de bien-être.

  • Chloé

    Au moins, ça te permet d'être challengée et aussi d'échanger et de prendre les meilleures décisions ensemble. C'est vraiment top. Et tu disais, en tant que femme, tu as hésité avant de prendre le poste. Quels seront les conseils que tu peux donner aux jeunes femmes qui ont envie de suivre une voie similaire à la tienne ?

  • Julie

    Première chose, je trouve ça bien de se questionner, je trouve ça bien de se dire, voilà, c'est quoi les aspects positifs, les aspects négatifs. Mais je pense que la première chose que je leur dirais, c'est qu'elles sont capables et qu'il faut qu'elles osent. Et qu'on n'est pas obligé de savoir maîtriser 100% du poste pour être compétente. Et ça, c'est hyper important parce que souvent, on a l'impression qu'il faut qu'on maîtrise pour pouvoir être là, alors qu'il y a plein d'autres personnes qui ne vont pas maîtriser, qui vont se vendre. et aussi ne pas se brader c'est à dire que quand vous ayez confiance en vous osez,

  • Chloé

    ne vous bradez pas et vous générez de la confiance parce que vous avez confiance en vous et du coup tu es une femme leader tu m'as dit quand on a préparé l'épisode que la notion de sororité est quelque chose qui est très important pour toi, que tu valorises cette sororité et toute la notion de croissance collective... Comment est-ce que tu mets ces engagements en pratique au quotidien et comment ça se traduit dans ta façon de faire et de diriger ?

  • Julie

    C'est quelque chose que j'ai appris aussi au fur et à mesure parce que j'ai eu des expériences avec des femmes qui ne se sont pas forcément bien passées, qui ont été très douloureuses aussi pour moi. Et je me suis dit, je ne comprenais pas pourquoi on se mettait finalement en compétition plutôt qu'en sororité et qu'en action ensemble. Et que ce serait beaucoup plus facile finalement de monter les échelons et d'avoir un environnement propice en étant en collaboration. Et du coup, ça m'a vraiment fait réfléchir et c'est vraiment à ce moment-là que j'ai vraiment pensé à cette dynamique de sororité. Et ce que je fais au quotidien, c'est que déjà, je ne mets jamais les gens en compétition dans l'entreprise, et notamment entre les femmes, ce qui peut parfois malheureusement beaucoup être le cas. Je vais au quotidien désamorcer les choses et en fait les faire briller de la même manière et leur dire qu'il y a de la place pour tout le monde. Et j'ai souvent cette discussion avec elles, parfois, quand il y a des mises en compétition, etc. pour qu'on sorte de ça, parce que malheureusement, c'est quand même quelque chose qui est encore très fort, je trouve, chez les femmes, cette dimension de se mettre en compétition. Parce qu'on estime qu'on ne peut pas tout y arriver, qu'il n'y a pas beaucoup de place dans un monde parfois un peu masculin. Donc, c'est la première chose. Et après, effectivement, je ne vais aussi pas du tout avoir de mal à recruter des personnes qui sont meilleures que moi et à leur laisser de la place. Et c'est vraiment ce que j'essaie de faire, donc de leur laisser de la place au quotidien et de leur faire porter des projets. Et aussi de ne pas faire à leur... place, mais ça c'est pas seulement pour les femmes, c'est pour la dimension de sororité mais c'est aussi pour tout le monde, c'est plutôt les questionner pour montrer qu'ils sont capables d'y arriver et qu'en fait les réponses souvent ils les ont et plutôt que de me demander de les amener à y arriver eux-mêmes et prouver qu'ils sont capables d'y arriver.

  • Chloé

    Merci pour ton écoute, si l'épisode t'a plu tu as une version plus longue et complète de Dispo, je te mets le lien dans la description Laisse-moi 5 étoiles sur Apple ou Spotify et si te reste du temps partage le podcast à ton entourage la bise si tu veux bien et toujours plein de loutres dans ta vie ciao

Description

Dans cet épisode des Meneuses je reçois Julie de la Porte des Vaux, DG @Studapart. On aborde sa prise de poste à la direction de la startup Studapart. Comment elle est passée de contributrice individuelle, à manageur, puis DG de son entreprise. Comment elle a appréhendé sa prise de poste et ses défis en tant que femme dirigeante.


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Cet épisode est l'extrait d'un épisode plus long et complet à retrouver ici : https://podcast.ausha.co/les-meneuses/dirigeante-femme



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  • Chloé

    Hello, bienvenue sur cet épisode capsule des meneuses. Une dizaine de minutes pour découvrir la différence entre manager une équipe et diriger une entreprise et le retour d'expérience de mon invité Julie de la Porte d'Evo sur le fait de devenir dirigeante pour la première fois d'une start-up. Bonne écoute et si l'épisode te plaît, pense à le partager.

  • Julie

    Pour moi en fait la grande différence entre manager et diriger c'est vraiment cet aspect de vision. Je pense que ce qu'on attend d'un dirigeant, c'est d'avoir un coup d'avance, de vraiment pouvoir savoir comment faire le marché, comment avoir de l'impact sur le marché, et être en capacité de porter cette vision et d'embarquer les équipes, mais pas toutes les équipes dans cette vision, et les aider à opérationnaliser cette vision. Alors qu'un manager, pour moi, c'est vraiment quelqu'un qui, justement, opérationnalise concrètement cette vision avec les différentes équipes. et se fait plutôt le relais de la vision et du dirigeant sur l'opérationnalisation, même s'ils contribuent forcément. Mais l'idée, pour moi, c'est vraiment la grande différence. Et c'est ce qui est chouette dans le travail d'un dirigeant, c'est vraiment cette dimension de vision, cette dimension de coup d'avance qui est hyper intéressante puisqu'elle permet d'être très créative.

  • Chloé

    Et aujourd'hui, qu'est-ce que tu préfères ?

  • Julie

    Je dirais que c'est intéressant. Je ne t'ai pas posé la question, tu vois, mais je pense qu'il y a des pour et des contre. Je pense qu'il ne va pas se mentir, le travail de dirigeant, c'est un travail qui est stressant. Il ne va pas se mentir. C'est beaucoup de responsabilité, la responsabilité de faire en sorte d'avoir une viabilité économique de ton entreprise, de devoir prendre les avaries finalement d'une entreprise et de faire... de faire finalement une barrière vis-à-vis des salariés pour les protéger aussi, pour faire en sorte que tout avance bien. Donc finalement, les problèmes, c'est toi qui les prends au quotidien. Vraiment, le but des dirigeants, c'est pas cette partie créative, mais tu as cette partie aussi de prendre tous les problèmes. Et finalement, on vient te voir dans ton bureau que quand il y a des problèmes. Donc en fait, tu es sur le front de tous les problèmes. Donc je dirais que... Je dirais, déjà, c'est une première partie. Et la partie, je pense, plus de manager, ce qui est chouette, c'est que tu es plus en direct avec les équipes, tu as moins ce poste. Donc, tu es moins isolée aussi quand tu es manager. Quand tu es dirigeant, tu es vraiment très isolée. Et tu es dans le quotidien et dans les projets. Et je pense qu'aussi, tu vois directement parfois ton impact. Alors que quand tu es dirigeant, quand tu es finalement en train de régler des problèmes, tu sais que tu as de l'impact, mais c'est un peu différent. Donc, je te ferai une réponse un peu suisse, c'est-à-dire que je trouve que les gens, les deux sont très sympas. Et après, je pense que non, je préfère quand même aujourd'hui mon travail de dirigeante dans la dimension où tu as beaucoup de liberté. Et tu as la liberté, comme on se disait, pour moi, à la fois de faire le marché, d'être créatif, mais aussi d'être créatif au sein de l'entreprise. Et comme je te disais, pour moi, c'est important d'avoir de l'impact, de savoir quelles sont les valeurs de ton entreprise. Et là, j'ai l'opportunité de pouvoir dire, en fait, les valeurs de Sudapar, ce sont celles-ci. Et pour moi, c'est hyper fort.

  • Chloé

    Et tu as pris ce poste en janvier 2024. Tu disais que c'est un poste où forcément tu t'isoles. Comment déjà est-ce que tu as affronté ce challenge ? Parce que c'est quelque chose que tu n'avais jamais fait. Est-ce que tu t'es entourée de personnes qui t'ont conseillé ? Et dans les moments où tu te sens isolée, qu'est-ce que tu fais pour te sentir moins seule ?

  • Julie

    Tu vois, c'est rigolo parce que c'est vraiment une discussion que j'avais eue avec l'ancien dirigeant, du coup, Alexandre, qui était mon manager et avec lequel j'ai une très belle relation et qui est une super personne. La première chose que j'ai faite, c'est que déjà, je trouve que quand tu es une femme, et je vais être très honnête, j'ai hésité à prendre le poste en me disant, effectivement, est-ce que j'y vais ? Quel va être l'impact sur ma vie ? Quel va être l'impact sur mon équilibre aussi ? Et puis en fait, ce n'est quand même pas facile de reprendre une boîte qui a été fondée par des dirigeants et qui sont les fondateurs. Et toi, en fait, tu étais la collègue et tu montes ce dirigeant. Le leadership, la légitimité, même si en fait, j'avais de la légitimité parce que jusqu'ici, tu vois, j'avais beaucoup progressé dans la boîte, mais c'était compliqué. Et donc du coup, ce que j'ai fait, c'est qu'avant de prendre la décision, j'ai fait ce que je pense beaucoup de gens font quand il y a des moments clés de leur vie, c'est que j'ai pris un coach. Et je n'ai pas honte de le dire parce que je pense qu'il y a beaucoup de personnes pour passer des étapes, ça peut être une très bonne chose. C'était une coach qui est notamment spécialisée dans les femmes dirigeantes et je lui ai dit, écoute, j'arrive à ce moment-là de ma vie et j'avais besoin d'avoir un peu de résonance. Donc en fait, elle m'a accompagnée sur cette partie-là et j'ai continué ce coaching et jusqu'ici, pendant toute la durée finalement, je continuerai tant que ça m'apporte quelque chose. Et aujourd'hui, c'est vraiment une caisse de résonance, ça me permet vraiment de souffler. et aussi de prendre ces choses et de prendre ce stress et d'avoir cette dynamique de résonance avec quelqu'un. L'autre point, c'est aussi que j'ai décidé de créer un comité de direction au sein de Studapart, qui n'existait pas avant, que ce ne soit pas que moi qui porte la responsabilité, et de créer un collectif où je partage aussi cette responsabilité avec eux. Ça n'existait pas jusque-là, on était un petit codire, un codire de quatre, et là j'ai vraiment élargi. en me disant que c'est le moyen aussi de capacité de faire en sorte que la direction soit partagée. Et c'est vraiment ces deux aspects qui m'ont permis de souffler finalement et d'appréhender ce poste avec plus de recul. Et enfin, forcément, ma vie perso. Je trouve que quand j'ai beaucoup... Les amis, l'entourage, c'est quand même toujours hyper important. Et c'est aussi ce que m'avait dit Alexandre. Il me dit que c'est bien d'être bien entouré pour pouvoir, quand tu rentres chez toi, avoir cette dynamique. de pouvoir parler à des personnes qui ne sont pas dans ce milieu-là, qui ne vont pas te poser des questions sur le travail. Parce que quand tu es à ces postes-là, on te pose toujours des questions sur le travail et tu n'as aucun répit, même si tu fais des soirées, etc., pour ne pas parler finalement de ton travail.

  • Chloé

    Oui, je comprends. Mon copain est cofondateur d'une boîte et du coup, en soirée, tu es là, tu es avec tes potes. Bon, alors, la boîte, comment ça ? Et tu es là... Pas toujours envie de... Il y a des moments où tu es très fière et tu as très envie d'en parler, mais il y a des moments où il y a des passes qui sont plus ou moins simples. Tu n'as pas forcément envie, quand tu es en soirée avec tes potes, tu as plus envie de te changer les idées. Donc j'imagine... Et cette notion de coaching, je trouve ça chouette parce que tu découvres un métier où tu as beaucoup sur les épaules. Donc c'est important de pouvoir... affronter les différents challenges et d'être bien entourée. Cette notion d'entourage, même de manière globale, est top. Et du coup, ce comité d'entreprise, c'est avec tous les managers. Il y a qui dedans ?

  • Julie

    Je les ai appelés les top managers. Je trouvais ça sympa en termes d'expérience. En gros, tu vas avoir tous les directeurs et directrices de Business Unit. Ça va être le produit, directeur produit, directeur technique. Tu vas avoir aussi tout ce qui est la partie sales, parce qu'on a une grosse partie sales chez Stud Apart. Et Stud Apart, même si c'est une plateforme, voilà, c'est une tech et que c'est une plateforme, une marketplace, tu as beaucoup d'ops en fait pour l'opérationnaliser. Donc en fait, on a deux sites. On a un site à Paris, un site à Cergy. Et en fait, tu as aussi trois top managers de Cergy qui vont correspondre finalement aux grands clients qu'on va avoir. On va avoir les sales propriétaires, les sales locataires et les ops qui sont toute la partie. Services après-vente, ITG, etc. Et des personnes qui ont des backgrounds différents. Et voilà. C'est vraiment comme ça que j'ai construit le comité de bien-être.

  • Chloé

    Au moins, ça te permet d'être challengée et aussi d'échanger et de prendre les meilleures décisions ensemble. C'est vraiment top. Et tu disais, en tant que femme, tu as hésité avant de prendre le poste. Quels seront les conseils que tu peux donner aux jeunes femmes qui ont envie de suivre une voie similaire à la tienne ?

  • Julie

    Première chose, je trouve ça bien de se questionner, je trouve ça bien de se dire, voilà, c'est quoi les aspects positifs, les aspects négatifs. Mais je pense que la première chose que je leur dirais, c'est qu'elles sont capables et qu'il faut qu'elles osent. Et qu'on n'est pas obligé de savoir maîtriser 100% du poste pour être compétente. Et ça, c'est hyper important parce que souvent, on a l'impression qu'il faut qu'on maîtrise pour pouvoir être là, alors qu'il y a plein d'autres personnes qui ne vont pas maîtriser, qui vont se vendre. et aussi ne pas se brader c'est à dire que quand vous ayez confiance en vous osez,

  • Chloé

    ne vous bradez pas et vous générez de la confiance parce que vous avez confiance en vous et du coup tu es une femme leader tu m'as dit quand on a préparé l'épisode que la notion de sororité est quelque chose qui est très important pour toi, que tu valorises cette sororité et toute la notion de croissance collective... Comment est-ce que tu mets ces engagements en pratique au quotidien et comment ça se traduit dans ta façon de faire et de diriger ?

  • Julie

    C'est quelque chose que j'ai appris aussi au fur et à mesure parce que j'ai eu des expériences avec des femmes qui ne se sont pas forcément bien passées, qui ont été très douloureuses aussi pour moi. Et je me suis dit, je ne comprenais pas pourquoi on se mettait finalement en compétition plutôt qu'en sororité et qu'en action ensemble. Et que ce serait beaucoup plus facile finalement de monter les échelons et d'avoir un environnement propice en étant en collaboration. Et du coup, ça m'a vraiment fait réfléchir et c'est vraiment à ce moment-là que j'ai vraiment pensé à cette dynamique de sororité. Et ce que je fais au quotidien, c'est que déjà, je ne mets jamais les gens en compétition dans l'entreprise, et notamment entre les femmes, ce qui peut parfois malheureusement beaucoup être le cas. Je vais au quotidien désamorcer les choses et en fait les faire briller de la même manière et leur dire qu'il y a de la place pour tout le monde. Et j'ai souvent cette discussion avec elles, parfois, quand il y a des mises en compétition, etc. pour qu'on sorte de ça, parce que malheureusement, c'est quand même quelque chose qui est encore très fort, je trouve, chez les femmes, cette dimension de se mettre en compétition. Parce qu'on estime qu'on ne peut pas tout y arriver, qu'il n'y a pas beaucoup de place dans un monde parfois un peu masculin. Donc, c'est la première chose. Et après, effectivement, je ne vais aussi pas du tout avoir de mal à recruter des personnes qui sont meilleures que moi et à leur laisser de la place. Et c'est vraiment ce que j'essaie de faire, donc de leur laisser de la place au quotidien et de leur faire porter des projets. Et aussi de ne pas faire à leur... place, mais ça c'est pas seulement pour les femmes, c'est pour la dimension de sororité mais c'est aussi pour tout le monde, c'est plutôt les questionner pour montrer qu'ils sont capables d'y arriver et qu'en fait les réponses souvent ils les ont et plutôt que de me demander de les amener à y arriver eux-mêmes et prouver qu'ils sont capables d'y arriver.

  • Chloé

    Merci pour ton écoute, si l'épisode t'a plu tu as une version plus longue et complète de Dispo, je te mets le lien dans la description Laisse-moi 5 étoiles sur Apple ou Spotify et si te reste du temps partage le podcast à ton entourage la bise si tu veux bien et toujours plein de loutres dans ta vie ciao

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Dans cet épisode des Meneuses je reçois Julie de la Porte des Vaux, DG @Studapart. On aborde sa prise de poste à la direction de la startup Studapart. Comment elle est passée de contributrice individuelle, à manageur, puis DG de son entreprise. Comment elle a appréhendé sa prise de poste et ses défis en tant que femme dirigeante.


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Transcription

  • Chloé

    Hello, bienvenue sur cet épisode capsule des meneuses. Une dizaine de minutes pour découvrir la différence entre manager une équipe et diriger une entreprise et le retour d'expérience de mon invité Julie de la Porte d'Evo sur le fait de devenir dirigeante pour la première fois d'une start-up. Bonne écoute et si l'épisode te plaît, pense à le partager.

  • Julie

    Pour moi en fait la grande différence entre manager et diriger c'est vraiment cet aspect de vision. Je pense que ce qu'on attend d'un dirigeant, c'est d'avoir un coup d'avance, de vraiment pouvoir savoir comment faire le marché, comment avoir de l'impact sur le marché, et être en capacité de porter cette vision et d'embarquer les équipes, mais pas toutes les équipes dans cette vision, et les aider à opérationnaliser cette vision. Alors qu'un manager, pour moi, c'est vraiment quelqu'un qui, justement, opérationnalise concrètement cette vision avec les différentes équipes. et se fait plutôt le relais de la vision et du dirigeant sur l'opérationnalisation, même s'ils contribuent forcément. Mais l'idée, pour moi, c'est vraiment la grande différence. Et c'est ce qui est chouette dans le travail d'un dirigeant, c'est vraiment cette dimension de vision, cette dimension de coup d'avance qui est hyper intéressante puisqu'elle permet d'être très créative.

  • Chloé

    Et aujourd'hui, qu'est-ce que tu préfères ?

  • Julie

    Je dirais que c'est intéressant. Je ne t'ai pas posé la question, tu vois, mais je pense qu'il y a des pour et des contre. Je pense qu'il ne va pas se mentir, le travail de dirigeant, c'est un travail qui est stressant. Il ne va pas se mentir. C'est beaucoup de responsabilité, la responsabilité de faire en sorte d'avoir une viabilité économique de ton entreprise, de devoir prendre les avaries finalement d'une entreprise et de faire... de faire finalement une barrière vis-à-vis des salariés pour les protéger aussi, pour faire en sorte que tout avance bien. Donc finalement, les problèmes, c'est toi qui les prends au quotidien. Vraiment, le but des dirigeants, c'est pas cette partie créative, mais tu as cette partie aussi de prendre tous les problèmes. Et finalement, on vient te voir dans ton bureau que quand il y a des problèmes. Donc en fait, tu es sur le front de tous les problèmes. Donc je dirais que... Je dirais, déjà, c'est une première partie. Et la partie, je pense, plus de manager, ce qui est chouette, c'est que tu es plus en direct avec les équipes, tu as moins ce poste. Donc, tu es moins isolée aussi quand tu es manager. Quand tu es dirigeant, tu es vraiment très isolée. Et tu es dans le quotidien et dans les projets. Et je pense qu'aussi, tu vois directement parfois ton impact. Alors que quand tu es dirigeant, quand tu es finalement en train de régler des problèmes, tu sais que tu as de l'impact, mais c'est un peu différent. Donc, je te ferai une réponse un peu suisse, c'est-à-dire que je trouve que les gens, les deux sont très sympas. Et après, je pense que non, je préfère quand même aujourd'hui mon travail de dirigeante dans la dimension où tu as beaucoup de liberté. Et tu as la liberté, comme on se disait, pour moi, à la fois de faire le marché, d'être créatif, mais aussi d'être créatif au sein de l'entreprise. Et comme je te disais, pour moi, c'est important d'avoir de l'impact, de savoir quelles sont les valeurs de ton entreprise. Et là, j'ai l'opportunité de pouvoir dire, en fait, les valeurs de Sudapar, ce sont celles-ci. Et pour moi, c'est hyper fort.

  • Chloé

    Et tu as pris ce poste en janvier 2024. Tu disais que c'est un poste où forcément tu t'isoles. Comment déjà est-ce que tu as affronté ce challenge ? Parce que c'est quelque chose que tu n'avais jamais fait. Est-ce que tu t'es entourée de personnes qui t'ont conseillé ? Et dans les moments où tu te sens isolée, qu'est-ce que tu fais pour te sentir moins seule ?

  • Julie

    Tu vois, c'est rigolo parce que c'est vraiment une discussion que j'avais eue avec l'ancien dirigeant, du coup, Alexandre, qui était mon manager et avec lequel j'ai une très belle relation et qui est une super personne. La première chose que j'ai faite, c'est que déjà, je trouve que quand tu es une femme, et je vais être très honnête, j'ai hésité à prendre le poste en me disant, effectivement, est-ce que j'y vais ? Quel va être l'impact sur ma vie ? Quel va être l'impact sur mon équilibre aussi ? Et puis en fait, ce n'est quand même pas facile de reprendre une boîte qui a été fondée par des dirigeants et qui sont les fondateurs. Et toi, en fait, tu étais la collègue et tu montes ce dirigeant. Le leadership, la légitimité, même si en fait, j'avais de la légitimité parce que jusqu'ici, tu vois, j'avais beaucoup progressé dans la boîte, mais c'était compliqué. Et donc du coup, ce que j'ai fait, c'est qu'avant de prendre la décision, j'ai fait ce que je pense beaucoup de gens font quand il y a des moments clés de leur vie, c'est que j'ai pris un coach. Et je n'ai pas honte de le dire parce que je pense qu'il y a beaucoup de personnes pour passer des étapes, ça peut être une très bonne chose. C'était une coach qui est notamment spécialisée dans les femmes dirigeantes et je lui ai dit, écoute, j'arrive à ce moment-là de ma vie et j'avais besoin d'avoir un peu de résonance. Donc en fait, elle m'a accompagnée sur cette partie-là et j'ai continué ce coaching et jusqu'ici, pendant toute la durée finalement, je continuerai tant que ça m'apporte quelque chose. Et aujourd'hui, c'est vraiment une caisse de résonance, ça me permet vraiment de souffler. et aussi de prendre ces choses et de prendre ce stress et d'avoir cette dynamique de résonance avec quelqu'un. L'autre point, c'est aussi que j'ai décidé de créer un comité de direction au sein de Studapart, qui n'existait pas avant, que ce ne soit pas que moi qui porte la responsabilité, et de créer un collectif où je partage aussi cette responsabilité avec eux. Ça n'existait pas jusque-là, on était un petit codire, un codire de quatre, et là j'ai vraiment élargi. en me disant que c'est le moyen aussi de capacité de faire en sorte que la direction soit partagée. Et c'est vraiment ces deux aspects qui m'ont permis de souffler finalement et d'appréhender ce poste avec plus de recul. Et enfin, forcément, ma vie perso. Je trouve que quand j'ai beaucoup... Les amis, l'entourage, c'est quand même toujours hyper important. Et c'est aussi ce que m'avait dit Alexandre. Il me dit que c'est bien d'être bien entouré pour pouvoir, quand tu rentres chez toi, avoir cette dynamique. de pouvoir parler à des personnes qui ne sont pas dans ce milieu-là, qui ne vont pas te poser des questions sur le travail. Parce que quand tu es à ces postes-là, on te pose toujours des questions sur le travail et tu n'as aucun répit, même si tu fais des soirées, etc., pour ne pas parler finalement de ton travail.

  • Chloé

    Oui, je comprends. Mon copain est cofondateur d'une boîte et du coup, en soirée, tu es là, tu es avec tes potes. Bon, alors, la boîte, comment ça ? Et tu es là... Pas toujours envie de... Il y a des moments où tu es très fière et tu as très envie d'en parler, mais il y a des moments où il y a des passes qui sont plus ou moins simples. Tu n'as pas forcément envie, quand tu es en soirée avec tes potes, tu as plus envie de te changer les idées. Donc j'imagine... Et cette notion de coaching, je trouve ça chouette parce que tu découvres un métier où tu as beaucoup sur les épaules. Donc c'est important de pouvoir... affronter les différents challenges et d'être bien entourée. Cette notion d'entourage, même de manière globale, est top. Et du coup, ce comité d'entreprise, c'est avec tous les managers. Il y a qui dedans ?

  • Julie

    Je les ai appelés les top managers. Je trouvais ça sympa en termes d'expérience. En gros, tu vas avoir tous les directeurs et directrices de Business Unit. Ça va être le produit, directeur produit, directeur technique. Tu vas avoir aussi tout ce qui est la partie sales, parce qu'on a une grosse partie sales chez Stud Apart. Et Stud Apart, même si c'est une plateforme, voilà, c'est une tech et que c'est une plateforme, une marketplace, tu as beaucoup d'ops en fait pour l'opérationnaliser. Donc en fait, on a deux sites. On a un site à Paris, un site à Cergy. Et en fait, tu as aussi trois top managers de Cergy qui vont correspondre finalement aux grands clients qu'on va avoir. On va avoir les sales propriétaires, les sales locataires et les ops qui sont toute la partie. Services après-vente, ITG, etc. Et des personnes qui ont des backgrounds différents. Et voilà. C'est vraiment comme ça que j'ai construit le comité de bien-être.

  • Chloé

    Au moins, ça te permet d'être challengée et aussi d'échanger et de prendre les meilleures décisions ensemble. C'est vraiment top. Et tu disais, en tant que femme, tu as hésité avant de prendre le poste. Quels seront les conseils que tu peux donner aux jeunes femmes qui ont envie de suivre une voie similaire à la tienne ?

  • Julie

    Première chose, je trouve ça bien de se questionner, je trouve ça bien de se dire, voilà, c'est quoi les aspects positifs, les aspects négatifs. Mais je pense que la première chose que je leur dirais, c'est qu'elles sont capables et qu'il faut qu'elles osent. Et qu'on n'est pas obligé de savoir maîtriser 100% du poste pour être compétente. Et ça, c'est hyper important parce que souvent, on a l'impression qu'il faut qu'on maîtrise pour pouvoir être là, alors qu'il y a plein d'autres personnes qui ne vont pas maîtriser, qui vont se vendre. et aussi ne pas se brader c'est à dire que quand vous ayez confiance en vous osez,

  • Chloé

    ne vous bradez pas et vous générez de la confiance parce que vous avez confiance en vous et du coup tu es une femme leader tu m'as dit quand on a préparé l'épisode que la notion de sororité est quelque chose qui est très important pour toi, que tu valorises cette sororité et toute la notion de croissance collective... Comment est-ce que tu mets ces engagements en pratique au quotidien et comment ça se traduit dans ta façon de faire et de diriger ?

  • Julie

    C'est quelque chose que j'ai appris aussi au fur et à mesure parce que j'ai eu des expériences avec des femmes qui ne se sont pas forcément bien passées, qui ont été très douloureuses aussi pour moi. Et je me suis dit, je ne comprenais pas pourquoi on se mettait finalement en compétition plutôt qu'en sororité et qu'en action ensemble. Et que ce serait beaucoup plus facile finalement de monter les échelons et d'avoir un environnement propice en étant en collaboration. Et du coup, ça m'a vraiment fait réfléchir et c'est vraiment à ce moment-là que j'ai vraiment pensé à cette dynamique de sororité. Et ce que je fais au quotidien, c'est que déjà, je ne mets jamais les gens en compétition dans l'entreprise, et notamment entre les femmes, ce qui peut parfois malheureusement beaucoup être le cas. Je vais au quotidien désamorcer les choses et en fait les faire briller de la même manière et leur dire qu'il y a de la place pour tout le monde. Et j'ai souvent cette discussion avec elles, parfois, quand il y a des mises en compétition, etc. pour qu'on sorte de ça, parce que malheureusement, c'est quand même quelque chose qui est encore très fort, je trouve, chez les femmes, cette dimension de se mettre en compétition. Parce qu'on estime qu'on ne peut pas tout y arriver, qu'il n'y a pas beaucoup de place dans un monde parfois un peu masculin. Donc, c'est la première chose. Et après, effectivement, je ne vais aussi pas du tout avoir de mal à recruter des personnes qui sont meilleures que moi et à leur laisser de la place. Et c'est vraiment ce que j'essaie de faire, donc de leur laisser de la place au quotidien et de leur faire porter des projets. Et aussi de ne pas faire à leur... place, mais ça c'est pas seulement pour les femmes, c'est pour la dimension de sororité mais c'est aussi pour tout le monde, c'est plutôt les questionner pour montrer qu'ils sont capables d'y arriver et qu'en fait les réponses souvent ils les ont et plutôt que de me demander de les amener à y arriver eux-mêmes et prouver qu'ils sont capables d'y arriver.

  • Chloé

    Merci pour ton écoute, si l'épisode t'a plu tu as une version plus longue et complète de Dispo, je te mets le lien dans la description Laisse-moi 5 étoiles sur Apple ou Spotify et si te reste du temps partage le podcast à ton entourage la bise si tu veux bien et toujours plein de loutres dans ta vie ciao

Description

Dans cet épisode des Meneuses je reçois Julie de la Porte des Vaux, DG @Studapart. On aborde sa prise de poste à la direction de la startup Studapart. Comment elle est passée de contributrice individuelle, à manageur, puis DG de son entreprise. Comment elle a appréhendé sa prise de poste et ses défis en tant que femme dirigeante.


--

Cet épisode est l'extrait d'un épisode plus long et complet à retrouver ici : https://podcast.ausha.co/les-meneuses/dirigeante-femme



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  • Chloé

    Hello, bienvenue sur cet épisode capsule des meneuses. Une dizaine de minutes pour découvrir la différence entre manager une équipe et diriger une entreprise et le retour d'expérience de mon invité Julie de la Porte d'Evo sur le fait de devenir dirigeante pour la première fois d'une start-up. Bonne écoute et si l'épisode te plaît, pense à le partager.

  • Julie

    Pour moi en fait la grande différence entre manager et diriger c'est vraiment cet aspect de vision. Je pense que ce qu'on attend d'un dirigeant, c'est d'avoir un coup d'avance, de vraiment pouvoir savoir comment faire le marché, comment avoir de l'impact sur le marché, et être en capacité de porter cette vision et d'embarquer les équipes, mais pas toutes les équipes dans cette vision, et les aider à opérationnaliser cette vision. Alors qu'un manager, pour moi, c'est vraiment quelqu'un qui, justement, opérationnalise concrètement cette vision avec les différentes équipes. et se fait plutôt le relais de la vision et du dirigeant sur l'opérationnalisation, même s'ils contribuent forcément. Mais l'idée, pour moi, c'est vraiment la grande différence. Et c'est ce qui est chouette dans le travail d'un dirigeant, c'est vraiment cette dimension de vision, cette dimension de coup d'avance qui est hyper intéressante puisqu'elle permet d'être très créative.

  • Chloé

    Et aujourd'hui, qu'est-ce que tu préfères ?

  • Julie

    Je dirais que c'est intéressant. Je ne t'ai pas posé la question, tu vois, mais je pense qu'il y a des pour et des contre. Je pense qu'il ne va pas se mentir, le travail de dirigeant, c'est un travail qui est stressant. Il ne va pas se mentir. C'est beaucoup de responsabilité, la responsabilité de faire en sorte d'avoir une viabilité économique de ton entreprise, de devoir prendre les avaries finalement d'une entreprise et de faire... de faire finalement une barrière vis-à-vis des salariés pour les protéger aussi, pour faire en sorte que tout avance bien. Donc finalement, les problèmes, c'est toi qui les prends au quotidien. Vraiment, le but des dirigeants, c'est pas cette partie créative, mais tu as cette partie aussi de prendre tous les problèmes. Et finalement, on vient te voir dans ton bureau que quand il y a des problèmes. Donc en fait, tu es sur le front de tous les problèmes. Donc je dirais que... Je dirais, déjà, c'est une première partie. Et la partie, je pense, plus de manager, ce qui est chouette, c'est que tu es plus en direct avec les équipes, tu as moins ce poste. Donc, tu es moins isolée aussi quand tu es manager. Quand tu es dirigeant, tu es vraiment très isolée. Et tu es dans le quotidien et dans les projets. Et je pense qu'aussi, tu vois directement parfois ton impact. Alors que quand tu es dirigeant, quand tu es finalement en train de régler des problèmes, tu sais que tu as de l'impact, mais c'est un peu différent. Donc, je te ferai une réponse un peu suisse, c'est-à-dire que je trouve que les gens, les deux sont très sympas. Et après, je pense que non, je préfère quand même aujourd'hui mon travail de dirigeante dans la dimension où tu as beaucoup de liberté. Et tu as la liberté, comme on se disait, pour moi, à la fois de faire le marché, d'être créatif, mais aussi d'être créatif au sein de l'entreprise. Et comme je te disais, pour moi, c'est important d'avoir de l'impact, de savoir quelles sont les valeurs de ton entreprise. Et là, j'ai l'opportunité de pouvoir dire, en fait, les valeurs de Sudapar, ce sont celles-ci. Et pour moi, c'est hyper fort.

  • Chloé

    Et tu as pris ce poste en janvier 2024. Tu disais que c'est un poste où forcément tu t'isoles. Comment déjà est-ce que tu as affronté ce challenge ? Parce que c'est quelque chose que tu n'avais jamais fait. Est-ce que tu t'es entourée de personnes qui t'ont conseillé ? Et dans les moments où tu te sens isolée, qu'est-ce que tu fais pour te sentir moins seule ?

  • Julie

    Tu vois, c'est rigolo parce que c'est vraiment une discussion que j'avais eue avec l'ancien dirigeant, du coup, Alexandre, qui était mon manager et avec lequel j'ai une très belle relation et qui est une super personne. La première chose que j'ai faite, c'est que déjà, je trouve que quand tu es une femme, et je vais être très honnête, j'ai hésité à prendre le poste en me disant, effectivement, est-ce que j'y vais ? Quel va être l'impact sur ma vie ? Quel va être l'impact sur mon équilibre aussi ? Et puis en fait, ce n'est quand même pas facile de reprendre une boîte qui a été fondée par des dirigeants et qui sont les fondateurs. Et toi, en fait, tu étais la collègue et tu montes ce dirigeant. Le leadership, la légitimité, même si en fait, j'avais de la légitimité parce que jusqu'ici, tu vois, j'avais beaucoup progressé dans la boîte, mais c'était compliqué. Et donc du coup, ce que j'ai fait, c'est qu'avant de prendre la décision, j'ai fait ce que je pense beaucoup de gens font quand il y a des moments clés de leur vie, c'est que j'ai pris un coach. Et je n'ai pas honte de le dire parce que je pense qu'il y a beaucoup de personnes pour passer des étapes, ça peut être une très bonne chose. C'était une coach qui est notamment spécialisée dans les femmes dirigeantes et je lui ai dit, écoute, j'arrive à ce moment-là de ma vie et j'avais besoin d'avoir un peu de résonance. Donc en fait, elle m'a accompagnée sur cette partie-là et j'ai continué ce coaching et jusqu'ici, pendant toute la durée finalement, je continuerai tant que ça m'apporte quelque chose. Et aujourd'hui, c'est vraiment une caisse de résonance, ça me permet vraiment de souffler. et aussi de prendre ces choses et de prendre ce stress et d'avoir cette dynamique de résonance avec quelqu'un. L'autre point, c'est aussi que j'ai décidé de créer un comité de direction au sein de Studapart, qui n'existait pas avant, que ce ne soit pas que moi qui porte la responsabilité, et de créer un collectif où je partage aussi cette responsabilité avec eux. Ça n'existait pas jusque-là, on était un petit codire, un codire de quatre, et là j'ai vraiment élargi. en me disant que c'est le moyen aussi de capacité de faire en sorte que la direction soit partagée. Et c'est vraiment ces deux aspects qui m'ont permis de souffler finalement et d'appréhender ce poste avec plus de recul. Et enfin, forcément, ma vie perso. Je trouve que quand j'ai beaucoup... Les amis, l'entourage, c'est quand même toujours hyper important. Et c'est aussi ce que m'avait dit Alexandre. Il me dit que c'est bien d'être bien entouré pour pouvoir, quand tu rentres chez toi, avoir cette dynamique. de pouvoir parler à des personnes qui ne sont pas dans ce milieu-là, qui ne vont pas te poser des questions sur le travail. Parce que quand tu es à ces postes-là, on te pose toujours des questions sur le travail et tu n'as aucun répit, même si tu fais des soirées, etc., pour ne pas parler finalement de ton travail.

  • Chloé

    Oui, je comprends. Mon copain est cofondateur d'une boîte et du coup, en soirée, tu es là, tu es avec tes potes. Bon, alors, la boîte, comment ça ? Et tu es là... Pas toujours envie de... Il y a des moments où tu es très fière et tu as très envie d'en parler, mais il y a des moments où il y a des passes qui sont plus ou moins simples. Tu n'as pas forcément envie, quand tu es en soirée avec tes potes, tu as plus envie de te changer les idées. Donc j'imagine... Et cette notion de coaching, je trouve ça chouette parce que tu découvres un métier où tu as beaucoup sur les épaules. Donc c'est important de pouvoir... affronter les différents challenges et d'être bien entourée. Cette notion d'entourage, même de manière globale, est top. Et du coup, ce comité d'entreprise, c'est avec tous les managers. Il y a qui dedans ?

  • Julie

    Je les ai appelés les top managers. Je trouvais ça sympa en termes d'expérience. En gros, tu vas avoir tous les directeurs et directrices de Business Unit. Ça va être le produit, directeur produit, directeur technique. Tu vas avoir aussi tout ce qui est la partie sales, parce qu'on a une grosse partie sales chez Stud Apart. Et Stud Apart, même si c'est une plateforme, voilà, c'est une tech et que c'est une plateforme, une marketplace, tu as beaucoup d'ops en fait pour l'opérationnaliser. Donc en fait, on a deux sites. On a un site à Paris, un site à Cergy. Et en fait, tu as aussi trois top managers de Cergy qui vont correspondre finalement aux grands clients qu'on va avoir. On va avoir les sales propriétaires, les sales locataires et les ops qui sont toute la partie. Services après-vente, ITG, etc. Et des personnes qui ont des backgrounds différents. Et voilà. C'est vraiment comme ça que j'ai construit le comité de bien-être.

  • Chloé

    Au moins, ça te permet d'être challengée et aussi d'échanger et de prendre les meilleures décisions ensemble. C'est vraiment top. Et tu disais, en tant que femme, tu as hésité avant de prendre le poste. Quels seront les conseils que tu peux donner aux jeunes femmes qui ont envie de suivre une voie similaire à la tienne ?

  • Julie

    Première chose, je trouve ça bien de se questionner, je trouve ça bien de se dire, voilà, c'est quoi les aspects positifs, les aspects négatifs. Mais je pense que la première chose que je leur dirais, c'est qu'elles sont capables et qu'il faut qu'elles osent. Et qu'on n'est pas obligé de savoir maîtriser 100% du poste pour être compétente. Et ça, c'est hyper important parce que souvent, on a l'impression qu'il faut qu'on maîtrise pour pouvoir être là, alors qu'il y a plein d'autres personnes qui ne vont pas maîtriser, qui vont se vendre. et aussi ne pas se brader c'est à dire que quand vous ayez confiance en vous osez,

  • Chloé

    ne vous bradez pas et vous générez de la confiance parce que vous avez confiance en vous et du coup tu es une femme leader tu m'as dit quand on a préparé l'épisode que la notion de sororité est quelque chose qui est très important pour toi, que tu valorises cette sororité et toute la notion de croissance collective... Comment est-ce que tu mets ces engagements en pratique au quotidien et comment ça se traduit dans ta façon de faire et de diriger ?

  • Julie

    C'est quelque chose que j'ai appris aussi au fur et à mesure parce que j'ai eu des expériences avec des femmes qui ne se sont pas forcément bien passées, qui ont été très douloureuses aussi pour moi. Et je me suis dit, je ne comprenais pas pourquoi on se mettait finalement en compétition plutôt qu'en sororité et qu'en action ensemble. Et que ce serait beaucoup plus facile finalement de monter les échelons et d'avoir un environnement propice en étant en collaboration. Et du coup, ça m'a vraiment fait réfléchir et c'est vraiment à ce moment-là que j'ai vraiment pensé à cette dynamique de sororité. Et ce que je fais au quotidien, c'est que déjà, je ne mets jamais les gens en compétition dans l'entreprise, et notamment entre les femmes, ce qui peut parfois malheureusement beaucoup être le cas. Je vais au quotidien désamorcer les choses et en fait les faire briller de la même manière et leur dire qu'il y a de la place pour tout le monde. Et j'ai souvent cette discussion avec elles, parfois, quand il y a des mises en compétition, etc. pour qu'on sorte de ça, parce que malheureusement, c'est quand même quelque chose qui est encore très fort, je trouve, chez les femmes, cette dimension de se mettre en compétition. Parce qu'on estime qu'on ne peut pas tout y arriver, qu'il n'y a pas beaucoup de place dans un monde parfois un peu masculin. Donc, c'est la première chose. Et après, effectivement, je ne vais aussi pas du tout avoir de mal à recruter des personnes qui sont meilleures que moi et à leur laisser de la place. Et c'est vraiment ce que j'essaie de faire, donc de leur laisser de la place au quotidien et de leur faire porter des projets. Et aussi de ne pas faire à leur... place, mais ça c'est pas seulement pour les femmes, c'est pour la dimension de sororité mais c'est aussi pour tout le monde, c'est plutôt les questionner pour montrer qu'ils sont capables d'y arriver et qu'en fait les réponses souvent ils les ont et plutôt que de me demander de les amener à y arriver eux-mêmes et prouver qu'ils sont capables d'y arriver.

  • Chloé

    Merci pour ton écoute, si l'épisode t'a plu tu as une version plus longue et complète de Dispo, je te mets le lien dans la description Laisse-moi 5 étoiles sur Apple ou Spotify et si te reste du temps partage le podcast à ton entourage la bise si tu veux bien et toujours plein de loutres dans ta vie ciao

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