- #Marie Ozier-Lafontaine
Je suis Marie Ozier-Lafontaine, activatrice du génie au féminin. Chaque jour, j'accompagne les femmes à révéler leurs trésors cachés pour vivre la vie qu'elles méritent. Dans ce podcast, j'invite des femmes qui ont osé s'affranchir des dictates pour trouver leur juste place. Bienvenue dans le podcast « Ose là, les voix qui osent » . Bonne écoute ! Bonjour, Elodie Zubar alias Elodie. Ezee Life, bienvenue dans le podcast Les Voix qui Osent.
- #Élodie Zubar
Merci.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Je suis ravie de t'accueillir aujourd'hui. Alors Élodie, tu es stress-killeuse, tu es experte en santé féminine. Ça n'a pas toujours été le cas puisque tu as été pendant 10 ans salariée dans le secteur des carburants et de la distribution, donc vraiment rien à voir avec le bien-être. Mais aujourd'hui, tu fais du bien aux gens et en particulier aux femmes. Tu t'appuies pour ça sur la yoga-thérapie, sur la respiration. ... Sur la naturopathie, plein de cordes en fait que tu as mises à ton arc pour aider les autres, en particulier les femmes, à se sentir mieux dans leur corps et puis dans leur vie.
- #Élodie Zubar
Tout à fait, c'est ça. Effectivement, c'est vrai que ça n'a pas toujours été le cas. J'ai été salariée pendant une dizaine d'années dans le secteur de l'automobile, puis les carburants, donc rien à voir. Déjà, je travaillais avec des hommes la plupart du temps et donc du coup, ça a changé du tout au tout.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Tu imagines, tu vas nous raconter tout ça, mais avant on va procéder à un petit rituel que tu connais, le rituel des cartes. Et donc je vais te demander de fermer les yeux, de prendre une grande inspiration et de choisir la carte que tu sens, guidée par les picotements de ta main ou ton intuition.
- #Élodie Zubar
Alors, un temps pour soi quotidien. Rituel intérieur, reliance, voyage intérieur. Intéressant, vraiment très intéressant. Ritualise-toi un temps, un espace, des mots, des sensations, afin de sentir un peu plus chaque jour qui tu es. De rayonner de ta lumière, d'être au grand jour, en lien avec toutes les parties physiques et énergétiques qui te composent. Écoute, ça parle énormément.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Parce qu'on sait plus que tu as un rituel quotidien, mais tu vas nous le décrire justement.
- #Élodie Zubar
C'est fou. C'est un rituel qui, je pense, m'est vraiment nécessaire, parce que je pense véritablement aujourd'hui que le rituel, et pour les femmes actives que nous sommes aussi aujourd'hui, et la société dans laquelle nous vivons, c'est très important pour pouvoir s'ancrer et vraiment revenir à soi, habiter son corps, ses sensations. pour, en tout cas pour ma part, commencer la journée et bien la commencer. Donc c'est un peu comme si c'était mon encre dans le quotidien, peu importe les tumultes, je commence ma journée comme ça et ça donne un ton, le bon ton à ma journée.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Est-ce que tu veux nous en dire un peu plus ?
- #Élodie Zubar
Oui, sur ce rituel. Bien entendu, en tant que maman de deux enfants, je ne me réveille pas non plus trois heures avant. C'est un rituel express que je fais dans la salle de bain. Et donc je m'énergise avec deux respirations, un brossage à sec avant la douche, donc avec une petite brosse que je passe sur tout le corps, et est-ce que j'oublie quelque chose ? Je crois que c'est à peu près tout, mais surtout respiration et brossage. Hyper important, vraiment.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Et ça change ton quotidien ?
- #Élodie Zubar
Ça, ça change mon quotidien, parce que c'est vraiment la touche qui me fait commencer ma journée. On dira toujours de la même façon, mais au moins en énergie, et ça m'ancre vraiment au quotidien.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Attention, non, c'est easy.
- #Élodie Zubar
Oui. mais je me suis dit est-ce que c'est normal j'espère qu'il y aura un bêtisier arrête mais si ah si ça serait génial ça quand même moi je trouve que c'est génial t'as pas vu que ton micro a glissé non mais en même
- #Marie Ozier-Lafontaine
temps comme c'est one shot je me dis bon si ça se trouve ça passe il m'a rien dit c'est pas le président non plus c'est pas la conférence on peut faire une cour ok donc on reprend tout ou pas ? C'était Easy,
- #Élodie Zubar
c'est ça ?
- #Marie Ozier-Lafontaine
Donc ton surnom, Élodie, c'est Easy. Est-ce que tu peux nous expliquer pourquoi tu rends notre vie plus facile ?
- #Élodie Zubar
Alors, c'est effectivement un super jeu de mots qui est né de de blague avec mes collègues anglo-saxons, donc de mon ancienne vie de salarié, et mes initiales sont Elodie Zubar, donc E-Z, et ils m'appelaient tout le temps Izzy. Donc voilà, c'est vraiment venu de ça, et j'ai trouvé que, enfin, vraiment c'était une évidence pour du coup appeler ma société et m'appeler aujourd'hui Izzy, tout simplement.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Et du coup, cette vie de salarié, qui a duré dix ans, comment ça s'est passé, et surtout, qu'est-ce qui a fait que tu as... complètement bifurqué d'un secteur à un autre et puis d'un métier à un autre puisque tu es passé de salarié au métier d'entrepreneur. Qu'est ce qui s'est passé ? Pour qui est ce chamboulement dans ta vie ?
- #Élodie Zubar
Alors c'est vrai que c'est un secteur dans lequel j'ai évolué pendant un certain nombre d'années pour le coup assez longtemps et il s'est passé un épisode qui est vraiment de pic de stress je dirais avec le recul je l'analyse comme ça mais en tout cas vraiment qui m'a traumatisée, qui a vraiment... Quand je suis rentrée chez moi, je me suis dit non, ça ne va pas être possible. J'étais en colère contre moi. Enfin, je ne me suis pas rendue compte tout de suite que c'était contre moi, mais bon, j'étais en colère contre la Terre entière, y compris contre moi. Et je me suis rendue compte en analysant cet épisode que j'avais été vraiment sous stress. C'était un épisode stressant de l'année, effectivement, mais que c'était allé trop loin. Et avec ça, d'où vient le traumatisme, c'est que derrière, j'ai mon N plus 1. qui a vraiment appuyé.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Qu'est-ce qui s'est passé concrètement pour que tu ressentes cette colère contre la terre entière ?
- #Élodie Zubar
En fait c'était une revue annuelle, donc il y avait vraiment tout le staff qui venait des Etats-Unis et donc il fallait faire une visite, puisque moi je chapeautais quand même pas mal de points de vente et l'idée c'était de vraiment faire visiter différents points de vente à cette équipe. À la fin... J'avais coché toutes les cases, j'avais vraiment abattu un travail monstre parce qu'on partait de loin quand même. Et j'avais vraiment réussi à atteindre un super score. Et en fait, quand on m'annonce ce score, alors que tout est OK, tout est censé être au vert, je suis censée sauter au plafond et tout, j'éclate en sanglots, mais vraiment, je commence à pleurer, je n'arrive pas à m'arrêter de pleurer. C'est compliqué parce que j'essaie d'arrêter de pleurer. Alors qu'on sait bien que quand on ouvre la vanne, c'est souvent compliqué. Donc j'essaie de contrôler, mais en même temps, je n'y arrive pas. Enfin, c'est hyper... Il te fait de vendre tous ses visiteurs. Je me sens vraiment très, très mal. Vraiment très mal. Donc, bien sûr, mouchoir sur mouchoir. On se dit au revoir. Je rentre dans la voiture. Et là, je suis en colère, mais une colère. Je rentre, je suis en train de tenir mon volant. Mais si j'avais pu le fracasser, ce volant, je ne sais pas. Mais j'étais en colère, vraiment en colère, parce que je m'en voulais d'avoir... eu cette réaction-là. Et une semaine après, le N plus 1 en débrief de cette visite, et là, il m'enfonce en disant qu'il ne comprend pas ce genre de réaction, que ce soit la dernière fois que ça arrive. Et là, comment te dire ? Je ne sais pas si c'est la colère qui est revenue, enfin, c'était vraiment très dur, très dur à vivre. J'ai eu une honte incroyable pendant... Je ne sais pas si c'est des semaines, des mois, parce que tu rentres au boulot, tu rases les murs. C'était très bizarre comme sensation. Et avec le recul, en analysant les choses, je me suis dit que non, ce n'est pas possible, qu'il faut vraiment que je puisse réussir à gérer ce stress. Comment j'ai pu en arriver là ? Donc vraiment analyser la situation. Donc on ne peut pas dire que c'était vraiment comme un épisode de burn-out. Ce n'est pas que je ne suis pas sortie de mon lit un matin, mais ça a été un trop-plein. C'est vraiment ça, un trop plein. Et à ce moment-là, se pose la question plusieurs mois après de savoir si je change de boîte. Parce qu'on peut changer de travail tout simplement. Ou si je me dis qu'autant changer pour ce que j'ai envie de faire, ce que j'aime. Et forcément, cet épisode de stress qui m'a traumatisée reste quand même en toile de fond en me disant que ça pourrait être sympa d'apprendre à gérer ça avec des outils. qu'on pourrait nous-mêmes avoir dans notre boîte à outils au quotidien.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Et c'est là que tu te formes du coup ?
- #Élodie Zubar
Exactement. Donc je commence à me former en étant salariée, puis je me rends compte que j'ai envie de vraiment étudier beaucoup de choses, me former à beaucoup de choses.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Tu commences par la naturopathie,
- #Élodie Zubar
c'est ça ? Alors en fait, j'étais inscrite en formation de naturopathie, mais qui commençait en différé, donc six mois après. Et entre temps, je me suis formée à la yoga thérapie. Donc ça vraiment pendant que j'étais salariée. Yoga thérapie, respiration, et ensuite j'ai continué avec la naturopathie pour compléter tout ça. Et finalement, c'était vraiment revenir à mes premières amours, ce qui m'anime, la connexion du... du corps et de l'esprit à travers la yoga thérapie. Et voilà, moi ça me passionne, et c'est vraiment quelque chose qui aujourd'hui est indissociable. Je me rends compte que c'était indissociable déjà plus jeune, et qu'aujourd'hui, d'en avoir fait mon métier, ça me plaît énormément.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Justement plus jeune, tu m'as dit que tu avais déjà cette idée de connexion corps. et esprit, que finalement ça t'était complètement sorti de la tête et que dernièrement tu es retombée sur un dessin que tu avais fait toute jeune adolescente plutôt et que tu nous as amené là et que tu vas nous montrer et qui représente finalement ce que tu fais aujourd'hui et que tu avais représenté à l'âge de 12 ans alors je ne sais pas si on le voit bien ici voilà,
- #Élodie Zubar
donc c'est un dessin qui dit, alors qui représente une danseuse indienne, donc c'était une photo de moi en fait, que j'ai reproduit Et ici en légende, donc sur le dessin, j'écris la danse indienne pour apprendre à connaître ton corps et ton esprit. Et alors moi j'ai été choquée, je l'ai retrouvé à Noël ce dessin en Guadeloupe, dans la maison familiale, en rangeant. Et en fait je me suis dit mais en cinquième quatre ? Tu savais déjà ce que tu voulais faire ? C'est incroyable. Je dis vraiment que ça m'a choquée. Je me suis dit, mais comment ? Alors, c'est pas que tu t'es perdue, parce qu'on chemine en fait. Mais c'est vrai que j'ai vraiment bifurqué. J'ai fait une sorte de deuil de la danse parce que j'ai eu une blessure. Je suis partie dans tout à fait autre chose, pour presque me conformer en termes d'études. J'ai fait quand même ce que j'ai voulu faire, aller en Inde en étudiant la géographie. Mais c'est vrai que j'ai complètement oublié cette histoire de connexion entre corps et esprit.
- #Marie Ozier-Lafontaine
C'est-à-dire que ta blessure finalement, alors que tu faisais beaucoup de danse indienne, ta blessure t'a stoppé dans cet élan-là et tu as décidé finalement de tout reléguer dans le passé finalement.
- #Élodie Zubar
Oui, c'est ça. Mais je pense que c'est un deuil que je n'ai pas vécu comme un deuil, parce que c'était une blessure, un arrêt. Et puis adolescente, enfin j'avais 18 ans quand j'ai arrêté, mais... Je ne sais pas, on n'a pas ce recul pour se dire, bon ben c'est un deuil, c'est ok, je vais trouver autre chose. Non, pas du tout. Alors je l'ai peut-être trouvé en essayant de... J'ai choisi vraiment la géographie statistique pour pouvoir aller en Inde pour mon terrain d'études. Donc c'était quand même... Il y avait du lien avec la culture indienne, mais pas forcément ce côté corps-esprit, c'est vrai. Et donc je pense qu'aujourd'hui, en fait, avec cette reconversion, j'y suis revenue.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Et tu dirais qu'aujourd'hui, du coup, tu t'es reconnectée justement avec tes origines indiennes. C'est important pour toi. Pourquoi c'est important pour toi cette reconnexion avec ta culture indienne ?
- #Élodie Zubar
Alors c'est vrai que j'ai fait un cheminement par rapport à ça. Parce qu'on a une éducation, on grandit. Ensuite, ado, donc j'étais en Guadeloupe, je n'avais qu'une envie, c'était d'ailleurs, de partir. On fait l'expérience d'un ailleurs. Mais finalement, quand on revient, on se rend compte qu'on a quand même un ancrage très fort. Et ce n'est que tardivement, quand j'ai commencé à travailler en Martinique et que je rentrais en Guadeloupe, que je me rendais compte vraiment de cette force, de la force de cette communauté finalement, qui ne m'a jamais quittée. Je connais encore tout le monde. Enfin, c'est vraiment une communauté finalement. Et cette culture-là, elle est très importante pour moi parce qu'aujourd'hui, j'ai à cœur de la transmettre à mes enfants. Donc l'année dernière, on a mangé sur feuilles de banane, avec les doigts, avec mes enfants pour la première fois, enfin pour eux. Donc c'est vraiment des expériences que j'ai à cœur de leur partager. Ma fille, elle veut faire la danse indienne maintenant aussi. Donc c'est vraiment très important, très très important.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Et ça se traduit comment dans ton quotidien ? Tu nous as parlé de ce repas avec tes enfants, mais au quotidien, comment tu te reconnais ? Comment tu te reconnectes à cette culture-là et comment tu la transmets à tes enfants ?
- #Élodie Zubar
Alors au quotidien, je pense qu'à travers la yoga-thérapie, j'en ai quand même... Enfin, et la respiration, j'ai pareil mon rituel. Donc c'est vrai que je le fais au quotidien. Et par exemple, la respiration, je la transmets à mes enfants. Donc les respirations les plus ludiques, pour que ce soit sympa pour eux aussi. Mais ça, je le transmets au quotidien. Donc ils sont en capacité de se calmer avec la respiration aujourd'hui. 4 et 6 ans, donc c'est sympa. Et ensuite, sur la yoga-thérapie et les mudras, par exemple, ce sont les gestes des mains. Je l'apprends à ma fille. La mythologie hindoue aussi, on en parle. Donc c'est vraiment, par petites touches, le cinéma Bollywood aussi. Parce qu'il faut savoir que les films cultes des années 80, moi j'ai tout raté. Mais en film culte Bollywood, je m'y connais. Ok. Donc tu vois, c'est vrai qu'il y a eu cette...
- #Marie Ozier-Lafontaine
Tu as toutes les références.
- #Élodie Zubar
Oui, c'est ça. C'est ça, c'est un peu comme une éducation en particulier. parallèle finalement, en tout cas une autre culture. C'est ça.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Qui te donne une double culture.
- #Élodie Zubar
Oui, c'est ça. Donc ça, j'en discute régulièrement avec les enfants. Et donc du coup, oui, c'est un partage du quotidien.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Et donc aujourd'hui, ton activité, elle consiste précisément en quoi ? Donc ton accompagnement des femmes avec du coup tes outils comme la yoga-thérapie, la naturopathie et la respiration. Comment ça s'articule du coup ?
- #Élodie Zubar
C'est vrai que c'est un accompagnement qu'on dirait holistique, qu'on appelle holistique, parce que c'est vraiment ce qui me tient à cœur aussi. Finalement, la connexion du corps et de l'esprit passe vraiment par ça, par le fait d'embrasser vraiment toutes les facettes. Donc, comme le dit la carte, on est sur le physique, mais aussi tous les corps énergétiques. et donc comment j'accompagne c'est vraiment en fonction de l'entretien que j'ai avec la personne au tout début, de sa sensibilité. Donc il peut y avoir par exemple de la déconnexion, je peux ressentir en tout cas que cette personne est déconnectée de son corps. De toute façon c'est vrai qu'on va faire de la respiration. Je te dis ça mais quelle que soit la séance qu'on démarre avec moi, on fait de la respiration.
- #Marie Ozier-Lafontaine
C'est un peu la base, c'est le socle finalement.
- #Élodie Zubar
C'est vraiment la base. Parce qu'au fur et à mesure des séances, je me suis rendue compte que... Cet outil-là était, je n'ai pas envie de dire méconnu, mais oui, la respiration consciente en tout cas est méconnue, ou en tout cas pas assez exploitée par tout le monde. Donc c'est vrai qu'il y a cette respiration. Et la yoga-thérapie, c'est beaucoup plus en atelier, et sinon la naturopathie et la réflexologie en individuel.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Et du coup, les femmes viennent te voir parce qu'elles ont des difficultés avec leur cycle type douleur, inconfort, voire des maladies comme l'endométriose. Et comment tu les accompagnes justement à mieux appréhender ce cycle hormonal qui nous concerne toutes finalement, la moitié de la population ?
- #Élodie Zubar
C'est vrai qu'au début, j'étais vraiment axée sur le stress. Oui. Et au fur et à mesure des séances, je me suis rendu compte qu'il y avait vraiment des incidences physiques et qui revenaient. Il y avait très souvent, en tout cas, des désordres de type digestif et aussi des troubles hormonaux sur les cycles menstruels, qui se traduisait souvent là. Et c'est à ce moment-là que j'ai fait le lien et que je me suis rendu compte, moi-même étant concernée aussi par les cycles menstruels, je me suis auto-coachée. Donc pour être mon propre laboratoire, que ce soit sur la complémentation, sur la réflexologie aussi. Donc vraiment j'ai expérimenté sur moi, y compris sur la yoga thérapie, ce que j'appelle la yoga thérapie hormonale. Donc avec tout ce qui va être posture, respiration, pour aller vers ce bien-être hormonal. Donc j'ai vraiment expérimenté et à partir de là, petit à petit, j'ai commencé à proposer. Et c'est vrai que ça me plaît énormément. Parce que, alors c'est pas parce qu'il y a du résultat, bon aussi quand même, c'est important, mais c'est vrai que c'est fou de voir, même moi finalement au quotidien ça me bluffe, ça continue de me bluffer. Et je trouve qu'être émerveillée chaque jour, au fil des séances, je trouve ça génial. Et du coup accompagner comme ça, avoir des retours où ça fonctionne. où en tout cas les gens commencent à s'écouter, à observer, puisqu'il y a vraiment tout un travail d'observation, où on va chercher la cause petit à petit. En fait, on détricote petit à petit, on revoit les habitudes. Il y a vraiment tout un tas de choses où, en gros, on remet la personne au cœur de sa vie, en fait, pour qu'elle soit actrice de son corps et qu'elle puisse agir aussi dans son corps et son esprit, tout simplement. Et vraiment qu'elle puisse être alignée. dans ce sens-là.
- #Marie Ozier-Lafontaine
D'accord. Donc c'est une approche vraiment holistique que tu vas proposer, avec des conseils que ce soit en alimentation, en posture, en respiration, en gestes aussi du quotidien, j'imagine, en fonction des stades du cycle ?
- #Élodie Zubar
C'est ça. Et c'est vrai que, alors tu m'as posé la question sur les cycles, en séance, quand j'arrivais à cette question, et où en êtes-vous dans votre cycle ? Et là, en général... Je ne sais pas trop, enfin c'était je pense, et quand je disais mais avant, après l'ovulation, et là c'était un peu compliqué, je sentais que c'était nébuleux. Et c'est là que je me suis dit, il y a peut-être quelque chose vraiment à faire. Et donc c'est vrai que là par exemple j'ai commencé vraiment une communication autour du syndrome prémenstruel. Donc, c'est souvent associé aux douleurs avant les règles, mais c'est souvent un peu plus. Il y a plus de 150 symptômes associés à ce syndrome. Et je trouve que c'est vraiment important qu'on puisse en apprendre plus. Et le fait d'en apprendre plus, le savoir pour moi, c'est le pouvoir. C'est vraiment ça. C'est reprendre du pouvoir là où finalement, en prenant une pilule ou des choses comme ça, on met un couvercle, en fait. On met un pansement et finalement, on n'est même pas conscient de ce qui se passe dans le corps. Donc ça c'est important, ça m'anime vraiment. Oui,
- #Marie Ozier-Lafontaine
ça se sent. Et toutes les femmes peuvent venir te voir, c'est-à-dire quelle que soit l'étape qu'elles sont en train de traverser, qu'elles aient 18 ans, 30 ans, 40 ans, 45, 50 au moment de la pré ou de la ménopause.
- #Élodie Zubar
Oui, exactement.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Ce sont des moments charnières, arrivées des règles, grossesse, post-grossesse, ménopause, périménopause, etc.
- #Élodie Zubar
C'est ça. Alors c'est vrai que j'ai un public soit de puberté, soit de périménopause-ménopause. C'est marrant, les deux extrémités. Mais c'est très intéressant à accompagner, parce que finalement, on peut vraiment faire un lien entre la période de la puberté et la période de la ménopause. Périménopause-ménopause. On est vraiment sur ces deux transitions qu'on peut vraiment analyser et faire des analogies par rapport à la puberté qu'on a vécue. On aura un type de ménopause différent. Oui, oui, oui, tout à fait.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Donc la puberté nous donne des éléments sur le type de ménopause qu'on va vivre.
- #Élodie Zubar
Exactement. Par exemple, si ton cycle est arrivé très tôt, comment tu l'as vécu, le rapport au cycle également. Et c'est vrai que, je le répète, je le dis ici, j'en profite, c'est connaître son cycle avant la période de périménopause, connaître ses réactions, la façon dont on réagit au fur et à mesure du cycle. C'est vraiment un précieux atout pour aborder justement la transition de la ménopause, qui est vraiment une transition, qui est souvent vécue comme une fatalité, comme la fin de quelque chose. Mais en fait, c'est une transition. Moi, j'ai à cœur d'accompagner ça. J'y arrive aussi, quand même, en âge en tout cas. Donc c'est vrai que je trouve que c'est très intéressant d'en parler comme ceci, vraiment comme une transition et pas comme une fin en soi.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Et pourquoi ça t'anime autant ? En quoi ça fait écho chez toi, toutes ces problématiques ? Pourquoi ça t'intéresse ? Qu'est-ce que tu y trouves, toi ? Quel impact tu as envie d'avoir justement sur toutes ces femmes que tu accompagnes et que tu accompagneras ?
- #Élodie Zubar
Alors l'impact que j'ai envie d'avoir, c'est vraiment de pouvoir me dire que j'ai accompagné un temps et qu'une fois que l'accompagnement est terminé, que ces femmes puissent vraiment être... autonomes, en fait, dans leur pratique, et vraiment dans leur quotidien. Elles apprennent à observer, à analyser, elles ont des outils à la suite de l'accompagnement, et donc elles sont autonomes. Pour moi, c'est vraiment ça, l'accompagnement. C'est un accompagnement un temps, donc c'est comme si on fait un bout de chemin ensemble, et ensuite, toi, tu peux continuer et transmettre aussi. Parce que l'idée, c'est vraiment qu'on puisse chacune vraiment transmettre à notre tour. Et ne pas aborder le cycle menstruel comme moi en tout cas, je ne l'ai pas abordé comme je l'aborde aujourd'hui et comme je l'aborderai avec mon fils et ma fille. C'est ça. Donc c'est vraiment plus on informe, plus on transmet, plus je pense que les choses seront naturelles en fait et pas taboues.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Oui, comme un effet papillon,
- #Élodie Zubar
effet boule de neige,
- #Marie Ozier-Lafontaine
vraiment que la transmission se fasse au-delà de ce que toi tu auras pu apporter en direct.
- #Élodie Zubar
C'est vraiment ça. C'est vraiment ça. tu vois je je Quelque chose de tout bête, quand on me dit que je sais que je dois faire attention à mon foie, parce que ça va aider justement dans la transition de l'ovulation pour la transition des hormones, je trouve ça génial. Si tu as retenu ça, tu sais comment soutenir ton foie, c'est super, c'est déjà vraiment un super outil.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Et c'est acquis pour la vie.
- #Élodie Zubar
C'est ça.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Et toi en tant qu'entrepreneur, parce qu'on le sait, basculer dans le monde de l'entrepreneuriat, c'est une belle aventure, mais une aventure qui réserve beaucoup de surprises. Quelles ont été les étapes charnières, on va dire, pour toi, ce que tu as appris d'essentiel dans ce basculement, dans cette nouvelle vie de femme entrepreneur ?
- #Élodie Zubar
C'est vrai que l'entrepreneuriat vraiment m'a attirée. pour avant tout la liberté. Une fois qu'on est dedans, une fois qu'on est dedans, c'est autre chose, parce que passer du salariat à l'entrepreneuriat, ça n'a rien à voir, vraiment. En plus, auto-entrepreneuriat, je suis seule dans ma société, et donc du coup, ça n'a vraiment rien à voir. Comment dire ? J'ai vraiment appris ce qu'était la responsabilité. Vraiment la responsabilité. Ce que j'entends par là, c'est la liberté, oui. Mais en fait, finalement, vu qu'il n'y a pas de contraintes particulières, vu que je les fixe, en fait, je fixe mes limites, je fixe vraiment mon emploi du temps, tout ça, c'est faire des choix. Faire des choix et les faire en fonction de son propre rythme. Aujourd'hui, pour moi, c'est ça. C'est vraiment ça, cette liberté. c'est de travailler à mon rythme, un rythme que j'aurais choisi. Il peut y avoir des coups de feu, des moments où justement je vais travailler peut-être un peu plus tard, mais ce seront des choix que j'aurais fait en conscience. Donc c'est vraiment ça pour moi aujourd'hui, la liberté. Donc c'est plus la liberté juste, c'est un concept comme ça qui est beau, parce qu'il est beau ce concept quand même, c'est vraiment, je l'ai associé à ça, faire des choix éclairés et... Et en fait, finalement, tous les choix que je fais aujourd'hui me rendent plus responsable, parce qu'il y aura des conséquences en fonction des choix que je fais. Et du coup, à mon sens, ce parcours-là, c'est vraiment presque le meilleur développement personnel qu'on peut avoir. En tout cas, en tant que femme, je trouve qu'on en apprend beaucoup sur soi, parce que finalement, c'est un choix de devenir entrepreneur. et et de gérer les choses de façon... Alors, je n'aime pas trop le terme équilibre, parce qu'on cherche du coup toujours à être... Tu vois, à avoir... Les choses équivalentes. Vraiment, c'est ça. Aujourd'hui, c'est vraiment... Je vois les choses sous le prisme de l'harmonie. Donc, ça veut dire que je vais peut-être avoir des appels clients après avoir récupéré les enfants, mais c'est OK. Donc, c'est vraiment des choix. Et c'est vraiment OK, c'est surtout ça. C'est que finalement que... D'entendre un maman pendant que j'appelle une cliente, c'est pas bien grave en fait. C'est vraiment une harmonie plus qu'un équilibre. Parce que l'équilibre, je trouve que c'est presque comme une injonction, presque un stress qu'on se met encore, alors qu'on en a déjà assez. Et donc du coup, l'harmonie, je trouve que ça me parle beaucoup plus. Donc c'est vraiment ça. En tout cas, j'ai pas terminé de cheminer dans cette... dans cette voix. Et en tout cas, je pense que l'harmonie, tu vois, c'est vraiment quelque chose qui me parle.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Et du coup, comment tu arrives à instaurer cette harmonie qui n'était peut-être pas là au départ ? Comment tu as fait pour cheminer vers cette harmonie ? Est-ce qu'il y a des astuces ou des conseils que tu pourrais partager avec les femmes qui nous écoutent, de savoir s'il y a des choses que tu as mises en place ou des choses que tu as apprises ? en cours de route et qui font qu'aujourd'hui, tu en es arrivé à cette harmonie, qui est un cheminement, bien sûr, toujours perfectible, mais en tous les cas, que tu vis au quotidien aujourd'hui.
- #Élodie Zubar
Oui. Alors déjà, je m'applique les techniques que j'apprends aussi aux autres. Et c'est vrai que je dirais que c'est vraiment de la tolérance envers soi. Et aussi, de temps en temps, prendre du recul par rapport au chemin parcouru. Parce que très souvent, on s'autoflagelle au quotidien, le fameux dialogue intérieur, où on se dit « mince, j'ai été bête, j'ai pas fait ci, pourquoi j'ai fait ça comme ça ? » Et régulièrement, et pas plus tard qu'aujourd'hui, je discutais avec une amie qui a fait une reconversion, et en fait on se disait que faire des points réguliers, où on se dit « stop » . et on regarde le chemin parcouru, c'est vraiment important. Ça, c'est vraiment une chose que je conseille à tout le monde, salariés, entrepreneurs, vraiment, faire un arrêt sur image, c'est souvent une invitation à ralentir, que j'aime beaucoup, en fait, ralentir. On a l'impression que c'est reculer, mais c'est vraiment prendre du temps pour pouvoir mieux avancer, justement, mieux apprécier les choses qu'on a déjà acquises pour pouvoir avancer. Donc ça, je pense que c'est quelque chose qui a l'air, dit comme ça, un peu banal, mais finalement, observer en fait, observer ce qu'on a déjà fait, c'est vraiment fondamental. Et je pense qu'on l'avait vu aussi avec toi. Il me semble que c'est un outil que tu utilises aussi. C'est vrai qu'on avait vu ça ensemble dans ton programme, Osla, et je pense que ça, je l'ai vraiment intégré. vraiment au quotidien.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Oui, mais en tout cas à des temps déterminés.
- #Élodie Zubar
Ou parfois quand je sens que je suis un peu... Trop plein. que je ressens, je commence à ressentir un peu les sensations là du trop plein de stress que j'ai eu à ressentir, parce que maintenant je fais très attention. Quand je commence à ressentir ça, je me dis ok, stop, voilà. Et c'est vrai que j'apprécie, c'est vraiment ça, j'apprécie le chemin parcouru. Donc ça c'est un outil très, je pense que c'est un outil clé, vraiment.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Et tu l'as appliqué assez tôt finalement, donc associé à tes techniques de gestion du stress de respiration, ça te permet d'arriver à cette fameuse harmonie.
- #Élodie Zubar
Et c'est vrai que la respiration, on sous-estime souvent cet outil, la respiration consciente, parce qu'en fait on respire tous les jours, forcément. Oui,
- #Marie Ozier-Lafontaine
heureusement.
- #Élodie Zubar
Exactement, de notre premier souffle, de la naissance jusqu'à notre dernier souffle. et c'est vrai que c'est un mécanisme automatique et il faut savoir que c'est Un des rares mécanismes automatiques sur lequel on peut agir. Et c'est en ça que c'est intéressant, et c'est en ça que pour moi c'est un outil incroyable, parce qu'on l'a tous en fait. On l'a tous en nous, sans mauvais jeu de mots, on a tous la respiration, les poumons, on a tout en nous pour pouvoir le faire.
- #Marie Ozier-Lafontaine
C'est ça, c'est accessible, et en plus comme tu le disais tout à l'heure, ça nous permet de reprendre le pouvoir, et puis associer à d'autres outils, d'arriver à être sereine. face à une activité qui, effectivement, ne l'est pas forcément par définition.
- #Élodie Zubar
Mais vraiment, c'est ça. Parce que l'entrepreneuriat, je trouve que, j'allais dire d'un jour à l'autre, mais finalement, d'une matinée à l'après-midi, d'une heure à une autre...
- #Marie Ozier-Lafontaine
Vivre quelques tempêtes.
- #Élodie Zubar
Voilà, exactement. Donc, c'est vrai que ça, c'est important d'apprendre à le faire. Ça ne veut pas dire que ça va solutionner tout, mais en tout cas, prendre du recul, en tout cas, ou en tout cas, s'apaiser, ça me paraît primordial.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Et tu en es arrivé à là aujourd'hui, quelle est la prochaine étape pour toi, Izzy ?
- #Élodie Zubar
La prochaine étape, c'est de mettre en place des ateliers de yoga thérapie axés sur la régulation hormonale. Parce que oui, c'est possible, j'ai parlé de respiration, associer la respiration, donc des outils du yoga, vraiment axés sur la régulation hormonale, c'est possible. C'est tout à fait possible. Moi j'ai hâte de vous partager ça. Oui,
- #Marie Ozier-Lafontaine
oui, oui. On arrive à la fin de notre entretien. Merci beaucoup Elodie. Je voudrais que tu partages avec nous le morceau que tu as choisi. Qu'on demande à chacune des femmes qui se prêtent au jeu du podcast. Un morceau qui leur donne de la motivation, de l'énergie ou peut-être du réconfort. Toi, quel morceau tu as choisi et pourquoi ?
- #Élodie Zubar
Alors moi pour la motivation, je suis un peu de l'ancienne école, donc je suis sur des influences vraiment urbaines, donc dancehall et rap. Et le morceau que vous risquez d'entendre là, c'est un morceau qui mélange justement dancehall et rap, qui s'appelle On vise la victoire. Donc le titre en dit long. Clairement. Et du coup c'est vraiment un titre qui me motive, de Admiral T, Lafouine et Mehdi, donc ils sont trois. Bon, je suis Guadeloupéenne, donc pour moi, c'est Admiral T.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Normal.
- #Élodie Zubar
Et c'est vrai qu'il est... Moi, il m'entraîne, il me motive. Quand je suis un peu, voilà, d'âme, parce qu'il y a des moments où... Forcément. Voilà, où l'énergie n'est peut-être pas forcément au rendez-vous, ça me... Vraiment, ça m'apporte beaucoup de peps. Et les enfants aussi, maintenant. Top.
- #Marie Ozier-Lafontaine
Oui.
- #Élodie Zubar
Donc, du coup, c'est cool. On danse ensemble dessus. Et c'est vrai que ça me motive dans la voiture, par exemple. Tu chantes. Oui. À fond !
- #Marie Ozier-Lafontaine
tout à fait ok bon on va l'écouter tout de suite merci beaucoup Elodie pour ce partage merci à toi j'ai hâte d'en savoir plus sur les prochains ateliers donc merci de nous avoir accordé ce moment merci à toi Marie.
Ozla, Les Voix qui Osent ! Crac Studio par Agence Composite